person:françois dubuisson

  • Les violences à Gaza tombent-elles sous le coup de la justice internationale ?
    RFI - Publié le 01-04-2018
    http://www.rfi.fr/moyen-orient/20180401-marche-retour-violences-gaza-droit-israel-dubuisson-analyse

    (...) Professeur de droit international à l’Université libre de Bruxelles, François Dubuisson estime que la justice internationale pourrait s’emparer de ce qui s’est passé à Gaza.

    « Depuis maintenant trois ans, la Palestine est devenue membre de la Cour pénale internationale, ce qui veut dire que les faits qui se déroulent actuellement à Gaza pourraient relever de la juridiction de la Cour pénale internationale, explique le spécialiste. Ça c’est un élément nouveau, puisque ce n’était pas le cas lors des précédentes guerres, la guerre Plomb durci ou Bordure protectrice à Gaza. Donc là, il y aurait une possibilité d’enquête par le bureau du procureur de la Cour pénale internationale. »

    Gaza sous occupation israélienne

    François Dubuisson souligne par ailleurs que compte tenu de ce que l’on sait pour le moment, il pourrait même s’agir potentiellement de « crime de guerre ». « En l’espèce, d’après les informations qu’on a, c’est que les tirs se font sur des manifestants qui, soit, n’utilisent que des pierres, soit, ne sont pas armés. C’est-à-dire que ça pourrait effectivement relever la qualification de crime de guerre, puisque Gaza est encore considérée comme étant sous occupation israélienne. Et donc tout le droit de l’occupation s’applique à la situation qui existe pour le moment ».(...)

    • Suite là:

      Non à l’instrumentalisation de la lutte contre l’antisémitisme
      Bertrand Badie, Etienne Balibar, Fethi Benslama, Sophie Bessis, Rony Brauman, Alice Cherki, Suzanne Citron, Sonia Dayan-Herzbrun, Michel Dreyfus, Ivar Ekeland, Jeanne Favret-Saada, Marcel-Francis Kahn, Catherine Lévy, Gilles Manceron, Gustave Massiah, Elise Marienstras, Fabienne Messica, Véronique Nahoum-Grappe, Emmanuel Naquet, Jacques Rancière, Bernard Ravenel, Carole Reynaud-Paligot, Michel Rotfus, Elisabeth Roudinesco, Shlomo Sand, Michel Tubiana, Dominique Vidal…
      Libération, le 4 juillet 2017
      https://seenthis.net/messages/612824

  • Au Royaume Uni :

    Le congrès de l’UCU rejette une définition « créant la confusion » sur l’antisémitisme.
    BRICUP, le 2 juin 2017
    http://www.aurdip.fr/le-congres-de-l-ucu-rejette-une.html

    A l’Union Européenne :

    La définition sioniste de la lutte contre l’antisémitisme avalisée par le Parlement européen : les notes d’un Palestinien
    Mazin Qumsiyeh, le 2 juin 2017
    http://www.pourlapalestine.be/la-definition-sioniste-de-la-lutte-contre-lantisemitisme-reprise-par

    La criminalisation de la critique d’Israel est inacceptable
    François Dubuisson, le 2 juin 2017
    http://www.pourlapalestine.be/la-criminalisation-de-la-critique-disrael-est-inacceptable

    Une insoutenable européanisation du chantage à l’antisémitisme
    UJFP, le 3 juin 2017
    http://www.ujfp.org/spip.php?article5669

    Jeudi noir au Parlement européen : quand le lobby pro-israélien instrumentalise la lutte contre l’antisémitisme
    AFPS, le 4 juin 2017
    http://www.france-palestine.org/Jeudi-noir-au-Parlement-europeen-quand-le-lobby-pro-israelien-inst

    Ils ont osé !
    Pierre Galand, le 7 juin 2017
    http://www.aurdip.fr/ils-ont-ose.html

    #antisémitisme #antisionisme #Palestine #censure #Liberté_d'expression #Union_Européenne #Europe #Royaume-Uni #BDS

    Sujet déjà traité ici :
    https://seenthis.net/messages/337856
    https://seenthis.net/messages/580647
    https://seenthis.net/messages/603396

  • L’appel pacifique au boycott : un droit en danger
    Richard Falk, Professeur de droit international à l’université de Princeton (ex-rapporteur spécial des Nations unies sur les droits de l’homme en Palestine) ; François Dubuisson, Professeur de droit international à l’Université libre de Bruxelles ; Laurent Sermet, Professeur de droit international à l’IEP d’Aix-en-Provence ; Ghislain Poissonnier, Magistrat ; Antoine Comte, Avocat au barreau de Paris, Libération, le 24 avril 2016
    http://www.liberation.fr/planete/2016/04/24/l-appel-pacifique-au-boycott-un-droit-en-danger_1448312

    #Palestine #France #BDS #boycott

  • La Cour pénale internationale ne perd-elle pas toute crédibilité en refusant de se saisir du dossier palestinien ? Carte blanche de Olivier Corten et François Dubuisson (Centre de droit international, U.L.B.) dans Le Soir . Texte complet actualisé :

    Cela fait maintenant un certain temps que la Cour pénale internationale est critiquée en raison de la sélection dont elle fait preuve dans le traitement de ses affaires. En consultant son site internet, on constate que les 21 affaires mentionnées au rôle renvoient toutes à des crimes qui auraient été commis sur le continent africain. Pourtant, des crimes de guerre, contre l’humanité voire de génocide sont commis dans bien d’autres parties du monde, sans que la Cour ne s’en saisisse. Certes, elle est liée par ses règles de compétence, qui ne lui permettent de se saisir de situations que si ces dernières concernent (que ce soit via son territoire ou la nationalité de l’accusé) un Etat partie au Statut (art. 12 §2), un Etat non partie qui aurait déposé une déclaration spéciale (art. 12§3) ou une situation qui lui est déférée par le Conseil de sécurité (art. 13b). Sachant que de nombreux Etats (Etats-Unis, Chine, Russie, Inde, Israël, …) refusent de devenir parties au Statut, les possibilités sont donc limitées. Mais ces règles de compétences ne l’empêcheraient pas de se saisir d’un dossier emblématique susceptible de contrer les accusations de « deux poids, deux mesures » qui lui sont adressées : nous voulons parler de la Palestine, et plus spécifiquement des crimes qui ont été commis à Gaza depuis plusieurs années. En 2009, dans le contexte de l’intervention militaire israélienne « Plomb durci », la Palestine a en effet formellement déposé une déclaration comme Etat non-membre, en invoquant l’article 12 § 3 du Statut. La Cour, comme le soutiennent de nombreux juristes depuis lors, serait donc juridiquement fondée à agir d’initiative, comme elle l’a déjà fait dans d’autres situations, et à se saisir du dossier palestinien.

    Cependant, la Cour se refuse jusqu’ici à s’engager dans cette voie, y compris après l’opération « Bordure protectrice » de cet été, laquelle s’est révélée, on le sait, particulièrement meurtrière. Pour quelles raisons la Cour reste-t-elle passive alors que l’occasion lui est donnée de démontrer son indépendance et son impartialité ? Certains estiment que c’est en raison de fortes pressions dont elle ferait l’objet de la part des alliés d’Israël, qui craignent des verdicts fustigeant la manière dont les opérations militaires ont été menées à Gaza. Le 2 septembre dernier, la Cour, bien consciente du malaise, a tenu à écarter cette hypothèse. Dans un communiqué de presse, la procureure Fatou Bensouda a voulu livrer sa « vérité sur la compétence de la CPI concernant la Palestine » . Selon elle, le Bureau du procureur « n’a jamais été en mesure d’ouvrir une telle enquête car la Cour n’est pas compétente ». Il existerait donc un obstacle technique insurmontable qui l’empêcherait de se prononcer, et ce indépendamment de toute pression ou volonté politique. La Procureure admet que l’Autorité palestinienne a fait une déclaration reconnaissant la compétence de la CPI en janvier 2009, au titre de l’article 12 § 3 du Statut. Cependant, seuls les Etats peuvent se prévaloir de cette disposition. Or, en 2009, la Palestine n’était pas un Etat, selon le communiqué de presse. Le 3 avril 2012, le Bureau du Procureur avait d’ailleurs estimé ne pas pouvoir se fonder sur cette déclaration, le statut étatique de la Palestine n’ayant alors pas été reconnu par l’ONU. La situation a évolué avec la reconnaissance, en novembre 2012, de la Palestine comme « Etat non-membre » des Nations Unies par l’Assemblée générale. Mais, toujours selon la Procureure, cette résolution ne pourrait avoir de portée rétroactive : elle permettrait de considérer la Palestine comme Etat, mais seulement à partir de novembre 2012, de sorte que la déclaration palestinienne de janvier 2009 resterait invalide. Dans ces conditions, la Cour ne pourrait exercer sa compétence que si une nouvelle déclaration était formulée par la Palestine, ou encore si cette dernière devenait officiellement partie au Statut.

    Cette position est-elle réellement la seule qui soit juridiquement possible, comme l’affirme la Procureure ? Nous ne le pensons pas, la Cour tentant de justifier son inaction par des arguments techniques destinés à masquer une politique judiciaire délibérée d’attentisme. Sans entrer trop dans le détail de ce raisonnement juridique, il faut en particulier mentionner les points suivants.

    1°. L’article 12 § 3 permet à « un Etat qui n’est pas partie au présent Statut » de faire une déclaration, afin de donner compétence à la Cour. Aucune condition tenant à une reconnaissance ou une qualification quelconque par un organe de l’ONU n’y est énoncée. En exigeant qu’une telle condition soit remplie, la procureure de la Cour dresse donc elle-même un obstacle juridique à sa compétence qui ne se retrouve pas dans le texte du Statut.
    2°. La question qui se pose consiste donc à déterminer si, en janvier 2009, la Palestine était un Etat au sens du droit international. Et on peut parfaitement considérer que tel était le cas. Comme la Cour l’admet elle-même, plus de 130 Etats l’avaient déjà reconnue à ce moment, essentiellement en raison de l’existence d’un territoire, d’une population et d’un gouvernement palestiniens, lequel n’était empêché d’exercer effectivement ses compétences qu’en raison d’une occupation étrangère, contraire au droit international.
    3°. Par sa résolution de novembre 2012, l’Assemblée générale a décidé d’accorder à la Palestine le « statut d’Etat non-membre observateur auprès de l’ONU ». Cette résolution n’avait nullement pour effet —comme le suggère la Procureure— de « créer » l’Etat de Palestine, mais bien de constater son existence.
    4°. La déclaration de la Procureure du 2 septembre 2014 est enfin en contradiction avec la position du Bureau du Procureur publiée le 3 avril 2012. Ce dernier, après avoir soulevé le problème de la qualité d’Etat de la Palestine, concluait en effet de la manière suivante : « Le Bureau n’exclut pas la possibilité d’examiner à l’avenir les allégations de crimes commis en Palestine si les organes compétents de l’ONU, voire l’Assemblée des États parties, élucident le point de droit en cause ». Si l’on s’en tient à ce texte, la CPI subordonnait alors l’ouverture de la procédure à l’adoption d’une position claire d’un « organe compétent de l’ONU » sur la qualité étatique de la Palestine. Or, comme on vient de le voir, l’Assemblée générale a adopté, quelques mois plus tard, une résolution qui impliquait bel et bien que la Palestine soit considérée comme un Etat. La récente déclaration de la Procureure adopte un tout autre point de vue, en évoquant une « invalidité » initiale de la déclaration de janvier 2009, thèse clairement incompatible avec la position émise en avril 2012.

    Au vu de ces éléments, le moins que l’on puisse dire est que cette dernière semble pour le moins réticente à ouvrir le dossier palestinien. La position qu’elle défend est loin d’être la seule possible : comme on vient de le voir, une autre interprétation de son statut, conforme à la fois à sa lettre et à son esprit, permet à la Cour se saisir de ce dossier. Mais encore faut-il qu’elle en ait la volonté. Or, on ne peut s’empêcher de penser que le temps considérable qu’elle a mis pour se prononcer est en tant que tel évocateur : il lui a fallu plus de trois ans pour réagir à la déclaration de la Palestine faite en janvier 2009, puis près de deux ans pour se prononcer sur les effets de la résolution adoptée par l’Assemblée générale en novembre 2012. Pendant ce temps, les crimes continuent d’être commis en toute impunité sur le territoire palestinien et — mais faut-il s’en étonner au vu de la position qu’elle a choisi d’adopter ?— la CPI continue à faire l’objet de virulentes critiques sur la sélectivité dont elle fait preuve dans le choix de ses dossiers… Au-delà de ses spécificités factuelles et des délicates questions juridiques qu’il soulève, le cas de la Palestine semble donc bien confirmer que, jusqu’à preuve du contraire, la Cour ne peut prétendre à l’universalité, comme on le lui reprochera sans doute encore souvent.

    #CPI

  • Entretien de Baudouin Loos avec François Dubuisson, professeur de droit international à l’université libre de Bruxelles, paru dans Le Soir : http://www.lesoir.be/611131/article/actualite/monde/2014-07-29/gaza-cour-penale-internationale-est-competente (accès abonnés seulement).

    Gaza : « La Cour pénale internationale est compétente »

    Un entretien avec François Dubuisson de Baudouin Loos

    Pour évoquer les aspects juridiques du conflit actuel à Gaza, nous avons joint François Dubuisson, expert en droit international (ULB).

    B.L. : Le 25 juillet, le ministre palestinien de la Justice et le procureur général de Gaza ont mandaté un cabinet d’avocats français pour déposer une plainte contre Israël pour crimes de guerre devant la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye. Pensez-vous que la cour devrait se déclarer compétente ?

    F.D. : A priori oui, il y a des bases assez solides. Les Palestiniens se basent sur leur déclaration auprès de cette cour qui date de 2009, après l’opération militaire israélienne à Gaza appelée Plomb durci. Bien que non adhérents au traité qui fonde la CPI, les Palestiniens, par cette déclaration, rendaient la cour compétente. Mais le statut de la Palestine était alors encore incertain. Etait-ce un Etat ? Le procureur de l’époque avait joué la montre puis avait renvoyé la balle à l’Assemblée générale de l’ONU et à l’Assemblée des Etats parties à la CPI. Toutefois, entre-temps, non seulement la Palestine a-t-elle été acceptée au sein de l’Unesco mais aussi, en 2012, comme Etat non membre de l’ONU. Il n’y a donc aucun doute que la Palestine a la capacité d’agir devant la CPI. Celle-ci est donc potentiellement compétente dans le cas de crimes de guerre allégués comme les attaques contre les civils. La cour peut d’ailleurs très bien élargir d’éventuelles poursuites au Hamas, par exemple pour des tirs de roquettes indiscriminés contre Israël.

    B.L. : La CPI peut poursuivre des Etats comme des organisations ?

    F.D. : Ni l’un ni l’autre. Elle ne peut poursuivre que des individus. Il avait été envisagé, lors de l’élaboration des statuts de la CPI, de lui donner compétence à poursuivre des personnes morales (des organisations, ou même des Etats), mais cela n’a pas été retenu en fin de compte. Autrement dit, la CPI chercherait à établir qui s’est rendu coupable de crimes de guerre ou contre l’humanité : celui qui a concrètement « poussé sur le bouton » d’une action illicite mais elle peut aussi remonter la chaîne de commandement jusqu’au sommet.

    B.L. : Les crimes commis pendant l’offensive Plomb durci en 2008-2009 paraissent largement semblables à ce qui se passe en ce mois de juillet…

    Le parallèle avec Plomb durci semble pertinent. Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU avait, comme cette fois-ci, commandité un rapport – le fameux rapport Goldstone – qui avait incriminé Israël pour la disproportion totale entre l’avantage militaire recherché par une série d’actions militaires et les dommages collatéraux. Quand on voit ce qui s’est passé ces derniers jours dans certains quartiers de Gaza complètement rasés, la disproportion, notion juridique importante, est clairement en cause. Goldstone n’ignorait pas non plus les tirs indiscriminés du Hamas. Ce rapport n’est pas prescrit, le procureur pourrait relancer le dossier.

    B.L. : Israël se retranche derrière le fait que l’armée prévient les populations par tracts, SMS, coups de téléphone, pour qu’elles évacuent les zones qu’elle s’apprête à bombarder…

    F.D. : Le rapport Goldstone évoquait ces avertissements, estimant qu’ils pouvaient constituer un élément de précaution à retenir mais notait que, si les civils ne s’en allaient pas, ces avertissements ne constituaient pas un élément qui ôtait la responsabilité pénale à celui qui bombarde. De même, pour la question des « boucliers humains », déjà invoquée par Israël en 2008-2009 : ce phénomène n’avait pas été démontré et, de toute façon, il n’aurait pas justifié un feu vert pour tuer des civils quand bien même le Hamas aurait lui-même commis une violation du droit humanitaire en se servant de boucliers humains. Le principe de la disproportion pourrait être ici aussi plaidé.

  • Dixième anniversaire de l’avis de la Cour Internationale de Justice sur le mur dit « de séparation » en territoire palestinien occupé
    AURDIP | 10 juillet 2014 |
    http://www.aurdip.fr/Dixieme-anniversaire-de-l-avis-de.html

    – Palestine : Faudra-t-il attendre encore dix ans ?
    Jean-Claude Lefort, Ancien président de l’Association France Palestine Solidarité et député honoraire ; Ghislain Poissonnier, Magistrat ; Antoine Comte, Avocat ; (L’Humanité, le 8 Juillet 2014).
    http://www.humanite.fr/palestine-faudra-t-il-attendre-encore-dix-ans-546826

    – Quel bilan pour la France de l’avis de la Cour internationale de justice sur le mur construit en territoire palestinien ?
    Ghislain Poissonnier ; (JOL press, le 9 Juillet 2014)
    http://www.jolpress.com/france-cour-internationale-de-justice-mur-israel-27026.html

    – Cesser toute forme de soutien à la colonisation israélienne
    William Bourdon, avocat ; Monique Cerisier ben-Guiga, sénatrice honoraire ; François Dubuisson, juriste ; Jean-Claude Lefort (AFPS) ; Ghislain Poissonnier, magistrat ; Dominique Vidal, journaliste et historien ; (Médiapart, le 9 Juillet 2014).
    http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/090714/cesser-toute-forme-de-soutien-la-colonisation-israelienne

    – Fausse impartialité de la Haute Cour de justice israélienne
    Sharon Weill ; (Orient XXI, le 9 juillet 2014).
    http://orientxxi.info/magazine/fausse-impartialite-de-la-haute,0631

    – La Cour internationale de justice, combien de divisions ?
    Ivar Ekeland, ancien président de l’université Paris-Dauphine, président de l’association des universitaires pour le respect du droit international en Palestine ; Joseph Oesterlé, professeur à l’université Pierre et Marie Curie, ancien directeur de l’institut Henri Poincaré ; Laurent Sermet, professeur à l’université de l’île de La Réunion ; Ghislain Poissonnier, magistrat ; Antoine Comte, avocat ; (La Croix, le 9 juillet 2014).
    http://www.aurdip.fr/La-Cour-internationale-de-justice.html

    – Ten years ago today, Israel’s separation wall was ruled illegal by the International Court of Justice
    More than 60 Canadian intellectuals ; (Rabble, July 9, 2014).
    http://rabble.ca/news/2014/07/ten-years-ago-today-israels-separation-wall-was-ruled-illegal-international-c

    Le mur d’Israël : quelles perspectives ?
    Imen Habib, membre de la Campagne BDS France ; Anne Spagnoli, membre de la Campagne BDS Suisse
    Politis (Paris), Huffington Post (Paris), le Courrier (Geneve), le 10 juillet 2014
    http://www.politis.fr/Un-droit-international-sans-cesse,27666.html
    http://www.huffingtonpost.fr/imen-habib/mur-israel-perspectives_b_5557477.html
    http://www.lecourrier.ch/edition_du_jeudi_10_juillet_2014_1_sommaire

    #recension

  • Colonisation en Palestine : comment l’Union européenne viole le droit international - Françoise Feugas
    http://orientxxi.info/lu-vu-entendu/colonisation-comment-l-union,0610

    Le rapport de François Dubuisson, professeur de droit international à l’Université libre de Bruxelles vise, par l’obtention de mesures concrètes de contrainte, à la fin de la colonisation et de l’occupation du territoire palestinien. Il constitue l’étude juridique de la campagne européenne Made in illegality lancée par des associations belges. Le texte montre concrètement comment l’Union européenne s’est jusqu’ici largement abstenue de remplir ses obligations relatives au respect du droit international (...)

    #Palestine #Israël #colonies #UE

  • La France contre les défenseurs du droit international ? -
    pour le droit de boycotter l’achat de produits israéliens

    RONY BRAUMAN MÉDECIN, ESSAYISTE, FRANÇOIS DUBUISSON PROFESSEUR DE DROIT INTERNATIONAL À L’UNIVERSITÉ LIBRE DE BRUXELLES (ULB) , GHISLAIN POISSONNIER MAGISTRAT ET PIERRE OSSELAND AVOCAT
    Libération, 17 AVRIL 2014 À 18:06

    http://www.liberation.fr/monde/2014/04/17/la-france-contre-les-defenseurs-du-droit-international_999652

    Depuis 2009, en France, des militants associatifs se mobilisent dans les commerces, les entreprises, les universités, les médias pour que les consommateurs boycottent l’achat de produits israéliens et que les citoyens exigent de leurs responsables politiques des actions concrètes contre la politique illégale et injuste de l’Etat d’Israël. Ils sont de plus en plus nombreux à rejoindre la campagne internationale BDS pour « Boycott, Désinvestissement, Sanctions » qui appelle à agir pour le respect du droit international en Palestine. Il s’agit d’une campagne internationale, citoyenne et non-violente, qui a lieu dans plus de 40 Etats dans le monde.
    La campagne BDS trouve son origine dans l’appel lancé, le 9 juillet 2005, par 172 partis, organisations et syndicats palestiniens : « Nous, représentants de la société civile palestinienne, invitons les organisations des sociétés civiles internationales et les gens de conscience du monde entier à imposer de larges boycotts et à mettre en application des initiatives de retrait d’investissement contre Israël tels que ceux appliqués à l’Afrique du Sud à l’époque de l’apartheid ».

    Elle a pour but d’exercer une pression sur l’Etat d’Israël, notamment, pour qu’il renonce à la colonisation de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est, ainsi qu’à la construction du mur de séparation. Rappelons que, si la colonisation et le « mur » ont été déclarés illégaux par l’avis de la Cour internationale de justice de La Haye du 9 juillet 2004, les Etats n’ont rien fait ou presque pour pousser Israël à se conformer à cette décision, alors qu’il leur revient de « faire respecter » le droit international. La campagne BDS ne fait finalement que rappeler aux gouvernements leurs obligations légales.

  • Boycotter les colonies israéliennes : un délit, un droit ou un devoir ? - RTBF Monde
    http://www.rtbf.be/info/monde/detail_boycotter-les-colonies-israeliennes-un-delit-un-droit-ou-un-devoir?id=82

    Israël est de plus en plus soumis à la menace d’un boycott européen des produits issus des colonies illégales établies sur des territoires palestiniens. Plusieurs campagnes viennent d’être lancées par des ONG, mais aux yeux du spécialiste en droit international François Dubuisson, ce boycott est avant tout un devoir légal qui s’impose aux Etats. Pour Israël la menace est d’autant plus sérieuse qu’un boycott européen pourrait entraîner une perte directe de 4,2 milliards d’euros et de 10 000 emplois.

    Professeur de droit international à l’ULB, François Dubuisson a réalisé un rapport documenté de 75 pages sur les obligations de l’Union européenne dans les colonies israéliennes. Selon le professeur, l’Union (et donc chacun des 28 Etats membres) ne peut entretenir de relations économiques et commerciale avec des colonies installées dans un pays occupé. Pour lui, ce n’est pas une question de choix politique, mais plus simplement de droit.

    Ashton : « L’UE est opposée au boycott »

    http://www.lalibre.be/economie/actualite/l-ue-opposee-a-un-boycott-d-israel-affirme-catherine-ashton-53271e5b35707711

    Stéphane Hessel, une députée européenne et un journaliste dénoncent la trahison européenne
    http://orientxxi.info/lu-vu-entendu/palestine-la-trahison-de-l-union,0414