#Dette et #austérité, le modèle allemand du plein emploi précaire
Moins de vingt ans après la « victoire définitive sur le communisme » et quinze ans depuis « la fin de l’histoire », le capitalisme est dans l’impasse. Depuis 2007 il vit sous perfusions de sommes astronomiques d’argent public. Malgré cela, il tourne à vide. Au mieux, il se reproduit en achevant avec rage ce qui subsiste des conquêtes sociales des deux derniers siècles. Depuis la « crises des dettes souveraines », il exhibe le spectacle pour partie hilarant de son fonctionnement. Les normes de « rationalité » économiques que les « marchés », les agences de notations et les experts imposent aux Etats pour sortir de la crise de la dette publique sont celles-là mêmes qui ont causé la crise de la dette privée (à l’origine de celle de la dette publique). Les banques, les fonds de pensions et les investisseurs institutionnels exigent des Etats la mise en ordre des bilans publics, alors qu’elles détiennent encore des milliards de titres pourris, fruits de leur politique de remplacement des salaires et des revenus par des crédits [3]. Après avoir noté AAA des titres qui aujourd’hui ne valent rien, les agences de notation prétendent, contre toute évidence, détenir la bonne évaluation et la juste mesure économique [4].
►http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6023
#Allemagne #précarité #Harz #pauvreté