Fédération française des Usagers de la Bicyclette

http://www.fubicy.org

  • La sécurité routière des piétons et cyclistes (Notions-Cles.Lasecuriteroutieredespietonsetcyclistes) - XWiki
    http://www.wikiterritorial.cnfpt.fr/xwiki/wiki/econnaissances/view/Notions-Cles/Lasecuriteroutieredespietonsetcyclistes#H1.2.3Autresparticular

    Au-delà, pour les cyclistes, le casque est le seul outil de protection ; peu efficace en cas d’accident grave, il reste la meilleure protection de la tête dans les cas de chute ; son utilisation est très vivement recommandée, notamment en rase campagne.

    Plusieurs pays ont décidé de rendre le port du casque obligatoire pour les cyclistes. Les résultats n’ont pas été probants : ainsi, en Australie, alors que le nombre de porteurs de casques est passé de 30 % à 80 %, le nombre de cyclistes blessés à la tête n’a pas diminué. L’Espagne a constaté des résultats similaires.

    #casque #vélo

    • Commentaire très perso :

      Je fais de la natation en eau libre, de la course à pied et du cyclisme, il n’y a que dans ce dernier sport que je me sois aussi senti prêt de mourir sans y être pour rien. Effectivement sur route et effectivement l’après-midi, par des voitures qui n’imaginent pas un instant qu’il puisse y avoir un vélo sur la route.

      En même temps je n’ai qu’à pas en faire hein, mais bon : jamais je ne me suis senti en danger en mer, lac ou rivière parce que là je choisis les risques que je prends, pareil pour la course à pied où je choisis mes trajets et mes heures pour limiter les risques mais en vélo que ce soit en trajet de ville ou en trajet de campagne l’insécurité est vraiment partout et à chaque instant et le casque ne protège (un peu) que des chutes spontanées, pas des impacts.

    • Le fait est que la route est le territoire des bagnoles et que les automobilistes ne sont pas du tout éduqués à prendre en considération les autres usagers de la route.
      Je pense qu’il faut absolument développer des voies de circulations protégées (et le plus souvent séparées) pour les vélos, rollers, patinettes, tous ceux qui ont des modes de déplacements doux.
      Bien sûr, les élus s’en battent les couilles, rien n’est trop beau ou trop cher pour les bagnoles.

      Dans mon secteur, l’habitat est très dispersé et l’essentiel des trajets quotidien est de l’ordre de 3 à 5 km... des distances de vélo. Ma fille devrait pouvoir aller à l’école à vélo (4 km), mais si je la laissais faire, je ne pense pas qu’elle finirait la semaine vivante. Moi-même, entre les bagnoles qui te rasent les mollets et les clébards qui les bouffent, j’ai plus ou moins laissé tomber (il parait qu’il y a dans les 500 000 morsures de clébards en France chaque année, mais là aussi, faut pas plus contrarier les proprios de chiens que ceux de bagnoles).

      Dernièrement, une douzaine de kilomètres de nationale est passé en départementale... avec nécessité de réduire la largeur de la chaussée de... 1,5m. Génial, juste la place d’une piste cyclable. Le Conseil Général du Gers a décidé qu’il valait mieux payer les travaux de réduction de la voie et de placer les gravats... sur d’autres routes.
      Dernièrement, nos élus ont aussi dépensé 30 M € pour une bretelle de raccordement à une autoroute que personne ne fréquente, parce que trop chère. Une bretelle à 4 km de la bretelle landaise que nous empruntons habituellement. Juste pour dire qu’il y a un accès autoroutier dans le Gers. Avec ce fric, on aurait pu construire 300 km de piste cyclable.

    • A propos des pistes cyclables :
      http://leportailducycle.com/velo-de-ville/actualites-du-velo-de-ville/1528-pistes-cyclables-la-reglementation-.html
      et http://www.fubicy.org/spip.php?article64

      – Les automobilistes pensent que les pistes ou bandes cyclables, quand elles existent, sont obligatoires pour les vélos. C’est faux.

      Le panneau rectangulaire des pistes cyclables, indique que l’accès à une piste ou à une bande cyclable est conseillé et réservé aux cycles à deux ou trois roues et indique aux piétons et aux conducteurs des autres véhicules qu’ils n’ont pas le droit d’emprunter cet aménagement ni de s’y arrêter.

      Par contre, le panneau rond (prescriteur) indique lui que la piste est obligatoire pour les vélos.

      Ces deux panneaux sont souvent méconnus par les automobilites, qui surs de leur bon droit klaxonnent le cycliste. De plus, il faut rappeler que les pistes ou bandes cyclables sont interdites aux scooter, roller ou autres skate board ou piétons.

  • El casco en vías urbanas | Opinión | EL PAÍS
    http://elpais.com/elpais/2013/03/13/opinion/1363203180_870206.html

    Le code de la route espagnole va imposer le port du casque à vélo en toutes circonstances. Les cyclistes s’opposent en masse.

    El próximo Reglamnto General de la Circulación de la DGT impone el casco a todos los ciclistas, en todas las vías. Los ciclistas urbanos se oponen en masa.

    Cabe preguntarse por qué en Holanda no solo no aplican esta medida, sino que evitan promover el casco con fondos públicos por contradecir sus políticas de seguridad vial. O por qué Israel, que lo implantó obligatorio en 2007, decidió eliminarlo en 2010 para conservar el sistema de bici pública de Tel Aviv. O por qué las asociaciones de ciclistas urbanos se oponen en masa a esta medida.

    Un dossier sur le sujet par la Fédération française des Usagers de la Bicyclette (il est daté de novembre 2007, mais intègre des résultats de 2010 sur la Suède)

    http://www.fubicy.org/spip.php?article136

    La FUB est résolument opposée à toute loi qui interdirait de circuler à vélo sans casque.
    Elle dénonce des amalgames injustifiés qui devraient logiquement conduire à des conclusions aussi aberrantes que rendre le casque obligatoire pour les piétons et les automobilistes de plus de 60 ans...

    Ce débat est trop souvent caricaturé en « Pour ou contre le casque ». Là n’est pas la question : nous n’avons rien contre le casque à vélo, et nous ne cherchons évidemment pas à critiquer ceux qui ont l’habitude d’en porter un. Mais il n’y a pas de raison valable d’imposer ce choix à tous les cyclistes. Mieux vaut se déplacer à vélo sans casque que renoncer au vélo !

    Ce qui importe, c’est d’informer correctement les cyclistes pour que chacun évalue les risques liés à sa propre pratique, et en tire les conséquences.