Une médecine sous influence, par Philippe Descamps (Le Monde diplomatique, novembre 2020)

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  • CRISE CORONAVIRALE

    Entretien avec le toxicologue Jean-Paul Bourdineaud, professeur de biochimie et toxicologie environnementales à l’Université de Bordeaux, membre du conseil scientifique du CRIIGEN.

    1) Bonjour Jean-Paul Bourdineaud, pouvez-vous vous présenter pour mes lecteurs ? Quels sont votre formation, votre profession et votre domaine de compétence scientifique ? Avez-vous par ailleurs des conflits d’intérêts, quels qu’ils soient ?

    JP.B. — De formation, je suis ingénieur chimiste, je possède un DEA (maintenant appelé mastère) de chimie organique, puis j’ai bifurqué vers la biologie et je suis titulaire d’un doctorat de biologie moléculaire et cellulaire.
    Avant de débuter ma carrière d’universitaire, j’ai travaillé pendant trois ans en tant qu’ingénieur de recherche dans l’industrie de la parfumerie chez Givaudan, une filiale de Roche. Désormais, je suis professeur à l’Université de Bordeaux, où j’enseigne la microbiologie, la biochimie et la toxicologie environnementale. Mon domaine de compétence est celui de la microbiologie, de la biochimie et de l’écotoxicologie. Je suis éditeur associé du Journal of Toxicological Sciences et de l’International Journal of Molecular Sciences, section Molecular Role of Xenobiotics. Mes travaux scientifiques et ceux de mes collaborateurs sont référencés dans la base de données National Center for Biotechnology Information et 85 articles apparaissent, et pour ceux qui connaissent la signification des critères quantitatifs, mon indice h collecté par le Web of Science est égal à 29 (indice lié à la fréquence avec laquelle nos travaux sont cités par les autres chercheurs, et donc leur rayonnement). Il ne s’agit pas de vanité de ma part, mais je suis contraint de devoir le souligner car mon expertise en sciences biochimiques et microbiologiques a été mise en cause après la publication de ma lettre à Charlie Hebdo, et entre autres, par Antonio Fischetti, le référent scientifique de Charlie Hebdo.

    https://criigen.org/wp-content/uploads/2021/08/2021-07-29_Lettre-a-Charlie-Hebdo-juillet-2021-02_D.pdf

    À titre de comparaison, les indices h de Didier Raoult (Institut Hospitalier Universitaire – IHU - de Marseille), Christian Perronne (hôpital de Garches), Karine Lacombe (hôpital Saint-Antoine), et Benjamin Davido (hôpital de Garches) sont égaux à 147, 37, 28, et 12, respectivement. Je cite ces deux derniers médecins car ils ont été très médiatisés et sont des anti-raoultiens virulents et pugnaces.
    J’ajoute que c’est aussi le citoyen éclairé (parce que possédant les connaissances scientifiques nécessaires) qui parle, et que mes propos n’engagent en rien l’Université de Bordeaux, ni même le CRIIGEN dont je suis membre du conseil scientifique, car ces entités se veulent apolitiques et neutres. Or, intervenir dans le champ de l’imposition du passe sanitaire et de la vaccination de masse est un acte éminemment politique puisque ces mesures sont elles-mêmes avant tout politiques et non médicales.

    Le but de mes recherches est de comprendre comment les organismes réagissent aux contaminants environnementaux, en termes de stratégies moléculaires utilisées pour s’adapter et éliminer les polluants. Mon approche rompt d’avec celle de la toxicologie traditionnelle, laquelle se concentre sur une exposition aiguë à fortes doses, proche de la DL50 (dose qui provoque 50 % de létalité), et donc non pertinente d’un point de vue environnemental. Je focalise au contraire sur les doses qui sont celles rencontrées dans l’environnement et auxquelles sont confrontés les organismes animaux et humains. Par exemple, j’ai pu démontrer l’impact nocif des nanoparticules métalliques sur plusieurs espèces animales aquatiques et terrestres à des doses environnementales. Un thème principal qui m’occupe depuis plusieurs années concerne les contaminations au mercure par consommation de poisson et l’influence des différentes espèces chimiques du mercure sur la santé.

    Enfin, pour répondre à votre dernière question, contrairement à quantités de médecins présents sur les plateaux de télévision depuis le début de la crise coronavirale, je ne présente aucun « conflit d’intérêts », c’est-à-dire que je ne suis pas rémunéré ni gratifié en nature ou en honneur pour quelque activité que ce soit (conseil, expertise, travaux de recherche) par des intérêts privés, et je pense notamment aux entreprises pharmaceutiques. Je suis, comme vous, un serviteur de l’État et de la République, et je ne mange pas ni ne m’abreuve à plusieurs gamelles.

    2) Merci. Comment en êtes-vous arrivé à vous intéresser aux traitements contre la Covid, à la vaccination anti-SARS-CoV-2, au passe sanitaire, et à rendre publique votre opinion sur le sujet ?

    JP.B. — Vous avez bien compris que j’œuvrais en tant que chercheur dans le domaine des sciences environnementales. De nombreuses épidémies virales sont liées à la destruction des habitats des animaux porteurs des virus émergents, par la déforestation, l’urbanisation et l’industrialisation qui accompagnent l’accroissement démographique humain et la quête obligatoire en système capitaliste de la croissance économique, laquelle dans les pays occidentaux est liée pour presque moitié à l’accroissement des populations, comme l’a montré Thomas Picketty dans son ouvrage Le capital au XXIe siècle.
https://www.seuil.com/ouvrage/le-capital-au-xxie-siecle-thomas-piketty/9782021082289
Sonia Shah a pointé la responsabilité du désastre environnemental et les dangers de l’élevage industriel dans la survenue d’épidémies, pour certaines terrifiantes telles que celles du virus du Nil occidental et du virus Ebola.

    https://www.monde-diplomatique.fr/2020/03/SHAH/61547

    Mais en tant que toxicologue environnemental, au-delà de la destruction des habitats naturels, c’est la pollution environnementale qui me préoccupe. Et comme l’a rappelé mon collègue Christian Vélot dans votre entretien, le coronavirus SARS-CoV-2 ne fait que porter le coup de grâce final (Christian emploie le mot d’estocade) aux personnes déjà largement diminuées par leurs pathologies chroniques.
https://blogs.mediapart.fr/laurent-mucchielli/blog/080721/covid-19-vaccins-experimentaux-strategie-vaccinale-entretien-avec-ch
Le problème des maladies chroniques dans nos sociétés occidentales est crucial ; l’Organisation Mondiale de la Santé s’en est fait l’écho à plusieurs reprises, et le Conseil Économique Social et Environnemental (CESE) a rappelé dans son rapport livré le 11 juin 2019 que 10,7 millions de personnes bénéficient en France du dispositif des « affections de longue durée », et que l’Assurance Maladie dénombre 20 millions de personnes recevant des soins liés à une pathologie chronique.

    https://www.lecese.fr/sites/default/files/pdf/Avis/2019/2019_14_maladies_chroniques.pdf
    Le CESE écrit que « les évolutions des habitudes et conditions de vie et de travail, les pollutions de l’environnement, jouent un rôle majeur dans l’apparition, le développement et l’aggravation de ces maladies ».

    La pollution atmosphérique est la principale cause de mortalité liée à la pollution environnementale et se traduit par le décès prématuré de millions de personnes chaque année. L’Agence Environnementale Européenne (EEA), dans son rapport sur la qualité de l’air publié en octobre 2017, a estimé le nombre de décès prématurés (avant 65 ans) causés par la pollution de l’air en Europe à 520 400 personnes pour l’année 2014.

    https://www.eea.europa.eu/publications/air-quality-in-europe-2017

    La pollution de l’air se traduit par les pathologies chroniques principales suivantes : infarctus du myocarde (36 %), accidents vasculaires cérébraux (36 %), cancers du poumon (14 %), broncho-pneumopathies chroniques obstructives (8 %), et les infections respiratoires pédiatriques (6 %). On remarquera que de manière similaire aux polluants atmosphériques, le covid-19 dans sa forme grave touche particulièrement les fonctions respiratoires et cardiaques. Les personnes déjà sensibilisées par les polluants atmosphériques avec leur cortège de maladies chroniques associées constitueraient donc des proies vulnérables pour le coronavirus SARS-CoV-2. L’OMS, dans son rapport de 2016 sur la pollution de l’air, estime à 2,97 millions le nombre de morts attribuables à la pollution de l’air dans le monde entier pour la seule année 2012. Il serait déraisonnable de refuser d’admettre que ces pathologies chroniques d’origines environnementales ne fragilisent pas ceux qui en sont affligés après infection par le SARS-CoV-2. La pollution de l’air tue donc annuellement et prématurément plus de citoyens européens que le covid, sans que cela semble émouvoir nos autorités sanitaires.

    J’étais donc déjà attentif et mobilisé lorsque la controverse de l’hydroxychloroquine (HCQ) a éclaté en février 2020. À ma grande stupéfaction, l’HCQ a été classée substance vénéneuse par le directeur général de la santé, Jérôme Salomon, le 13 janvier 2020, juste au début de la pandémie, alors qu’il savait bien que ce médicament venait d’être utilisé avec succès en Chine.
    https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32074550https://academic.oup.com/jmcb/article/12/4/249/5814654

    Puis, les médecins courtisans et leurs relais médiatiques l’ont déclarée être un poison violent, cardiotoxique redoutable. Dans le même temps, des médecins stipendiés par Gilead promouvaient le Remdesivir, fabriqué par cet industriel. Or, en tant que toxicologue, j’ai immédiatement compris que l’on nous racontait des bobards (« fake news » dans le jargon des journalistes parisiens). Car précisément, c’est l’inverse : le Remdesivir est très toxique, d’emblée aux doses nécessaires pour obtenir un effet antiviral, alors que l’HCQ est utilisée depuis des décennies sur des personnes elles-mêmes fragilisées par des maladies auto-immunes telles que le lupus érythémateux et les affections rhumatoïdes. D’ailleurs l’OMS a fini par reconnaître la possibilité d’importants effets secondaires du Remdesivir et a déconseillé son utilisation dans le traitement du covid.

    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/11/20/l-oms-deconseille-le-remdesivir-dans-le-traitement-des-malades-du-covid-19-h

    Puis, l’imposition du passe sanitaire est arrivée et ce qui m’a navré et agacé a été le traitement médiatique réservé aux opposants au sésame sanitaire et en particulier aux personnels soignants réfractaires. Dans les médias dominants, nous avons été vilipendés, poussés vers les marges de l’extrême droite, qualifiés d’antisémites, et d’illuminés irrationnels. Puis, Charlie Hebdo a chanté le même refrain, avec le talent satirique qu’on lui connaît. Je suis un ami de Charlie et un abonné. On ne peut pas être en permanence en accord avec ses amis, mais plusieurs unes et articles virulents, et en réalité manquant de discernement (c’est une règle de la caricature et de la satire que je reconnais bien volontiers à Charlie), m’ont suffisamment titillé pour que je décide d’adresser une lettre à Charlie, lui présentant des arguments rationnels et même scientifiques bien étayés. Cette lettre fut envoyée à Charlie le 29 juillet qui m’a répondu le 2 août par la plume de Marika Bret : « Bonjour, merci pour votre message, courrier argumenté qui participe au débat. En vous souhaitant un bel été… » Puis l’association CRIIGEN – qui a pour vocation d’informer le public sur les biotechnologies et le génie génétique – et dans laquelle je suis un membre du conseil scientifique, a décidé de publier et d’héberger ma lettre à Charlie début août. Le CRIIGEN est naturellement fondé à informer le public sur les vaccins, car ceux adoubés et distribués en France sont tous issus du génie génétique.

    Ce fut pour moi une surprise : ma lettre a été remarquée, lue et appréciée par beaucoup (mais pas tous). Des collectifs de lutte anti-passe sanitaire m’ont contacté à la mi-août, et notamment ceux des « Blouses blanches » et des « Citoyens libres des Pyrénées ». Les « Blouses blanches » m’ont dirigé vers le réalisateur Magà Ettori qui procédait à la confection d’un film documentaire sur les soignants en lutte et sur le thème des libertés. J’ai accepté sa proposition d’apparaître et de témoigner, et dans son film « Liberté », et dans le débat diffusé en vif qui a suivi la diffusion du film, le 5 septembre dernier sur YouTube. Et comme le monde est presque parfait, vous m’avez contacté et proposé cet entretien.

    https://www.youtube.com/watch?v=KueedqdpJTw

    3) Vous contestez la toxicité de l’HCQ et son supposé manque d’efficacité contre le traitement du covid. Vous êtes très peu nombreux à assumer publiquement une telle position parmi les scientifiques. Ne vous sentez-vous pas isolé et mis en défaut en tant que scientifique ?

    JP.B. — Tout d’abord, en matière scientifique, le nombre ne fait pas le poids. Un seul scientifique peut avoir raison de la multitude. Le consensus dans le monde scientifique n’est possible que sur les acquis, et sur ce qui est incorporé dans le grand corpus des connaissances scientifiques. Par exemple, on ne dispute plus le fait que les humains sont des mammifères au même titre que les primates : trop de preuves sont abondantes y compris dans l’esprit des non scientifiques. La molécule d’eau est formée de deux atomes d’hydrogène et d’un atome d’oxygène. Là aussi, les preuves, inaccessibles d’emblée au grand public, sont de nature spectroscopiques, biochimiques, et dans les laboratoires de biologie moléculaire, nous réalisons quotidiennement des électrophorèses de protéines et d’acides nucléiques où l’on sépare ces molécules par l’imposition d’un champ électrique : on observe le dégagement de l’hydrogène à la cathode et de l’oxygène à l’anode avec une production de bulles gazeuses deux fois plus importante à la cathode ; il s’agit bien d’une électrolyse de l’eau. C’est toujours un ravissement de le vérifier et de le montrer aux étudiants. C’est donc la répétabilité et la banalité des observations réalisées par quantité de personnes sur une longue durée qui permet le consensus scientifique.

    En revanche, le dissensus prévaut dans la science en train de se faire, c’est-à-dire celle qui est à l’œuvre et en cours dans les laboratoires de recherche. La controverse est de mise et même souhaitable lorsqu’elle n’est pas polluée par les « conflits d’intérêts » des chercheurs, car la dispute permet de susciter de nouvelles théories, lesquelles conduisent à la mise en œuvre d’expériences, dont les résultats permettront à leur tour de moduler, d’infléchir, de corriger le modèle théorique, nouveau modèle se prêtant à son tour à un nouveau cycle d’hypothèses et d’expérimentation. C’est la démarche positiviste comtienne développée en 1865 par Claude Bernard (Introduction à l’étude de la médecine expérimentale) et mise en œuvre dans ses travaux sur le diabète et la régulation de la glycémie par la sécrétion pancréatique. Bruno Latour (La science en action, 1989) a bien expliqué cette dialectique, et il appelle la science en cours d’élaboration la science en action. Je vais donner quelques exemples où un scientifique, seul, peut se dresser contre la communauté entière de son champ disciplinaire, et se voir rendre justice des années plus tard.

    En son temps (le milieu du 19ème siècle), Ignace Semmelweis était seul contre tous les médecins de l’hôpital de Vienne en Autriche, lorsqu’il a mis en place les premiers rudiments et gestes de l’asepsie. Il a été moqué, renvoyé de l’hôpital et interné dans un asile d’aliénés. L’obstétricien qu’il était avait fait diminuer de 75 à 20 % la mortalité puerpérale des parturientes. Les femmes suppliaient pour pouvoir accoucher dans son service. Le trublion fut déclaré cinglé par ses collègues jaloux. Cette histoire, véridique, est superbement contée par Céline, dans un ouvrage qui a constitué sa thèse de médecin généraliste.

    http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/L-Imaginaire/Semmelweis

    De même, Louis Pasteur avait raison contre les Académies des Sciences et de Médecine, non seulement concernant la vaccination (celle pasteurienne), mais également sur la controverse de la génération spontanée qui l’avait opposé à Pouchet.
    Autre exemple : Stanley Prusiner, finalement récipiendaire du Prix Nobel de médecine, a dû batailler quinze ans pour faire admettre que la maladie de la tremblante chez le mouton, le kuru frappant les indigènes de Papouasie Nouvelle-Guinée, la maladie de Creutzfeldt-Jakob, et ce que les journalistes ont nommé la maladie de la « vache folle », étaient toutes dues à un agent pathogène non vivant, dépourvu de génome - et donc sans gène de virulence puisque sans aucun gène -, lequel se résumait à n’être qu’une bête protéine nommée prion, exprimée dans le cerveau, et qui pouvait adopter une configuration tridimensionnelle pathologique (étiologie variée : génétique, spontanée, ou par consommation de viandes d’animaux malades, ou de cerveaux humains dans le cas du kuru).

    https://www.nobelprize.org/uploads/2018/06/prusiner-lecture.pdf

    Enfin, Oswald Avery, Colin MacLeod et Maclyn McCarty avaient raison contre toute la profession des biochimistes et généticiens lorsqu’ils affirmaient en 1944 que le support de l’information génétique était l’ADN et non pas les protéines. Ils durent attendre huit années pour que leur découverte soit acceptée par la communauté scientifique après l’expérience de Martha Chase et Alfred Hershey qui montrait que le virus bactériophage T2 se fixe à la surface du colibacille, et lui injecte son ADN, et que seul l’ADN viral – et non les protéines virales - permet une multiplication virale ultérieure dans les cellules bactériennes.

    https://www.editionsladecouverte.fr/histoire_de_la_biologie_moleculaire-9782707172594

    Venons-en maintenant à Didier Raoult. Renaud Piarroux, spécialiste du choléra, en collaboration avec Didier Raoult, a montré que l’épidémie de choléra ayant frappé Haïti juste après le tremblement de terre de 2010, avait eu pour origine le campement des soldats népalais mandatés par les Nations Unies et l’OMS afin de rétablir l’ordre.

    http://www.michel-lafon.fr/livre/2415-Epidemies_Vrais_dangers_et_fausses_alertes.html

    Leur article envoyé au Lancet a été refusé car l’hypothèse chez les scientifiques de l’OMS était que cette épidémie de choléra était la première épidémie écologique due au réchauffement climatique et à l’effet El Niño. La conséquence de ce refus d’accepter les résultats des travaux de Piarroux et Raoult fut que le choléra continua à sévir à Haïti tuant des personnes qui aurait pu éviter la maladie et pour certaines la mort, si l’OMS et l’ONU avaient accepté leur responsabilité et fait procéder à la désinfection du camp népalais et au traitement par antibiotique des soldats. L’OMS s’est très longtemps entêtée sur le sujet avant de reconnaître son tort.
    Autre exemple de l’avance de Didier Raoult et de ses approches sur le reste de la communauté scientifique : en 1998, lui et ses collaborateurs démontrent, en analysant des dents retrouvées dans des charniers, que les personnes mortes de la peste à Marseille en 1720, ainsi que celles tuées par les pestes du Moyen-Âge et justinienne, l’ont été par la seule souche bactérienne Yersinia pestis orientalis (alors qu’un modèle attribuait des souches différentes à chaque peste, et qu’un autre modèle incriminait des virus), et que le principal vecteur n’était pas la puce de rat mais les poux. Leurs résultats ont immédiatement été contestés et notamment par une équipe anglaise qui n’a pas réussi à les confirmer à ce moment-là du fait de son retard méthodologique relativement à l’équipe de Raoult. Treize ans plus tard, en 2011, la même équipe anglaise publiait un article confirmant la découverte des français.
    https://www.humensciences.com/livre/La-science-est-un-sport-de-combat/39

    Ces différents exemples montrent qu’un seul chercheur ou une équipe peut détenir la vérité contre le reste des scientifiques ou l’institution académique. Pour être juste, l’inverse est vrai : la multitude peut avoir raison sur la minorité en matière scientifique. Alors qu’en conclure ? Et bien qu’un débat scientifique ne saurait être décidé par le seul argument du nombre. La vérité scientifique ne se met pas aux votes, elle est vraie indépendamment du nombre et de la qualité de ses opposants ou partisans : seuls les résultats expérimentaux, leur répétabilité, et l’exercice de la raison peuvent trancher le nœud gordien.
    Je n’ai pas la prétention de me comparer aux titans de la science que je viens d’évoquer, mais j’ai voulu devenir scientifique parce que je les admirais. Quand j’affirme que l’HCQ ne présente pas de dangers toxicologiques lui interdisant d’être prescrite en traitement contre le SARS-CoV-2, contre une majorité de médecins courtisans, je n’ai pas tort a priori au seul motif de la quantité de personnes prétendant l’inverse.

    Des collègues me disent que mes arguments présentés dans la lettre à Charlie sont certes recevables, mais que je prends le risque de discréditer l’institution et la communauté scientifique en contribuant à une controverse rendue publique, et notamment par le fait que les réseaux anti-vaccinalistes se sont emparés de ma lettre. Tout d’abord, je ne suis pas responsable de l’usage que peuvent faire de ma lettre les différents réseaux militants, et je ne peux interdire à personne la possibilité de reprendre les arguments que j’avance (s’ils ne sont pas modifiés ou tronqués, ou présentés de manière parcellaire hors contexte, ce qui serait malhonnête). La controverse, la dispute et le dissensus sont nécessaires pour démêler les résultats de la science en action, et je ne vois pas pour quelles raisons ce processus devrait être escamoté et dissimulé au public, au motif spécieux et plutôt méprisant que nos contemporains non scientifiques ne pourraient pas comprendre et se poseraient des questions sur la pertinence et la portée des avis scientifiques. Au CRIIGEN, nous estimons plutôt que les citoyens devraient s’emparer des grands débats scientifiques et technologiques puisque la technoscience et ses réalisations modifient nos existences et nos sociétés, pour le bien et le pire. La philosophe Barbara Stiegler est du même avis et écrit « que plutôt que de se taire par peur d’ajouter des polémiques à la confusion, le devoir des milieux universitaires et académiques est de rendre à nouveau possible la discussion scientifique et de la publier dans l’espace public ».
    http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Tracts/De-la-democratie-en-Pandemie

    De surcroît, nous avons été mis au pied du mur. La nécessité du grand déballage nous a été imposée sans que le débat entre scientifiques (non soudoyés par les industriels) ait pu avoir lieu en préalable. À rebours, ce sont les professeurs Christian Perronne et Didier Raoult qui ont été victime de calomnies, de menaces de mort, et de tentatives d’interdiction de l’exercice de la médecine par l’Ordre national des médecins et ses diverticules départementaux, une entité créée par le régime félon de Vichy et qui a curieusement survécu à l’épuration à la Libération. Alors que cet Ordre accuse le Pr Raoult de charlatanisme (plus précisément, sa branche départementale des Bouches-du–Rhône), le même Ordre ne s’était pas opposé et n’avait émis aucune objection ou protestation contre les lois antisémites excluant les médecins juifs sous Vichy. Ainsi, qui discrédite la Science, moi ou bien l’Ordre avec ses complaisants relais médiatiques, ainsi que les médecins à la solde de l’industrie pharmaceutique, les agences d’expertise (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, ANSES ; Agence Nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, ANSM, anciennement AFSSAPS ; Agence Européenne du Médicament, EMA), bienveillantes vis à vis des industriels et gangrénées par les « conflits d’intérêts », ou les scientifiques qui publient des données frauduleuses comme l’ont révélé les affaires du Lancet et du New England Journal of Medicine ?

    https://reporterre.net/Fabrice-Nicolino-L-Agence-nationale-de-securite-sanitaire-fait-partie-du
    https://www.monde-diplomatique.fr/2020/11/DESCAMPS/62393
    http://www.editionslesliensquiliberent.fr/livre-Le_crime_est_presque_parfait-572-1-1-0-1.html
    https://blogs.mediapart.fr/laurent-mucchielli/blog/260520/fin-de-partie-pour-l-hydroxychloroquine-une-escroquerie-intellectuel

    Je constate d’ailleurs que les industriels ne sont pas en reste quand il s’agit de mettre en évidence les désaccords entre scientifiques, et surtout d’en tirer profit en les exploitant. Par exemple à propos des risques liés aux pesticides, aux perturbateurs endocriniens, aux nanoparticules, aux OGMs végétaux, à la téléphonie mobile, à l’amiante, et à certains médicaments. Face aux études montrant la toxicité pour l’environnement et la santé des humains de ces molécules et nouvelles technologies, les industriels et leurs groupes de pression harcèlent les parlementaires, déjeunent avec les journalistes influents et les patrons de presse, et mettent en avant les travaux lénifiants de leurs scientifiques liges, tant et si bien qu’ils en appellent à l’arbitrage, et du public, et des agences d’expertises conseillant les gouvernements, en minaudant de la sorte : « mais enfin, si même les scientifiques ne sont pas d’accord entre eux , c’est bien que les données toxicologiques ne sont pas suffisamment probantes ; laissez-nous donc encore 20 ans d’exploitation de notre affaire ». Cette stratégie a été éventée par un universitaire étatsunien, Sheldon Krimsky, professeur de politique urbaine et environnementale à l’Université de Tufts, qui constata que 35 % des 789 articles qu’il avait scrutés avaient au moins un auteur ayant des intérêts financiers dans le domaine de recherche étudié.

    https://www.librairie-gallimard.com/livre/9782846711234-recherche-face-aux-interets-prives-la-sheldon-kri

    Enfin, il faut rappeler que le propre de l’esprit scientifique est de douter. Douter de ses propres résultats que l’on vérifie en s’assurant de leur répétabilité, et douter des nouvelles merveilles technologiques censées révolutionner nos existences. Se poser des questions sur ces vaccins biotechnologiques en phase d’essai ne consiste pas à refuser l’avancée de la science, mais à exercer son esprit critique et exiger une somme de certitudes suffisantes avant de se faire injecter un ensemble hétéroclite de molécules à effets biologiques. En revanche, les zélotes de ces biotechnologies vaccinales, eux, ne doutent absolument pas, et prétendent être dans la démarche scientifique idoine, et renversent l’accusation de déni scientifique contre ceux qui précisément doutent, en dépit de tous les acquis de l’épistémologie en matière heuristique. Laissons le dernier mot au plus grand d’entre nous autres, microbiologistes et biochimistes, Louis Pasteur (cité par Latour) : « Dans les sciences expérimentales, on a toujours tort de ne pas douter alors que les faits n’obligent pas à l’affirmation ». 
http://www.bruno-latour.fr/node/276

    4) Revenons à la question relative à la toxicité de l’HCQ et plus actuellement de l’ivermectine. Quels sont vos arguments permettant d’affirmer que ces substances ne présentent pas de dangers majeurs en utilisation thérapeutique ?

    JP.B. – Tout médicament est toxique, et la combinaison entre la dose (ou la concentration sanguine) et la durée de traitement déterminera la survenue d’évènements toxiques (plus la dose et la durée de traitement sont élevés, et plus grands sont les risques toxiques). Il faut donc s’assurer qu’aux doses efficaces et durant la durée de traitement, la toxicité soit la plus faible possible. Les anti-raoultiens mettent en avant des données toxicologiques redoutables, celles obtenues avec de très hautes doses, non pertinentes quant aux dosages thérapeutiques, et bien évidemment mortelles, mais qui doivent être obligatoirement acquises sur les animaux (les test dits de toxicité aigüe ; le but est de préciser les doses mortelles tuant la moitié de l’effectif, DL50, en 24 h ou 48h), ce qui permet aux agences sanitaires de préciser les doses limites en divisant la DL50 par 100 ou 1000.

    L’HCQ est utilisée en indication contre le paludisme et contre certaines maladies auto-immunes telles que le lupus érythémateux systémique (LES) et les affections rhumatoïdes. Avant 2020, donc avant la pandémie de SARS-CoV-2, l’essentiel de la littérature toxicologique concernant l’HCQ avait trait principalement au risque de rétinopathies chez des patients atteints de maladies auto-immunes, et seulement secondairement à sa cardiotoxicité éventuelle. Cette focalisation sur le cœur et la rétine était motivée par le fait que les patients atteints du LES sont sujets aux rétinopathies et aux maladies cardiovasculaires, indépendamment de la prise d’HCQ.

    https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29948002
    https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/27227346
    Il fallait donc vérifier si la prise d’HCQ chez ces patients ne serait pas un facteur aggravant. Pour la rétine, et chez des patients souffrant du LES, et qui prennent donc l’HCQ quotidiennement, une étude espagnole montrait en 2019 qu’en deçà d’une dose de 5 mg/kg/jour, aucun effet toxique n’était observable quant à la rétine et la macula.

    https://journals.sagepub.com/doi/abs/10.1177/0961203319829826?journalCode=lupa

    Quant au cœur, la combinaison HCQ plus azithromycine (AZI) testée sur des dizaines de milliers de personnes souffrant de maladies auto-immunes n’a déclenché aucune augmentation avérée de l’arythmie cardiaque. Puis une méta-analyse (incorporant et synthétisant les résultats obtenus par 46 études avec tirage au sort) a conclu que l’usage de l’HCQ était sûr, et qu’aucune augmentation significative de risque cardiovasculaire et ophtalmologique n’avait été enregistrée.
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33832827
Également, sur plusieurs centaines de patients atteints du covid et hospitalisés, l’administration d’HCQ n’a pas révélé de lien avec la nécessité d’intubation ou l’issue fatale, relativement aux patients non traités, alors même que les auteurs de l’étude reconnaissent que les patients traités avec l’HCQ étaient plus sévèrement atteints.

    https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/nejmoa2012410

    En réalité, c’est le SARS-CoV-2 lui-même qui cause de graves dommages cardiaques et des arythmies, et cela était su depuis le début de la crise coronavirale.
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1111/jce.14479https://jamanetwork.com/journals/jamacardiology/fullarticle/2763524
Des médecins chinois ont très rapidement alerté sur le fait que « contrairement aux autres infections à coronavirus, qui provoquent principalement des infections pulmonaires, ce cas d’infection à coronavirus s’est caractérisé par une atteinte cardiaque ».

    https://academic.oup.com/eurheartj/article/42/2/206/5807656

    Et donc des tentatives de traitement à l’HCQ sur des patients en réanimation (déconseillés par le Pr Raoult) ont conclu à la cardiotoxicité de l’HCQ alors qu’il s’agissait des effets du virus. Et là, les médias ont claironné la nouvelle de la cardiotoxicité de l’HCQ sans demander d’essais par tirage au sort (« randomisés », disent les journalistes).
Quant à l’ivermectine, elle est utilisée en tant qu’antiparasitaire (contre la gale et des vers intestinaux).
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/21321478
Sur sa sûreté d’administration, une méta-analyse portant sur 452 études, montrait que jusqu’à une dose égale à 0,4 mg/kg, aucun effet indésirable ou toxique n’était constaté. En traitement chez des enfants contre la gale et le ver intestinal causant la trichocéphalose, elle s’est révélée efficace et sûre.

    https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31960060
    https://academic.oup.com/cid/article/67/8/1247/4956651?login=true
    https://onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1111/bjd.18369

    5) Mais si l’HCQ et l’ivermectine sont à la fois efficaces et non toxiques aux doses indiquées, pourquoi sont-elles autant ostracisées à votre avis ?

    JP.B. — La dévalorisation et l’opprobre jeté sur l’HCQ ont démarré très tôt et au plus haut niveau de l’administration puisque la direction générale de la santé l’a classée substance vénéneuse dès janvier 2020, avant même les premiers foyers infectieux déclarés en France. Puis l’affaire de l’article bidonné du Lancet va permettre au ministère de la santé d’interdire ce médicament. L’interdiction sera maintenue après même que la fraude scientifique aura été éventée, et alors que l’OMS sera, elle, revenue sur sa décision. Mais avant que l’affaire du Lancet ne trucide définitivement les chances de l’HCQ (le 22 mai 2020), un épisode quasi burlesque avait déjà entamé la longévité de l’HCQ : c’est l’affaire de l’aquariophile maladroit mort après avoir ingéré de manière préventive une quantité mortelle de phosphate de chloroquine (23 mars 2020) ce qui n’a strictement rien à voir avec le protocole thérapeutique raoultien. Le ministre Véran participa de l’embrouillamini et exploita le fait divers devant la représentation nationale : « Les cardiologues m’alertent également sur le fait que l’hydroxychloroquine peut entraîner des troubles cardiaques. Aux États-Unis, aujourd’hui, une personne qui en avait utilisé en automédication a été victime d’un arrêt cardiaque qui lui a été fatal ».
    https://www.lemonde.fr/sante/article/2020/03/27/la-surdose-mortelle-a-la-chloroquine-expliquee-en-sept-questions_6034694_165

    Le journaliste qui cite M. Véran ne se demande pas quels cardiologues, et à partir de quelles bases observationnelles et cliniques ces mystérieux cardiologues parleraient. Le ministre se mélange les pinceaux ou les médocs puisque c’est le phosphate de chloroquine et non l’HCQ qui est impliquée dans ce cas d’empoisonnement. Or l’HCQ est utilisée en lieu et place des autres congénères de la famille (phosphate de chloroquine et chloroquine) précisément parce qu’elle est nettement moins toxique que ces dernières et frappée d’innocuité aux doses thérapeutiques.

    La toxicité à très hautes doses des congénères de l’HCQ était déjà connue, ce cas isolé n’apportait donc rien à leur toxicologie. Et pourtant, la propagande déployée allait instrumentaliser ce fait divers et laisser entendre que cette information était neuve, fracassante, et permettait de revenir sur une supposée sûreté de l’usage thérapeutique de l’HCQ avancée par le Pr Raoult puisqu’il était dès lors établi qu’un membre de la famille de l’HCQ était mortel. Conclusion imposée par cette propagande : l’HCQ ne saurait constituer un médicament fiable et sûr. Or, il s’agissait d’un accident provoqué par la bêtise avant toute chose.
    Aujourd’hui, on nous rejoue ce scénario stupide avec l’ivermectine, et la propagande se déchaîne aux États-Unis en prétendant qu’il s’agit d’un médicament à usage vétérinaire exclusif et utilisé chez les chevaux et les vaches (ce surdosage vétérinaire existe bien mais à destination de ces animaux seulement), après qu’un autre nigaud, en Australie cette fois, se soit empoisonné avec une formulation chevaline. L’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) ment copieusement par omission en occultant le fait que l’ivermectine est utilisée contre la gale et certains vers intestinaux chez les humains.

    Le Pr Raoult signalait à juste titre que le paracétamol absorbé en excès était mortel également, et qu’il ne venait néanmoins à l’idée de personne de l’interdire. Le paracétamol (ou acétaminophène) est un hépatotoxique redoutable.
https://www.annualreviews.org/doi/abs/10.1146/annurev.me.35.020184.003045https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/0002934383902401
Le taux de décès par empoisonnement au paracétamol (nombre de morts divisé par le nombre total de suicidés) est de l’ordre de 0,2 à 2 % selon les pays.
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/11210057
Par exemple, aux États-Unis, de 2000 à 2018, il y eut 327 781 hospitalisations pour des suicides par antalgiques et 1 745 morts : le paracétamol à lui seul a contribué pour 48 % de ces hospitalisations et 64,5 % de ces décès.

    https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32715560

    Alors, quel est donc le vrai problème ? Et bien tout simplement, il s’agit de jeter l’opprobre sur tout médicament ou traitement thérapeutique non protégé par un brevet. Le Plaquenil ne rapporte plus grand chose puisque l’HCQ est tombée dans le domaine public ; idem pour l’AZI et l’ivermectine. L’industrie pharmaceutique désire ardemment répondre à chaque nouvelle maladie ou épidémie par un médicament ou vaccin miracle, breveté et donc rémunérateur pour l’actionnariat. Lors de l’affaire du bacille du charbon envoyé par courrier à des sénateurs et journalistes étatsuniens en 2001, le gouvernement étatsunien a réagi face à ces menaces bioterroristes - et après une propagande médiatique intense et hystérique, semant la panique auprès du public - en décidant de recourir au stockage de tonnes d’un antibiotique. Alors que la pénicilline et la doxycycline étaient efficaces pour tuer le bacille, elles présentaient la faiblesse d’être bon marché, et ce fut la très coûteuse ciprofloxacine de Bayer, protégée par un brevet, qui fut choisie ; le centre de contrôle des maladies (CDC) conseilla de la sorte le gouvernement fédéral. Le gouvernement français emboîta le pas et commanda également cet antibiotique pour un coût considérable. L’éviction des médicaments qui ne sont plus protégés par un brevet, implique donc de crier haro sur les médicaments génériques.

    http://www.michel-lafon.fr/livre/2415-Epidemies_Vrais_dangers_et_fausses_alertes.html

    Quelle est donc la stratégie industrielle : instiller le doute. Donc mettre en avant toutes les études qui ne distinguent pas d’effets bénéfiques du médicament générique, minimiser celles qui montrent l’inverse, en mobilisant tous les professionnels stipendiés qui expliqueront sur les plateaux de télévision et dans les radios que les études ne montrent pas de manière statistiquement significative un effet, et que de nombreuses autres études sont indispensables avant de se prononcer. Les mêmes vont dénigrer les études observationnelles pour exiger celles par tirage au sort ; ils parlent d’essais « randomisés » et les journalistes parisiens reprennent cette formulation euphémisante sans expliquer au public que cela implique de tirer au sort des malades et de les répartir en deux groupes : ceux qui reçoivent le médicament testé et ceux qui reçoivent un placebo, donc de l’eau salée ou sucrée. C’est bien entendu immoral de procéder de la sorte avec des personnes malades risquant de mourir, et c’est la raison pour laquelle Didier Raoult et les médecins de l’IHU de Marseille ont refusé de pratiquer ce tirage au sort. Ils ont refusé de réaliser une expérience scientifique sur des patients infectés et ont fait le choix de soigner. Ils ont préféré une attitude pleine d’humanisme envers leurs semblables, quitte à écorner leur immense prestige scientifique. La société et la nation devraient leur en être reconnaissantes et admiratives.

    Puis, les mêmes personnes liges et autres valets rémunérés de l’industrie propageront une campagne visant à salir ceux qui observent des effets bénéfiques : on les traitera de charlatans, d’agités du bocal, d’être orgueilleux et méprisants, de falsificateurs de données scientifiques, notamment en utilisant leur qualité d’éditeurs de journaux scientifiques pour publier plus facilement leurs articles dans lesdites revues, et de manquements à la déontologie. Toute cette campagne diffamatoire est réalisée avec le tambour des relais médiatiques dominants, tous détenus par des millionnaires dont on peut se demander si les avocats d’affaire n’ont pas judicieusement garni les portefeuilles d’actions de leurs clients avec des actions boursières de Pfizer et consorts (s’ils ne le faisaient pas, ils manqueraient de compétence).
    Cette stratégie est connue et dénoncée depuis longtemps. Ainsi le Dr Mayer Brezis écrivait : « Les industries chimiques, du tabac et de l’alimentation partagent des tactiques similaires [à celles des industries pharmaceutiques] : proclamer des doutes sur les questions de sécurité, acheter des chercheurs, infiltrer les universités, les conseils d’administration, les médias et les agences législatives ».
    https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/18982834

    Ce qui vaut pour les médicaments vaut également pour les composés toxiques produits et libérés dans l’environnement par les industriels. Dans le premier cas, il s’agira de discréditer l’efficacité des médicaments génériques (au moyen des scientifiques à la solde des industriels et des groupes de pression), et dans le second de nier ou de minimiser la dangerosité de leurs merveilles chimiques. Cette stratégie a été abondamment utilisée dans le cas de l’amiante : la connaissance toxicologique de sa cancérogénicité et de l’étiologie des mésothéliomes chez les travailleurs exposés est acquise depuis 1960. Et pourtant, grâce aux agissements des groupes de pression et des scientifiques liges, il faudra attendre 1997 pour qu’elle soit interdite en France. De même, il aura fallu des décennies avant que le tétraéthyl de plomb (TEP), utilisé comme agent antidétonant dans l’essence automobile ne soit interdit malgré la démonstration de sa toxicité pour les humains en 1965 par Clair Patterson. Là également, des scientifiques à la solde des industriels ont produit des études fausses et certains d’entre eux ont même porté plainte contre Herbert Needleman, un autre chercheur qui a contribué à la connaissance sur la toxicité du TEP, mais il a également été attaqué par les avocats des industriels pour malhonnêteté intellectuelle, puis désavoué par les Instituts Nationaux de la Santé, et par sa propre Université, celle de Pittsburgh. Là encore, il s’agissait d’imposer un produit breveté (le TEP), en réalité peu efficace quant à sa qualité d’antidétonant, contre l’utilisation d’un produit beaucoup plus efficace mais peu coûteux qu’était l’éthanol.

    Le problème est bien économique, financier et donc capitaliste. Les industries pharmaceutiques n’ont pas pour vocation de soigner les malades mais d’enrichir leurs actionnaires ; d’ailleurs les vaccins n’iront qu’aux plus riches en vertu de la protection des brevets et des coûts afférents insupportables pour les pays peu fortunés (et le côté immoral du procédé ne choque aucun de nos dirigeants et ne suscite aucune réaction permettant de réguler par amendements le droit des brevets sur les médicaments). Souvent, tout de même, leurs intérêts financiers coïncident avec celui sanitaire des malades, sinon tant pis. Quand le médicament est par trop toxique, on engrange d’abord les bénéfices, et puis on nie pendant des années la toxicité du produit, en utilisant la stratégie que je viens de décrire, c’est-à-dire inonder la littérature médicale d’articles prétendant qu’il n’a pas été possible d’observer une toxicité du médicament, en utilisant le réseau de scientifiques liges stipendiés. Et d’autres scientifiques liges, installés dans les agences sanitaires, fermeront les yeux le plus longtemps possible. La tragédie du Mediator de Servier est exemplaire : ce médicament mortifère ne fut interdit qu’en 2009 par L’AFSSAPS - aujourd’hui rebaptisée ANSM – alors que sa toxicité, ainsi que celle de la famille moléculaire à laquelle il appartient, était bien connue depuis la fin des années 1980.

    https://www.librairiedialogues.fr/livre/1250568-mediator-150-mg-combien-de-morts--irene-frachon-editions-

    Ceci pose deux problèmes fondamentaux.

    D’abord celui des « conflits d’intérêts » dans lesquels sont empêtrés beaucoup de scientifiques et de médecins, mais également les experts des agences de sécurité alimentaire ou du médicament (qui se recrutent parmi les premiers). « Conflit d’intérêts » est une expression importée des pays anglo-saxons et imposée par ce qui est appelé là-bas une attitude « politiquement correcte ». En langue française, on appelle ça de la corruption. Le plus stupéfiant est que cela soit légal.

    Ensuite celui du financement de la recherche publique, lequel explique en partie le problème des « conflits d’intérêts ». En effet, la loi d’autonomie des Universités ou loi Pécresse, a instauré en 2007 une paupérisation accrue des Universités et des laboratoires de recherche publics. Les crédits récurrents qui étaient alloués chaque année par les institutions aux équipes ont disparus. Il faut maintenant en passer par l’Agence nationale de la recherche (ANR), qui satisfait au plus 10 % des demandes. Concrètement, les chercheurs doivent répondre à un appel d’offre – il s’agit bien d’un concours et donc d’une mise en concurrence des équipes françaises entre elles – et rédiger un copieux dossier scientifique, et prévoir le budget total pour des recherches non encore effectuées et prévisionnelles (cela prend bien deux mois car il faut mobiliser d’autres équipes autour du projet). L’institution nous recommande instamment d’avoir un partenaire industriel ou privé. Si l’ANR n’adoube pas leur projet, les chercheurs n’ont plus comme solutions que l’Europe (mais c’est encore bien plus sélectif), les régions (mais pour des projets très ponctuels, appliqués, et peu financés), et enfin « les acteurs privés ». Comme le disait André Picot, toxicologue, dans ce livre : « Pour nous, au CNRS, mais aussi à l’Université, la situation n’a jamais été aussi catastrophique… On n’a plus d’argent et c’est la ‘prostitution généralisée’ ».
    https://www.editionsladecouverte.fr/silence_on_intoxique-9782707146380

    6) Vous évoquez le problème de l’évaluation des risques par les agences et celui des « conflits d’intérêts » qui mineraient ces institutions. Pourriez-vous nous donner des exemples et précisez selon vous la manière d’y remédier ?

    JP.B. – Le scandale du Vioxx de Merck est maintenant oublié. Le Vioxx était un médicament anti-inflammatoire censé être un vrai miracle pour les patients souffrant d’arthrose. Autorisé en 1999, il apparaît rapidement qu’il provoque des accidents cardiovasculaires et un article est publié relatant ses dangers en 2001 dans le Journal of The American Medical Association (JAMA) par l’équipe du Dr Eric Topol.
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/15641522
La FDA ne bouge pas, et en France L’AFSSAPS reprend même l’argumentaire lénifiant de Merck (toute l’histoire est racontée : https://halldulivre.com/livre/9782753300132-au-nom-de-la-science-souccar-goliszek). Merck tente d’acheter le silence du Dr Topol qui refuse. Dans les années qui suivent, d’autres publications mettent en cause le Vioxx et l’associe à une augmentation dramatique des infarctus chez les patients, mais ni l’EMA ni l’AFSSAPS ne demanderont le retrait de l’autorisation de mise sur le marché. C’est finalement Merck qui décide de le retirer du marché malgré la décision de la FDA en faveur du maintien, et au grand dépit du ministre de la santé français. L’AFSSAPS déclarera, après le retrait du Vioxx par Merck, assumer totalement la décision de n’avoir pas retiré du marché ce médicament.

    En 2002, la Direction générale de la santé saisit l’Agence française de sécurité sanitaire environnementale (AFSSE) concernant les risques sanitaires de la téléphonie mobile.
https://www.editionsladecouverte.fr/silence_on_intoxique-9782707146380
Un groupe de travail est créé sous la direction de Bernard Veyret (Université de Bordeaux), Denis Zmirou (AFSSE) et René de Sèze (INERIS, Institut national de l’environnement industriel et des risques). Très curieusement, des spécialistes incontestés dans ce domaine sont écartés, et qui avaient publiés des travaux sur les perturbations bioélectromagnétiques (Pierre Aubineau, CNRS ; Pierre Le Ruz, société française de radioprotection ; Roger Santini, Institut National des Sciences Appliquées). Mais la veille de la remise du rapport en avril 2003 – qui dédouanera la téléphonie mobile de tout effet sanitaire dommageable – il est dévoilé que les trois compères étaient en contrat publicitaire avec l’entreprise Orange, et qu’ils avaient publié une plaquette publicitaire dans laquelle ils se montraient rassurants, alors même qu’ils avaient débuté leur mission. Le rapport est même en retrait des recommandations écrites par Denis Zmirou en 2001 au ministère de la santé et imposant une distance supérieure à 100 mètres des crèches, écoles et hôpitaux, pour l’implantation d’antennes. Le même osera proclamer, à propos des financements privés des experts : « Cela n’affecte pas l’intégrité des chercheurs : les contrats garantissent une totale indépendance des études lors de leur conduite et de leur interprétation ».

    Comment remédier à cette situation déplorable de nos agences d’expertise sanitaires ? Dans un récent article publié dans Toxicological Research, Christian Vélot, des collègues et moi-même préconisions la création d’une Haute Autorité de l’Expertise composée de parlementaires, de représentants des grands organismes nationaux de recherche, de chercheurs reconnus pour leurs travaux dans le domaine scientifique concerné par la saisine, de juristes qualifiés (en droit du travail, de l’environnement, et de la santé publique), de représentants d’associations, et de représentants des syndicats majeurs. Ces personnalités pourraient être désignées par les commissions parlementaires idoines et le CESE, après réponse à un appel public. Les élus seraient soumis à une enquête visant à s’assurer qu’ils ne sont pas entravés par des « conflits d’intérêts », puis leur désignation finalement adoubée par le Conseil d’État.
    https://link.springer.com/article/10.1007/s43188-020-00075-w

    Enfin, ce que doit comprendre le public c’est que ces agences, l’ANSM et l’EMA, pour le cas des vaccins biotechnologiques actuels, prennent leur décision sur la seule base des documents adressés par les entreprises demandeuses de l’autorisation de mise sur le marché. Elles ne procèdent à aucune étude scientifique ni évaluation expérimentale indépendante. Les entreprises demanderesses ont donc toutes les cartes en main, et de plus, en situation d’urgence et sous la pression exercée par la gent politique, deux semaines seulement suffirent pour que les entreprises anglaise et étasuniennes soient adoubées. En revanche l’Union Européenne et la France ont clairement écarté Valneva et son vaccin (Valneva est une société de biotechnologie spécialisée dans les vaccins et produit ceux contre l’encéphalite japonaise et le choléra ; ceux contre le chikungunya et la maladie de Lyme sont en phase III d’essais). Des commentateurs politiques se désolent continuellement que la France, pays de Pasteur, ne soit pas plus enthousiaste pour la vaccination anti-covid. Mais les vaccins biotechnologiques ne sont pas pasteuriens ; en revanche c’est bien le cas du vaccin Valneva qui repose sur une méthodologie traditionnelle, mais éprouvée, dans laquelle le virus atténué ou tué est injecté, et dans ce cas la réponse immunitaire concerne toutes les protéines du virus et non pas une seule, et en conséquence la protection est a priori supérieure. Mais au pays de Pasteur, une entreprise française concevant un vaccin pasteurien a été méprisée sans qu’aucune justification ne soit avancée.

    7) Vous critiquez l’imposition de la solution vaccinale comme seule réponse possible au coronavirus SARS-CoV-2. Mais pourquoi nos dirigeants prendraient-ils une telle orientation si elle n’était pas la plus judicieuse et bénéfique pour notre peuple ?

    JP.B. – Comment expliquer le choix funeste de la vaccination en tant que solution unique ? Comment en est-on arrivé là ? Tout simplement les politiques sont principalement mus par leur désir de réélection, une motivation puissante chez eux, que l’on peut comprendre. Mais leur gros problème réside dans le fait qu’à Sciences Po et à l’ENA, ils n’ont pas été confrontés ni appris à réagir à une pandémie de cet ordre-là. Donc, ils s’en remettent aux médecins, aux médicastres en cour à l’Élysée. Or, beaucoup de ces gens ne sont plus en activité, ils sont retraités et continuent à bénéficier, grâce à leur entregent, de missions, expertises et autres sinécures. Ce déplacement de la gouvernance par les élus du peuple vers celle par les médecins pose un énorme problème car beaucoup d’entre ces médecins sont en « conflit d’intérêts », et il s’agit là d’un euphémisme désignant en fait une corruption morale, et une grave flétrissure déontologique. Ils sont en réalité soudoyés par les industriels. Une partie des chercheurs de l’INSERM et des praticiens hospitaliers susceptibles de faire de la recherche sont en « conflit d’intérêts », c’est-à-dire qu’ils sont à la solde de l’industrie pharmaceutique. Or, c’est à eux que le gouvernement demande conseil. Bien entendu, après l’échec du Remdesivir, néphrotoxique finalement banni par l’OMS, la solution unique qu’ils proposèrent fut la vaccination, et en conséquence il convenait d’éliminer tout autre traitement non protégé par un brevet, et donc peu rémunérateur pour les industriels auxquels ils sont inféodés.

    Parmi nos gouvernants - nous voulons continuer à croire que certains sont de bonne foi tout de même – certains s’imaginent, parce qu’ils y sont poussés et persuadés par les médecins courtisans (ceux du conseil dit scientifique), que la vaccination serait la seule solution. À partir du moment où l’on veut promouvoir la vaccination et la rendre en fin de compte quasiment obligatoire, il faut qu’il n’y ait aucun traitement disponible parce que dans l’éventualité contraire où un traitement serait doté d’une certaine efficacité, la vaccination obligatoire ou à très grande échelle n’aurait plus de sens et serait dénuée de pertinence. Il convenait dès le départ de crier haro sur les traitements et tuer dans l’œuf toute tentative de traiter par voie chimique. Donc, l’HCQ et l’AZI ont été promues au rang de poisons violents, et quant à l’ivermectine, elle est assimilée à un médicament à usage vétérinaire. Ainsi, tout est fait pour qu’il n’y ait aucun traitement susceptible de juguler cette maladie. Reste donc la solution unique vaccinale qui nous est serinée. Or, nous ne nous en sortirons pas par la seule grâce de la vaccination puisque la variante indienne delta se joue du vaccin et rend l’immunité collective inatteignable, la transformant en concept mythique. Il faudra combiner à la fois les traitements et une vaccination pour les rares personnes jeunes mais fragiles et surtout celles âgées puisque plus de 80 % de la mortalité concerne les plus de 70 ans.
https://www.science.org/news/2021/08/grim-warning-israel-vaccination-blunts-does-not-defeat-deltahttps://www.theguardian.com/world/2021/aug/10/delta-variant-renders-herd-immunity-from-covid-mythical

    Le traitement combiné HCQ plus AZI fonctionne, n’en déplaise aux médicastres médiatiques ; le Pr Christian Perronne a apporté suffisamment d’éléments probants puisés dans la littérature scientifique dans son dernier ouvrage. L’ivermectine est également efficace contre le covid et est devenue le traitement préconisé par les autorités médicales de plusieurs pays, par exemple au Pérou et au Brésil et dans certains états de l’Inde fédérale. De nombreuses études et méta-analyses, ignorées (ou passées sous silence par) des journalistes, appuient sa pertinence thérapeutique contre le covid.

    [https://blogs.mediapart.fr/laurent-mucchielli/blog/300921/crise-coronavirale-entretien-1-avec-le-toxicologue-jean-paul-bourdineaud](https://blogs.mediapart.fr/laurent-mucchielli/blog/300921/crise-coronavirale-entretien-1-avec-le-toxicologue-jean-paul-bourdin

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    https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/etat-du-kerala-inde-vaccination-et-contamination
    https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34145166
    https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33278625
    https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34418758
    https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0006291X20319598
    https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33389725
    https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33293006
    https://journals.lww.com/americantherapeutics/fulltext/2021/06000/review_of_the_emerging_evidence_demonstrating_the.4.aspx
    https://onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1111/bjd.18369
    https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34491955
    https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32736876
    https://journal.chestnet.org/article/S0012-3692(20)34898-4/fulltext
    https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2052297521000883
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  • #Santé

    Le procès de l’Hôpital public , blog, PAR FLORIAN VIVREL
    https://blogs.mediapart.fr/florian-vivrel/blog/060221/proces-de-lhopital-public-chapitre-5-2009-loi-hopital-patients-sante

    Belle illustration du monde merveilleux vanté par les êtres supérieurs que sont les gens "responsables", "rationnels", "sérieux", "bons gestionnaires", "courageux" etc.

    Cash investigation - Santé : la loi du marché / intégrale - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=2pPCt0XqZLs

    Cash investigation - Santé : la loi du marché

    Laboratoires pharmaceutiques un lobby en pleine santé (Les infiltrés - France 2) - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=d7dPq8F6k1k


    #Santé #Sciences #Multinationales #Marketing #Documentaires

    Maladies à vendre, en VOD - ARTE Boutique
    http://boutique.arte.tv/f7062-maladies_a_vendre
    Maladies à vendre - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=-8R-h76mjp8

    Les médicamenteurs - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=oXKZyok0V_o

    Ehpad : l’heure des comptes ?
    https://www.france.tv/france-2/cash-investigation/3103799-ehpad-l-heure-des-comptes.html
    #Fraude_fiscale

    « L’#OMS : dans les griffes des lobbyistes ? » : un documentaire troublant diffusé sur Arte
    https://mrmondialisation.org/loms-dans-les-griffes-des-lobbyistes
    #Conflits_d'intérêts #Documentaires #Organisations_internationales #Santé #Sciences #Multinationales

    « au cours des trois dernières décennies, la structure internationale a perdu son indépendance financière : Aujourd’hui, ses principales ressources proviennent de plus en plus de fonds privés et d’entreprises dont les intérêts dépendent de ses décisions »

    « Bien qu’elle ait toujours été financée pour partie par des mécènes privés, cette part ne s’élevait qu’à 20% dans les années 1970 : les autres 80% provenaient des États membres des Nations Unis. Or, aujourd’hui, la situation s’est inversée. »

    « la structure est de plus en plus dépendante des financements en provenance de mécènes privés, comme Bill Gates ou les industriels pharmaceutiques, car elle manque d’aides publiques »

    Hôpital public sous pression : la raison du malaise - Chronique Mediapart #01 - Osons Causer
    http://osonscauser.com/hopital-public-pression-raison-malaise-chronique-mediapart

    BALLAST Hôpital public à l’agonie. Par Sarah Kilani
    http://www.revue-ballast.fr/hopital-public-a-lagonie

    " Les cotisations ont été rebaptisées « charges », le système de santé a été accusé de « coûter » et on ne présente plus le fameux « trou de la Sécu »."

    " La part de la valeur ajoutée affectée à la masse salariale (renommée « coût du travail ») a commencé à décroître, faisant perdre à la Sécurité sociale plusieurs centaines de milliards d’euros"

    "Alors que, de longue date, les hôpitaux publics étaient financés par une dotation globale forfaitaire (allouée à chaque établissement), la réforme de l’assurance maladie de 2004 a profondément bouleversé le fonctionnement des établissements de santé. La grande majorité de leur financement s’effectue désormais sur le principe de la tarification à l’activité (ou T2A) et dépend dès lors du nombre et de la nature des actes et des séjours réalisés2. À chaque acte correspond un code, lequel donne droit à un remboursement de la part de l’assurance maladie."

    "Ce système pousse très fortement les hôpitaux à orienter leur politique vers une course aux actes lucratifs afin de leur permettre d’engranger de l’argent et de survivre. Les médecins sont incités à augmenter leur activité (notamment les chirurgiens et ceux qui ont une activité de consultation). Les dérives sont nombreuses et les patients opérés hors indications ne sont pas rares. Les activités peu lucratives et coûteuses pour les hôpitaux sont, de fait, délaissées.

    Certains médecins, afin de faire survivre leur service, sont amenés à dépasser très largement les limites acceptables de l’éthique — en mettant en place des soins inutiles ou en maintenant artificiellement certains patients en vie pour pouvoir coder ces actes ou débloquer les enveloppes allouées à ce type de soins."

    "Afin de « récupérer des parts de marché » dans l’offre de soin, les hôpitaux se placent en concurrence directe avec les cliniques pour les actes lucratifs (notamment chirurgicaux). La concurrence a parfois même lieu au sein de l’hôpital, où certains services s’arrachent les activités lucratives (...) la T2A désavantage nettement l’hôpital public par rapport aux cliniques puisque le premier gère les pathologies lourdes, assure une activité de recherche et d’enseignement et, en tant que service public, ne peut sélectionner ses patients."

    "Afin d’optimiser au maximum ce codage, de nombreux hôpitaux ont désormais recours à des « cabinets d’optimisation » — comme Altao."

    "Plusieurs témoins, dans des hôpitaux différents et même d’anciens employés de ces entreprises privées, affirment l’existence d’une triche lors du codage visant à déclarer des actes non réalisés ou à aggraver l’état des patients afin d’arnaquer la Sécurité sociale"

    "Il arrive alors que des patients hospitalisés soient gardés un ou deux jours de plus que nécessaire, avant leur transfert dans une autre unité, lorsque le service dispose de lits vides — et ce afin d’augmenter artificiellement son taux d’occupation et d’éviter à terme les fermetures de lits jugés pas assez rentables pour les administrations. (...) Ce système les incite parfois à exagérer la gravité de l’état des patients lorsqu’ils codent le séjour du patient, sous peine de ne pas voir débloquer le financement forfaitaire associé : en deçà d’un certain seuil de gravité du patient (...) celui-ci n’est pas rémunéré. Les médecins sont prisonniers d’un dilemme omniprésent : tricher ou voir leur service ou une partie de leurs lits fermés "

    "Les tentatives de rappel des administrations à l’ordre et de légiférer sur le temps de travail des internes12 se sont souvent soldées par un échec. Pour cause : ces derniers ne dénoncent que très rarement leurs conditions de travail de peur de perdre des opportunités professionnelles (durant leurs études, ils sont mis en compétition pour l’accession aux postes très prisés de chef de clinique-assistant)"

    "Alors que les médecins disposent d’une enveloppe annuelle pour leur formation continue, certains préfèrent se faire financer les congrès hors de prix par les laboratoires pharmaceutiques afin d’épargner ce coût à leur hôpital : cela génère les problèmes d’indépendance que l’on sait"

    "La dégradation de la qualité de vie au travail pour les soignants a rendu l’hôpital public de moins en moins attractif, au profit, bien souvent, des établissements à but lucratif qui pour la plupart appartiennent à des groupes financiers"

    "Avec la loi Touraine, un nouveau cap a été passé. Sous un prétexte totalement fallacieux d’accès aux soins, le tiers-payant a été généralisé : véritable cheval de Troie des mutuelles. Son opacité va pouvoir masquer aux yeux des citoyens une réalité qui ne se fera probablement pas attendre : le déremboursement progressif des soins par l’assurance maladie au profit des assurances privées. Le patient n’ayant plus à avancer le tarif des soins, il ne verra plus quelle part est prise en charge par l’assurance maladie et quelle part est remboursée par sa mutuelle. Le transfert du financement de la santé de la cotisation sociale vers les marchés privés peut commencer en toute discrétion."

    "La loi Touraine impose également la création des groupements hospitaliers de territoire (GHT). La mise en place de ce projet, inspiré par le rapport Larcher de 2008 (remis sous la présidence de Nicolas Sarkozy), a débuté ce mois-ci et doit être abouti en 2021. Cette procédure prévoit la création de pôles d’activité clinique inter-établissements visant à « coordonner l’offre de soins ». Sauf que, dans le contexte de restrictions budgétaires, au nom de « l’optimisation » et de « la mutualisation des moyens »15, il ne faut pas douter que cela donnera lieu à la fermeture de certains services "

    "Quand les hôpitaux seront définitivement précarisés et redevenus des dispensaires, comme avant la construction des CHU financée grâce à la cotisation sociale dans les années 196018, les patients n’auront plus que le choix de se diriger vers les cliniques pour se faire soigner. S’ils en ont les moyens. Car le gel des cotisations, la compression continue de la masse salariale, le chômage et les nombreux cadeaux de l’État aux entreprises en termes de cotisations patronales finiront par mettre à terre l’assurance maladie, au bénéfice des mutuelles qui auront la part belle."

    "Que les médecins ne se fassent plus d’illusions : la sécurité de l’emploi et la liberté d’exercice dont ils disposent en France seront sans tarder balayées quand les mutuelles et les cliniques soumises aux objectifs actionnariaux de rentabilité seront reines. Les patients n’auront probablement plus le choix de leur médecins ; les mutuelles les dirigeront vers ceux avec qui elles auront passé des contrats aux prix qui leur conviendront."

    #Lobbying : les labos pharmaceutiques ne lâchent rien | Alternatives Economiques
    https://www.alternatives-economiques.fr/lobbying-labos-pharmaceutiques-ne-lachent-rien/00082521

    L’hôpital, objet de convoitises des labos | Alternatives Economiques
    https://www.alternatives-economiques.fr/lhopital-objet-de-convoitises-labos/00082527

    Enième illustration du bouclage de la boucle :

    « Faute de budget public, la formation médicale des praticiens continue en effet à être financée à hauteur de 98 % par l’industrie pharmaceutique, selon l’Igas »

    « Pour obtenir l’autorisation de mise sur le marché (AMM) d’un médicament, un laboratoire doit en effet effectuer des essais cliniques, qui sont encadrés par des normes internationales et doivent obligatoirement avoir lieu en CHU. D’où la nécessité pour les industriels de trouver des équipes médicales au sein de ces établissements »

    Comment les labos s’immiscent dans les facs de médecine | Alternatives Economiques
    https://www.alternatives-economiques.fr/labos-simmiscent-facs-de-medecine/00082529
    Quand les labos soufflent à l’oreille des pouvoirs publics | Alternatives Economiques
    https://www.alternatives-economiques.fr/labos-soufflent-a-loreille-pouvoirs-publics/00082530

    Overdoses sur ordonnance aux États-Unis, par Maxime Robin (Le Monde diplomatique, février 2018) #Multinationales
    https://www.monde-diplomatique.fr/2018/02/ROBIN/58390

    Vaccinations obligatoires, le débat confisqué, par Leïla Shahshahani (Le Monde diplomatique, janvier 2018)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2018/01/SHAHSHAHANI/58252

    Overdoses sur ordonnance aux États-Unis, par Maxime Robin (Le Monde diplomatique, février 2018)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2018/02/ROBIN/58390
    #Lobbying

    "à l’origine réservé aux malades du cancer en phase terminale et à la chirurgie lourde. Un marché très limité. Pour l’étendre, le laboratoire lance en 1995 une campagne de lobbying agressive : il entend repenser totalement le rapport à la souffrance du patient. La douleur, quelle que soit son intensité, devient le nouvel ennemi du corps médical. Des études financées par l’entreprise recommandent aux praticiens de la considérer comme un « cinquième signe vital », au même titre que le pouls, la température, la pression artérielle et la respiration."

    L’heure des comptes pour Purdue Pharma, par Maxime Robin (Le Monde diplomatique, février 2018)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2018/02/ROBIN/58388

    « L’activité philanthropique des Sackler rayonne dans les plus grands musées du monde. Elle a valu à l’un de leurs patriarches, Mortimer Sackler, d’être nommé chevalier par la reine d’Angleterre en 1999. »
    « Le laboratoire dispose de moyens immenses pour assurer sa défense. Jusqu’à présent, il s’est tiré d’affaire en versant de l’argent, dans des règlements à l’amiable qui lui ont permis d’éviter des condamnations pénales »

    La médicalisation de l’expérience humaine, par Gérard Pommier (Le Monde diplomatique, mars 2018)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2018/03/POMMIER/58465
    #Multinationales #Conflits_d'intérêts #Lobbying #Etats-Unis #Marketing #Santé #Sciences

    "ils savent se montrer plutôt généreux (par exemple en offrant des croisières de « formation » aux jeunes psychiatres)."

    "Le lobbying de « Big Pharma » a gagné aussi les facultés de médecine, où l’on n’enseigne plus que le DSM. Mieux encore, il arrive que les laboratoires dispensent eux-mêmes les enseignements — de multiples conflits d’intérêts ont été dénoncés."

    "Le marketing du DSM est simple : il suffit d’inventer à intervalles réguliers de nouveaux troubles"

    "des associations de parents, dont certaines sont subventionnées par les laboratoires pharmaceutiques (par exemple l’association HyperSupers TDAH France, soutenue par les laboratoires Mensia Technologies, Shire, HAC Pharma et NLS Pharma)."

    "Jerome Kagan, professeur à Havard, déclarait dans un entretien en 2012 que le TDAH n’est pas une pathologie, mais « une invention. Quatre-vingt-dix pour cent des 5,4 millions d’enfants sous Ritaline aux États-Unis n’ont pas un métabolisme anormal (4)  »"

    Traitement de choc pour tuer l’hôpital public, par André Grimaldi, Thomas Papo & Jean-Paul Vernant (Le Monde diplomatique, février 2008)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2008/02/GRIMALDI/15627

    #États_Unis : ces malades qui s’endettent pour se soigner
    https://mobile.francetvinfo.fr/monde/usa/etats-unis-ces-malades-qui-s-endettent-pour-se-soigner_3423709.h

    Les laboratoires pharmaceutiques en accusation, par Paul Scheffer (Le Monde diplomatique, octobre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/10/SCHEFFER/53952

    Promesses et limites du séquençage de l’ADN
    L’eldorado de la médecine sur mesure. par Raúl Guillén 
    https://www.monde-diplomatique.fr/2021/09/GUILLEN/63456

    Des conflits d’intérêts qui suscitent la défiance.
    Une médecine sous influence.par Philippe Descamps, novembre 2020 #Santé
    https://www.monde-diplomatique.fr/2020/11/DESCAMPS/62393


  • Ploutocratie (institutions passoires à conflits d’intérêts et à portes tournantes) :
    Collusion et pantouflage : quand le lobby bancaire met la main sur la haute administration - Basta !
    http://www.bastamag.net/Collusion-et-pantouflage-quand-le-lobby-bancaire-met-la-main-sur-la-haute

    Hollande le souhaite : c’est un ancien de chez BNP qui va être nommé à la tête de la Banque de France et de l’autorité de contrôle des banques, si le Parlement l’approuve. Conflit d’intérêt ? Collusion ? Menace pour la régulation bancaire ? Une décision symbole de la porosité entre banquiers et instances chargées de leur contrôle, qui explique en partie le laisser-faire coupable et l’inaction des régulateurs et responsables politiques face à la finance. Enquête sur les ressorts de l’influence considérable du lobby bancaire sur la haute fonction publique et nos dirigeants politiques

    –"Nos gouvernants sont-ils à ce point prisonniers des intérêts financiers qu’ils laissent à la finance le pouvoir de nommer les siens aux fonctions-clés des instances censées la réguler ? » Depuis la crise financière de 2008, rien n’a été fait pour éviter les collusions et conflits d’intérêt. Les banquiers se retrouvent à la tête des instances de régulation financière. Dans l’autre sens, hauts fonctionnaires ou responsables politiques sont toujours plus nombreux à partir travailler pour les banques.

    –"Les inspecteurs des finances ont une très grande prédilection pour le secteur bancaire : en 2004, sur 290 inspecteurs « actifs », 72 travaillent dans le secteur des banques et assurances [2] ! La plupart sont « détachés » ou « en disponibilité » au sein des banques, conservant leur prestigieux statut pour un éventuel retour ultérieur dans la fonction publique"

    La finance recrute (toujours) à l’Elysée, Matignon et Bercy
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/la-finance-recrute-toujours-a-l-elysee-matignon-et-bercy-564469.html

    #Ploutocratie #Conflits_d'intérêts

    Une conseillère du ministre de l’#Agriculture rejoint le lobby des semenciers #PS
    https://reporterre.net/Une-conseillere-du-ministre-de-l-Agriculture-rejoint-le-lobby-des-semenc

    #Finance #Lobbying
    Des missionnaires aux mercenaires, par Jean-Michel Quatrepoint (Le Monde diplomatique, novembre 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/11/QUATREPOINT/56762

    Ça va devenir trop facile de repérer les amendements dictés par les #lobbies - 5 décembre 2014 - L’Obs
    http://tempsreel.nouvelobs.com/rue89/rue89-politique/20141205.RUE6898/ca-va-devenir-trop-facile-de-reperer-les-amendements-dictes-par

    #Etats_Unis #UE
    Du public au privé : le grand manège des hauts fonctionnaires
    https://www.franceinter.fr/economie/les-hauts-fonctionnaires-dans-les-pantoufles-de-la-finance

    "75 % des inspecteurs des finances vont pantoufler au cours de leur carrière, dont un bon tiers de manière durable ou définitive."

    "« Les relations proches entre, d’un côté, les régulateurs et le pouvoir politique, et de l’autre, l’industrie de la finance et ses lobbyistes, sont alimentées par le recyclage régulier de personnel entre ces deux univers. (…) S’attaquer aux portes tournantes constitue le début d’un processus indispensable afin de restaurer la confiance des citoyens dans le système politique et le fonctionnement des marchés financiers. »"

    "« Nous avons l’impression d’avoir été trahis de voir que ce président de la Commission pour qui nous avons travaillé, rejoigne une banque impliquée dans le scandale des subprimes, et qui a aidé la Grèce à maquiller ses comptes et à spéculer sur ses malversations. »"

    "Une autre enquête est actuellement menée par la médiatrice. Elle concerne, cette fois, les liens entre le président de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, et le Groupe des Trente, un cercle de banquiers et de financiers. Mario Draghi a, lui aussi, travaillé pour Goldman Sachs, tout comme Peter Sutherland, un ancien commissaire à la concurrence, directeur général de l’Organisation mondial du commerce, devenu président de Goldman Sachs de 2005 à 2015.

    Bruxelles, temple du lobbying

    À Bruxelles, 15 000 lobbyistes sont à l’œuvre. Des commissaires européens sont ainsi régulièrement recrutés par des entreprises avec lesquelles ils sont en contact."

    "Un rapport publié par l’ONG Transparency International permet de prendre la mesure de l’importance de ces pantouflages européens. 30 % des anciens députés du parlement européen travaillent pour des organisations inscrites au registre des lobbyistes de l’Union européenne. Plus de 50 % des ex commissaires européens sont devenus lobbyistes."

    "Après la crise financière de 2007-2008, le président de la Commission européenne, Manuel Barroso a fait appel à un groupe d’ « experts » pour rendre un rapport censé réformer « la supervision financière ». Mais la plupart de ces « experts » étaient liés au secteur bancaire"

    "Aux Etats-Unis, ces pantouflages ont pris une ampleur considérable. De nombreux anciens membres de Goldman Sachs se retrouvent à des postes clés de l’administration du président américain Donald Trump. C’est le cas du conseiller du président, Steve Bannon ou du secrétaire au Trésor américain, Steven Mnuchin. Conséquence : Donald Trump vient d’annuler toute une série de régulations bancaires. "

    Carnet de bord : l’esprit d’ascenseur - Journal Fakir
    http://www.fakirpresse.info/carnet-de-bord-l-esprit-d-ascenseur
    #PS

    "ne parlons même plus de « lobby », comme si la pression s’exerçait de l’extérieur sur nos gouvernants. C’est de l’intérieur, et sans pression, de leur plein gré, qu’ils en sont les complices quotidiens. Les dirigeants politiques et économiques ont fusionné. Ils ne forment
    désormais qu’une seule et même caste."

    Jacques Delors : l’homme des firmes - Journal Fakir
    http://fakirpresse.info/Jacques-Delors-l-homme-des-firmes
    Medef et PS, 30 ans d’amour - Journal Fakir
    http://www.fakirpresse.info/medef-et-ps-30-ans-d-amour

    –- <http://seenthis.net/messages/8291>

    –"États-Unis : lobbies et grandes fortunes ont-ils pris le contrôle des élections ?"
    http://www.bastamag.net/Etats-Unis-lobbies-et-grandes

    –"Les banques de Wall Street torpillent une partie de la loi Dodd-Frank"
    http://www.agefi.fr/articles/les-banques-de-wall-street-torpillent-une-partie-de-la-loi-dodd-frank-1342088.

    –"Des firmes françaises financent les climatosceptiques" (aux USA)
    http://www.bastamag.net/Des-firmes-francaises-financent

    –Luc Hermann : « Aux Etats-Unis il y a 4,6 communicants pour 1 journaliste, c’est terrifiant »
    http://www.20minutes.fr/television/1367873-20140505-20140505-luc-hermann-aux-etats-unis-46-communicants-1-jou

    –Les Etats-Unis sont un régime oligarchique, constatent des chercheurs américains, 25 avril 2014 / Elisabeth Schneiter
    http://www.reporterre.net/Les-Etats-Unis-sont-un-regime
    #Climat #Environnement #Régulation #Lobbying #Etats_Unis #Ploutocratie

    –Primaires démocrates : Clinton accusée d’avoir reçu 600.000 dollars de Goldman Sachs. Par Timothée de Rauglaudre
    http://www.latribune.fr/economie/international/primaires-democrates-clinton-accusee-d-avoir-recu-600-000-dollars-de-goldm

    -"« Vous avez perçu 600.000 dollars d’honoraires de Goldman Sachs pour des conférences ! »" ;
    –"Dénonçant un système électoral « corrompu » et un Congrès « contrôlé par l’argent », Bernie Sanders a appelé à une « révolution politique ». Le cœur de cette révolution serait une réforme du financement des campagnes électorales pour la présidentielle, réforme essentielle pour le sénateur dans l’optique de « rendre l’Amérique au peuple ». Le candidat s’est interrogé :

    « Peut-on vraiment réformer Wall Street quand cette institution vous donne des millions de contributions de campagne ? Franchement, j’en doute. »" ;
    –" les deux derniers présidents, un Républicain et un Démocrate, avaient nommé l’un comme l’autre un homme de Wall Street à la tête du Trésor américain"

    –444 millions de dollars en 17 ans : Hillary, la petite soeur des riches
    http://www.les-crises.fr/444-millions-de-dollars-en-17-ans-hillary

    WikiLeaks publie des discours de Clinton pour Goldman Sachs | Courrier international
    http://www.courrierinternational.com/depeche/wikileaks-publie-des-discours-de-clinton-pour-goldman-sachs.a
    #Conflits_d'intérêts #Ploutocratie #Etats-Unis

    –Et la Cour suprême américaine inventa le casino électoral, par Anne Deysine (Le Monde diplomatique, juin 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/06/DEYSINE/55766

    « Le 21 janvier 2010, par cinq voix contre quatre, la Cour suprême a jugé qu’au nom de la liberté d’expression les personnes morales devaient bénéficier des mêmes droits à faire valoir leurs opinions que les personnes physiques »

    –Aux Etats-Unis, médias, pouvoir et argent achèvent leur fusion, par Robert W. McChesney & John Nichols (Le Monde diplomatique, août 2011)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2011/08/MCCHESNEY/20845

    Union forcée autour de Hillary Clinton, par John R. MacArthur (Le Monde diplomatique, août 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/08/MACARTHUR/56067


    #Conflits_d'intérêts_fondations #Ploutocratie #Multinationales

    "A-t-il oublié son engagement en faveur de l’invasion de l’Irak en 2003, ses trois discours rémunérés 225 000 dollars (202 000 euros) chacun devant les banquiers de Goldman Sachs, son soutien indéfectible aux accords de libre-échange, son appui au renversement du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi ? Et que dire du conflit d’intérêts impliquant la Fondation Clinton — sorte de multinationale familiale de la philanthropie — quand Mme Clinton servait l’administration Obama ? Selon le New York Times (18 octobre 2015), des cadres de la fondation ont réussi, par un intense travail de lobbying auprès de la secrétaire d’État, à faire transférer de l’argent destiné à un programme fédéral de lutte contre le sida au Rwanda vers un de leurs programmes de formation.

    Cela sans évoquer la proximité de la candidate démocrate avec Wall Street, dont les têtes de pont financent à la fois sa campagne et sa fondation."

    "Les états de service de l’avocate Clinton lui ont ouvert les portes du conseil d’administration de la multinationale, auquel elle a siégé de 1986 à 1992, en touchant pour cela 18 000 dollars par an (soit environ 31 000 dollars actuels, en tenant compte de l’inflation). Politesse oblige, elle s’est toujours gardée d’évoquer publiquement les sujets susceptibles de fâcher la société de Bentonville, et en particulier sa politique de compression salariale. Il est pourtant très difficile d’élever des enfants en gagnant 19 427 dollars par an — le salaire moyen actuel d’un caissier de Walmart."

    " « Il n’y aura pas de retour à la loi Glass-Steagall », a tranché son conseiller économique Alan Blinder, interrogé par Reuters le 13 juillet 2015"

    Par ailleurs, à propos des candidats et de cette campagne :

    Un « milliardaire en col bleu » contre une madone de vertu, par Thomas Frank (Le Monde diplomatique, septembre 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/09/FRANK/56195

    "Quelques jours auparavant, par exemple, plusieurs courriels piratés avaient confirmé que le Comité national démocrate, théoriquement neutre pendant les primaires, s’était bien employé à saboter la candidature de M. Sanders."

    "exemples parmi tant d’autres. Des dizaines de délégués brandissent des pancartes hostiles à l’accord de partenariat transpacifique (Trans-Pacific Partnership, TPP), en scandant : « No TPP ! » Pourtant, lors de la troisième journée de la convention, une partie d’entre eux acclament M. Barack Obama — « l’un des meilleurs présidents que nous ayons jamais eus », selon le vice-président Joe Biden —, qui n’a pas renoncé à faire du traité l’apothéose de son mandat."

    " Et, quand Mme Warren s’emploie par ailleurs à condamner M. Trump et sa volonté de « limiter les réglementations financières », elle omet de rappeler que le vrai travail de sape en la matière a été conduit deux décennies plus tôt par M. William Clinton. Celui-là même qui se fera ovationner le lendemain soir…"

    "Quant au passé de Mme Clinton, il est réécrit avec minutie (...) D’autres chapitres, pourtant bien plus consistants, comme ses années en tant qu’avocate spécialisée dans le droit des entreprises, semblent se dissoudre d’eux-mêmes. Quant aux principales réalisations présidentielles de son mari, qui naguère la rendaient si fière et auxquelles elle se flattait d’avoir largement contribué, on les passe sous silence. L’Accord de libre-échange nord-américain (Alena) disparaît du récit officiel. Parce qu’elle contredit les discours sur l’attention extrême que Mme Clinton accorderait au sort des femmes et des enfants, la suppression d’une aide fédérale aux familles monoparentales, signée par son mari en 1996, n’est pas mentionnée."

    "le vice-président Biden, estime quant à lui que les emprunts contractés par les étudiants — qui les coulent aussi sûrement que s’ils portaient une enclume autour du cou — sont en réalité là « pour éviter à papa et maman l’affront » de se voir refuser un prêt bancaire."

    Dérangements politiques, par Serge Halimi (Le Monde diplomatique, septembre 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/09/HALIMI/56194

    « Qu’un milliardaire new-yorkais dont le programme fiscal est encore plus régressif que celui de Ronald Reagan et dont les pratiques (fabrication de ses produits au Bangladesh et en Chine, emploi de sans-papiers dans ses hôtels de luxe) contredisent la plupart de ses proclamations puisse se métamorphoser en porte-voix du ressentiment ouvrier tiendrait davantage de la gageure si le syndicalisme n’avait pas été affaibli. »

    Administration Trump : un ancien de Goldman Sachs au Trésor et un lobbyiste climato-sceptique à l’Environnement ? - Basta !
    http://www.bastamag.net/Dans-la-future-administration-Trump-un-ancien-de-Goldman-Sachs-au-Tresor-u

    « Certains secteurs comme celui des énergies fossiles (pétrole, gaz et charbon) menacé par les régulations climatiques, de la restauration rapide inquiète des campagnes pour une hausse du salaire minimal, de l’élevage industriel, ou encore des casinos et de l’immobilier, ont soutenu massivement la campagne de Trump. Celui-ci a pu compter sur le soutien de plusieurs milliardaires, ayant fait fortune dans les casinos, le pétrole ou la finance. »

    « le candidat Trump, s’il a beaucoup vitupéré contre les rémunérations des traders, a aussi promis de revenir sur la loi Dodd-Frank, adoptée en 2010 pour réguler un peu plus le secteur financier suite à la crise des subprimes. Quant à Apple, Google ou Facebook, ils pourront au moins se consoler avec la promesse du candidat Trump de faciliter le retour aux États-Unis des centaines de milliards de cash qu’ils ont accumulés dans des paradis fiscaux, en réduisant les taxes très élevées que les géants du Net auraient dû payer. »

    Les faux-semblants de la réussite économique américaine | AlterEco+ Alterecoplus
    http://www.alterecoplus.fr/les-faux-semblants-de-la-reussite-economique-americaine/00012302
    http://www.alterecoplus.fr/sites/default/files/public/styles/for_social_networks/public/field/image/obama_bilan.jpg?itok=iCxa-e90

    ExxonMobil, Goldman Sachs et compagnie : que signifie la nouvelle administration Trump ? - Observatoire des multinationales
    http://multinationales.org/ExxonMobil-Goldman-Sachs-et-compagnie-que-signifie-la-nouvelle-admi

    « Ce sont ainsi des anciens de Goldman Sachs qui auront la main sur la régulation de Wall Street, et des pétroliers qui contrôleront celle du secteur de l’énergie et la politique climatique. Mais cela ne s’arrête pas là. Le nouveau directeur de l’Agence de protection de l’environnement, Scott Pruitt, a engagé des dizaines de procédures judiciaires contre cette Agence en tant que procureur de l’Oklahoma pour défendre les intérêts de l’industrie pétrolière. Le nouveau Secrétaire au Travail, Andrew Puzder, est le dirigeant d’une chaîne de fast-foods qui a pris publiquement position contre les régulations fédérales et notamment la réforme du système de santé du président Obama. C’est aussi un opposant déterminé de la hausse du salaire minimal réclamée par une campagne de plus en plus vigoureuse aux États-Unis. La Secrétaire à l’Éducation, Betsy DeVos, est une adversaire acharnée des syndicats d’enseignants et de l’école publique en général : elle a proposé de remplacer celle-ci par un système de coupons distribués aux familles pour payer leur éducation dans des écoles privées. Le secrétaire à la Santé, Tom Price, est un opposant de longue date de l’avortement et de la contraception. Et ainsi de suite. »

    –- Jeux, Wall Street, castes, riches, (Le Monde diplomatique, septembre 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/09/A/56205

    « d’éminents juristes de la Deutsche Bank ont pantouflé et rétropantouflé entre la banque et la SEC »


    Géopolitique du capitalisme criminel. J-F GAYRAUD - Transversaux
    http://www.diploweb.com/Le-nouveau-capitalisme-criminel.html

    -"L’analyse criminologique que je propose ne relève donc pas de la métaphore facile par laquelle « fraude » serait simplement le synonyme de « prédation ». Il s’agit de vrais crimes, mais qui n’ont pas reçu de décantations judiciaires sérieuses ! D’ailleurs, le rapport de la grande commission d’enquête du Sénat des Etats-Unis (FCIC) qui est venu ensuite autopsier cette crise utilise le mot « fraude » 147 fois ! Est-ce vraiment un hasard ? J’ai analysé la crise des subprimes sous cet éclairage criminologique dans La grande fraude (Odile Jacob) en 2011. Et je me livre dans Le nouveau capitalisme criminel (Odile Jacob, 2014) à un exercice similaire pour d’autres crises financières issues de la dérégulation : Japon, Mexique, Albanie, etc." ;
    –"Je ne sous estime pas combien une telle entreprise peut se heurter à de multiples objections, en particulier en France où la réflexion sur le crime est monopolisée par une sociologie criminelle misérabiliste, obsédée par la « culture de l’excuse » et qui ne sait même plus lever la tête pour s’intéresser aux crimes élitistes : ceux des élites légales mais aussi ceux des élites du crime. Les cloisonnements disciplinaires traditionnels dans les milieux académiques et un positivisme un peu étroit consubstantiel à la pensée économique font que le crime est rarement invité dans la réflexion globale." ;
    –" d’une certaine manière, il n’y a jamais de « crise financière » stricto sensu ; il n’y a que des crises politiques : il faut en effet interroger les dispositifs normatifs et les politiques publiques qui en amont mettent en place des systèmes aussi dérégulés et criminogènes. Et à ce stade du raisonnement il convient alors de comprendre comment sont votées les lois de dérégulation et comment se font les élections ? D’où vient l’argent des campagnes électorales et quel est le poids du lobby de la finance ? Les principes mortifères issus du fameux « consensus de Washington » ne tombent pas de la planète Mars ! La finance impose désormais un rapport de force – feutré en apparence mais violent en coulisse - aux pouvoirs politiques contemporains. Nombre d’Etats sont littéralement « capturés » par les puissances financières.(...) qui est le premier employeur en France des inspecteurs des finances ? Bercy ou les quatre grandes banques universelles qui font habituellement notre fierté ? Cela crée sans nul doute possible, de manière mécanique, de subtiles convergences de vues aux conséquences profondes...." ;
    –"La question du blanchiment d’argent est centrale car l’argent recyclé dans l’économie légale permet au crime non seulement de jouir de ses profits mal acquis, mais surtout d’acquérir des parts de l’économie et de la finance légales ; et par conséquent de se doter face aux pouvoirs élus d’une position haute. Contrairement à ce que nous assène la doxa libérale dans sa version la plus fondamentaliste, l’argent du crime n’est jamais neutre : il est faux de considérer que Pecunia non olet. En se blanchissant d’un point de vue formel, en se légalisant, l’argent du crime vient griser voire noircir les institutions légales"

    #Finance #Criminalité #Sciences_humaines #Epistémologie #Lobbying #Conflits_d'intérêts

    Cols blancs, mains sales et casier vierge - La Vie des idées
    http://www.laviedesidees.fr/Cols-blancs-mains-sales-et-casier-vierge.html #Justice

    • « Banque de France : la nomination d’un ex-dirigeant de BNP dénoncée par 150 économistes »
      http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/09/15/banque-de-france-polemique-sur-le-choix-du-futur-gouverneur_4757378_3234.htm

      -« Le gouverneur de la Banque de France ne doit pas seulement être indépendant du pouvoir politique mais aussi du lobby bancaire. Or François Villeroy de Galhau serait l’envoyé de BNP Paribas à la banque centrale. Quand bien même il aurait des convictions et donnerait des garanties, la suspicion sera là. »

      –Foutage de gueule, prière de ne pas se moquer :

      "les nombreux soutiens de François Villeroy de Galhau restent droits dans leurs bottes (...). Parmi leurs arguments clés figurent les récentes évolutions statutaires attachées à la fonction, et notamment le transfert, auprès de la BCE, depuis novembre 2014, de la supervision des grandes banques européennes, dont BNP Paribas. Exit donc, soulignent-ils, le risque de conflit d’intérêts."

      "Michel Camdessus, ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI) et ancien gouverneur de la Banque de France, se dit-il persuadé que « le Président de la République a fait un très bon choix ». « François Villeroy de Galhau a toutes les qualités requises, soutient-il, une extraordinaire droiture, une grande intégrité morale, des compétences techniques, le sens de l’Etat et du service public, qu’il a servi pendant vingt ans. Il a honoré la fonction publique. C’est l’archétype même du haut fonctionnaire que le reste du monde nous envie. »"

      "Nicole Notat (...) : « (...)Connaissant François Villeroy de Galhau, je n’imagine pas un seul instant qu’il n’ait pas bordé la question de son indépendance. Il se fera fort de démontrer qu’il est libre d’intérêts. Je l’ai vu faire au ministère de l’économie puis chez BNP Paribas où il a donné corps au concept de banque responsable, sur l’octroi de crédits ou la gestion des ressources humaines. Il a l’éthique chevillée au corps. »"

      #Lobbying #Démocratie #Ploutocratie
      #Conflits_d'intérêts

      « Un banquier de BNP à la tête de la Banque de France » - Basta !
      http://www.bastamag.net/Un-banquier-de-BNP-a-la-tete-de-la-Banque-de-France

      « Le contrôle des banques nationales a été transféré à la Banque centrale européenne (BCE), mais les gouverneurs des banques centrales nationales participent au pilotage de la politique monétaire européenne en siégeant au Conseil des gouverneurs de la BCE. Le gouverneur de la Banque de France préside également le conseil de supervision de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, instance chargée de réguler les banques et les assureurs. François Villeroy de Galhau pourrait, par exemple, être sollicité en tant que gouverneur pour donner son avis sur l’affaire Helvet Immo : une affaire de prêt en francs suisses qui a fortement pénalisé 6000 personnes à partir d’un produit financier conçu et vendu par Cetelem et BNP Personal Finance, au moment même au François Villeroy de Galhau travaillait pour la banque. Le dossier est entre les mains de la juge d’instruction Claire Thépaut. »

      « Banque de France : la candidature de Villeroy de Galhau approuvée par les parlementaires » | Mediapart
      http://www.mediapart.fr/journal/france/300915/banque-de-france-la-candidature-de-villeroy-de-galhau-approuvee-par-les-pa

      « Conseil constitutionnel : sous influence des lobbies (Mediapart) » - Arrêt sur images
      http://www.arretsurimages.net/breves/2015-10-12/Conseil-constitutionnel-sous-influence-des-lobbies-Mediapart-id19350

      "Ainsi, en 2012, Guy Carcassonne, professeur en droit public décédé l’année suivante, "a produit une « porte étroite » visant à démontrer que la « taxe à 75 %» de François Hollande, promesse phare du candidat socialiste, votée pour 2013 sur les revenus supérieurs à un million d’euros, était contraire à la Constitution. Son client ? La Ligue de football professionnel, inquiète de voir ses meilleurs joueurs s’expatrier. Ses émoluments ? 20 000 euros. À l’arrivée, sans qu’il soit possible d’affirmer un lien de cause à effet, le Conseil a censuré la disposition tout juste adoptée par le parlement français"."

      #Lobbying


      Ecole : quand les multinationales remplacent les instituteurs, PAR AGNÈS ROUSSEAUX - Basta !
      http://www.bastamag.net/Ecole-quand-les-multinationales

      Comment le groupe Total va financer la réforme de l’#Éducation nationale - Basta !
      http://www.bastamag.net/Comment-le-groupe-Total-va

      –Transparence fiscale dans l’UE : le Medef a-t-il écrit la position de la France ?
      https://www.huffingtonpost.fr/entry/transparence-fiscale-dans-lue-le-medef-a-t-il-ecrit-la-position-de-la

    • En toute indépendance - Dossier vidéo - Fakir n°59
      https://youtu.be/7srTZRUFzMQ


      #Ploutocratie #UE #Documentaires

      Enquête (1/5) : Les lobbies au coeur de la république - YouTube
      https://www.youtube.com/watch?v=bRQOoE2R0g4

      http://zinc.mondediplo.net/messages/7820 UE : http://zinc.mondediplo.net/messages/9461

      Les très discrètes mais lucratives « activités de conseil » du candidat François Fillon - Basta !
      https://www.bastamag.net/Francois-Fillon-les-tres-lucratives-activites-d-un-depute-consultant
      #UMP

      « La loi interdit aux députés de commencer des activités de conseil – sources de potentiels conflits d’intérêt – en cours de mandat, sauf pour certaines professions libérales réglementées, comme les avocats. François Fillon a créé la sienne juste avant d’être élu et a profité d’un décret qu’il avait lui-même signé permettant aux anciens ministres et parlementaires titulaires d’un diplôme de droit ou de son équivalent de devenir automatiquement avocat. »

      « Qui sont les clients de 2F Conseil ? Leur identité est-elle de nature à générer de possibles conflits d’intérêt ? Contactée à plusieurs reprises, l’équipe de François Fillon a refusé de répondre à nos questions. »

      Présidentielle : quatre questions sur 2F Conseil, la société de François Fillon critiquée par ses adversaires
      http://www.francetvinfo.fr/politique/les-republicains/primaire-de-la-droite/presidentielle-quatre-questions-sur-2f-conseil-la-societe-de-francois-f

      « Le candidat de la droite toucherait près de 18 000 euros par mois grâce à la société de consulting qu’il a créée en 2012. Plusieurs responsables politiques lui demandent de donner le nom de ses clients. »

      "article 146-1 du code électoral : « Il est interdit à tout député de commencer à exercer une fonction de conseil qui n’était pas la sienne avant le début de son mandat. »

      « Avant le début de son mandat. » Ce bout de phrase est important dans le cas de François Fillon. Parce que le candidat de la droite a fait les choses dans les règles : il a pris soin de déposer les statuts de son entreprise au greffe du tribunal de commerce de Paris le 6 juin 2012. C’est-à-dire onze jours avant d’être élu député de Paris, le 17 juin."

      Le meilleur pour la fin :
      #Bêtisier

      "Sollicitée par Le Canard enchaîné, l’équipe du candidat a, par exemple, refusé de dévoiler le nom des clients de l’entreprise. « L’essentiel de l’activité de 2F Conseil est constitué des conférences données par François Fillon »"

    • "Pour sauver le climat, le gouvernement choisit des sponsors très controversés" - Basta !
      http://www.bastamag.net/Pour-sauver-le-climat-le-gouvernement-choisit-des-sponsors-tres-controvers

      "Total, nouveau sponsor du gouvernement en matière culturelle, artistique et éducative" - Basta !
      http://www.bastamag.net/Comment-Total-sponsorise-l

      "« Solutions climat » : entrez dans la grande foire du greenwashing et du lobbying" - Basta !
      http://www.bastamag.net/Solutions-climat-entrez-dans-la-grande-foire-du-greenwashing-et-du-lobbyin
      http://www.bastamag.net/IMG/arton5139.png?1443628414

      COP 21 : EDF épinglé par le jury de déontologie de la publicité. par Anne-Laure Barral | France info
      http://www.franceinfo.fr/actu/justice/article/edf-epingle-par-le-jury-de-deontologie-de-la-publicite-757001

      "Libre-circulation suspendue : les défenseurs du climat ne seront pas les bienvenus en France pour la COP 21" - Basta !
      http://www.bastamag.net/Le-gouvernement-francais-instaure-le-controle-aux-frontieres-pour-sa-confe

      La COP21 a davantage l’air d’un salon commercial que d’une conférence destinée à lutter contre le changement climatique

      #Environnement #Climat #Lobbying #Multinationales #Conflits_d'intérêts #Marketing

      La société civile violemment expulsée du salon du « greenwashing »,Par Erwan Manac’h - Politis
      http://www.politis.fr/La-societe-civile-violemment,33289.html
      Le salon du greenwashing perturbé, le ministre Stéphane Le Foll chahuté, PAR MYRIAM THIEBAUT, SOPHIE CHAPELLE - Basta !
      http://www.bastamag.net/Solutions-Cop21-des-militants-font-fermer-la-fete-des-multinationales-le

      Des experts du climat corrompus pris au piège | Greenpeace France
      http://energie-climat.greenpeace.fr/des-experts-du-climat-corrompus-pris-au-piege

      Ces firmes spécialisées dans le lobbying et les relations publiques qui aident les gros pollueurs à verdir leur image, PAR OLIVIER PETITJEAN - Observatoire des multinationales
      http://multinationales.org/Ces-firmes-specialisees-dans-le-lobbying-et-les-relations-publiques

      -"Certains de ces champions du lobbying et des relations publiques sont des français, comme Publicis ou Havas. Cette dernière est contrôlée par le groupe Bolloré, et son PDG est Yannick Bolloré, fils de Vincent." ;
      –"La prochaine conférence climat, la COP22, doit se tenir dans un an à Marrakech. On peut s’attendre à ce que les firmes françaises y soient à nouveau très présentes, en raison de leur poids économique au Maroc. La Conférence elle-même sera organisée par Agence Publics, une « une agence conseil en communication d’influence, communication globale et événementielle ».(...)Agence Publics a aussi été récemment rachetée par ESL & Network, un autre cabinet français de consulting extrêmement influent, présent aussi bien à Paris qu’à Bruxelles. Le conseil stratégique d’ESL & Network est présidé par Michel Pébereau, ancien PDG et Président d’honneur de BNP Paribas, et inclut les présidents de Michelin et Sanofi, les PDG de Vinci, Orange et Casino, le directeur général de l’entreprise chimique Solvay et président du lobby européen de la chimie Cefic Jean-Pierre Clamadieu - promoteur infatigable du gaz de schiste -, ainsi qu’un dirigeant de Total, Philippe Boisseau."

      #Médias

      Les visages des lobbyistes « criminels du climat » placardés dans Paris | Mr Mondialisation
      https://mrmondialisation.org/les-visages-des-lobbyistes-criminels-du-climat-placardes-dans-pari

      « Exxon était au courant des liens entre réchauffement climatique et combustion des énergies fossiles depuis 1981. Soit près d’une décennie avant que la problématique ne soit médiatisée officiellement. »

      Les énergéticiens veulent-ils vraiment développer le renouvelable ? Par Laetitia Liebert (Directrice de Sherpa)
      http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/12/04/les-energeticiens-veulent-ils-vraiment-developper-le-renouvelable_4824482_32

      -"Beaucoup d’entreprises énergétiques fossiles ou nucléaires rachètent ou créent des entreprises renouvelables comme Total et sa filiale SunPower, ou EDF et sa filiale Nexcis. On peut imaginer que ces industries anticipent la transition énergétique et se préparent à une reconversion future. Malheureusement, on observe souvent un impact très négatif de ces prises de contrôle sur le secteur du renouvelable. Par exemple, EDF a racheté la start-up du solaire photovoltaïque Nexcis en 2009. Cette pépite technologique(...) se voit menacée de fermeture par EDF depuis février 2015. Pourquoi fermer une entreprise rentable si prometteuse ?

      De même, les industries fossiles prennent le contrôle des lobbies européens du renouvelable. Ainsi, cinq des membres du conseil d’administration de SolarPower Europe sont des représentants d’entreprises pétrolières et gazières(...) Or, on constate que SolarPower Europe et l’European Wind Energy Association (EWEA) ont diminué d’un tiers leurs objectifs en termes de parts de marché du renouvelable en 2014. ;
      –"de nombreux administrateurs ou membres du conseil exécutif de ces entreprises sont d’anciens fonctionnaires" ;
      –"les lobbies des entreprises d’énergie fossile ont fréquemment un rôle direct dans la détermination des politiques publiques, par leur présence dans des comités d’experts. Ainsi, la Commission européenne a consulté l’European Science and Technology Network (ESTN), censé être représentatif de tous les acteurs (chercheurs, société civile, industriels), pour légiférer sur la fracturation hydraulique, très polluante et dangereuse. Or, plus de la moitié des membres de l’ESTN ont des liens financiers avec l’industrie du gaz de schiste.(...) Par conséquent, l’Union européenne n’a adopté aucune législation réglementant l’exploitation du gaz de schiste à ce jour et se contente de « recommandations » non obligatoires." ;
      –"entre les prises de contrôle, la proximité, le pantouflage et le lobbying, les industries fossiles et nucléaires disposent de leviers variés et puissants pour bloquer le développement des énergies renouvelables.
      La participation, à hauteur de 20 %, d’EDF, BNP Paribas, Air France ou GDF Suez – qui ont des activités ou des investissements fortement émetteurs de gaz à effet de serre – au financement de la COP21 semble confirmer, s’il le fallait, cette stratégie d’influence"

      (20+) La COP 21, paradis du greenwashing et des conflits d’intérêts ? - Libération
      http://www.liberation.fr/planete/2015/12/05/la-cop-21-paradis-du-greenwashing-et-des-conflits-d-interets_1418460?xtor

      -"Qualifiés sans rire d’« amis du climat » par Laurent Fabius, la plupart sont même des sponsors officiels de la COP21. « La présence des multinationales à ce sommet climat est sans précédent, remarquait dès l’ouverture du sommet Naomi Klein, interrogée par Libération. C’est aussi une des raisons pour laquelle il est si tragique que l’expression des citoyens soit ainsi restreinte sous prétexte d’état d’urgence. Car cela laisse encore plus de place à leur greenwashing. »" ;
      –"« Au Bourget, j’ai veillé à ce que les représentants des entreprises puissent être accrédités comme observateurs, accéder à la zone des négociations, organiser des événements parallèles et promouvoir des solutions technologiques dans la galerie des Solutions, expliquait d’ailleurs Laurent Fabius aux Echos jeudi. Les entreprises n’ont jamais été aussi actives et c’est tant mieux. »" ;
      –"On trouve ainsi sur le portail Nazca des entreprises comme Monsanto (qui promet d’instaurer un « prix du carbone interne » d’ici 2017) ou Total, qui propose notamment de réduire de 50% ses émissions de gaz à effet de serre liés torchage du gaz lors des forages entre 2005 et… 2014 !" (?) ;
      –" l’article 5.3 de la Convention-Cadre de l’OMS pour la lutte antitabac. « Cette disposition a protégé la politique antitabac et de santé publique nationale et internationale de l’influence néfaste de l’industrie du tabac pendant une décennie et avec un immense succès »." ;
      –"N’oublions pas que l’entreprise fait beaucoup de nucléaire qui, en plus de présenter un risque non maitrisé et potentiellement dramatique pour l’environnement, s’appuie sur une ressource d’origine fossile, l’uranium, dont l’extraction génère du CO2" ;
      –" Quant à la volonté de donner « d’urgence » un prix au carbone, ardemment défendue depuis peu par les multinationales, y compris les plus émettrices de gaz à effet de serre, « c’est aussi une façon d’influencer le processus réglementaire et de l’amener sur le terrain du marché », dérégulé et spéculatif, estime Jesse Bragg, de Corporate Accountability"

      #Experts_à_gages #Multinationales #Lobbying #Environnement #Conflits_d'intérêts #Climat #Sciences #Ploutocratie

      Accord à la COP21 : même sur une planète morte, le commerce international devra se poursuivre sans entraves, PAR MAXIME COMBES - Basta !
      http://www.bastamag.net/COP21-comment-le-commerce-international-a-pris-le-pas-sur-l-urgence-climat

      Alors que la conférence sur le climat doit s’achever ce samedi, un nouveau brouillon d’accord a été rendu public le 10 décembre. Toute référence aux secteurs de l’aviation et du transport maritime, qui constituent presque 10 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, a disparu. Au même moment, l’Observatoire européen des entreprises révèle un document interne de la Commission européenne dans lequel elle promet d’éviter « toute mention explicite du commerce » dans le futur accord de Paris. En clair, les règles du commerce doivent prévaloir, même au prix de la planète.

      COP21 : le texte final de l’accord de Paris présenté, par Béatrice Héraud
      http://www.novethic.fr/empreinte-terre/climat/isr-rse/cop21-le-texte-final-de-l-accord-de-paris-presente-143778.html

      Lobbys publicitaires contre la loi climat
      https://www.monde-diplomatique.fr/2021/08/BENILDE/63388

    • Un ancien premier ministre du Danemark chez Goldman Sachs, par Pierre Rimbert (Le Monde diplomatique, septembre 2015)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2015/09/RIMBERT/53696

      "une dépêche de l’agence Bloomberg annonçait : « Le groupe Goldman Sachs a embauché M. Anders Fogh Rasmussen, ancien premier ministre du Danemark et ex-chef de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN), afin de surmonter les obstacles politiques auxquels se heurte la banque depuis qu’elle est entrée au capital d’une entreprise publique l’an passé (1). »"

      L’île d’Iki veut sauver le thon, par Yuta Yagishita (Le Monde diplomatique, janvier 2018) #Asie_Japon
      https://www.monde-diplomatique.fr/2018/01/YUTA/58247

      "Les pêcheurs d’Iki dénoncent ainsi le favoritisme à l’égard des grosses entreprises gérant des thoniers senneurs, comme ceux de Sakaiminato. « Ils offrent régulièrement des postes aux fonctionnaires retraités de l’Agence, c’est pour ça qu’elle essaie de les protéger », assure M. Tominaga. En effet, au cours de ces dix dernières années, au moins cinq anciens cadres de l’institution sont devenus conseillers ou même présidents de coopératives de pêche liées aux entreprises gérant des thoniers senneurs. M. Shingo, conseiller de l’Agence, l’admet : « Ce n’est pas faux ; certains anciens de notre institution travaillent chez eux. » Mais il réfute tout idée de collusion."

      Audace, révélation, loyaux services, jeu d’enfant, revirement, Corée du Sud (Le Monde diplomatique, novembre 2015)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2015/11/A/54144

      « Le quotidien conservateur espagnol El Mundo s’alarme du nombre d’anciens dirigeants politiques qui choisissent de placer leur carnet d’adresses au service de grandes entreprises.

      Près de la moitié des entreprises de l’Ibex 35 [équivalent espagnol du CAC 40 français] peuvent compter sur les services d’anciens élus. »

      La légère insoutenabilité des portes tournantes par Mathilde Poulain, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne & LabEx ReFi
      http://www.lenouveleconomiste.fr/la-legere-insoutenabilite-des-portes-tournantes-28479

      -"Ainsi, François Villeroy de Galhau a été choisi pour occuper le poste de gouverneur de la Banque de France. La “mission sur l’investissement” que lui a confiée le gouvernement pendant quelques mois paraît avoir suffi à faire oublier ses douze années au sein de la plus grande banque française, BNP-Paribas. L’homme a basculé dans le camp des régulateurs."
      –" Une étude de l’OCDE, menée en 2009, montre que partout en Europe et en Amérique du Nord (sauf en Islande), les autorités de régulation recrutent leurs hauts responsables dans l’industrie financière. Au motif qu’ils satisfont le mieux à leur exigence d’expertise."

      (La boucle classique incluant nécessité de réduire les dépenses publiques, donc les moyens, puis dénonciation d’un manque d’efficacité du public par rapport à de meilleurs résultats du privé justifiant démantèlements et privatisations ?)

      « L’#OMS : dans les griffes des lobbyistes ? » : un documentaire troublant diffusé sur Arte
      https://mrmondialisation.org/loms-dans-les-griffes-des-lobbyistes
      #Conflits_d'intérêts #Documentaires #Organisations_internationales #Santé #Sciences #Multinationales

      Le glyphosate « pas cancérigène » : l’Europe s’oppose à l’OMS | Mr Mondialisation
      https://mrmondialisation.org/le-glyphosate-pas-cancerigene-leurope-soppose-a-loms

      "« Une bonne partie du rapport s’inspire directement d’études non publiées commandées par des producteurs de glyphosate » explique-t-elle. En d’autres termes, ce sont les producteurs eux-mêmes, comme Monsanto, qui fournissent une partie des études qui permettent à l’EFSA d’émettre ses conclusions".

      Perturbateurs endocriniens : la Commission européenne condamnée, Par Chloé Dubois - Politis
      http://www.politis.fr/Perturbateurs-endocriniens-la,33489.html
      #EFSA #UE #Conflits_d'intérêts #Sciences #Santé

      Les conflits d’intérêts minent toujours l’indépendance de l’#EFSA – EURACTIV.fr Manon Flausch 14 juin 2017
      https://www.euractiv.fr/section/alimentation/news/les-conflits-dinterets-minent-toujours-lindependance-de-lefsa

      Christophe Deloire - Politicus Circus - Ce soir ou jamais 7 fevrier 2012 - YouTube
      https://www.youtube.com/watch?v=lo0Niy7OSA8

      Livre : Circus politicus - Christophe Deloire, Christophe Dubois - Albin Michel
      http://www.albin-michel.fr/Circus-politicus-EAN=9782226238597
      http://www.albin-michel.fr/images/couv/7/9/5/9782226238597m.jpg
      #UE #Ploutocratie #Conflits_d'intérêts #Lobbying

    • Sites :
      #Conflits_d'intérêts

      Integrity Watch FRANCE
      http://www.integritywatch.fr/index.html

      Integrity Watch France est une base de données interactive qui offre un aperçu unique des intérêts et activités déclarés par les parlementaires. Cet outil doit permettre de mieux identifier les activités susceptibles de générer des conflits d’intérêts.

      Integrity Watch FRANCE
      http://www.integritywatch.fr/lobby.html

      Integrity Watch France est une base de données interactive sur le lobbying qui offre un aperçu unique des organisations inscrites sur le registre des représentants d’intérêts de l’Assemblée nationale.

      Corporate Europe Observatory | Exposing the power of corporate lobbying in the EU
      http://www.corporateeurope.org

      Qui sommes-nous ? | Pantoufle Watch
      http://pantouflewatch.org/qui-sommes-nous

      En France | Lobbycratie
      http://www.lobbycratie.fr/category/en-france

      NosDéputés.fr : Observatoire citoyen de l’activité parlementaire
      https://www.nosdeputes.fr

      VoteWatch Europe : European Parliament, Council of the EU
      http://www.votewatch.eu

      Wikileaks - WikiLeaks
      https://www.wikileaks.org/wiki/Main_Page

      Wikileaks Actu Francophone (?)
      https://wikileaksactu.wordpress.com

      FrenchLeaks
      https://www.frenchleaks.fr

      #Multinationales
      Bienvenue sur Transnationale.org : profil global des entreprises mondiales.
      http://fr.transnationale.org

      About Corporate Watch | Corporate Watch (?)
      https://corporatewatch.org/pages/about-corporate-watch

      TobaccoTactics
      http://www.tobaccotactics.org/index.php/Main_Page

      #TAFTA #Traités_commerciaux
      Pour ou contre le marché transatlantique : qui a voté quoi ? | no-transat.be
      http://www.no-transat.be/plus-infos/pour-contre-marche-transatlantique-qui-vote-quoi

      #Fraude_fiscale
      Exil fiscal – Fraude fiscale – Paradis fiscaux offshore
      http://www.lemonde.fr/offshore-leaks

      [Paradis fiscaux et judiciaires]
      http://www.paradisfj.info

      Sites divers : https://www.facebook.com/notes/j%C3%A9r%C3%B4me-antoine/kit-de-d%C3%A9sintoxication-m%C3%A9diatique/271678079855387

    • Sucre : 50 ans de mensonges financés par les industriels | Mr Mondialisation
      https://mrmondialisation.org/sucre-50-ans-de-mensonges

      "En Avril 2016, le site spécialisé Lanutrition.fr publiait les « Coca-Cola Papers« , dressant la liste édifiante des organismes français « arrosés par Coca-Cola ». Cette liste, obtenue par l’ONG allemande Foodwatch, comptait notamment l’Association française des diététiciens nutritionnistes (AFDN), la Fédération française des diabétiques (!) ou encore l’Institut Pasteur de Lille"

      Des conflits d’intérêts qui suscitent la défiance.
      Une médecine sous influence.par Philippe Descamps, novembre 2020 #Santé
      https://www.monde-diplomatique.fr/2020/11/DESCAMPS/62393

      Faire la démonstration de son indépendance et de son autorité ne relève pas d’une tâche facile pour l’actuelle présidente de la HAS, dont l’une des missions principales est d’évaluer le « service médical rendu » des produits autorisés par l’Agence européenne du médicament avant leur éventuel remboursement aux patients (13). Elle a succédé à Mme Agnès Buzyn lorsque celle-ci a rejoint le gouvernement, en 2017. L’ex-ministre de la santé avait, elle, succédé à M. Jean-Luc Harousseau, ancien président (Union pour un mouvement populaire, #UMP) du conseil régional des Pays de la Loire, devenu en 2019… président de la Fondation des entreprises du médicament 

      L’université américaine vampirisée par les marchands. par Ibrahim Warde, 2001.
      https://www.monde-diplomatique.fr/2001/03/WARDE/1839