• Firmes et santé globale
    http://www.laviedesidees.fr/Firmes-et-sante-globale.html

    Les laboratoires pharmaceutiques sont devenus des acteurs incontournables des politiques de santé. Auriane Guilbaud analyse les enjeux posés par ces relations entre firmes et organisations internationales dans le cadre de partenariats public-privé à l’échelle mondiale.

    Livres & études

    / santé, #gouvernance, #mondialisation

    #Livres_&_études #santé

  • Salut tout le monde,
    le programme de khâgne pour l’an prochain vient de sortir pour le concours de l’ENS de Lyon, je suis donc preneur de toute information, actualité, référence scientifique ou autre sur la question suivante : « #Population et #inégalités dans le monde ».
    #démographie #géographie #mobilités
    @reka @cdb_77 @odilon


    La lettre de cadrage est la suivante :

    Population et inégalités dans le monde

    La question au programme invite les candidats à rapprocher l’analyse des dynamiques #démographiques de l’étude des inégalités, des processus dont elles résultent et des dispositifs mis en oeuvre pour tenter de les réduire. La compréhension des dynamiques démographiques est au coeur de la réflexion géographique et l’analyse des inégalités est centrale pour la compréhension du monde globalisé. Les inégalités peuvent être définies comme des disparités - diversement perçues, construites et traitées socialement dans le monde – en matière d’accès aux biens, aux ressources et aux services. Elles recoupent plusieurs domaines qui relèvent plus largement du #développement humain. Plusieurs dimensions peuvent être prises en compte telles que les conditions d’existence, les #revenus, l’accès aux services de base, la #santé, l’#éducation, les #ressources, la #sécurité, la #justice, les droits fondamentaux.

    Il s’agit de se demander dans quelle mesure les inégalités persistent ou s’accroissent, dans un contexte d’évolution des situations de développement et de mondialisation qui tendent à reconfigurer les caractéristiques démographiques des populations humaines.

    La question invite à considérer les interactions entre population et inégalités. Les différents types de dynamiques démographiques génèrent des motifs et des formes de répartition des populations et des inégalités. Ces inégalités sont, à leur tour, à l’origine de nouvelles dynamiques démographiques.

    Les relations réciproques entre démographie et inégalités doivent être analysées sur un plan géographique, à différentes échelles (mondiale, régionale et intra-régionale). Des travaux menés à l’échelle locale seront mobilisables dans la mesure où ils servent à illustrer des processus et des dynamiques liées aux inégalités au sein des populations. Au-delà des grandes formes de #distribution spatiale, il s’agira aussi de considérer les #flux de population en relation avec les grands types d’inégalités dans le monde. Les inégalités d’accès à des biens fondamentaux tels que l’#eau potable et l’#alimentation génèrent, par exemple, de multiples formes de #mobilités et de #conflits. De même, les enjeux sociaux liés au #vieillissement des populations s’expriment sous différentes formes selon les régions du monde. Enfin, il conviendra d’aborder des champs traités plus récemment par la géographie telles que les études de #genre, les logiques de l’#exclusion sociale au détriment de celles de l’intégration, les formes de s#égrégation et de #discrimination, les régimes de #visibilité/invisibilité.
    La connaissance des principaux indicateurs synthétiques de mesure des inégalités (IDH, PIB, PPA…) est attendue. Leur spatialisation permet une lecture géographique des inégalités, à plusieurs échelles. En outre, la prise en compte de différentes approches des inégalités (par les capabilités, par exemple) complètera les informations données par les indicateurs synthétiques. Concernant les dynamiques démographiques, la connaissance des caractéristiques d’une population (pyramide des âges, sex ratio, stratifications sociales…), des indicateurs démographiques (taux de fécondité, taux de natalité…), des composantes, rythmes et modalités de la croissance (solde naturel, solde migratoire, transition démographique, vieillissement…) permet de poser des jalons de compréhension. L’analyse de ces différents paramètres devra être menée dans une perspective comparative, en cherchant à repérer et à expliquer les principaux contrastes géographiques et les discontinuités spatiales qui en résultent.
    Les principaux processus causant les inégalités au sein des populations devront être étudiés. La #croissance de la population mondiale est en effet à mettre en lien avec l’organisation des sociétés contemporaines et avec les processus globaux, qu’il s’agisse de la #mondialisation, des enjeux démographiques des changements environnementaux, des problématiques de santé globale, de l’émergence de nouveaux régimes #migratoires, ou des transformations sociales. L’analyse géographique doit considérer les conséquences spatiales du très fort accroissement démographique dans ses différentes dimensions régionales. Les processus tels que l’#urbanisation ou la #littoralisation devront être connus. A l’inverse, la décroissance démographique dans certaines régions ou dans certains Etats, conséquence d’un déficit naturel et/ou de l’#émigration renvoient à des formes d’organisation des territoires à ne pas négliger. La question implique enfin d’analyser les #transitions,
    la transition démographique en premier lieu mais également les transitions urbaine, alimentaire et mobilitaire. Il faudra aussi prendre en compte de nouveaux niveaux d’organisation : les inégalités peuvent être saisies au niveau des groupes humains, où les questions de #genre importent. Ces processus conduiront à analyser de manière critique les grandes catégories de lecture et de classification du monde sous l’angle de la population (opposition #Nord/Sud, ou jeunes/vieux par exemple).
    Au-delà de la connaissance des contrastes économiques et sociaux, le programme invite à s’interroger sur les réponses apportées par les acteurs géographiques et territoriaux aux situations d’inégalité. Les principales stratégies de réduction des inégalités entre individus et entre territoires, devront être abordées. D’un côté, les populations génèrent elles-mêmes des dynamiques pour s’extraire de leurs difficultés socio-territoriales (rôle croissant des #femmes dans ces dynamiques, logiques migratoires, nouvelles formes de #solidarité…). D’un autre côté, les politiques et les programmes de lutte contre les inégalités sont menés à différentes échelles et visent à garantir un meilleur accès aux ressources (éducation, emploi, NTIC) à toutes les populations, quel que soit leur lieu de naissance (région prospère ou en retard de développement, ville ou campagne) et leurs caractéristiques (âge, genre, #ethnie, orientation sexuelle). Ces politiques sont portées par des acteurs de nature très diverse (organisations internationales et régionales, Etats, organisations non gouvernementales et, de plus en plus, organismes privés). A ce sujet on pourra mettre en évidence le retrait de l’Etat de certains grands programmes de réduction des inégalités (comme l’Aide publique au développement) au profit d’autres acteurs. La connaissance de quelques grandes politiques démographiques incitatives, des évolutions des modalités de l’aide au développement pour les pays du Sud ou des mesures de protection sociale et de leurs impacts spatiaux dans les pays du Nord est attendue.

  • Un texte de 2005, mais que je recense pour archivage...

    La nouvelle Europe politique des #camps d’exilés : genèse d’une source élitaire de #phobie et de #répression des étrangers

    L’#Europe politique offre une figure spécifique au regard des efforts actuels pour multiplier en son sein et chez ses voisins les dispositifs de #regroupement_forcé et d’#enfermement des exilés (#demandeurs_d’asile, #réfugiés, #sans-papiers, #clandestins…). La nouveauté réside moins dans l’existence de ces dispositifs que dans la facilité avec laquelle ils sont affichés dans l’espace public, comme instruments ou finalité de politiques publiques. Ceci révèle une transformation profonde des cultures européennes et de la #gouvernance à l’égard des exilés, autrefois victimes à aider, aujourd’hui coupables menaçants. Hors cette convergence européenne, souvent imputée aux opinions publiques, passe par trois processus dont on peut montrer l’origine élitaire : la spirale du rejet des demandes d’asile, le tournant national sécuritaire à l’égard des étrangers et l’harmonisation européenne de la lutte contre l’immigration sous couvert de « justice, liberté, sécurité » (JLS). Les cultures politiques européennes se transforment ainsi sous l’effet de la montée en puissance d’une #xénophobie de gouvernement.

    https://conflits.revues.org/1726

  • « #Internet_Sans_Frontières enquête depuis 2013 sur le rôle des câbles sous-marins dans les programmes de surveillance globale, mais aussi sur leur place dans l’économie générale de l’Internet. En 2014, ISF a publié ses premiers résultats dans une étude sur l’accès à Internet au Cameroun et en Afrique Centrale, en partenariat avec l’Alliance For Affordable Internet. ISF a également présenté les grands enjeux des câbles sous-marins pour l’Afrique, lors du premier sommet des Africtivistes qui se tenait à Dakar fin 2015. »

    http://internetwithoutborders.org/fr/bresil-cables-sous-marins-et-gouvernance-de-linternet

    #câbles_sous_marins #gouvernance_Internet #surveillance

  • IOM, Economist Intelligence Unit Launch “Migration Governance Index”

    As part of its contribution to supporting follow-up and review of the UN’s 17 Sustainable Development Goals (SDGs) adopted in September 2015, IOM and the Economist Intelligence Unit (EIU) have published a Migration Governance Index (MGI).

    The index, the first of its kind, provides a framework for countries to measure their progress towards better migration governance. It comprises information that offers a means to compare migration policies in a systematic way. The aim is to raise awareness of what good migration governance might look like and it does not try to rank countries’ migration policies.

    https://www.iom.int/news/iom-economist-intelligence-unit-launch-migration-governance-index

    #index #indice #migrations #gouvernance

  • #Carlos_Ghosn, ou le cynisme de l’oligarchie
    https://www.mediapart.fr/journal/france/300416/carlos-ghosn-ou-le-cynisme-de-loligarchie

    « Ce n’est pas aux #actionnaires de décider la rémunération du président. » Le conseil d’administration de #Renault résume la réalité des dirigeants des multinationales : comptables de rien, ni à l’égard de personne. Où est donc la #gouvernance_d'entreprise si chère au libéralisme ?

    #France #Economie #Automobile #entreprises #Etat_actionnaire #Nissan

  • http://www.covoiturage-libre.fr

    5 engagements forts et clairs

    Nous garantissons que :

    – la plateforme est un bien #commun : nous ne serons jamais achetés ou côtés en bourse ;
    – nous ne vivons que de dons : il n’y a pas de commission sur les trajets ;
    – la #gouvernance de la plateforme est fondée sur la #communauté ;
    – notre communauté contribue à la protection de l’environnement ;
    – la plateforme contribue au #lien_social entre covoitureurs.

    #covoiturage

  • EN #AFRIQUE, LE RETOUR DES PRÉSIDENTS À VIE
    Tierno Monénembo 21 mars 2016

    La démocratie progresse partout en Afrique. Pourtant, de vieilles habitudes persistent dans plusieurs pays : dans l’indifférence internationale, des chefs d’Etat manipulent sans vergogne la Constitution pour prolonger leur règne. Ces dictateurs sortis des urnes se trouvent surtout en Afrique francophone, en raison d’une infernale accumulation de handicaps.

    Enième mandat ou énième putsch ? Le sujet relève du brigandage politique, comme le montre le référendum constitutionnel du 25 octobre au Congo-Brazzaville, émaillé d’incidents et boycotté par l’opposition. Au pouvoir depuis 1979 — avec une interruption de cinq ans, entre 1992 et 1997 —, le président Denis Sassou-Nguesso a voulu prolonger son règne. Obtenu aux forceps, ce tripatouillage constitutionnel, qui s’apparente à un coup d’Etat, lui permet désormais de briguer un troisième mandat. Au Burundi, son homologue Pierre Nkurunziza s’est lui aussi permis de passer en force, en juillet dernier, au bout de deux mandats, sans prendre la peine pour sa part de modifier la loi fondamentale. Il s’est fait réélire en réprimant à tour de bras l’opposition, la presse et les défenseurs des droits de l’homme, qui demandaient le respect de la Constitution de 2005. Un texte d’autant plus important qu’il est issu des accords de paix, qui ont mis fin à dix années de guerre civile. Le signal donné par le Burundi annonce la prochaine crise qui menace toute l’Afrique centrale et la région des Grands Lacs, en proie aux mêmes tentations.

    #gouvernance #dictature #autoritarisme

  • Après 26 ans de démocratisation, dictature et démocratie bientôt à l’équilibre en Afrique | regardexcentrique

    https://regardexcentrique.wordpress.com/2016/03/30/apres-26-ans-de-democratisation-dictature-et-democratie

    J’ai reçu ce lien un peu bizarre sur l’Afrique, la démocratie et la gouvernance. Je n’ai pas regarder de près et je ne sais pas ce que ça vaut mais je partage au cas où ceux que ça intéresse avaient envie de s’y plonger pour évaluer la méthode, les statistiques et les "findings

    Après 26 ans de démocratisation, dictature et démocratie bientôt à l’équilibre en Afrique

    55 pays de 1990 à 2015

    Démocratisation de l’Afrique, démocraties et dictatures :

    historique, évolution et état des lieux en 60 graphiques

    Lire l’étude en version PDF

    Régis Marzin

    Journaliste indépendant, Paris,

    30 mars 2016

    #afrique #démocratie #gouvernance

  • Vers la fin de l’histoire de la #statistique ? - La Vie des idées
    http://www.laviedesidees.fr/Vers-la-fin-de-l-histoire-de-la-statistique.html

    Les cours d’Alain Supiot au #Collège_de_France analysent l’asservissement du Droit et de la Loi à la gouvernance par les nombres, qui sape les fondements démocratiques des sociétés. Qu’en pensent les statisticiens qui produisent les chiffres dont s’alimente cette #gouvernance ?

  • Vers la fin de l’histoire de la statistique ?
    http://www.laviedesidees.fr/Vers-la-fin-de-l-histoire-de-la-statistique.html

    Les cours d’Alain Supiot au Collège de France analysent l’asservissement du Droit et de la Loi à la #gouvernance par les nombres, qui sape les fondements démocratiques des sociétés. Qu’en pensent les statisticiens qui produisent les chiffres dont s’alimente cette gouvernance ?

    Livres & études

    / gouvernance, #démocratie, #État-providence, #statistiques

    #Livres_&_études

  • Read Mathieu Weill’s Marrakesh Pact speech last week during ICANN 55 on the transmittal of the IANA Stewardship Transition Plan https://www.afnic.fr/en/resources/blog/speech-at-the-transmittal-of-the-iana-stewardship-transition-plan.html

    Lisez l’intervention « Pacte de Marrakech » de Mathieu Weill, Directeur général de l’Afnic, la semaine dernière lors de la réunion ICANN 55 à propos de la remise du plan de transition IANA https://www.afnic.fr/fr/ressources/blog/intervention-a-l-occasion-de-la-remise-du-plan-de-transition-iana.html

    #IANA #ICANN #ICANN55 #AFNIC #Internet #Web #Numérique #Gouvernance

  • Bitcoin et #blockchain en leurs limites - Makery.fr
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/140846649746

    Joi Ito, le directeur du MediaLab du MIT, s’inquiétait il y a peu sur son blog des développements de bitcoin et de la blockchain. Makery a eu la bonne idée de traduire sa tribune, qui permet de bien comprendre le problème que soulève Ito. La crise de croissance actuelle que traverse actuellement la blockchain et le protocole bitcoin, ces nouvelles infrastructures des échanges, et provoque l’engorgement des échanges. Ito, compare les difficultés auxquelles sont confrontés ces communautés, à celles qu’on rencontré ceux qui ont développé d’autres protocoles du web. Le problème de #gouvernance auquel ils sont confrontés, celle d’une communauté qui peine à gérer les évolutions possibles de cette technologie, a déjà été rencontré par les communautés de développeurs qui ont travaillés sur d’autres protocoles (...)

    #innovation

  • La grande #vitesse ferroviaire, entre mythe et réalité

    Robert Belot
    Introduction : Gouvernance et #grande_vitesse [Texte intégral]
    Raymond Woessner
    Le #TGV Rhin-Rhône dans tous ses états [Texte intégral]
    The French Rhine-Rhone HSR line : statement
    Der TGV Rhin-Rhône im Überblick
    Robert Belot
    Les « fictions instituantes » du projet de #LGV Rhin-Rhône (1986-2000) : décryptage rhétorique des mythes du discours politique des #grandes_infrastructures [Texte intégral]
    The "founding fictions" of the Rhine-Rhône high-speed line project : A rhetorical decoding of the myths in political discourse about major infrastructure projects
    Die „instituierenden Fiktionen“ des Projekts der LGV Rhin-Rhône : Rhetorische Entschlüsselung der Mythen im politischen Diskurs über große Infrastrukturprojekte
    Ander Audikana
    « L’Europe fait la grande vitesse, la grande vitesse fait l’Europe » : l’influence européenne sur le développement de la grande vitesse espagnole [Texte intégral]
    « Europe makes high-speed rail, high-speed rail makes Europe » : the European influence on the development of the Spanish high-speed rail
    « Europa schafft Hochgeschwindigkeit – Hochgeschwindigkeit erschafft Europa » : der Europäische Einfluss in der Entwicklung der Spanischen Hochgeschwindigkeitsstrecke
    Eloïse Libourel
    Le rôle ambigu de la grande vitesse ferroviaire dans la gouvernance du corridor méditerranéen espagnol [Texte intégral]
    The ambiguous role of high-speed rail in the Spanish Mediterranean railway corridor’s governance
    Die doppeldeutige Rolle der Hochgeschwindigkeitszug in der Governance von Mittelmeerseisenbahnkorridor in Spanien
    Adenane Djigo et Sophie Masson
    La coopération de proximité à travers les réseaux interrégionaux : la LGV franco-espagnole, outil de l’émergence d’une #gouvernance transfrontalière ? [Texte intégral]
    Local cooperation through inter-regional networks : the Franco-Spanish High speed train and the emergence of cross-border governance
    Örtliche Zusammenarbeit durch interregionale Netzwerke : die französisch-spanischen Hochgeschwindigkeitszüge und die Entstehung von grenzübergreifender Regierung
    Sylvie Bazin-Benoit et Marie Delaplace
    Mise en service des dessertes TGV et gouvernance dans le domaine du #tourisme : le cas de villes françaises [Texte intégral]
    Opening of High-speed rail Services and tourism governance : a focus on French cities
    Inbetriebnahme einer TGV-Verkehrsanbindung und “Gouvernance” im Tourismusbereich : anhand einer Verdeutlichung französischer Städte
    Carmen Vázquez Varela et José María Martínez Navarro
    L’implantation des #gares de grande vitesse ferroviaire à l’écart des villes moyennes : un enjeu pour l’aménagement local. Une analyse de deux études de cas en #Espagne [Texte intégral]
    The establishment of high speed railway stations out-of-town medium-sized cities : causes and problems of territorial disorganization through the analysis of two case studies in Spain
    Die Einrichtung des high-speed-Bahnhöfe am Rande der Mittelgroße Städte : Ursachen und Probleme der territorialen Desorganisation durch die Analyse von zwei Fallstudien in Spanien
    Carmen Bellet Sanfeliu
    La grande vitesse ferroviaire et la transformation spatiale urbaine : le cas de #Saragosse (Espagne) [Texte intégral]
    High-speed rail and urban spatial transformation : the case of Zaragoza (Spain)
    Die Hochgeschwindigkeitsstrecke und die räumliche Veränderung : Der Fall Zaragoza (Spanien)
    Anaïs Volin
    Corridor transeuropéen de transport et opposition à un projet d’aménagement : le chantier contesté de la gare de #Stuttgart [Texte intégral]
    Trans-European transport corridor and opposition to a development project : The contested development of Stuttgart railway station
    Transeuropäische Verkehrskorridor und Widerstand gegen eine Städtebau : Das umstrittene Bauprojekt des Stuttgarter Bahnhofs
    Francisco Cortezzi
    Brésil : panorama général du projet de la première ligne à grande vitesse [Texte intégral]
    Project overview : The first high-speed railway line in Brazil
    Brasilien : Übersicht des Erstes Hoch Geschwindigkeit Projekts

    https://rge.revues.org/5494
    #train #transport_ferroviaire #revue #Brésil
    signalé par @ville_en

  • Billions locked in poverty by public sector corruption, report shows | Global development | The Guardian

    http://www.theguardian.com/global-development/2016/jan/27/index-perceived-corruption-billions-locked-in-poverty-by-public-sector

    http://www.transparency.org/cpi2015

    More than 6 billion people live in countries where serious levels of public sector corruption are fuelling inequality and exploitation and locking millions of men, women and children into poverty, according to the annual index of perceived corruption.

    Transparency International’s corruption perceptions index 2015 – which ranked 168 countries on a scale of 0 (highly corrupt) to 100 (very clean) – is once again topped by Denmark, which scored 91. Close behind are Finland (90), Sweden (89), New Zealand (88) and the Netherlands (87).

    #indice #index #corruption #gouvernance

  • Manuel #Valls est-il un algorithme ?
    https://reflets.info/manuel-valls-est-il-un-algorithme

    La question de la parole et de l’action #Politique se pose crûment après les récentes déclarations du Premier ministre lors de la commémoration de l’attaque contre l’Hypercasher. La phrase clef, que Kitetoa dénonce ici, est désormais connue : « Expliquer le djihadisme, c’est déjà l’excuser un peu ». Cette phrase est reliée au concept récent de gouvernance […]

    #France #expliquer_le_djihadisme #gouvernance_algorithmique #pensée_algorithmique #politique_algorithmique

  • Poissons et #rivières suisses, l’agonie

    Les rivières suisses, véritable décors de cartes postales sont en réalité… en très mauvais état. Emblématique d’une lente dégradation environnementale, le #Doubs, mythique rivière franco-suisse, agonise. Les insectes disparaissent, les poissons meurent. En cause : les #barrages, les activités humaines, la pollution. Des #micropolluants invisibles s’attaquent par exemple au système immunitaire des animaux et contaminent l’#eau de boisson. Illustration locale d’un problème global : la #biodiversité de la planète s’effondre aujourd’hui à un rythme accéléré, menaçant l’être humain.

    http://www.rts.ch/emissions/temps-present/7346961-poissons-et-rivieres-suisses-l-agonie.html
    #Suisse #fleuve #pollution #environnement #rivière #gouvernance #frontières #gestion_trans-frontalière
    #ressources_pédagogiques

    • Le fondateur du groupe suédois Ikea, Ingvar Kamprad toujours aussi jeune : Ses cabanes pour migrants inflammables, comme dans les camps

      Les autorités zurichoises et argoviennes (#Suisse) ont renoncé vendredi à utiliser ces installations d’urgence pour les requérants d’asile.
      La #Fondation_Ikea a défendu samedi la sécurité de ses cabanes pour #migrants après la décision de la ville de Zurich d’y renoncer en affirmant qu’elles sont inflammables.

      Zurich a dévoilé vendredi des tests montrant que ces cabanes conçues par le géant suédois de l’ameublement prêt-à-monter étaient « facilement inflammables ».
      Les autorités ont donc décidé d’annuler l’accueil de migrants dans 62 de ces petites maisons à partir de janvier. Le canton d’Argovie, qui envisageait lui aussi d’acquérir ces maisonnettes pour accueillir 300 demandeurs d’asile, a annoncé qu’il recherchait d’autres solutions.

      Niveau de sécurité supérieur

      « Nous ne pouvons faire aucun commentaire avant d’avoir reçu la traduction du rapport sur les résultats et la méthode utilisée pour conduire ces tests d’incendie », a indiqué la responsable de la communication du projet « Better Shelter », fruit d’une collaboration entre la Fondation Ikea et le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (#HCR).

      Les cabanes Ikea, dont la réaction au feu a été testée selon les normes européennes, présentent un niveau de sécurité supérieur à ce qui se fait ailleurs en matière d’hébergement d’urgence, a souligné la responsable, Märta Terne. « Les tests réalisés sur les murs et les panneaux de
      couverture ont montré que le matériau dépasse les niveaux requis de sécurité pour ces logements provisoires ».

      http://www.lematin.ch/suisse/ikea-defend-cabanes-face-critiques-suisses/story/13419837

    • Dans le même temps que se développent des habitats-containers dont se félicitent certains designers et urbanistes, ces logements précaires pour les migrants d’aujourd’hui seront le standard de tous les pauvres de demain. Pour ce faire on insistera bien sur l’aspect bon marché et recyclage de la chose, et on fera des reportages cool et fun montrant des étudiants, pour mieux masquer la #paupérisation généralisée et la baisse des standards de vie que cette évolution entraîne.
      Bientôt on n’en sera plus à exiger un logement digne pour tous, on en sera à se satisfaire de caissons en tôle avec 3 gadgets marketing, pendant que la bourgeoisie rira dans ses villas.
      Comme le dit un type que je n’aime pas mais qui sur ce point a raison :

      Rien de ce que décident les capitalistes n’est bon pour toi. Même si de prime abord ça a l’air sympa.
      Surtout si ça a l’air sympa.

    • Dans le #film / #documentaire « Bienvenue au #Réfugistan », une critique de l’#innovation en matière de #réfugiés :
      http://www.arte.tv/guide/fr/060822-000-A/bienvenue-au-refugistan

      Citation tirée du film :
      Alexander BETTS : « Ce qui inquiète dans le débat actuel autour de l’innovation c’est qu’il renforce avant tout les logiques d’une réponse humanitaire imposée par le haut. Il y a de la part des unités chargées de l’innovation une réticence à aborder frontalement ces questions, à poser les vrais problèmes, à confronter les gouvernements des pays hôtes, les gouvernement des pays donateurs et à remettre en question le cadre légal. Il faudrait remettre en cause ces logiques de #gouvernance_totalitaire imposée par le haut que vous trouvez dans les camps. Il faudrait se battre contre cette culture de la #surveillance et apporter des solutions qui transformeraient beaucoup plus en profondeur la manière dont nous concevons les défis des réfugiés aujourd’hui ».

    • IKEA Foundation and UNHCR put ‘Better Shelters’ to the test in the #Diffa region

      In the region of Diffa, UNHCR have been providing emergency shelter assistance to vulnerable refugees and displaced persons since the first refugees crossed the border fleeing Boko Haram violence in Northern Nigeria in 2013. In 2016 alone, over 65,000 people in the Diffa region benefitted from UNHCR emergency shelters.

      http://unhcrniger.tumblr.com/post/157015341304/ikea-foundation-and-unhcr-put-better-shelters-to

    • Ikea donerà mobili per arredare la #Casa_Valdese di Vittoria e due casa di #Lampedusa

      Ikea Italia arrederà la Casa Valdese di Vittoria, il centro destinato alla prima accoglienza di donne migranti minorenni, non accompagnate, che formalizzeranno richiesta d’asilo. C’è il patrocinio della Prefettura di Ragusa. Si tratta di un’iniziativa di solidarietà Ikea con tre progetti in collaborazione con Unicef, a sostegno dei bambini migranti in fuga dalle guerre e dalla povertà. Interessato anche il Comune di Lampedusa dove saranno arredati due appartamenti di proprietà dell’ente civico che ospiteranno i minori non accompagnati.

      http://www.radiortm.it/2017/03/16/ikea-donera-mobili-per-arredare-la-casa-valdese-di-vittoria-e-due-casa-di-l
      #Italie

    • Why IKEA’s Award-Winning Refugee Shelters Need A Redesign

      Fire safety concerns halted the rollout of Better Shelter and the IKEA Foundation’s portable, flat-pack refugee shelters to camps. The Swedish social enterprise is working on a redesign to launch later this year. We speak to their director about the lessons learned.


      https://www.newsdeeply.com/refugees/community/2017/05/19/why-ikeas-award-winning-refugee-shelters-need-a-redesign

    • Dossier : un monde de camps — Les réfugiés, une bonne affaire, par Nicolas Autheman (@mdiplo, mai 2017) https://www.monde-diplomatique.fr/2017/05/AUTHEMAN/57444

      Pour faire des économies, l’agence a créé en 2012 une branche intitulée « Laboratoire Innovation », destinée à lancer de nouveaux partenariats : Ikea pour l’habitat, la société de livraison américaine United Parcel Service (UPS) pour la logistique d’urgence, et bientôt Google pour l’apprentissage scolaire. Interrogé sur le risque de voir ces sociétés prendre une place croissante dans les processus de décision, le HCR répond invariablement que leur participation financière reste encore marginale comparée à celle des États. Pour autant, les partenariats conçus à l’origine comme de simples donations prennent de nouvelles formes. Selon M. Parker, l’agence a mis le doigt dans un engrenage dont il devient difficile de sortir : « La Fondation Ikea a promis des dizaines de millions de dollars au HCR. Et, maintenant, elle a envoyé quelqu’un en Suisse pour voir ce qu’il advient de son argent. Au début, je crois que le HCR imaginait pouvoir simplement recevoir du personnel bénévole et des dons. Il est en train d’apprendre que ce n’est pas vraiment comme cela que fonctionne le secteur privé. (...) Les entreprises ne viendront pas sans contreparties. Que dire si Ikea, par exemple, décide de tester du matériel dans les camps de réfugiés ? » Et comment réagir lorsque des parlementaires européens révèlent, comme cela s’est produit en février 2016, qu’Ikea est impliqué dans un vaste scandale d’évasion fiscale, échappant à l’impôt dans des États qui financent le HCR (La Tribune, 13 février 2016) ? L’agence de l’ONU n’en a jamais entendu parler...

    • A Slightly Better Shelter?

      The Shelter

      On January 26, 2017, the IKEA refugee shelter was declared the worldwide Design of the Year in a unanimous decision.[1] When I interviewed one of the jurors about the process I was told that they’d chosen the “obvious winner”: the IKEA shelter was high profile, it had featured widely in the media, it was a positive story with a clear social purpose, and it offered a practical solution to the so-called “refugee crisis,” one of the most significant issues of the previous twelve months.[2] The London Design Museum has been awarding the “Design of the Year” for a decade now, celebrating examples that “promote or deliver change, enable access, extend design practice, or capture the spirit of the year” (Beazley 2017). The IKEA refugee shelter seemed to match all of these aims, claiming to be modular, sustainable, long lasting, recyclable, easily assembled, affordable, and scalable. It was installed on the Greek islands to shelter newly arrived refugees in 2015, and it came with the backing of the United Nations (UN) Refugee Agency, who purchased 15,000 units for distribution around the world.

      The juror I spoke to explained that the shelter won because it “tackles one of the defining issues of the moment: providing shelter in an exceptional situation whether caused by violence and disaster…. [It] provides not only a design but secure manufacture as well as distribution.” A statement described the project as “relevant and even optimistic,” concluding, “it shows the power of design to respond to the conditions we are in and transform them” (Beazley 2017; personal interview, April 25, 2017, Design Museum, London).

      It is easy to understand why this shelter has generated so much interest since it was first announced in 2013. It has received funding from IKEA, a company that has shaped so much of everyday life in the Global North and whose minimalist modernism has populated so many domestic environments. As Keith Murphy points out, there is a social democratic spirit underpinning so much of Swedish design, a combination of simplicity, affordability, and universality that both reflects and promotes a more egalitarian social order (Murphy 2015; see also Garvey 2017). When applied to refugee housing, this has all the makings of positive story. The media are given something their readers can relate to—the experience of unpacking and constructing IKEA flat-pack furniture—and can connect it to a problem that concerns us all: how to house the millions of refugees we see on the news. The IKEA refugee shelter, the story goes, can be assembled in four to six hours with a basic manual and no specialist tools. Everything comes in two compact boxes, much like those that contain your new bed and table from the IKEA store. More attractively, the design arrives with a number of innovative little tricks, including a photovoltaic panel that provides sufficient electricity to power a small light and mobile phone charger. It seems like a heartwarming example of philanthro-capitalism, good design, and humanitarian innovation (Scott-Smith 2016). What’s not to like?

      For anyone who has actually seen the shelter up close, it looks rather mundane after this hyperbolic description. It has a rectangular floor plan, vertical walls, and a pitched roof. The shelter is fairly small, covering an area of 17.5 square meters, and it is designed to house a family of up to five people. When inside, you can look up and see the entire structure laid bare: a standalone steel frame with imposing horizontal beams, onto which foam panels are clipped. These panels are made from polyolefin, a light, flexible plastic, and they have the feeling and texture of swimming floats. They have been attached to the frame with hand-tightened bolts and brackets, and the shelter has four small ‘window’ openings, ventilation slots, and a lockable door. The main designer described its chunky, basic appearance as the kind of house “a 5-year-old would draw” (personal interview, May 18, 2017, Stockholm). It is, indeed, visually uninspiring, but this is because it is meant to be basic. Like much of IKEA’s product line, it is mass-produced, economical modernism. It is meant to offer a shelter that is immediate, quick, affordable, and easily transportable, staying as close as possible to the price and weight of the main alternative: the tent.

      Tents have been the go-to shelter for humanitarian organizations for more than 50 years. The UN Refugee Agency distributes tens of thousands of them annually, and they are still valued for their lightweight, inexpensive simplicity. To be taken seriously as a humanitarian product, therefore, the IKEA shelter needs to be comparable to the tent in terms of price and weight while making some crucial improvements. There are four, in particular, that can be found in this design. First, the IKEA shelter provides increased security through a lockable door. Second, it provides greater privacy through firmer and more opaque walls. Third, it provides improved communication with a mobile phone-charging station. And fourth, it lasts considerably longer: up to four years rather than just one. These improvements encapsulate the basic requirements for dignified living according to the designers, combining security, privacy, durability, and connection to the outside world. These features, the narrative goes, are particularly important given the protracted nature of so many contemporary refugee situations and the likelihood of a lengthy exile.[3]

      When I spoke to the designers about dignity, they came back again and again to the same material expressions, which were fascinating in their tangibility and their conception of refugee social worlds. Dignity meant being able to stand up in the IKEA shelter, which is impossible in a tent. Dignity meant having walls that were “knocky”: firmer, more secure, more resonant when tapped, which distinguished the materials from tarpaulin. Dignity meant privacy: whereas silhouettes can cause a problem in tents, the IKEA shelter does not reveal activity inside when the lights are on at night; its material is more opaque and disperses the shadows. Such improvements, however small, allow the design team to mobilize a more expansive, idealistic rhetoric. In its publicity materials, the shelter has become a “safer, more dignified home away from home for millions of displaced people across the world.” It has channeled “smart design, innovation and modern technology” to offer “a sense of peace, identity and dignity.” It is “universally welcoming”, a “home away from home” that balances “the needs of millions of people living in different cultures, climates and regions with a rational production—a single solution” (Better Shelter 2015; personal interview, May 19, 2017, Stockholm, Sweden). Far from being a better tent, this shelter has some revolutionary ambitions. But is it a better tent? Does it live up to its aims of producing a compact, cheap, lightweight product for meeting a basic human need?
      The Reaction

      The day after the announcement of the prize I sensed a collective sigh of despair among my colleagues working on refugee issues, which was tangible in personal conversations, snarky asides, and exasperated emails. The failures of the shelter were, for many of them, far too obvious. It was meager, limited, with no proper floor, no insulation, no natural light, and with a structure that let in drafts and dust. It had been oversold, under-ordered, and was described as sustainable when in fact it involved flying piles of metal and plastic around the world. It ignored established practice in the humanitarian shelter sector, which advocates the use of local materials and abundant local labor, and, above all, it was accompanied by an insistent triumphalism, with media reports pushing the narrative that an intractable problem had been solved. It had not. Managing refugee arrivals is a complex political issue that requires sustained political engagement, legal reform, and advocacy in host states to ensure investment in welfare and protection. Although these were not the aims of the IKEA refugee shelter, such lavish praise and attention, my informants felt, were a distraction. Many such “innovative designs” have become a fetish, creating a mistaken reassurance that circumstances can be controlled while obscuring a series of more serious, structural issues that remain unaddressed (Scott-Smith 2013).
      The most tangible criticisms of the IKEA shelter, I soon realized, came from two opposing directions. On the one hand, there were those who argued the shelter did too little. It was a mean little space, they suggested, that looked like a garden shed or, due to its plastic panels, a chemical toilet. This line of critique usually came from architects, who filed the object contemptuously under “product design” and declared that it involved no architectural thinking at all. Architecture, they pointed out, should respond to the site and local environment, not mass-produce a universal design with no adaptability or control. Architecture should create sensitive and carefully planned responses to specific problems, not ignore basic elements such as insulation, proper flooring, and natural light. Architecture should also be pleasing to the eye. If you took the Vitruvian triad of architectural virtues, the IKEA shelter seemed to fail on every count. Firmitas, utilitas, and venustas was the aim, but the shelter was flimsy rather than firm, flawed rather than useful, ugly rather than beautiful.[4] It was particularly galling for this group of critics that the shelter won not just Design of the Year, but that it won the architectural category as well.

      The other type of criticism came from humanitarians. They argued not that the shelter did too little, but that it did too much. It provided a fully integrated, flat-pack solution when this was rarely required or appropriate. It flew in a prefabricated house when there were better opportunities to work from the bottom up. It lionized designers when design was rarely a priority. Unlike architects, humanitarians were working in a context of limited time and limited resources. They worked with the mantra that “shelter is a process not a product,” a slogan that derives from the work of Ian Davis (1978), one of the founding thinkers of the humanitarian shelter sector, who argued that humanitarians needed to focus on the way people shelter themselves. Davis said that disaster-affected communities had their own techniques for finding and building shelter, suggesting that humanitarian shelter should mean discouraging designers and other outside “experts.” The priority should be to provide materials such as wood, nails, tarpaulin, and tape that help people build their own homes. These could be used and reused as people expanded their accommodation. The crucial task, in other words, was not to provide finished shelters, but to support people in their own process of sheltering.[5]
      The Tension

      In the middle of May 2017, I took a trip to Stockholm to meet the IKEA shelter’s design team and see how they navigated these two very different criticisms. I arrived at their headquarters on the 11th floor of the old Ericsson building in a southern suburb of the city, and spent some days learning about their brief, their aims, and their ways of thinking. The first thing that became clear was that this was not, in fact, an “IKEA shelter.” It was a designed by a group of independent Swedish industrial designers who had met at college and developed the basic idea in discussion with humanitarians in Geneva. They later received substantial financial support from the IKEA Foundation, which allowed them to refine, test, and iterate the idea, eventually leading to a commitment from the UN Refugee Agency to purchase a large number of units.

      As I learned more about the project, it soon became clear that the story of the shelter seemed to be constantly swinging like a pendulum. It was caught between the expansive utopian idealism that so often underpins the announcement of new humanitarian designs and the restricted, mundane implications of their actual implementation. Both types of criticism, in other words, were basically correct: the IKEA shelter is both ‘too much’ and ‘too little’. It is clearly a product rather than a process, so it ends up being overwrought, top-down, and “too much” for aid workers who are skeptical of universal solutions. At the same time, it has been designed to be cheap and lightweight, so it will always be “too little” for those with bigger ideas about what design can achieve (especially as it lacks many of the basic elements that are crucial to architecture, such as proper flooring, insulation, light, strength, and beauty). The formal name for the shelter seems to encapsulate this tension. It is properly called the “Better Shelter”, and I was reprimanded in Stockholm for using the name “IKEA shelter,” which remains in common parlance but has never been formally adopted.[6] This name emphasizes the restricted horizon of improvement. The product aspires to be better, but it is no more than shelter. It idealistically attempts to improve the world, but pursues this by providing basic shelter rather than engaging with a more expansive terrain of housing.

      The problem of doing too much and too little was powerfully illustrated in December 2015, when the Swiss city of Zurich conducted a fire safety test on the IKEA shelter. The video of the test was screened on the news and subsequently circulated online: it featured a series of terrifying images in which a small fire, illuminating first the translucent sides of the shelter, suddenly engulfed the scene in an explosion of flames and molten plastic. The media picked up on the story, Zurich cancelled its intended use of the shelters for new migrant arrivals, and distribution of the shelter began to slow. This was perhaps the biggest challenge the design had faced since its inception, and the fire test led to more than a year of additional work as the team made changes to the shelter’s design – mostly adjustments to the panel material. During this process, however, the design team found no clear code to work. Fire retardancy standards and testing procedures could not be found in the usual humanitarian handbooks, and so the team felt hostage to unrealistic criteria. The Swiss tests had compared the shelter with a permanent residential building, which seemed unfair (as a tent, which was the closest equivalent, would fare no better), yet it seemed impossible to object when the Swiss fire tests were released. The shelter was meant to be “better,” and the whiff of double standards would drift over the scene very quickly if they argued this was a shelter for a different population. The idea that refugee accommodation should be held to lower standards would not be good publicity for a product so concerned with the promoting dignity.

      The fire tests raised a number of questions. Is this a “slightly” Better Shelter? Or is it “sometimes” a better shelter, depending on location and context? And when, exactly, is it a better shelter – in which times and places? One thing is clear: most people would not choose to live in one of these structures because of its obvious limitations. It has no floor or insulation, barely any natural light, and a tiny living space, even if its three or four tangible improvements certainly make it better than a tent. But then again, it should be better, as it costs a good deal more than a tent: currently twice the price of a UN High Commissioner for Refugees (UNHCR) standard family model. Is this a problem? Don’t we expect a better shelter to be a more expensive shelter? Yet how much is too much? What if twice the price means aiding half as many people? Is this a “better” result?

      As the IKEA shelter becomes more widely used in different locations, a clear lesson has begun to emerge: that the whole product is deeply dependent on context. It is only “better” in some times and places. It may be “better” when compared with a tent, but not when compared with a Swiss apartment building. It may be “better” in a Middle Eastern refugee camp, but not in a Western European reception facility. It may be “better” when funds are plentiful and refugee numbers limited, but not when refugees are plentiful and funds limited. It might be “better” when there is an urgent need for emergency shelters, but not when there is scope for people to build a home of their own.

      The Lagom Shelter

      Perhaps this, in the end, defines the wider world of little development devices and humanitarian goods: they are simultaneously too much and too little. They are vulnerable to the charge of being too limited as well as the charge of being too expansive. They fail to tackle fundamental global injustices, but they still make numerous ideological assumptions about human life and human dignity beneath their search for modest improvements. The little development device oscillates between its grand visions of human improvement and its modest engineering in a tiny frame. The humanitarian good balances a philanthro-capitalist utopia with the minimalist aim of saving lives. All of this is encapsulated in the slightly Better Shelter. When I discussed these thoughts with the team in Stockholm, they basically agreed, and reached for the Swedish word lagom to describe their aims. It is tricky to translate, but means something like “the right amount,” “neither too little nor too much.” The Better Shelter is lagom because it has to be viable as well as adding value. It has to negotiate with the critics who claim it is “too much” as well as those who say it does “too little.” The shelter could never please architectural critics because it was only designed as a cheap, short-term home, and it would never please bottom-up humanitarian practitioners because it was too top-down and complete. Lagom captures the search for balance while reflecting a wider ethos of democratic Swedish design.[7]

      Yet aspiring to be lagom does not make the central tension disappear. Just like being “better,” being lagom depends on context. What counts as “just enough” depends on where you are, who you are, and what you are doing. Something lagom in Sweden may not be lagom elsewhere. This became apparent just before the Better Shelter was launched, when a handful of units were shipped to Lebanon for a practical test with refugees. On their arrival in the Bekaa Valley, a group of armed and angry Lebanese neighbors appeared. The shelters, in their view, were too permanent. It did not matter that they had no foundations. It did not matter that they could be removed in less than a day. It did not matter that the walls and roof would degrade in just a few years. The structures were too solid, and the authorities agreed.[8] The Better Shelter had become “too much” for the Lebanese political context, just as in Switzerland it had become “too little.” The same features that made it insufficient in one country made it extravagant in another.

      So although the Better Shelter tries to be better everywhere, it can never hope to adapt to the infinite complexity of refugee crises and its scales became disrupted when butting up against hard political realities. Since 2013, the designers have been working assiduously in Stockholm to optimize every component: changing the clips and panel material, redesigning the bolts and vents, refining the door and frame. They think an improved product can overcome both the Swiss fire tests and the Lebanese resistance. But what is “better” will always change with context. The Lagom Shelter can only be truly Lagom on the 11th floor of the old Ericcson building in Stockholm. As soon as it moves, the balance changes. Lagom cannot be built into any universal form.

      https://limn.it/articles/a-slightly-better-shelter

      Avec cette bibliographie :

      Bibliography

      Beazley. 2017. “Flat-packed refugee shelter named best design of 2016”. Beazley Design of the Year Press Release, 26.01.2017. Available at link: https://www.beazley.com/news/2017/winners_beazley_designs_of_the_year.html

      Better Shelter. 2015. Better Shelter: A Home Away From Home. Better Shelter Promotional Leaflet. Available at link: http://www.bettershelter.org/wp-content/uploads/2015/12/About_Better-Shelter.pdf

      Davis, I. 1978. Shelter After Disaster. Oxford, UK: Oxford Polytechnic Press.

      Garvey, P. 2017. Unpacking Ikea Cultures: Swedish Design for the Purchasing Masses. London, UK: Routledge.

      Murphy, K. 2015. Swedish Design: An Ethnography. Ithaca, NY: Cornell University Press.

      Scott-Smith, T. 2013. “The Fetishism of Humanitarian Objects and the Management of Malnutrition in Emergencies.” Third World Quarterly 34(5): 913-28.

      ———. 2016. “Humanitarian Neophilia: The Innovation Turn and Its Implications.” Third World Quarterly 37(12): 2229–2251.

      ———. 2017. “The Humanitarian-Architect Divide.” Forced Migration Review 55:67-8.

      Sewell, Abby, and Charlotte Alfred. 2017. “Evicted Refugees in Lebanon Have Nowhere Left to Run.” Refugees Deeply, September 28. Available at link: https://www.newsdeeply.com/refugees/articles/2017/09/28/nowhere-left-to-run-refugee-evictions-in-lebanon-in-shadow-of-return

  • Contestation ou négociation à Jakarta ? Deux quartiers face aux projets urbains de la métropole

    #Jakarta, métropole et capitale de l’État indonésien, s’insère dans le contexte néolibéral de concurrence entre les espaces et les villes. Ces modes de production et de gestion urbaines n’ont pas permis jusqu’ici la réduction des #inégalités dans la métropole, voire participent à la mise en tension de l’accès aux ressources, posant la question des modes de #gouvernance en œuvre dans cet ensemble métropolitain. Cet article met en perspective deux espaces et les acteurs concernés à des moments différents de l’avancée du projet urbain. L’objectif est de faire apparaître les moteurs de la #négociation et de la #contestation en fonction du statut légal des populations concernées et du #foncier, de la taille de la communauté impliquée et des principes guidant l’#aménagement_urbain. À l’échelle locale, la conception top-down dominante de la production de la ville s’avère moins pertinente qu’à l’échelle de l’agglomération. À ce niveau, les logiques de la #gouvernance_urbaine montrent de nouveaux #rapports_de_pouvoir, d’#affrontement et de #négociation. Les usages contestés du sol font émerger des modes informels de gouvernement mais aussi des arrangements au quotidien face aux logiques officielles d’aménagement qui contribuent à la production des inégalités et de la précarité dans la ville. À #Budidharma (Jakarta-nord), un groupe de familles aidé par des ONG parvient à négocier avec l’entreprise propriétaire et le gouvernement local afin d’éviter son éviction totale. À Bintara (Bekasi), des habitants résistent difficilement face à un projet de complexe résidentiel grâce à des statuts fonciers encore flous. Le départ des populations occupant le terrain semble imminent. Ces deux études de cas permettent d’interroger les pratiques des citadins « ordinaires » et des responsables des aménagements urbains entre individualisation des rapports sociaux et mobilisation collective.

    http://cybergeo.revues.org/27370
    #Indonésie #urban_matter

    • Sous le règne de la médiocratie, la moyenne devient une norme, le compromis domine : idées et hommes deviennent interchangeables. Il faut résister à la révolution anesthésiante, alerte le philosophe Alain Deneault.

      C’est d’une « révolution anesthésiante » qu’il s’agit. Celle qui nous invite à nous situer toujours au centre, à penser mou, à mettre nos convictions dans notre poche de manière à devenir des êtres interchangeables, faciles à ranger dans des cases. Surtout ne rien déranger, surtout ne rien inventer qui pourrait remettre en cause l’ordre économique et social.

      « Il n’y a eu aucune prise de la Bastille, rien de comparable à l’incendie du Reichstag, et l’Aurore n’a encore tiré aucun coup de feu, écrit le philosophe Alain Deneault qui enseigne la pensée critique en science politique à l’Université de Montréal. Pourtant, l’assaut a bel et bien été lancé et couronné de succès : les médiocres ont pris le pouvoir. » Explications.

      Qu’entendez-vous par « médiocratie » ?
      En français, il n’existe pas d’autre mot que celui de « médiocrité » pour désigner ce qui est « moyen ». « Supériorité » renvoie à ce qui est supérieur, « infériorité » à ce qui est inférieur, mais « moyenneté » ne se dit pas. Il y a pourtant une distinction sémantique entre la moyenne et la médiocrité, car la moyenne relève le plus souvent d’une abstraction : revenu moyen, compétence moyenne, c’est-à-dire une place au milieu d’une échelle de valeurs. La médiocrité, en revanche, est la moyenne en acte.

      La médiocratie désigne ainsi un régime où la moyenne devient une norme impérieuse qu’il s’agit d’incarner. C’est l’ordre médiocre érigé en modèle. Il ne s’agit donc pas pour moi de stigmatiser qui que ce soit, mais plutôt de comprendre la nature de cette injonction à être médiocre qui pèse aujourd’hui sur des gens qui ne sont pas forcément enclins à l’être.

      Quelle est cette injonction ? D’où vient-elle ?
      La médiocratie vient d’abord de la division et de l’industrialisation du travail qui ont transformé les métiers en emplois. Marx l’a décrit dès 1849. En réduisant le travail à une force puis à un coût, le capitalisme l’a dévitalisé, le taylorisme en a poussé la standardisation jusqu’à ses dernières logiques. Les métiers se sont ainsi progressivement perdus, le travail est devenu une prestation moyenne désincarnée.

      Aux yeux d’un grand nombre de salariés, qui passent de manière indifférente d’un travail à un autre, celui-ci se réduit à un moyen de subsistance. Prestation moyenne, résultat moyen, l’objectif est de rendre les gens interchangeables au sein de grands ensembles de production qui échappent à la conscience d’à peu près tout le monde, à l’exception de ceux qui en sont les architectes et les bénéficiaires.

      A l’origine de la médiocratie, vous insistez également sur la montée en puissance de la « gouvernance »
      C’est le versant politique de la genèse de la médiocratie. D’apparence inoffensive, le terme de gouvernance a été introduit par #Margaret_Thatcher et ses collaborateurs dans les années 80. Sous couvert de saine gestion des institutions publiques, il s’agissait d’appliquer à l’Etat […]

      On ne le répetera jamais assez.
      https://seenthis.net/messages/437868

      https://www.les-crises.fr/en-politique-comme-dans-les-entreprises-les-mediocres-ont-pris-le-pouvoir

      #Alain_Deneault #Médiocratie #Gouvernance #médias #Histoire #oligarchie #soumission

  • Contrôler la « guerre » : les exigences de la logique stratégique (Olivier Zajec)
    https://theconversation.com/controler-la-guerre-les-exigences-de-la-logique-strategique-50721

    Il est trop tard pour regretter l’intervention américaine de 2003, à l’origine de ce gâchis. Le mieux aurait été de laisser la responsabilité du traitement de ce phénomène aux puissances régionales, mais celles-ci ont montré dans cette crise une irresponsabilité gravissime, en particulier l’Arabie saoudite et la Turquie – cette dernière, obsédée par les Kurdes, étant l’alliée objective de l’EI et le cachant à peine.

    La situation, à présent, ne ressemble plus à l’équation afghane, mais à l’équation malienne. Une opération militaire en coalition serait désormais justifiée avec les Russes, les Iraniens, y compris peut-être au sol. Cet engagement militaire temporellement limité n’aurait de sens qu’en visant, non pas une « démocratisation » coercitive externe (contrairement à ce qui a été fait et a échoué en Afghanistan après 2004, en Irak en 2003, en Libye en 2011), mais plus modestement un déverrouillage politique, qui ouvrirait sur un remodelage des frontières du Moyen-Orient, une fois levée l’hypothèque militaire de l’État islamique.

    Cette transgression du tabou frontalier apporterait une réponse politique au problème sunnite mésopotamien, qui investirait d’autres formes de représentation que l’EI. L’occasion pourrait être saisie de faire droit aux minorités religieuses : la constitution éventuelle de « réduits » territoriaux leur permettrait d’espérer un avenir autonome sans être obligées de choisir entre l’émigration et le massacre. Cette politique, pour avoir un sens, gagnerait à être accompagnée d’un avertissement très clair aux Turcs, qui jouent double jeu, et aux pays du Golfe, qui propagent un islam bloqué sur le VIIe siècle, finançant les imams les plus haineux de l’Europe à l’Afrique, en passant par le Moyen-Orient.

    Aucune option n’apparaît in fine idéale. Toutes comportent des risques. Mais si rien n’est tenté pour mettre en accord nos intérêts, nos opérations militaires, nos alliances et notre diplomatie, les répercussions démographiques, religieuses et politiques du déséquilibre structurel moyen-oriental sur son voisinage européen risquent de nous entraîner nous-mêmes dans une régression xénophobe et obsidionale génératrice de #violence interne, que personne n’arrêtera.

    (…)

    En conclusion, le tragique de la situation est là : nous parlons de « guerre » par défaut, sans prendre garde au poids de ce mot, en espérant que les verbes « exterminer », « détruire », « riposter » nous empêcheront de répondre à la question de notre identité stratégique, qui nous terrifie par ce qu’elle implique. Nous montrons ainsi que nous ne savons plus ce que sont, non seulement la guerre (en tant que phénomène de lutte violente entre acteurs politiques), mais également la stratégie (qui donne un sens dialectique à ce phénomène de lutte). Le « #management » et la « #gouvernance » nous ont rendus sourds et aveugles au monde qui nous entoure.

    Le choix se réduit désormais à une alternative : soit nous acceptons de dire qui nous sommes, et nous contrôlerons la guerre en lui donnant les limites définies et raisonnées de nos intérêts propres. Soit nous acceptons que ce soit la « guerre » qui nous définisse. Dans ce cas, elle finira par nous contrôler. Alors, les logiques de fragmentation l’emporteront sur les logiques de cohésion, et ce ne sont pas les soldes qui sauveront notre paix civile.

    #stratégie #stratégie_militaite #géopolitique

  • How malnutrition can co-exist with high cereal production - CIRAD
    http://www.cirad.fr/en/news/all-news-items/articles/2015/science/how-malnutrition-can-co-exist-with-high-cereal-production

    It is a paradox: in some régions of Africa, cereal production is theoretically sufficient to feed the population, yet children are malnourished and often die from malnutrition. How is this possible? By means of a survey, recounted in a film, researchers from CIRAD have shown that many indicators have to be taken into account in addition to cereal production, when estimating the food and nutritional security of a given population.

    ...

    Although it is vital, agricultural production alone cannot guarantee food security. One example is the paradox by which some African regions, in Mali and Burkina Faso, are characterized by both surplus cereal production and chronic food insecurity. In those regions, almost 40% of children under five suffer from delayed growth.

    https://vimeo.com/140055016

    pas regardé encore #alimentation #céréales