• Trois questions qui fâchent autour de #Notre-Dame-des-Landes - Breizh Journal
    https://breizhjournal.wordpress.com/2012/11/07/trois-questions-qui-fachent-autour-de-notre-dame-des-landes

    Depuis le début des expulsions le 16 octobre 2012 et de l’investissement progressif, par les forces de l’ordre, du site (la ZAD) prévu pour le projet aéroportuaire de Notre-Dame des Landes, le succès inattendu de la résistance des occupants juridiquement illégaux de la ZAD alimente fantasmes et questions. Tout comme l’attitude des forces de l’ordre sur place. « Ultra-gauche », nouvelle chouannerie ou tyrannie de l’Etat oppresseur, quelques questions qui fâchent autour de Notre-Dame des Landes.

    #NDDL

    • Les ouvriers semblent avoir un peu honte de faire le sale boulot qu’on leur confie sur zone, semble-t-il. Un peu honte aussi de devoir le faire sous protection policière

      Par ailleurs, la Préfecture invoque le besoin de protéger les travailleurs qui interviennent sur la ZAD, tels les agents de la DDE qui ôtent les barricades, l’entreprise qui désamiante, celles qui louent les pelleteuses et les camions-benne, les démolisseurs, les agents ERDF, l’huissier, etc. « Tous les gens qui sont venus sur la zone ont déclaré ne plus vouloir y revenir sans protection policière, et ce à cause de l’ambiance d’hostilité terrible dans laquelle ils interviennent », affirme P. Lapouze. Hostilité ? « Ils reçoivent des projectiles, ils font face à des militants déterminés qui veulent en découdre » Ou tout simplement ils sont mal à l’aise, comme cet agent de la DDE que nous avons interrogé, sous couvert d’anonymat « On nous demande d’intervenir pour débarrer les routes et permettre aux policiers de circuler. Soit, et on comprend très bien que les gens qui mettent ces barricades n’aiment pas nous voir travailler. Mais ce qui me gêne surtout, c’est que je suis d’ici, et c’est un peu comme si j’aidais à démolir la maison de mon voisin. ».Nombre d’agents sont donc pour des raisons diverses, pressés de quitter la ZAD au plus vite, ce qui explique qu’ils négligent de prendre toutes les précautions. Ainsi, le 24 octobre, l’Inspection du Travail est intervenue sur une déconstruction au Liminbout. Les ouvriers, très pressés de boucler leur travail et de repartir, avaient omis de se protéger, notamment en se munissant de harnais.

      Et si les ouvriers se mettaient en grève ...