bituur esztreym

ent · errant, dispersé · ποιειν · tas de compost · v’lan = koan · zendefondº · prplXprpgnd · la seule manière d’aimer ce monde c’est de le laisser se bousiller · :· sez&works LAL1.3

  • ça n’est pas bon ça n’est pas bon  _

    une poche toute neuve nageait dans l’eau
    on n’était pas dans le sud hein vous dire
    ça pateaugeait de partout dans la pantenne
    sauf bien sûr là où c’était tout sec tout sec
    et quand c’est sec crois-moi ça peut être sec
    une vasque de flotte complète ça
    coûte trop cher de nos jours pense un peu
    le m’sieur en bleu y a son blouson qu’a tombé
    gardons-nous de lui dire ce sera lui
    à lui de voir ou savoir à nous itou
    tenter le quatre-quatre-deux là ça n’est pas bon
    ça n’est pas bon dit Zéro Admis Omniprésent
    l’ancien combattant en général sait de
    quoi il parle s’il se tait il sait aussi


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3

  • ouï sans onze  _

    « sans être ouï s’évapore » note l’ange
    n’inquiétez point je traduis mon pote Ángel
    aucun délire je connais la Slovénie
    j’y ai travaillé dans les ex-terres irrédentes
    ou à peu près en tout cas chez des potes
    c’est plutôt vers Dozulé que je suis une
    fois allé j’ai constaté au bout de onze
    heures de marche dans les vallons normands
    même si on n’était pas de nuit mais j’ai
    constaté j’ai depuis continué crapahuté
    appris peiné failli mourir décanté
    traversé un océan écouté sans
    pouvoir m’évaporer échappé encore
    fumant rue de nuit et encourue de nuit


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3

  • mi suegra (in memoriam  _

    elle vint travailler à Paris je suis né
    rue de Madrid elle la madrilène
    moi le parisien c’est par sa fille
    que nos vies se sont croisées à la fin elle
    m’appelait hijo elle avait dû quitter
    son pays c’est à Madrid que je l’ai connue
    elle fut si forte alors que je suis faible
    sa mémoire n’est pas la moindre qui m’aide
    à vivre sa dernière parole « no
    me digas más hijo » est de celles qui me
    donnent la parole toute sa vie donnée
    toute ma vie apprendre peu à peu à dire
    à tenir à ce qui importe je garde
    en mon trésor son rire et sa forte tête


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3

  • Ángel González  _

    prénom Ángel patronyme González
    est devenu un copain cher cette nuit
    j’ai emprunté ses livres à la bibliothèque
    portant son nom de l’autre côté de la pista
    qui coupe le quartier en deux lui aussi
    parle de solitude des saisons du ciel
    de cendres d’amour et du terrible sort
    commun je le lis dans sa langue non traduite
    les poètes sont comme ça je ne sais
    s’il a lu Armand Robin ni l’a connu
    je les imagine ni à Paris ni à Madrid
    à Trieste dans ce vieux bar popu juste
    à l’entrée du tunnel derrière les ruines
    pendant plusieurs nuits nous ne serons pas seuls


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3

  • lois da senhal ent  _

    ma senhal 3.0 c’est pas du bullshit
    c’est pas du web3 mais dieues c’est désolant
    lyrique serais donc ô râle de pétoire
    je ne suis pourtant pas start-upper plutôt
    bien down-ender je sais tranquille marcher
    vers ma fin je suis le bout d’un vieux rameau
    un ent poussé en graine aboulique et noirci
    je fais la gueule en souriant et envoie paître
    humains jeux dérisoires et apparences
    et seuls âme farouche images et mots
    me sont fidèles compaignons encore que
    j’en appelle à la justice du château d’eau
    nous sommes deux à connaître sa république
    et nous soumettre espièglement à ses lois


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3

  • laisse la Seine  _

    quand bien je voudrais disperser dans la Seine
    les cendres dont j’ai garde je ne pourrais
    ce ne sont que cendres de monnaie de singe
    elles ne subsistent en vain que sous ma garde
    et n’ont plus de consistance que d’une heure
    oubliée dans la nuit ignorée du reste
    du monde une prophétesse dont seul je
    connais le visage en remâche l’idée
    j’ai depuis arpenté couru dormi toute
    une année à peine en ai-je encore idée
    je n’en avais ni n’en rêverai jamais
    et laisse la Seine à Bart Ango Bethencourt
    les eaux n’ont que faire de cendre ni singe
    je préfère désormais les traverser


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3

  • mieux de la fin  _

    le mieux de la fin serait le commencement
    de tout le reste la plupart du temps il
    est déjà trop tard depuis bien trop longtemps
    pourquoi l’apprendrait-on quand on aime tant
    se mentir se faire mutuellement risette
    le petit pois sous le matelas chatouille
    tout le monde personne n’ose l’avouer
    alors on dort de travers et vit chafouins
    on se tait sur soi-même et crie sur les autres
    la lucidité est réputée fâcheuse
    l’opaque faucheuse s’en donne à cœur joie
    c’est un défilé d’estropiés dans les plaines
    les hauteurs servent de tombeau et d’oubliettes
    l’art est de tenir sur la margelle du puits


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3

  • l’erreur qui nous révèle  _

    de fait le délice dur et très exquis
    de se voir jeté dans l’effarante vie
    est un sort peu compris quoiqu’universel
    on pleure d’abord très fort puis on marche en
    cadence dans la poussière et dans les ronces
    on ne connaît d’abord que quelques visages
    puis le kaléidoscope devient fou
    Voronca a pu dire qu’il n’y a jamais
    que quarante ou cinquante personnes tout
    au plus qu’on croise et recroise indéfiniment
    où qu’on aille c’est déjà trop quand on y
    pense quand on y repense on ne veut plus
    les voir on se réfugie la nuit fatale
    bénédiction c’est l’erreur qui nous révèle


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3

  • souffretons-nous  _

    on a toujours pour ses amours les plus soufreteuses
    un amour particulier on n’y arrive
    pas on se sent idiot on ne sera jamais
    un bon pianiste on sort faire un tour on dîne
    le lendemain c’est pareil on sent la dèche
    les gens s’écartent soi-même d’ailleurs un peu
    ça dure comme ça dès la naissance on
    raconte même qu’il existe une seconde
    naissance au bout d’un moment on ne sait plus
    on les enchaîne en colliers de trois-huit
    le pire c’est ceux qui n’arrivent à rien
    de tout ça mais qui sait chacun son sort sien
    on sort bien des millions de livres chaque année
    chacun ils mentent disent y arriver très bien


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3
    tombé là du compost, il en grille six au poteau, ben voilà.
    (note : les ff ou f c’est exprès)

  • non lieu  _

    un store blanc bat au vent sous le soleil
    qui a repris des forces ces jours-ci dé-
    colore tout en se foutant des couleurs
    et de ce qu’elles recouvrent dominante
    passée talée ainsi écrase tout
    il n’y a guère que le rouge des briques
    pour tenter d’éclairer l’œil de quelques teintes
    un camaïeu d’orange pâle au brun sale
    un pantalon vermillon passe l’air absent
    un tee-shirt floqué d’un logo imbécile
    un gilet fluo tue le temps et les plantes
    étiques du parc infantile qui fait
    office de centre autour s’agitent des êtres
    qui n’ont plus qu’une main l’autre est un écran


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3

  • bouts usés de la ville  _

    du bout de nulle part aux confins de la ville
    se voit la ligne crantée de la montagne
    une hanche un genou plié sous un peu
    de nuages résistant comme ils peuvent
    à la chaleur les bouts de la ville ici
    sont déjà usés la vie plus dure et simple
    à la fois simplement tenir puis passer
    sans beaucoup de mémoire la montagne là-bas
    en tient lieu cernés de rocades on est
    séparés ce genre de quartier se nomme
    « espérance » ou « envol expansion » dans d’autres
    villes il n’y a qu’un quartier militaire
    pas loin pour signaler l’endroit jeunes gens
    qui n’avez rien demandé il faut partir


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3

  • la pov’ la pov’  _

    il y en a qui enflent puis meurent il y
    en a qui maigrissent puis meurent auquel
    cas moins d’humeurs et sanies à disperser
    à la surface de la terre la pauvre
    elle a du souffle il est vrai déjà cent dix
    milliards d’humains a-t-elle recyclés
    mais ce n’est pas pour elle le plus nourrissant
    aliment de plus en plus pollué au cours
    du temps d’autant que l’espace à elle ne
    fait pas défaut les humains sont entassés
    toujours plus ne savent rien faire de bon
    toujours à toute époque un petit reste essaie
    dans une autre dimension d’élargir leur esprit
    trouver enfin leur place elle est là sous terre


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3

  • menuda vida  _

    ya es tiempo las cosas no volverán jamás
    por ardiendo que consigas alzar tu corazón
    o sediente te establescas entre pasado
    y presente las cosas son fieles pero no escuchan
    tú eres quien tiene que escuchar las voces y
    entender el mensaje pronto a serenarte
    no es la disposición de las cosas sino tu
    disponibilidad que decidirá del final
    quedarte a salvo no se puede llegar salvo
    a veces se te ofrece las disquisiciones
    que encontrarás no las niegues en su vacío
    sentido aparente reside lo que buscas
    a ciegas a menudo así es la vida
    menuda vida la nuestra en el lindo mundo


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3

  • heureux qui  _

    heureux qui comme Martin ou François au
    détour de sa longue route tend sa main sa veste
    ou sa voix à un loup un oiseau ou un homme
    pas besoin de prétendre aux exploits d’un Ulysse
    ou de rouler des roches comme un bousier
    moyen en croyant réaliser un truc
    inédit les humains sont inénarrables
    une goutte les couche une herbe les brise
    l’amour est pour eux un jeu de feu et cendre
    le reste de l’univers se tord de rire
    à les voir se cogner à leur nez mille & cent
    fois par jour ils ont en plus inventé les pendules
    pour être bien à jour blessure après blessure
    ah ! heureux qui par détour heureux se sauve


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3

  • la fourgue des béquilles  _

    les humains naissent encombrés de béquilles
    apprendre à marcher puis parler n’arrange rien
    ainsi vont trébuchant la mort les attend
    collectionne les béquilles et les refourgue
    d’âge en âge et gâte d’aucuns plus que d’autres
    mais sans vice la mort est plus innocente
    qu’un nouveau-né elle n’est pas encombrée
    elle sirote son jus en contemplant
    tous ces idiots désolés elle en prend soin
    comme elle peut les voit s’entredésoler
    s’attendrit si un ou une en console une
    ou un doucement les embrasse les deux
    fort consolés vont pour un temps sans béquilles
    mort et vie les gardent alors dans leurs cœurs


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3

  • profil des persiennes  _

    toutes les persiennes sont baissées le jour
    est fermé fermés les yeux derrière cette
    persienne-là plus blindée qu’un volet d’acier
    trempé nul sabre ni à double tranchant
    nulle parole ni sans équivoque jamais
    ne pourront ouvrir ces deux-là l’équivoque
    règne depuis l’intérieur le jugement
    verra baisser le dernier jour avant que
    ça ne s’ouvre une fois fermé de la sorte
    il n’y a plus d’ouvert jamais eu d’avant
    l’après n’est qu’un avant différé mort-né
    temps échange espoir sont des mots d’illettrés
    sur le profil d’une vieille dame digne
    est gravée cette leçon sans équivoque


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3

  • mousse cheveux perdus  _

    une mousse de cheveux tue flotte au-dessus
    des rivières ce sont des régions spéciales
    du monde où se produit ce phénomène
    mousse grise absorbant toutes les lumières
    chaque cheveu perdu comme autant de mots
    s’y agrège et perd et sa teinte et son sens
    les humains entre deux vont aussi perdus
    que poil ou phonème et vont en vain leur route
    d’animaux dits sociaux dévorés d’égo
    une main parfois serre une autre il est rare
    que survienne autre éclat que désillusion
    la masse mousseuse les entrave enserre
    dans sa trame usée ainsi vont les humains
    vieille femme en cheveux battant les campagnes


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3

  • puis tombe  _

    la joie n’est pas de ce monde tous le taisent
    même quand ils l’effleurent aucun ne dure
    assez ni pour désavouer leur impression
    ni avoir joie d’ajouter un codicille
    ni il ni elle ne peut jamais questionner
    cette joie hors du monde depuis le temps
    qu’il qu’elle vivent en péril en ce monde
    aucun repos ne dure aucun accord n’est
    plus qu’une trève non négociable plus
    qu’une question à laquelle nulle réponse
    plus qu’une goutte chinoise de joie sur le cœur
    quand elle a mis une éternité à tomber
    se crée dans leur nuit un raccourci abrupt
    ils y glissent parfois puis tombe la nuit


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3

  • n’en est pas une  _

    la vie n’en est pas une combat ou chute
    indiffèrent les plafonds au rictus plus vide
    que mauvais mais silence moquent les âmes
    qui s’allient désallient sous eux dans le vide
    ce sont les moments les plus détestables
    qu’ils semblent semblent seulement préférer
    plafond rencogne mutique en haute pénombre
    le plus flambant spectacle et veille ensuite
    férocement que soit l’interdit respecté
    impassible la complicité des chambres
    est garantie de la nuit même de jour
    ainsi vont les humains seuls sous ces hauts sombrés
    dehors c’est pareil l’air se change de leur peine
    et veille qu’ainsi dure vie qui n’en est pas une


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3

  • défaite égal  _

    le donjon à côté de la place juste au milieu
    ce fut un an de nuit de marche d’un bout
    à l’autre de ces deux cents mètres dévastés
    si souvent dévalés si souvent de nuit
    remonter ou descendre c’était égal
    la remontée d’un an de nuit dévasté
    descente sans égale au fond de nuit de soi
    la paréidolie du donjon interloquée
    les deux meurtrières des yeux interdites
    tournant le dos à la place aux sièges désolés
    comptant les points de siècle en siècle sans ciller
    un maison de toi zéro maison de lui défaite
    ça leur était égal défaite universelle
    cendres jour et nuit balayées du four banal


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3

  • là où effet max  _

    le bouclier de vent de l’indifférence
    a des ratés hybrides quand plus ne souffle
    réussite donc à tout coup que souffle
    ou plus ne aucun mouvement d’œil autour
    plus non plus le bouclier de vent n’existe
    pas plus que le secret qui déclenche
    çà et là périodiquement ses remous
    c’est là ce qui lui donne son effet max
    ce qui existe n’a aucune espèce
    d’importance les casiers sont vides
    leur bois sonnerait creux sous un grain de cendre
    leurs dieux se sont tirés ailleurs dégoûtés
    depuis l’éternité celle morte en premier
    là où ça se passe il n’y a plus personne


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3

  • eux en qui rien  _

    code barres imprimé par pluie saleté
    sur un biseau de pierre tous ceux qui passent
    devant ont leur reflet placé dans le nuage
    après ils marchent rien n’a changé en eux
    le nuage ce n’est pas sur eux qu’il ruisselle
    sa course panoptique est trop rapide à suivre
    eux en qui rien n’a changé ils se détestent
    entre eux comme un passe-temps ou une passion
    leurs traces dans le nuage en seront dûment
    revernies d’une couche de pluie et saleté
    tous les biseaux de pierre du monde auront
    disparu le nuage aussi ils marcheront
    se détesteront encore passionnément
    le petit reste ne sera jamais seul



     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3

  • passés de mode  _

    de sorte que « on ne va pas y arriver »
    tous des lièvres d’un coureur inconnu
    empêtrés sur la piste qu’il pleuve ou chauffe
    le climat cinématique est peu clément
    avec le gros sur le dos qui se repose
    les verdeurs gersoises sont bien négligées
    Papillon de Lasphrise est passé de mode
    il savait enchanter les voies buissonnières
    les militaires à l’époque composaient
    des énigmes licencieuses qui n’empêchèrent
    ni n’empêcheraient rien ni aux roses
    ni aux Luxembourg ni maintenant du tout
    les lièvres s’étouffent quand ils ne se noient pas
    bientôt tous sommeil éternel sous les moraines


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3

  • chemine équilibre  _

    écrire sur la roue affaire équilibre
    moignon de moineau à côté dit possible
    roue mentale gire sur un autre plan
    queue de comète d’une autre dimension
    le moineau sans queue indique sautillant
    qu’on ne choisit bien qu’en y cédant instant
    la longueur du chemin ne dépend de la vue
    qu’autant qu’on s’illusionne ou reste immobile
    la cohorte de moineaux à leur office
    le fait sentir prenant sa douche de poussière
    dans le terrain cerclé de bois rectangulaire
    l’équilibre n’est assuré jamais que
    par la chute il n’y a que se recevoir
    en comptant sur la mercy des angles et coins


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3

  • une fois un frère  _

    il était une fois un frère est mort longue
    lutte fut sa vie la hutte des révoltes
    a un nombre de portes incalculable
    certains ne les empruntent que par hasard
    au fond de la hutte comme partout ailleurs
    mais c’est plus aigu la question est la joie
    de ceux qui s’égarent et s’enferrent peu
    assez chanceux de trouver le raccourci
    peut-être enfin apacifié avec lui-même
    le frère par une porte a pu passer
    ultime trace d’un an laissée sur terre
    ultime étape avant la dernière porte
    sa vie c’est lui la sait fut drue brûle consume
    la vie n’est pas de ce monde et chacun lutte


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3