Monolecte đŸ˜·đŸ€Ź

Fauteuse de merde 🐘 @Monolecte@framapiaf.org

  • Les 400 culs : La guerre des poils
    ▻http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_giard/2013/02/les-guerres-pubiques-.html

    Trop de poils a-t-il tuĂ© le poil ? A force de voir des toisons Ă  foison, les spectateurs, gavĂ©s, semblent s’en ĂȘtre fatiguĂ©s. Ils cherchaient de la transgression et ils ont fini par trouver finalement plus pervers le pubis lisse des porn-stars
 Gageons qu’ils s’en fatigueront Ă  nouveau et que, trouvant les « femmes natures » finalement plus sulfureuses ils retrouveront un regain d’excitation Ă  la vue des #vulves touffues.

    • Je suis partagĂ©, des fois je me formule aussi cette hypothĂšse (pour me consoler) mais en mĂȘme temps il y a quand mĂȘme la prĂ©dominance de l’image de la femme glabre qui semble durablement installĂ©e. Si ce n’était qu’une question de cycle de modes et de fantasmes, on aurait fantasmĂ© Ă  une pĂ©riode ou une autre sur les filles avec des jambes velues. Or Ă  ma connaissance cela n’a pas eu lieu. Depuis que je suis nĂ©, une femme a toujours dĂ» avoir les jambes Ă©pilĂ©es pour ĂȘtre dĂ©sirable (et respectable) et quand ce n’était pas le cas, c’était par mouvement de dissidence fĂ©ministe et hippie, mais jamais selon un courant esthĂ©tique.

      DeuxiĂšme hypothĂšse qui semble vouloir asseoir la norme de l’épilation, c’est l’acceptation du sexe fĂ©minin comme objet de plaisir, les filles me semblent plus dĂ©complexĂ©es par rapport Ă  ça, c’est plutĂŽt une bonne nouvelle (bon parfois un peu trop, on peut se demander si la sexualitĂ© libĂ©rĂ©e n’est pas un nouveau diktat chez les jeunes gĂ©nĂ©rations, mais c’est un autre dĂ©bat)
      Or un objet de plaisir c’est fait pour s’en servir, ça doit ĂȘtre pratique, facile d’entretien, optimisĂ© pour la douceur et les sensations, donc dĂ©barrassĂ© de toute pilositĂ©. Les hommes s’y mettent aussi, du coup.

      Bref, j’en suis bien triste, mais je ne partage pas l’optimisme d’AgnĂšs Giard sur ce sujet (j’ai pas pu lire son billet, le serveur semble ĂȘtre en carafe..)

    • je suis tombĂ©e, une fois, sur un blog assez chouette de sexualitĂ© avec des femmes Ă  poils (et de hommes, aussi, et des odes Ă  la douceur du naturel) ... Faudrait que je le retrouve. Une thĂšse qui me semble assez juste est que les poils des aisselles, en particulier, sont un rappel subliminal du sexe. (et lĂ  on a la sublime pochette de Patti Smith en tĂȘte).
      La disparition du poil entraine surtout, et avant tout, une norme qui doit passer par des dépenses. Je ne suis pas sure que ça change totalement la notion de désir, mais la lourdeur du porte-monnaie, oui.

    • complĂ©ment : le site d’oĂč est parti ma rĂ©solution de garder mes chaussettes naturelles au moins l’hiver et de faire ce que bon me plait le reste du temps :
      Mouvement International pour une Écologie Libidinale (M.I.E.L.)
      â–șhttp://www.ecologielibidinale.org/fr/miel-etesansepilation-fr.htm
      –> c’est Ă  partir de ce site qu’on peut tomber sur pas mal d’autres sites plus ou moins intĂ©ressants sur le poil et la libido...