Via ma grande copine Meta Tshiteya
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De zélés fonctionnaires (cinq individus en bande organisée), agents de sécurité de la Ville de Paris, ont infligé au Monte-en-l’air une amende de 68 € pour « Dépôt de matériel sur la voie publique sans autorisation (2 tables + 5 chaises) P et R par article R 633-6 du CP ».
Cet article-là du code civil punit « le fait de déposer, d’abandonner, de jeter ou de déverser, en lieu public ou privé, à l’exception des emplacements désignés à cet effet par l’autorité administrative compétente, des ordures, déchets, déjections, matériaux, liquides insalubres ou tout autre objet de quelque nature qu’il soit, y compris en urinant sur la voie publique, si ces faits ne sont pas accomplis par la personne ayant la jouissance du lieu ou avec son autorisation. »
Le Monte-en-l’air est ravi d’apprendre que ses deux tables et cinq chaises sont assimilées par la Mairie de Paris à des ordures ou à des déjections. Depuis son ouverture, Le Monte-en-l’air met à disposition de ses visiteurs une poignée de tables et de chaises sur sa belle terrasse, pour leur permettre de feuilleter des livres en buvant éventuellement un café ou une boisson fraîche.
La Mairie de Paris voudrait nous obliger à régulariser l’usage de notre terrasse en déposant une demande idoine : nous estimons que cette exigence, s’appliquant aux bars et aux restaurants, est démesurée au regard de ce que nous en faisons. Le dossier en question, c’est vingt pages de tracasseries administratives, des droits à payer, et deux mille euros à un architecte pour monter ledit dossier (plans de coupe et tout le tralala). Nous sommes une librairie, pas un bar ni une vache à lait. Nous refusons de nous plier à cette injonction, et nous continuerons à occuper l’espace public avec discernement comme nous l’entendons.
Nous avons envoyé un courriel à la Maire de Paris, à son adjoint à la culture, ainsi qu’à la Maire du XXe. Nous attendons leur réaction. N’hésitez pas à relayer ou à transmettre à vos élus.