• « La ruée minière au XXIe siècle » : le #mensonge de la #transition_énergétique

    La transition énergétique telle qu’elle est promue par les entreprises, les institutions et les gouvernements partout dans le monde repose sur l’extraction d’une quantité abyssale de #métaux. C’est ce paradoxe que décortique la journaliste et philosophe #Celia_Izoard dans son essai intitulé La ruée minière au XXIe siècle, qui paraît cette semaine au Québec aux Éditions de la rue Dorion.

    « Pour régler le plus important problème écologique de tous les temps, on a recours à l’industrie la plus polluante que l’on connaisse », résume l’autrice en visioconférence avec Le Devoir depuis son domicile, situé en pleine campagne dans le sud-ouest de la France.

    Cette dernière examine depuis plusieurs années les impacts sociaux et écologiques des nouvelles technologies. Elle a notamment publié un livre sur la vie des ouvriers de l’entreprise chinoise Foxconn, le plus grand fabricant de produits électroniques au monde. Ironiquement, nos outils numériques font défaut au cours de l’entrevue, si bien que nous devons poursuivre la discussion par le biais d’une bonne vieille ligne téléphonique résidentielle.

    Les métaux ont beau être de plus en plus présents dans les objets qui nous entourent, dont les multiples écrans, l’industrie minière fait très peu partie de l’imaginaire collectif actuel, explique Mme Izoard d’un ton posé et réfléchi. « Je croise tous les jours des gens qui me disent : “Ah bon, je ne savais pas que notre système reposait encore sur la #mine.” Ça me conforte dans l’idée que c’était utile de faire cette enquête. Notre système n’a jamais autant reposé sur l’#extraction_minière qu’aujourd’hui. »

    L’extraction de métaux a déjà doublé en vingt ans et elle n’est pas en voie de s’amenuiser, puisque les #énergies dites renouvelables, des #batteries pour #voitures_électriques aux panneaux solaires en passant par les éoliennes, en dépendent. Elle est susceptible d’augmenter de cinq à dix fois d’ici à 2050, selon une évaluation de l’Agence internationale de l’énergie.

    « Électrifier le parc automobile français nécessiterait toute la production annuelle de #cobalt dans le monde et deux fois plus que la production annuelle de #lithium dans le monde. Donc soit cette transition prendra beaucoup trop longtemps et ne freinera pas le réchauffement climatique, soit elle se fera dans la plus grande violence et une destruction incroyable », rapporte l’autrice.

    On bascule d’une forme d’extraction, du pétrole, à une autre, des métaux. « Cela n’a pas plus de sens que d’essayer de venir à bout de la toxicomanie remplaçant une addiction par une autre », juge-t-elle.

    Une justification officielle

    Les pouvoirs publics ne semblent pas y voir de problème. Ils font largement la promotion de cette #ruée_minière, promettant le développement de « #mines_responsables ». La #transition est la nouvelle excuse pour justifier pratiquement tous les #projets_miniers. « Une mine de cuivre est devenue miraculeusement une mine pour la transition », souligne Mme Izoard. Pourtant, le #cuivre sert à de multiples usages au-delà de l’#électrification, comme l’électronique, l’aérospatiale et l’armement.

    C’est dans ce contexte que la journaliste est partie à la recherche de mines responsables. Elle s’est documentée, elle a visité des sites d’exploitation, elle a consulté des experts de ce secteur d’activité et elle a rencontré des travailleurs, tout cela en #France, au #Maroc, au #Suriname et en #Espagne.

    Malgré les engagements publics et les certifications de plusieurs #entreprises_minières envers des pratiques durables et les droits de la personne, Celia Izoard n’a pas trouvé ce qu’elle cherchait. Au cours de cette quête, elle a publié une enquête pour le média Reporterre au sujet d’une mine marocaine mise en avant par les constructeurs automobiles #BMW et #Renault comme étant du « #cobalt_responsable ». Or, il s’est avéré que cette mine empoisonne les sols à l’#arsenic, dessèche la #nappe_phréatique et cause des maladies aux travailleurs.

    « La #mine_industrielle est un modèle qui est voué à avoir des impacts catastrophiques à moyen et long terme. Ce n’est pas parce que ces entreprises sont méchantes et malhonnêtes, mais parce qu’il y a des contraintes physiques dans cette activité. Elle nécessite énormément d’#eau et d’énergie, elle occupe beaucoup d’espace et elle déforeste. »

    #Boues_toxiques et pluies d’oies sauvages

    Dans son livre, Mme Izoard décrit de nombreux ravages et risques environnementaux qui sont matière à donner froid dans le dos. Les premières pages sont notamment consacrées au phénomène du #Berkeley_Pit, une ancienne mine de cuivre devenue un lac acide causant la mort de milliers d’oies sauvages.

    « Rappelons-nous la rupture de digue de résidus de la mine de cuivre et d’or de #Mount_Polley en 2014, lors de laquelle 17 millions de mètres cubes d’eau chargée en #métaux_toxiques ont irréversiblement contaminé de très grandes superficies et des ressources en eau d’une valeur inestimable, a-t-elle souligné au sujet de cette catastrophe canadienne. Or, des bassins de résidus de même type, il y en a 172 rien qu’en #Colombie-Britannique, et les boues toxiques qui y sont stockées représentent l’équivalent d’un million de piscines olympiques. Malheureusement, avec le chaos climatique, les risques de rupture accidentelle de ces barrages sont décuplés. » Elle considère d’ailleurs que le Canada est « au coeur de la tourmente extractiviste ».

    Les gouvernements du #Québec et du #Canada soutiennent généralement que le développement minier sur leur territoire respectera des #normes_environnementales plus strictes, en plus d’utiliser de l’énergie plus propre. Cet argument justifierait-il l’implantation de nouvelles mines ? Non, estime Mme Izoard.

    « Aucun État puissant industriellement ne relocalise sa #production_minière ni ne s’engage à cesser d’importer des métaux. Ce qui est en train de se passer, c’est que les besoins en métaux explosent dans tous les domaines et que les entreprises minières et les États se sont mis d’accord pour créer des mines partout où il est possible d’en créer. Ce n’est pas parce qu’on accepte une mine dans sa région qu’il n’y aura pas de mine pour la même substance à l’autre bout du monde. » Il est peu probable, par exemple, que des batteries produites au Québec s’affranchissent totalement des métaux importés.

    Pour une #décroissance_minérale

    Celia Izoard estime plutôt qu’une grande partie des mines du monde devraient fermer, puisqu’elles sont situées dans des zones menacées par la sécheresse. Nous n’aurions alors pas d’autre choix que de nous engager dans une désescalade de la consommation de métaux, « une remise en cause radicale de la manière dont on vit ». Selon cette vision, il faudrait contraindre l’ensemble du secteur industriel à se limiter, tout comme on lui demande de réduire ses émissions de GES. Les métaux devraient être réservés aux usages alors déterminés comme étant essentiels. Les immenses centres de données, les avions, les VUS électriques et les canettes d’aluminium sont-ils nécessaires à la vie humaine ?

    « Il faut arrêter de se laisser intimider par le #déterminisme_technologique, soit l’idée que le #progrès suit cette direction et qu’on ne peut rien changer. Ce sont des choix idéologiques et politiques très précis avec du financement public très important. Il faut cesser de penser que les technologies sont inéluctablement déployées et qu’on ne peut pas revenir en arrière. »

    https://www.ledevoir.com/lire/806617/coup-essai-mensonge-transition-energetique
    #mines #extractivisme #terres_rares #pollution

  • A New York, nouveaux appels à retirer des hommages contestés à pétain et laval afp
    Les plaques elles-mêmes n’ont été posées au sol qu’en 2004 - soit "près de 60 ans après que les deux ont été reconnus coupables de crimes de guerre devant les tribunaux français"

    Vendredi, élus et représentants de la communauté juive de New York ont demandé le retrait de plaques au nom des dirigeants du régime collaborationniste français de Vichy, philippe pétain et pierre laval, qui honorent leur visite sous les vivats en 1931, avant leur collaboration active avec le régime nazi.

    « Comment peut-on justifier le maintien d’une inscription qui place sur un pied d’égalité des hommes comme pétain et laval avec Winston Churchill et Charles de Gaulle », a fustigé Menachem Rosensaft, vice-président exécutif associé du Congrès juif mondial et fils de survivants de l’Holocauste, dont le 27 janvier marque le jour international du souvenir.

    « (Ils) ont été directement impliqués dans le massacre et le génocide des Juifs d’Europe », a-t-il ajouté, à côté d’une poignée d’élus, dont le président de Manhattan, Mark Levine, l’équivalent d’un maire d’arrondissement.

    Ce dernier a annoncé avoir saisi la commission du design public de la ville, compétente en la matière, concernant ces plaques posées il y a près de 20 ans.

    Déboulonnage
    L’histoire n’est pas nouvelle, l’ancien maire démocrate de New York Bill de Blasio ayant promis de retirer la plaque honorant pétain à l’été 2017, sur fond de mouvement de déboulonnage de statues de généraux confédérés, symboles de soutien à l’esclavage.

    Mais une commission spéciale avait justifié leur maintien en suggérant d’y ajouter du « contexte historique », ce qui n’apparaissait pas sur place vendredi.

    Depuis, New York a déplacé ou retiré d’autres statues, dont une de l’ancien président américain Thomas Jefferson (1801-1809) parce qu’il avait été propriétaire d’esclaves, et l’autre d’un de ses successeurs Theodore Roosevelt (1901-1909), car jugée dégradante pour les Afro-Américains et les Amérindiens.

    Près de Wall Street, les plaques qui honorent « pierre laval, premier ministre de France » et « henri philippe pétain, « Maréchal de France » portent des dates de 1931. Elles rappellent qu’à l’époque, New York avait accueilli avec une parade sur Broadway et sous une pluie de confettis le chef du gouvernement français puis celui qui était encore considéré comme un héros de la Première Guerre mondiale.

    Cette tradition a vu défiler nombre de chefs d’Etat, soldats revenus du front, astronautes de retour d’une mission historique ou des champions sportifs au XXe siècle, du sprinter Jesse Owens à Nelson Mandela, qui ont aussi leur nom sur le trottoir.

    Mais les plaques elles-mêmes n’ont été posées au sol qu’en 2004, « près de 60 ans après que les deux (pétain et laval) ont été reconnus coupables de crimes de guerre devant les tribunaux français », déplore Menachem Rosensaft. Le résultat, selon lui, d’une « combinaison d’ignorance et potentiellement de bêtise », car « de moins en moins de gens savent ce qu’est l’Holocauste ».

    Source : https://fr.timesofisrael.com/a-new-york-nouveaux-appels-a-retirer-des-hommages-contestes-a-peta

    pétain #génocide #shoa #New_York #Broadway #france #histoire #racisme #antisémitisme #macron #vichy #police #extrême_droite #guerre #petain #politique #résistance #fn #répression

  • Le #mont_Pétain, à cheval entre l’#Alberta et la #Colombie-Britannique, a été débaptisé

    En 2016, Geoffrey Taylor, aujourd’hui décédé, a demandé aux gouvernements albertain et britanno-colombien de débaptiser le mont #Pétain, car il ne voulait plus qu’il porte le nom du maréchal Philippe Pétain, qui s’est rangé aux côtés du régime nazi durant la Seconde Guerre mondiale.

    L’Alberta avait accepté sa requête, mais la décision de la province voisine se faisait attendre. Après son décès, il y a deux ans, son fils, Duncan Taylor, a repris la démarche. « Je crois qu’il aurait été contrarié que cela ait pris autant de temps, mais je crois aussi qu’il aurait été soulagé que ce soit enfin terminé », dit Duncan Taylor.

    La montagne portait le nom de mont Pétain depuis 1919, en l’honneur de Philippe Pétain, une façon de reconnaître sa participation à la victoire de la bataille de Verdun en 1916.

    C’est le nom d’une bataille importante qui opposait les troupes françaises aux troupes allemandes durant la Première Guerre mondiale.

    Pétain : la collaboration avec les nazis

    Durant la Seconde Guerre mondiale, le maréchal Pétain capitule, signe l’armistice en 1940 et prend la tête du régime de Vichy.

    Il collabore alors avec l’Allemagne nazie, en permettant notamment l’instauration de lois antisémites et la déportation de juifs, dans le camp d’internement de Drancy, devenu camp de transit vers les camps d’extermination, dont celui d’Auschwitz.

    ""Aucun acte héroïque réalisé pendant la Première Guerre mondiale ne peut compenser ces gestes", estime Duncan Taylor.

    L’organisation juive B’nai Brith a aussi demandé un changement de nom

    Un sentiment que partage Marvin Rotrand, directeur de la Ligue des droits de la personne à B’nai Brith. En 2021, il a demandé au nom de l’organisation juive de débaptiser le mont Pétain, mais aussi le glacier et un ruisseau.

    « Il a fait déporter 76 000 Juifs dans les camps de la mort à Auschwitz et ailleurs. Son régime a aussi brimé tous les droits des Français en faveur des Allemands pour les aider contre les alliés incluant le Canada. Donc j’étais très surpris de voir son nom paraître pas seulement une fois, mais trois fois », dit Monsieur Rotrand.

    Dans un communiqué de presse, B’nai Brith explique que d’autres groupes ont appuyé les demandes de changement de nom, dont l’Association canadienne des guides de montagne.

    Il faut maintenant trouver un nouveau nom à la montagne nichée entre deux parcs provinciaux, le parc Peter Lougheed, en Alberta, et le parc Elk Lakes, en Colombie-Britannique.

    B’nai Brith suggère celui de Michael De Vries, du Irish Regiment of Canada. Il a été tué au combat en Italie le 25 mai 1944.

    Marvin Rotrand a aussi demandé le changement de nom du mont Bedaux et du passage Bedaux dans le nord de la Colombie-Britannique. En 1944, il s’est donné la mort dans une prison de la Floride, où il était détenu pour trahison. Il s’était, lui aussi, rangé du côté des nazis durant la guerre.

    Après la Seconde Guerre mondiale, Philippe Pétain a été condamné à mort pour haute trahison. En raison de son âge, sa sentence a été commuée en prison à vie. Il est mort en 1951.

    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1896050/nazisme-seconde-guerre-mondial-vichy-rocheuse
    #débaptisation #toponymie #toponymie_politique #montagne #Canada

  • Une carte des résistances dans le monde du travail en temps de pandémie
    https://www.bastamag.net/Une-carte-des-coleres-et-des-resistances-dans-le-monde-du-travail-en-temps

    Grèves et débrayages, refus de reprendre sans protection ni tests, droits de retrait... Voici une « carte des colères au travail » qui inventorie les conflits ou situations de tension sur les lieux de travail, liées au contexte de la pandémie. L’outil, rendu public à l’occasion du 1er mai, journée internationale des travailleuses et travailleurs, sera complété et mis à jour de manière participative. Construire une vue d’ensemble des colères et des résistances dans le monde du travail depuis le début de (...) ça bouge !

    / #Conditions_de_travail, #Luttes_sociales

    #ça_bouge_ !

    • #Canada : Des travailleurs étrangers contraints de travailler jusqu’à 18 heures d’affilée
      https://www.ledevoir.com/societe/578058/18-heures-d-affilee-aux-champs

      L’effet combiné de la COVID-19 et de la pénurie de travailleurs mène à de nouveaux abus dans les fermes, certains travailleurs étrangers devant travailler jusqu’à 18 heures d’affilée.

      On les fait travailler « 16, 17, même 18 heures par jour », rapporte Michel Pilon, du Réseau d’aide aux travailleurs et travailleuses migrants agricoles du Québec (#RATTMAQ). « Ils sont fatigués. On leur dit qu’ils ne sont pas obligés de le faire, mais ils ont peur. »


      Depuis trois semaines, le service d’aide téléphonique de l’organisme a reçu au moins une vingtaine d’appels de travailleurs étrangers sur-sollicités par leurs employeurs. « Étant donné qu’ils sont moins nombreux, l’employeur a bien du travail à faire », ajoute-t-il.

      Les plaintes étant anonymes, l’organisme n’a pas fourni de détails sur les employeurs en cause, mais il indique que les abus surviennent chez des producteurs de légumes qui manquent de personnel pour planter.

      Ces dernières semaines, plus de 4000 de ces travailleurs sont arrivés au #Québec en provenance du #Mexique et du #Guatemala. Or, en raison de la pandémie, ils sont beaucoup moins nombreux que d’habitude. L’an dernier, ils étaient 17 000 à travailler dans les fermes, alors qu’on en attend au maximum 12 000 en 2020.

      Interpellée à ce sujet, l’Union des producteurs agricoles (#UPA) dit avoir été « sensibilisée » mercredi au problème par la Table de concertation sur les travailleurs étrangers temporaires.

      « L’UPA déplore et dénonce tout abus quant aux éléments précédemment décrits », a indiqué son porte-parole, Patrice Juneau.

      Le regroupement devait d’ailleurs rappeler dans son infolettre hebdomadaire que « tout travailleur peut refuser de faire plus de 12 heures par période de 24 heures au Québec » et que « l’UPA recommande fortement de ne pas excéder ces heures ».

      Peur de la COVID-19
      Le Devoir a également appris que les mesures de #confinement créaient des tensions particulières dans les fermes. À leur arrivée à l’aéroport, les travailleurs mexicains et guatémaltèques reçoivent des dépliants sur la COVID-19 et les mesures de confinement. Ils sont ensuite placés en #quarantaine pendant deux semaines.

      Le RATTMAQ a aussi reçu des appels de travailleurs ayant subi des mesures disciplinaires telles que des suspensions parce qu’ils ont quitté la ferme, même après la fin de leur quarantaine.

      « Il y en a un qui avait décidé d’aller s’acheter de la bouffe pendant sa journée de congé. Il gardait la distanciation requise, mais il a quand même eu une mesure disciplinaire parce qu’il a quitté la ferme », explique M. Pilon. « Les producteurs disent qu’ils ont peur que la COVID rentre dans leurs fermes, alors ils contrôlent les déplacements. Ça ne marche pas. »

      Dans l’infolettre transmise à ses membres jeudi, l’UPA a aussi fait une précision à ce sujet.

      « Après la quarantaine, les travailleurs sont soumis aux mêmes règles de circulation que nous tous. Ils peuvent donc sortir de la ferme s’ils le souhaitent et l’employeur a le devoir de les sensibiliser aux règles de circulation, aux mesures de distanciation sociale et aux risques de contamination, a-t-elle écrit. Même en période de pandémie, après la quarantaine, il est hors de question d’interdire les sorties, ce qui serait à l’encontre de la Charte des droits et libertés de la personne. »

      Au syndicat des Travailleurs unis de l’alimentation (TUAC), qui représente des travailleurs étrangers dans le secteur maraîcher, on a aussi observé ce phénomène. Le responsable Julio Lara a dû intervenir auprès d’un employeur après que des travailleurs ont été suspendus pour des déplacements à l’extérieur de la ferme.

      À l’UPA, on ne rapporte aucun cas de COVID-19 chez les travailleurs étrangers temporaires depuis leur arrivée au Québec en avril.

      Selon nos informations, un travailleur étranger a été testé pour la première fois cette semaine en #Montérégie pour des symptômes apparentés à la COVID-19. Au moment où ces lignes étaient écrites, il n’avait pas encore reçu les résultats.

      En #Ontario, 40 travailleurs d’un même producteur ont été déclarés positifs cette semaine à Kent Bridge. Des cas de contamination ont aussi été rapportés dans une pépinière en #Colombie-Britannique au début du mois d’avril.
      #esclavage #agriculture #Femmes #Hommes

  • Lettre ouverte au NPD de la Colombie-Britannique concernant la conduite de Morgane Oger, qui en occupe la vice-présidence
    http://tradfem.wordpress.com/2018/02/12/lettre-ouverte-au-npd-de-la-colombie-britannique-concernant-la-co

    Quelque 140 Canadiennes et Canadiens ont déjà cosigné la lettre ci-dessous exigeant que le NPD de la Colombie-Britannique condamne le comportement de M. Oger. (...)
    Messieurs, Mesdames,

    Nous, les soussigné·e·s, sommes des Canadien·ne·s profondément préoccupé·e·s par les récentes déclarations publiques et comportements de M. Oger, qui occupe la vice-présidence du NPD de la Colombie-Britannique.

    Le 20 janvier dernier, des Marches des femmes ont eu lieu partout en Amérique du Nord. D’abord mises sur pied par indignation face à l’élection de Donald Trump et à ses vantardises d’inconduite sexuelle, ces marches ont été galvanisées cette année partout au monde par la campagne #MeToo, dans un élan de solidarité et d’action. Nous ne pouvons plus nier que les femmes et les filles du monde entier continuent de subir des agressions et du harcèlement dans tous les domaines de la vie, aux mains des hommes.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : http://www.feministcurrent.com/2018/02/10/open-letter-bc-ndp-regarding-conduct-bc-ndp-vice-president-morgane-

    #trans #discours_haineux #Canada #identité_de_genre #NPD #Colombie-Britannique

  • L’Ouest canadien en proie au plus grand brasier de son histoire
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/08/23/l-ouest-canadien-en-proie-au-plus-grand-brasier-de-son-histoire_5175281_3244

    L’état d’urgence est en vigueur depuis le 7 juillet dans cette province, qui connaît les pires incendies de son histoire et aussi l’un de ses étés les plus chauds et les plus secs. La plupart des 46 000 personnes qui avaient dû être évacuées ont pu regagner leur domicile, mais 2 700 étaient toujours affectées. Cent trente-quatre feux étaient actifs, mardi, en #Colombie-Britannique, mobilisant quelque 3 900 pompiers et 200 avions.

    Depuis avril, plus de 1,2 million d’hectares (12 000 km2) de forêt y ont été détruits, un chiffre sans précédent dans les annales de la province, selon M. Skrepnek. C’est presque deux fois plus que l’incendie de Fort McMurray, qui avait jeté 100 000 personnes sur la route en 2016 en Alberta et avait été qualifié de plus grande catastrophe naturelle de l’histoire du Canada.

    #Canada #feux_de_forêt #sécheresse

  • Carte. Au Canada, les droits des Amérindiens menacés par un barrage

    La construction d’un grand barrage dans la vallée de la Rivière-de-la-Paix, en #Colombie-Britannique, présente de nombreux risques pour le mode de vie des populations autochtones de la région. Les autorités canadiennes ont pourtant donné leur feu vert, sans véritable consultation des Amérindiens, pointe Amnesty International dans un dossier publié dans notre dernier numéro et réalisé en partenariat avec Courrier international.

    http://www.courrierinternational.com/grand-format/carte-au-canada-les-droits-des-amerindiens-menaces-par-un-bar

    #barrage #peuples_autochtones #Canada #cartographie #visualisation

  • Hey Finland! Canada Tried Guaranteed Income Once, and It Worked
    http://thetyee.ca/Opinion/2016/01/21/Finland-Guaranteed-Income

    Here in Canada, however, the “Mincome” experiment in Manitoba launched in 1974. While some aspects of Mincome were like the American trials, we tried something different: all 10,000 people in the town of Dauphin were included. Without going into the details, the experiment offered a real income boost to old people, the working poor and single men.

    [...]

    Squabbles between Ottawa and the provincial government complicated matters, and when the program ended in 1979, much of its data was “archived” but not analyzed.

    Still, Dr. Forget was able to draw some striking conclusions from those archives. After Mincome launched, she found, “Dauphin residents had a significantly lower rate of hospitalization than the controls” — fewer cases of accidents and injuries, fewer mental health cases, even fewer births to women under the age of 25. The rate of family breakups was unchanged from pre-Mincome years.

    “The results,” Dr. Forget concluded, “would seem to suggest that a guaranteed annual income, implemented broadly in society, may improve health and social outcomes at the community level.”

    Intéressante expérimentation !

    http://public.econ.duke.edu/~erw/197/forget-cea%20%282%29.pdf
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Programme_Mincome

    #Canada #Colombie-Britannique #Emploi #Empowerment #Evelyn_Forget #Politique #Programme_Mincome #Revenu_de_base #Travail #Économie