Démographie de l’Afrique du Sud

Oui c’est les chiffres communément cités
cf. ►http://www.monde-diplomatique.fr/2005/10/SMITH/12833

une bonne source est l’ONG RapeCrisis
►http://rapecrisis.org.za
qui propose par exemple ce booklet
►http://rapecrisis.org.za/downloads/You%20and%20Rape%20English.pdf

et aussi en recherche le MRC (l’Inserm sud-af)
►http://www.mrc.ac.za
notamment Rachel Jewkes qui avait fait un rapport remarqué il y a 3 ans en interrogeant les hommes, pour découvrir qu’un quart (!) admettaient avoir déjà été auteur d’un viol.
►http://www.guardian.co.uk/world/2009/jun/17/south-africa-rape-survey

La source MSF que tu cherches est peut-être celle-ci :
►http://www.fmreview.org/FMRpdfs/FMR27/33.pdf

Dans mon reportage en 2002 j’avais écrit :

Dans ces quartiers déshérités, la confusion règne. Et pourtant... Gandhi fait du travail social, arpente les shacks à la recherche des sidéens qui se terrent pour mourir à l’abri des regards. « Dès que tu dis que tu es séropositif, les gens te traitent comme un sous-animal. Tu ne peux plus sortir de ta maison, aller dans la rue. Beaucoup se suicident. Les autres prétendent que c’est le diabète qui les fait maigrir. » Gandhi cite la Bible et explique : « Ce qui nous tue, c’est la pensée matérialiste. Nous, les filles, nous aimons les garçons qui ont une voiture. C’est comme ça que la pauvreté nous pousse vers le VIH. A la maison, nous n’avons rien, et voilà ce gars qui arrive les mains pleines... » Nombre de sociologues et de médecins sud-africains décrivent un panorama de relations sexuelles « transactionnelles » : ainsi, lorsque le prix du taxi est inabordable faute de revenu (et en l’absence de transports publics), une jeune fille est tentée de recourir à un « ministre du transport ». Elle aura aussi, selon les cas, son « ministre des finances », son « ministre des loisirs ». Les sugar daddies (papa sucreries) font la sortie des écoles avec leurs cadeaux - fringues de marque, téléphone mobile. L’apartheid a porté le machisme et la violence sexuelle à des niveaux accablants. Pour une population de 43,8 millions d’habitants, la journaliste Charlene Smith cite le chiffre annuel d’un million de viols... Une violence qui explique, pour partie, la vitesse avec laquelle l’épidémie s’est répandue dans le pays.

►http://www.monde-diplomatique.fr/2002/08/RIVIERE/16759

(attention, en dix ans la question du VIH/sida a beaucoup changé ! la violence sexuelle, beaucoup moins)

A lire aussi ►http://www.speakout.org.za/about/aboutrape/aboutrape_questions_from_a_us.html
#viol #afrique_du_sud

One in three South African men admit to rape, survey finds
►http://www.guardian.co.uk/world/2009/jun/17/south-africa-rape-survey

il y a aussi le viol « correctif » des lesbiennes
►http://www.lemonde.fr/afrique/article/2011/05/10/en-afrique-du-sud-des-lesbiennes-sont-violees-pour-etre-gueries_1519529_3212
AFRIQUE DU SUD. Des lesbiennes violées pour leur faire aimer les hommes
►http://www.tetu.com/actualites/international/afrique-du-sud-des-lesbiennes-violees-pour-leur-faire-aimer-les-hommes-16244

#femmes #sexisme #homophobie

édito du M&G:

End this epidemic of violent abuse - Mail & Guardian
►http://mg.co.za/article/2012-04-20-end-this-epidemic-of-violent-abuse

It is a crisis of multiple dimensions, but there can be little doubt that, in places where work and hope are scarce, where schools are dysfunctional and where state, community and family structures to contain and control violence are absent or overstretched and where alcohol regulations are unenforced, we are creating conditions for an epidemic of brutality.
(...)
We need a response on at least two levels. The first is a willingness by national leaders to campaign against both rape and the contempt of women that underpins the act in word and deed. The second is a recognition that we are building settlements that reproduce sexual violence, crime and xenophobia: shoddily constructed, disconnected from economic opportunity, home to failing schools that sit cheek by jowl with shebeens on shit-soaked streets.

Merci à tous pour ces informations.