Dépendance et addiction à la pornographie : comment s’en sortir

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  • Débat ministériel ou comment poser la question à l’envers ! une habitude, on dirait. EDIT : à lecture comparée, c’est plus l’article du monde qui est orienté. Mea culpa

    Le titre du Monde : Comment empêcher les mineurs de consulter des sites pornographiques ?
    Et pourquoi pas : Comment rendre les sites pornographique non sexistes, non normalisateurs, non objectifiant, non anxiogène, etc… pour que les mineurs puissent les regarder et se déconstruire ?
    Donc à ne pas lire : http://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/03/22/empecher-les-mineurs-de-consulter-des-sites-pornographiques-oui-mais-comment
    Correctif, le moment de la demie-journée dont résulte l’article était « Contrôler l’accès : comment techniquement mieux protéger les enfants ? » : http://www.familles-enfance-droitsdesfemmes.gouv.fr/session-de-creativite-prevenir-lexposition-des
    et là aussi
    http://www.familles-enfance-droitsdesfemmes.gouv.fr/laurence-rossignol-organise-une-session-de-cre

    OK Ok, peut être que je vis trop dans l’utopie me dirait le ministère.
    En fait, c’est plus le monde qui oriente le propos.
    Je n’avais pas de textes très récents dans mes favoris, mais j’en appelle aux commentaires, si vous avez mieux… :
    http://www.lemilie.org/index.php/genreafeminismes/289-porno-et-feministes
    https://ladentdure.wordpress.com/2013/04/18/le-feminisme-et-la-pornographie
    Y’a "La fête du slip" comme collectif belge.
    Y’a aussi Sex in the Forest (disparus ?)
    Y’a une histoire de bicyclettes @aude_v ?

    • [Réseau Féministe « Ruptures »] La porno-pub et les jeunes.
      http://www.reseau-feministe-ruptures.org/spip.php?article560

      Le « consensus pornographique » (X Deleu) ne distingue qu’assez peu les types d’exhibition de la #sexualité. Il y a pourtant du soft et du hard comme je l’ai écrit ailleurs. Il se préoccupe juste de l’impact sur les #mineurs. Et encore assez peu. Ces mineurs doivent être protégés car ils n’ont pas les moyens, vu leur âge, d’intégrer et de replacer la charge d’excitation mais aussi de dégoût (scènes homosexuelles (1), sado-masochistes, et autres scènes du type sexe masculin trop gros) dans un contexte qu’ils maîtrisent. Ne pouvant trier et donc choisir l’excitation contre le dégoût ils restent soumis à la force de l’image. Ils subissent la violence de la scène. Tout cela dépend de l’âge du mineur, de son sexe aussi car les jeunes filles semblent moins attirées par cela même si on constate une évolution. Ce n’est pas nécessairement traumatisant ni invalidant pour de bons rapports sexuels à l’avenir. Pour autant il ne faudrait pas non plus sousestimer l’impact négatif.

      Aujourd’hui, selon Gérard Bonnet, la société est exhibitionniste et voyeuriste, tout le monde participe plus ou moins à cette tendance, c’est même ajoute-t-il indispensable si l’on veut s’imposer sur la scène sociale, y trouver sa place, y exercer ses compétences. Mais cet exhibitionnisme collectif de type social s’accompagne aussi d’un exhibitionnisme sexuel. L’un va-t-il nécessairement avec l’autre ? Il semble que oui notamment à cause d’une publicité dépréciative déployant un imaginaire de violence.

      Une certaine publicité peut en effet être assimilée à du « porno soft » quand une scène sexuelle obscène et « hard » est mimée de façon relativement claire alors que les « acteurs » sont par ailleurs habillés (un peu au moins). Le code pénal interdit cela, en principe, si un mineur peut la regarder. Reste à déterminer la « relative clarté » du mime obscène.

      La #pornographie n’est pas de l’amour. Elle n’est au mieux qu’une réduction, qu’un mime. Elle survalorise la vue contre la caresse. Mais il existe une pornographie simplement exhibitionniste des corps (que les célibataires pratiquent faute de relations amoureuses) et une autre qui montre la violence et le plaisir que certains en retirent. C’est là que démarre la dérive du sexe.

      L’érotisme renvoie à l’amour avec une possible exhibition charnelle qui n’en est qu’une composante alors que la pornographie renvoie nécessairement à des réductions de l’érotisme.

      Christian DELARUE

      1) ce qui n’implique pas un refus ultérieur de l’homosexualité.

      http://www.reseau-feministe-ruptures.org/spip.php?article406
      http://sisyphe.org/spip.php?article4037
      http://pornodependance.com/index.html
      https://seenthis.net/messages/159593#message159909