• Le #SMIC en berne, le #CAC_40 en fête
    https://www.mediapart.fr/journal/france/291216/le-smic-en-berne-le-cac-40-en-fete

    Le Smic est revalorisé à compter du 1er janvier, mais seulement du montant résultant de l’obligation légale. À l’instar de Nicolas Sarkozy, François Hollande a renoncé à tout coup de pouce durant son quinquennat. Les rémunérations des PDG du CAC 40 continuent, elles, de flamber. Deux évolutions qui soulignent les dérives d’un capitalisme de plus en plus dérégulé.

    #France #Economie #demandeurs_d'emploi #patrons #social

  • (20+) Smic : le non-coup de pouce qui ne passe pas - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2016/12/19/smic-le-non-coup-de-pouce-qui-ne-passe-pas_1536298

    Un agacement partagé par plusieurs politiques. A commencer par Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice PS de Paris, pour qui la décision de l’exécutif est à la fois une « erreur sociale », car « de plus en plus de salariés s’appauvrissent et n’arrivent plus à vivre décemment de leur travail et à faire vivre leur famille », et une « erreur économique », face à une croissance « insuffisante pour réduire le chômage ».

    #travail #smic #pauvreté #travailleurs_pauvres

  • La Californie, paradis du #Smic ! | L’Humanité
    http://www.humanite.fr/la-californie-paradis-du-smic-603225

    Lundi de Pâques, Jerry Brown, le gouverneur démocrate de Californie, a annoncé qu’il allait présenter à la législature de l’État une mesure qui permettra de porter le salaire minimum à 15 dollars de l’heure (contre 10 actuellement), soit le double du minimum fédéral (7,25) d’ici à 2022. Les PME de moins de 25 salariés disposeront de deux années supplémentaires pour s’y conformer puis, à partir de 2024, le Smic de l’État sera indexé sur l’inflation. La Californie, huitième économie de la planète, deviendra l’endroit au monde où le salaire minimum sera le plus élevé.

    Faudra patienter encore un peu

    • N’en déplaise à MEK qualifiant d’"absurde" la mobilisation des « jeunes » la #précarité n’est pas seulement une menace pour plus tard, c’est une condition par laquelle passent, pour des durées variables, nombre d’entrants dans le #salariat

      Près d’un #lycéen sur cinq a exercé un emploi en cours d’année scolaire (2006)
      http://www.lemonde.fr/societe/article/2006/12/18/pres-d-un-lyceen-sur-cinq-a-exerce-un-emploi-en-cours-d-annee-scolaire_84688

      Ismaïl Bouguessa, 19 ans, scolarisé au lycée professionnel Marc-Séguin à Vénissieux (Rhône), travaille depuis l’âge de 14 ans et demi. Il a commencé par faire les marchés, de 7 heures à 13 heures, les week-ends, à raison de 40 euros la journée. Aujourd’hui majeur, il passe par une société d’intérim qui lui confie des missions de préparation de commandes pour une entreprise de surgelés ou de manutention pour un parc d’expositions.
      « Je travaille surtout le soir, de 19 heures à 1 heure du matin », dit-il. La fatigue ? « C’est une question d’#habitude. »(...)
      Il travaille environ 25 heures par semaine pour 240 euros. « J’en donne une partie à mes parents, dit-il. Sa mère fait des ménages et son père est au chômage. Je paye mes sorties, mes vêtements, mes repas. J’en mets de côté pour passer mon permis de conduire. »
      "Dans la classe, nous sommes 4 à travailler sur 15", indique son camarade Ali Gasdallah. Noël est une période de forte activité : Ali a décroché un contrat pour préparer des commandes pour une grande enseigne, ce qui va le contraindre à rater trois jours de cours ; le week-end, Jihed prépare des petits déjeuners dans un hôtel quatre étoiles à Lyon et Mourad travaille dans une entreprise de manutention. Tous mettent de l’argent de côté, pour passer le permis de conduire ou entretenir leur voiture, et aident leurs parents.

      Quelle est l’ampleur du phénomène ? Au ministère de l’éducation nationale, comme au ministère du #travail, on ne dispose pas de statistiques. « De plus en plus de lycéens ont un emploi rémunéré », assure Floréale Mangin, présidente de l’Union nationale lycéenne (UNL), qui a commandé à l’institut CSA une étude sur la question.
      Réalisée auprès d’un échantillon représentatif de 479 lycéens du 6 au 13 novembre sur une cinquantaine de lycées répartis sur l’ensemble du territoire, l’étude révèle que 18 % ont, en dehors des #stages conventionnés, déjà exercé ou exercent une activité rémunérée depuis qu’ils sont lycéens, en dehors des vacances d’été (si l’on inclut les vacances d’été, ce pourcentage grimpe à 28 %). Au moment de l’enquête, ils étaient 6 % à travailler ; près de la moitié (48 %) n’étaient pas déclarés.
      Les activités se répartissent entre le #baby-sitting (28 %), le #commerce, la #vente et la #distribution (24 %), l’#hôtellerie et la #restauration (16 %), l’#événementiel et l’#accueil (12 %), l’#industrie (7 %), etc.

      Les lycéens gagnent en moyenne 302 euros par mois. Quelque 80 % déclarent qu’ils travaillent pour « se faire de l’argent de poche et s’offrir ce dont ils ont envie », 13 % disent « en avoir besoin pour vivre », 5 % « pour avoir de l’expérience et se former à leur futur métier » et 4 % parce que leurs parents « les y ont incités ». La proportion des lycéens qui travaillent parce qu’ils en ont besoin pour vivre apparaît élevée dans les lycées professionnels (23 % des lycéens qui travaillent), comparée aux lycées généraux et technologiques (7 %). (...)

      Scolarisé au lycée Hélène-Boucher, Bakary travaille tous les soirs dans une pizzeria de 19 heures à 22 h 30 ou 23 heures. #Non_déclaré, il est payé entre 20 et 25 euros par soirée, moins que le #smic. Les vacances, il cumule avec des animations dans des centres de loisirs pour aider sa famille : il a neuf frères et soeurs, son père est technicien de surface, sa mère sans emploi. « C’est fatigant mais, avec l’habitude, je ne le sens pas trop », dit-il. Il fait ses devoirs en revenant de la pizzeria et le jeune homme se maintient à 13,7 de moyenne.

      #loi_travail #salaire

  • Miroir Social - #SMIC : un livre blanc pour en en parler vraiment
    http://www.miroirsocial.com/actualite/12790/smic-un-livre-blanc-pour-en-en-parler-vraiment

    S’attachant aux différentes dimensions du SMIC, tant économiques que sociales, ce livre blanc présente le cadre légal du SMIC et livre des données sur la question du #salaire minimum dans les autres pays de l’OCDE. Ce point est essentiel tant les exemples étrangers nous arrivent souvent biaisés et extrapolés de leur contexte.

    En outre, le présent llvre blanc aborde aussi des points habituellement peu traités, tels que l’histoire du SMIC ou encore les conséquences du SMIC sur les négociations salariales, en évoquant le délicat problème des tassements de grilles salariales.

  • La Pologne introduit un impôt sur les banques et les assureurs
    Le parlement polonais dominé par les conservateurs a approuvé mardi soir l’introduction d’un nouvel impôt sur les banques et les assureurs, conçu pour contribuer à financer les promesses électorales du parti de Jaroslaw Kaczynski.Soutenu par 284 députés, contre 157 et une abstention, le nouvel impôt a été fixé à un taux annuel de 0,44% des actifs des banques et des sociétés d’assurances.
    L’impôt qui, selon ses critiques, risque de faire augmenter les frais du crédit, des dépôts bancaires et des assurances, ou même de déstabiliser le système financier du pays, doit entrer en vigueur le 1er février 2016. Il doit apporter dans les caisses de l’Etat plus de 4 milliards de zlotys (950 millions d’euros) supplémentaires, selon les calculs officiels.
    Le parti Droit et Justice (PiS, au pouvoir) compte, dans un premier temps, réaliser sa promesse électorale d’allocations mensuelles de 500 zlotys (120 euros) par enfant. Son coût annuel est estimée à environ 20 milliards de zlotys.
    D’autres promesses prévoient l’introduction d’une rémunération horaire minimale, un relèvement substantiel du montant des revenus exonérés d’impôt et la distribution gratuite de médicaments pour les plus de 75 ans, ainsi que l’abaissement de l’âge de la retraite à 65 ans pour les hommes et à 60 ans pour les femmes, après que le gouvernement libéral précédent l’avait fait reculer progressivement à 67 ans. La loi des finances pour 2016 table sur une croissance de 3,8% du PIB, un déficit des finances publiques de 2,8% du PIB et une inflation de 1,7%.

    Source : http://www.rtbf.be/info/monde/detail_la-pologne-introduit-un-impot-sur-les-banques-et-les-assureurs?id=917452

    Dans toute l’europeu, une politique de #droite_extreme. En Pologne l’inverse semble t’il. J’ai un peu de mal à suivre
    Avec une politique pareille, nul doutes que le gouvernement polonais soit salement vilipendé par tout ce qui est #européen. Reste à voir, si ce sera vraiment appliqué dans les faits
    Excuser le ton négatif de cet article, mais comme vous les savez les journalistes doivent obéir à leur patron

    #banques #assurances #retraites #sécurité_sociale #allocations_familiales #smic #Frédéric_lordon #Indépendance

    • Article dans Libération sur le sujet : http://www.liberation.fr/planete/2015/12/30/les-manoeuvres-des-conservateurs-divisent-la-pologne_1423582

      Les promesses électorales ont un prix. Le parti polonais Droit et Justice (PiS), au pouvoir depuis octobre, a fait voter mardi soir un impôt sur les banques et les assurances. Puisqu’il détient la majorité absolue à la Diète (la Chambre basse du Parlement), le PiS n’a pas eu de difficultés à faire approuver sa nouvelle réforme. Conçue pour aider à financer le programme social onéreux du parti, la nouvelle taxe entrera en vigueur le 1er février. Le PiS n’a jamais dissimulé son ambition de « repoloniser » l’économie. Le parti en campagne avait promis de taxer les institutions financières et de renationaliser certaines banques. Le premier volet vient d’être réalisé. Le second risque de faire grincer des dents.

      Une autre loi, qui doit encore recevoir l’assentiment du Sénat - une formalité puisqu’il est lui aussi à majorité conservatrice - suscite déjà le mécontentement de l’Union européenne et des ONG : il s’agit d’un texte approuvé mercredi par la Diète qui donne aux conservateurs de Droit et Justice le contrôle des médias publics. Les nouvelles dispositions font expirer avec effet immédiat les mandats des membres des directions et des conseils de surveillance de la télévision et de la radio publiques. C’est au ministre du Trésor qu’il reviendra désormais de nommer et de révoquer les nouveaux chefs des médias publics, jusque-là choisis sur concours par un Conseil de l’audiovisuel. [...]

    • Au programme aussi, en Pologne :
      – Immigration zéro concernant les musulmans clandestins
      #religion, quand tu les tiens . . .
      – Renforcement de l’exécutif et du pouvoir personnel du président, centralisation, main basse sur le pouvoir judiciaire, les médias publics, les services secrets.
      – En gros, copie de la #V_république en France
      – Education : Création d’un « #baccalauréat_religieux »
      Bientôt chez nous aussi, ce baccalauréat _

      Le parti au pouvoir en Pologne s’appelle le #PIS , il porte bien son nom.
      Le #PS en France va bientôt changer de nom, vu les brillants résultats électoraux, et ajouter la lettre I à son nom.

      Pour ce qui est de l’avis des #ONG, méfions nous. # RSF , Reporter Sans Frontières, qui ne s’intéressait qu’à certaines frontières, trés sélectivement, a pu être rebaptisé Revolver Sans Frontières grâce à son brillant dirigeant, robert ménard, qui continue la carrière que l’on sait à Béziers.
      Ce n’est pas la seule ONG dans ce cas là.

  • Prime d’activité, 1,5 million de connexions en moins de 24 heures, « Un succès pour notre simulateur »
    http://www.lepoint.fr/societe/prime-d-activite-plus-de-1-5-million-de-connexions-au-simulateur-en-24-heure

    La Caisse d’allocations familiales a enregistré plus de 1,5 million de connexions en moins de 24 heures suite au lancement du simulateur de la #Prime_d'activité, permettant à ses potentiels bénéficiaires de connaître leurs droits, a annoncé la Cnaf mercredi.
    Le simulateur, accessible sur le site www.caf.fr et lancé mardi par la ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine, permet en quelques clics de savoir si l’on est éligible à cette nouvelle aide aux #travailleurs à revenus modestes et d’en calculer le montant.
    Quelque 5,6 millions d’actifs pourraient potentiellement bénéficier de la Prime d’activité qui remplace à partir du 1er janvier deux dispositifs jugés complexes et peu efficaces : le #RSA activité (complément à un petit salaire) et la Prime pour l’emploi (crédit d’impôt).
    En moins de 24 heures, les internautes ont réalisé près de 650.000 simulations de droits, dont plus de la moitié ont conduit à une préinscription à la Prime d’activité, précise la Caisse nationale d’allocations familiales (Cnaf).

    Les demandes pourront être définitivement effectuées à partir du 6 janvier sur les sites de la #Caf et de la Mutualité sociale agricole (www.msa.fr). Aucun formulaire papier, ni justificatif, ne sera nécessaire.
    La Prime d’activité sera versée chaque mois à partir du 5 février aux travailleurs modestes (moins de 1.500 euros nets par mois pour un célibataire) résidant en France et âgés d’au moins 18 ans, en fonction de leurs revenus au cours des trois derniers mois.
    « C’est un succès pour notre simulateur », s’est réjoui Daniel Lenoir, directeur général de la Cnaf. L’accès au site avait même été saturé pendant deux heures mardi après les journaux télévisés et radio du soir.

    Un mode d’emploi de la prime d’activité resterait à construire afin de favoriser un usage éclairé, éviter des chausses trappes. En attendant, des (trop) d’éléments ci-dessous.

    Les deux décrets sur la prime d’activité n° 2015-1709 et n° 2015-1710 du 21 décembre 2015 sont parus. On les trouve, via @gisti accompagnés de commentaires, sur cette page « RSA et prime d’activité »
    http://www.gisti.org/spip.php?article2420

    #précarité #précaires #MSA #gisti

    • Jeunes actifs ou étudiants, qui a droit à la prime d’activité ?
      http://www.lemonde.fr/campus/article/2016/01/05/jeunes-actifs-ou-etudiants-avez-vous-droit-a-la-prime-d-activite_4842135_440

      Les jeunes actifs, s’ils gagnent moins de 1 500 euros par mois
      La prime d’activité est accessible à tous les #salariés de plus de 18 ans, à condition, pour les personnes seules, de gagner moins de 1 500 euros nets par mois. Gérée par la caisse d’allocations familiales (CAF), elle peut atteindre un montant maximal de 250 euros par mois, en fonction des revenus et de la situation familiale, sur la base d’une déclaration trimestrielle. (...)
      De nombreux jeunes actifs devraient pouvoir en bénéficier, notamment ceux issus de formations courtes (licences pro et DUT) ou qui ne sont pas diplômés du supérieur, dont les premiers salaires sont souvent inférieurs au plafond de 1 500 euros. Les jeunes qui viennent d’entrer sur le marché du travail avec un diplôme plus élevé peuvent également être concernés : seulement la moitié des diplômés de master (bac + 5) de 2012 gagnaient plus de 1 790 euros mensuels trente mois plus tard, d’après les derniers chiffres du ministère de l’enseignement supérieur.
      A titre d’exemple, un jeune actif célibataire, payé au Smic et qui touche 200 euros d’APL, touchera 99,13 euros de prime d’activité.
      Les étudiants salariés, s’ils gagnent plus de 893 euros par mois
      La prime d’activité, à l’origine destinée uniquement aux salariés, a finalement été étendue à tous les #étudiants, qu’ils aient le statut d’étudiant salarié, d’apprenti ou de stagiaire, à condition qu’ils soient majeurs. Mais si une majorité des étudiants répond à ces critères, au moins à une période de ses études, la condition de revenus – 78 % du Smic, soit un minimum de 893,25 euros mensuels chacun des trois derniers mois – exclut la plupart d’entre eux.
      Près de 45 % des étudiants exercent une activité rémunérée pendant leurs études, d’après la dernière enquête de l’observatoire national de la vie étudiante (OVE). Seuls 12 % d’entre eux, soit 5,4 % du total des étudiants, travaillent au moins à mi-temps et plus de six mois par an. C’est parmi eux que se trouveraient les bénéficiaires potentiels de la prime, soit quelque 135 000 étudiants sur les 2,5 millions inscrits dans l’enseignement supérieur en 2015.
      On retrouve ainsi l’estimation optimiste de « 100 000 étudiants et 80 000 apprentis » bénéficiaires, annoncée par la ministre des affaires sociales, Marisol Touraine, en avril 2015, au moment de la présentation de son projet de loi sur le dialogue social [à diminuer d’un taux de #non_recours escompté de 50% ? ndc]
      Les étudiants en alternance et stagiaires, s’ils gagnent plus de 893 euros par mois
      Du côté des quelque 400 000 #apprentis, tous ne bénéficieront pas non plus de la mesure, puisqu’ils perçoivent un pourcentage du #Smic variable en fonction de leur âge et du nombre d’années en apprentissage. Hormis dans certaines branches, seuls les apprentis de plus de 21 ans et qui sont en troisième année d’apprentissage seront assurés de dépasser les 78 % du Smic, requis pour toucher la prime.
      Quant aux alternants en contrat de professionnalisation, seuls ceux qui ont plus de 21 ans et qui préparent un diplôme supérieur au bac pro sont assurés de gagner suffisamment pour prétendre à la prime pour l’emploi. Les #stagiaires ont également le droit de la demander, mais tous ceux qui ne perçoivent que la gratification minimum de 554 euros par mois passent, de fait, sous la barre.
      Dans tous les cas, n’hésitez pas à faire une simulation sur le site de la Caf pour les mois d’octobre, novembre et décembre (...) Et pensez-y à l’heure de postuler pour un job d’été ou un stage bien remunéré : un contrat ou une convention de trois mois vous permettront de toucher la prime d’activité, à la différence de ceux qui dureront deux mois. A titre d’exemple, celle-ci atteint 183,78 euros mensuels pour un étudiant qui vit chez ses parents et a gagné 900 euros chacun des trois mois précédent.

      #précaires

    • Le succès de la prime d’activité risque de poser un problème de financement
      http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/02/10/le-succes-de-la-prime-d-activite-risque-de-poser-un-probleme-de-financement_

      L’anticipation gouvernementale d’un #non_recours de 50% à cette prestation a du plomb dans l’aile.

      C’est ce que relève la Cour des comptes dans son rapport annuel, publié mercredi 10 février. Cette prime pour les #bas_salaires a en effet déjà été versée à 1,5 million de ménages, ce qui représente 2 millions de personnes. Or, rappelle la Cour, la ligne budgétaire prévue par le gouvernement est de 4 milliards d’euros pour... 2 millions de bénéficiaires.

      Ce financement pourrait donc être rapidement dépassé, car d’autres bénéficiaires potentiels pourraient encore se manifester : ils ont ont jusqu’au 31 mars pour effectuer les démarches nécessaires et percevoir la prime, avec effet rétroactif au 1er janvier.

      Petit rappel, en cinq points, sur ce complément de #revenu destiné aux personnes en activité, sous conditions de ressources. Entrée en vigueur le 1er janvier 2016, cette prime s’est substituée à la fois au revenu de solidarité active (RSA) et à la prime pour l’emploi (PPE).

      Pourquoi cette prime est-elle instituée ?
      La prime d’activité est une nouvelle aide qui vise à encourager l’activité en soutenant le pouvoir d’achat des travailleurs modestes. Elle remplacera, à partir du 1er janvier, deux dispositifs jugés trop complexes et peu efficaces : le RSA activité et la PPE. C’est l’une des mesures majeures de la loi sur le dialogue social, votée en juillet.
      La PPE était un crédit d’impôt attribué aux foyers fiscaux dont l’un des membres au moins exerce une activité professionnelle, sous conditions de ressources. Environ 6 millions de foyers fiscaux en bénéficiaient, soit la quasi-totalité des bénéficiaires théoriques mais son montant moyen mensuel était de seulement 36 euros.
      Quant au RSA activité, c’était une aide sociale différentielle, attribuée par la Caisse d’allocations familiales (CAF) ou la Mutualité sociale agricole (MSA) (comme le sera la nouvelle prime d’activité). Pour en bénéficier, il fallait d’abord établir un dossier accompagné des justificatifs nécessaires. Les moins de 25 ans n’y avaient pas accès, sauf s’ils avaient charge de famille ou s’ils avaient exercé une activité à temps plein au moins deux ans sur les trois années précédentes.
      Créé en 2009, c’était un aménagement du revenu minimum d’insertion (RMI) permettant de cumuler de façon pérenne l’aide sociale avec des revenus d’activité. Il ne bénéficiait qu’à seulement 700 000 personnes, pour un montant moyen de 176 euros. Cette prestation était notoirement sous-utilisée, avec à peine un tiers des bénéficiaires potentiels qui en faisaient la demande .

      À qui cette aide est-elle destinée ?
      Selon la ministre des affaires sociales, Marisol Touraine, la cible de cette prime, « ce sont ceux qui travaillent et ont parfois le sentiment qu’ils gagnent trop pour avoir droit à des aides de solidarité nationale et pas assez pour avoir droit aux baisses d’impôt votées il y a quelques mois » .

      Il s’agit en l’occurrence de cibler les personnes qui gagnent moins de 1 500 euros nets par mois pour un célibataire, âgées d’au moins 18 ans. Le versement étant fonction des revenus au cours des trois derniers mois.
      À la différence des dispositifs précédents, les jeunes actifs de 18 à 25 ans y auront droit dans les mêmes conditions que les autres. Etudiants et apprentis seront également éligibles s’ils justifient, dans le trimestre concerné, de revenus d’activité suffisants (au moins égal à 893,25 euros par mois) .
      Cependant, comme le gouvernement doit faire face à des restrictions budgétaires, aucun fonds supplémentaire n’est prévu pour financer cet élargissement. L’enveloppe initiale de 4 milliards d’euros annoncée par M. Valls dès mars, lors de sa présentation du plan national de lutte contre la pauvreté, est inchangée. Soit environ autant que les coûts cumulés du RSA-activité et de la PPE.

      Comment savoir si vous pouvez y prétendre ?
      Les bénéficiaires potentiels de la prime d’activité peuvent vérifier s’ils y ont droit et combien ils percevront à partir de 2016 grâce à un simulateur en ligne, accessible sur le site de la CAF, lancé mi-décembre. Les travailleurs indépendants, eux, doivent patienter jusqu’à début janvier pour pouvoir faire une simulation.

      Le test prend moins de deux minutes à faire. Vingt-quatre heures après son lancement, les internautes avaient déjà réalisé près de 650 000 simulations de droits, dont plus de la moitié a conduit à une préinscription à la prime d’activité, selon la Caisse nationale d’allocations familiales (Cnaf).
      Attention cependant, les montants « n’ont qu’une valeur indicative. Ils pourront être différents après calcul de votre droit par la caisse d’Allocations familiales », prévient le simulateur qui précise qu’à partir du 1er janvier, une version plus exhaustive permettra « une estimation plus fine ». Il est par ailleurs possible de laisser ses coordonnées pour être recontacté par sa CAF en janvier.

      Quelles démarches faut-il effectuer pour bénéficier de la prime ?
      Le dispositif sera géré par les CAF. Il sera donc déclaratif. Si vous remplissez les conditions pour bénéficier de cette prime, il faudra effectuer une demande en ligne sur les sites de la CAF et du MSA à partir du 6 janvier 2016. Aucun formulaire papier, aucun justificatif ne seront nécessaires et un accompagnement est prévu par les CAF.
      Pour 2016, le gouvernement a prévu que la moitié des ménages éligibles demanderait cette prime. Seuls les actuels bénéficiaires du RSA activité la percevront automatiquement.
      Quels seront les montants de ce complément de revenu ?
      Un célibataire sans enfant dont le salaire mensuel est de 1 300 euros nets par mois, sans autres ressources, percevra par exemple une prime d’activité de 97 euros par mois. [quasiment un 13e mois, ndc]
      Un couple avec deux enfants, dont les revenus mensuels sont au smic (environ 1 140 euros nets par mois à partir du 1er janvier) percevra une prime d’environ 245 euros par mois.
      Ces montants correspondent à des personnes qui ne sont pas propriétaires de leur logement.

    • Quel financement pour la prime d’activité ? Ségolène Neuville, secrétaire d’État auprès de la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes, chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion.
      http://www.lagazettedescommunes.com/430328/quel-financement-pour-la-prime-dactivite

      Le Gouvernement fait de la lutte contre le non-recours aux droits une de ses priorités. Ainsi, c’est l’une des priorités du plan pauvreté. Cependant, si la prime d’activité est d’ores et déjà une réussite, le taux de recours à ce dispositif peut et doit encore progresser.
      Une enveloppe de 4 milliards d’euros a été établie sur la base d’une prévision, qui, en tant que telle – surtout lorsqu’il s’agit de la première année de mise en place d’un dispositif -, peut s’avérer inexacte. Son montant sera ajusté si nécessaire. Cette enveloppe reposait sur un taux de recours, en masse financière, de 66 %. Nous en sommes encore relativement loin. Mais si ce taux surpasse les anticipations du gouvernement pour grimper jusqu’à 75 %, ce qui serait totalement inédit pour une prestation de ce type, le dépassement budgétaire risquerait alors de s’élever à 300 millions d’euros. Eh bien, le gouvernement assume ce risque.

      Il avaient tablé sur 50% de non recours et là ils disent 66% « en masse financière ». Ils paraissent ainsi admettre ainsi que la faiblesse des droits incite au non recours, que seul un bénéfice un tant soit peu substantiel peut faire entrer dans un dispositif.

  • Crise constitutionnelle en #Pologne : le nouveau gouvernement se brûlera-t-il les ailes ?
    http://www.taurillon.org/crise-constitutionnelle-en-pologne-le-nouveau-gouvernement-se-brulera-t-i

    Moins de deux mois après avoir été élu, le gouvernement conservateur polonais du PiS, dirigé par Beata Szydło, s’est attaqué à un ennemi de taille : le Tribunal constitutionnel polonais.

    Actualités

    / Pologne, #Élections, #Justice, #Constitution

    • La Pologne introduit un impôt sur les banques et les assureurs

      Le parlement polonais dominé par les conservateurs a approuvé mardi soir l’introduction d’un nouvel impôt sur les banques et les assureurs, conçu pour contribuer à financer les promesses électorales du parti de Jaroslaw Kaczynski.Soutenu par 284 députés, contre 157 et une abstention, le nouvel impôt a été fixé à un taux annuel de 0,44% des actifs des banques et des sociétés d’assurances.

      L’impôt qui, selon ses critiques, risque de faire augmenter les frais du crédit, des dépôts bancaires et des assurances, ou même de déstabiliser le système financier du pays, doit entrer en vigueur le 1er février 2016. Il doit apporter dans les caisses de l’Etat plus de 4 milliards de zlotys (950 millions d’euros) supplémentaires, selon les calculs officiels.

      Le parti Droit et Justice (PiS, au pouvoir) compte, dans un premier temps, réaliser sa promesse électorale d’allocations mensuelles de 500 zlotys (120 euros) par enfant. Son coût annuel est estimée à environ 20 milliards de zlotys.

      D’autres promesses prévoient l’introduction d’une rémunération horaire minimale, un relèvement substantiel du montant des revenus exonérés d’impôt et la distribution gratuite de médicaments pour les plus de 75 ans, ainsi que l’abaissement de l’âge de la retraite à 65 ans pour les hommes et à 60 ans pour les femmes, après que le gouvernement libéral précédent l’avait fait reculer progressivement à 67 ans. La loi des finances pour 2016 table sur une croissance de 3,8% du PIB, un déficit des finances publiques de 2,8% du PIB et une inflation de 1,7%.

      Source : http://www.rtbf.be/info/monde/detail_la-pologne-introduit-un-impot-sur-les-banques-et-les-assureurs?id=917452

      Dans toute l’europeu, une politique de #droite_extreme. En Pologne l’inverse semble t’il. J’ai un peu de mal à suivre
      Avec une politique pareille, nul doutes que le gouvernement polonais soit salement vilipendé par tout ce qui est #européen. Reste à voir, si ce sera vraiment appliqué dans les faits
      _ Le ton négatif de cet article, n’est pas étonnant. il a été rédigé par un journaliste.

      #banques #assurances #retraites #sécurité sociale #allocations_familiales #smic #Frédéric_lordon #Indépendance

  • Le SMIC en unité du PIB par habitant (x10^-4) :
    2014 : 2.960
    2013 : 2.938
    2012 : 2.899
    2011 : 2.857
    2010 : 2.877
    2009 : 2.940
    2008 : 2.810
    2007 : 2.776
    2006 : 2.832
    2005 : 2.858
    2004 : 2.788
    2003 : 2.734

    Tiens ça aurait augmenté de 8% ?? Ben je m’y attendais pas à ça !
    A moins que j’aie fait une erreur...
    Que ça augmente jusqu’à l’ère Villepin pourquoi pas, mais ensuite de Fillon à Valls je m’attendais à ce que ça dégringole. Je comprends pas bien comment ça peut continuer à monter en l’absence de « coup de pouce »...

    Sources :
    http://ec.europa.eu/eurostat/tgm/table.do?tab=table&plugin=1&language=en&pcode=tec00001
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Salaire_minimum_interprofessionnel_de_croissance

    • Mais « l’augmentation » en fonction de l’inflation c’est pas une vraie augmentation. C’est juste dû au fait que un euro c’est une unité abstraite qui ne représente rien de concret. « Augmenter » le salaire avec l’inflation c’est en gros comme si sur ton contrat de travail au lieu d’y avoir une somme en euros on te disait « Chaque mois tu seras payé tant de kilos de farine, tant de kilos de viande, une paire de chaussettes, etc ».
      Ce à quoi se rajoute le fait qu’avoir un salaire fixe « en kilos de farine » (i.e. un salaire qui augmente avec l’inflation) correspond à avoir une part de plus en plus petite dans le gâteau des richesses produites, puisque chaque année on produit de plus en plus de kilos de farine etc.
      D’où ma tentative de trouver une unité qui représente mieux le partage des richesses.
      Si « zéro coup de pouce » correspondait à un salaire qui augmente exactement comme l’inflation le SMIC exprimé de points de PIB par habitant devrait baisser. Baisser parce que le « coup de pouce » c’est censé être les partages des fruits de la croissance, et donc « zéro coup de pouce » voudrait dire que l’intégralité des fruits de la croissance est appropriée par les plus riches.
      Mais il semble y avoir une subtilité du fait que le SMIC n’est pas simplement basé sur l’inflation mais sur le SHBO.

    • La définition de WP n’est pas à jour et donne la règle de revalorisation qui s’appliquait de 2010 à 2012.

      Insee - Définitions, méthodes et qualité - Salaire minimum de croissance / SMIC
      http://www.insee.fr/fr/methodes/default.asp?page=definitions/salaire-min-interprof-croiss.htm

      Le Smic est revalorisé au 1er juillet de chaque année jusqu’en 2009, puis au 1er janvier de chaque année à partir de 2010.
      Depuis 2013 (décret n°2013-123 du 7 février 2013), le Smic est revalorisé :
      – chaque 1er janvier, en tenant compte de l’évolution de l’indice mensuel des prix à la consommation hors tabac des ménages du premier quintile de la distribution des niveaux de vie, augmentée de la moitié du gain de pouvoir d’achat du salaire horaire moyen des ouvriers et des employés (avec possibilité pour le gouvernement de décider d’une revalorisation supplémentaire) ;
      – en cours d’année lorsque cet indice des prix à la consommation atteint un niveau correspondant à une hausse d’au moins 2 % par rapport à l’indice constaté lors de l’établissement du SMIC immédiatement antérieur.
      Jusqu’en 2012, le Smic était revalorisé en fonction de l’évolution de l’indice des prix à la consommation (IPC) hors tabac des ménages urbains dont le chef est ouvrier ou employé, augmenté de la moitié de la croissance du pouvoir d’achat du salaire horaire de base ouvrier (SHBO).

    • C’est le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG), supprimé en 1967 (et l’expression est pourtant encore couramment employée, y compris par des personnes nées après cette date...) , qui suivait l’inflation (un reste de l’après 2eme GM et ses pénuries : garantir l’accès à un panier de biens). La création du SMIC, salaire minimum interpro de croissance est, comme la mensualisation au même moment, la traduction étatique des revendications ouvrières et intègre le taux de croissance dans le calcul du minimum. C’est admettre, à l’époque, que la productivité n’est pas individuelle mais sociale. Le langage réformiste parle de « partage des fruits de la croissance », là où se posait, sous la forme d’un égoïsme ouvrier, niveleur (revendications de hausse de salures en numéraire et non en pourcentage) la question d’une appropriation collective de la richesse.

      On est passé à un régime d’individualisation des salaires, de balkanisation (sorry @tintin ) des salariés, de précarisation. Le SMIC décrit moins qu’au paravant un état du rapport de forces (nombreux contrats davantage liés au SMIC horaire, au volume d’emploi sur l’année, que mensuel). Comme le PIB augmente, le SMIC peut bien « augmenter » aussi...

      #salaire #état #SMIC

    • L’idée de rapporter le salaire au PIB par tête est intéressante (#merci @jeparletoutseul !) Son exécution n’est pas simple du fait des dates d’effet des revalorisations (en milieu d’année jusqu’en 2009) et du décalage obligé puisque calculées sur des éléments passés pour une application future…

      J’ai essayé de rassembler sur un même graphique les deux infos, d’abord les valeurs brutes (en essayant de caler approximativement les deux échelles)


      puis en indice (base 100 au 1/7/2003)

      Sur les deux, on remarque qu’en effet l’impact de la « crise de (fin) 2008 » sur le PIB n’a pas été répercuté sur le SMIC.

      (à suivre ? faut que je mette la main sur l’évolution de la part des salaires dans la valeur ajoutée)

    • Intéressant ce graphe en indice.
      Peut-être à cause de mon échantillonage plus grossier, j’avais semble t-il sous-estimé la cassure de 2008, que j’avais remarquée mais qui ne paraissait pas aussi forte.
      Maintenant il serait en effet intéressant de voir si les salaires (le SMPT ?) ont eux-aussi été protégés de cette baisse du PIB, et de même comment les revenus disponibles de chaque décile ont été touchés (les déciles bas ayant pû être touché par plus de chômage et les déciles haut par moins de rendement du capital)

  • #SMIC : Hollande ne veut rien entendre de la colère du pays
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/141215/smic-hollande-ne-veut-rien-entendre-de-la-colere-du-pays

    À ceux qui espéraient une inflexion économique, même symbolique, en réponse à la colère qui est sortie des urnes, le gouvernement n’a pas tardé à répondre : pas question ! Dès ce lundi matin, il a annoncé que le veto à tout coup de pouce au Smic, en vigueur depuis 2008, se poursuivrait en 2016. Au risque d’alimenter encore un peu plus la désespérance sociale sur laquelle prospère le Front national.

    #Economie #salaire #salaires

  • Ça ne t’aura pas échappé mais bon, je note l’annonce du matin : Smic : dixième année sans vrai coup de pouce
    http://www.liberation.fr/france/2015/12/14/smic-dixieme-annee-sans-vrai-coup-de-pouce_1420648

    Pas de coup de pouce pour le Smic en 2016.

    Quand j’étais beaucoup plus jeune, il me semble que nos « représentants » prenaient un peu plus de temps avant d’enterrer les bulletins de vote au motif de la-réalité-qui-s’impose-à-nous. Mais depuis l’épisode grec, j’ai l’impression qu’il est devenu vital (quoi ? médiatiquement ?) de nous faire comprendre dès le lendemain du vote que ton vote, tu peux te le carrer là où je pense.

    • Le gouvernement peut également s’abriter derrière le comité d’experts qui, chaque année depuis son installation en 2009, recommande de s’en tenir à la revalorisation légale afin de ne pas « ajouter à l’incertitude », en cette période de reprise poussive de l’économie

      Ça abritera pas grand chose et pas longtemps, un comité d’experts

    • La dite « prime de Noël », une prime de fin d’année à destination d’une partie des précaires, instaurée par le gvt Jospin en 1998 en réponse aux mobilisations de chômeurs et précaires, était de 1000 francs, elle est aujourd’hui de... 152,45€. L’endurance que manifeste 365 jours de survie comme très pauvre rapporte 41 centimes/jour. Fallait choisir d’être milliardaire.

      Sur le #SMIC, le FN est le seul grand parti à dire vouloir l’augmenter...

      #pingres #mépris #précarité

    • Le patron :
      – je suis là pour vous faire croire que vous êtes en sécurité, si je vous augmente, non seulement le gvt sera mécontent mais je ne pourrai pas mettre d’eau chaude dans ma piscine et puis surtout surtout ça risque d’ ajouter à votre incertitude avec cette petite question lancinante dont vous ne connaissez pas la réponse pauvre cloche cette société est-elle ou non à mettre à bas ?

      #paternalisme

  • La hausse « atypique » des demandeurs d’emploi qui travaillent
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/11/26/la-hausse-atypique-des-demandeurs-d-emploi-qui-travaillent_4818205_823448.ht

    C’est une donnée qui retient rarement l’attention lorsque les chiffres du #chômage sont publiés, à la fin de chaque mois. La ministre du travail, Myriam El Khomri, n’y a pas fait la moindre allusion dans le communiqué qu’elle a diffusé, le 26 octobre, pour commenter la dernière batterie d’indicateurs sur les demandeurs d’emploi. Une discrétion sans doute liée au fait que cette statistique continue de progresser à un rythme soutenu : elle porte sur les personnes qui recherchent un emploi tout en ayant déjà un poste.

    Alors que les chiffres d’#octobre ont été publiés jeudi soir, le nombre de ces demandeurs d’emploi, considérés comme étant en « #activité_réduite » (catégories B et C), s’élevait à près de 1,875 million en septembre, contre un peu plus de 1,683 million un an auparavant, soit une hausse de 11,38 %. En se focalisant sur la catégorie C (les demandeurs d’emploi qui ont travaillé plus de 78 heures dans le mois), l’accroissement est encore plus fort : +14,8 % en douze mois. Des pourcentages qui font tache, comparés à l’évolution du nombre d’inscrits à #Pôle_emploi n’ayant pas du tout travaillé durant le mois écoulé (catégorie A) : – 0,7 % entre août et septembre ; + 3,1 % depuis un an.

    Dans le flot grossissant des demandeurs d’emploi en activité réduite, il y a Emeline, qui témoigne sous un prénom d’emprunt. Licenciée en 2013 de la société de composants électroniques où elle était employée depuis dix-neuf ans comme traductrice, elle n’a pas retrouvé de situation stable, depuis. Elle a décroché des #missions auprès de plusieurs institutions prestigieuses : les Nations unies, Sciences Po Paris, HEC... « Cela reste trop épisodique, regrette-t-elle. Je n’ai aucune visibilité. Le côté irrégulier est inquiétant. » (...)

    Des demandeurs d’emploi dans cette situation, l’association Solidarités nouvelles face au chômage (SNC) en prend des dizaines sous son aile. « Nos bénévoles accompagnent plutôt des personnes ayant pu retrouver un #CDD de plus d’un mois », explique son président, Gilles de Labarre. Bien souvent, le poste qu’elles occupent est nettement moins bien rémunéré que celui qu’elles ont perdu : « Elles se sont remises dans le circuit de l’emploi mais au prix d’une dévalorisation monétaire d’au moins 30 %, rapporte M. de Labarre. Elles l’ont fait dans le but d’éviter de tomber dans la #pauvreté et, pour certaines d’entre elles, afin de ne pas perdre leur logement. »
    L’accroissement du nombre de demandeurs d’emplois en activité réduite ne date pas d’hier, comme le rappelle Pierre Cavard, directeur des études à l’Unédic : « Il a débuté dans les années 1990 et s’est amplifié, en particulier après 2008 », précise-t-il. On en dénombrait un peu plus de 600 000 en 1996 (contre 1,875 million aujourd’hui), d’après les études du ministère de l’emploi. Cette tendance met en lumière deux phénomènes, pour Yannick L’Horty, professeur à l’université Paris-Est – Marne-la-Vallée : « La #précarité dans laquelle est plongée une part croissante des inscrits à Pôle emploi et le fait que les personnes concernées considèrent qu’il vaut mieux occuper un poste, même si c’est à temps partiel ou pour de courtes périodes, plutôt que d’être totalement en dehors du monde du travail. »
    Comment expliquer cette montée des effectifs dans les catégories B et C de Pôle emploi ? Membre du Conseil d’analyse économique (CAE), Corinne Prost pense qu’elle « est, en partie, imputable aux règles inscrites dans les conventions de l’#Unédic ». Celles-ci permettent, à certaines conditions, de cumuler revenus d’activités et indemnités versées par l’#assurance-chômage. « Les partenaires sociaux, qui gèrent le dispositif, ont mis en place de telles dispositions pour couvrir au mieux les personnes occupant un poste à temps partiel ou pour de courtes périodes, poursuit Mme Prost. Ainsi, ceux qui travaillent une semaine sur deux gagnent presque autant que s’ils étaient employés à temps plein – grâce au complément de ressources apporté par l’Unédic. »

    « Coûts massifs »
    Ce faisant, le système a favorisé le développement de ce type de contrats, selon elle. « Les #salariés comme les employeurs peuvent y trouver leur compte mais pas le régime d’assurance-chômage pour qui les coûts sont massifs. » Une analyse qu’elle et l’économiste Pierre Cahuc avaient développé dans une note publiée le 7 octobre, sous l’égide du CAE.
    Mais leurs conclusions ne font pas l’unanimité. « Elles relèvent plus d’une hypothèse que d’une démonstration », estime Pierre Cavard, en soulignant que « les études du ministère du travail lient la hausse du nombre des inscrits dans les catégories B et Ce à la montée des contrats courts et de l’#intérim ».
    Fin juin, alors qu’il était encore ministre du travail, François Rebsamen avait demandé à l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) d’analyser « les causes conjoncturelles et structurelles susceptibles d’expliquer » la hausse « atypique », à ses yeux, des demandeurs d’emplois relevant de la catégorie C. Son rapport, qui était attendu pour septembre, devrait être rendu prochainement, indique-t-on dans l’entourage de Mme El Khomri.

    #chômeurs_en_activité_à_temps_réduit

    • Les APL devraient impliquer un contrôle drastique des loyers pour que leur rôle de soutien à la rente foncière soit régulé.
      À l’inverse, les allocations chômage et autres minima pourraient garantir un niveau « décent », par exemple une alloc plancher au #SMIC/jour pour chaque journée sans emploi, ce qui permettrait de refuser les emplois dégradés,inutiles ou nuisibles, en opposant un cirière concret, journalier, à l’annualisation du temps de travail dont l’intermittence de l’emploi est une des modalités.
      Dans les deux cas la logique sociale donne la priorité au profit : le #salaire_social, APL, chômage ou minima doit in fine revenir au « privé », les #propriétaires fonciers, les propriétaires de moyens de production. Voilà la tension dont ces dires sont les produits.

    • « Améliorer l’assurance chômage pour limiter l’instabilité de l’emploi » Conseil d’analyse économique, septembre 2015
      http://www.cae-eco.fr/Ameliorer-l-assurance-chomage-pour-limiter-l-instabilite-de-l-emploi-326.htm

      En France, les embauches en contrats de très courte durée, de moins d’un mois, ont fortement augmenté depuis le début des années 2000. Ces contrats courts sont très souvent des réembauches chez le même employeur, les salariés alternant de brèves périodes d’emploi et de chômage. La Note du Conseil d’analyse économique (CAE), montre que l’assurance chômage contribue au développement des emplois instables. Les auteurs de la note, Pierre Cahuc et Corinne Prost, formulent trois recommandations visant à modifier les règles d’indemnisation et de financement de l’assurance chômage pour en améliorer l’équilibre financier et limiter l’instabilité de l’emploi.

      Recommandation 1. Fixer une allocation chômage proportionnelle au revenu moyen mensuel calculé sur une période de référence et non proportionnelle au salaire journalier moyen des jours couverts par un contrat de travail. Rendre le cumul allocation chômage et salaire plus rémunérateur.

      Recommandation 2. Éviter les règles d’indemnisation spécifiques à certaines professions si elles ne sont pas compensées par des contributions couvrant leur surcoût par rapport aux règles de droit commun.

      Recommandation 3. Moduler les cotisations employeur à l’assurance chômage en fonction du coût induit par l’entreprise pour l’assurance chômage.

  • Sons en luttes---Septième semaine de grêve à OMS
    http://sonsenluttes.net/?Septieme-semaine-de-greve-a-OMS

    Une cinquantaine de salariés de l’entreprise de sous traitance de OMS synergie sud, société de nettoyage choisie par Paris Habitat, sont en gréve depuis 7 semaines. Ils tiennent un piquet de gréve jour et nuit, toute la semaine rue noisy le sec à la porte de Lilas, afin d’obtenir la satisfaction de (...)

    • Deux mois de mépris pour les salariés d’OMS
      http://www.humanite.fr/deux-mois-de-mepris-pour-les-salaries-doms-590317

      Prompte à manier l’arme judiciaire, OMS semble moins volontaire quand il s’agit de respecter le Code du travail. La liste des manquements fait figure d’inventaire à la Prévert. Bassirou Tandjigora les égrène : «  Au bout de 25 ans de métier, certains gagnent toujours le #Smic, nous ne sommes parfois pas payés avant le 23 du mois, nous n’avons pas tous des vêtements de travail, ils ne remboursent pas les tickets de transport, nous n’avons pas de prime de salissure comme le prévoit la convention collective, les produits détergents et les balais manquent… Quand nous avons raconté tout ça à l’inspectrice du travail, elle a halluciné.  » Autre souci, Kalifanta, femme de ménage dans les cages d’escalier du 13e arrondissement, a constaté qu’elle avait des numéros de Sécurité sociale bizarres sur certains de ses bulletins. «  Ça m’effraie, j’espère que j’ai bien cotisé et que j’aurais droit à ma retraite ! Sinon, comme je suis payée le 14 du mois, je suis toujours à découvert, je ne peux pas imaginer un avenir ambitieux pour mes trois enfants, pas faire de crédit pour acheter une maison. En 2012, il avait aussi fallu se battre pour obtenir une doudoune pour l’hiver.  » Kalifanta ne digère pas le traitement qui leur est réservé. Elle extirpe un article de presse de son sac à main.
      #Travail sept jours sur sept et à mains nues

      #grève #Paris_habitat

  • En grève depuis six semaines pour dénoncer leurs conditions de travail et des « salaires de misère » chez OMS Synergie, sous-traitant de l’office HLM Paris Habitat- Ration
    http://www.liberation.fr/france/2015/11/01/paris-habitat-confronte-a-un-grand-remous-menage_1410479

    ...une cinquantaine d’agents d’entretien sont assignés à comparaître par leur employeur ce lundi.

    Paris Habitat confronté à un grand remous ménage

    « Condition du progrès », selon François Hollande, le dialogue social est, ces temps-ci, sur toutes les lèvres. Mercredi, la ministre du Travail présentera ses propositions pour lui donner plus de place dans l’entreprise. D’ici là, les grévistes de la société de #nettoyage OMS Synergie seront, eux, entendus par les juges… Leur employeur, un sous-traitant de Paris Habitat, bailleur social de la capitale, les ayant assignés à comparaître, ce lundi, pour « violation de la liberté de travail » et « occupation illicite d’un lieu de travail ». Et ce, après six semaines de #grève pour dénoncer leurs « #conditions_de_travail inacceptables, pour des salaires de misère ». Et sans qu’aucune négociation n’ait débuté.

    Irrégularités.

    Depuis le 21 septembre, ils sont une cinquantaine, hommes et femmes de ménage, à se relayer devant une HLM du XXe arrondissement. C’est ici qu’ils s’activent, d’habitude, à sortir les poubelles ou nettoyer les cages d’escalier. Mais, pour l’heure, ils occupent, avec quelques drapeaux SUD, un bout de trottoir. Et tuent le temps en discutant en bambara, wolof ou malinké. Pêle-mêle, ils égrènent les raisons de leur colère : le #salaire qui ne tombe que le 13 du mois au mieux, les irrégularités sur les feuilles de paye, l’absence de primes, des revenus proches du #Smic et qui n’ont pas bougé depuis vingt ans pour certains, l’absence de treizième mois. Ou encore les tenues de travail données au compte-gouttes.

    (...) « La société ne nous donne pas le matériel. Certains travaillent avec des Caddie de supermarché. Eté ou hiver, on n’a pas de parka, pas de gants, pas de chaussures de sécurité, alors qu’on travaille avec des produits toxiques ». « C’est comme au Moyen Age », résume Sarah Bouhali, de #SUD_Nettoyage, qui les soutient. Mais le cahier de doléances n’émeut pas OMS Synergie. Poussée par son client, Paris Habitat, et la mairie de Paris, à chercher une issue au conflit, l’entreprise n’a rien trouvé d’autre que de convoquer les grévistes au tribunal. Une solution qui ne satisfait pas Ian Brossat, adjoint à la mairie de Paris chargé du logement. « La situation, aussi préjudiciable pour les salariés que les locataires, doit être débloquée au plus vite. Par ailleurs, nos bailleurs doivent travailler sur la question des #appels_d’offres, en intégrant de meilleures clauses sociales dans les contrats avec les prestataires », prévient l’élu. Car, dans le secteur, les renouvellements de marché - tous les quatre ans chez Paris Habitat - pèsent sur le personnel.

    Certes, la convention collective oblige tout nouveau prestataire à réembaucher les salariés en poste, comme cela a été le cas, il y a un an et demi, lorsqu’OMS Synergie a repris une partie du marché. Mais ce morcellement de carrière les empêche d’obtenir des avantages et de faire valoir leur #ancienneté. « Tout est fait dans les règles de l’art », se défend de son côté Catherine Compet, responsable d’OMS Synergie, qui évoque des « procédures rigoureuses » et la possibilité d’obtenir des acomptes automatisés pour le versement du salaire. Quant aux autres revendications, « il n’y en a pas, tranche-t-elle, puisque les demandes des grévistes n’ont rien à voir avec ce que demandent les représentants syndicaux » .

    Menée par SUD Solidaires, minoritaire au sein de l’entreprise, la grève n’est en effet pas suivie par les deux principaux syndicats de l’entreprise, FO et CGT. « Il faut être réaliste, explique Clément Kolagbe, un chargé de clientèle, délégué FO et hostile au mouvement. Dans notre convention collective, il n’y a pas de treizième mois. » Et d’ajouter, non sans dédain : « Quant aux augmentations, elles se font au cas par cas, selon les compétences. Or 90 % des salariés ne savent pas lire. Quand vous ne savez même pas déchiffrer un pictogramme de produit dangereux, comment voulez-vous passer à une qualification supérieure ? » Même discours de Bruno Collignon, délégué syndical CGT et responsable d’exploitation : « Il faut savoir composer. Les conditions de travail ne sont pas déplorables. Il y a pire ailleurs. » De quoi attiser la méfiance des grévistes, pour qui CGT et FO « cherchent surtout à étouffer le mouvement ».

    « Paix sociale ».
    Ce qui n’étonnerait guère Claude Lévy, responsable du syndicat CGT des hôtels de prestige et économiques (HPE), habitué des démêlés avec les grands groupes de nettoyage et certains #syndicalistes_« casseurs_de_grève ». « Dans le nettoyage, les sociétés achètent la paix sociale. D’ailleurs, vous n’y trouverez aucun représentant du personnel au plus bas de l’échelle. Ils les tiennent en leur donnant des promotions », raconte-t-il. Il y a quelque temps, une émission de Canal + pointait également le fait que la CGT propreté avait perçu des chèques, sous forme de dons, des grandes entreprises du secteur. Autant de clivages qui enveniment la situation. « Le dialogue a du mal à s’instaurer », reconnaît Catherine Compet.

    • HLM de Paris : malgré les attaques en justice, la grève [du nettoyage] du nettoyage continue
      http://www.liberation.fr/france/2015/11/05/hlm-de-paris-malgre-les-attaques-en-justice-la-greve-du-nettoyage-continu

      OMS Synergie [...] demandait, au nom du « libre accès aux immeubles » et de la « libre circulation » des employés non #grévistes, leur expulsion immédiate, tout en les accusant de participer à des « dégradations » et « infractions ». Mais, selon l’ordonnance de référé consulté par Libération, les juges en ont décidé autrement, en désignant un #médiateur_judiciaire pour trouver une « solution amiable ». Donnant en partie raison aux grévistes qui contestaient l’urgence de la demande en l’absence de « trouble manifestement illicite ».

      Lettre de convocation

      La médiatrice nommée aura donc trois mois pour parvenir à un accord entre les parties. Mais la tâche ne sera pas aisée. Car, pour l’heure, aucune négociation n’a pu être engagée. Et pour cause, OMS Synergie refuse d’entendre les revendications des grévistes. Elle estime qu’elle est habilitée à négocier seulement avec les syndicats représentatifs de la société, la CGT et FO, et non avec SUD, minoritaire. Or, les deux premiers syndicats ne sont pas solidaires des grévistes. Enfin, elle accuse les deux délégués syndicaux SUD d’avoir engagé ce mouvement dans le seul but de protéger l’un d’entre eux de poursuites disciplinaires antérieures.

      En parallèle, la direction a aussi lancé une procédure de licenciement à l’encontre des deux leaders SUD. Mais l’inspection du travail, par ailleurs saisie sur l’ensemble du dossier, demande plus de temps pour mener son enquête et valider le renvoi de ces deux salariés « protégés » par leur statut syndical. Ils ne sont pas les seuls dont le poste de travail est menacé, précisent-ils, mettant en avant une lettre de convocation de la direction reçue par un autre gréviste, « pour un entretien préalable en vue d’une #sanction_disciplinaire pouvant aller jusqu’au #licenciement ».

      #syndicats_caca_syndicats_carpettes

  • Tâcheron : ouvrier entrepreneur, LE SALAIRE DE LA PEUR
    http://le-salaire-de-la-peur.blogspot.fr/2015/05/tacheron-ouvrier-entrepreneur.html

    L’usine, tu voudrais n’avoir jamais y aller. Par contre il te faudra toujours trouver un moyen d’y rentrer.

    Entrée à l’usine

    Il n’y a pas le choix. Le moyen le plus sûr d’entrer à l’#usine c’est de passer par une agence #Intérim. Que ce soit pour enchaîner les missions, ou viser une embauche à long terme. Je suis #boucher de formation. Quand je me présente en agence Intérim, on me place automatiquement comme désosseur/pareur. Tu dois savoir faire les deux. Désosser, c’est à dire planter le couteau dans les carcasses d’animaux fraîchement abattues pour détacher la viande des os qui la tiennent. Parer, c’est à dire enlever de la viande les couches de gras en trop qui la rendraient invendable.

    Se rendre à l’usine n’est jamais simple. Les usines sont loin de la ville. Ça permet aux patrons d’être plus libres pour dégueulasser le coin, et du coup, le rendre moins cher pour y foutre encore plus d’usines. En plus, c’est toi qui paye la différence en #transports. C’est dire si ça les arrange ! D’autant qu’en #trois-huit, du matin ou de nuit, les transports sont rares.

    La matrice
    http://le-salaire-de-la-peur.blogspot.fr/2014/09/la-matrice.html

    Tu commences pas tout de suite par bosser à l’usine évidemment, ce serait trop gros. Il faut d’abord faire semblant d’apprendre un métier en « boucherie traditionnelle » payé le tiers d’un #SMIC, à faire le boulot de deux personnes.

    #apprentissage

  • « Concentrée au niveau du SMIC », la prime d’activité cible les pauvres les plus employés

    http://www.lesechos.fr/journal20150423/lec1_france/02124542117-lambition-de-la-prime-dactivite-mieux-cibler-les-travailleurs-p

    Quelque 180.000 #étudiants et #apprentis seront intégrés au dispositif à partir de 950 euros de revenus nets mensuels .
    Viser moins de monde, pour plus d’efficacité. C’est la promesse de la #prime_d'activité, qui doit remplacer en janvier 2016 le RSA activité et la prime pour l’emploi (PPE). Le nouveau dispositif détoure la partie « aide aux travailleurs pauvres » du RSA, pour la renforcer en la concentrant au niveau du #SMIC, et en y apportant l’argent versé auparavant dans la PPE. C’est en quelque sorte un RSA activité dopé aux stéroïdes [diantre !].

    De fait, la nouvelle prime sera versée à environ 5,6 millions de #travailleurs_pauvres, soit 4,5 millions de ménages, alors que la PPE était versée chaque année à 6 millions de foyers (chiffre 2012). On avait droit à la prime pour l’#emploi dès que l’on gagnait moins de 1,2 SMIC, même logé chez un concubin roulant carrosse : travailleur, oui ; pauvre, pas vraiment. Cela ne sera plus le cas avec la prime d’activité, qui prend en compte l’ensemble des revenus du ménage. D’autant que seront incluses dans le #calcul des ressources les #allocations et les aides au logement.

    Exclus du dispositif en revanche : tous les #étrangers qui ne pourront attester de « 5 ans de séjour régulier ».

    http://seenthis.net/messages/346552#message361579

    #précarisation

    • Prime d’activité : encore une réforme ratée, Thomas Piketty
      http://www.liberation.fr/economie/2015/05/18/prime-d-activite-encore-une-reforme-ratee_1311803

      L’avantage de la PPE est qu’elle est automatique : dès lors que le salarié remplit les conditions, en termes de salaire et de situation familiale, et qu’il coche la case correspondante sur la déclaration de revenus, il la touche automatiquement. Le problème est que nous sommes le seul pays développé à ne pas avoir généralisé le prélèvement à la source, et donc à administrer l’impôt sur le revenu avec un an de retard, si bien que la PPE est également versée avec un an de retard. Après l’avoir augmenté au début des années 2000, les gouvernements successifs ont gelé le barème de la PPE depuis 2008, ce qui leur a permis de faire des milliards d’économies sur le dos des bas salaires.

      Le RSA présente les problèmes inverses. Créé en 2009 afin d’inciter les titulaires du RMI à prendre un emploi à bas salaire, il est administré par les caisses d’allocations familiales qui, en principe, peuvent ajuster le montant chaque trimestre. Mais la majorité des salariés concernés n’en font pas la demande, sans doute parce que la procédure est à la fois complexe et stigmatisante. Selon les estimations officielles, à peine un tiers des salariés concernés touchent effectivement le RSA auquel ils ont droit. Ce déni de droit a là encore permis aux gouvernements successifs de faire des économies sur le dos des plus fragiles, dans l’indifférence générale.

      Que propose maintenant le gouvernement ? En gros, de supprimer la PPE et de remplacer l’ensemble par une prime d’activité qui fonctionnera comme l’actuel RSA. Autrement dit, le gouvernement a choisi de généraliser un système dont le taux de recours est ridiculement faible. Il sait pertinemment que des millions de salariés modestes ne toucheront rien, l’intègre dans ses calculs, et continue sa route.

      Que faudrait-il faire ? Au minimum, commencer, pour les salariés dont la prime d’activité sera inférieure à la CSG et aux cotisations prélevées à la source, par remplacer la prime d’activité par une baisse de CSG et de cotisations. De cette façon, tous les salariés concernés disposeront d’une hausse de leur salaire net mensuel, et tous les problèmes de non-recours disparaîtront.

      Prenons un exemple concret, qui concerne des millions de personnes. Un salarié employé au Smic à plein temps dispose d’un salaire brut d’environ 1 460 euros par mois. Desquels il faut déduire plus de 300 euros en CSG et cotisations sociales (environ 22% du salaire brut au total), dont près de 120 euros pour la seule CSG (8% du salaire brut), si bien que le salaire net réellement touché est de 1 140 euros. Avec la prime d’activité, un salarié célibataire au Smic à plein temps touchera 130 euros par mois de prime d’activité (à condition qu’il la demande).

      Quel sens cela a-t-il de réduire le salaire net des smicards de plus de 300 euros par mois de façon certaine (prélèvement à la source), puis de leur reverser de façon aléatoire 130 euros par mois de prime d’activité ? Il serait hautement préférable de réduire la CSG et les cotisations de 130 euros par mois au niveau du Smic. Cela permettrait en outre d’affirmer clairement que les travailleurs à bas salaires sont des citoyens comme les autres, qui paient de lourds impôts (CSG, cotisations, TVA et autres impôts indirects), souvent beaucoup plus lourds que nombre d’évadés fiscaux et de privilégiés, et non pas des personnes vivant de la charité publique et de l’assistanat.

      Alors, pourquoi le gouvernement refuse-t-il de s’engager dans cette voie en commençant par instituer un taux réduit de CSG pour les bas salaires ? Un tel taux réduit existe déjà pour les basses retraites, et, pour peu que les députés le décident, ce système pourrait parfaitement être étendu aux salariés. La vérité est que le gouvernement craint d’être entraîné petit à petit dans une #réforme_fiscale qu’il avait promise mais qu’il a choisi de repousser indéfiniment. Quitte à priver de leur droit des millions de salariés modestes.

    • L’État, sponsor officiel des jobs de merde et des salaires indigents ! Et pour ce prix, ma petite dame, je vous colle un flic social au cul.
      Et puis, surtout, ça reste un truc par foyer, donc avec police de la culotte en prime, pour vérifier que les femmes ne couchent pas avec un mec qui pourrait casquer... et les maintenir dans la dépendance financière !

  • Le SMIC allemand - fiction et réalité

    Depuis le mois de janvier 2015 en Allemagen chacun gagne au moins € 8,50 par heure. C’est moins qu’en France mais c’est un changement énorme pour les conditions de vie de millions d’employés. C’est la fiction telle qu’elle est décrite dans une loi qui ne prend pas effet parce que les entrepreneurs la trouvent fondamentalement injuste. Ils font tout pour la contourner.

    Ces avocats publient des stratégies pour contourner la loi légalement. Le reste se dit en privé.

    Stichworte Arbeitsrecht : Strategien zur Umgehung des Mindestlohngesetzes 2015
    http://www.etl-rechtsanwaelte.de/stichworte/arbeitsrecht/strategien-zur-umgehung-des-mindestlohngesetzes

    Nachfolgend finden Sie eine Reihe von Hinweisen zu der Frage, ob und inwieweit die gesetzlichen Regelungen über das Mindestentgelt legal umgangen werden können.

    ACHTUNG: Dieser Beitrag fordert nicht zum Gesetzesbruch auf! Es geht uns nicht um eine illegale Umgehung des Gesetzes. Vielmehr soll unser Beitrag aufzeigen, was geht, was nicht geht und was vielleicht geht.

    Cet article dans Die Zeit explique le status quo .

    Die Lohnlüge
    http://www.zeit.de/2015/10/mindestlohn-ausbeutung-luege

    8,50 € Der Mindestlohn

    Wie viel ist gerade genug?

    Der seit dem 1. Januar geltende flächendeckende gesetzliche Mindestlohn von 8,50 Euro ist ein Novum in der bundesdeutschen Nachkriegsgeschichte. Durchgesetzt und in dieser Höhe festgelegt wurde er von der großen Koalition aus CDU/CSU und SPD.

    Gewerkschaften und Arbeitgeber einzelner Berufsgruppen hatten schon früher sogenannte tarifgebundene Mindestlöhne ausgehandelt, beispielsweise erhalten Schornsteinfeger pro Stunde mindestens 12,78 Euro, Dachdecker 11,85 Euro und Gerüstbauer 10,25 Euro. Der gesetzliche Mindestlohn markiert nun die absolute Untergrenze für sämtliche Branchen. Noch gibt es allerdings Ausnahmen: Für einige bislang besonders schlecht bezahlte Berufe hat die Bundesregierung Übergangsregelungen erlaubt, etwa bei Friseuren (Mindestlohn derzeit 7,50 Euro im Osten und acht im Westen) und bei Arbeitern in der Fleischindustrie (aktuell acht Euro). Von Januar 2017 an gilt der Mindestlohn dann wirklich überall. Im selben Jahr könnte die Lohngrenze erstmals angehoben werden. Entscheiden wird darüber eine Kommission, zusammengesetzt aus Vertretern der Tarifpartner.

    1,00 €
    Ein Rumäne verdingt sich in Deutschland. Acht Stunden lang repariert er Europaletten. Dafür werden ihm 8,50 Euro angeboten. Macht in Relation pro Stunde etwas mehr als 1,00 €.

    4,50 €
    Eine Frau arbeitet beim Discounter Netto – weit mehr als vertraglich vereinbart. Würde man die von ihr geleistete Arbeitszeit auf den regulären Lohn umrechnen, käme sie auf einen Stundensatz von kaum mehr als 4,50 €.

    6,00 €
    Ein Jungkoch im Hotel Adlon in Berlin kommt pro Woche auf bis zu 70 Arbeitsstunden. Da nicht all seine Überstunden bezahlt werden, beläuft sich sein wirklicher Stundenlohn auf etwa 6,00 €.

    6,50 €
    Ein Zimmermädchen soll neun Hotelsuiten in sechs Stunden putzen. Es braucht drei Stunden länger, ohne mehr Geld zu erhalten. Setzt man das ins Verhältnis, kommt man auf einen realen Stundenlohn von wenig mehr als 6,50 €.

    La loi sur le salaire minimum prévoit des exceptions pour certains employés.

    Mindestlohn Ausnahmen
    http://www.mindest-lohn.org/ausnahmen.html
    Welche Arbeitnehmer fallen nicht unter das Mindestlohngesetz ?

    Der Gesetzentwurf des Bundesarbeitsministeriums zum flächendeckenden gesetzlichen Mindestlohn wurde geändert und abgeschwächt. Die Regierungsparteien haben sich auf Ausnahmen vom Mindestlohn geeinigt. Betroffen sind nachfolgend aufgeführte Personengruppen:

    Saisonarbeiter
    ...

    Zeitungszusteller
    ...

    Branchenspezifische Übergangsregelungen
    ...

    Praktikanten
    ...

    Jugendliche unter 18 Jahren
    ...

    Sportler und Trainer
    ...

    Zulagen

    Fraglich ist, ob sich der Mindestlohn aus unterschiedlichen Bestandteilen zusammensetzen kann, insbesondere, ob und in welchem Umfang Zulagen auf den Mindestlohn anrechenbar sind. Das wäre zu bejahen, wenn sich der Mindestlohn aus allen Zahlungen des Arbeitsgebers an den Beschäftigten errechnen würde und lediglich der Durchschnitt aller Zahlungen 8,50 Euro betragen müsste.

    #travail #SMIC #Allemagne

  • Voile sur une grève de femmes précaires - Libération
    http://www.liberation.fr/debats/2015/03/23/voile-sur-une-greve-de-femmes-precaires_1226820

    LES FEMMES DU COLLECTIF DES BAS SALAIRES DE L’UNIVERSITÉ PARIS 8

    A l’université Paris 8, à Saint-Denis, celles qui appartiennent à la catégorie la plus basse de la #fonction_publique demandent une revalorisation de leurs #revenus.
    Au nom du féminisme, la secrétaire d’État aux droits des femmes s’est dite favorable à l’interdiction du voile à l’université. Pour lutter contre les inégalités entre les sexes, nous dit-on. Au même moment, une #grève peu visible se déroule à l’université Paris 8, à Saint-Denis, depuis bientôt deux mois. Elle a pour actrices principales des femmes, secrétaires pour beaucoup, qui appartiennent à la plus basse catégorie de la fonction publique, la catégorie C. Des femmes membres des classes populaires qui subissent, plus que d’autres, la précarité de l’emploi et la dégradation de leurs conditions de travail au quotidien.
    Des femmes, pour la plupart mères, qui cumulent une « #double_journée_de_travail » comme elles l’expliquent aux personnes qui s’arrêtent dans le hall de l’université où elles tiennent des tables d’information sur leur mobilisation. Des femmes qui se sont constituées, avec quelques collègues masculins, en « collectif des bas salaires » pour demander une augmentation de revenus pour les #catégories_C et les #contractuel-le-s. Dans cette université de banlieue parisienne d’environ 1 700 salarié-e-s (personnel administratif et enseignant, titulaires ou contractuel-le-s), certaines d’entre elles gagnent entre 1 200 euros et 1 400 euros nets mensuels, quand le SMIC est à 1 136 euros nets mensuels. Du fait du gel du point d’indice, les (très nombreuses) femmes et (moins nombreux) hommes de catégorie C ont même pu voir ces dernières années leur salaire passer en dessous du #SMIC. Les annonces politiques sur la revalorisation de leurs rémunérations n’ont souvent eu pour conséquences sur les fiches de paie qu’une augmentation de quelques euros.

    Avec le passage des universités à l’autonomie, universités et ministère se renvoient la balle : au final, « on n’a plus d’interlocuteur », soulignent-elles, et les primes apparaissent dès lors comme « le seul levier d’action » à l’échelle locale. Plusieurs de ces femmes mobilisées tentent depuis de longues années les concours pour progresser dans leur carrière. Sans succès car les postes sont rares. Elles abandonnent alors, usées. Et, après 30 ans de service dans la fonction publique, certaines d’entre elles partiront en #retraite avec une pension inférieure au minimum vieillesse qui est actuellement de 800 euros par mois.

    Une situation qui n’est pas spécifique à Paris 8 : ces femmes mobilisées reçoivent des messages de soutien d’autres femmes d’autres universités françaises dont les témoignages convergent. Ici comme dans les autres universités, les inégalités entre femmes et hommes persistent : la proportion de femmes chez les BIATOSS (Bibliothécaires, Ingénieurs, Administratifs, Techniciens, Ouvriers, personnels Sociaux et de Santé) de catégorie C est ainsi bien plus importante que chez ceux de catégorie A. On le sait, mais il semble utile de rappeler que les #inégalités sociales entre classes se cumulent avec celles entre femmes et hommes. Si le gouvernement entend donc lutter contre les inégalités de sexe, le ministère doit commencer par revaloriser les bas salaires et les établissements les primes qui sont accordées à ces #femmes #précaires sans lesquelles l’université ne pourrait fonctionner très longtemps.

    Signataires : Betty Attia, Stavroula Bellos et Muriel Rodriguez, pour les femmes du #collectif des bas salaires de l’université Paris 8 et Audrey Mariette, Yasmine Siblot et Sylvie Tissot, pour les enseignant-e-s-chercheur-se-s mobilisé-e-s en soutien aux grévistes

  • Les minima sociaux sont loin des critères d’« une vie décente »
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/03/06/les-minima-sociaux-sont-loin-des-criteres-d-une-vie-decente_4588860_3224.htm

    Quel est le #budget décent pour un célibataire ou un couple avec deux enfants permettant une participation à la #vie sociale dans la France de 2015 ? C’est à cette question de fond que s’est attelé pour la première fois l’Observatoire national de la #pauvreté et de l’exclusion sociale (ONPES). Dans une étude qui doit être rendue publique vendredi 6 mars, l’organisme indépendant s’est penché sur les besoins incontournables au quotidien, et la distance avec le réel du quotidien des Français. Il faut ainsi entre 1 424 euros et 3 515 euros selon la composition du ménage et son type de logement (social ou privé). Bien loin des #minima_sociaux.

    • C’est intéressant, mais n’apparaissent ni le budget assurances (habitation, véhicule, civile et mutuelle) ni le budget communication (téléphonie, internet) qui représentent au minimum 70€ par mois. Et je suppose que dans la case logement il n’y a pas non plus les charges de dépendances énergétiques (gaz, électricité et chauffage) qui ajoutent encore 80€ de plus …

    • Z’avez vu l’info selon quoi le SMIC allemand allait être en définitive supérieur au SMIC français ?
      Alors même qu’on nous serinait que le SMIC, c’est un petit peu l’équivalent de l’Apocalypse des Chrétiens, et qu’il était hors de question qu’il y en ait un dans le pays de l’économie vertueuse et florissante (sauf pour les 12 millions de sans talents...) !

    • Bon, ouais : on est clairement largement en-dessous. :D

      Et pourtant notre loyer est à plus de 950 (arg). Donc ça veut dire qu’on dépense encore moins sur tout le reste ! Bon j’ai pas d’argent de côté, on ne part pas vraiment en vacances, mais on n’a pas une vie indécente non plus (en tout cas suivant les critères classiques, car évidemment si on considère comme nous que l’on travaille beaucoup trop et qu’on a pas assez de temps libre, alors oui ça devient plus indécent).

      Il faut garder à l’esprit que ces résultats sont quand même liés à une manière de voir particulière. Cela me semble pousser à toujours plus d’argent et de consommation. En effet, la méthode n’est pas de réfléchir à ce dont on a besoin, mais de demander à divers ménages combien ils dépensent. On se retrouve donc forcément avec un résultat qui correspond à ce que la société inculque aux gens d’acheter. Que ce soit par la pub ou par l’obligation de trouver un travail loin de son logement.

      Sinon :
      – Internet+téléphone, entre 36 et 40 maximum (Free + l’option à 2€ pour l’illimité sur des portables depuis le fixe).
      – Les habits, vu la quantité immense d’habits déjà en circulation, ce qui est totalement indécent c’est d’en acheter régulièrement des neufs. Pour les enfants qui abîment vite et trouent leurs pantalons ok bien sûr. Mais pas pour les adultes. Leur chiffre pour l’habillement mensuel ça doit être mon budget annuel !
      – On est pas obligé d’avoir 40000 produits dégueulasses pour se laver et s’hydrater la peau.
      – Pour l’alimentation, oui pour se nourrir avec des aliments sains, il faut dépenser, mais ce que je trouve fou c’est que les sommes décrites ici ne doivent pas du tout être pour des légumes et viandes bios ! Donc finalement, en ne mangeant quasiment que du bio, on s’en sort pas trop mal nous.

      (Raaaaah c’est stressant l’éditeur d’@seenthis qui fait ramer voire à moitié planter le navigateur dès qu’on écrit des messages un peu long !)

  • La future #prime_d’activité selon Le Monde
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/02/28/comment-la-nouvelle-prime-d-activite-va-fonctionner_4585089_823448.html

    La prime pour l’emploi (PPE) et le #RSA_activité sont bientôt morts, bienvenue à la nouvelle « prime d’activité ».

    La PPE, qui consiste en un crédit d’impôt versé en septembre, bénéficie en effet à 6,3 millions de foyers qui gagnent entre 0,3 et 1,3 smic, mais son montant moyen mensuel était de seulement 36 euros. Trop de bénéficiaires pour un montant trop faible, versé trop tard : la PPE était critiquée pour son absence d’effet incitatif. Elle sera versée pour la dernière fois en septembre 2015. De son côté, le RSA activité (à différencier du RSA socle pour les personnes qui ne travaillent pas du tout et qui va perdurer) bénéficiait lui à seulement 700 000 personnes, mais pour un montant moyen de 176 euros.

    Jugée trop complexe, cette prestation est sous-utilisée, avec à peine un tiers des bénéficiaires potentiels qui en font la demande. « Le bénéficiaire doit effectuer deux déplacements physiques, remplir six pages de formulaires et fournir de nombreuses pièces justificatives pour déposer une demande », dénonçait le député PS Christophe #Sirugue, dans un rapport remis en juillet 2013 et qui a servi de base à la réforme du gouvernement.

    Selon nos informations, M. #Valls devrait annoncer que la nouvelle prime, dont le fonctionnement sera très proche du RSA activité, sera concentrée sur les travailleurs gagnant entre 570 et 1 360 euros net, soit entre 0,5 et 1,2 #smic. Tous les bénéficiaires actuels de la PPE au-delà de ce seuil ne percevront plus rien, mais le gouvernement estime que la perte sera très faible, de l’ordre de quelques dizaines d’euros par an.

    La prime d’activité sera bien versée dès le premier euro gagné mais les #salariés touchant jusqu’à 0,5 smic (soit environ 570 euros) ne devraient pas voir de grand bouleversement, le montant de la nouvelle prime d’activité restant pour eux à peu près le même que celui du RSA activité. « Il s’agit de ne pas inciter les tout petits contrats à temps partiel », justifie un des acteurs du dossier [ah ! ah ! ah !, ndc]. « Le dispositif doit fonctionner comme une incitation à travailler davantage », abonde Matignon. Quitte à ne pas aider les #travailleurs les plus #pauvres. Le montant devrait être maximum pour les salariés gagnant autour de 800 euros . Le collectif Alerte, qui regroupe les associations de lutte contre la pauvreté, a demandé que ce maximum soit de 250 euros, mais le rapport Sirugue avait évoqué de son côté 215 euros.

    Un geste pour les #apprentis ?

    Surtout, la prime d’activité sera ouverte aux #jeunes entre 18 et 25 ans, qui n’ont aujourd’hui pas accès au RSA. Selon le rapport Sirugue, environ #300000_jeunes pourraient ainsi toucher cette prestation. Mais les derniers arbitrages du gouvernement pourraient finalement être bien moins généreux, car les jeunes résidant chez leurs parents verront les revenus de l’ensemble du foyer fiscal pris en compte . « Nous voulons que les jeunes de moins de 25 ans qui travaillent puissent en bénéficier quoi qu’il arrive de manière autonome, sinon seulement 200 000 jeunes pourront en profiter », critique François Soulage, président du collectif Alerte. Le gouvernement s’y oppose pour l’instant, mais serait prêt à faire un geste pour les apprentis qui au départ ne devaient pas bénéficier de la prime. « C’est un point qui pourra bouger lors de l’examen parlementaire [prévu cet été] et faire l’objet d’amendement », confirme Matignon.

    Cette nouvelle prime, qui entrera en vigueur début 2016, devrait coûter environ 4 milliards d’euros par an, le même coût que la PPE et le RSA cumulés. Environ 7 millions de personnes y seraient éligibles, mais Matignon a fondé ses calculs sur le fait que seulement 50 % des bénéficiaires potentiels en feront au final la demande . En revanche, l’allocation spécifique de solidarité (ASS), versée par Pôle emploi à 450 000 chômeurs en fin de droit, ne sera pas incluse dans la réforme et gardera donc son − complexe − fonctionnement propre. Au grand regret des associations de lutte contre la pauvreté.

    En 1998, lorsqu’il était premier ministre et confronté à une mobilisation massive des #chômeurs et #précaires, Lionel Jospin dénigrait déjà -bien avant Sarkozy...- la #solidarité. Il avait déclaré : "je préfère une société de travail à l’#assistance" .

    Voir À gauche poubelle, précaires rebelles
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5374

    #Droits #non_recours #précarité #salaire #travail #emploi #travaillisme #inégalité #idéologie_du_travail #activation_des_dépenses_passives (comme ils disent)

    • Toujours à la rubrique, #l'économie_est_la_politique_du_capital, les 5,3 milliards d’économie réalisées actuellement par l’état grâce au non-recours des #ayants_droits potentiels qui ne demandent pas le RSA ne seront pas perdus avec cette #prime_d'activité : « Matignon a fondé ses calculs sur le fait que seulement 50 % des bénéficiaires potentiels de cette prime en feront au final la demande. »...
      Le salaire que soutiendra le moins mal cette prime c’est 800 boules. Pour les #jeunes, faudra pas qu’ils soient déclarés sur les impôts de leur parents, sinon ceinture. Et toujours pas de droit au RSA « socle » pour ces centaines de milliers d’entrants dans le #salariat qui n’ont pas droit à une #allocation_chômage..

      #austérité #pauvreté #exploitation

    • La « #préférence_nationale » introduite dans la loi RMI en 1988 continue à faire des petits...Ègalite ? mon oeil. Extraits dun mel reçu :

      La future nouvelle « prime d’activité » va remplacer (fusionner) le RSA activité (qui relève, avec le RSA dit « socle », du CASF) et la prime pour l’emploi (qui relève du code des impôts). Elle entrera en vigueur le 1er janvier 2016 (article 26 avant projet de loi), sauf pour Mayotte où ce sera une ordonnance...

      Le RSA activité, comme le RSA, est conditionné pour les étrangers non UE à une résidence régulière depuis plus de 5 ans (cadeau Hirsch-Sarkozy de la loi RSA)
      La prime pour l’emploi ne comporte pas de telles conditions, elle était due à tout contribuable, donc y compris au sans papiers.
      Eh bien pour la nouvelle prime d’activité (qui relèvera du Code de la sécurité sociale), quelle est la condition retenue ? bingo ! c’est la plus restreinte et discriminatoire des deux... (seul point positif, tous les étrangers UE y ont droit, mais c’est une obligation du droit de l’UE, cela découle de la libre circulation des travailleurs).

      Politiquement, puisque cette prime d’activité est destinée aux #pauvres_méritants car ils travaillent (même pour des semblants de boulot, des bribes de travail, des heures..), et non comme le RSA socle à ces feignasses d’assistés qui se prélassent dans l’oisiveté, on peut se demander pourquoi en priver les étrangers en situation régulière « méritants » qui travaillent ?
      Et pourquoi, puisque l’objectif de la prime d’activité, comme le RSA activité, est d’inciter au travail (), d’encourager à la vertu, de permettre l’insertion professionnelle, pourquoi ne pas vouloir de cet objectif pour les #étrangers résidant régulièrement en France et qui y travaillent ? () selon l’exposé des motifs « encourager l’activité en soutenant le pouvoir d’achat des travailleurs modestes, de façon simple et lisible, avec une prime mensuelle, dont le montant est étroitement lié aux revenus d’activité des bénéficiaires »
      Le maintien de la condition d’antériorité de 5 ans (en séjour régulier avec droit au travail) est lamentable. Lamentable de la part du mnistère du travail Rebsamen en charge de ce projet de loi, et probablement de la ministre des affaires sociales Touraine (sans doute co-responsable sur le volet sécurité sociale / prime d’activité).

      Voir l’avant projet de loi dialogue social dans lequel figure cette condition, l’article 23 concerne la prime d’activité.
      Pour les autres conditions de la prime d’activité, il semble que c’est un copié-collé des articles du CASF sur le RSA (ce serait à vérifier), avec des choses renvoyées aux décrets.

      #Xénophobie_d'état

  • Le travail détaché a encore fortement augmenté en 2014
    http://www.lemonde.fr/emploi/article/2015/02/11/le-travail-detache-a-encore-fortement-augmente-en-2014_4574620_1698637.html

    ... 230 000 travailleurs détachés ont été déclarés aux autorités en 2014, contre 212 600 en 2013. Les travailleurs détachés sont employés en France par des sociétés basées dans d’autres pays de l’Union européenne.

    Créé par une directive de 1996, le détachement a connu un bond considérable ces dernières années, les #employeurs appréciant une #main-d’œuvre souvent bon marché et plus flexible. Si les employeurs de #travailleurs_détachés doivent respecter la législation du travail française, ils payent en effet les #cotisations dans le pays d’origine. Selon un rapport sénatorial paru en 2013, entre 220 000 et 300 000 travailleurs détachés ne seraient en plus pas déclarés officiellement.

    Après avoir augmenté de 30 % en 2013, le nombre total de jours de détachement officiellement déclarés a encore bondi de 31 % en 2014, pour atteindre 9,7 millions. (...) Le #BTP représentait 43 % des travailleurs détachés en 2013. Avec 38 000 travailleurs en 2013, les Polonais représentent la première nationalité, devant les Portugais (34 500) et les Roumains (27 000).

    Le Luxembourg reste le premier pays pourvoyeur de travailleurs détachés, avec 16 % de l’ensemble des déclarations. Avec une situation paradoxale : nombre de salariés détachés depuis le Luxembourg sont en fait des Français travaillant pour des agences d’#intérim locales. En tout, 12 500 Français étaient ainsi détachés en France en 2013, majoritairement en Lorraine et en Alsace. (...)

    Selon ce rapport, la hausse du recours au travail détaché s’est accompagnée d’une augmentation des fraudes, par ailleurs très difficiles à détecter en raison de la difficulté à contrôler des sociétés sur plusieurs pays. (...)
    « Les #fraudes s’accompagnent souvent d’irrégularités très graves concernant un nombre important de travailleurs détachés (rémunération très inférieure au #smic, dépassement des durées quotidienne et hebdomadaire maximales, non respect des règles d’hygiène et de sécurité, #hébergement indigne…) », constate le rapport.

  • Les routiers refusent « la smicardisation »
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/01/19/les-routiers-refusent-la-smicardisation_4558774_3234.html

    « Le but est de bloquer les marchandises, pas du tout les automobilistes » que les barrages laisseront donc passer, précise Jérôme Vérité, secrétaire général de la CGT transport.(...)

    Les syndicats de routiers réclament une « hausse du pouvoir d’achat de 100 euros » par mois, passant par une hausse du #taux_horaire « à 10 euros #minimum pour les coefficients les plus bas à l’embauche, soit 5 % de revalorisation ».

    Ils demandent aussi l’institution d’un #treizième_mois, qui n’existe pour l’heure que dans le secteur des messageries.

    « Cela fait près de trois ans qu’il n’y a pas d’augmentation des #salaires conventionnels », souligne M. Fatiga.

    Selon M. Thierry Douine, président de la fédération CFTC du transport, « 4 coefficients sur 5 de la grille salariale sont en dessous du SMIC ». Le plus bas taux est à 9,43 euros de l’heure, alors que le SMIC est à 9,61 euros.

    #Hausse_égalitaire_des_salaires #circulation_des_marchandises #transports #blocage_filtrant

  • L’introduction du SMIC en Allemagne se heurte à l’absence d’instruments de contrôle prévus

    DGB - Bundesvorstand | Mindestlohn : Finanzministerium öffnet Schlupflöcher
    http://www.dgb.de/themen/++co++d85050da-6be6-11e4-bcd9-52540023ef1a

    Ohne Arbeitszeit-Erfassung keine Kontrolle möglich

    Konkret geht es um zwei Verordnungen des Bundesfinanzministeriums, die Details des Mindestlohngesetzes regeln. Zum einen geht es um die Pflicht der Arbeitgeber, die Arbeistzeit ihrer Beschäftigten zu erfassen. Eigentlich sieht das Mindestlohngesetz vor, dass in Branchen, in denen Verstöße gegen den Mindestlohn wahrscheinlich sind ("missbrauchsanfällige Branchen"), die Arbeitszeit von Arbeitnehmerinnen und Arbeitnehmern genau erfasst werden muss – mit genauer Uhrzeit des Arbeitsbeginns und -endes. Diese Daten müssen zwei Jahre archiviert werden, damit die Finanzkontrolle Schwarzarbeit (FKS) des Zolls kontrollieren kann, ob unterm Strich die Mindest-Stundenlöhne gezahlt wurden.

    Der Regelungsvorschlag des Finanzministeriums sieht jetzt aber vor, dass bei Berufen mit „ausschließlich mobiler Tätigkeit“ nur die Gesamtdauer der Arbeitszeit aufgeschrieben werden muss. Angeblich sei eine genaue Erfassung in diesen Tätigkeiten zu kompliziert. Der DGB übt scharfe Kritik: Zum einen gebe es keinen Grund, warum etwa bei der Straßen- oder Stadtreinigung oder der Personenbeförderung keine genaue Erfassung des Arbeitsbeginns und -endes möglich sein sollte. Zum anderen öffne diese Regelung dem Missbrauch Tür und Tor: Arbeitgeber müssten nur noch die „passende“ Arbeitszeit notieren, die dem Mindestlohngesetz entspricht – Kontrollen des Zolls würden unmöglich. „Es handelt sich somit um einen Regelungsvorschlag, dessen Sinn einzig und alleine in einer Förderung der Umgehung des Mindestlohns zu liegen scheint“, heißt es in einer Stellungnahme des DGB.
    Ohne echte Melde- und Kontrollpflicht sind Verstöße vorprogrammiert

    Bei der zweiten Verordnung des Finanzministeriums geht es um Detailvorschriften zum Mindestlohngesetz, zum Arbeitnehmer-Entsendegesetz und zum Arbeitnehmerüberlassungsgesetz. Eigentlich müssen ausländische Arbeitgeber dem Zoll im Voraus melden, wie viele ausländische Beschäftigte sie wann, wo und in welchen Tätigkeiten in Deutschland einsetzen wollen. Auch hier will das Finanzministerium Ausnahmen für „mobile Tätigkeiten“ sowie für grenznahe Regionen schaffen: Statt der genauen Meldepflicht sollen allgemeinere „Einsatzplanungen“ für einen Sechs-Monats-Zeitraum ausreichen, die nachträglich nicht mehr kontrolliert werden müssten. Der DGB kritisiert: Das macht wirksame Kontrollen unmöglich.

    #Allemagne #SMIC #syndicalisme

  • Pendant que les patrons du CAC se gavent...
    http://www.marianne.net/Pendant-que-les-patrons-du-CAC-se-gavent_a241270.html
    http://www.marianne.net/photo/art/default/985316-1168301.jpg?v=1410282874

    En ce mardi 9 septembre ensoleillé, l’actualité bat son plein. Les infos tombent, les unes après les autres, a priori sans lien aucun, ou si peu. Mais, pour autant, quelque chose d’étrange flotte dans l’air. Ce quelque chose d’étrange tient à deux informations que tous les médias vont reprendre. Mais séparément. Et allez savoir pourquoi, c’est sur le site du Figaro que l’injuste réalité du monde nous a le plus clairement sauté aux yeux.

    Parcourant la page d’accueil du site de nos confrères, voici deux titres publiés à quelques pixels de distance :
    – « Qui sont les patrons d’entreprises du CAC 40 les mieux payés ? »
    – « Le niveau de vie des Français a baissé en 2012 »

    Pour ce deuxième article, Le Monde a opté pour un titre plus direct : « En France, les pauvres encore plus pauvres »

    En prenant ces articles séparément, le grand écart de la société ne peut sauter aux yeux. Et pourtant, il est criant. D’un côté, une « revue d’effectifs des conseils d’administration des entreprises du CAC 40 » où l’on apprend que Maurice Lévy, big boss de Publicis, n’a toujours pas pris sa retraite et empoche 4,5 millions d’euros (soit près de 260 fois ce que gagne un smicard par an ou encore environ 737 fois ce que perçoit un bénéficiaire du RSA sur la même période). De l’autre, une étude de l’Insee où l’on « découvre » qu’en 2012, « 8,5 millions de personnes étaient considérées comme pauvres en métropole, vivant avec moins de 987 euros par mois »......

    #cac_40
    #lévy
    #pauvreté
    #proglio
    #publicis
    #rsa
    #smic