casse puis tout _
écoute voir la casse unique se fendre
dédoublée la case de bois dans un geste
qui l’imprime sur un miroir à l’encan
disparaît on se retrouve place nette
au soleil du même endroit douze ans avant
c’était juste l’arrivée tout a changé
la place surtout le petit hôtel tient
ce bivouac d’une semaine comme si
depuis on n’avait pas vécu qu’on nous dit
à grand renfort de cases cassées en quatre
« un été au jardin » café en cuisine
l’image se brouille en copeaux de tain noir
c’est l’air même qui est tout de bon fendu
le bois crie le vernis fond puis tout est cendre
c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2023, LAL1.3.