Le web et la théorie de la bonne humeur. | Olivier Ertzscheid
►http://affordance.typepad.com//mon_weblog/2014/01/de-bonne-humeur.html
Surveillance globale, sous-veillance massive, internet des objets, objets connectés, informatique ambiante, world wide wear, « si c’est gratuit c’est vous le produit », publicité contextuelle, suggestions en cours de frappe, modèle d’allocation, opinion mining, sentiment analysis, etc.
Nous appelons cela internet.
Internet est un mille-feuille. Un palimpseste permanent et simultané du tout et de chacune de ses parties. Le Business Insider livrait encore récemment un parfait exemple de l’un de ces palimpsestes. Le palimpseste technologique de la « privacy ». Un réseau social. Un milliard de profils. Une interface. Des applications. Des paramètres. Des couches et des sous-couches. Et pour chacune de ces couches, pour chacun de ces paramètres, pour chacune de ces applications, chacune de ces interfaces, chacun de ces profils, chacun de ces réseaux, des « raisons », des « motivations », des « ignorances », des « préférences », des « stratégies », des « tactiques », des « ambitions », des êtres humains, immensément prévisibles et calculables dans leur globalité, et individuellement irréductibles à la moindre mise sous coupe réglée algorithmique
cc : @rimbert