Les espèces exotiques envahissantes : vers une meilleure gestion (v Biodiversité le monde du vivant)
▻http://www.tela-botanica.org/actu/article6349.html
Les espèces exotiques envahissantes : vers une meilleure gestion (v Biodiversité le monde du vivant)
▻http://www.tela-botanica.org/actu/article6349.html
sur le sujet voir aussi ►http://www.patternliteracy.com/116-native-plants-restoring-to-an-idea et ►http://www.patternliteracy.com/644-saving-native-wildlife-with-invasive-plants qui déconstruisent un certain nombre de préjugés sur les plantes dites « invasives »
Je peux pas m’empêcher de voir une résonance entre l’obsession de certains écolos vis à vis des plantes invasives et l’obsession des xénophobes « de souche » vis à vis des immigrés.
En fait si une espèce s’installe dans un écosystème au point d’y devenir dominante et d’en faire disparaître d’autres, c’est que l’écosystème est fragilisé à la base. La question à se poser est donc d’après moi plutôt celle de la fragilisation.
En fait plus il y a à la fois d’espèces et d’interactions entre espèces, moins ça laisse de marge à une nouvelle espèce pour prendre beaucoup de place en peu de temps.
Là où une nouvelle espèce « explose », c’est très souvent le signe d’une dégradation antérieure (incendies, érosion, changement de lit d’un cours d’eau suite à une grosse crue etc.).
Cas ultra-cité : l’ambroisie (c’est la plante en encadré dans le post initial) et sa « gestion », dont l’ami Fabien avait fait une chouette analyse ►http://senshumus.wordpress.com/2006/09/28/tous-ensemble-eradiquons-l%E2%80%99ambroisie
Ok sur la fragilisation est c’est justement là le problème si les milieux n’étaient pas fragilisés ces espèces ne s’installeraient pas si facilement et surtout si rapidement en prenant la place des autres.
=> incendies, érosion, changement de lit d’un cours d’eau suite à une grosse crue etc. mais aussi et surtout travaux de voiries, voies ferrées, « terrains vagues » récents, transport de terres etc. Non seulement on fragilise les milieux mais on favorise l’implantation et la dissémination. Pour lutter contre ce phénomène il faut effectivement planter rapidement des plantes locales capables de les concurrencer et éliminer le plus possibles les invasives. Une fois que les premières ont pris le pas, les deuxième se font bien plus discrètes.