• Hezbollah leadership divided over Syrian crisis
    http://dailystar.com.lb/News/Politics/2012/Aug-27/185780-hezbollah-leadership-divided-over-syrian-crisis.ashx#axzz24gfPR
    (selon une source diplomatique française)

    There is a significant division in Hezbollah’s leadership over the decision, says the source. Some believe that the party should stand by Tehran and Damascus even if it means taking part in full-on regional conflict and forcing its terms on its rivals in Lebanon through violence.

    Other leaders, including party chief Sayyed Hasan Nasrallah, see that partnership with the Lebanese is important and should not be overlooked and believe that National Dialogue would serve the party best. These leaders contend that Hezbollah’s demands will only be fulfilled through the dialogue and that without it, the party would risk losing a decade of the resistance’s achievements.

    #Syrie
    #Hezbollah
    #Iran
    #Liban
    #Tripoli

    • Un autre éclairage par Scarlett Haddad sur l’évolution de la position du Hezbollah

      le Hezbollah a compris que l’on cherchait soit à l’entraîner dans une action interne pour le discréditer, soit à profiter de son inertie pour pousser petit à petit le Liban vers le camp de l’opposition syrienne et de ceux qui l’appuient. Il a donc réagi là où on l’attendait le moins. Il a décidé de ne plus retenir la rue chiite et de la laisser agir de son propre chef. Le message à l’adresse des forces politiques libanaises était ainsi clair : vous voulez nous pousser à bout, voilà donc ce qui se passe si le Hezbollah et Amal se retirent de la scène. Ce fut donc le fameux mercredi 15 août avec la frénésie des enlèvements et l’instabilité routière. Un chaos auquel personne ne comprenait plus grand-chose et où il n’y avait aucun interlocuteur crédible pour tenter d’y voir clair et circonscrire le désordre. Cette journée de folie a d’ailleurs constitué une sorte d’électrochoc, le gouvernement ayant compris le message et décidé de reprendre en main – autant que possible – la situation. Il a, d’une part, entamé une nouvelle série de négociations avec la Turquie pour obtenir la libération des Libanais enlevés en Syrie et il a donné, d’autre part, un nouveau feu vert à l’armée. Selon les proches du Hezbollah, celui-ci considère que le message du 15 août a été bien reçu... jusqu’au nouvel incident.

      http://www.lorientlejour.com/category/%C3%80+La+Une/article/775048/_Les_derniers_evenements%2C__un_test_pour_le_Hezbollah.html

    • Comme tu le dis : « selon une source diplomatique ». L’article du Daily Star est une compilation d’éléments hétéroclites, de sources non identifiées (mais toutes partie prenante), plus ou moins présentées sous la forme de vérités (alors que l’ensemble est invérifiable) et ne semble pas avoir besoin de citer expliciter aucun responsable du Hezbollah directement.

      Regarde ce paragraphe, qui adopte tous les travers de l’argument d’autorité et de l’expertise, mais qui ressemble à n’importe quelle élucubration généraliste du WINEP (à partir de ce paragraphe, qui est justement le début de la partie directement consacrée au Hezbollah, tout est à l’avenant) :

      Diplomatic sources who have closely followed Hezbollah’s recent statements say that the party is cautiously studying developments in the region before moving forward. The sources say that the party is in a precarious position since a major part of the Shiite axis that stretched from Tehran to Baghdad to Beirut is being hit by developments in Syria.