Carhaix : quand un Bricomarché “destocke” son Round-up... et fait un bad-buzz
▻https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/finistere/quimper/carhaix-quand-bricomarche-destocke-son-round-up-fait-ba
Carhaix : quand un Bricomarché “destocke” son Round-up... et fait un bad-buzz
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Vol à 350 000 € : Edouard Philippe «assume complètement» [sa bêtise] !
▻http://www.leparisien.fr/politique/vol-a-350-000-eur-edouard-philippe-assume-completement-le-recours-a-un-av
« Ça coûte redoutablement cher et j’en suis parfaitement conscient »
Je me demande combien de personnes on peut nourrir avec 350.000 euros.
Plus de 100 000 une fois, si c’est bien organisé et pas très luxe. Beaucoup moins que ce que font les restos du coeur (beurk) dont Macron a fort plaisamment célébré le lancement de la campagne d’hiver...
@colporteur Donc deux heures de sommeil de ce peigne-cul valent la même chose que 100 000 repas. Ces peigne-culs sont complétement déconnectés de la réalité.
Le 5 décembre, #Edouard_Philippe et sa délégation reviennent d’un voyage en Nouvelle Calédonie, organisé à l’occasion de la préparation du référendum de l’an prochain. Pour faire le voyage de Nouméa à Paris, la première partie du vol s’effectue sur un A340 militaire, déjà utilisé à l’aller par une partie de la délégation, qui doit joindre la capitale via Tokyo. Cependant, à l’occasion de l’escale technique dans la capitale nippone, Edouard Philippe et sa délégation préfèrent quitter l’appareil pour un autre A340, « de luxe » celui-ci, affrété auprès d’une entreprise spécialisée, Aero Vision. Finalement, les deux avions arriveront à Paris entre 7h30 et 9h30 le lendemain, l’appareil de l’armée de l’air quasiment vide. Le coût de l’opération ? 350 000 euros, aux frais du contribuable. La justification du premier ministre est éloquente : le premier appareil n’avait pas le confort nécessaire pour un Premier ministre. Chacun ses caprices. Pour le Premier Ministre, ce sont les sièges première classe. De plus, le ministre avait une réunion 1h30 après l’arrivée de l’avion militaire… comme si un emploi du temps est si serré, même pour un premier ministre.
10.000 euros l’heure de vol
Selon un ex-député socialiste, René Dosière, spécialiste des questions de dépenses de l’Etat, l’armée facturerait environ 10.000 euros de l’heure ces vols. Cela comprend le coût du vol, les salaires de l’équipage, le prix du fuel et les frais de l’entretien de l’avion. Ce chiffre a été confirmé par un consultant aéronautique. Le retour à vide de l’A340 de l’armée de l’Air a ainsi duré treize heures. Facture pour ce vol sans passagers : 130.000 euros auxquels il faut ajouter les 350.000 euros du vol privé. Un total de 480.000 euros pour ce Tokyo-Paris. Soit 8000 euros par personne pour ce voyage. Les services de Matignon ont refusé de commenter ce chiffre...
▻http://revolutionpermanente.fr/Edouard-Philippe-a-affrete-un-vol-a-350-000-euros-l-avion-milit
#tête_de_gondole #chef_d'escadrille
@philippe_de_jonckheere la réalité c’est eux et c’est bien ce qui est à foutre... en l’air.
@touti Sans parler de l’empreinte carbone
Tiens, je note 2/3 choses
– Délégation de 60 personnes
– hasard du calendrier, Teddy Riner, Guadeloupéen olympisé, était justement en famille en vacances et dont l’entraineur était justement à Nouméa (mais reviendra en métropole pour l’entrainer aux JO de Tokyo) et pile poil en visite au pays des djeuns (pas moins qu’ambassadeur des jeunes*) pour les appeler à votrer
Le premier ministre Édouard Philippe a effectué un déplacement en Nouvelle-Calédonie du 30 novembre au 6 décembre 2017.
…
Le Judoka Teddy Riner sera en Nouvelle-Calédonie du 18 novembre au 3 décembre prochain.
**Teddy Riner, cumul d’ambassaderie
– ambassadeur de Maroc Telecom en Afrique
– ambassadeur Le Club AccorHotels
– ambassadeur des couches Pampers
– ambassadeur des jeunes à Nouméa
– ambassadeur d’honneur de la citoyenneté
Le judoka, qui se trouve actuellement en séjour sur le Caillou en famille, a enfilé symboliquement le tee-shirt des ambassadeurs, adapté à ses mesures pour l’occasion, sur lequel on peut lire : « Fais entendre ta voix, inscris-toi sur les listes électorale ».
#Nouvelle_calédonie #Nouméa #ça_tombe_bien #sportif #ambassadeur #galvaudage
la france a les judokas qu’elle mérite
post différencié pour la pollution
Sur le #kea_trader, je ne retrouve qu’assez peu d’articles dessus dans la presse internet, il y a un article WP qui date du 10 novembre.
Ce porte container (Lomar Shipping) est tout simplement allé tout droit sur le récif de Durand ▻https://www.hisse-et-oh.com/forums/la-taverne/messages/2172531-un-porte-conteneurs-a-20-noeuds-sur-le-recif-durand-loyaute-nou et s’y est échoué le 12 juillet 2017 dans la nuit, après moults essais de renflouage, il s’est coupé en deux le 12 novembre libérant sa pollution, il reste plusieurs tonnes d’hydrocarbures dans ses cales.
▻https://www.meretmarine.com/fr/content/nouvelle-caledonie-le-kea-trader-se-serait-brise-en-deux
la photo ci-dessous a disparu de l’article de meretmarine.com, on y voit le bateau de 25 tonnes au milieu du récif, le fichier image est daté du 17 juillet 2017 à 09:02:12 UTC+2
▻https://www.meretmarine.com/fr/content/nouvelle-caledonie-le-combustible-du-kea-trader-toujours-echoue-va-etre
▻https://la1ere.francetvinfo.fr/nouvellecaledonie/pollution-aux-hydrocarbures-suivie-tous-fronts-537243.html
Heureusement que les calédoniens ont mis les boules d’hydrocarbures en cadeau de bienvenue …
L’Archipel des Loyauté se trouve dans le parc naturel de la mer de corail et abritent une biodiversité fragile.
▻https://worldmaritimenews.com/archives/236720/images-of-kea-trader-spill-released-as-oil-washes-ashore
Aerial images show that whilst continuing to sit hard aground on the flat rock Durand Reef near to New Caledonia, in the south Pacific, the two sections of the vessel have moved slightly further apart, Lomar said.
Emmanuel Macron souhaite s’offrir un Airbus A319neo à usage gouvernemental d’une valeur estimée entre 130 et 150 millions d’euros. Mais la polémique du vol Tokyo-Paris d’Edouard Philippe a reporté la commande de cet appareil.
▻https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/emmanuel-macron-veut-s-offrir-son-air-force-one-762402.html
Mickaël Correia sur l’oiseau bleu
350.000 euros, ça fait 28 ans de Smic
"J’ai pris une décision, que j’assume (...) je l’assume tellement que je veux l’expliquer" (sur RTL)
▻https://www.franceculture.fr/emissions/le-billet-politique/le-billet-politique-jeudi-21-decembre-2017#xtor=EPR-2-[LaLettre2112201
Peut-être s’agit-il du vocabulaire du "nouveau monde" ? En français de l’ancien monde, « j’assume » se disait « circulez, il n’y a rien à voir ».
@odilon L’année dernière les banques m’ont refusé un prêt pour mon logement. Le deal prévoyait que je rembourse 350€ par mois soit 50000€ sur 15 ans !! mais non, je n’y ai pas eu droit.
Dans mon cas, 350000 euros représente 7x15 ans, soit 105 ans de remboursement.
@colporteur merci
Roo la tribune se moque de l’élysée qui fait manifestement une réécriture de l’histoire
Michaël Darmon, éditorialiste Sud Radio
La question sur l’avion privé Tokyo Paris à 6000 euros le billet pour le Premier ministre et son équipe : qui a donné l’info et obligé le PM à gérer une polémique en fin d’année ?
▻https://twitter.com/DarmonMichael/status/943445913808375808
@sombre, j’ai aussi dit #àlalanterne ailleurs, mais on pourrait plaider pour des sanctions amplement graduées, la ruine plutôt que le cercueil : métro only, pour les plus inoffensifs, assignation à résidence avec ni Porsche ni avion, pour le cran au-dessus, conducteur de rickshaws à pédale ensuite, etc.
le goulag soviétique ? le bagne de Cayenne ? une usine d’assemblage de composant électroniques en Chine ? chantier de désossage de carcasse de bateaux en Inde ?
L’apprentissage du « code informatique » sera proposé à l’école primaire dès septembre
▻http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/07/13/l-apprentissage-du-code-informatique-sera-propose-au-primaire-en-septembre_4
« Nous lançons par ailleurs, avec Arnaud Montebourg, un grand programme en faveur de la filière industrielle française du numérique éducatif », ajoute Benoît Hamon, précisant que 70 % des élèves du primaire et de collège et 100 % des enseignants« seront équipés » à l’horizon 2020 en ordinateurs et tablettes dotés de ressources pédagogiques numériques.
Hmmm ... pourquoi ai-je cet étrange pressentiment que tout cela sera bien encadré de licences et de matériels privateurs ? Et que les éditeurs traditionnels d’ouvrages scolaires se frottent déjà les mains ...
Ouais... où vont-ils trouver des gens qualifiés d’ici la rentrée pour enseigner. Parce qu’au primaire, beaucoup d’instits sont déjà des utilisateurs relatifs en informatique, je ne vois pas par quel miracle ils vont pouvoir enseigner le code à la rentrée... en plus quel code et pour quoi ? Java (très utile, mais pas donné !), C++, php ? Ils vont apprendre à compiler, direct ?
ça peut commencer par excel(tm) (les formules, les affichages conditionnels, puis VBA)
et ▻https://twitter.com/laurentchemla/status/488231360512139264
Et bientôt nous aurons enfin une génération française entière qui saura programmer un tri à bulles en basic.EPIC WIN, Benoit Hamon !
(@laurent)
@james : pour XL, +beaucoup !
Perso, je commence toujours par un sketch sur les #types_de_données dans la feuille de calcul (à peu près personne ne sait comment ça marche…)
Quant au VBA, pour moi, c’est un autre environnement de programmation, après la feuille de calcul. Être « bon en Excel » ne signifie pas « je sais faire du VBA »…
Les ordis dans les écoles seraient massivement basés sur GNU/Linux ou un système BSD quelconque, les élèves (et les profs, bien sur) auraient à leur disposition un joli panel de langage de programmation... il serait alors facile de produire n’importe quel type de code et d’aborder « le code » par l’entrée des artistes, si je puis m’exprimer ainsi ... :D
Mais, s’il faut être pragmatique, et se poser la question « avec quoi commencer ? » il faut d’abord se poser la question de ce qui est disponible sur les ordis : Word+Excel, « enregistrer sous », choisir HTML et ça produit du code, non ? :p
@Tibounise ah ! produire du code versus formules de calcul
À mon sens, la bidouille généralisée qu’on peut constater quant à l’emploi du tableur découle directement de la représentation mentale que l’on s’en fait. En gros, un tableur, c’est ça …
Quand on parle de « code informatique » et de « programme », le paradigme ultra dominant est celui de la programmation impérative.
Si je prends l’une des définitions de la #programmation
Programme informatique — Wikipédia
▻http://fr.wikipedia.org/wiki/Programme_informatique#Langage_de_programmation
Un langage de programmation est un vocabulaire et un ensemble de règles d’écriture utilisées pour instruire un ordinateur d’effectuer certaines tâches.
et que je la transforme un peu pour dire que le programme transforme des données (en entrée) en résultats (à la sortie), je ne vois pas en quoi ceci ne s’applique pas au tableur.
Avec cette dernière approche, on voit bien que l’utilisation du tableur n’est pas seulement la connaissance des formules, mais doit inclure aussi l’analyse et l’organisation des traitements.
Et y a du boulot…
(d’ailleurs, essentiellement, c’est le boulot que je fais ;-)
#tout_à_fait @simplicissimus ! (et point besoin de transformer, ne fût-ce qu’un peu)
Qu’est-ce qu’ils ont prévu les anglais qui ont choisi de lancer ça cette année (septembre) ?
Je leur apprendrais plutôt à réfléchir avec des automates
▻http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/3/35/Automate_d%C3%A9teminis%C3%A9_%C3%A9mond%C3%A9.png/220px-Automate_d%C3%A9teminis%C3%A9_%C3%A9mond%C3%A9.png0
We don’t need everyone to code—we need everyone to think. And unfortunately, it is very easy to code without thinking.
▻http://www.slate.com/articles/technology/future_tense/2013/08/everybody_does_not_need_to_learn_to_code.html
via
Bien entendu, on peut sauter sur sa chaise comme un cabri en disant le code ! le code ! le code !…
►http://www.culture-numerique.fr/?p=634
Mon avis est que la mission de l’école, qui doit changer et s’adapter, est de prendre en charge, en tant que nouvelle compétence fondamentale, de manière essentielle et prioritaire, la capacité à pouvoir produire de l’information à destination d’un auditoire potentiellement universel : publier. C’est, de plus, une manière pour elle de défendre et promouvoir les libertés fondamentales, dont celles de donner son opinion et de s’exprimer sont bien mises à mal, ces temps-ci.
Allez, ne nous endormons pas les jeunes !
▻http://www.youtube.com/watch?v=YR5ApYxkU-U
Il y a des dissonances cognitives difficiles à capter comme
filière industrielle française du numérique éducatif
info mentionnée ici également : ▻http://seenthis.net/messages/275535
87% des Français ont plébiscité cet enseignement. Ah bon ?
Selon le syndicat Syntec Numérique, 35 000 emplois à forte valeur ajoutée doivent être créés en France dans le numérique d’ici fin 2014. De quoi donner envie aux jeunes de se former au code.
Admettons. Mais est-ce bien l’objet de l’école primaire. Assujettir l’école aux besoins de l’entreprise, ce n’est pas plutôt de ça qu’il s’agit ?
Pour faire court, les deux articles (le Monde & francetvnfo) sont, pour moi, un tissu de conneries et d’approximations. Je reste ouvert à la discussion si quelqu’un veut me faire changer d’avis.
L’argument du MEDEF ne vaut que ce qu’il vaut, on peut en convenir. De toute façon, c’est un syndicat et comme l’a déploré Eric Ciotti (UMP) à propos des magistrats qui « expriment sous couvert de liberté syndicale des positions politiques souvent tranchées », on peut en penser autant des patrons de l’industrie informatique...
Toutefois, l’idée n’est pas à rejeter totalement si l’on se refaire au fait que :
La priorité donnée à l’école primaire (...) répond à la nécessité d’assurer pour tous les élèves, à l’issue de l’école élémentaire, la maîtrise des instruments fondamentaux de la connaissance.
▻http://eduscol.education.fr/cid46787/ecole-primaire.html
Selon qu’on veut voir la bouteille à moitié pleine ou à moitié vide, apprendre à coder (qui n’est que la phase -presque- finale d’un processus plus complet) c’est aussi préparer les élèves à une certaine autonomie vis-à-vis d’un problème à résoudre face aux instruments/outils auxquels ils seront confronter plus tard... ou bien assujettir une génération aux besoins futurs des entreprises. Ce n’est donc qu’une question de point de vue.
Le temps d’une année scolaire n’est pas infini : ajouter des choses à apprendre, c’est obligatoirement en retirer d’autres.
À mon avis il y a plus important que ça en primaire… (et j’inclus dans le « plus important », de savoir comment pousse ce dont on se nourrit).
L’article évoque la proposition d’apprendre le code, mais ce ne sera organisé que pour du #périscolaire facultatif.
Par contre, cette #tête_de_gondole est une #manipulation qui permet de vendre la filière industrielle française du numérique éducatif : soit le fameux #cartable_électronique tant décrié dont même les cadres de Google ne veulent pas pour leurs enfants et puis avec, évidemment tous les logiciels bidons qu’on ne sait pas faire. On a à peine dépassé le livre d’enseignement chiant, genre Lagarde et Michard, qu’on va expérimenter la production de ressources pédagogiques numériques ! mais avec qui ? Adibou de chez Vivendi ? cette gloire française ?
Coller les mômes devant des écrans pour apprendre le français ? mmm, c’est surtout pour faire marcher l’industrie et pouvoir filtrer informatiquement les retours de « compétences ».
« Nous lançons par ailleurs, avec Arnaud Montebourg, un grand programme en faveur de la filière industrielle française du numérique éducatif », ajoute Benoît Hamon, précisant que 70 % des élèves du primaire et de collège et 100 % des enseignants seront équipés à l’horizon 2020 en ordinateurs et tablettes dotés de ressources pédagogiques numériques.
@rastapopoulos : complètement d’accord. Le temps est compté aux enseignants du primaire. Et il y a mieux à faire que d’apprendre à dialoguer avec des machines, en l’occurence, comprendre le monde (fragile) qui nous entoure. De plus, lesquels d’entre eux ont les compétences pour enseigner cette nouvelle discipline aux enfants.
Je passe en mode « ancien combattant » et vous raconte le plan « Informatique Pour Tous » initié par le ministère en 1985 pour que les enfants apprennent à maîtriser une technologie en plein essor, toujours la même rengaine. On était censé faire apprendre aux enfants les rudiments de langage de programmation tel que le BASIC (pour développer des algorithmes de calcul ou créer des animations graphiques pixels par pixels sur un écran) ou encore le LOGO (pour piloter un mobile sur une surface plane, en l’occurrence la fameuse « tortue-LOGO ». Résultat, rien, malgré le fort investissement de certains collègues (dont moi), on s’est retrouvé avec du matoss obsolète dès sa mise en fonction. Ensuite, on a surfé sur une nouvelle vague, celle du PC dès la fin des années 90 avec des outils de bureautique ou autres, des logiciels d’entraînement à toutes sortes de disciplines (calcul, orthographe, etc ... ) le tout sous la bénédiction de la firme de Redmond, puis dans les années 2000, le développement de l’Internet avec des connexions en bas débits ne servant somme toute qu’aux directrices et directeurs d’école pour lire le courrier de leurs inspecteurs. Le passage à l’ADSL (surtout avec des coucous sous W98) n’a pas été évident. En 2007-2008, je suis maître- animateur TICE dans une circonscription d’inspection et je reçois l’injonction de mon chef de ne rien faire dans le sens de l’informatique en tant que discipline d’enseignement (peut-être un peu de traitement de texte, de traitement d’images, en parlant de textes, il aurait fallu en même temps apprendre aux gamins la dactylographie car je ne sais pas si vous avez déjà vu un enfant de 7 ans se servir d’un clavier, ouch !). Et là on veut que les mômes aprennent à « coder » (quoi, pour quoi faire, comment, et surtout quand ?)
Le ministère n’en est pas à sa première volte-face. Je ne vois rien à dire de plus qu’il ne s’agit là que d’un nouvel effet d’annonce destiné surtout à fédérer un public bien circonspect après tous les soubresauts de cette année 2013-2014 ...
Ah !... Les nano-réseaux Leanord, les Bull Micral et les MO5 ! ... :)
@petitemarie me dit dans l’oreillette, que la vraie priorité, ce serait d’équiper les établissements scolaires de cantines vraiment potables ! Et accessoirement, ensuite seulement, des ordinateurs opérationnels...
Jean-no :
"Je réagis sur :
Il y a mieux à faire que d’apprendre à dialoguer avec des machines, en l’occurence, comprendre le monde (fragile) qui nous entoure
...qui me semble un peu court : les machines font partie du monde qui nous entoure ! Je ne sais pas si la programmation informatique est la solution à la compréhension des machines, mais savoir qu’il existe une programmation est capital pour comprendre énormément d’aspects de notre vie actuelle (fût-elle « virtuelle », ou réputée telle) et de notre vie à venir."
Bien sûr ! Les nouvelles connaissances doivent être diffusées, même mal et même pour de mauvaises raisons...
@jean_no, ohlala, effectivement, la photo que tu as choisie parle d’elle même !
@RastaPopoulos, où est ton lien sur ce livre pour apprendre l’informatique sans ordinateur ? L’achat de livres scolaires au lycée, par la famille, tourne autour de 200 euros en occasion, dépense que l’on peut amortir en revendant les livres d’une année sur l’autre, ce qui fait moins de 100 euros/an.
Où va-t-on aller trouver l’argent pour des enseignants en informatique ? Et pour le matériel ? les grosses firmes se feront un plaisir de pouvoir verrouiller les habitudes des utilisateurs le plus tôt possible.
A la fac de St Denis, (ancienne Vincennes) en 2006, les étudiants en hypermédia travaillaient avec des licences Windows, et les professeurs étaient fortement réticents au libre qui ne leur rapportait aucune subvention…
Cette année, P. était en terminale et devait utiliser une tablette que le lycée lui a donné, mais d’après ses dires, elle avait surtout un smartphone géant.
Points sur les i.
Toute connaissance est propagée.
Entre la machine à vapeur et les « codes » informatiques, il y a de la nouveauté
Et puis merde !
On se calme ... C’est évident que toutes ces machines sont devenues incontournables. maintenant, apprendre à programmer, à coder, certes, pourquoi pas mais pas à l’école primaire où il y a déjà beaucoup d’apprentissages et de compétences à développer. J’ai l’impression que le ministère est atteint du syndrome de la fuite en avant et que l’on n’a aucun retour sur les nouveaux dispositifs mis en place. On e rajoute comme sur un mille feuille (c’est d’actualité) et ça devient de plus en plus lourd à digérer et pour les élèves et pour les enseignants. Et puisqu’il faut revenir sur les expériences passées, la programmation de la « tortue-logo », et bien, ce n’était pas si idiot que ça (au primaire).
▻http://www.yann.com/fr/apprendre-la-programmation-aux-enfants-avec-le-langage-logo-17/09/2010.html
Maintenant pour devenir développeur, c’est au niveau du lycée qu’il faut investir. Pour moi, même au collège, si on veut traiter le sujet correctement, c’est trop ambitieux.
J’arrive sur le tard. J’ai été assistant d’éducation en école élémentaire et figurez vous que j’étais chargé d’enseigner l’informatique (car les autres profs galéraient) et la bibliothèque.
Ça m’énervait au plus haut point car je trouvais plus logique que d’autres enseignements soit prioritaire, entre autre, je disais des cours de secourisme ça pourrait pas faire de mal et serait plus utile que l’informatique pour des gamins qui ont déjà du mal a écrire leur nom. Car oui, c’est ça, aussi !
On me demandais de leur apprendre le traitement de texte (entre autre, programme du B2i), alors je leur apprend ponctuation et tout le toutim, sauf que ils ont un peu de mal forcément... et encore, je parle pas des jeunes du voyage qui savent encore moins lire bien souvent de part une scolarité éclaté...
Quand je faisais pas ça, on me faisait rentrer les évaluations des élèves... un truc bien chiant. Quoi qu’il en soit leur apprendre la programmation, c’est clair : ça n’a pas de sens... Mais comme on peu le voir ce ne sont pas les enseignants qui choisissent le programme et ils n’ont pas leur mot a dire.
Sinon, perso, quand je faisais mes cours, personne me disais ce qu’il fallait faire vis a vis des logiciels privés etc... En fait c’est l’habitude qui relaie microsoft et autre. Moi j’avais installé Ubuntu sur les machines en dualboot pour que les autres profs puissent continuer leur cours a eux, pendant que je montrait autre chose.
Cependant dans le B2i il y a bien, censément, un peu de morale a faire sur les histoires de propriété privé, mais il n’y a pas de contre-indication sur les questions du libre. Le problème majeur est la reproduction (comme disais Bourdieu).
« Finalement, tout le monde trouve un intérêt à cette demi-teinte, à cette absence de décision qui se confirme chaque jour à propos du numérique en éducation ». Bruno Devauchelle fait un bilan de l’année scolaire. « Ce qui manque, essentiellement, c’est une vision plus globale, non pas du numérique mais d’une société qui évolue dans un cadre numérique... On va continuer d’installer des matériels, développer des environnements logiciels, parler de pédagogie sans jamais en faire, mais surtout ne pas toucher à l’école et à tout ce qui la rend de plus en plus imperméable au numérique. »
▻http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2014/07/11072014Article635406678391997776.aspx