http://www.persee.fr

  • Le rêve du roi fondateur dans l’histoire de France - Persée
    http://www.persee.fr/doc/efr_0000-0000_1993_act_168_1_4331?q=crapaud

    Le sens du rêve posait beaucoup de problèmes ; comment les Gaulois pouvaient-ils être des #crapauds et la France un triregnum ? Il convenait donc de modifier à la fois l’emblème de la Francia oc- cidentalis et le sens de l’épisode. Se représenter le destin national sous la forme de la mort du crapaud n’avait rien d’enthousiasmant. Le premier point fut assez vite acquis. En recourant au crapaud, Tri- thème n’avait pas fait acte d’hostilité mais il avait utilisé le vocabulaire héraldique de son temps (où de même le lion est bien la Saxe et l’aigle l’empire romain). Au XIIIe siècle, l’emblème des royaumes païens était traditionellement le croissant des Sarrazins. Le mot « croassant » signifiait crapaud en moyen français. Les armes de Clo- vis avant sa conversion étaient donc trois crapauds, comme l’atteste la légende de Joyenval. Or, le mot « buso » crapaud utilisé par Tri- thème peut facilement être confondu avec « bubo » chat-huant ou chouette qui voit dans la nuit. En effet, si les Gaulois n’étaient pas nyctalopes, la science des Druides annonçait le christianisme ; ils voyaient dans la nuit du paganisme. Cette solution inventée par Bouchet fut généralement adoptéee. Seul Dupré resta fidèle à l’humble crapaud. Par contre après 1594, le dogue triompha du crapaud comme du chat-huant. ceci pour deux raisons. Le dogue est le symbole de la fidélité, or les rois très chrétiens sont les plus fidèles à l’Eglise ou les plus ardents à défendre le jardin de France contre les loups ravisseurs. Surtout, au moment où s’effectue la substitution, la vision de Basine est fort populaire et les Capétiens y sont représentés par le dogue, forme noble du chien de Frédégaire. Il est fort probable qu’il y a eu contamination entre les deux visions, puisque leur interprétation tendait à s’unifier.

  • Croyances et dictons populaires de la vallée pu Ngu6n-Sơn (fin) - Persée
    http://www.persee.fr/doc/befeo_0336-1519_1901_num_1_1_1017

    Le #crapaud dit un jour au tigre : « Veux-tu lutter avec moi à la course ? — Cha châ ! tu n’y penses pas ! — Essayons, je parie que je te surpasserai. — .l’y consens. » Le crapaud saisit le bout de la queue du tigre au moment où celui-ci parlait. Après avoir traversé montagnes et vallées, fourrés et clairières, le tigre s’arrêta et se retourna pour voir si le crapaud le suivait. Mais le mouvement de sa queue provoqué parle brusque arrêt, avait projeté le crapaud quelques pas en avant du tigre : « Je suis ici devant toi, pourquoi me cherches-tu en arrière ? » Le tigre, tout étonné, demanda un peu de répit pour aller se rafraîchir au lorrent voisin. Là il rencontra la tortue qui lui dit : « Qu’a donc mon frère aîné qu’il est si altéré ? — Vraiment j’ai grand soif, mais je suis surtout bien ému parce qui m’est arrivé : figure-toi que le crapaud m’a dépassé à la course. — Ce n’est pas étonnant, il avait atlrappé le bout de ta queue et tu l’as fait sauter devant toi en t’arrêtant. Si tu veux lui jouer un tour, attache une grosse pierre à ta queue, il ne pourra plus s’y suspendre et tu arriveras avant lui. » Le tigre suivit le bon conseil qu’on lui donnait. Le crapaud ne put pas saisir le bout de la queue du tigre, mais comme celui-ci traversait le torrent, la pierre l’entraîna au fond et il se noya.

    Gomme on le voit, dans toutes les histoires où figure le tigre, il joue toujours le vilain rôle : c’est lui qui est ou battu ou mystifié.

    Dans une longue histoire qui se rattache au proverbe : « Le crapaud pousse trois cris et il est entendu du ciel, à combien plus forte raison les hommes (*) », on voit une partie de cette fable de la lutte du crapaud et du tigre. Plusieurs animaux, entre autres le tigre et le crapaud, discutaient pour savoir qui irait porter aux génies du ciel les doléances des habitants de la terre, affligés par une longue sécheresse. On résolut de mettre à l’épreuve la force de chacun : celui qui franchirait le premier un torrent qui était près de là, serait chargé de cette délicate mission. Le tigre l’aurait emporté, si le crapaud n’avait eu soin de saisir le bout de sa queue. L’effort que fit le tigre en sautant et le brusque mouvement delà queue projetèrent le crapaud bien loin en avant du tigre : le crapaud fut déclaré vainqueur et chargé d’aller à la demeure des génies. Il eut d’ailleurs assez d’éloquence pour se faire écouter : à peine eut-il poussé trois « •ris que les génies firent tomber l’eau en abondance.

    (’) Concóc kêu ba tiêng, câng than trài ; laiàng chi nga-ô-i la ’.

  • [Tobler] Interaction spatiale et cartographie : les solutions de W. Tobler | C. Cauvin
    http://www.persee.fr/doc/espos_0755-7809_1991_num_9_3_1489

    #flowmap #cartedeflux #Tobler #interactions "solutions
    Waldo Rudolf Tobler, ou le pape de la cartographie des interactions spatiales.
    Cet article de Colette Cauvin et Henry Reymond est particulièrement instructif sur une partie de l’œuvre de Tobler (même si les images n’y sont pas publiées)
    Lire une bio récente de Tobler, ici :
    https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/15230406.2018.1447399

  • Débat. Y. Benot, M. Dorigny, B. Gainot, F. Gauthier, J.-C. Halpern, E. Mesnard, P.F. Tavares - Persée
    http://www.persee.fr/doc/ahrf_0003-4436_1994_num_297_1_3407

    Les membres du « groupe de recherches sur la colonisation européenne : 1750-1850 » Université de Paris I à

    La rédaction du journal Le Monde

    Paris, le 4 avril 1994

    Monsieur le Directeur,

    Votre journal a publié sans son numéro daté 20-21 février 1994, à l’occasion du bicentenaire de l’abolition de l’esclavage par la Convention nationale (4 février 1994), un article de M. #Sala-Molins qui appelle, des historiens que nous sommes, quelques mises au point.

  • Louis Sala-Molins : Les Misères des Lumières. Sous la raison, l’outrage. 1992 ompte-rendu dans Dix-Huitième Siècle Année 1993 25 pp. 596-597
    http://www.persee.fr/doc/dhs_0070-6760_1993_num_25_1_1953_t1_0596_0000_3

    #Louis_Sala-Molins : Les Misères des Lumières. Sous la raison, l’outrage. Essai. Paris, Robert Laffont, 1992, 210 p.

    C’est moins un essai, en dépit du sous-titre, qu’un pamphlet qui se conclut par une dénonciation du chauvinisme de la France. Il s’agit en fait de son passé et des Philosophes du 18e siècle qui, tous, selon une thèse déjà exposée par l’A., auraient trahi les principes des #Lumières en restant complices, sinon pire, de l’#esclavage des noirs dans les colonies. Ici, l’attaque se concentre plus spécialement sur #Condorcet (mais ignorait-on donc, avant l’A., qu’il avait présenté un plan d’affranchissement échelonné sur 70 ans) et, plus étonnant, sur le texte même de la Déclaration des droits de l’homme de 1789. Selon l’exégèse présentée ici, elle aurait implicitement autorisé l’esclavage, parce qu’elle consacre le droit de propriété, et à cause de son préambule. Sans entrer dans une longue discussion, on se demandera seulement comment il se fait que les esclavagistes déclarés, à la Constituante notamment, n’aient jamais compris ainsi ce texte fameux ? Et qu’ils en aient interdit la diffusion chez les esclaves ? Quant au fameux morceau sur les noirs de l’Histoire des Deux Indes , évoqué très rapidement (p. 50, 156 et 206, note 3), il est disqualifié par un argument ad hominem (et mal fondé) : « #Diderot est pensionné de telle compagnie maritime trafiquant entre l’Afrique, les Antilles et la France, allez savoir quel type de tonnage » (p. 19). Si on veut en savoir plus, on est renvoyé, sans référence précise, à #Michèle_Duchet. Que dit celle-ci ? « Pourquoi Diderot en 1770 reçoit-il de la Compagnie des Indes une rente viagère ? » { Anthropologie et histoire au siècle des Lumières, Paris, 1971, p. 136, note 426). Elle renvoie à la Correspondance, où est en effet signalée une rente viagère de 20 livres, de cette Compagnie des Indes (orientales et non occidentales) que le pouvoir venait de supprimer en 1769 par un simple motu proprio , et dont Diderot, et d’autres, défendaient l’existence. Avouons que ces 20 livres n’étaient pas de nature à faire de Diderot un « pensionné » en un temps où le minimum d’aisance, selon Turgot, se chiffrait à 10 000 livres par an. De toute façon, est-ce une raison pour minimiser l’impact de ce texte sur le Spartacus noir, qui inspirera #Grégoire, et fait partie d’une œuvre dont le retentissement, en nombre d’exemplaires, est bien plus grand que celui du livre de Condorcet ? D’autres passages appelleraient des remarques sur les faits eux-mêmes, mais on se contentera de remarquer que l’A. prétend parler en se mettant à la place du noir esclave ; mais Toussaint (qu’il évoque) et Christophe n’ont précisément pas parlé sur ce ton...

    Y. Bénot

  • Gastbeitrag: Das Lebensende wird zur Planungsaufgabe - Wissen - Tagesspiegel
    http://www.tagesspiegel.de/wissen/gastbeitrag-das-lebensende-wird-zur-planungsaufgabe/4156540.html
    nouveau tag : #sénicide

    Einfache Gesellschaften kennen nicht nur den Respekt vor den Alten, sondern durchaus auch die Altentötung. Die erwächst meist aus einer Notwendigkeit, die mit dem Überleben der Gruppe zu tun hat, da – bei Nomaden zumal – kranke, schwache, alte Gruppenmitglieder nicht mit auf die Reise können. Deswegen werden sie dann mit einem Topf Honig im Busch zurückgelassen oder sie werden auf dem Berge ausgesetzt oder mit dem Eisbärknochen erwürgt. Die Tradition, die einmal mit (vielleicht bisweilen fragwürdigen) Notwendigkeiten begründet war, kehrt im Nationalsozialismus wieder, der neben den bekannten Gruppen auch Hochaltrige ermorden ließ, um die Gesamtheit des Volkes von Schwachen zu ‚entlasten’. Es kann wohl kein Zweifel darüber bestehen, dass eine Gesellschaft, die so auf Konkurrenz, Leistungsfähigkeit, Flexibilität und Geld hin orientiert ist wie die unsere, Pflegebedürftige, speziell Demente, eigentlich als belastende Außenseiter ansehen muss. Objektiv und subjektiv sind sie gefährdet – welche Barrieren sorgen eigentlich bisher dafür, dass sie von der Gesellschaft nicht verworfen werden? (Die Selbstverwerfung findet ja oft genug statt.) Und werden diese Barrieren auch unter den Bedingungen einer demographisch alternden Bevölkerung und unter dem Druck ökonomischer Krisen halten und die Betroffenen davor schützen, lebensverkürzenden Maßnahmen ausgesetzt zu sein? (Die Rationierung von Gesundheitsleistungen findet ja schon statt).

    Säkularisierung und Individualisierung des modernen Menschen haben indessen noch eine weitere Konsequenz: Verlorengegangen ist die Einbindung des Einzelnen in ein familiäres Woher und Wohin, in einen sozialen und kulturellen Zeitzusammenhang. Wir leben in einer ahnenlosen Zeit, in der die Erinnerung an die Vorangegangenen und an die, die nach uns kommen, kaum eine Rolle spielt. Die Asche wird anonym verstreut. Man versammelt sich nicht zu den Ahnen, das eigene Schicksal hat keine Transzendenz und deshalb spielt die Entscheidung für die Beendigung des Lebens, für den Suizid, auch nur für das Individuum selbst eine Rolle. Sie ist nicht vor Gott, den Göttern, den Ahnen oder anderen Instanzen zu verantworten.

    Der Medizin kommt in diesem gesellschaftlichen Kontext eine Sonderrolle zu. Sie hat längst Kultstatus. Sie übernimmt heute neben der lebenslangen Begleitung eine besondere Rolle am Anfang und am Ende des Lebens, der Mensch mit dem weißen Kittel im Sprechzimmer löst gewissermaßen den Mann mit dem weißen Bart im Himmel ab. Die quasi priesterlichen Funktionen der Mediziner legen es nun nahe, dass Anfang und Ende des Lebens endgültig in ihre Hände geraten. Die wachsende Bedeutung der Reproduktionsmedizin, die Zunahme von Kaiserschnittgeburten, die Exzesse der Neonatologie sind Signale, die immer deutlicher ihre Entsprechung am Lebensende finden. Wer den Anfang macht, macht auch das Ende. Und die Einwände vieler Mediziner, die sich gegen den assistierten Suizid aussprechen, wollen das Lebensende nicht etwa für eine bürgerschaftliche und zivilgesellschaftliche Umsorgung öffnen, sondern das Lebensende in eine optimierte palliativmedizinische Abteilung verlegen und damit für sich reklamieren. (Dabei wird in beiden Bereichen die Durchsetzung neuer medizinischer Technologien und Eingriffe fast immer mit dem Verweis auf Extremfälle legitimiert. Der Extremfall ist die Speerspitze der Durchsetzung neuer Standesinteressen.)

    Dass das Lebensende sich im Allgemeinen eher unspektakulär, gewissermaßen von selbst ereignet, wird schon nachgerade zum ärgerlichen Tatbestand, gegen mit wachsender Vehemenz das palliative Betreuungsprojekt in Stellung gebracht wird. „Priester und letzte Ölung waren noch ein Überbleibsel der Gemeinschaftlichkeit des Sprechens über den Tod. Heute haben wir ein black-out. Jedenfalls wird diese Funktion – auch wenn der Priester nur ein Leichenfledderer war – heute weitgehend durch die Medizin erfüllt, die jeden am Sprechen hindert, indem sie ihn mit Pflege und Betreuung überhäuft. Ein infantiler Tod, der nicht mehr spricht, ein unartikulierter, überwachter Tod. Das Serum und die Laboratorien, die ganze Heilung ist nur ein Vorwand für das Sprechverbot.“

    Das säkularisierte Individuum, das sich nicht mehr als Geschöpf oder als ein Element in einer sozialen Konstellation sieht, begreift sich zunehmend als System. Sein Lebensende betrachtend, muss es sich dementsprechend als versagendes System diagnostizieren. „Man kann den sinnlich erfahrbaren Körper der Vergangenheit auslöschen, indem man sich als selbstregulierendes und selbstkonstruierendes System versteht, das einer Behandlung bedarf.“ (Ivan Illich: Die Nemesis der Medizin, 4. Auflage München 1995, S.207). Dies ist fast zwangsläufig der Augenblick, in dem die Idee unvermeidlich wird, dass im Leben des Systems Mensch eine Zeit kommen kann, in der es naheliegt, das ohnehin versagende System abzuschalten. Recht betrachtet ist der assistierte Suizid die logische Konsequenz gesellschaftlicher Entwicklungen. Dass und wie da von „Assistenz“ die Rede ist, könnte misstrauisch machen. Der Assistent, übersetzt: der „Herantretende“ will ja nie Assistent bleiben, sondern zielt auf die Hauptrolle, auf Übernahme. Und so darf man den assistierten Suizid wohl als einen Schritt zur medizinisch organisierten, überwachten, kontrollierten, projektierten Tötung ansehen. „Die Medikalisierung der Gesellschaft hat die Epoche des natürlichen Todes ihrem Ende zugeführt. Der westliche Mensch hat das Recht verloren, beim letzten Akt selbst Regie zu führen. ... Die technische Tod hat den Sieg über das Sterben davongetragen. Der mechanisierte Tod hat alle anderen Todesarten besiegt und vernichtet“ schreibt Ivan Illich (Ivan Illich: Die Nemesis der Medizin, 4. Auflage München 1995, S. 149). Der assistierte Suizid – der noch eine überraschend „krasse“ Bezeichnung trägt - öffnet den Weg in einen Wellness-Freitod, bei dem der Betroffene das tut, was er schon immer gelernt hat zu tun: Sich als Konsument von Gesundheitsdienstleistungen zu verstehen. Er ist tot, weil er nicht mehr konsumiert und er zelebriert den Übergang ins Nichts durch einen letzten Konsumakt. Beichte und letzte Ölung öffneten einmal den Blick, der Suizid-Mix schließt ihn.

    Diejenigen, die widersprechen, sind fast zwangsläufig zum Scheitern verurteilt. Das radikal individualisierte, von religiösen Barrieren sich befreit denkende Individuum, klopft sich gewissermaßen begeistert auf die Schultern. Es wird sich das technische Instrument des assistierten Suizids, auf den es meint, einen Anspruch zu haben, nicht mehr aus der Hand nehmen lassen. Es kommt zudem dem Dominanzanspruch eines Gesundheitswesens entgegen, das sich längst zu einer monolithischen Weltreligion entwickelt hat.

    Zwei Fraktionen leisten noch Widerstand: 1. Religiöse Institutionen, speziell die katholische Kirche, die auf den Schöpfungszusammenhang verweist. (Immanuel Kant hat den Versuch gemacht, der „Selbstentleibung“ philosophisch zu widersprechen und die alte Argumentation gegen den Suizid so aufrechtzuerhalten - und zwar aus der Autonomie des Individuums heraus. „Das Subjekt der Sittlichkeit in seiner eigenen Person zu vernichten, ist ebenso viel, als die Sittlichkeit selbst ihrer Existenz nach, so viel an ihm ist, aus der Welt vertilgen, welche doch der Zweck an sich selbst ist.“

    2. Die Hospiz- und Palliativbewegung, die – vermutlich mittelfristig illusorisch – darauf verweist, dass eine gute hospizliche und palliative Versorgung den Wunsch nach Sterbehilfe verschwinden lässt. Demgegenüber stützen vor allem neoliberale Kräfte , die – ob grün, rot oder gelb, vielleicht sogar schwarz – in der individualisierten Zivilisation verankert sind, das „Recht“ auf den selbstbestimmten Tod und damit auf den assistierten Suizid. Den Weg in den selbstgewählten Tod wird man niemandem verbieten können oder wollen. Aber wir arbeiten gerade an der Verstaatlichung und Verdienstleistung des Suizids.

    Josef Hörl, Reingard Spannring Gewalt in der Familie
    https://www.bmfj.gv.at/dam/jcr:79e28844-d17d-4812-8b2d-f2418bb90c0e/gewaltbericht4.pdf

    Teil IV: Gewalt gegen alte Menschen

    Der Umgang vorindustrieller Gemeinschaften mit dem Alter war jedenfalls durch zwei Elemente geprägt: einerseits durch eine starke Abhängigkeit von der natürlichen Umgebung – was die stets vorhandene Gefahr einer Hungersnot impliziert – andererseits durch eine stabile soziale Ordnung, die jedem Mitglied einen festen Platz und Aufgabenbereich zuwies.

    Die objektiv vorzufindende Gewalt gegen die Alten, insbesondere die historische Praxis der Altentötung, der Senizid, widersprach nicht dieser sozialen Ordnung, sondern hielt sie vielmehr in bestimmten Situationen aufrecht. Das wichtigste Ergebnis der klassischen Studien von Koty und Simmons (Elwert 1992) ist, dass die Tötung immer nur jene alten Personen traf, die nach dem kulturimmanenten Verständnis als siech bezeichnet wurden und beispielsweise nicht mehr in der Lage waren, lange Märsche zur Nahrungsbeschaffung mitzumachen. Die Altentötung, z.B. bei den Tschukschen in Sibirien durch das überfallsartige Erwürgen mit einem Seehundknochen (de Beauvoir 1977), ging keineswegs mit einem Mangel an Respekt einher. Im Gegenteil, die Tötung war stets von einem feierlichen Ritus umgeben, es fand ein Fest unter zustimmender Beteiligung des Todesopfers statt.

    Somit war die Altentötung Bestandteil und Ausdruck einer bestimmten moralischen Ordnung mit religiöser Verankerung. Simmons (1945) berichtet, dass unter 39 unter diesem Gesichtspunkt untersuchten Stämmen 18 die Altenvernachlässigung zum Verhaltensrepertoire zählten, doch blieb die Altentötung sicher auf Extremsituationen beschränkt.

    Eine ganz andere Form der kollektiven Altentötung stellten die Hexenverfolgungen dar, die ja sehr häufig in der Ermordung alter Menschen, namentlich Frauen, mündeten (Soldan/Heppe 1997). Die Hexereivorstellungen unterstellten den heimlichen individuellen Kauf eines Schadenszaubers und eigneten sich gut, marginalisierte Personen als Sündenböcke zur Erklärung von Unglück auszusondern und zu verfolgen. Allenfalls vorhandene Vorstellungen von der magischen Macht der Alten boten offensichtlich keine Gewähr für einen Schutz vor Verfolgung.

    Aus interkulturell vergleichender Sicht können vier allgemeine Typen von Altersgliederungen und -definitionen von nicht-industriellen Gesellschaften unterschieden werden (Elwert 1992) und daraus ein jeweils spezifisches Statusund Machtpotenzial der Alten abgeleitet werden:

    – Physisch-funktionale Differenzierungen, die rein auf die physischen Fähigkeiten abstellen; wenn etwa in Jäger- und Sammlergesellschaften die Männer nicht mehr zu weiten Jagdzügen und die Frauen nicht mehr zur Versorgung von Kleinkindern im Stande sind, dann sind sie alt.

    – Alters- und Generationsklassensysteme, in denen jeder Mensch zu einer Gruppe gehört, die mit ihm im gleichen Verhältnis zur vorhergegangenen Generation steht. Gemeinsam rücken die Menschen in rituell bestimmten Zyklen in andere Alterskategorien auf, womit die kollektive Weitergabe des Status an die nächste Generationsklasse verbunden ist. Dieses System hat zur Folge, dass sich innerhalb einer Klasse Menschen stark unterschiedlichen Lebensalters befinden. Ein Sohn kann erst in die erste Altersklasse eintreten, wenn sein Vater die letzte Altersklasse verlassen hat, worunter der Sohn unter Umständen sehr leiden kann.

    – Differenzierungen nach Positionen im Reproduktionszyklus, wenn vor allem bei Frauen nicht das Alter, sondern der Ehestatus die dominante Ordnungskategorie im Lebenslauf darstellt.

    – Senioritätssysteme, in denen das Alter relativ im Verhältnis zu den Nachgeborenen definiert wird. In solchen Gesellschaften ist das Vorrücken im Alter üblicherweise mit Machtzuwachs verknüpft. In den Senioritätssystemen kommt die Vorstellung von „alt“ der modernen Vorstellung vom chronologischen Altern am nächsten.

    Die Auswertungen der historischen und ethnologischen Quellen (de Beauvoir 1977; Borscheid 1987; Elwert 1992; Mitterauer 1982; Rosenmayr 1990) führen übereinstimmend zu der Auffassung, dass im Verlaufe der Menschheitsgeschichte der Status und die Machtposition der Alten grundsätzlich immer dann relativ hoch waren, wenn bestimmte Bedingungen gegeben waren, darunter insbesondere:

    – Kontrolle des Privateigentums durch die Alten;
    – materielle Unabhängigkeit der Alten in der Lebensführung;
    – Monopol der Alten über strategisch wichtige Erfahrungs- und Wissensvorräte;
    – Traditionsorientierung der Gesellschaft;
    – Vorherrschen von Subsistenzwirtschaft bzw. primitiver Arbeitsteilung;
    – kleinräumig-stabile Organisation der Gesellschaft;
    – große Bedeutung von Verwandtschaft und religiöser Ahnenverehrung;
    – persönlicher Kontakt als Interaktionsgrundlage;
    – feste Zuschreibung bestimmter Rollen für bestimmte Altersgruppen.

    Viele dieser sozialen Konstellationen lagen offensichtlich in den frühen, schriftlosen Kulturen eher vor als in modernen Industriegesellschaften. Insbesondere war in jenen Kulturen die Lösung des Problems der Wissensüberlieferung ganz besonders bedeutsam, woraus eine privilegierte Stellung der wissenden und erfahrenen Alten gleichsam selbstverständlich als Notwendigkeit erfloss. Darüber hinaus waren alte Menschen immer dann relativ gut geschützt, wenn Ökonomien auf so niedriger Stufe organisiert waren, dass die produktive Kapazität der Alten ihre Kosten überstieg. Weiters führten vormoderne, traditionelle Verwandtschaftsund Großfamiliensysteme auf magisch-religiöser Grundlage gegenüber den Alten eher zu institutionalisierten, normativen Verpflichtungen, die nur schwer zu umgehen waren.

    Es ist allerdings hinzuzufügen, dass im Falle von Gebrechlichkeit und der damit verbundenen Unfähigkeit, einen Beitrag zum Überleben der Gemeinschaft leisten zu können, der Schutzmechanismus zu Gunsten der Alten immer schon rasch seine Wirksamkeit verlieren konnte.

    E.Ruschenbusch, PLUTARCHSS OLONBIOGRAPHIE
    http://www.uni-koeln.de/phil-fak/ifa/zpe/downloads/1994/100pdf/100351.pdf

    Auf der Insel Keos, und bestimmt nicht nur auf Keos, ließ man alle Sechzigjährigen den Giftbecher nehmen, um allen Jüngeren die Nahrung zu sichern. Auf den ersten Blick erscheint das ungaublich, doch vor dem Hintergrund von Ernteerträgen, Erbrecht und Überbevölkerung klingt das völlig plausibel. Zudem ist die Altentötung auch für Athen, für Sardinien und den germanischen Raum gut bezeugt.

    Maco Polo
    https://www.researchgate.net/profile/Heidi_Peter-Roecher/publication/265379686_Kannibalismus_in_der_prahistorischen_Forschung_Studien_zu_einer_paradigmatischen_Deutung_und_ihren_Grundlagen/links/58f24e97aca27289c216998f/Kannibalismus-in-der-praehistorischen-Forschung-Studien-zu-einer-parad

    In einem anderen Königreich sollen die Kranken getötet werden, wenn keine Aussicht mehr auf Gesundung besteht. „Dann schneiden sie den Leichnam in Stücke, richten ihn zum Mahle her und verzehren ihn im großen festlichen Kreis, wobei nicht einmal das Mark in den Knochen übrigbleibt. Würde nämlich noch ein Stückchen übrig bleiben, so würden Wür-mer daraus; diese würden aus Mangel an weiterer Nahrung sterben, und ihr Tod würde für die Seele des Verstor-benen entsetzliche Strafen zur Folge haben.“ Fangen sie einen Fremden, der kein Lösegeld zahlen kann, töten und fressen sie ihn auch. Ein früherer Reisender, Wilhelm Rubruk, berichtete von den Tibetanern ähnliches - sie sollen ehemals aus Pietät die Leichen ihrer Eltern verzehrt, zu seiner Zeit jedoch nur noch Schalen aus deren Schädeln angefertigt haben.

    Altentötung
    http://aha-live.de/altentoetung

    In verschiedenen Kulturkreisen und Gesellschaftsstrukturen der Naturvölker finden wir den Brauch der Altentötung, den Senizid. Er reicht vom Lebendbegraben, Verhungernlassen, Erwürgen oder Erschlagen bis hin zum rituellen Verspeisen. Auch das Aussetzen und der Altenselbstmord waren weit verbreitet. Bei diesen Völkern waren Rentner nicht vorgesehen.

    Während sich der Sage nach »lebensmüde« Hyperboreer nach einem üppigen letzten Mahl fröhlich und mit Kränzen geschmückt von der Klippe stürzten, sollen bei den am Roten Meer beheimateten Volk der Troglodyten Alte und Schwache mit einem Ochsenschwanz erwürgt worden sein.
    Für das iranische Reitervolk der Massageten war es, wie der griechische Geschichtsschreiber Herodot beschreibt, üblich, im Alter von ihren Angehörigen getötet und regelrecht »wiederverwertet«, nämlich zu einem schmackhaften Mahl zubereitet und verspeist zu werden.
    Die kaukasischen Kaspier setzten ihren Alten eine Grenze bis zum 70. Lebensjahr, um sie dann verhungern zu lassen.
    Die Baktrer aus dem Hindukusch-Gebirge sollen »Totengräber« gehalten haben – große Hunde, die schwach und hilflos gewordene Personen zum Fraß vorgeworfen bekamen.
    Neben etlichen Indianerstämmen setzten ferner die Lappen ihre bis dahin gut betreuten Alten aus, wenn sie ernstlich erkrankten.
    Auf Samoa im Südpazifik hatten die Alten, bis weit in das 19. Jahrhundert hinein, die Pflicht, sich lebendig begraben zu lassen, sobald sie sich krank und hinfällig fühlten. Auf Tahiti wurden die 60-Jährigen mit einem Blumenkranz geschmückt, der die Aufforderung darstellte, sich im Ozean zu ertränken.
    In der Ukraine setzte man die Alten auf einen Schlitten und stieß sie von einem Berg.

    Aus: Die Alten 3.0 von Roger Harrison und Roswitha Casimir. Weitere Informationen unter http://die-alten.jimdo.com

    Es gibt noch weitere Beispiele: In der Arbeit Altgermanische Religionsgeschichte von Jan de Vries wird ebenfalls über die Sitte der Greisentötung berichtet. Es heißt dort:

    Die Berichte aus späterer Zeit setzen die Anschauung voraus, daß es sich nur um besondere Maßnahmen handele, wodurch man sich die erwerbsunfähigen Sippengenossen in Zeiten der Mißernte und Hungersnot vom Halse geschafft hat; ökonomische Motive haben ja öfters die Erklärung für des religiösen Sinnes beraubte Bräuche hergeben müssen. Auch die Greisentötung war ursprünglich von Glaubensvorstellungen bedingt; sie wurde von dem Opfer selbst als notwendig und wünschenswert betrachtet.

    Die Gebrüder Grimm haben als Sprach- und Literaturwissenschaftler nicht nur Märchen geschrieben, Jacob Grimm gilt als Begründer der deutschen Philologie und Altertumswissenschaft. In seiner Arbeit Deutsche Rechtsaltertümer befasst er sich mit mittelalterlicher Rechtspraxis, Rechtsanschauung und Rechtssymbolik. Das Kapitel Alte Leute beginnt er mit der Feststellung:

    Dem heidenthum schien das leben nichts ohne gesundheit des leibs und vollen gebrauch aller glieder; darum galt es für recht, schwächliche kinder auszusetzen, unheilbare kranke durch den tod ihrer qual zu erledigen und aus diesem grundsatz folgte auch eine geringschätzung des gebrechlichen alters … Es galt für erwünscht, im bewußtsein letzter kraft, ehe siechthum nahte, zu sterben, wie wir den krieger preisen, welchen der tod auf dem schlachtfeld, ohne unmännliche krankheit, dahin rafft.

    Grimm führte unter anderem auch die bereits erwähnte Sage von Gauti, König von Gautland an, ferner die Tötungen bei den Herulern, den Bericht von Festus über das Töten alter Römer sowie das Geschehnis im Wendland, bei dem die Gräfin von Mansfeld versucht, das Leben eines Greises zu verlängern. Er zeigt an weiteren Beispielen, wie verbreitet das Töten alter Eltern gewesen ist. Danach wurden die Alten nicht nur erschlagen oder in Abgründe gestürzt, sondern auch ertränkt, lebendig begraben, geschlachtet und gegessen.

    Senizid in der Geschichte der Ostslawen
    https://medienportal.univie.ac.at/uniview/forschung/detailansicht/artikel/meine-forschung-senizid-in-der-geschichte-der-ostslawen

    Die Ostslawen, die vor 1.000 Jahren auf dem Gebiet der heutigen Ukraine, Russlands und Weißrusslands lebten, schickten ihre „Alten“ als „Botschafter“ ins Jenseits – zum Wohle der Gemeinschaft. Nataliya Korotkykh untersucht die Rechtsgeschichte des Phänomens Altentötung: vom Brauch zum Delikt.
    ...
    Weil die Ostslawen eine agrarische Gesellschaft waren, hing ihr Überleben wesentlich von Umweltfaktoren ab. So bedeuteten z.B. Naturkatastrophen eine Gefahr für die Gemeinschaft. Um diesen entgegenzuwirken, schickte man Botschafter in das Jenseits. Diese Rolle füllten die ältesten, wichtigsten und hochrespektierten Mitglieder der Gemeinschaft aus. Sie „starben“ nach Vorstellung der Ostslawen nicht im eigentlichen Sinne, sondern wurden in ein anderes Leben geschickt und halfen somit der Gemeinschaft.
    ...
    Nur durch Vergleichsanalysen folkloristischer und ethnographischer Materialien aus dem Archiv der Russischen Geographischen Gesellschaft, Berichten ausländischer Reisender und einigen archäologischen Quellen lässt sich feststellen, dass die Altentötung auf verschiedene Weise ausgeführt wurde. Dabei spielten die Jahreszeiten eine wichtige Rolle. Im Winter wurden die alten Menschen häufig im Wald oder der Steppe sich selbst überlassen. Im Sommer hingegen ertränkte man sie in Seen, Flüssen oder im Moor. Es finden sich Belege, dass die Alten der Opferung freiwillig zustimmten, mit dem Ziel, dadurch der Gemeinschaft hilfreich zu sein.

    Den Senizid auszuführen war die Aufgabe der Kinder der Opfer. Die Führer und Häuptlinge der Gesellschaft kontrollierten den Vollzug des Rituals. Sie gaben die entsprechenden Anordnungen. Falls die Kinder sich weigerten, die Eltern zu töten, wurden sie unter massiven Druck gesetzt. In ukrainischen Sagen werden sie für ihren Ungehorsam bestraft.

    Die Transformation und Aussterben des Brauches

    Nach der Christianisierung im 10. Jh. finden sich kaum mehr Erwähnungen des Senizids. Zwar enthält die Nestorchronik – die älteste erhaltene ostslawische Chronik und damit eine der wichtigsten Quellen für die Geschichte der Kiewer Rus – episodische Berichte über die Tötung alter Frauen, aber die allgemeine gesellschaftliche Funktion der Altentötung verschwand aus den Quellen. Der Senizid als Element des Gewohnheitsrechts in der vorchristlichen ostslawischen Gesellschaft wurde durch die Rezeption der byzantinischen gesetzlichen Doktrin in der christianisierten Kiewer Rus zum strafrechtlichen Delikt.

    Senizid und Altentötung | springerprofessional.de
    https://www.springerprofessional.de/senizid-und-altentoetung/15436500

    Buchreihe: essentials
    Autor: Raimund Pousset
    Verlag: Springer Fachmedien Wiesbaden
    Print ISBN: 978-3-658-20877-6
    Electronic ISBN: 978-3-658-20878-3

    Raimund Pousset gibt in diesem essential eine knappe Darstellung des Senizids, die moderne Form der kulturellen Altentötung. Er beleuchtet sowohl die Geschichte als auch die aktuelle Situation einer uralten Methode. Diese seit Jahrtausenden fast überall auf der Welt praktizierte Sitte, alte ‚nutzlose‘ Menschen aktiv zu beseitigen oder sich passiv selbst zu Tode zu befördern, wird heute zunehmend wiederbelebt. Der Senizid ist in unserer modernen, aufgeklärten Gesellschaft ein namenloser und stiller Skandal. Der Autor möchte diesen stillen Tod in den Fokus einer achtsamen Fachöffentlichkeit stellen, denn die Segregation des Alters und die Kostenlawine im Gesundheitswesen lassen vermuten, dass der Senizid weiter an trauriger Bedeutung gewinnen wird.

    À la recherche de la vieillesse dans l’Antiquité gréco-romaine
    http://www.persee.fr/doc/antiq_0770-2817_2005_num_74_1_2580

    #viellesse #euthanasie #auf_deutsch

    • Coming of age? Reflections on the centenary of women’s admission to the Royal Geographical Society

      Women’s admission to the Royal Geographical Society was at least a two-staged affair, with a cohort of 22 women being admitted in 1892–93 before open access to women from 1913. However, whilst official membership was defined by these historic line-in-the-sand ‘boundary’ moments, some aspects of women’s participation within the Society were enacted in a permeable ‘frontier zone’. Both prior to, and after, fully accessing Fellowship in 1913, women were active producers of geographical knowledge – travelling, researching, writing, and teaching. Given these blurred thresholds of participation and recognition, and the complex social politics of majority/minority views on women’s access to full membership, marking and celebrating the centenary of women’s admission to the Society is riddled with ambiguities. What is unambiguous, however, is that the centenary presents a long-overdue opportunity to celebrate over a hundred years of women’s geographical work. It also offers a moment to pause and reflect on the status of women within the discipline today.

      http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/geoj.12051/full

    • Les premières géographes universitaires en France : enquête sur les débuts d’une féminisation disciplinaire (1913-1928)

      Dans le premier quart du XXe siècle, la géographie universitaire française connaît une féminisation lente et difficile, mais réelle, accélérée par la Grande Guerre. C’est le temps des pionnières, autant dans les revues disciplinaires que dans l’institution académique. Cependant, si plusieurs noms sont déjà connus parmi ces premières géographes féminines, il s’agit ici de systématiser l’étude, de quantifier et d’expliquer le phénomène, et d’évaluer la réalité de cette présence dans un champ scientifique jeune mais considéré comme particulièrement rétif aux femmes, en particulier dans le travail de terrain. A ce titre, une large place est accordée aux marges de la discipline, aux outsiders masculins et féminins et à la comparaison internationale, pour donner une vision plus équilibrée d’une évolution jusqu’ici sous-estimée.

      http://journals.openedition.org/cybergeo/27138

    • Early Women Geography Educators, 1783-1932

      This article is a study of early women geography educators between the years 1783 and 1932. Many women were working in the field at that time, but with varying degrees of activity. Twenty-six were especially active in geography contributing significantly to the growth of geography in universities, colleges, and public schools. Some of the women wrote geography textbooks in the pre-professional geography period before 1875. As such, they would be considered geographers, but it was not until the 1890s that women became involved in professional geography. The professional activities of seven women are highlighted as representative of women who were especially active in the discipline.

      http://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/00221349908978944

    • Quelques (très rares) femmes dans ce bouquin :
      Dictionnaire biographique de géographes français du XXe siècle, aujourd’hui disparus

      Le XXème siècle a vu se former puis s’étendre la communauté des géographes, en même temps que la discipline s’est développée et enrichie, depuis le rôle déterminant du Service Géographique de l’Armée dans les domaines de la topographie, de la géodésie et de la cartographie, et le rôle fondateur des excursions interuniversitaires annuelles permettant aux étudiants d’accompagner leurs professeurs et d’apprendre la géographie sur le terrain. Le XXème siècle a vu aussi naître les principales organisations et associations de géographes français ainsi que l’Union Géographique Internationale en 1922. À la suite de la présentation de ces structures, les notices biographiques de plus de 400 géographes français sont complétées par une vaste collection de photographies prises au long du siècle - de 1897 au début des années 2000.

      http://geoprodig.cnrs.fr/items/show/42528

    • Renée Rochefort (1924-2012)

      Repères bibliographiques (non exhaustifs)
      1958 « Un dossier sur le temps présent : les bas-fonds de Palerme, d’après l’enquête de Danilo Dolci » [note critique], Annales É.S.C., 13-2, pp. 349-358.
      1959 « Misère paysanne et troubles sociaux. Un pays du Latifondo sicilien : Corleone », Annales. É.S.C., 1959, Volume 14, Numéro 3, pp. 441-460.
      1961 Le Travail en Sicile. Étude de géographie sociale, Paris, PUF, 1961.
      Les bouches de Kotor. Étude de géographie régionale, essai sur les espaces d’une région, Lyon, Université de Lyon, Faculté des Lettres.
      1963 « Géographie sociale et sciences humaines », Bulletin de l’Association de géographes français, 1963, XL, n° 314, pp. 18-32.
      « Sardes et Siciliens dans les grands ensembles des Charbonnages de Lorraine », Annales de Géographie, 1963, LXXII, n° 391, pp. 272-302.
      1970 « Grands ensembles et mutations des banlieues lyonnaises », Revue de géographie de Lyon, 1970, XLV, n° 2, pp. 201-214.
      1972 « Géographie sociale et environnement », dans La pensée géographique française. Mélanges offerts au Professeur A. Meynier, Saint-Brieuc, Presses universitaires de Bretagne, 1972, p. 395-405.
      1977 « Les enfants et adolescents dans l’agglomération lyonnaise en 1976 : disparités et ségrégations », Revue de géographie de Lyon, 1977, LII, n° 4, pp. 319-337.
      1983 « Réflexions liminaires sur la géographie sociale », dans Noin, D., dir., Géographie sociale, actes du colloque de Lyon, 14-16 octobre 1982, dactylographié, 1983, p. 11-14.
      1984 « Pourquoi la géographie sociale ? », dans Coll., De la géographie urbaine à la géographie sociale. Sens et non-sens de l’espace, Paris, 1984, p. 13-17.
      1984 « Les classes sociales, l’État et les cultures en géographie sociale », Revue de géographie de Lyon, 1984, LIX, p. 157-172.


      http://www.esprit-critique.net/2017/01/renee-rochefort-ossature-du-power-point.html

      Elle travaille notamment sur les #banlieue et les #grands_ensembles :
      http://www.persee.fr/doc/geo_0003-4010_1963_num_72_391_16412

      http://www.persee.fr/doc/geoca_0035-113x_1977_num_52_4_6141

      #géographie_sociale

    • Quelques grandes voyageuses, pas académiques:
      Alexandra David-Néel

      Louise Eugénie Alexandrine Marie David, plus connue sous le nom d’Alexandra David-NéelNote 1, née le 24 octobre 1868 à Saint-Mandé, morte à près de 101 ans le 8 septembre 1969 à Digne-les-Bains, est une orientaliste, tibétologue, chanteuse d’opéra et féministe, journaliste et anarchiste, écrivaine et exploratrice, franc-maçonne et bouddhiste de nationalités française et belge.

      Elle fut, en 1924, la première femme d’origine européenne à séjourner à Lhassa au Tibet, exploit dont les journaux se firent l’écho un an plus tard1 et qui contribua fortement à sa renommée, en plus de ses qualités personnelles et de son érudition.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandra_David-N%C3%A9el

    • Et cet article signalé par @odilon et @reka
      Femmes en géographie au temps des changements

      Longtemps minoritaires, mais absolument pas absentes du champ de la géographie universitaire française depuis le début du xxe siècle, les femmes ont occupé une place croissante dans la discipline après 1945. Cette féminisation s’est accentuée à partir des années 1960, selon des modalités que la présente étude s’efforce de mesurer pour la période 1960-1990, époque de profondes modifications académiques, morphologiques et scientifiques dans la communauté disciplinaire. On montrera en particulier que, pour être solidement ancrée dans des domaines parfois inattendus, ce phénomène s’appuie alors sur des réseaux féminins constitués et un féminisme relativement précoce et affirmé, quoique marginal.

      https://www.cairn.info/revue-espace-geographique-2017-3-p-236.htm

    • Aventurière, écrivaine et même cantatrice : découvrez la vie trépidante d’#Alexandra_David_Néel

      Chaque semaine, dans « Chacun sa route », Elodie Font dresse le portrait d’une #exploratrice de génie. Alexandra David-Néel est sans doute la plus connue des exploratrices françaises, une femme au caractère assez dur pour une vie de rencontres et d’écriture.

      https://www.franceinter.fr/culture/aventuriere-ecrivaine-et-meme-cantatrice-decouvrez-la-vie-trepidante-d-a
      #exploration

    • L’altra mappa

      Perché le donne non fanno parte, al pari dei loro colleghi maschi, della società di esploratori, viaggiatori e geografi? Eppure non sono poche le donne esploratrici, viaggiatrici e geografe che in età moderna e contemporanea hanno dato il loro contributo alla rappresentazione del mondo. Alcune sono più note: Lady Montagu in viaggio a Costantinopoli nella prima metà del Settecento; Léonie d’Aunet, compagna di Victor Hugo, in viaggio verso Polo Nord e Lapponia; Dora d’Istria, colta europeista ante litteram. E ancora la tedesca Ida Pfeiffer, viaggiatrice “patentata” da A. Von Humboldt; Alexandra David-Néel, prima donna a entrare nel cerchio sacro della città di Lhasa. Ma assai vasta sarebbe la galleria delle figure inedite. Dopo un’ampia introduzione teorica, la prima parte del volume si snoda fra viaggi che sembrano veri e sono inventati, e viaggi reali che fanno fatica a essere riconosciuti come tali; la seconda parte riguarda alcuni casi di viaggiatrici-esploratrici del XIX e XX secolo: insieme ai nomi, ai volti, ai viaggi, Luisa Rossi ci restituisce una geografia diversa, un’altra mappa.

      https://diabasis.it/prodotto/laltra-mappa

    • Lady Travellers

      Tra la fine dell’800 e i primi del ‘900, una vera rivoluzione travolge il vecchio e il nuovo mondo. Le donne iniziano a viaggiare sole, sfidando le convenzioni dell’epoca. Annotano, fotografano, disegnano e raccontano la loro versione della realtà. Ma esiste veramente un modo di viaggiare tutto femminile?


      Lady Travellers, donne viaggiatrici, è una serie storico-documentaristica che ricostruisce 6 imprese straordinarie condotte a cavallo tra ‘800 e ‘900, raccontate dal punto di vista femminile.

      Ogni episodio è dedicato a una donna diversa e alla sua incredibile impresa, e ogni impresa è dedicata a un paese diverso. Le vicende umane delle protagoniste sono narrate in prima persona, attraverso la tecnica del teatro delle ombre, impastati a repertori fotografici e video d’epoca.

      Le donne viaggiatrici sono:

      #Alexandra_David_Neel, francese, la prima donna a raggiungere Lhasa;
      #Giuseppina_Croci, una giovane donna italiana di 27 anni che alla fine dell’800 va a lavorare in una filanda in Cina;
      #Mary_Kingsley, inglese, trascorse alcuni mesi in Africa per studiare le tribù cannibali
      #Isabella_Bird, inglese, la prima donna ammessa alla Royal Geographical Society
      #Carmen_De_Burgos, prima donna spagnola inviata di guerra
      #Marga_D’Andurain, avventuriera basca francese, spia e contessa, voleva essere la prima donna a raggiungere La Mecca.
      #Nellie_Bly, giornalista statunitense, è stata la prima donna a fare il giro del mondo in solitaria
      #Aurora_Bertrana, spagnola, viaggiò dalla Polinesia al Marocco, pioniera della narrativa di viaggio e punto di riferimento per molte donne.
      #Ella_Maillart, viaggiò con la barca vela per tutto il mediterraneo. All’età di 23 anni abbandona le regate e comincia a viaggiare per l’Europa e per l’Unione Sovietica.
      #Gertrude_Bell, scrittrice, diplomatica, archeologa: fu la prima fautrice di un rapporto con i popoli del Medio Oriente orientato al rispetto e a una progressiva indipendenza politica ed economica
      #Freya_Madaleine_Stark, è stata la prima occidentale a raggiungere la leggendaria Valle degli Assasini, in Iran, alla ricerca della fortezza di Alamut
      #Eva_Mameli_Calvino, madre dello scrittore Italo Calvino e docente di botanica, si trasferisce a Cuba e qui studia piante mai viste prima. Partecipa alla resistenza ed è fucilata.

      http://www.raiscuola.rai.it/programma.aspx?ID=217

    • #Ida_Laura_Pfeiffer

      Ida Laura Reyer, è un’austriaca e di famiglia benestante, nata a Vienna il 4 ottobre 1797: è la quinta di sei fratelli, tutti maschi, figli di un agiato mercante di tessuti che muore prematuramente quando lei ha appena nove anni.

      Sin da piccola non segue il modello dell’eterno femminino e veste come i fratelli, forgiata anche dalla rigida educazione del padre Alois, improntata a coraggio, determinazione, sobrietà… È un’accanita lettrice di libri di viaggi e di avventura e tutto ciò che le permette di evadere dal “quotidiano” l’attira irrefrenabilmente.

      Gli amici di famiglia raccontano che amava correre fuori casa per veder passare, con lo sguardo sognante, le diligenze che lasciavano la città.

      Si innamora del suo giovane precettore, che le trasmette la passione per la geografia, ma la madre si oppone al loro amore e, costretta dalle difficoltà economiche in cui versa la famiglia, a ventidue anni accetta di sposare l’avvocato Max Anton Pfeiffer, molto più anziano di lei: è un matrimonio triste e senza amore, vissuto in ristrettezze economiche per il fallimento del marito e con il cuore gonfio di malinconia. Non resta con le mani in mano e per tirare avanti dà lezioni di piano e fa la segretaria.

      Scrive di quegli anni: «Solo il cielo sa cosa ho sofferto. Vi sono stati giorni in cui vi era solo pane secco per la cena dei miei figli».

      Vede il mare per la prima volta nel 1836, quando si reca a Trieste con un figlio, e in quel momento scatta la scintilla.

      Nel 1842, diventata vedova e con i figli già grandi, all’età di quarantasette anni guarda oltre lo steccato della mediocrità e dell’ovvio. Spinta dal desiderio incontrollato della conoscenza e dotata di grandissima immaginazione e coraggio verso la scoperta dell’ignoto, part per 9 mesi e, e da sola: discende il Danubio, si addentra in Turchia e in Libano, visita la Palestina, arriva in Egitto, sosta a Malta e risale l’Italia fino a Trieste.

      A casa studia le lingue del Nord e poi riparte per altri sei mesi, alla volta di Scandinavia e Islanda.

      Diviene navigatrice, esploratrice a bordo di mezzi di fortuna, gira il mondo portando a casa testimonianze di alternative esistenze dove non il denaro o il ceto sociale, ma lo stato di natura e la collocazione dell’umanità al suo interno erano motivo di studio, come forma di miglioramento della propria esperienza da trasmettere agli altri.

      Sono viaggi spartani, fatti in economia, spesso avvalendosi di passaggi gratuiti: a volte indossa abiti maschili per potersi mescolare alle gente e osservare più liberamente il comportamento delle popolazioni incontrate nel suo peregrinare tra i continenti.

      Percorrerà 140.000 miglia marine e 20.000 miglia inglesi via terra.

      Il suo primo viaggio intorno al mondo dura due anni e sette mesi. Si imbarca da Amburgo per raggiungere il Brasile e poi il Cile. Da qui poi attraversa l’Oceano Pacifico approdando a Tahiti fino ad arrivare all’isola di Ceylon. Risale attraverso l’India fino al Mar Nero e alla Grecia sbarcando a Trieste e ritornando a Vienna.

      Mentre si trova in Oriente scrive sul suo diario: «In quella mischia ero davvero sola e confidavo solo in Dio e nelle mie forze. Nessuna anima gentile mi si avvicinò».

      Il secondo giro del mondo va in senso opposto, da Ovest verso Est, e dura quattro anni: da Londra giunge a Città del Capo per poi esplorare il Borneo e avere contatti ravvicinati con i “tagliatori di teste” del Dayak, attraversa l’Oceano Pacifico in senso inverso, arriva in California e inizia a percorrere tutti gli Stati americani.

      È la prima donna bianca che nel 1852 si reca nella giungla di Sumatra 1852) abitata dai batak, ritenuti cannibali. In quell’occasione riesce a salvarsi dicendo ai cannibali: «La mia testa è troppo vecchia e dura per essere mangiata», e il saggio capo tribù inizia a ridere e la lascia libera.

      Non si risparmia nulla in fatto di pericoli, in un mondo non ancora sotto la lente d’ingrandimento di un satellite.

      E poi il Madagascar, Réunion e Mauritius, con la malaria che la tiene sotto assedio e la porterà a quell’ultimo viaggio da cui non c’è ritorno.

      Dei suoi viaggi scrive appunti a matita, con una calligrafia piccola e minuta, raccontando i suoi sette viaggi in tredici volumi di diari che diventano bestseller e vengono tradotti in sette lingue.

      Finalmente, viene ammessa a far parte delle Società geografiche di Berlino e Parigi, ma non di quella inglese, ostinatamente negata alle donne.

      I musei di Vienna custodiscono, ancora oggi, piante, insetti e farfalle che lei raccoglie ovunque e porta in patria.

      In una bellissima e significativa foto del 1856 Ida è seduta su un divano con un vestito dell’epoca, con il capo coperto da una cuffietta bianca di pizzo, il braccio destro su un grosso libro, accanto a lei un enorme mappamondo, i suoi occhi non guardano l’obiettivo ma altrove, lontano lontano.

      Muore il 27 ottobre 1858. Il cimitero centrale di Vienna ne conserva le spoglie.

      Nel 2018 l’Università della stessa Vienna le intitola una cattedra con borsa di studio, ma nelle vie della sua città natale manca ancora il suo nome. È Monaco di Baviera a dedicarle la sua prima strada.

      https://vitaminevaganti.com/2021/09/18/ida-laura-pfeiffer

  • Les Nouvelles Traversées Alpines, la Traversée échouée ?

    « Creusez les Alpes qu’on voie la mer ! » Cette exclamation, fréquemment associée à l’annonce de l’ouverture du tunnel du Simplon en 1905, dessine un lien entre le fait de traverser les Alpes et d’accéder à la mer. L’accomplissement d’une traversée équivaudrait ainsi à atteindre les rivages de la Méditerranée, ou au moins ceux des lacs italiens. Le tropisme maritime se fond plus largement dans une convergence italienne (Raffestin 1975, Figure 1). Cela ne semble cependant pas suffire à définir les Traversées Alpines comme un objet géographique. Un rapide retour sur la bibliographie existante établit un impossible découplage de cette question avec celle de la définition des Alpes (Bernier 2005, Debarbieux 2002). Le caractère difficilement saisissable de l’espace « Alpes » est au fondement d’un problème sémantique qui concerne l’essence de notre objet. Traverser peut nécessiter d’identifier l’objet spatial parcouru ; l’action sous-entend la possibilité d’identifier là où le phénomène commence et où celui-ci se termine. La notion de traversée est ainsi en position paradoxale vis-à-vis de l’approche contemporaine des Alpes, fondée sur l’acceptation de l’impossible définition stricte des limites externes (Debarbieux et Rudaz 2010).


    https://www.espacestemps.net/articles/les-nouvelles-traversees-alpines
    #Alpes #transports #traversées_alpines #tunnels #franchissement #frontières

    Ce qui m’intéresse, dans cet article, c’est de montrer la dualité du phénomène : une traversée toujours plus rapide pour marchandise et hommes/femmes désirables, une traversée toujours plus lente et périlleuse pour les indésirables...

    • La traversée des Alpes : une histoire d’échelles et d’intérêts, d’épousailles et de divorces

      La traversée des Alpes durant les deux derniers millénaires a pris des formes très variées et une ampleur inimaginable aux temps de l’Empire romain. Pourtant, le rapprochement des formes anciennes et contemporaines autorise l’identification de quelques analogies et tendances longues : celle de l’em- boitement des échelles géographiques selon lesquelles cette traversée est pensée et mise en œuvre ; celle de l’ajustement puis du détachement des infrastructures de la montagne elle- même ; et celle du mariage puis du divorce que signent ensemble les populations locales d’une part et les entreprises et les institutions qui organisent le trafic à distance d’autre part.

      http://www.persee.fr/doc/rga_0035-1121_2002_num_90_3_3089

    • Je découvre ce livre en lisant la #BD :
      Mémoires de viet kieu : Les linh tho, immigrés de force

      Mars 2004, Camargue. Alors qu’il couvre le conflit provoqué par la fermeture annoncée de l’usine Lustucru d’Arles, Pierre Daum, journaliste, découvre que cette usine ne fabrique pas seulement des pâtes : elle conditionne également le riz cultivé par des producteurs locaux. Il décide alors de se renseigner sur les conséquences de cette fermeture pour ces petits producteurs.

      A l’occasion de ses recherches, il visite un Musée du riz où certaines photos l’interpellent : des Vietnamiens seraient venus planter du riz en Camargue pendant la Seconde Guerre Mondiale ? Pourquoi ce fait est-il si peu connu ?

      Il entame alors une enquête minutieuse pour retrouver des témoins de cette époque, susceptibles de lui en dire davantage. Il découvre que 20.000 travailleurs indochinois ont été forcés dans les années 1940 à venir travailler en métropole pour “participer à l’effort de guerre”…

      Une enquête prenante entre deux continents, qui s’attache à un pan volontairement oublié de l’Histoire. Un Hors Série émouvant et sensible des Mémoires de Viet-Kieu.


      http://www.la-boite-a-bulles.com/book/287
      #bande_dessinée #poudrerie_d'oissel #WWII #efforts_de_guerre #prison_des_baumettes #sorgues #camps_d'internement #seconde_guerre_mondiale #deuxième_guerre_mondiale #riz #riziculture #Camargue
      #ressources_pédagogiques (notamment pour l’histoire de l’immigration en France)
      #ONS #ouvriers_non_spécialisés

    • Le site sur les immigrés de force :
      http://www.immigresdeforce.com

      Une page sur l’#exposition qui a eu lieu en 2011 à #Agde :
      http://www.immigresdeforce.com/l-exposition

      Des #fiches_pédagogiques :
      http://www.immigresdeforce.com/l-exposition/t-l-chargement/malette-p-dagogique
      ... dont une #fiche_pédagogique sur la vie dans les #camps :
      http://www.immigresdeforce.com/sites/immigresdeforce.com/files/Exposition/Documents/fiche_pedagogique_ndeg3_la_vie_dans_les_camps.pdf

      #ressources_pédagogiques

      Le #livre :
      Immigrés de force

      Après soixante-dix années de silence, voici enfin mise en lumière une page enfouie de l’histoire coloniale française : le recours, pour travailler dans l’Hexagone, à une main-d’oeuvre immigrée de force. Déjà, en 2006, le film Indigènes, de Rachid Bouchareb, avait révélé un aspect peu connu de l’utilisation des peuples colonisés lors de la Seconde Guerre mondiale. Or, à cette époque, la France n’avait pas seulement besoin de soldats, mais aussi d’ouvriers, afin de remplacer les Français mobilisés.
      Pour les travaux les plus pénibles, comme ceux du maniement des poudres dans les usines d’armement, la France fit venir en 1939 vingt mille Indochinois de sa lointaine colonie d’Extrême-Orient. Recrutés pour la plupart de force, débarqués à la prison des Baumettes à Marseille, ces hommes furent répartis à travers la France dans les entreprises relevant de la Défense nationale. Bloqués en Métropole pendant toute la durée de l’occupation allemande, logés dans des camps à la discipline très sévère, ils furent loués, pendant plusieurs années, par l’Etat français à des sociétés publiques ou privées – on leur doit le riz de Camargue –, sans qu’aucun réel salaire ne leur soit versé.
      Ce scandale se prolongea bien après la Libération. Renvoyés vers le Viêtnam au compte-gouttes à partir de 1946, ce n’est qu’en 1952 que les derniers de ces hommes purent enfin revoir leur patrie. Un millier fit le choix de rester en France.
      Après trois ans de recherches en archives et d’enquête, menée dans les banlieues de Paris et de Marseille, et jusqu’à Hanoi et aux villages les plus reculés du Viêtnam, #Pierre_Daum a réussi à retrouver vingt-cinq des derniers acteurs encore vivants de cet épisode si peu “positif” de l’histoire coloniale française. C’est leurs récits qu’il nous restitue dans ce livre.
      Journaliste au Monde puis à Libération, dont il a été le correspondant pour le Languedoc-Roussillon, Pierre Daum collabore actuellement comme grand reporter au Monde diplomatique et à quelques autres journaux.


      https://www.actes-sud.fr/catalogue/archives-du-colonialisme/immigres-de-force

      cc @franz42

    • Et trois #film #documentaire qui ont été produit suite à la sortie du livre :
      Công Binh, la longue nuit indochinoise

      En 1939, peu avant la Seconde Guerre mondiale, 20 000 jeunes Indochinois sont arrachés brutalement à leur pays et à leurs familles et embauchés de force dans les usines d’armement en France, afin de compenser le départ d’ouvriers au front. Ces ouvriers-forçats (appelés « Công Binh » ou « Linh Tho » au Viêt Nam) n’étaient désignés que par un matricule et recevaient des traitements dérisoires. Au moment de la défaite, ils furent considérés, à tort, comme des militaires, mis au ban de la société, asservis à l’occupant allemand et aux patrons collaborateurs. Ils furent aussi les pionniers de la culture du riz en Camargue. Le film se sert de témoignages d’une vingtaine de survivants ayant vécu cette expérience. Cinq d’entre eux sont décédés lors du tournage. Le film prend également appui sur l’ouvrage du journaliste Pierre Daum, Immigrés de force, publié chez Actes Sud1.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%B4ng_Binh,_la_longue_nuit_indochinoise

      Riz amer - Des Indochinois à l’origine du riz en Camargue

      Qui connaît la véritable origine du riz en Camargue ? Après soixante-dix ans de silence, voici enfin révélée, une page enfouie de l’histoire coloniale française : le recours, pour travailler dans les rizières, à une main-d’œuvre immigrée de force. Riz amer est l’histoire des milliers d’indochinois qui ont « fait » le riz de Camargue.


      http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/42926_1
      Apparemment disponible sur youtube : https://www.youtube.com/watch?v=EXzT1HW-zOc

      Une histoire oubliée

      De 1945 à 1950, plus d’un millier d’ouvriers vietnamiens ont été envoyés par le gouvernement français pour répondre à la demande de main d’oeuvre des multiples entreprises de Lorraine. Avec le statut particulier d’"indigène", c’est-à-dire encadré par l’État, comme dans les colonies. Le film d’Ysé Tran part à la recherche de l’histoire singulière de ces hommes, arrachés à leurs villages pour les besoins de la guerre. 20 000 « travailleurs indochinois » ont débarqué à Marseille en 1939-1940 afin d’être utilisés dans les usines d’armement. Parqués dans des camps dans le Sud de la France après la capitulation de 1940, ils travaillent sans salaire, dans tous les secteurs de l’économie. À travers des témoignages de travailleurs indochinois centenaires ou presque, de leurs épouses et surtout de leurs enfants, et grâce à la découverte d’un fonds d’archives inédites, le film d’Ysé Tran dévoile enfin cette page longtemps ignorée de l’histoire ouvrière en Lorraine.

      http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/50197_1

    • Le dernier travailleur indochinois

      Ils ont relancé la production de riz en Camargue, fabriqué des cartouches ou travaillé dans les usines. C’est l’histoire oubliée de 20 000 Vietnamiens immigrés de force en 1939 par l’empire colonial français pour contribuer à l’effort de guerre. Un épisode révélé par le journaliste Pierre Daum et mis en image par le dessinateur Clément Baloup pour le grand public. Avec les deux auteurs, nous sommes partis sur les traces de ces travailleurs indochinois jusqu’à Marseille et nous avons retrouvé Thân. Centenaire, il vit toujours dans la ville où il a été débarqué en 1939, après des semaines dans la cale d’un bateau en provenance de Saïgon.


      http://www.rfi.fr/emission/20180113-le-dernier-travailleur-indochinois-than-van-tran
      reportage réalisé par @daphne

    • Liêm-Khê LUGUERN

      À l’époque de l’Indochine française, l’émigration des Vietnamiens vers la métropole est un phénomène minoritaire ; il concerne surtout des intellectuels et des étudiants venus parfaire leur formation en métropole. Les deux guerres mondiales troublent ce mouvement avec le recrutement de tirailleurs et de travailleurs indochinois en 1914, puis en 1939, permettant une incursion en métropole de dizaines de milliers de paysans indochinois. Reproduisant le précédent de la Première Guerre mondiale, au cours de laquelle 90 000 travailleurs et tirailleurs avaient été déplacés en métropole pour pallier la pénurie de maind’oeuvre, le plan Mandel, du nom du ministre des Colonies, prévoit en 1939 l’appoint de 300 000 travailleurs coloniaux à l’effort de guerre de la France. En avril 1940, 7 000 tirailleurs indochinois sur un total de 41 000 tirailleurs coloniaux sont présents sous les drapeaux en France. En juin de la même année, près de 20 000 « travailleurs indochinois » envoyés en métropole sont affectés comme ouvriers non spécialisés (ONS) dans les industries participant à la Défense nationale. La défaite de juin 1940 met fin à la réquisition et au déplacement de la main-d’oeuvre coloniale qu’il faut alors rapatrier. En 1941, le quart des « travailleurs indochinois » reprend le chemin de l’Indochine, mais la majorité reste bloquée en France par suite de l’arrêt des liaisons maritimes. À la Libération, la désorganisation de l’après-guerre et l’envoi de troupes françaises dans le cadre de la reconquête de l’Indochine retardent encore leur rapatriement, qui ne commence finalement qu’en 1946 pour s’achever en 1952. Plus d’un millier d’entre eux cependant choisirent de s’installer définitivement en France

      http://iris.ehess.fr/index.php?525
      #thèse

    • Les travailleurs indochinois en France pendant la Seconde Guerre mondiale

      En 1939, reproduisant le précédent de la Première Guerre mondiale au cours de laquelle 90 000 travailleurs et tirailleurs indochinois avaient été déplacés en métropole, le « #Plan_Mandel », du nom du ministre des Colonies, prévoit l’appoint de 300 000 travailleurs coloniaux, dont 100 000 Indochinois, à l’effort de guerre. En juin 1940, 27 000 Indochinois sont arrivés en France : 7 000 tirailleurs et 20 000 travailleurs. Après la défaite, 5 000 d’entre eux sont rapatriés mais les autres restent bloqués en métropole. A la Libération, la désorganisation de l’après-guerre et les événements qui affectent l’Indochine française, retardent encore le rapatriement de ces travailleurs requis : il ne prendra fin qu’en 1952. Pendant plus de dix ans, ces migrants ont formé une micro-société qui prolonge la société coloniale au sein même de l’espace métropolitain. Au processus d’adaptation au travail industriel, de confrontation au modernisme, s’ajoutent pour ces hommes une expérience inédite : celle d’un face-à-face direct avec la puissance coloniale en proie à la défaite, de la découverte, au-delà de la France coloniale, d’une société complexe, traversée d’antagonismes et de contradictions.

      http://www.histoire-immigration.fr/dossiers-thematiques/les-etrangers-dans-les-guerres-en-france/les-travailleurs-indochinois-en-france

    • Ni civil ni militaire : le travailleur indochinois inconnu de la Seconde Guerre mondiale

      En 1939,20 000 travailleurs indochinois requis furent acheminés vers la métropole. Dépendants du ministère du Travail, ils furent affectés comme ouvriers non spécialisés (ONS) dans les usines (en particulier les poudreries, l’aviation, les usines de munitions comme cela avait déjà été le cas en 1914) travaillant pour la Défense nationale. Bloqués en France à la suite de la défaite de juin 1940, ils n’ont pas pu, non plus, regagner la colonie à la Libération en raison de la guerre d’Indochine. Ce n’est que dix ans après leur réquisition (entre 1948 et 1952) que la majorité d’entre eux a été rapatriée, tandis qu’un millier choisit de s’installer définitivement en France. Ces derniers ont pu en 1973 faire valoir leurs années de réquisition dans le calcul de leur droit à la retraite. A la fin des années 1980, un comité de soutien aux anciens travailleurs et tirailleurs vietnamiens en France voit le jour avec le soutien de personnalités dont Madeleine Rebérioux. Appuyés par ce comité, les anciens requis rapatriés se sont mobilisés pour obtenir les mêmes droits que leurs camarades installés en France. En vain jusqu’à tout récemment.

      https://www.cairn.info/revue-le-mouvement-social-2007-2-page-185.htm

    • Les travailleurs indochinois en France de 1939 à 1948

      A l’époque de l’Indochine française, l’émigration des Vietnamiens vers la métropole est un phénomène minoritaire ; il concerne surtout des intellectuels et des étudiants venus parfaire leur formation. Cela ne doit pas cependant porter à négliger les mouvements migratoires temporaires qui correspondent aux recrutements de tirailleurs et de travailleurs indochinois en 1914, puis en 1939.

      Reproduisant le précédent de la première guerre mondiale, au cours de laquelle 90.000 travailleurs et tirailleurs indochinois avaient été déplacés en métropole pour pallier la pénurie de main-d’oeuvre (1) ; le plan Mandel, du nom du ministre des Colonies, prévoyait en 1939 l’appoint de 300.000 travailleurs coloniaux à l’effort de guerre de la France (2) En avril 1940, 7.000 tirailleurs indochinois sur un total de 41.000 tirailleurs coloniaux étaient présents sous les drapeaux en France. En juin de la même année, près de 20.000 travailleurs indochinois envoyés en métropole furent affectés comme ouvriers non spécialisés (O.N.S.) dans les industries participant à la Défense nationale (3) . La défaite de juin 1940 mit fin brutalement au déplacement de main-d’oeuvre coloniale qu’il fallut alors rapatrier. En 1941, 5.000 travailleurs indochinois retournèrent au pays mais les 15.000 restant furent bloquésen France par suite de l’arrêt des liaisons maritimes. La désorganisation de l’après-guerre, les événements qui affectèrent l’Indochine française à la Libération, retardèrent encore le rapatriement de ces travailleurs requis. Celui-là ne prit fin qu’en 1952. [5]

      Jeunes pour la plupart (ils avaient entre 20 et 30 ans) ces requis ont formé une micro-société transplantée brutalement pour une dizaine d’années hors de son univers traditionnel. Il va sans dire qu’une telle expérience ne pouvait être vécue comme une simple parenthèse et qu’elle a forcément transformé ces hommes. Au processus d’adaptation au travail industriel, de confrontation au modernisme et au phénomène d’acculturation, s’ajouta une expérience inédite, celle de la confrontation avec une puissance coloniale sur son propre sol, une puissance en proie à la défaite, aux prises avec ses contradictions, ce qui bouleversera le mythe de la mère patrie toute puissante, homogène et invincible.

      http://barthes.ens.fr/clio/revues/AHI/articles/volumes/tran.html

    • Indochine de Provence. Le Silence de la rizière

      S’il est un récit oublié, c’est bien le témoignage encombrant mais bouleversant des 20 000 travailleurs indochinois en France entre 1939 et 1952. Longtemps, l’histoire a fait silence sur le visage de ces hommes – contraints de travailler au service de la France de Vichy après la signature de l’armistice –, qui rentrèrent chez eux après des années d’exil forcé, sans la moindre indemnisation.
      Cet album-recueil, ouvert sur le récit de ces itinéraires d’exil et sur une parole qui commence à peine à circuler, établit un rapport sensible à l’histoire. Il interroge la mémoire, l’histoire, l’identité d’un département (le Vaucluse), façonné par les flux migratoires. Il pose les enjeux d’une éthique fondée sur la pensée critique revendiquée comme seule légitime pour traiter des mémoires douloureuses et oubliées du XXe siècle.

      https://www.actes-sud.fr/catalogue/etudes-historiques/indochine-de-provence
      #livre

  • Arpenter la terre sacrée d’Egypte
    https://www.franceculture.fr/emissions/les-racines-du-ciel/arpenter-la-terre-sacree-d-egypte

    L’Égypte pharaonique fait rêver et suscite d’innombrables ouvrages dont certains véhiculent une fausse image de cette prodigieuse civilisation qui a brillé pendant plus de trois mille ans.

    L’Égypte pharaonique fait rêver et suscite d’innombrables ouvrages dont certains véhiculent une fausse image de cette prodigieuse civilisation qui a brillé pendant plus de trois mille ans. Florence Quentin fait revivre le rayonnement spirituel des différents sites visités avec une passion nourrie par sa compétence. Elle entraîne le lecteur dans des lieux connus, parfois plus secrets où elle révèle les sens cachés et les rituels autour de l’amour, de la mort ou de la résurrection.

    On se rend alors compte combien cette civilisation retrouvée sous les sables nous est proche. Combien son art, sa morale et sa sagesse peuvent éclairer nos vies. C’est ainsi que l’Égypte ancienne devient vivante.

  • Christian Jacob : #cartographie et #imaginaire - Sciencesetavenir.fr

    https://www.sciencesetavenir.fr/videos/christian-jacob-cartographie-et-imaginaire_v0lrkl

    L’auteur du l’extraordinaire ouvrage « l’empire des cartes »
    http://www.persee.fr/doc/ahess_0395-2649_1996_num_51_4_410893_t1_0907_0000_000

    Nouvel extrait du café des sciences de Christian Jacob, où il répond aux questions de Dominique Leglu, directrice de la rédaction de Sciences et Avenir. « Ce qui m’a passionné c’est l’émergence de cet objet intellectuel qu’est la carte et l’existence d’une géographie mythique, imaginaire, littéraire », explique le directeur de recherche au CNRS. Filmé en septembre 2017 pendant la Croisière du savoir de Sciences et Avenir. Images et montage d’Olivier Lascar.

    #cartoexperiment

  • #Nantes / #Saint-Nazaire : Histoire de luttes ouvrières de l’été 1955
    https://paris-luttes.info/histoires-de-l-ete-1955-8762
    http://paris-luttes.info/home/chroot_ml/ml-paris/ml-paris/public_html/IMG/arton8762.jpg?1506509078

    Extraits des écrits de Nicolas Faucier, ouvrier mécanicien anarcho-syndicaliste Nazairien contributeur au journal Le Libertaire, retranscrits par des militant-e-s de Saint-Nazaire.

    En 1955, les chantiers de l’Atlantique groupent sous une seule direction plus de 10 000 ouvriers et employés. Ceux-ci avaient calculé que, tandis que l’indice des salaires était passé de 100 à 548 (de 1946 à 1955), celui des dividendes avait bondi de 100 à 3502.

    En tombant sur cet article de @paris #luttes, j’me suis dit que j’avais envie de voir d’autres sources aussi mais que là tout de suite j’avais pas le temps alors je pose quelques liens chopés vites faits... pour mémoire !

    Les Grèves de l’été 1955 à Saint-Nazaire et Nantes
    https://hirsutefanzine.wordpress.com/2015/03/11/les-greves-de-lete-1955-a-saint-nazaire-et-nantes

    Révolte ouvrière à Saint-Nazaire en 1955
    http://www.zones-subversives.com/2016/07/revolte-ouvriere-a-saint-nazaire-en-1955.html

    Entrer en rébellion : la grève de Saint-Nazaire en 1955 dans le témoignage de Louis Oury
    https://chrhc.revues.org/3923 (livre en ligne)

    Le mouvement ouvrier en Bretagne. Essai bibliographique [note bibliographique]
    http://www.persee.fr/doc/abpo_0399-0826_1995_num_102_3_3835 (livre en ligne)

    #mémoire | #salariat | #précariat | #grève | {prolétariat | #histoire | #manifestation | #révolte | #mouvement_ouvrier | #occupation

  • Voici Octlantis, une ville sous-marine construite par des poulpes

    http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/voici-octlantis-une-ville-sous-marine-construite-par-des-poulpes_1944982.ht

    Elle a été baptisée Octlantis. Une équipe internationale de chercheurs a découvert une citée sous-marine construite par des pieuvres [octopus en anglais], alors qu’ils exploraient la baie de Jervis, au large des côtes est de l’Australie. 

    Une découverte qu’ils n’ont pas encore réussi à expliquer, mais qu’ils détaillent dans une étude publiée dans Marine and Freshwater Behaviour and Physiology.


    Schéma d’Octlantis. Rock = Pierre. Shell Bed = lit de coquillage. Occupied Den = tanière habitée. Unoccupied Den = tanière inhabitée.Marine and Freshwater Behaviour and Physiology

    Octlantis, que les biologistes marins américains, australiens et canadiens ont filmé une dizaine d’heures, a abrité jusqu’à 15 céphalopodes. Située entre 10 et 15 mètres sous la mer, mesurant 18 mètres de long sur 4 de large, elle possède des murs et même des tanières sous-marines érigés avec du sable et des coquillages.

    Autre surprise, les pieuvres d’Octlantis vivent réellement ensemble. Elles se regroupent, communiquent, et se battent pour chasser d’autres pieuvres tentant de s’emparer de leur habitat ou pour expulser celles qui ne sont plus les bienvenues.

    Cette découverte vient confirmer ce que les scientifiques suspectaient déjà : les pieuvres ne sont pas forcément si solitaires et pourraient même avoir développé une culture propre. Des suspicions nées en 2009, lors de la découverte d’une autre ville baptisée Octopolis. Située non loin d’Octlantis, elle était le théâtre de violents combats entre mâles, certains utilisant des coquillages comme armes.