city:montluçon

  • La #France abandonne ses #villes_moyennes

    Délaissées au profit des métropoles, les villes moyennes comptent leurs plaies : #isolement, faibles ressources, exil des jeunes et des diplômés, #chômage, #pauvreté. Pour leurs élus, l’#égalité_des_territoires prévue par la Constitution n’est plus qu’un souvenir. Comme à #Montluçon (Allier), où le combat pour une desserte ferroviaire décente en conditionne beaucoup d’autres.


    https://www.monde-diplomatique.fr/2018/05/DUMAY/58634
    #transport_public #transport_ferroviaire #train #urban_matters #villes #géographie_urbaine

    • Le #rapport_Spinetta conseille de fermer les petites lignes de #chemin_de_fer

      Un rapport très attendu sur l’avenir du ferroviaire a été rendu, ce jeudi 15 février au matin, par Jean-Cyril Spinetta au Premier ministre et à la ministre des Transports. On promettait un "big bang", une vision amenant à une profonde refondation du système ferroviaire ; le rapport confirme un certain nombre de craintes.

      Tout d’abord, les lignes les moins fréquentées pourraient fermer. « Le réseau comme les dessertes s’étendent souvent au-delà du domaine de pertinence du transport ferroviaire, alors qu’ils peinent à répondre efficacement aux besoins dans les zones denses », souligne l’introduction du texte.

      « Sur les 10,5 milliards d’euros de contributions publiques annuelles au système ferroviaire français, 17 % sont consacrés à la partie la moins circulée du réseau (...) L’État et les régions consacrent plus de 2 milliards par an à des lignes qui ne supportent que 2 % des trafics », observe le rapport.

      Les petites lignes régionales appartiendraient ainsi à un « temps révolu ». Les premières propositions du rapport incitent ainsi à faire un état des lieux des parties les moins utilisées du réseau et à fermer les lignes dont le maintien n’est pas justifié d’un point de vue « socio-économique ».

      Le remplacement par des cars est envisagé : « Pour l’exploitation des trains, le transfert sur route d’un service ferroviaire de voyageur en zone peu dense permet une économie de 70 à 80 % selon le niveau de service retenu pour les autocars, soit 700 à 800 M€ (millions d’euros), auxquels il faudrait encore ajouter les économies sur le renouvellement des matériels roulants. »

      Autres propositions :

      la reprise progressive de la dette de SNCF Réseau par l’État,
      la création d’une filiale dédiée au fret,
      la mise en concurrence progressive des réseaux régionaux, y compris le réseau francilien,
      ouvrir les lignes voyageurs longue distance à la concurrence sous le principe de "l’open access" (chaque concurrent de la SNCF peut faire circuler librement les trains sur les lignes),
      permettre le transfert de personnels dans le cadre de l’ouverture à la concurrence (les cheminots garderaient les mêmes conditions en changeant d’entreprise, mais seraient obligés d’accepter soit le changement d’entreprise, soit une mutation sous peine de perdre leur emploi),
      autoriser la SNCF à recourir à des plans de départ volontaires,
      faire de SNCF mobilités une « société nationale à capitaux publics ».

      https://reporterre.net/Le-rapport-Spinetta-conseille-de-fermer-les-petites-lignes-de-chemin-de-
      #mobilité

      –-> article qui date de février 2018...

  • Liste des Zones Urbaines Sensibles Z.U.S. en Françe par LEMONITEUR
    https://www.flickr.com/photos/memoire2cite/43387630914
    https://pbs.twimg.com/card_img/1030717594268037120/MQgIWef4?format=jpg&name=600x314

    mémoire2cité - Les documents relatifs aux délimitations, rue par rue, des quartiers figurant dans cette liste peuvent être consultés à la délégation interministérielle à la ville et au développement social urbain, 194, avenue du Président-Wilson, 93217 Saint-Denis-La Plaine Cedex, auprès des préfectures et des directions des services fiscaux des départements concernés et auprès des mairies des communes concernées.

    Ain (01)

    Bourg-en-Bresse : quartiers Le Pont des Chèvres, Reyssouze.

    Oyonnax : quartiers La Plaine, La Forge.

    Aisne (02)

    Laon : quartiers Champagne, Moulin Roux ; Ile-de-France ; Montreuil.

    Saint-Quentin : quartiers Europe ; Faubourg d’Isle ; Le Vermandois : Vermand, Fayet, Artois, Champagne ; Neuville.

    Soissons : quartier Presles Chevreux.

    Allier (03)

    Cusset : quartiers Presle, Les Darcins.

    Domérat : quartier Bien Assis ().

    Montluçon : quartiers Bien Assis () ; Dunlop, Pré Géné ; Fontbouillant.

    Moulins : quartiers Les Chartreux ; Moulins Sud : Champins, Champmilan, Nomazy.

    Vichy : quartiers Les Ailes, Port Charmeil.

    Yzeure : quartier Le Plessis.

    Alpes-de-Haute-Provence (04)

    Digne-les-Bains : quartiers Le Pigeonn

    • J’ai tagué #vidéo, au cas où il y aurait un traitement spécifique pour les sources vidéos.

      Sinon, on a le discours en version intégrale :

      Voici le texte écrit et lu par Carole Thibault à Avignon :

      "Je vous remercie pour ce Molière.
      Probablement le seul Molière que je recevrai jamais.
      Ce n’est pas une question de talent, il n’est pas question ici de talent.

      Je suis désolée. J’avais commencé à écrire un truc rigolo.
      Un de ces trucs pour lesquels on fait appel à moi de temps en temps.
      Oh tiens si on invitait Thibaut. Elle est rigolote Thibaut. C’est une excitée rigolote. Elle nous casse bien un peu les coucougnettes avec ses histoires d’égalité femmes-hommes, mais elle est rigolote. Elle pique des gueulantes rigolotes, bien brossées. Et puis elle met des jolies robes. Elle porte bien. Elle fait désordre policé.
      On devient vite le clown de service. Le bouffon du roi.
      Et ici le roi, comme ailleurs, c’est la domination masculine.
      Il a beau faire GENRE, le roi, il est et reste la domination masculine.
      Et moi j’en ai ma claque d’être la bouffonne de service de la domination masculine.

      Il y a deux ans, ici même, Thomas m’avait invitée à écrire et dire un texte sur l’absence des autrices, des auteurs femmes, donc, dans le festival d’Avignon depuis sa création. Plus précisément dans la Cour. La grande cour du théâtre. La cour d’honneur.
      La Cour d’honneur c’est comme les Molière.
      Quand tu es une femme artiste, une de ces femmes qui a la prétention d’être de ce côté-là de la création, je veux dire autrice, metteuse en scène, conceptrice d’œuvres, quand tu es une de ces bonnes femmes qui a cette prétention-là, tu sais que tout ça n’est pas pour toi.
      Mets-toi bien ça dans le crâne, petite bonne femme créatrice : la Cour d’honneur et les Molière ne sont pas pour toi.
      Ou alors tente le jeune public. Le jeune public ici c’est un endroit réservé aux bonnes femmes créatrices.

      Il y a deux ans, donc, j’étais ici même en train de déblatérer un texte sur la quasi absence des autrices dans le festival In, à l’invitation de Thomas.
      Cette année, deux ans après, Thomas joue dans la cour d’honneur, et moi je suis de nouveau ici, invitée cette fois par David, en train de déblatérer devant vous un autre texte censé être rigolo et bien enlevé sur la situation des femmes artistes-créatrices.

      Il y a deux ans, j’avais encore l’espoir que ça change, puisqu’on en parlait, ici, dans le cadre du festival In justement, de la non représentation scandaleuse des femmes dans ce festival depuis sa création.
      Il y a deux ans j’avais mis une belle robe et j’avais donc pondu un truc bien brossé, enlevé, rigolo, à la façon Thibaut rigolote. Et tout le monde avait bien ri. Et puis chacune et chacun était reparti à ses petites affaires après notre grande fête estivale du théâtre.

      Cette année, deux ans après donc, la programmation du festival IN, hors jeune public, présente 9% d’autrices femmes pour 91% d’auteurs hommes. (Pour les deux spectacles jeune public elles représentent 75%.)

      Cette année, deux ans après, la programmation "théâtre" représente 89,4% d’artistes créateurs hommes (auteurs et metteurs en scène) pour 10,6% d’artistes créatrices femmes.

      Cette année, deux ans après, sur la totalité des spectacles et expo programmées dans le festival IN, on recense 25,4 % d’artistes créatrices femmes. Et encore on peut remercier la SACD qui exige dans les Sujet à vif la parité. Sans ces petites formes performatives de 30mn chaque, il ne faut rien exagérer non plus, on ne serait même pas à 20% d’artistes créatrices femmes programmées.

      Je parle des spectacles, pas des lectures. Il suffit d’ouvrir le programme et de compter.

      C’est ce que j’ai fait l’autre matin. 1 fois. 2 fois. 3 fois. Pour être bien sûre. Parce que je n’arrivais pas à y croire. Et puis après je me suis mise à pleurer. Moi la grande gueule rigolote je me suis mise à pleurer comme une conne.

      On a beau être habituée, on a beau connaître tous les pièges, tous les cynismes, tous les détours de l’humiliation, être blindée, après tant et tant d’années de ça, il y a des fois où ça craque malgré tout. Mais franchement pleurer devant un programme du IN, c’est la honte. C’est minable même, à l’heure où peut-être un nouveau bateau rempli à ras bo

      rd de femmes, d’enfants, d’hommes, de vieillards, sombrait en méditerranée, et avec lui tous ces êtres qui s’en allaient ainsi par le fond nourrir les poissons, nous épargnant d’avoir à partager avec eux nos richesses dégoulinantes de paradis de la consommation.
      Bref.
      C’est pas le sujet.
      Ici nous sommes dans la grande fête du théâtre. Et je viens de recevoir un gros pavé.
      Il faut sourire, mettre des belles robes, être joyeux, légers et quelque peu potaches.

      Mais cette année, je suis désolée David, je n’ai pas envie de faire la bouffonne de service, en polissant ma colère brossée rigolote dans une joyeuse fête sur le genre, dans un festival, que certains journalistes, qui auraient mieux fait de faire leur travail de journalistes, ont qualifié de festival féministe.

      Cette année, j’en ai ma claque d’être la copine sympa de tous les copains sympas, les copains qui ont plein de copines femmes, les copains qui interrogent le genre, qui interrogent tout ce qu’on voudra, pendant que rien ne change.

      J’en ai ma claque de voir une majorité de femmes muettes, privées de paroles, venir s’assoir dans l’obscurité des salles pour recevoir là bien sagement la parole des hommes, la vision du monde portée par des hommes, dessinée par des hommes, en majorité blanc, en plus.

      D’accord pour l’intersectionnalité des luttes. D’accord pour lutter contre toutes les injustices, contre toutes les discriminations, contre la binarité si stupide et pathétique qui gouverne notre monde contemporain si moderne, comme il gouvernait l’ancien. Mais comment se fait-il que toute lutte semble écraser et annihiler la lutte pour l’égalité des hommes et des femmes ? Comment se fait-il que cette lutte-là soit systématiquement écartée, remplacée par une autre lutte ? Les femmes se sont fait niquer à la révolution française. Elles se sont fait niquer durant la Commune. Elles se sont fait niquer durant le Front Populaire. Elles se sont fait niquer en 68. Et elles se font encore niquer au festival d’Avignon 2018, ce grand festival dont le thème revendiqué cette année est … le genre, et dont une des seules rencontres thématiques programmées qui aborde le sujet s’intitule « les femmes dans le spectacle vivant, doit-on craindre le grand remplacement ? » Je n’épiloguerai pas sur le concept de grand remplacement, concept xénophobe développé actuellement par l’extrême droite. C’est p. 27 du programme si vous voulez vérifier. Et si vous voulez y aller pour protester ça tombe bien c’est aujourd’hui même à 14h30 aux ateliers de la pensée.

      Et c’est comme ça qu’on se fait niquer, depuis de siècles, des décennies, des années, des mois.
      Ce n’est pas seulement sociétal, politique. Ça s’inscrit dans nos chairs, dans les recoins les plus obscurs de nos cerveaux, dans nos inconscients, nos subconscients. Cela gangrène toutes nos vies. Ce ne sont pas que des chiffres et des statistiques. Et pourtant ceux-là il faut les faire, les analyser, pour regarder bien en face notre humiliation, pour regarder bien en face le système qui nous exclue, au grand jour, aux yeux de tous, sans que personne n’y trouve à redire. Il faut les analyser, ces chiffres, pour avoir une grille de lecture précise du réel, pour comprendre ce qui se passe réellement. Quitte à se mettre à pleurer alors comme une conne, comme une pauvre fille qui y a cru cette fois, au grand amour, à la rencontre possible, et qui se retrouve au matin toute seule, après s’être fait niquer encore une fois.

      Bon, on ne va pas jeter la pierre, ou plutôt le pavé, à Olivier. Où qu’il soit aujourd’hui, il doit déjà bouillir sur sa chaise. Et vue la chaleur qu’il fait... Il y a eu bien assez des curés qui ont fait cramer des femmes à cause de leurs vagins, on ne va pas se mettre à faire bouillir des artistes directeurs de festival à cause de leur programmation, simplement parce qu’ils sont un peu en dessous de la moyenne nationale.

      Parce que dans la totalité du spectacle vivant aujourd’hui en France, 23% seulement des subventions publiques d’état vont à des projets portés par des artistes femmes, parce que qu’elles ne représentent que 11% des spectacles programmés sur toutes les scènes et parce qu’elles ne reçoivent que 4 à 12% des pavés, pardon des récompenses. Ce n’est pas moi qui le dis, c’est l’état lui-même, le haut conseil à l’égalité entre les hommes et les femmes.

      Mais, après tout, sur les « scènes de l’institution » comme on dit, la part des autrices représente environ 22% et celle des metteuses en scène 35%. C’est loin d’être l’égalité, c’est sûr, mais bon on y travaille.
      Mais pas ici. Du moins pas encore, apparemment.

      Oui, cette année le IN fait Genre.

      Parce qu’on peut revendiquer haut et fort la liberté d’être à loisir homme, femme, ou les deux mélangés, il n’en demeure pas moins que quand tu nais avec un sexe de femme, ou quand tu deviens femme, que ce soit par le grand tirage au sort de la nature – ah zut pas de chance t’es née avec un vagin - ou par choix, tu fais partie de la caste de celles qui se font baiser, niquer, nier toute leur vie. Parce qu’avant d’être un genre, la sexuation est un déterminisme physiologique, totalement arbitraire, qui, selon que tu reçois un vagin ou une bite à ta naissance, te prédétermine comme sujet dominant ou dominé. Parce que le phallocentrisme et le patriarcat sont les petits rois qui continuent à gouverner ce pays, et particulièrement ce petit milieu cultivé, si fier de son ouverture d’esprit, si fier de sa soit-disant liberté de création, d’expression, de choix, si fier de ses prérogatives, si donneur de leçon au monde entier.

      Le phallocentrisme et la domination masculine sont la honte de tout le milieu intellectuel, artistique et culturel de ce pays. Ils sont la honte de chaque artiste de ce pays et d’ailleurs. De chaque institution qui ne respecte pas une juste redistribution de l’argent public. De chaque directeur de lieu, de galerie, de festival, qui ne fait que représenter et reproduire à l’infini la pensée dominante.

      L’écrasement des femmes par les hommes est le premier crime contre la pensée humaine. Il produit des millions de meurtres chaque année. C’est un crime qui se perpétue depuis des millénaires, qui se poursuit partout et trouve ses racines malheureusement ici aussi, sur ces espaces sacrés du théâtre qui devraient être au contraire les lieux sacrés de la parole libre et émancipatrice.

      Je ne veux pas de ta récompense, David. C’est comme un gros pavé reçu en pleine gueule.

      Et hors les chiffres, désormais, sachez-le, nous ne croirons plus rien. Pour ne plus subir la honte de pleurer encore. "

      Carole Thibaut - 13 juillet 2018

      #sexisme #patriarcat #domination_masculine #arts #spectacle #discours #femmes #féminisme

  • L’Académie française est-elle encore utile ?
    https://www.franceculture.fr/litterature/lacademie-francaise-sert-elle-encore-a-quelque-chose

    "Si demain l’Académie disparaît, on ne s’en rendra pas compte"

    Force est de constater que l’Académie française n’a plus aujourd’hui le même statut. “Ca n’est plus la question ! poursuivait d’ailleurs le poète et philosophe Michel Deguy, toujours dans Du Grain à Moudre. La question est que cette fonction n’a plus lieu, il n’y a plus de rôle normatif de l’Académie. Ça n’intéresse pas grand nombre de bons écrivains, parce que cette espèce de gloire, de réputation, de rôle social fondamental qu’il y a eu pendant des siècles, tout simplement n’a plus lieu.“

    Aujourd’hui, la mission de l’institution est en effet de “contribuer à titre non lucratif au perfectionnement et au rayonnement des lettres” : l’Académie a donc un rôle d’autorité morale, mais elle n’a plus d’autorité normative. Seule lui reste pour fonction d’approuver ou non la publication au Journal officiel d’équivalents francophones de termes techniques étrangers.
    Le rôle tranche profondément avec l’influence qu’a pu avoir par le passé l’Académie française. Si depuis sa création, l’institution a toujours été mise en doute, elle n’en a pas moins fait figure d’autorité pendant des siècles, quand seuls quelques lettrés étaient en mesure de s’y opposer. C’est entre autres l’accès massif de la population à l’éducation, couplé à la professionnalisation des sciences du langage, qui ont achevé de déposséder l’institution du monopole de la normalisation du langage. Signe des temps, il n’y a d’ailleurs eu aucun linguiste à l’académie depuis le décès du philologue Gaston Paris, en 1903.

    Pourtant, curieusement, l’Académie semble toujours être considérée comme responsable du bon fonctionnement de l’orthographe et de la grammaire française, alors même que leur dernier dictionnaire en date, débuté en 1986 et publié en plusieurs volumes, n’est pas terminé, couvrant jusqu’ici les mots de “A” à “Quotité”. “Il faut reconnaître que l’Académie réussit bien ses coups de comm’, poursuit Maria Candea. Comme il y a des gens connus et que le titre d’académicien donne des entrées dans les médias, on les entend et ça donne l’impression qu’il y a des choses à communiquer."

    Quand les académiciens donnent un avis, c’est bien, et quand il n’en donnent pas et bien… il n’y a pas d’avis, c’est tout. C’est anecdotique. Si demain l’Académie disparaît, on ne s’en rendra pas compte, ce n’est pas là que se fait le travail. Maria Candea

    L’entre-soi cultivé à l’Académie, la "célébrité" de ses membres, lui sont depuis longtemps reprochés. En 1985, dans l’émission Grand Angle, François Fossier, auteur de l’ouvrage Au pays des immortels, et pourtant plutôt bienveillant à l’égard de l’Académie française, pointait du doigt cet état de fait : "Les académiciens sont recrutés tous dans le même milieu, dans la mesure où l’Académie se veut l’illustration de ce qu’il y a de mieux dans la France. [...] Il est certain qu’il faut appartenir à un milieu social qui se définit à la fois par une assez grande aisance financière, une parenté d’éducation avec un certain nombre d’études qui ont été menées dans les mêmes conditions, des alliances familiales qui vous font entrer de plain-pied très vite avec d’autres académiciens qui seront vos confrères, des types de carrière aussi qui se font d’une manière similaire. [...] C’est cette espèce de convivialité sélective et un peu élitiste qui est à l’origine de bien des élections."

    Ces gens font partie du même milieu et s’auto-recrutent. Je ne peux pas dire que le talent ne rentre pas en ligne de compte sur ce chapitre, il est évident qu’on considère les qualités littéraires des candidats. Il n’y a plus de cas aussi scandaleux qu’il y a pu y en avoir sous l’Ancien régime et jusqu’au début de ce siècle, d’élus qui n’avaient rien écrit. Mais c’est essentiellement une parenté et une cohésion sociale qui est à l’origine des élections. François Fossier

    Qui décide de la langue ?

    Si l’Académie n’est plus décisionnaire et si son dictionnaire avance si lentement, alors où se décide le sort de la langue française ? C’est essentiellement à la Direction générale de la langue française et des langues de France (DGLFLG), qui dépend du ministère de la Culture.
    Plus de 200 experts appartenant à 19 collèges, sélectionnés en fonction de leurs compétences linguistiques, y sont chargés de normaliser la langue. “Les besoins sont dans l’industrie, dans la technique, où on a besoin de glossaires, assure Maria Candea. Il y a aussi un gros travail qui est mené par l’Afnor. L’enrichissement de la langue se fait surtout par la technique, plus que par les mots dont on parle beaucoup comme le ‘mot-dièze’.” Au rang des institutions qui participent à la Direction générale de la langue française, on retrouve évidemment l’Académie française, chargée de donner son avis sur les néologismes. Mais quand c’est le cas, il s’agit bien plus souvent d’employés de l’Académie membre du service du Dictionnaire, que d’académiciens eux-mêmes.

    L’influence de l’Académie, finalement, est essentiellement de l’ordre du médiatique, preuve en est de sa capacité à régulièrement s’inscrire dans des polémiques à propos de la langue française. Ce que regrette Maria Candea :

    L’Académie a encore une espèce d’aura qui fait que les gens pensent qu’elle a un rôle à jouer. A cause de cela, il y a un déficit de légitimité pour réformer l’orthographe, ce qui est gravissime pour une langue.

    Je me demande pourquoi on conserve ce club de vieux misogynes alors qu’on a le forum 18-25ans de jeux-video.com. Ca fait doublon et il faut faire des économies qu’ils disent. On pourrais les vendre aux quataris, ca pourrai garnir quelques sarcophages dans leur nouveau louvre. En plus finky deviendrais salarié des émirs et ça la république devrait l’offrir comme cadeau aux françaises.

  • NOUVEAU REBONDISSEMENT DANS L’AFFAIRE DES PARAFOUDRES RADIOACTIFS CHEZ ORANGE

    Le démantèlement des parasurtenseurs radioactifs chez #Orange est suspendu. Les lanceurs d’alerte du CHSCT de l’UI Auvergne ont voté une nouvelle expertise le 24 juillet pour faire la lumière sur les expositions aux radiations. En 2015, une expertise avait conclu à un risque significatif dans le cadre des conditions de travail entre 1970 et 2000 . L’enjeu est de faire désormais la lumière sur les expositions actuelles, notamment lorsque les salariés d’Orange et les sous-traitants pénètrent dans les lieux de stockage pollués au #radon et au #tritium (lire notre article). Le début de l’année avait été ponctué par plusieurs alertes syndicales pour risque grave et imminent (à Montluçon et Portes-lès-Valence), suite à des analyses contradictoires de trois laboratoires (Cerap, Criirad et IRSN). Pour rappel, en 2006, on apprenait que 10 agents des Télécom avaient contracté des cancers à Riom-ès-montagnes, ce qui avait fait éclater l’affaire.

    http://www.criirad.org/Radioactivit%C3%A9%20en%20entreprise%20(hors%20nucl%C3%A9aire)/Les%20parasurtenseurs/CP_CRIIRAD_170803_Radioactivite_parasurtenseurs.pdf
    http://www.sante-et-travail.fr/risque-radioactif-confirme-pour-les_fr_art_641_72465.html
    https://seenthis.net/messages/590813
    Source : sante & travail.fr

  • L’intérim tue, le patronat brise des vies - La cgt
    http://www.cgt.fr/L-interim-tue-le-patronat-brise.html

    Les boites d’#intérim et les entreprises utilisatrices se mettent d’accord pour faire intervenir des intérimaires sur les postes les plus à risques, sans formation, et souvent sans respecter l’obligation légale de fournir le matériel minimum : chaussures de sécurité, casque, lunettes de protection…

    Deux fois plus d’#accidents du #travail

    De fait, on recense deux fois plus d’accidents du travail chez les intérimaires que chez les autres salariés des entreprises où ils sont missionnés. Ce n’est pas un hasard, car lorsqu’un intérimaire se blesse, l’accident est imputé à l’agence d’intérim mais n’entre pas dans les statistiques de l’entreprise où a eu lieu l’accident, ce qui évite à celle-ci de payer les pénalités liées au nombre d’accidents !

    #crime

    • Fin juillet 2015, Mamadou Traoré, #intérimaire sans-papier chez Manpower a fait un malaise sur le chantier de la SADE (Filiale de Véolia) et est décédé à l’hôpital quelques heures plus tard. Comme il travaillait sous alias et n’était pas régularisés, la direction de Manpower a omis de déclarer son décès. A la SNCF par exemple l’amiante est partout et tue depuis des décennies. Aux ateliers d’Oullins les cheminots ont multiplié les actions depuis 2005 qui ont conduit à la fermeture de grands ateliers. Mais l’indemnisation des #victimes reste une autre histoire... Dans la manutention sur le port du Havre, les jeunes très touchés par le #chômage entrent souvent sur le marché du travail par l’intérim et il est clair que la sécurité passe après la productivité. Pour l’entreprise, peu importe puisque c’est rentable...

      En 2015, la #CGT a poursuivi plusieurs actions pour dénoncer les #accidents_du_travail en occupant des agences d’intérim à Marseille, Saint-Nazaire, Montluçon et Paris. Il a également fallu une campagne nationale de l’Union syndicale de l’intérim CGT pour forcer le #patronat_de_l’intérim à ouvrir une négociation nationale sur la santé et la sécurité des intérimaires.

      Avec toute la CGT, la CGT Intérim affirme que boîtes d’intérim et entreprises utilisatrices ne doivent plus se renvoyer la responsabilité pour finalement ne rien faire : elles sont complices de la mise en danger de la vie de tous les intérimaires ! La revendication principale de la CGT Intérim est bien sûr la fin de l’intérim et de toute la #précarité qu’elle charrie et impose à ces travailleurs : si une entreprise a besoin d’un salarié, qu’elle le recrute elle-même ! À travail égal, sécurité égale pour tous les travailleurs de l’entreprise !

      Source : Extraits Article du Réactif n°84 – janvier, février, mars 2017
      et Hors-série la Mèche septembre 2016 et avril 2017

      #main_d'oeuvre #marche_ou_crève

  • #Guéret et #Monluçon privées de #cars_Macron cet hiver !
    http://www.lagazettedescommunes.com/459668/gueret-et-monlucon-privees-de-cars-macron-cet-hiver

    C’est avec un brin d’ironie – « Les ‘Bus Macron’ en Creuse, c’est déjà fini ! » – que France Bleu Creuse a annoncé à ses auditeurs, lundi 5 septembre, que les arrêts de Guéret et de Montluçon ne seraient plus desservis cet hiver par la société de transport Flixbus… faute de voyageurs en nombre suffisant !

    [...] « Parfois présentés comme une alternative aux ligne de train #Intercités, les « bus Macron » démontrent avec cet exemple qu’ils répondent à des impératifs bien différents du service public… » peut-on ainsi lire sur le site Web.

    [...] Pour le patron de #Flixbus, le problème est que ces deux villes sont « trop petites » et « trop en dehors des axes routiers principaux » pour assurer un nombre suffisant de voyageurs pendant la saison basse

    « Je m’engage au nom de Flixbus à rouvrir la ligne au printemps prochain. On recule pour mieux sauter mais on a quand même un impératif de rentabilité, on n’est pas subventionné. Cette suspension, c’est une conséquence de notre modèle économique. » (Pierre Gourdin, directeur de Flixbus sur France Bleu Creuse)

    [...] Cette fermeture saisonnière des arrêts creusois permet par ailleurs de s’interroger sur le nombre d’emplois directs créés par ces « cars Macron » [...] les chiffres connus aujourd’hui tournent plutôt autour du millier d’emplois créés, selon les estimations de l’#Arafer !

  • Guéret et Monluçon privées de Cars Macron cet hiver !
    http://www.lagazettedescommunes.com/459668/gueret-et-monlucon-privees-de-cars-macron-cet-hiver

    « Parfois présentés comme une alternative aux ligne de train Intercités, les « bus Macron » démontrent avec cet exemple qu’ils répondent à des impératifs bien différents du service public… » peut-on ainsi lire sur le site Web.

    Pour le patron de Flixbus, le problème est que ces deux villes sont « trop petites » et « trop en dehors des axes routiers principaux » pour assurer un nombre suffisant de voyageurs pendant la saison basse.

    #cars_macron

  • Destruction de la ruralité et guerre aux pauvres
    http://rue89.nouvelobs.com/blog/rural-rules/2016/01/28/mais-quest-ce-quils-lui-ont-fait-wauquiez-les-bouseux-235200
    Un billet assez lucide d’un rural.

    Jusque là, on sentait que les hommes politiques de tous bords soignaient tendrement la ruralité. Même mal à l’aise. Ils en parlaient. La flattaient. L’accompagnaient. En vantaient – même sans y croire – les potentiels et les ressources. On voyait périodiquement apparaître des dispositifs idoines, encourageant l’installation, l’innovation et le développement.

    La Datar avait créé ses Pôles d’excellence rurale http://poles-excellence-rurale.datar.gouv.fr – vite abandonnés malgré un succès foudroyant. Les conseils généraux du Cher, de la Creuse, de le Nièvre et de l’Allier avaient conjointement écrit leur manifeste pour les nouvelles ruralités http://www.lagazettedescommunes.com/telechargements/manifeste-ruralite.pdf Et le gouvernement avait même annoncé des assises de la ruralité.

    Et puis, d’un seul coup : exit la ruralité. Exit l’aménagement harmonieux du territoire. Place aux lois pragmatiques et urbano-centrées. A l’application bigote et dogmatique de la #métropolisation européenne. Le culte béat et doctrinaire de la grande banane bleue https://fr.wikipedia.org/wiki/Mégalopole_européenne.

    Place à NOTRe http://www.action-publique.gouv.fr/notrefrance. Une loi écrite par des urbains, pour des urbains, avec de vrais bouts de commisération dedans.

    Les assises de la #ruralité ont bien eu lieu, en décembre 2014. Mais si tu lis le compte-rendu http://www.gouvernement.fr/conseil-des-ministres/2014-12-17/les-conclusions-des-assises-de-la-ruralite , tu ricanes. Il n’est question que de regrouper les écoles et d’augmenter la couverture réseau de ces pauvres bouseux tout les aidant à aller plus facilement en #ville.

    Rien sur l’accompagnement des entrepreneurs en milieu rural. Rien sur les dispositifs de travail à distance. Rien de contraignant sur l’encouragement des filières de proximité, si ce n’est le maigre satisfecit donné à la plateforme Agrilocal.fr http://agrilocal.fr

    Rien sur les valeurs intrinsèques du monde rural : le foncier à portée de ta bourse, la proximité avec les fournisseurs, une demande tonitruante de biens et de services, et surtout un cadre de vie et de travail apaisé. Tranquillisé. Débarrassé des tombereaux de contraintes qu’imposent les villes à leurs usagers : les terribles trajets quotidiens, les empilements des charges, les heures d’attentes aux guichets des administrations, les filières saturées...

    Les assises de la ruralité ? In fine, une visite du gouvernement à sa vieille tata malade. Quelques mots de réconfort. Un œil sur la courbe des températures. Jusqu’à la prochaine visite.
    [...]

    Tu survoles la carte des nouvelles capitales de région, et déjà t’as tout compris. Au broyeur Clermont-Ferrand, Limoges ou Poitiers. A la trappe, Metz, Chalons ou Besançon. La loi NOTRe a dressé un grand filet de mailles étroites à la périphérie des départements ruraux. Un rempart solide contre la diagonale du vide.

    Alors nous, dans le bocage bourbonnais, en plein centre de la France, plongés à la frontière de trois nouvelles méga-régions, plaqués par la force centrifuge à des années-lumière de la nouvelle capitale, t’imagines à quel point on nous a rompu les amarres ?
    [...]

    Ça me rappelle cette dame que j’avais croisée à la gare de Vallon-en-Sully. Elle était assez âgée pour dire « tout de même », mais pas assez pour être retraitée. Elle était donc au #chômage – elle disait « au réssa ». Et elle était venue acheter un billet de train pour la première fois depuis des années.

    Je l’ai trouvée dehors, visiblement énervée, en train de fumer. Elle venait de se prendre la tête avec le guichetier : « Tout de même », elle disait. « Tout de même. »

    « Il m’a dit que le seul moyen de rejoindre Vierzon, c’était le bus. Le seul ! Ça veut dire que moi, maintenant, si je veux aller à Paris, je dois aller à la Société Nationale des Chemins de Fer pour acheter quoi… un ticket de bus !

    Tu vas à la gare, tu vas au guichet qui est là, juste à côté de deux rails. Ces deux rails que, si tu les suis, ils te mènent tout droit à Vierzon... Et eux ils te disent qu’il faut que tu sortes de la gare, que tu montes dans un bus où t’as les genoux plantés dans le nez, un bus qui pollue de l’air, qui prend des accidents et des bouchons, qui fait des tas de détours, qui te donne mal au cœur, et tout ça pour quoi ? Pour aller juste un peu plus lentement à Vierzon !

    Et le pire c’est qu’ils m’engueulent, moi, de dire que je trouve pas ça normal ! Mais c’est tout de même pas normal, non ? Faut tout de même pas nous prendre pour des imbéciles, non ? »

    J’en suis venu à lui apprendre que c’était le cas depuis trois ans. Et que c’était bien pire sur les autres axes. Si tu veux aller à Lyon depuis Montluçon, t’as plus vite fait de réparer ton 103. Terminé les directs. Terminé les transits rapides à Saint-Germain-des-Fossés. C’est – au mieux – un bus jusqu’à Vichy puis tortillard jusqu’à Part-Dieu. Tout ça pour la modique somme d’un dixième de son réssa.

    Face à son désarroi grandissant, j’ai entrepris de lui parler de Blablacar, qui est par la force des choses devenu notre principal moyen de sortir du bocage. Mais elle m’a interrompu tout suite.

    « Monsieur, je ne vois tout de même pas pourquoi – alors que j’ai payé la #SNCF avec mes impôts de quand je travaillais – je paierais une entreprise privée pour voyager maintenant que je suis au réssa. Je suis désolé mais ça, je peux pas. »

    « Et puis votre truc, là, je connais par cœur. Ils me bassinent avec ça à Pôle emploi. Ils me disent que ça m’aiderait à trouver du boulot. Mais vous savez ce que ça veut dire, pour moi ? Ça veut dire qu’il faut que j’achète un ordinateur et puis un téléphone machin-chose, là, qu’il me faudra racheter au bout de deux ans parce qu’il sera dépassé.

    Puis après, c’est pas tout d’avoir les bazars, il faut prendre les abonnements et tout... Et avec quel argent tout ça ? Ils me font rire, à #Pôle_emploi. Ils disent qu’ils t’aident à trouver du #travail, alors qu’en vrai ils t’aident juste à dépenser ton réssa. »

    Elle était furax.

    « Parce que du travail, de toute façon, y en a pas. En tous cas pas ici. Ou pas pour moi. »

    Et se rallumait des cigarettes les unes sur les autres

    « Et puis chez moi y’a pas de réseau... »

    C’était incontestable. Et cette dame me l’avait brandi devant les yeux : si tu suis les règles du jeu 2016, t’as que de mauvaises raisons de rester par ici. Petits salaires – ou pas de salaires. Peu de commerces. Peu d’infrastructures. Toutes les mesures censées « désenclaver le #territoire » n’ont pas fait le poids face aux impératifs économiques des #services_publics. Une grande partie de la sous-préfecture de Montluçon vient de déménager à Moulins.

    Et vu qu’il n’y a presque plus de #transports publics, tu dois désormais faire deux heures de bagnole, ou payer des boites privées, pour effectuer tes démarches administratives.

    Tu pourrais certes passer par #Internet, mais le temps qu’ils installent le haut débit dans le département, la norme était déjà passée au 4G. Et le temps qu’ils installent le 4, la norme passera au 7.

    Alors, de fait, peut-être qu’il a raison, notre président de région. Peut être que c’est vraiment de solidarité qu’a besoin d’Auvergne. Un bon vieux plan Orsec. Un grand dispositif d’évacuation de ces zones inutiles et désorganisées, sans #emploi ni avenir. Un grand processus de réunification ville-campagne, avec des quotas réservées aux ressortissants ruraux.

    Au moins les choses seraient claires. Pas de double jeu. Pas d’aménagement à deux vitesses. Les campagnes, vidées de leurs actifs qui y vivaient sous perfusion, redeviendraient des parcs pour les touristes urbains. Des lieux de villégiatures scénographiés pour rappeler à l’estivant les bonnes vieilles valeurs du bon vieux temps. Quand les gens s’appelaient Glaude et se disaient boudiou en remuant la paille.

    Ne resteraient pour de bon que quelques indociles. Ceux qui se planquent ou veulent avoir la paix. Qui se caguent de l’offre, et satisfont à leur demande. Ceux qui savent profondément que l’avenir de l’homme passe par sa déconcentration.

    Qui se retrouveraient seuls, au milieu de grandes terres vides.

    L’avenir est fait d’hypercentres cossus pour minorité blindée (aux deux sens du terme) connectés par aéroports, LGVs et autoroutes, et entourés de #banlieue_totale plus ou moins lointaine et plus ou moins abandonnée, où on laissera survivre puis mourir les pauvres sans aucun service public, dans des logements #containers qui servent aujourd’hui aux réfugiés (provisoire durable), et avec un #revenu_de_base version libérale de 400 euros par mois se substituant à tous les autres #minima_sociaux.
    Les #périphéries lointaines sont un laboratoire social, le #déménagement_du_territoire et le délabrement volontaire qui y sont faits aujourd’hui seront faits à d’autres territoires demain.
    Les pauvres sont de même un laboratoire social, la #guerre_aux_pauvres qui leur est faite aujourd’hui sera faite à la majorité demain. C’est un tort de ne pas y prêter plus d’attention.

    • Et il y a toujours un deuxième effet Kiss Cool : le fait de bien faire comprendre aux urbains qu’il n’y a pas d’échappatoire à leur vie dégradée en centre-ville. Parce que oui, pendant ce temps, les conditions de vie se dualisent aussi dans les métropoles, avec des hyper-centres bourgeois tout confort, entièrement connectés, intelligents, écolos et les quartiers juste à côté, même pas encore la banlieue, mais déjà l’enclavement, les mitages commerciaux, les réseaux saturés ou qui « passent mal », les voies royales des plus riches qui ne s’y arrêtent pas et créent des frontières invisibles et des détours sensibles, mais où le prix de la survie reste tout de même très élevé, parce que les boulots pas encore trop dégradés ne sont encore pas trop loin.

      Soumets-toi ou va crever dans un fossé !

    • ..: : Bauernverband Mecklenburg Vorpommern : :.. : Schweine-TV
      http://www.bauernverband-mv.de/index.php?id=172


      Les vaches en direct :
      http://www.bauernverband-mv.de/cam/proxy.php

      Unsere Kamera zieht um!

      Nur noch wenige Tage, dann zieht unsere Webcam um. Am Dienstag, 15. Dezember, wird diese Webcam hier im Maststall abgeschaltet.

      Doch dann ist nicht Schluss. Im neuen Jahr wird es Kuh-TV geben. Sie sehen rund um die Uhr Live-Bilder aus einem modernen und in Mecklenburg-Vorpommern einzigartigen Kuhstall. Nebenbei gibt es auch wieder allerlei Wissenswertes über das Leben und die Haltung unserer Milchkühe.

      Au Brandebourd aussi on préfère le contact virtuel aux vrais rencontres.

      https://www.filiago.de/agrar

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      #cctv

  • En choisissant les Patroller pour l’armée, l’Etat conforte la filière des drones tactiques
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/04/05/en-choisissant-les-patroller-pour-l-armee-l-etat-conforte-la-filiere-des-dro

    L’avenir des drones tactiques passe par Montluçon. Mardi 5 avril, le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, s’est rendu dans l’Allier pour notifier la commande ferme de quatorze avions sans pilote, sur le lieu même où ils sont produits. Ce contrat de 350 millions d’euros attribué à Sagem comprend la fourniture à l’armée de terre, en 2018 et 2019, de deux systèmes de drones tactiques composés chacun de sept appareils appelés Patroller, ainsi que leur entretien pendant douze ans.

  • Clermont-Ferrand : Contre l État d Urgence ! Imposons les Tas d Urgences !
    http://endehors.net/news/clermont-ferrand-contre-l-etat-d-urgence-imposons-les-tas-d-urgences

    Il n est pas beau mon Fred ? Lu sur Antifa Montluçon : "Je ne sais pas pour vous mais moi, j y étais à Clermont ! Et j avoue sincèrement que ça me laisse pantois de voir si peu de monde se mobiliser contre l état d urgence permanent que nous prévoit Valls et consorts, synonyme pour un gars comme (...) — Actualité

  • Procès des primes de la police : Claude Guéant, seul, dans la figure du méchant
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/10/03/proces-des-primes-de-la-police-claude-gueant-seul-dans-la-figure-du-mechant_

    Au début, on les distingue à peine les uns des autres. Mêmes costumes sombres, mêmes chemises claires, même cheveux clairsemés. Ce sont des hommes de premier rang au sens propre, ils savent s’y tenir assis, le buste droit, bien calé, les jambes croisées, des milliers d’heures de réunions publiques et de fastidieuses cérémonies officielles sont passées par là. Debout aussi, ils se ressemblent, le micro et la parole leur sont familiers, ils posent un feuillet de notes sur le pupitre devant eux puis le plient dans la poche droite de leur veste en la lissant d’un geste machinal.

    Quatre d’entre eux sont sortis de l’ENA, le cinquième en a raté l’entrée. Le résumé de leurs longues carrières offre un voyage dans la France préfectorale – Montluçon, Orléans, Tours, Besançon, Chartres, Chalon, Guéret, Le Mans, Neuilly, Gertwiller – et dans le cœur battant de l’Etat, ses administrations centrales et ses ministères, qu’ils ont rejoints ou quittés au gré des alternances politiques, promus sous la droite, écartés sous la gauche. Tous portent Légion d’honneur à la boutonnière et déshonneur au front depuis qu’un procureur de la République les a renvoyés devant un tribunal correctionnel pour « détournement de fonds publics », « complicité » ou « recel » de ce délit.

    Depuis lundi 28 septembre, Claude Guéant, ancien directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy au ministère de l’intérieur, Michel Gaudin, ex-directeur général de la police nationale (DGPN), ainsi que trois autres anciens membres du cabinet, Daniel Canepa, Michel Camus et Gérard Moisselin, s’expliquent sur l’affaire des primes de la police versées en liquide entre 2002 et 2004. A Claude Guéant, il est reproché d’avoir donné l’ordre à Michel Gaudin de lui confier chaque mois pendant deux ans 10 000 euros en espèces prélevés sur les fonds d’enquête et de surveillance – normalement destinés à rémunérer les indicateurs de police – et de s’en être servi comme complément de rémunération pour ses collaborateurs, lui-même en prélevant la moitié pour son usage personnel.

    Redoutable PRD !

  • Critiquée pour ses #Conditions_de_travail, une PME porte plainte contre la CGT
    http://www.bastamag.net/Deuxieme-plainte-en-diffamation-contre-la-CGT-Montlucon

    C’est la deuxième convocation au commissariat en moins de six mois. Vendredi 4 septembre, trois délégués syndicaux de la CGT ont été auditionnés par la police de Montluçon (Allier) suite à une plainte de l’entreprise Environnement Recycling. La direction de cette société de recyclage de matériel électronique accuse les syndicalistes de diffamation et d’injures publiques. Ces délits auraient été perpétrés lors d’une conférence de presse tenue par le syndicat en septembre 2014, à laquelle participaient les (...)

    En bref

    / #Syndicalisme, #Transformer_le_travail, Conditions de travail, Santé

    #Santé_

  • Concerts du Chœur de la Radio Lettone en France

    http://www.lettonie-francija.fr/concerts-du-choeur-de-la-radio-lettone-en-france?lang=fr

    http://www.lettonie-francija.fr/local/adapt-img/640/10x/IMG/distant/jpg/radiokoris_kbcc9.jpg?1439370123

    Concerts en France du Chœur de Radio Lettonie

    Cette année, en novembre le Chœur de la Radio lettone fête 75 ans d’activités créatrices. En attendant ces réjouissances, Sigvards Kļava, et le Chœur de la Radio lettone donnent trois concerts en France : dans les églises de Combrailles les 12 et 15 aout, et à Vezelay le 22 aout.

    Chœur de la Radio lettone invités d’honneur
    au Festival Bach en Combrailles

    C’est le Chœur de la radio lettone qui me fait découvrir cette appellation jusqu’alors inconnue : Les « Combrailles ». En fait un ensemble de territoire entre les vallées supérieures du Cher et de la Sioule. Une petite région, à cheval sur les départements de l’Allier, de la Creuse et du Puy-de-Dôme, formant un triangle dont la base, au nord, va de l’ancien Berry (au sud de Boussac), englobant une partie du Bourbonnais située au sud de Montluçon et Commentry.

    le 12/08/2015 – 21H à l’Eglise d’ Herment

    le 15 Août à 21h à l’église de Pontaumur , le Chœur de la Radio Lettone (Riga) : interprète La Passion selon Saint Jean de J. S. Bach

    Cette année encore, les églises des Combrailles feront résonner la musique de J.S Bach pendant une semaine. Du 10 au 15 août, une programmation à la fois exigeante, variée et innovante, vous emmènera du récital sur l’orgue de Pontaumur par Rudolph Lutz, à l’Orchestre d’Auvergne dirigé par Amaury Coeytaux en passant par nos invités d’honneur : le Choeur de la Radio Lettone.

    Une première découverte d’ Herment et Pontaumur et pour certains chanteurs, de la France.

    Le Chœur de Radio Lettonie
    le 22 Août aux "Rencontres Musicales de Vézelay"

    Le concert à la Basilique Sainte Marie-Madeleine de Vezelay par le réseau européen "Tenso" va fusionner deux chœurs de chambre professionnels - Latvian Radio Choir et "l’Ensemble Aedes »

    Le programme comprendra Eric Ešenvalds, Francis Poulenc, Frank Martin et d’autres compositeurs.

  • Une usine de recyclage de déchets accusée d’avoir intoxiqué plusieurs de ses salariés
    http://www.bastamag.net/Une-usine-de-recyclage-accusee-d-avoir-empoisonne-plusieurs-de-ses-salarie

    Une PME qui créée des emplois locaux tout en contribuant à préserver l’environnement. Une belle opportunité pour l’économie de Montluçon, en Auvergne... jusqu’à ce que plusieurs salariés se plaignent de maux de tête, de saignements de nez, de troubles digestifs, d’irritation de la peau. Et filment l’atelier dans lequel ils travaillent. Poussières chargées de métaux lourds, protections insuffisantes, taux élevé de plomb dans le sang : salariés et syndicalistes dénoncent un « scandale sanitaire ». Depuis, les (...)

    #Résister

    / A la une, #Syndicalisme, #Transformer_le_travail, #Reportages, #Menaces_sur_la_santé_publique, #Toxiques, Conditions de (...)

    #Conditions_de_travail

  • La grande histoire des attentats vécue depuis la diagonale du vide | Rural rules | Rue89 Les blogs
    http://blogs.rue89.nouvelobs.com/rural-rules/2015/01/16/la-grande-histoire-des-attentats-vecue-depuis-la-diagonale-du

    Dans un coin, un #paysan répétait : « Eh ben »... Et secouait la tête en regardant ses pieds.

    « C’est le #Front_national qui se met en rang, là. Pas de doute. »

    Il en a vu, dans sa vie, des camarades virer leurs glands vers les Le Pen. Beaucoup. Bien trop. Sans transition. D’une #élection à l’autre. Tchao les copains. Adieu les partenaires de lutte. D’un coup d’un seul.

    Là, après ça...

    Il est parti, son verre en moins, en répétant : « Putain... »

    On a fini pas tard. Viandes amères. En se promettant des luttes inouïes. En y croyant vraiment. Ce n’était que mercredi.

    Puis les jours se sont succédé au même rythme que partout. Insensé. Dans tous les bourgs, on n’entendait plus que le bruit des radios. Des télés.

    Au village, l’épicière a repeint sa vitrine. Sur la porte : un bonhomme au poing tendu, gueule en grand : « Ouvrez-la » !

    Dans le bistrot, des crayons et des stylos ont remplacé les brillants de Noël.

    A Montluçon, on était 6 000, il paraît.

    On fait ce qu’on peut.

    On a fait la pesée dans le vent. Radical. Fait monter les cochons. Parlé de leurs tailles et de leurs qualité. Puis bu un verre autour de la transaction. Ce moment, habituellement simple et cordial, s’est retrouvé empesé. Tendu. La tête plongée dans la télé. Eux se satisfaisaient de cette fin. Moi, beaucoup moins. On a parlé un moment de mort et puis de république.

    Puis elle a dit :

    « Je vais vous dire, moi : faut qu’y se secouent, là, tout en haut. Et vite. Parce que c’est pas de la blague, ce qu’il se passe. Nous, ceux qui passent au #FN, on ne les compte plus, autour de nous. Et pas des cons, hein : des gros ! Des qu’ont de belles exploitations ! Ils en ont plein le cul, alors ils crient avec les loups.

    C’est pas des conneries ce que je vous dis. Il y a dix ans, ici, aucun agriculteur n’aurait voté même à droite. Et aujourd’hui, c’est tout le monde, t’as l’impression. C’est pas des blagues, ce qu’il se passe ! Faut qu’y percutent, tous. ».

    Je suis parti dans la nuit. Deux verrats dans le dos. En me disant que jamais je n’avais aussi peu pu deviner, en janvier, de quel bois se chaufferait le reste de l’année. Dans la cabine du camion, la radio rabâchait ses litanies. Il y avait Pelloux, le bon Pelloux qui pleurait pour de vrai. Et l’haïssable Val – pour de vrai, également.

    Tout le monde pleurait dans cette histoire. Et on n’était que vendredi. Seulement vendredi.

    Les deux bouchers ont débarqué le samedi au matin. Deux vrais tendres. Surtout celui qui a saigné : 120 kilos de rugissements. Louchebem des chevilles au garrot.

    On n’a pas vraiment cherché à aborder le sujet avec eux. D’une à cause du taf que représente l’abattage et la découpe de deux cochons. De deux parce qu’un homme avisé ne parle pas #politique avec quelqu’un qui sait assommer des porcs d’un seul coup de sa masse.

    Pourtant, ça finit par jaillir, au détour du désossage d’une longe.

    Et je vous jure, c’était triste de voir ces deux gaillards, pétants de forme, se présenter aussi décontenancés que nous. Quitter quelques secondes leurs rôles de composition.

    « Ils auraient pas dû les tuer », a dit le premier.

    « Tu parles », a dit le second.

    « Ils avaient tué un flic. Y avait pas d’autre issue. Faut pas rêver. Un flic, s’il a les coudées franches, il venge les confrères. Puis c’est comme ça.

    – Quand même, ces jeunes... Moi, je peux pas comprendre...

    – Ah ouais... Et t’en serais où, toi, si t’avais jamais travaillé ? Jamais vu quelqu’un travailler autour de toi ? Moi, à 15 ans, j’abattais mon premier veau. Et à la masse, s’il te plaît. Ils m’ont fait boire un quart de sang chaud, comme à tous ceux qui tuaient pour la première fois. Et ça filait, je peux dire. Eh ben, résultat des courses : à 20 ans, j’avais un #métier. Des mains qui savent faire. Et puis c’est tout. »

    La feuille tranche une côte récalcitrante.

    « Aujourd’hui, tu veux ouvrir une boucherie, tu fais fortune. Je te jure. Tous ceux que je connais sont riches. Y a du boulot à plus en pouvoir. Mais plus personne veut faire ça. C’est pas les jeunes qui flanchent. C’est qu’on vit dans un pays où on n’encourage pas les métiers. Les jeunes, ils veulent plus savoir faire quelque chose : ils veulent gagner du fric... Et moi, ça, c’est ça qui me désole. »

    Il me balance un morceau à dégraisser.

    « T’apprends la #guerre : ça fait comme un métier, après. Tu comprends ? »

    Le froid rendait nos mains blanches et caleuses. Le vent séchait la viande. Nous ne savions pas quoi dire. Nos engagements coincés au fond du ventre, tordus, essorés. Nous ne pleurions déjà plus. Et ce n’était que samedi.

    #charlie_hebdo #ruralité
    #extrême-droite

  • Les grands noms de l’Anarchisme (3) – Elisée Reclus | Antifa Montluçon
    http://www.montlucon.antifa-net.fr/?p=581

    Une histoire de quelques grandes figures de l’anarchisme en trois volets (les deux précédents concernant Proudhon et Bakounine).

    extrait:

    Le 14 octobre 1882, sans permettre à la loi religieuse et civile de s’en occuper, dans des conditions de vérité où les fiancés n’eurent point à faire de cérémonie civile ou religieuse en l’honneur d’une loi qui leur paraît injuste ou d’un culte qu’ils ne pratiquent point, ses deux filles s’unissent librement, avec des amis de son neveu Paul. À cette occasion, il prononce une allocution dans laquelle sont détaillées ses principales idées sur le mariage et l’éducation des enfants : « Ce n’est point au nom de l’autorité paternelle que je m’adresse à vous, mes filles, et à vous, jeunes hommes qui me permettez de vous donner le nom de fils. Notre titre de parents ne nous fait en rien vos supérieurs et nous n’avons sur vous d’autres droits que ceux de notre profonde affection ».

    • Pour mieux connaître le bonhomme :
      http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lis%C3%A9e_Reclus#Le_g.C3.A9ographe

      Élisée Reclus appelle de ses vœux une langue universelle qui ne viendrait pas se substituer aux langues maternelles mais qui serait une langue vraiment commune à l’humanité entière. Cette langue ne peut pas être une langue ancienne : « à de nouveaux pensers il faut un instrument nouveau. Nulle langue moderne ne convient non plus au rôle de véhicule universel de l’intelligence humaine »41. Il cite l’espéranto en exemple et se réjouit du fait que dix ans seulement après son invention, il réunisse déjà quelques 120 000 adeptes.

      Intervention qui trouve sa pertinence dans le fait que je suis espérantiste autodidacte depuis un peu plus de deux ans et que j’arrive déjà à maîtriser l’usage de cette langue (quelle économie de temps par rapport à une langue comme l’anglais, pourtant réputé facile, mais qui m’a toujours posé un problème surtout d’oreille et aussi dans son aspect idiomatique ).
      Ça mériterait que je consacre un topo sur l’ #esperanto mais pour celles et ceux qui veulent en savoir plus, il y a Wikipédia.
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Esp%C3%A9ranto
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Association_mondiale_anationale

      Concernant l’Homme et la Terre, les citations qui suivent peuvent nous suggérer beaucoup de pistes dans la connaissance des sociétés humaines.

      " [...] un nouveau livre où serait exposée les conditions du sol, du climat, de toute l’ambiance dans lesquelles les événements de l’histoire se sont accomplis, où se montrerait l’accord des Hommes et de la Terre, où les agissements des peuples s’expliqueraient, de cause à effet, par leur harmonie avec l’évolution de la planète." [...]

      " Nous pouvons du moins, dans cette avenue des siècles que les trouvailles des archéologues prolongent constamment en ce qui fut la nuit du passé, nous pouvons reconnaître le lien intime qui rattache la succession des faits humains à l’action des forces telluriques : il nous est permis de poursuivre dans le temps chaque période de la vie des peuples correspondant au changement des milieux, d’observer l’action combinée de la Nature et de l’Homme lui même, réagissant sur la Terre qui l’a formé." [...]

      " La « lutte des classes », la recherche de l’équilibre et la décision souveraine de l’individu, tels sont les trois ordres de faits que nous révèle l’étude de la géographie sociale et qui, dans le chaos des choses, se montrent assez constants pour qu’on puisse leur donner le nom de « lois ». C’est déjà beaucoup de les connaître et de pouvoir diriger d’après elles sa propre conduite et sa part d’action dans la gérance commune de la société, en harmonie avec les influences du milieu, connues et scrutées désormais. C’est l’observation de la Terre qui nous explique les événements de l’Histoire, et celle-ci nous ramène à son tour vers une étude plus approfondie de la planète, vers une solidarité plus consciente de notre individu, à la fois si petit et si grand avec l’immense univers."

      Qu’en est-il de cette compréhension du monde mesurée à l’aune de la « globalization » ? Il y a sûrement des invariants qui ont force de lois, don’t you think so, dear @paulo ?

    • Je ne peux pas répondre à ça, Hermano. Elisée Reclus est pour moi un homme éclairé du XIX°. Lorsqu’il parle des « lois » il sait prendre ses précautions :

      La « lutte des classes », la recherche de l’équilibre et la décision souveraine de l’individu, tels sont les trois ordres de faits que nous révèle l’étude de la géographie sociale et qui, dans le chaos des choses, se montrent assez constants pour qu’on puisse leur donner le nom de « lois ».

      Il me semble que ces « constantes » sont utiles, selon lui, jusqu’à preuve du contraire. Il laisse la place au futur, ne l’hypothèque pas. Il prévoit mais sait qu’il ne connait pas le futur.

      J’appartiens au XX° et question éclairage sur la suite, je n’en ai guère, ainsi je n’ai que des craintes.. ce qui ne fournit pas beaucoup de lumière aux autres.
      Espéranto ? Non. Mon grand père russe lui aussi l’avait à la bonne, il s’était efforcé de l’apprendre.. L’espéranto est une ancienne tentative de l’ordre des utopies.
      Surtout je pense que si les langues sont des frontières, il appartient aux femmes et aux hommes de sauter par dessus. Une langue universelle ?
      Unique. Peut-être, mais les différences constituent et structurent les civilisations au fil du temps. Ces différences sont précieuses.
      Personnellement j’aime le cosmopolitisme. Cette empathie pour les autres sociétés et leurs langues me paraît l’outil suffisant pour une meilleure compréhension universelle, elle aussi pétrie des différences à respecter...

  • #Perturbations #trafic #sncf grandes lignes le #3_janvier #2014
    http://www.transports-en-commun.info/perturbations-trafic-sncf-grandes-lignes-3-janvier-2014

    Grève régionale le 3 janvier 2014. En raison d’une grève en région Centre, la circulation des #Intercités sur les relations Paris-Tours, Paris-Les Aubrais-Orléans et Paris-Bourges-Montluçon....Cet article Perturbations trafic SNCF grandes lignes le 3 janvier 2014 est apparu en premier sur Point Info Transports.

    #Infos_Trafic #Infos_Trafic_Grandes_Lignes #Elipsos #greve #lunea #retards #Teoz #TGV #trains #travaux

  • #Perturbations #trafic #TER_SNCF le #15_juillet #2013
    http://www.transports-en-commun.info/perturbations-trafic-ter-sncf-le-15-juillet-2013

    Auvergne : Accident ferroviaire à BRETIGNY sur ORGE , aucune circulation INTERCITE entre MONTLUCON et PARIS AUSTERLITZ jusqu’à mercredi 17/07 inclut. SNCF invite les clients à reporter leur voyage...Cet article Perturbations trafic TER SNCF le 15 juillet 2013 est apparu en premier sur Point Info Transports.

    #Infos_Trafic #Infos_Trafic_TER

  • #Perturbations trafic #TER #sncf le #3_juin #2013
    http://www.transports-en-commun.info/perturbations-trafic-ter-sncf-le-3-juin-2013

    Auvergne : Les travaux entre Montluçon et Commentry initialement prévu jusqu’au 2 juin sont prolongés jusqu’au mardi 4 juin ; reprise des circulations ferroviaires le mercredi 5 juin 2013.Cet article Perturbations trafic TER SNCF le 3 juin 2013 est apparu en premier sur Point Info Transports.

    #Infos_Trafic #Infos_Trafic_TER #régions

  • #Perturbations trafic #TER #sncf le #29_mai #2013
    http://www.transports-en-commun.info/perturbations-trafic-ter-sncf-le-29-mai-2013

    Basse-Normandie : Les travaux entre Montluçon et Commentry initialement prévu jusqu’au 2 juin sont prolongés jusqu’au mardi 4 juin ; reprise des circulations ferroviaires le mercredi 5 juin 2013.Cet article Perturbations trafic TER SNCF le 29 mai 2013 est apparu en premier sur Point Info Transports.

    #Infos_Trafic #Infos_Trafic_TER #régions

  • Cocktail toxique sur les chaînes de recyclage, par Fanny Doumayrou - L’Humanité
    http://www.humanite.fr/social-eco/cocktail-toxique-sur-les-chaines-de-recyclage-518444

    À Montluçon, l’entreprise Environnement Recycling, spécialisée dans 
le recyclage de matériel électroménager, expose ses salariés à des poussières de plomb et autres métaux. La CGT lance une alerte sanitaire et environnementale.

    En juin  2012, pour la première fois, le médecin du travail d’Environnement Recycling a fait faire des prises de sang à la vingtaine de salariés de l’atelier Andela, où une énorme machine concasse et pulvérise les tubes cathodiques. «  Ce salarié souffrait d’une grosse fatigue et d’éruptions cutanées, poursuit la militante. Sa plombémie était supérieure à 200  microgrammes par litre de sang, alors que la valeur limite dans la population générale est de 90.  » Petit à petit, les langues se délient. Malgré la peur pour l’emploi, des salariés viennent faire état de maux de tête, de pustules, de pertes de concentration, de saignements de nez et de crachements de sang. Leurs analyses montrent des plombémies supérieures à 300, ils évoquent des cas de collègues à plus de 500. Ils prélèvent un échantillon de poussière de l’atelier Andela, que le syndicat fait analyser. Résultat, 28  métaux lourds sont détectés, dont 23 % de plomb, mais aussi du silicium, du baryum et de l’antimoine.

    Avec des emplois payés essentiellement par de l’argent public :

    L’emploi au péril de la santé
    http://new.humanite.fr/social-eco/l-emploi-au-peril-de-la-sante-518447

    Moins virulent, le maire UMP de Montluçon, Daniel Dugléry, assure vouloir réconcilier la direction et la CGT, mais ne manque pas de souligner que les trois «  jeunes courageux  » qui ont monté Environnement Recycling «  ont créé 160 emplois en peu de temps, qu’ils se proposent d’en créer 40 autres, en plus dans l’insertion  ». «  Ils n’ont pas pris beaucoup de risques  », ironise Laurent Indrusiak de la CGT, qui rappelle les subventions accordées au départ, et les aides au poste. L’entreprise touche 9 600  euros d’aide par an pour chaque salarié en CDD d’insertion, et 80 % du Smic brut pour un travailleur handicapé...

    Vingt-huit métaux lourds dans l’air
    http://www.humanite.fr/social-eco/vingt-huit-metaux-lourds-dans-l-air-518445

    #travail #santé

  • Montluçon (03) : débat sur les Techniques de lutte
    http://cnt.ait.caen.free.fr/forum/viewtopic.php?f=25&t=6712

    L’Union Locale CNT-AIT 63, le Groupe AnarchoSyndicaliste de l’Yonne (GASY) et le Syndicat CNT-AIT 71 organisent un débat public sur les techniques de luttes, samedi 21 janvier 20h à Montluçon (03).

    Voir à ce sujet, le cahier de l’anarchosyndicalisme Techniques de lutte :
    http://cnt-ait.info/article.php3?id_article=1
    http://cnt.ait.caen.free.fr/cas/techniquesdelutte.pdf