Les moutons enragés

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  • Dans l’asile de nuit

    L’atmosphère de fête dans laquelle baignait la capitale du Reich vient d’être cruellement troublée. A peine des âmes pieuses avaient-elles entonné le vieux et beau cantique » O gai Noël, jours pleins de grâce et de félicité » qu’une nouvelle se répandait : les pensionnaires de l’asile de nuit municipal avaient été victimes d’une intoxication massive. Les vieux tout autant que les jeunes : l’employé de commerce Joseph Geihe, vingt et un ans ; l’ouvrier Karl Melchior, quarante-sept ans ; Lucian Szczyptierowski, soixante-cinq ans. Chaque jour s’allongeait la liste des sans-abri victimes de cet empoisonnement. La mort les a frappés partout : à l’asile de nuit, dans la prison, dans le chauffoir public, tout simplement dans la rue ou recroquevillés dans quelque grange. Juste avant que le carillon des cloches n’annonçât le commencement de l’an nouveau, cent cinquante sans-abri se tordaient dans les affres de la mort, soixante-dix avaient quitté ce monde.
    Pendant plusieurs jours l’austère bâtiment de la Fröbel-strasse, qu’on préfère d’ordinaire éviter, se trouva au centre de l’intérêt général. Ces intoxications massives, quelle en était donc l’origine ? S’agissait-il d’une épidémie, d’un empoisonnement provoqué par l’ingestion de mets avariés ? La police se hâta de rassurer les bons citoyens : ce n’était pas une maladie contagieuse ; c’est-à-dire que les gens comme il faut, les gens » bien « , ne couraient aucun danger. Cette hécatombe ne déborda pas le cercle des » habitués de l’asile de nuit « , ne frappant que les gens qui, pour la Noël, s’étaient payé quelques harengs-saurs infects » très bon marché » ou quelque tord-boyaux frelaté. Mais ces harengs infects, où ces gens les avaient-ils pris ? Les avaient-ils achetés à quelque marchand » à la sauvette » ou ramassés aux halles, parmi les détritus ? Cette hypothèse fut écartée pour une raison péremptoire : les déchets, aux Halles municipales, ne constituent nullement, comme se l’imaginent des esprits superficiels et dénués de culture économique, un bien tombé en déshérence, que le premier sans-abri venu puisse s’approprier. Ces déchets sont ramassés et vendus à de grosses entreprises d’engraissage de porcs : désinfectés avec soin et broyés, ils servent à nourrir les cochons. Les vigilants services de la police des Halles s’emploient à éviter que quelque vagabond ne vienne illégalement subtiliser aux cochons leur nourriture, pour l’avaler, telle quelle, non désinfectée et non broyée. Impossible par conséquent que les sans-abri, contrairement à ce que d’aucuns s’imaginaient un peu légèrement, soient allés pêcher leur réveillon dans les poubelles des Halles. Du coup, la police recherche le » vendeur de poisson à la sauvette » ou le mastroquet qui aurait vendu aux sans-abri le tord-boyaux empoisonné.
    De leur vie, ni Joseph Geihe, Karl Melchior ou Lucian Szczyptierowski, ni leurs modestes existences n’avaient été l’objet d’une telle attention. Quel honneur tout d’un coup ! Des sommités médicales – des Conseillers secrets en titre – fouillaient leurs entrailles de leur propre main. Le contenu de leur estomac – dont le monde s’était jusqu’alors éperdument moqué -, voilà qu’on l’examine minutieusement et qu’on en discute dans la presse. Dix messieurs – les journaux l’ont dit – sont occupés à isoler des cultures du bacille responsable de la mort des pensionnaires de l’asile. Et le monde veut savoir avec précision où chacun des sans-abri a contracté son mal dans la grange où la police l’a trouvé mort ou bien à l’asile où il avait passé la nuit d’avant ? Lucian Szczyptierowski est brusquement devenu une importante personnalité : sûr qu’il enflerait de vanité s’il ne gisait, cadavre nauséabond, sur la table de dissection.
    Jusqu’à l’Empereur – qui, grâce aux trois millions de marks ajoutés, pour cause de vie chère, à la liste civile qu’il perçoit en sa qualité de roi de Prusse, est Dieu merci à l’abri du pire – jusqu’à l’Empereur qui au passage s’est informé de l’état des intoxiqués de l’asile municipal. Et par un mouvement bien féminin, sa noble épouse a fait exprimer ses condoléances au premier bourgmestre, M. Kirschner, par le truchement de M. le Chambellan von Winterfeldt. Le premier bourgmestre, M. Kirschner n’a pas, il est vrai, mangé de hareng pourri, malgré son prix très avantageux, et lui-même, ainsi que toute sa famille, se trouve en excellente santé. Il n’est pas parent non plus, que nous sachions, fût-ce par alliance, de Joseph Geihe ni de Lucian Szczyptierowski. Mais enfin à qui vouliez-vous donc que le Chambellan von Winterfeldt exprimât les condoléances de l’Impératrice ? Il ne pouvait guère présenter les salutations de Sa Majesté aux fragments de corps épars sur la table de dissection. Et » la famille éplorée » ?… Qui la connaît ? Comment la retrouver dans les gargotes, les hospices pour enfants trouvés, les quartiers de prostituées ou dans les usines et au fond des mines ? Or donc le premier bourgmestre accepta, au nom de la famille, les condoléances de l’Impératrice et cela lui donna la force de supporter stoïquement la douleur des Szczyptierowski. A l’Hôtel de ville également, devant la catastrophe qui frappait l’asile, on fit preuve d’un sang-froid tout à fait viril. On identifia, vérifia, établit des procès-verbaux ; on noircit feuille sur feuille tout en gardant la tête haute. En assistant à l’agonie de ces étrangers, on fit preuve d’un courage et d’une force d’âme qu’on ne voit qu’aux héros antiques quand ils risquent leur propre vie.
    Et pourtant toute l’affaire a produit dans la vie publique une dissonance criarde. D’habitude, notre société, en gros, à l’air de respecter les convenances : elle prône l’honorabilité, l’ordre et les bonnes moeurs. Certes il y a des lacunes dans l’édifice de l’Etat, et tout n’est pas parfait dans son fonctionnement. Mais quoi, le soleil lui aussi a ses taches ! Et la perfection n’est pas de ce monde. Les ouvriers eux-mêmes – ceux surtout qui perçoivent les plus hauts salaires, qui font partie d’une organisation – croient volontiers que, tout compte fait, l’existence et la lutte du prolétariat se déroulent dans le respect des règles d’honnêteté et de correction. La paupérisation n’est-elle pas une grise théorie depuis longtemps réfutée ? Personne n’ignore qu’il existe des asiles de nuit, des mendiants, des prostituées, une police secrète, des criminels et des personnes préférant l’ombre à la lumière. Mais d’ordinaire on a le sentiment qu’il s’agit là d’un monde lointain et étranger, situé quelque part en dehors de la société proprement dite. Entre les ouvriers honnêtes et ces exclus, un mur se dresse et l’on ne pense que rarement à la misère qui se traîne dans la fange de l’autre côté de ce mur. Et brusquement survient un événement qui remet tout en cause : c’est comme si dans un cercle de gens bien élevés, cultivés et gentils, au milieu d’un mobilier précieux, quelqu’un découvrait, par hasard, les indices révélateurs de crimes effroyables, de débordements honteux. Brusquement le spectre horrible de la misère arrache à notre société son masque de correction et révèle que cette pseudo-honorabilité n’est que le fard d’une putain. Brusquement sous les apparences frivoles et enivrantes de notre civilisation on découvre l’abîme béant de la barbarie et de la bestialité. On en voit surgir des tableaux dignes de l’enfer : des créatures humaines fouillent les poubelles à la recherche de détritus, d’autres se tordent dans les affres de l’agonie ou exhalent en mourant un souffle pestilentiel.
    Et le mur qui nous sépare de ce lugubre royaume d’ombres s’avère brusquement n’être qu’un décor de papier peint.
    Ces pensionnaires de l’asile, victimes des harengs infects ou du tord-boyaux frelaté, qui sont-ils ? Un employé de commerce, un ouvrier du bâtiment, un tourneur, un mécanicien : des ouvriers, des ouvriers, rien que des ouvriers. Et qui sont ces êtres sans nom que la police n’a pu identifier ? Des ouvriers, rien que des ouvriers ou des hommes qui l’étaient, hier encore.
    Et pas un ouvrier qui soit assuré contre l’asile, le hareng et l’alcool frelatés. Aujourd’hui il est solide encore, considéré, travailleur ; qu’adviendra-t-il de lui, si demain il est renvoyé parce qu’il aura atteint le seuil fatal des quarante ans, au-delà duquel le patron le déclare » inutilisable » ? Ou s’il est victime demain d’un accident qui fasse de lui un infirme, un mendiant pensionné ?
    On dit : échouent à la Maison des pauvres ou en prison uniquement des éléments faibles ou dépravés : vieillards débiles, jeunes délinquants, anormaux à responsabilité diminuée. Cela se peut. Seulement les natures faibles ou dépravées issues des classes supérieures ne finissent pas à l’asile, mais sont envoyées dans des maisons de repos ou prennent du service aux colonies : là elles peuvent assouvir leurs instincts sur des nègres et des négresses. D’ex-reines ou d’ex-duchesses, devenues idiotes, passent le reste de leur vie dans des palais enclos de murs, entourées de luxe et d’une domesticité à leur dévotion. Au sultan Abd-ul-Hamid, ce vieux monstre devenu fou, qui a sur la conscience des milliers de vies humaines et dont les crimes et les débordements sexuels ont émoussé la sensibilité, la société a donné pour retraite, au milieu de jardins d’agrément, une villa luxueuse qui abrite des cuisiniers excellents et un harem de filles dans la fleur de l’âge dont la plus jeune a douze ans. Pour le jeune criminel Prosper Arenberg : une prison avec huîtres et champagne et de gais compagnons. Pour des princes anormaux : l’indulgence des tribunaux, les soins prodigués par des épouses héroïques et la consolation muette d’une bonne cave remplie de vieilles bouteilles. Pour la femme de l’officier d’Allenstein, cette folle, coupable d’un crime et d’un suicide une existence confortable, des toilettes de soie et la sympathie discrète de la société. Tandis que les prolétaires vieux, faibles, irresponsables, crèvent dans la rue comme les chiens dans les venelles de Constantinople, le long d’une palissade, dans des asiles de nuit ou des caniveaux, et le seul bien qu’ils laissent, c’est la queue d’un hareng pourri que l’on trouve près d’eux. La cruelle et brutale barrière qui sépare les classes ne s’arrête pas devant la folie, le crime et même la mort. Pour la racaille fortunée : indulgence et plaisir de vivre jusqu’à leur dernier souffle, pour les Lazare du prolétariat : les tenaillements de la faim et les bacilles de mort qui grouillent dans les tas d’immondices.
    Ainsi est bouclée la boucle de l’existence du prolétaire dans la #société_capitaliste. Le prolétaire est d’abord l’ouvrier capable et consciencieux qui, dès son enfance, trime patiemment pour verser son tribut quotidien au capital. La moisson dorée des millions s’ajoutant aux millions s’entasse dans les granges des capitalistes ; un flot de richesses de plus en plus imposant roule dans les banques et les bourses tandis que les ouvriers – masse grise, silencieuse, obscure – sortent chaque soir des usines et des ateliers tels qu’ils y sont entrés le matin, éternels pauvres hères, éternels vendeurs apportant au marché le seul bien qu’ils possèdent : leur peau.
    De loin en loin un accident, un coup de grisou les fauche par douzaines ou par centaines dans les profondeurs de la mine – un entrefilet dans les journaux, un chiffre signale la catastrophe ; au bout de quelques jours, on les a oubliés, leur dernier soupir est étouffé par le piétinement et le halètement des affairés avides de profit ; au bout de quelques jours, des douzaines ou des centaines d’ouvriers les remplacent sous le joug du capital.
    De temps en temps survient une crise : semaines et mois de #chômage, de lutte désespérée contre la faim. Et chaque fois l’ouvrier réussit à pénétrer de nouveau dans l’engrenage, heureux de pouvoir de nouveau bander ses muscles et ses nerfs pour le capital.
    Mais peu à peu ses forces le trahissent. Une période de chômage plus longue, un accident, la vieillesse qui vient – et l’un d’eux, puis un second est contraint de se précipiter sur le premier emploi qui se présente : il abandonne sa profession et glisse irrésistiblement vers le bas. Les périodes de chômage s’allongent, les emplois se font plus irréguliers. L’existence du prolétaire est bientôt dominée par le hasard ; le malheur s’acharne sur lui, la vie chère le touche plus durement que d’autres. La tension perpétuelle des énergies, dans cette lutte pour un morceau de pain, finit par se relâcher, son respect de soi s’amenuise – et le voici debout devant la porte de l’asile de nuit à moins que ce ne soit celle de la prison.
    Ainsi chaque année, chez les prolétaires, des milliers d’existences s’écartent des conditions de vie normales de la classe ouvrière pour tomber dans la nuit de la #misère. Ils tombent silencieusement, comme un sédiment qui se dépose, sur le fond de la société : éléments usés, inutiles, dont le capital ne peut plus tirer une goutte de plus, détritus humains, qu’un balai de fer éjecte. Contre eux se relaient le bras de la loi, la faim et le froid. Et pour finir la société bourgeoise tend à ses proscrits la coupe du poison.
     » Le système public d’assistance aux pauvres « , dit Karl Marx, dans Le Capital, » est l’Hôtel des Invalides des ouvriers qui travaillent, à quoi s’ajoute le poids mort des chômeurs. La naissance du #paupérisme_public est liée indissolublement à la naissance d’un volant de travailleurs sans emploi ; travailleurs actifs et chômeurs sont également nécessaires, ces deux catégories conditionnent l’existence de la production capitaliste et le développement de la richesse. La masse des chômeurs est d’autant plus nombreuse que la richesse sociale, le capital en fonction, l’étendue et l’énergie de son accumulation, partant aussi le nombre absolu de la classe ouvrière et la puissance productive de son travail, sont plus considérables. Mais plus cette réserve de chômeurs grossit comparativement à l’armée active du travail, plus grossit la #surpopulation_des_pauvres. Voilà la loi générale absolue de l’accumulation capitaliste.
    « Lucian Szczyptierowski, qui finit sa vie dans la rue, empoisonné par un hareng pourri, fait partie du #prolétariat au même titre que n’importe quel ouvrier qualifié et bien rémunéré qui se paie des cartes de nouvel an imprimées et une chaîne de montre plaqué or. L’asile de nuit pour #sans-abri et les contrôles de police sont les piliers de la société actuelle au même titre que le Palais du Chancelier du Reich et la Deutsche Bank. Et le banquet aux harengs et au tord-boyaux empoisonné de l’asile de nuit municipal constitue le soubassement invisible du caviar et du champagne qu’on voit sur la table des millionnaires. Messieurs les Conseillers médicaux peuvent toujours rechercher au microscope le germe mortel dans les intestins des intoxiqués et isoler leurs » cultures pures » : le véritable bacille, celui qui a causé la mort des pensionnaires de l’asile berlinois, c’est l’ordre social capitaliste à l’état pur.
    Chaque jour des sans-abri s’écroulent, terrassés par la #faim et le froid. Personne ne s’en émeut, seul les mentionne le rapport de police. Ce qui a fait sensation cette fois à Berlin, c’est le caractère massif du phénomène. Le prolétaire ne peut attirer sur lui l’attention de la société qu’en tant que masse qui porte à bout de bras le poids de sa misère. Même le dernier d’entre eux, le #vagabond, devient une force publique quand il forme masse, et ne formerait-il qu’un monceau de cadavres.
    D’ordinaire un #cadavre est quelque chose de muet et de peu remarquable. Mais il en est qui crient plus fort que des trompettes et éclairent plus que des flambeaux. Au lendemain des barricades du 18 mars 1848, les ouvriers berlinois relevèrent les corps des insurgés tués et les portèrent devant le Château royal, forçant le despotisme à découvrir son front devant ces victimes. A présent il s’agit de hisser les corps empoisonnés des sans-abri de Berlin, qui sont la chair de notre chair et le sang de notre sang, sur des milliers de mains de prolétaires et de les porter dans cette nouvelle année de lutte en criant : A bas l’infâme régime social qui engendre de pareilles horreurs !

    #Rosa_Luxemburg #lumpenprolétariat
    Source : http://www.tantquil.net/2012/02/04/un-temps-a-ne-pas-laisser-un-sdf-dehors


    http://lesmoutonsenrages.fr/2014/06/25/a-paris-le-nombre-de-sdf-a-augmente-de-84-en-dix-ans/comment-page-1

  • Il faut sauver le ver de terre !

    http://www.leparisien.fr/societe/il-faut-sauver-le-ver-de-terre-22-09-2016-6139831.php

    C’est une offensive de grande ampleur. 350 associations, dont 32 françaises, rassemblées dans People4soil, lancent aujourd’hui une initiative citoyenne européenne. Leur objectif, dévoilé en exclusivité dans nos colonnes : que les 28 Etats de l’Union européenne votent une directive de protection des sols. Pour forcer la main de l’Union, il faudra que cette pétition atteigne 1 million de signatures dans sept pays différents. Or « le meilleur indicateur de la qualité de nos terrains comme leurs meilleurs réparateurs sont les vers de terre ! » explique Solène Demonet de France Nature Environnement.

    http://people4soil.eu/index-fr.php

  • « Le TAFTA ? Comme une odeur de totalitarisme », selon une députée allemande qui a lu le texte…
    http://lesmoutonsenrages.fr/2016/02/18/le-tafta-comme-une-odeur-de-totalitarisme-selon-une-deputee-allema

    Venant s’ajouter aux préoccupations sur le très controversé projet d’accord entre les Etats-Unis et l’Union européenne dénommé TAFTA, la permission a été accordée à quelques députés allemands d’accéder, sous certaines contraintes, au texte de l’accord. Malgré cette initiative plutôt positive, la députée Katja Kipping (ci-contre) nous fait part de son inquiétude quant au manque de transparence de ces négociations.

    Les documents du TAFTA sont accessibles seulement sur un ordinateur non connecté à Internet. Les parlementaires peuvent prendre des notes, mais il leur est interdit de recopier des extraits du texte, et ils ne peuvent pas partager quelque détail de l’accord que ce soit, ni en public ni au Parlement.

    #tafta

  • J’ai souvent lu la légende luddite du « les ingénieurs de la Silicon Valley envoient leurs enfants dans des écoles sans ordinateur car ils savent que le numérique, Saylemal » Voici apparemment la seule source de cette légende, un article (il faudrait plutôt dire un publi-reportage) pour une telle école :

    http://www.nytimes.com/2011/10/23/technology/at-waldorf-school-in-silicon-valley-technology-can-wait.html

    Il faut savoir que ces écoles sont privées et que, dans la Silicon Valley, la concurrence entre ces établissements est très rude. Les parents résidant dans la région sont inondés des pubs pour des écoles qui doivent se différencier et donc se dire « sans ordinateur », « vraiment chrétienne », « fondée sur les principes du dianétisme / de la PNL / du bouddhisme », « écologiste ». C’est donc juste un argument commercial de la part de cette école de prétendre que « les gens de Google » (on ne dit pas combien...) y mettent leurs enfants.

    Un exemple de cette reprise sans critique d’une légende urbaine :

    http://lesmoutonsenrages.fr/2015/07/13/les-degats-engendres-par-le-numerique-dans-lenseignement-scolaire

    #éducation #numérique

  • IL A OSÉ ! Le porte-avions nucléaire Charles de Gaulle placé sous commandement américain…
    http://www.brujitafr.fr/2015/03/il-a-ose-le-porte-avions-nucleaire-charles-de-gaulle-place-sous-commandeme

    Peut être n’avez vous pas bien saisi la signification de la mise sous commandement US, de notre navire amiral le Charles de Gaulle. Manquons nous de commandants français compétants, pour assurer la gestion du seul navire nucléaire non US dans le monde ? On les voit partout ces « distributeurs de démocratie à coup de bombes », et vous n’avez pas percuté sur cette info, pourtant d’une importance capitale ??. De la même façon, ce qui finira de nous mettre à genoux devant les USA, pays géré par des psychopathes, à l’égo démesuré, qui ont concocté avec la complicité de nos gouvernements un TAFTA/TISA qui va finir de mettre l’Europe sous tutelle US. On comprend mieux pourquoi le crime de haute trahison a été supprimé de notre constitution…

    Si il vous fallait une preuve de l’absolue soumission de la France aux US, (...)

  • Les 8 propositions de Pierre #Rabhi pour vivre en prenant soin de la vie | Les moutons enragés
    http://lesmoutonsenrages.fr/2015/02/22/les-8-propositions-de-pierre-rabhi-pour-vivre-en-prenant-soin-de-l

    #3 : Le féminin au cœur du changement

    La subordination du féminin à un monde masculin outrancier et violent demeure l’un des grands handicaps à l’évolution positive du genre humain. Les #femmes sont plus enclines à protéger la vie qu’à la détruire. Il nous faut rendre hommage aux femmes, gardiennes de la vie, et écouter le féminin qui existe en chacun d’entre nous.

    cf http://seenthis.net/messages/316746#message317517

  • CANADA : Le projet de loi C-51 : l’étau se referme sur les droits et libertés des Canadiens
    http://www.brujitafr.fr/2015/02/canada-le-projet-de-loi-c-51-l-etau-se-referme-sur-les-droits-et-libertes-

    Le style « 1984 » à la Orwell, bien fasciste et qui implique la surveillance généralisée de tout un chacun ne touche malheureusement plus que le communisme chinois, il s’est très bien exporté. On a pu le constater aux Etats-Unis qui surveillent tout le monde via la NSA, pour soit-disant protéger du terrorisme. Ils ont même mis en place en 2010 un système permettant de dénoncer son voisin au Walmart s’il s’avérait suspect suivant un article de CNN, de la délation vite-fait en allant faire ses courses… On leur doit également la délation par Iphone, et bien plus, c’en est complètement dingue !

    Vous vous souvenez des scanners déshabillant dans les aéroports qui sont un très gros problème, suspectés d’être dangereux vu qu’ils vous envoient quand même des radiations, il est également source de dérives de toutes (...)

  • Tout simplement génial : une ruche qui permet de récolter automatiquement du miel sans gêner les abeilles
    http://www.brujitafr.fr/2015/02/tout-simplement-genial-une-ruche-qui-permet-de-recolter-automatiquement-du

    Pour ceux qui malgré tout craignent les abeilles et surtout leurs piqûres, mais également pour ceux qui veulent tenter l’expérience de l’apiculture, le concept est assez génial : une ruche qui ne nécessite plus de déranger les abeilles en ouvrant la ruche.

    Flow Hive, la ruche qui permet une apiculture sereine pour les abeilles

    Grâce à cette invention géniale de Stuart et Cedar Anderson, deux apiculteurs père et fils d’Australie, les abeilles du monde entier vont pouvoir pousser un soupir de soulagement collectif. Leur invention Flow Hive est une ruche révolutionnaire : elle permet aux apiculteurs de récolter le miel de leurs ruches sans perturber les abeilles à l’intérieur.

    L’ingénieuse invention fonctionne en fournissant aux abeilles des cadres partiellement alvéolés spécialement conçus (...)

  • Les enfants de Fukushima sont en train de mourir | Les moutons enragés

    http://lesmoutonsenrages.fr/2014/06/22/les-enfants-de-fukushima-sont-en-train-de-mourir

    Il n’y aura jamais assez d’informations sur le sujet car les actus sont trop souvent cachées, soit pour ne pas affoler les populations, soit pour ne pas trop inquiéter les lobbys du nucléaire qui ont encore de l’argent à se faire avec cette filière. Voici un article qui dépeint bien la réalité du terrain, sachant que j’ai pu découvrir ce soir grâce au site Hillion-fukushima.blogspot.fr une source importante et plus qu’intéressante : Fukushima.Information sur Facebook. À consulter pour compléter son information sur le sujet…

    Un sujet pas drôle pour un dimanche de début d’été, mais qui reflète tristement la réalité.
    fukchildrenfi
    Plus de 48 % des 375.000 jeunes – presque 200.000 enfants – testés par l’Université de Médecine de Fukushima vivant à proximité des réacteurs souffrent aujourd’hui d’anomalies pré-cancéreuses de la thyroïde, principalement de nodules et de kystes

    #fukushima #nucléaire #santé #cancer #enfants #enfance

  • Dictature en France : le gouvernement envisage de faire passer la loi Macron en force avec l’article 49- alinéa 3 de la constitution
    http://www.brujitafr.fr/2015/02/dictature-en-france-le-gouvernement-envisage-de-faire-passer-la-loi-macron

    Mise à jour 2 : Explications sur ce qu’il se passe exactement

    La situation est réellement grave, car nous avons depuis de nombreuses années pu constater que la politique française n’est pas à l’écoute de la population, les décisions prises vont parfois même à l’encontre des intérêts de la population, et cela pour deux raisons principales : la finance a un grand (trop grand) pouvoir de décision dans le pays ce qui explique pourquoi elle est tant et si bien protégée, et le parlement européen décide de 80% des lois nationales.

    Aujourd’hui, c’est la loi Macron dont il est question, et cette loi ultra-libérale qui n’est là que pour servir des intérêts financiers dont la France risque de ne bénéficier des avantages directs risque d’être rejetée au vote du parlement. Le gouvernement n’écarte donc pas un passage en (...)

  • Quatre jeunes Azuréens « anti-Charlie » invités à visiter le camp d’Auschwitz
    http://www.brujitafr.fr/2015/02/quatre-jeunes-azureens-anti-charlie-invites-a-visiter-le-camp-d-auschwitz.

    Cherchez l’erreur… Pour avoir perturbé la minute de silence ou pour avoir soutenu les terroristes, ils ont été « invités » à visiter le camps d’Auschwitz. Les premières victimes étaient avant tout des dessinateurs, pourquoi ne pas les convier à une visite du festival de la bande dessinée à Angoulême ? Il y a également eu au moins un policier, le second étant soit-disant sans rapport direct avec l’affaire… Autant leur faire visiter les locaux d’Orphéopolis.

    La question est donc : Pourquoi directement la visite d’un camp de concentration ?

    C’est la dernière initiative du conseil général des Alpes-Maritimes à l’adresse des scolaires ayant perturbé la minute de silence au lendemain des attentats de début janvier ou manifesté de la solidarité envers les tueurs des journalistes de Charlie Hebdo.

    Signalés pour de telles (...)

  • François Hollande menace d’entrer en guerre contre la Russie
    http://www.brujitafr.fr/2015/02/francois-hollande-menace-d-entrer-en-guerre-contre-la-russie.html

    Ça y est, Le mot fatidique a été prononcé ! La France envisage donc d’entrer en guerre avec la Russie pour défendre ces grands démocrates que sont les nazis ukrainiens. Bref, c’est du grand n’importe quoi. 20 millions de Français vont donc périr pour s’être soumis à une caste de dirigeants cupides et stupides. Peut être que ce sera le prix à payer pour un réveil des consciences.

    Vidéo vue sur : http://lesmoutonsenrages.fr

    Publié par Rorschach

  • Obscurantisme : Daech brûle 2 000 anciens manuscrits dont certains dataient de plus de 7 000 ans
    http://www.brujitafr.fr/2015/02/obscurantisme-daech-brule-2-000-anciens-manuscrits-dont-certains-dataient-

    Les miliciens de l’organisation terroriste « Daech » auraient envahi la Bibliothèque centrale de Mossoul et le Musée. Bilan : des centaines de manuscrits, des œuvres antiques et des vieux journaux détruits et incendiés.

    Il s’agit du plus grand autodafé de l’Histoire. Courant janvier, les terroristes de « Daech » auraient pris possession de la Bibliothèque centrale pour « assainir » les fonds documentaires. Ils ont brisé les cadenas protégeant cette bibliothèque et emmené avec eux dans six pickups pour les brûler quelque deux mille ouvrages. Etaient concernés, les livres pour enfants, de poésie, de philosophie, de santé, de sport et de sciences, ainsi que les journaux datant du début du XXe siècle, des cartes ottomanes et des collections privées offertes par les vieilles familles de Mossoul. Les combattants de Daech (...)

  • Mise en place du TAFTA : l’Etablissement français du sang n’a maintenant plus le monopole
    http://www.brujitafr.fr/2015/02/mise-en-place-du-tafta-l-etablissement-francais-du-sang-n-a-maintenant-plu

    Tout est business, tout se monnaye, et avec le traité transatlantique, les monopoles ne doivent plus exister !

    Avec le TAFTA, tout ce qui peut empêcher le profit doit être banni, les sociétés étrangères doivent pourvoir faire fonctionner le tiroir-caisse, et cela, nos politiques ne peuvent rien y faire, cela leur est imposé par l’UE qui décide de 80% des lois nationales. Et en toute discrétion, c’est l’établissement français du sang qui en a fait les frais sans que cela ne fasse trop de bruit, vive les médias ! Du coup, un donneur de sang ne le fera pas gratuitement par simple générosité ou humanité, il sera rémunéré 50 euros à la clé ! Mais cela n’est pas une bonne nouvelle pour autant, car il n’est pas sûr que vous ayez le droit de donner votre sang, on va réserver cela aux plus pauvres, si vous avez trop (...)

  • GRECE : Victoire historique du parti de gauche radicale Syriza
    http://www.brujitafr.fr/2015/01/grece-victoire-historique-du-parti-de-gauche-radicale-syriza.html

    L’histoire serait-elle en train de s’écrire ? Car le pire a été annoncé en cas de victoire du parti Syriza, le pire prédit par les « bienveillants » de la finance qui ont saigné le pays. Les jours à venir risquent d’être décisifs, nous allons bien voir si la zone euro éclate réellement, et si la monnaie unique survit…

    Syriza, le parti de gauche radicale anti-austérité, a emporté une très large victoire aux élections législatives grecques dimanche, devançant de plus de huit points le parti de droite au pouvoir, selon le sondage sortie des urnes.

    L’écart va ainsi de 8,5 à 16,5 points, bien au-delà des derniers sondages, pour ce scrutin crucial pour le pays et pour l’Europe. Syriza obtiendrait ainsi entre 146 et 158 sièges au Parlement, 151 marquant la majorité absolue. « Cela semble être une victoire (...)

  • Pour ceux qui n’auraient pas compris ce qui est arrivé en Suisse, c’est l’équivalent financier de la catastrophe de Tchernobyl
    http://www.brujitafr.fr/2015/01/pour-ceux-qui-n-auraient-pas-compris-ce-qui-est-arrive-en-suisse-c-est-l-e

    Il est intéressant d’avoir des explications concrètes sur certains événements financiers lorsqu’on est pas initié aux finesses de la finance, et donc que l’on est pas en mesure de bien comprendre la gravité de la situation. C’est donc dans la dernière revue de presse de Pierre Jovanovic que la réponse se trouve, les médias mainstream quand à eux se limitent et n’expliquent pas les conséquences directes de la catastrophe suisse.

    C’est d’autant plus dingue que celle d’Athènes avait chu de 7,77% juste quelques jours avant ! Si j’ajoute que dans le livre 666, j’ai expliqué justement que toute monnaie attachée à une autre finit toujours par exploser, eh bien jeudi on en a eu l’illustration. Logique puisque la Banque Centrale suisse avait pris l’incroyable décision de se coller (pegging) à un cours fixe de l’euro, (...)

  • TAFTA : la commission européenne balaye aussi l’avis de la consultation publique
    http://www.brujitafr.fr/2015/01/tafta-la-commission-europeenne-balaye-aussi-l-avis-de-la-consultation-publ

    Ils ont tenté une consultation publique, 150 000 personnes ont donné leur avis, et à 97% ils rejettent les accords de libre-échange-(appelés aussi traité transatlantique-tafta-ttip-nouvel ordre mondial), un jugement implacable pour ce qui s’annonce comme étant une trahison au plus haut point pour la population européenne ! En effet, toutes les règles seront transcendées et appliquées à l’ensemble de la zone euro, et des zones ayant conclu de tels traités pour que la finance américaine puisse imposer sa folie psychopathique sans que nous n’ayons rien à y redire. Et pire, si un pays n’est pas d’accord, il pourra (et sera) trainé devant un tribunal privé (et donc peu de chances qu’il soit réellement impartial). Quand aux services publics, cela sera la privatisation à tous les étages, le profit et uniquement le (...)