• Vive l’#éducation comestible ! | Le ventre libre
    http://gastronomie.blog.lemonde.fr/2013/06/11/vive-leducation-comestible

    Mais c’est là qu’on apprend, à travers une étude récemment menée par l’Asef (Association Santé Environnement France) que la majorité de nos chères têtes blondes n’y comprennent que pouic à la nourriture. La betterave ? Quasiment neuf enfants sur dix ne savent pas ce que c’est. Un écolier sur trois ne sait pas identifier poireau, courgette, figue ou artichaut. Aujourd’hui, les mangeurs en culottes courtes mettent du ketchup à toutes les sauces et beaucoup n’ont aucune idée de ce qui compose les pâtes, le steak haché ou le jambon… Certes, Jamie Oliver a déjà fait l’expérience auprès de petits Américains en 2010, c’était atterrant :

    Comment remédier aux problèmes de malbouffe et d’obésité si les générations futures n’ont plus aucune idée, connaissance ou conscience de qu’elles mangent ? Ne savent plus faire la différence entre ce qui est naturel et industriel ? Pensent que les coquillettes poussent dans les arbres et les bonbons dans les buissons ? Ou pire, ne pensent plus rien du tout ? Nos enfants sont les premières victimes des ogres évoqués plus haut, coincés entre la publicité et les étals de supermarché.

    Il y a pourtant une solution très simple, évidente. Il faut jardiner et cuisiner avec les enfants. Tout reprendre depuis le début, rembobiner le fil de l’histoire de la vie et de l’alimentation, commencer à la graine…

    #alimentation #jardinage #goût #vie

    • Avant d’aller plus loin, une anecdote. Au printemps dernier, ma fille (5 ans à l’époque) a planté un haricot dans un pot, sur un rebord de fenêtre. Elle l’a enfoncé avec le doigt dans la terre, c’était fait en deux minutes. Puis elle l’a arrosé, beaucoup, parce qu’elle aimait bien jouer avec le petit arrosoir rouge. Et hop, la graine a germé, poussé, grandi. La plante est devenue presque aussi haute qu’elle. Elle a fleuri, mûri et produit trois cosses, qui contenaient chacune cinq haricots. Lorsqu’elle a cueilli et ouvert les cosses, ma fille est d’abord restée bouche-bée, puis elle a dit simplement : « c’est incroyable, la vie ! ». Elle a beaucoup compris ce jour là.

    • Hihi, je raconte la même histoire en disant aux enfants qu’il existe un jeu merveilleux (et gratuit ) ou il suffit de choisir des petits objets de couleurs, avec des tas de formes différentes qui vont se transformer presque tout seuls. Il faut par contre être très patients pour apprécier ces petites choses vivantes et comestibles au gout délicieux.

  • Le jour où le monde a marché contre Monsanto
    http://blogs.mediapart.fr/blog/benjamin-sourice/270513/le-jour-ou-le-monde-marche-contre-monsanto

    Ce samedi 25 mai 2013 restera une journée marquée d’une pierre blanche dans le mouvement international de lutte contre la compagnie de semences agro-chimiques Monsanto : près de 2 millions de personnes, à travers 436 villes de 52 pays, ont pris la rue pour déclarer leur refus des organismes génétiquement modifiés et du modèle d’agriculture industrielle que cherchent à imposer la firme de St Louis et ses consœurs Syngenta, Bayer, Dow et Dupont !

    La planète en marche contre Monsanto | Le ventre libre
    http://gastronomie.blog.lemonde.fr/2013/05/28/la-planete-en-marche-contre-monsanto

    Etrangement passée sous silence par la majorité des médias, la marche planétaire contre Monsanto qui s’est déroulée samedi 25 mai 2013 représentait pourtant une incroyable mobilisation transversale, inédite et puissante. Présent dans 436 villes du monde, 52 pays et sur tous les continents, l’évènement a déplacé, selon ses organisateurs, plus de deux millions d’individus. Un mouvement de protestation massif, tant par sa dissémination géographique que par sa méthode de propagation, soit l’internet et les relais de réseaux sociaux de la toile mondiale.

  • Rêves (de raviolis) en boîte | Le ventre libre
    http://gastronomie.blog.lemonde.fr/2013/02/17/reves-en-boite

    Cette affaire m’a remis en mémoire un documentaire que j’ai vu l’année dernière, au Kulinarishes Kino (la section du film culinaire de la Berlinale) : « Canned Dreams » de Katja Gauriloff, film finlandais magnifiquement sobre, qui devrait se dépêcher de sortir en France et ailleurs. Le film suit la trajectoire insensée des ingrédients d’une boite de raviolis (le blé, la viande, les tomates, les oeufs mais aussi le métal), aux quatre coins du monde et sur 30 000 kilomètres, tout en donnant voix à ceux qui produisent et fabriquent ces ingrédients. Histoires poignantes d’hommes et de femmes, atrocités de la production intensive, absurdités de la globalisation alimentaire... Tout y est.

    (et bande annonce dans le billet)