• « Que ferait la ’communauté internationale’ si les morts de Gaza étaient Israéliens ? » demande René Backmann - Blog Nouvel Obs

    http://renebackmann.blogs.nouvelobs.com/archive/2014/07/14/titre-de-la-note-537039.html

    Question : que se passerait-il si le bilan était inversé ? Si les frappes palestiniennes avaient fait en une semaine 179 morts et 1.140 blessés en Israël, détruit ou endommagé plus de 2.300 habitations de Haïfa ou Jérusalem, chassé 21.600 Israéliens de leurs foyers et privé d’électricité 75% de Tel Aviv ?

  • Textes adoptés - Jeudi 14 mars 2013 - Cas d’Arafat Jaradat et situation des prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes - P7_TA-PROV(2013)0102
    http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?pubRef=-//EP//TEXT+TA+P7-TA-2013-0102+0+DOC+XML+V0//FR&language=FR

    A. considérant que, le 18 février 2013, Arafat Jaradat, soupçonné d’avoir jeté des pierres sur des Israéliens, était arrêté, et qu’il est décédé le 23 février 2013 dans la prison de Meggido ; considérant que la cause de sa mort est controversée, que les autorités israéliennes affirment qu’il a été victime d’un infarctus, et que les hémorragies et les côtes fracturées constatées pendant l’autopsie sont caractéristiques des tentatives de réanimation effectuées par l’administration pénitentiaire ; considérant que, sur la base de cette autopsie, les autorités palestiniennes affirment que sa mort est due aux tortures qu’il a subies ;

    B. considérant que la presque totalité des 4 500 prisonniers palestiniens détenus en Israël ont participé à une grève de la faim, refusant de s’alimenter pour protester contre la mort de M. Jaradat ; que ces derniers jours, des heurts ont éclaté dans les rues de Cisjordanie, les Palestiniens dénonçant les conditions de détention de leurs concitoyens dans les prisons israéliennes ;

    C. considérant que la question des prisonniers et des détenus palestiniens a de vastes implications politiques, sociales et humanitaires ; que les prisonniers politiques palestiniens et les anciens détenus jouent un rôle de premier plan au sein de la société palestinienne ; que plus de 4 800 prisonniers et détenus palestiniens, dont de nombreuses femmes et de nombreux enfants, plus de 100 prisonniers incarcérés avant les accords d’Oslo, ainsi que 15 membres du Conseil législatif palestinien (CLP), sont détenus en Israël, et que 178 d’entre eux, y compris 9 membre du CLP, sont maintenus en détention administrative ; considérant que, selon une déclaration de mars 2013 des organisations palestiniennes et israéliennes de défense des droits de l’homme, depuis 1967, au moins 71 prisonniers palestiniens seraient décédés des suites directes d’actes de tortures subis dans les centres de détention israéliens ;

    (...)

    I. considérant que, selon l’article 2 de l’accord d’association, les relations entre l’Union et Israël se fondent sur le respect des droits de l’homme et des principes démocratiques, ce qui constitue un élément essentiel dudit accord ; que le plan d’action UE-Israël souligne que le respect des droits de l’homme et du droit humanitaire international figure parmi les valeurs communes aux deux parties ;

    (...)

    lancer une mission d’enquête

    • 20/03/2013
      Obama en Israël : pourquoi le processus de paix israélo-palestinien ne reprendra pas
      par René Backmann
      http://renebackmann.blogs.nouvelobs.com/archive/2012/12/03/pourquoi-londres-et-paris-n-acceptent-pas-les-represai

      Recourir aux représailles, annoncer 3.000 nouveaux logements dans des colonies israéliennes, indiquer qu’une partie de ces logements seraient construits dans la stratégique zone E-1, et enfin confisquer le montant des taxes dues aux Palestiniens : c’est l’accumulation de ces provocations qui a été vécue par les Européens comme le franchissement d’une ligne rouge. Reste à savoir maintenant s’ils s’en tiendront aux convocations d’ambassadeurs et aux protestations diplomatiques. Ou, pour le cas où le gouvernement israélien persisterait dans ses intentions, s’ils pourraient aller jusqu’à rappeler leurs propres ambassadeurs en Israël ? Ou encore, comme l’envisageait hier un diplomate britannique, jusqu’à la suspension des accords commerciaux avec Israël ?

      Ou « lancer une mission d’enquête »

  • Pourquoi Londres et Paris n’acceptent pas les représailles d’Israël contre les Palestiniens. : Israël-Palestine le CHRONOBLOG
    http://renebackmann.blogs.nouvelobs.com/archive/2012/12/03/pourquoi-londres-et-paris-n-acceptent-pas-les-represai

    Ce n’est pas encore une grosse colère, avec riposte coordonnée à la clé, mais un vif mécontentement qui suscite déjà davantage que les rituelles déplorations en pareille circonstance. Plusieurs des pays majeurs de l’Union européenne dont la France, le Royaume-Uni, la Suède, le Danemark sont allés lundi jusqu’à convoquer l’ambassadeur israélien dans leur capitale pour manifester la vigueur de leur réprobation face aux mesures prises par Benjamin Netanyahou, en représailles à l’admission de la Palestine comme « Etat observateur non membre » des Nations Unies.

    Ultime geste de défi lancé aux Occidentaux : la décision de confisquer les 92 millions d’euros de taxes destinées à l’Autorité palestinienne, qui intervient à un moment où les finances de Ramallah sont au plus bas et qui peut contribuer à déstabiliser le régime de Mahmoud Abbas, ne pouvait pas non plus laisser les partisans d’une solution à deux Etats indifférents.

    Recourir aux représailles, annoncer 3000 nouveaux logements dans des colonies israéliennes, indiquer qu’une partie de ces logements seraient construits dans la stratégique zone E-1, et enfin confisquer le montant des taxes dues aux Palestiniens : c’est l’accumulation de ces provocations qui a été vécue par les Européens comme le franchissement d’une ligne rouge. Reste à savoir maintenant s’ils s’en tiendront aux convocations d’ambassadeurs et aux protestations diplomatiques. Ou, pour le cas où le gouvernement israélien persisterait dans ses intentions, s’ils pourraient aller jusqu’à rappeler leurs propres ambassadeurs en Israël ? Ou encore, comme l’envisageait hier un diplomate britannique, jusqu’à la suspension des accords commerciaux avec #Israël ?

    #Palestine

  • La Palestine fait un grand bond en avant — M K Bhadrakumar, Indian Punchline
    http://www.legrandsoir.info/la-palestine-fait-un-grand-bond-en-avant.html

    Les pays du BRICS, la Ligue Arabe, le mouvement des pays non alignés et d’une manière assez surprenante une grand partie des états européens ont promis de soutenir la demande. « Nous avons perdu l’Europe » : cette déclaration israélienne dit tout. Le fait est que les écluses sont ouvertes et que Washington et Tel Aviv sont très isolés.

    La question qui surgit de ce tsunami de soutien est la suivante : qu’est-ce que cela signifie pour la Palestine ? Il est certain que les Palestiniens enregistrent ici une immense victoire. Mais c’est bien plus que cela. Ils peuvent désormais prendre part aux débats de l’Assemblée Générale de l’ONU et ont une tribune pour faire connaître leur poignante histoire.

    Deuxièmement, il leur sera plus facile de contacter les agences de l’ONU, ce qui permettra à la Palestine d’obtenir toutes sortes d’aides de l’organisation mondiale. C’est une fissure de plus dans le cercueil du blocage inhumain qu’Israël impose à Gaza.

    Par ailleurs, l’acceptation par l’ONU de la Palestine même comme un observateur non membre implique une large reconnaissances des frontières antérieures à 1967 étant donné que l’ONU est après tout l’organisme international suprême qui est la source de l’autorité sur le droit international.

    Mais, ce qui terrifie le plus les Israéliens, c’est que les Palestiniens puissent devenir membres de la Cour Criminelle Internationale [CCI], ce qui, s’ils y parviennent, signifierait que les Israéliens pourraient avoir à rendre des comptes sur leurs épouvantables crimes de guerres contre les Palestiniens.

    Cela pourrait avoir de graves conséquences pour Israël et ses leaders politiques et militaires.
    Plus important encore, cela mettra fin à l’impunité dont a joui jusqu’à maintenant Israël pour déployer sa puissance militaire contre les citoyens sans défense de Palestine, ce qui signifie que Tel Aviv sera obligé d’y réfléchir à deux fois avant de commettre des actions qui pourraient ensuite être qualifiées de crimes de guerre.

    En résumé, la supériorité militaire israélienne va devenir encore plus inutile. Une grande pression a naturellement été exercée par l’Occident sur le président de l’Autorité Palestinienne Mahmoud Abbas pour qu’il s’engage à ne pas devenir membre de la CCI. Il est probable qu’il ne le fasse pas, du moins pas tout de suite, mais il a cependant refusé de le promettre.

    Mais..... l’Europe .....

    La Palestine à l’ONU : les hésitations de Paris et l’incohérence de l’Europe
    http://renebackmann.blogs.nouvelobs.com/archive/2012/11/28/statut-de-la-palestine-a-l-onu-les-hesitations-de-pari

    L’Europe a – théoriquement – une politique commune…

    Ce n’est pas faute, pourtant, de disposer d’un arsenal de textes définissant, depuis plus de 30 ans, la position commune de l’Europe sur ce conflit et sur les moyens d’y mettre un terme. Le premier date du 13 juin 1980. Dans la « Déclaration de Venise », adoptée ce jour-là, 13 ans avant les Accords d’Oslo, le Conseil européen estimait que « le peuple palestinien, qui a conscience d’exister en tant que tel, doit être mis en mesure, par un processus approprié défini dans le cadre du règlement global de paix, d’exercer pleinement son droit à l’autodétermination ».

    Le même document rappelait « la nécessité pour Israël de mettre fin à l’occupation territoriale qu’il maintient depuis le conflit de 1967 ». « Les Neuf [chefs d’Etat et de gouvernement], poursuivait le texte, sont profondément convaincus que les colonies de peuplement israéliennes représentent un obstacle au processus de paix au Moyen-Orient. Ils considèrent que ces colonies de peuplement ainsi que les modifications démographiques et immobilières dans les Territoires occupés sont illégales au regard du droit international ».

  • France-Palestine : la volte-face de François Hollande : Israël-Palestine le CHRONOBLOG
    http://renebackmann.blogs.nouvelobs.com/archive/2012/11/05/france-palestine-la-volte-face-de-francois-hollande.ht

    Triomphe sur toute la ligne pour Benjamin Netanyahou : lors de sa visite en France, il a obtenu du président français un alignement inédit sur la position israélienne dans le dossier israélo-palestinien. Et la trahison de ses engagements de campagne sur la reconnaissance internationale de la Palestine.

    Si les dirigeants palestiniens attendaient de François Hollande un soutien plus concret que celui apporté à leur cause par Nicolas Sarkozy, ils ont dû être cruellement déçus au lendemain de la visite à Paris de Benjamin Netanyahou. Sur deux points cruciaux aux yeux des Palestiniens - le gel de la colonisation et la reconnaissance internationale de la #Palestine -, le président français a tenu des propos qui ont visiblement plu au premier ministre israélien et qui ont provoqué désillusion et amertume à Ramallah.

    #Israël