• A #Vittel, l’#eau de #Nestlé ne coule plus de #source - Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/110318/vittel-l-eau-de-nestle-ne-coule-plus-de-source?page_article=2

    Dans la politique locale de gestion de l’eau, la CLE, qui se réunit plusieurs fois par an, joue un rôle central. Cette commission prend toutes les décisions importantes en la matière. Elle compte quarante-cinq membres, représentant les usagers, les collectivités territoriales dont plus de 180 communes, les agences de l’eau, et l’État. « Depuis de nombreuses années, Nestlé fait partie de la Commission locale de l’eau. Notre présence y est parfaitement légitime », déclare le porte-parole de la multinationale. Et de souligner que « toutes ses décisions sont votées à la majorité des membres, dans la plus grande transparence ».

    Comment en est-on arrivé là ? Le pouvoir d’influence de Nestlé – trop grand selon sur les ONG – aurait, selon elles, joué un rôle déterminant. Son poids fiscal explique en grande partie sa position dominante. L’entreprise est le plus important contribuable de Vittel, un euro sur six provient de sa taxe. Et, pour donner un autre exemple, cette taxe sur l’eau minérale représente presque la moitié des recettes fiscales de la commune voisine d’Haréville, qui abrite également un forage de Nestlé. « Cette taxe nous a permis d’avoir une belle école, de beaux locaux publics », reconnaît le maire de cette petite ville.

    Appelée à démêler cet écheveau de relations d’influence, la justice se prononcera-t-elle sur le rôle de Nestlé ?

    #nappe #ressource_naturelle
    #lol
    https://www.nestle-waters.fr/preserver-respecter/proteger-les-sources/agrivair
    http://www.sad.inra.fr/Toutes-les-actualites/Vittel-bilan-apres-20-ans-de-protection-de-l-eau
    https://alencontre.org/europe/france/nestle-dialogue-de-sources-dans-les-vosges.html

  • Vivre de l’agriculture dans la #ville africaine. Pour une #géographie des arrangements entre acteurs à Bobo-Dioulasso
    Ophélie Robineau, lauréate du Grand prix de thèse sur la ville
    http://www.sad.inra.fr/Toutes-les-actualites/Ophelie-Robineau-laureate-du-Grand-prix-de-these-sur-la-ville

    Ophélie Robineau, doctorante à l’UMR Innovation (Inra Sad, Montpellier), vient d’obtenir le Grand Prix de la thèse sur la ville 2014 pour sa thèse « Vivre de l’agriculture dans la ville africaine. Pour une géographie des arrangements entre acteurs à Bobo-Dioulasso ». Elle a été co-dirigée par Lucette Laurens (UM3), Christophe Soulard (Inra) et Patrick Dugué (Cirad). Ce résultat est une première pour une thèse portant sur l’agriculture urbaine, un thème aujourd’hui reconnu par les urbanistes.

    Dans la thèse qu’elle a soutenue en décembre 2013, Ophélie Robineau montre l’importance des arrangements entre différents acteurs pour maintenir les activités agricoles à Bobo-Dioulasso (Burkina Faso). Face à l’accélération de l’urbanisation, l’agriculture peine à se maintenir en ville. Pourtant certaines formes d’agriculture subsistent, c’est le cas par exemple de l’élevage de porcs ou du maraîchage. Un maintien qui semble être conditionné, au-delà du soutien politique, par des arrangements formels ou informels, tacites ou explicites, entres différents acteurs, publics ou non. Des interactions entre acteurs à prendre en compte dans la planification urbaine.

    http://www.sad.inra.fr/Nos-recherches/Agriculture-urbaine/L-agriculture-urbaine-dans-la-ville-africaine/%28key%29/3

    L’agriculture urbaine dans les pays du Sud est un phénomène remarquable dans toutes les grandes villes, et est devenue un levier d’action pour les politiques de développement humain et de lutte contre la pauvreté en ville. Selon la FAO, en Afrique subsaharienne, où l’urbanisation s’accélère alors que le secteur industriel se développe peu, 40 % des ménages urbains ont des activités agricoles en ville. Dans un contexte où les opportunités d’emploi sont rares, la pratique de l’agriculture dans la ville permet de générer des revenus pour les familles et de subvenir à leurs besoins alimentaires. Bobo-Dioulasso, deuxième ville du Burkina Faso, est souvent qualifiée de « ville agricole » de par le nombre d’activités agricoles qui y sont pratiquées et le fait que ses industries fonctionnent à partir de produits agricoles (usines de traitement du coton, huileries et savonneries, brasseries). Dans cette ville où les dynamiques agricoles semblent être ancrées et où l’expansion urbaine est flagrante, comment les évolutions de la ville et de l’agriculture s’articulent-elles et interagissent-elles ? Comment et à quelles conditions les activités agricoles parviennent-elles à se maintenir malgré le faible appui institutionnel et à s’adapter aux contraintes urbaines telles que la pression foncière et les réglementations urbaines ?

    La thèse en archive ouverte, c’est pat ici
    http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00917958

    #agriculture_urbaine #élevage #maraîchage #urbanisme

  • Les relations ville-agriculture : peut-on parler de systèmes agri-urbains ?
    Une analyse à travers le cas de #Montpellier, publiée par Coline Perrin, Françoise Jarrige, Christophe Soulard dans Cahiers Agricultures, novembre-décembre 2013
    http://www.jle.com/fr/revues/agro_biotech/agr/e-docs/00/04/90/87/article.phtml

    La croissance de Montpellier a été historiquement liée à l’essor du vignoble languedocien. Mais dans la seconde moitié du XX e siècle, #ville et #agriculture se sont tourné le dos : étalement urbain versus filière viticole. Depuis une dizaine d’années, de nouveaux liens se tissent entre la ville et l’agriculture : l’agglomération de Montpellier a associé la viticulture de qualité à son image territoriale et a initié une politique ambitieuse de préservation des terres agricoles pour maîtriser l’étalement urbain. Parallèlement, la crise viticole a laissé une place au développement d’autres filières agricoles répondant souvent à de nouvelles demandes urbaines. Aujourd’hui, le devenir de l’agriculture semble ouvert : aux portes de Montpellier se combinent différentes formes d’agriculture urbaine, les acteurs publics agissent que ce soit sous l’angle de l’action foncière ou de projets de #territoire ; dans le périurbain plus éloigné, des dynamiques résidentielles fortes se conjuguent avec des évolutions agricoles autour du terroir et des circuits courts de commercialisation notamment. Le cas de Montpellier offre ainsi un panel des dynamiques agri-urbaines et nous amène à réfléchir aux échelles d’espace et de temps des systèmes agri-urbains.

    #agriculture_urbaine

  • Réfléchir aux alternatives à l’abattage industriel des animaux
    http://www.sad.inra.fr/Toutes-les-actualites/Reflechir-aux-alternatives-a-l-abattage-industriel-des-animaux

    L’#élevage est aujourd’hui l’objet de critiques sévères qui mettent en jeu sa pérennité et dont le point nodal est l’abattage des animaux. Sur cette question, deux événements récents, organisés dans le cadre d’un projet de recherche (ANR Cow), ont mobilisé des éleveurs : une recherche participative organisée en collaboration avec des animateurs de la Confédération paysanne et un colloque organisé avec l’Université de Strasbourg.

    #animaux_d'élevage #travail_en_élevage

  • Terres agricoles en Île-de-France : conflits d’usage et gouvernance territoriale
    http://www.sad.inra.fr/Toutes-les-actualites/Terres-agricoles

    En lisière d’agglomération parisienne, les terres agricoles sont l’objet de conflits d’usage de l’espace. Des chercheurs de l’Inra Versailles-Grignon ont analysé ces situations dans le but de mieux comprendre les relations entre ces conflits et la mise en place de programmes agri-urbains. Dans les zones concernées par ces programmes de gestion territoriale, les conflits paraissent plus modérés du fait d’un dialogue plus aisé entre acteurs et du possible rejet des tensions et des objets de tension en dehors de ces zones.

    #terres_agricoles #conflits_d'usage #gouvernance_territoriale

  • #Agriculture et #environnement : ouvrir le champ des possibles
    http://www.sad.inra.fr/Toutes-les-actualites/Agriculture-et-environnement-ouvrir-le-champ-des-possibles

    Et si la crise de l’agriculture était une crise de la conception ? Depuis l’origine de l’agriculture, on conçoit des systèmes pour cultiver la terre. Au 19ème siècle, les agronomes ont focalisé leurs travaux de conception sur la plante ou sur la relation entre la plante et le sol. De nos jours, la conception s’opère encore sur des objets tels que des plantes, des races animales, des machines, des techniques, mais concevoir un système qui met en jeu aussi bien des dynamiques écologiques, agronomiques et sociales reste un exercice très complexe. D’ailleurs, il existe des gestionnaires de l’eau, de la #biodiversité, des parcelles agricoles ou encore du territoire mais il n’existe pas de gestionnaire (et donc de concepteur) de l’agro-écosystème. Pourtant depuis les années 70/80, l’agro-écosystème est devenu un objet d’étude. La recherche s’intéresse par exemple aux liens entre pratiques agricoles et biodiversité, ou encore entre les pratiques et les cycles biogéochimiques. Dans son travail de thèse, Elsa Berthet défend l’idée selon laquelle l’agro-écosystème, en plus d’être un objet d’étude, devrait être un objet de la conception. Pourquoi ? Parce que lorsque l’on se focalise sur un unique objectif de gestion (préserver la biodiversité ou les ressources en #eau, augmenter les rendements, etc.) on prend le risque de générer des effets négatifs sur d’autres dimensions environnementales. Encore aujourd’hui, les solutions proposées sont souvent trop ponctuelles et déconnectées les unes des autres, alors que dans les systèmes écologiques tout est interdépendant.

    Biens communs ou #inconnus_communs ?

    Dans la littérature des biens communs développée notamment depuis les travaux d’Elinor Ostrom, les biens communs sont le point de départ de l’action collective. Cette littérature étudie des situations dans lesquelles des acteurs dépendent fortement d’une ressource menacée de disparition en raison d’une surexploitation (pêcherie, nappe phréatique, forêt), et où les acteurs se mettent d’accord pour établir des règles d’exploitation de la ressource commune. C’est ce qu’Elinor Ostrom nomme l’auto-organisation. Cependant, lorsque l’on conçoit un agro-écosystème, l’auto-organisation ne va pas de soi. Dans un agro-écosystème, il existe de multiples ressources à préserver, pour lesquelles les intérêts des acteurs peuvent varier. On ne peut donc pas parler de biens communs pour les agro-écosystèmes mais plutôt d’"inconnu commun", une expression issue des travaux de Le Masson et Weil (2013). Engager une démarche collective de conception innovante de l’#agro-écosystème sans considérer les options de gestion comme connues à l’avance ré-ouvre le champ des possibles et permet d’initier une action collective alors même qu’il n’y a pas de bien commun identifié a priori.

  • #Innovations dans les systèmes alimentaires des villes
    http://www.sad.inra.fr/Toutes-les-actualites/Innovations-dans-les-systemes-alimentaires-des-villes

    L’#alimentation, à travers des enjeux de nutrition-santé, d’éducation, de développement économique, d’environnement et de cohésion sociale, peut être un levier pour améliorer la #durabilité des #villes. Réciproquement, les villes s’affirment comme des acteurs moteurs du changement et constituent des échelles pertinentes pour améliorer la durabilité de l’alimentation.