• DOSSIER. Maine-et-Loire : ces friches industrielles encombrantes
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/maine-et-loire/angers/maine-et-loire-ces-friches-industrielles-encombrantes-2

    On estime entre 90 000 et 150 000 hectares la superficie occupée par les friches industrielles en France en 2020. Alors que l’emprise foncière en zone urbaine se fait rare, ces sites inoccupés sont devenus un véritable enjeu de société mais nécessitent souvent de coûteuses opérations de dépollution

    C’est une image dans le paysage que les riverains voudraient voir disparaître à La Possonnière. Cette ancienne usine, spécialisée dans le traitement des métaux, a aussi laissé des stigmates invisibles.

    Des analyses ont révélé des traces de substances toxiques, jusqu’à 100 fois la valeur tolérée. Pour les habitations les plus proches du site, impossible d’exploiter l’eau en sous-sol.

    « Les dernières études ont montré qu’il y avait encore des traces de solvants très importantes dans les eaux des pluies, explique Rémy Bonnevialle, président d’une association de riverains, il a donc été pris un décret par la municipalité de ne pas utiliser l’eau des pluies pour arroser les jardins et remplir les piscines pour un secteur »

    #friches_industrielles #dépollution #déchets #pollution_des_sols #gestion_écocidaire

  • Photographie - Soumgaït, complexe industriel, mai 2004
    https://visionscarto.net/photographie-soumgait

    Titre : Photographie - Héritage soviétique - Soumgaït, ancien complexe industriel, mai 2004 Lieu : Azerbaïdjan Mots-clés : #photographie #caucase #azerbaïdjan #industrie #urss #ex-urss #friches_industrielles #mémoire #héritage #traces Matériel : Photographies Auteur : Philippe Rekacewicz Date : Mai 2004 Complexe pétro-chimique, Soumgaït, 2004. Complexe pétro-chimique, administration, Soumgaït, 2004. Complexe pétro-chimique, Soumgaït, 2004. Complexe pétro-chimique, Soumgaït, (...) #Inspirations

  • Réfugiés : #violences et #chaos dans le nord-ouest de la Bosnie-Herzégovine
    Traduit et adapté par Manon Rumiz (Article original : https://www.balcanicaucaso.org/aree/Bosnia-Erzegovina/Migranti-caos-Bosnia-204594)

    Squats démantelés, familles déportées et laissées sans aide au bord de la route, violentes manifestations anti-migrants.... Dans le canton d’Una-Sana (nord-ouest de la Bosnie-Herzégovine), la situation des réfugiés devient toujours plus dramatique.

    « C’est le chaos. » Voilà comment Silvia Maraone, qui coordonne les activités de l’ONG italienne Ipsia (https://www.facebook.com/IPSIA.BIH) à #Bihać, résume la situation actuelle dans le canton d’#Una_Sana, explosive depuis le milieu de l’été. « Les conditions imposées par le gouvernement local n’offrent plus de répit à personne. Même les familles, les femmes et les enfants n’ont plus accès aux #camps officiels. Quant aux transports en commun, ils sont désormais interdits aux réfugiés, ce qui permet aux trafiquants de faire des affaires encore plus lucratives. »

    Dans le même temps, la police expulse les #squats et tous les #camps_informels, renvoyant les réfugiés hors des frontières du canton. La population locale, de son côté, manifeste ouvertement son hostilité face à la présence massive de candidats à l’exil. Les agressions verbales et physiques se multiplient, ainsi que les attaques contre les volontaires.

    “Le canton d’Una Sana est plus que jamais le #cul-de-sac de la route des Balkans.”

    Du fait de la #pandémie et de la proclamation de l’#état_d’urgence, la situation s’est encore détériorée depuis le printemps. Les camps officiels, déjà pleins, n’accueillent plus de nouveaux entrants alors mêmes que les arrivées ont repris depuis la réouverture des frontières au mois de juin. Le canton d’Una Sana est plus que jamais le cul-de-sac de la route des Balkans, d’autant qu’à l’ouest, le jeu de domino entre les polices italienne, slovène et croate se poursuit, aboutissant au #refoulement des migrants interceptés dans cette zone frontalière de l’Union européenne.

    La seule réponse apportée par les autorités locales a été l’ouverture, en avril, d’un « #camp_d’urgence » à Lipa, entre Bihać et #Bosanski_Petrovac, dont le millier places a vite été rempli. Les squats se sont donc multipliés dans les #friches_industrielles et dans les bois. De toute façon, les migrants ne souhaitent pas rester ici et le « #game » continue : chaque jour, ils sont des centaines à tenter de déjouer la surveillance de la frontière croate avec l’espoir de ne pas être arrêté avant d’avoir atteint l’Italie.

    Le début du « chaos » qu’évoque Silvia Maraone remonte à la mi-juillet, avec l’expulsion du camp de fortune qui s’était créé à l’entrée de #Velika_Kladuša, près du camp officiel de #Miral, le long de la rivière #Kladušnica. Officiellement, l’opération a été déclenchée à cause des plaintes répétées des riverains. Début août, la police est revenue pour chasser les migrants qui avaient reconstitué un nouveau camp.

    « #Milices_citoyennes »

    Quelques jours plus tard, le maire de Bihać, #Šuhret_Fazlić, déclarait que la situation était aussi devenue insoutenable dans sa commune. « Cela n’a jamais été pire qu’aujourd’hui. Chaque jour, nous assistons à l’arrivée d’un flux incontrôlé de migrants. Il y en a déjà des milliers qui campent un peu partout. Une fois de plus, on nous laisse seuls », avant de conclure, menaçant : « Nous sommes prêts à prendre des mesures radicales ». Ce n’est pas la première fois que le maire de Bihać tire la sonnette d’alarme. Début 2018, au tout début de la crise, l’édile déplorait déjà le manque de soutien des autorités de la Fédération, l’entité croato-bosniaque dont dépend le canton, et nationales. À l’automne 2019, Silvia Maraone s’inquiétait aussi : « La situation ne fera qu’empirer dans les mois qui viennent si de nouveaux camps officiels ne sont pas ouverts d’urgence ».

    Selon les chiffres officiels, plus de 80% des réfugiés présents sur le sol bosnien se concentreraient dans le seul canton d’Una Sana. « Il sont plus de 5000, dont à peine la moitié hébergés dans des centres d’accueil officiels. Les autres dorment dans des bâtiments détruits ou dans les bois en attendant de tenter le game », poursuit Silvia Maraone. Ces dernières semaines, la population de Velika Kladuša a organisé des manifestations hebdomadaires contre la présence de migrants. Organisées sur les réseaux sociaux, ces rassemblements réunissent des habitants venus de tout le canton.

    Pire, des #milices citoyennes ont commencé à se mettre en place pour refouler les migrants. « Dans certains groupes Facebook, des membres signalent les plaques des véhicules qui transportent des migrants », observe Silvia Maraone. « Des routes ont même été bloquées, des pierres et des bâtons jetés sur les véhicules. » Ce n’est pas tout. « Des citoyens ont attaqué des migrants en pleine rue, tandis que les volontaires leur venant en aide se sont faits dénoncer à la police. » Le 17 août, les forces de l’ordre ont dû intervenir à Velika Kladuša où des dizaines de riverains s’étaient massés et avaient attaqué un bus où se trouvaient des migrants.

    Pour justifier de telles actions coup de poing, on trouve la rhétorique habituelle de l’extrême-droite complotiste : la prétendue violence de ces migrants et la menace qu’ils feraient peser pour la sécurité de la population locale. Des arguments balayés par les statistiques officielles, mais qui font mouche auprès de Bosniens fatigués par des décennies de divisions, de corruption et de misère.

    Deux jours après la violente manifestation du 17 août à Velika Kladuša, la cellule de crise du canton d’Una-Sana a décrété des mesures très dures : l’évacuation de tous les migrants vivant hors des structures d’accueil officielles, perquisition dans tous les lieux privés offrants des services aux migrants, interdiction de quitter les camps officiels, d’utiliser les transports en commun et d’entrer dans le canton pour tous les migrants. Des postes de contrôle ont aussi été mis en place sur les routes d’accès au canton.

    “Ils ont tout brûlé, vêtements, téléphones portables, sacs à dos. Ils nous ont frappés avec des matraques.”

    « Les personnes expulsées des squats n’ont pas toutes pu être accueillies au camp de #Lipa et ont été refoulées en #Republika_Srpska (l’autre entité de Bosnie-Herzégovine) », dénonce Silvia Maraone. « Même les familles avec enfants sont abandonnées sans aucune aide. » Ces restrictions à la #liberté_de_mouvement violent les #droits_humains fondamentaux, comme l’a dénoncé Amnesty International dans un communiqué, le 25 août. Le réseau Transbalkanska Solidarnost (https://transbalkanskasolidarnost.home.blog) demande aux autorités locales et aux organisations internationales de « mettre fin à la politique du silence », de condamner publiquement ces pratiques illégales, de poursuivre les responsables et d’assurer un accueil digne et sûr aux migrants.

    Transbalkanska Solidarnost a recueilli plusieurs #témoignages sur ces expulsions, dont celles de l’ONG No Name Kitchen à Bosanska Otoka. « Nous dormions dans une ancienne usine abandonnée près de Bihać quand la police est arrivée. Il devait y avoir 20 ou 25 policiers. Ils ont tout brûlé, vêtements, téléphones portables, sacs à dos. Ils nous ont frappés avec des matraques, puis nous ont expulsés ici où nous sommes sans nourriture, sans rien. Je me suis échappé d’Afghanistan pour me sauver et là je retrouve cette violence... Pourquoi ?! », se désole A., 16 ans. Selon les chiffres des associations, plus de 500 réfugiés se sont retrouvés bloqués sur la ligne de démarcation entre les deux entités bosniennes, personne ne voulant les prendre en charge.

    Malgré les menaces qui se font toujours plus fortes, les réseaux de #volontaires continuent de venir en aide aux migrants : distribution de produits de première nécessité, de vêtements et signalement des violences et des violations des droits. « Ce n’est pas facile », reconnaît Silvia Maraone. « Tout le monde vous regarde mal et ceux que vous aidez sont détestés… Nous restons prudents. » Son ONG, Ipsia ; intervient toujours dans le camp de Bira, géré par l’#Organisation_internationale_pour_les_migrations (#OIM) où elle gère le Café social et prépare un projet plus vaste, soutenu par des fonds européens, pour développer des activités, hors des camps, visant à améliorer les relations entre migrants et population locale. Il y a urgence. « Jamais le bras-de-fer avec le reste de la Bosnie n’a été aussi tendu. »

    https://www.courrierdesbalkans.fr/refugies-chaos-dans-le-nord-ouest-de-la-bosnie-herzegovine

    #asile #migrations #réfugiés #Bosnie #Bosnie-Herzégovine #Balkans #route_des_Balkans #camps_de_réfugiés #campements #IOM #extrême_droite #solidarité

    –-> « Quant aux transports en commun, ils sont désormais interdits aux réfugiés, ce qui permet aux trafiquants de faire des affaires encore plus lucratives »
    #ségrégation #transports_publics #transports_en_commun #apartheid

    –-> « l’#Organisation_internationale_pour_les_migrations (#OIM) gère le Café social et prépare un projet plus vaste, soutenu par des fonds européens, pour développer des activités, hors des camps, visant à améliorer les relations entre migrants et population locale. Il y a urgence. »
    En fait, ce qu’il faudrait faire c’est ouvrir les frontières et laisser ces personnes bloquées en Bosnie, où elles n’ont aucune intention de rester, de partir...

    ping @karine4 @isskein

  • #Visibilité et #invisibilité de la #pollution des #sols dans les territoires (post)industriels : de nouvelles perspectives sur la #résilience et la #justice_environnementale ?

    « Make the valley green again » : la gestion des #sols_pollués au cœur de la #réhabilitation de la basse vallée de #Swansea (#Pays_de_Galles) [Texte intégral]
    « Make the valley green again » : soil pollution management in the reclamation process of the lower Swansea Valley (Wales)
    Cécile Ferrieux et Robin Le Noan

    –----
    Regard géo-historique sur la difficile transformation des #friches_industrielles de la vallée de la #Fensch : l’exemple de la #reconversion en cours du site de l’#usine_sidérurgique intégrée #SMK (1897-2018) [Texte intégral]
    A geohistorical look at the difficult transformation of industrial wastelands in the Fensch Valley : the example of the ongoing conversion of the SMK integrated steel plant (1897-2018)
    Eric Marochini

    #sidérurgie

    –---

    Du trouble privé au problème public ou… l’inverse ? #Mobilisation locale autour d’un #site_industriel pollué [Texte intégral]
    From private concerns to a public issue or… is it the reverse ?
    Maurice Olive

    –-----
    Controverse autour des #stériles_uranifères : de la mise à l’agenda d’un problème public à la remise en cause de l’#expertise [Texte intégral]
    Etude comparative de deux anciens sites miniers : #La_Commanderie (#Vendée/#Deux-Sèvres) et #Pen_Ar_Ran (#Loire-Atlantique)
    Controversy around uranium waste : from putting a public problem on the agenda to challenging expertise. Comparative study of two former uranium mines : La Commanderie (Vendée/Deux-Sèvres) and Pen ar Ran (Loire-Atlantique)
    Saliha Hadna

    #mines

    –-------
    Le laboratoire cévenol de l’après-mine. Une coextensivité des causes et des responsabilités minières, environnementales et sanitaires [Texte intégral]
    The Cevennes laboratory of the post-mine. A coextensivity of mining, environmental and sanitary causes and responsibilities
    Béatrice Mésini

    –--------

    L’#économie_circulaire : cercle vertueux ou cercle vicieux ? Le cas de l’utilisation de terres maraîchères pour aménager des espaces verts urbains [Texte intégral]
    The circular economy : vicious or virtuous circle ? The case of vegetable gardens used to develop green spaces
    Clément Gitton, Yoann Verger, Florence Brondeau, Ronald Charvet, François Nold, Philippe Branchu, Francis Douay, Isabelle Lamy, Christian Mougin, Caroline Petit et Elisabeth Rémy

    –-----

    La strate du sol d’une mégapole : observations localisées sur l’Anthropocène [Texte intégral]
    Les couches issues des périodes préindustrielle et industrielle à #Paris
    A megacity soil’s layer : localised observations about the AnthropoceneThe strata from preindustrial and industrial eras in Paris
    Mathieu Fernandez

    https://journals.openedition.org/geocarrefour/11289
    #revue #in/visibilité #sols

  • Des zones désaffectées de l’Oural vues par de futurs architectes étrangers - Russia Beyond FR
    https://fr.rbth.com/lifestyle/82825-zones-exclusion-oural

    Les étudiants internationaux qui ont visité certaines des friches industrielles les plus lugubres de Russie expliquent pourquoi ils souhaitent revenir plus souvent.

    De jeunes architectes de 15 pays ont exploré diverses zones industrielles de la région de Tcheliabinsk, notamment l’usine de magnésite de Satka, des carrières surréalistes à Karabach et une serre géante à Tchourilovo. Après leur voyage, ils ont filmé une série de documentaires et ont confié à Russia Beyond ce qui les avait le plus impressionnés dans l’Oural.

    #rusie #oural #soviétisme #friches_industrielles

  • par Anne gononEspaces de coworking, #fab_labs, #tiers-lieux… Les « nouveaux territoires de l’art » ont-ils muté ?
    http://www.nectart-revue.fr/nectart-4-anne-gonon

    Il y a plus de quinze ans, en juin 2001, Fabrice Lextrait rendait son rapport intitulé Friches, laboratoires, fabriques, squats, projets pluridisciplinaires : une nouvelle époque de l’action culturelle. Il y décrivait et analysait une trentaine de lieux alternatifs, pour la plupart implantés dans des friches, où s’inventait une nouvelle façon de faire art et culture. Alors que ces « nouveaux territoires de l’art » sont toujours très actifs dans le paysage culturel français, ils cherchent encore pour beaucoup les moyens et la reconnaissance permettant de pérenniser leur action. Parallèlement, on assiste à l’émergence d’une autre galaxie de lieux, dits « tiers-lieux collaboratifs » (espaces de coworking, fab labs, makerspaces, etc.), qui témoignent de l’influence majeure des technologies du numérique dans (...)

    #Nectart_#4 #Transformations_artistiques #espaces_de_coworking #friches_industrielles #lieux_intermédiaires #NTA #rapport_lextrait

  • #Friches_industrielles et #fêtes techno clandestines

    #Le_Havre, ville de tradition ouvrière et maritime, est désormais touchée par la #désindustrialisation… Les usines laissent progressivement la place à des friches industrielles. Certains de ces lieux abandonnés par les activités productives sont réinvestis par d’autres activités qui, au premier abord, n’ont rien à voir avec elles. Et notamment par des fêtes #techno clandestines. Les bruits mécaniques, les distorsions électriques et la basse répétitive de la Noise et de la Techno entrent alors en résonnance avec l’histoire industrielle du Havre…

    http://sms.hypotheses.org/6203
    #fêtes_clandestines
    signalé par @ville_en

  • Améliorer la logistique : quels leviers pour les territoires ? - Localtis.info un service Caisse des Dépôts
    http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite&jid=1250268644671&cid=1250268642707
    Après les #friches_industrielles, les #friches commerciales, voici les #friches_logistiques

    Non présent dans ce rapport, un point sur les #entrepôts s’impose. Car la France, on ne le dit pas assez, est une terre d’entrepôts. Chez Argan, une foncière spécialisée, on estime le parc à 40-45 millions de mètres carrés. Rien qu’en 2011, plus de 2 millions de m2 ont été construits ! Mais depuis quelques années deux tendances s’affirment, qui redéfinissent cette « carte » des entrepôts français. D’un côté, leurs premiers utilisateurs, les géants de l’#agroalimentaire et de la grande #distribution, cherchent à raccourcir leurs circuits logistiques en rapprochant ces entrepôts de leurs magasins. Un expert nous explique que « côté distribution, c’est en partie lié au boom des supérettes en centre-ville. La circulation des poids lourds y étant compliquée, voire interdite, les distributeurs cherchent à répartir au préalable leurs marchandises dans des entrepôts de proximité pour livrer ces magasins avec des camions plus compacts ». De l’autre, l’obsolescence des entrepôts - la moitié ont une quinzaine d’années - impose une reconversion ou une remise à niveau. Lorsque l’on reconstruit « la ville sur la ville », certains recommandent donc de commencer par réhabiliter les entrepôts vieillissants et ne plus raser ceux qui sont bien situés, afin de ne pas avoir à gaspiller, à terme, plus de foncier. Un enjeu sur lequel les élus ont leur mot à dire.

    #territoire

  • • La Petite Ceinture de Paris

    la Petite Ceinture de Paris, voie ferrée créée au XIXe siècle, délaissée au XXe, et immortalisée au XXIe par le photographe Pierre Folk.

    Avec sa chambre photographique 4 x 5, le jeune auteur a arpenté pendant plusieurs années le parcours circulaire de 23 km qui subsiste entre les murs de la capitale. À travers les arrondissements et les saisons, il dresse le portrait d’un monde silencieux « où se rencontrent la civilisation et la nature, le passé et le présent, le calme et l’agitation ».

    http://tempsreel.nouvelobs.com/galeries-photos/photo/20140902.OBS7872/grand-format-embarquez-pour-la-petite-ceinture-de-paris.html


    #photographie

    • #ghost_town #rail #train #voie_ferrée
      cc @albertocampiphoto

      Cela me rappelle deux choses (plus liées aux #autoroutes qu’à la voie ferrée, mais ce sont aussi des manières de suivre par un reportage des voies de transport dans la périphérie de grandes villes) :
      1. le #film « #Sacro_gra » (#Rome) : http://www.sacrogra.it/film

      A nobleman from the Piemonte region and his daughter share a one-room efficiency in a modern apartment building along the GRA where they have been assigned temporary housing. In the cramped rooms, they pass the time with conversations that swing from the sophisticated to the banal.
      A botanist like a Merlin armed with sound effects and an arsenal of poisons searches for a way to stop the plague of rapacious insects that is destroying an entire plantation of palms at a section where the GRA loses itself in wide grassy fields and flocks of sheep.
      A modern-day prince who does gymnastics while smoking his cigar on the roof of his castle, which seems to have sprouted magically from among the faceless modern buildings that crowd an exit of the #GRA. He has transformed the castle into a bed&breakfast, a conventional center, movie sets, and on special Sundays a theater for ornately-designed fables for children and adults.
      Like an astronaut on a first aid mission with his dayglo uniform and his glittering ambulance, a paramedic patrols the GRA, warming freezing bums who have fallen into drainage ditches, extracting young speed demons from cars crumpled around guard railings, resuscitating misunderstood heart attack victims, while in his off hours tending an old woman in his lonely house.
      A seventh-generation eel fisherman, and one of the last, lives on the Tiber River in the shadow of a snarl of overpasses, dispensing to curious observers his wise and ancient philosophy of life as he maneuvers his boat and tends his nets exactly as his forefathers did.
      Far from the iconic sites of Rome, the GRA is a repository of stories of those at the edges of the ever-expanding universe of the capital city.

      2. Le #livre « #Tangenziali. Due viandanti ai bordi della città » (#Milan) :

      Milano sta cambiando. Archiviata dolorosamente quella «da bere», del rampantismo anni Ottanta, la città si sta trasformando da capitale della moda e della finanza a moderna metropoli multietnica che ambisce a un ruolo sempre più centrale nella cultura europea e occidentale. Presa coscienza che esistono molti modi per conoscere una città, e molti modi per raccontarla, Gianni Biondillo e Michele Monina, il primo scrittore fortemente attaccato alla sua città, e il secondo, milanese d’adozione, da sempre appassionato di psicogeografia, decidono di mettere da parte lo spirito del flâneur e per una volta di intraprendere un viaggio programmatico da fare insieme: un giro intorno alla città dove l’uno è nato e l’altro è arrivato una decina d’anni fa e che ancora non sono riusciti a decodificare. Seguendo il margine della tangenziale di Milano, i due scrittori cercano di tracciare una mappa della città a partire dai suoi contorni. I viandanti della tangenziale mette in scena luoghi, personaggi, aneddoti, storie, traiettorie sghembe, percorsi d’acqua, cantieri in corso, polaroid di periferie, suggestioni psicogeografiche, appunti di fisiognomica cittadina, materiali vari raccolti durante i lunghi tragitti, fatti rigorosamente a piedi.

      http://www.ibs.it/code/9788860884503/biondillo-gianni/tangenziali-due-viandanti.html

    • C’est intéressant ce que tu notes @rastapopoulos, faut nuancer quand même par le fait que je crois que les friches SNCF sont considérées comme des terrains pollués au niveau du cadastre (à cause des fongicides utilisées dans les traverses de bois je crois, ou des insecticides balancées sur le ballast mais j’y crois moins). Je n’ose pas demander à maitre @simplicissimus de nous éclairer sur ce sujet :-)

      Désormais quand on prend le train on se rend compte que les faisceau de voies de garage toujours en service (jusqu’à quand ?) ne sont quasiment plus désherbés, au grand damn des cheminots habitués à la méthode #napalm. Grenelle de l’environnement, économies budgétaires et interminable déclin du transport ferroviaire pourraient bien être la triple explication de ce phénomène... Si au moins ça pouvait avoir le mérite de faire revenir des insectes dans nos villes, why not ?

    • #By_the_Silent_Line: Beautiful Photos of a Parisian Railway Being Reclaimed by Nature

      Photographer Pierre Folk has spent 3 years documenting the same, 20-mile long stretch of Parisian railway with his 4×5 view camera… but he’s not doing it because of the trains. No, in fact, no trains have run on this railway in for 80 years.

      The photos are Folk’s way of examining the complex relationship between society and environment.

      The railway in question is called La Petite Ceinture, or The Little Belt for us English speakers, and it has surrounded a piece of Paris since 1852. Unused since 1934, nature has come a long way in reclaiming this railroad, and its this reclamation that you see in Folk’s series By the Silent Line. But humanity is starting to push back.

      http://petapixel.com/2014/09/05/silent-line-beautiful-photographs-vanishing-parisian-railway

    • Par sérendipité, je viens découvrir cet article. On y trouve d’autres jolies photos de la Petite ceinture, mais aussi comment accéder à la partie encore fermée au public.

      A Walk along the Paris inner city Railway, abandoned since 1934
      http://www.messynessychic.com/2013/06/17/a-walk-along-the-paris-inner-city-railway-abandoned-since-1934

      I spent my Saturday afternoon, avoiding the Parisian summer crowds and tiptoeing along the train tracks of the “Little Belt” railroad (La Petite Ceinture), a surviving relic of a bygone era, closed since 1934; open for pleasant summer strolls if you look hard enough for a way in…

  • A Fredrikstad, en Norvège, se sont écroulés 300 tonnes chargés d’histoire industrielle

    Ces grues représentaient l’identité même de Fredrikstad, ancienne ville d’industrie et de chantiers navals, fière de son passé ouvrier.

    http://www.nrk.no/ostfold/300-tonn-med-historie-i-bakken-1.11641462

    Her går 300 tonn med historie i bakken. Et av de største symbolene på Fredrikstads identitet og historie ble sendt i bakken i dag.

    https://dl.dropbox.com/s/xcb2d6wvotqdtgj/300tonnes1.png

    https://dl.dropbox.com/s/nsrtvgo13n2razc/300tonnes2.png

    https://dl.dropbox.com/s/mt57vsvv9q87ve1/300tonnes3.png

    De totalt åtte kranene på det gamle FMV-området på Værste i Fredrikstad er på mange måter selve symbolet på skipsbyggerhistorien til Fredrikstad.

    Men området skal utvikles til bolig- og næringsformål – noe som betyr at flere av kranene må fjernes. To av dem ble revet i dag, og av de totalt åtte kranene får kun tre bli stående.

    Il y a eu un débat, auparavant pour savoir s’il fallait détruire ce patrimoine ou le garder pour en faire des oeuvres d’art (ou des lieux d’art aussi).

    Un ouvrier se lamentait : « il est bien possible que mon ancien lieu de travail devienne des clous ! »

    Skrot eller kunst ? [des débris ou de l’art ?]- Østfold
    http://www.nrk.no/ostfold/skrot-eller-kunst_-1.7976741

    Min gamle arbeidsplass bør kanskje bli spiker eller annet jern

    https://dl.dropbox.com/s/o3bhjb4jim60b39/skrotellerkunst.png

    Noen gamle kraner på et nedlagt skipsverft i Fredrikstad kan bli vernet for fremtiden. Hjalmar Johansen mener de like greit kunne laget spiker av alt.

    A mettre en lien avec

    http://seenthis.net/messages/138203
    Un monument dressé à la mémoire des ouvriers des chantiers navals de la ville

    http://static1.seenthis.net/local/cache-vignettes/L240xH180/fredrikstad1e98a-9a656.jpg

    #norvège #art #monument #histoire_ouvrière #chantiers_navals #ruines_industrielles #friches #friches_industrielles

  • Lieux à l’abandon et cinéma

    NEVERENDS – Exploration urbaine – urban exploration – friches | NEVERENDS - Photographie - Exploration Urbaine - Urban Exploration - Illustrations
    http://www.neverends.net/wp/2011/10/23/lieux-a-labandon-et-cinema

    Parfois quand je regarde un film je reconnais des lieux abandonnés dans certaines scènes. En effet les lieux à l’abandon sont souvent utilisés comme décors et sont beaucoup plus présents qu’on ne le pense.
    Avouons le… je pense qu’inconsciemment les films que j’ai pu voir jusqu’ici m’ont très certainement poussé à faire ce que je fais en photo actuellement.

    L’idée de cet article est de répertorier quelques films où des lieux abandonnés plus ou moins connu ont été utilisé.
    Si vous en connaissez n’hésitez pas a en poster dans les commentaires. Pour cet article j’avais retenu pas mal de lieux, mais j’en ai finalement publié assez peu, car ce qui m’intéresse c’est de faire un parallèle photographique entre le film et ce que le lieu est réellement, hors il est parfois compliqué de trouver des photos ou données quand on n’y est pas allé soit même. Sinon dans certains films que j’avais dans ma liste, je n’ai tout simplement pas pu faire de parallèle tellement le lieu de tournage n’est pas représenté dans le film. Je me suis donc attachée aux films qui mettait les lieux en valeur, ne vous étonnez donc pas que certains films connus soient non présents dans l’article ! Par contre il est tout a fait possible que je complète petit à petit.

    http://www.neverends.net/wp/wp-content/plugins/simple-post-thumbnails/timthumb.php?src=/wp/wp-content/thumbnails/687.jpg&w=620&h=400&zc=1&ft=jpg

    et d’autres #photographies de #friches_industrielles et bâtiments à l’abandon