• Rythmes scolaires : une affaire de classes... sociales - Le Nouvel Observateur
    http://tempsreel.nouvelobs.com/education/20120904.OBS1189/rythmes-scolaires-une-affaire-de-classes-sociales.html
    Bonjour l’enfilage de #clichtons :
    L’enfant de cadre a sa mère (son père, il sent le pâté, pour changer... c’est vrai, les mecs, les devoirs, ça ne les concernent pas !) pour les devoirs du soir... donc sous-entendu que les femmes cadres ont la disponibilité pour les devoirs... ce qui est souvent démenti par les faits, à savoir qu’il difficile d’être cadre avec des horaires de « mère de famille ». Donc, les gosses de cadre ont surtout des nounous, pas toujours diplômées et des cours particuliers à gogo !
    La question du WE : c’est un truc de Parigots et cadres sup... parce que les bouseux pas riches, on s’en fout du WE, c’est bien connu... On n’a pas besoin de se reposer, de bouger ou de faire des trucs ensemble.
    Et l’anglais, c’est bien pour les bourgeois, alors que les prolos ont déjà du mal à bien se tenir en français... cela dit, le bilinguisme précoce, il est généralement stimulant pour les enfants... mais bon.

    - Le temps, c’est la matière première de l’enseignement. Apprendre, cela prend du temps, surtout pour les enfants les plus faibles, qui se recrutent massivement parmi les couches modestes de la population. La durée de la journée, de la semaine, quatre jours ou quatre jours et demie, la durée des vacances, pour eux, c’est très important. Si un enfant de cadre n’a pas compris quelque chose, ce n’est pas grave, les mères de famille diplômées font les répétitrices à la maison mais pour les autres…