• Le responsable de la sécurité de Rifi, arrêté par les FSI, passe aux aveux - L’Orient-Le Jour
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    L’ancien ministre de la Justice avait dénoncé vendredi l’arrestation de Omar Bahr, y voyant dans sa détention la main du Hezbollah. M. Rifi, l’un des hommes forts de la ville sunnite de Tripoli, au Liban-nord, est un farouche opposant au parti chiite.

    Les FSI se sont défendues dimanche de ces accusations. L’institution s’est dite « étonnée » de cette « campagne orchestrée » par M. Rifi, qui était par le passé le chef des FSI.

    • « Ordres directs d’Achraf Rifi »

      Par ailleurs, les FSI affirment que le détenu a reconnu être « un activiste politique » en faveur d’Achraf Rifi, "coordonnant avec les groupes qui soutiennent (l’ex-ministre de la Justice) et les invitant à des rassemblements politiques. Toujours selon les FSI, Omar Bahr affirmait à ces groupes de partisans que « des repris de justice (partisans d’Achraf Rifi) pouvaient assister aux meetings politiques, leur garantissant que ces individus ne seraient pas arrêtés ».

      Le détenu serait également « entré en contact avec des chefs de casernes et commissariats au Liban-Nord afin d’intercéder en faveur de partisans d’Achraf Rifi impliqués dans des rixes (...) », affirment les FSI. Le policier aurait également reconnu être intervenu en faveur d’un homme « détenu à la prison de Kobbé (Liban-Nord) pour possession de drogue », et avoir « incité à brûler un portrait de l’ancien-ministre Samir Jisr ».

      Les FSI affirment dans ce contexte que Omar Bahr s’est dit « conscient qu’il enfreignait de manière flagrante les lois et règles militaires » et qu’il a reconnu « avoir agi de la sorte sur ordres directs d’Achraf Rifi ».

      L’ancien ministre de la Justice avait dénoncé vendredi l’arrestation de Omar Bahr, y voyant dans sa détention la main du Hezbollah. M. Rifi, l’un des hommes forts de la ville sunnite de Tripoli, au Liban-nord, est un farouche opposant au parti chiite.

      Les FSI se sont défendues dimanche de ces accusations. L’institution s’est dite « étonnée » de cette « campagne orchestrée » par M. Rifi, qui était par le passé le chef des FSI.