• #Libye : les dirigeants du #fond_souverain attaquent #Goldman_Sachs
    http://www.rfi.fr/moyen-orient/20140920-libye-dirigeants-fond-souverain-attaquent-banque-americaine-goldman-sac

    La banque américaine Goldman Sachs reconnaît avoir eu recours aux « petits cadeaux » pour s’attirer la clientèle du fonds souverain libyen sous le régime de Mouammar Kadhafi, selon le Financial Times. Les nouveaux dirigeants du fonds souverain libyen attaquent la banque devant la justice.

    Dans le cadre de la plainte déposée à Londres contre Goldman Sachs par le fonds souverain libyen, la banque américaine reconnaît que des voyages offerts à des dirigeants du fonds ou des stages proposés à leurs proches ont servi à s’attirer leurs bonnes grâces.

    Par la suite et c’est l’objet de la plainte libyenne, Goldman Sachs aurait empoché des profits faramineux de 350 millions de dollars pour un milliard de dollars de #transaction. Ceci en profitant délibérément de l’inexpérience des dirigeants libyens du fonds. Par ailleurs, le Wall Street Journal a fait savoir qu’une enquête a également été ouverte, aux #Etats-Unis cette fois, sur le stage accordé par Goldman Sachs au frère d’un ex-dignitaire du régime Kadhafi. Ce que la loi américaine interdit expressément.

    Ce fonds créé en 2006 pour faire fructifier les revenus pétroliers de la Libye, pèse actuellement 60 milliards de dollars. Et des enquêtes pour abus au détriment de la Libye ont également été ouvertes aux Etats-Unis contre la #Société_Générale, #JP_Morgan, le #Crédit_Suisse et plusieurs fonds d’investissement.

    #banques #banksters #escrocs

  • Les banques bloquent l’économie mondiale : il est temps de transférer l’argent directement aux citoyens !!! | Le Blog de la Résistance
    http://resistanceauthentique.wordpress.com/2014/08/29/les-banques-bloquent-leconomie-mondiale-il-est-temp

    Le magazine conservateur prestigieux Foreign Affairs, qui a des liens avec l’élite politique américaine, publie dans son numéro de Septembre / Octobre une étude réalisée par des économistes Mark Blyth et Eric Lonergan, sous le titre « Print Less but Transfer More, Why Central Banks Should Give Money Directly to the People » (‘Imprimer moins mais transférer davantage, pourquoi les banques centrales devraient donner de l’argent directement aux gens’).

    Les deux économistes ont une idée radicale : pour stopper le creusement croissant des inégalités entre les riches et les pauvres et mettre fin une fois pour toutes à la crise financière, les banques centrales devraient transférer de l’argent directement aux citoyens.

    En effet, ils observent que la politique monétaire telle qu’elle a été appliquée jusqu’à présent, c’est à dire basée sur des stimuli fiscaux et des taux d’intérêt faibles, a surtout profité aux plus riches, mais elle n’a pas fait grand chose pour l’économie en général.

    Selon ces deux économistes, donner de l’argent directement aux ménages, en particulier aux plus défavorisés, aurait pour effet de relancer la demande de biens et services et de réduire le chômage en conséquence. Ils affirment en outre que cette mesure ne provoquerait pas une inflation importante, et qu’elle permettrait de remettre en cause la dépendance à l’égard du système bancaire pour la croissance, et la hausse continue des inégalités.

    L’ex-président de la Fed, Ben Bernanke, avait déjà proposé cette approche de distribution d’argent aux ménages afin de relancer la consommation en 1998 pour sortir le Japon du marasme dans lequel il était tombé. Le pays souffrait d’une demande anémique, bien que les taux d’intérêt étaient au plus bas. Les consommateurs n’achetaient pas, donc les entreprises n’empruntaient pas, et les investisseurs n’investissaient plus. Le pessimisme ambiant concernant les perspectives de reprise avait précisément pour effet de tuer celle-ci dans l’œuf. Entre 1993 et ​​2003, le taux de croissance moyen de l’économie japonaise s’est fixé à moins de 1% par an.

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    En Europe, par exemple, au cours des dernières années, les banques ont eu tendance à utiliser les liquidités à bon marché qu’elles obtenaient de la BCE pour acheter de la dette souveraine, jugée non risquée, plutôt que de prêter aux ménages et aux entreprises et de stimuler de ce fait la croissance économique.

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    #économie
    #finance
    #BCE
    #liquidités
    #banques
    #banksters

  • Les aides massives des banques centrales aux grandes banques privées | Le Blog de la Résistance
    http://resistanceauthentique.wordpress.com/2014/08/27/les-aides-massives-des-banques-centrales-aux-grande

    Mais banques centrales et grandes banques privées ne sont qu’une seule et même entité , une seule et même banque, au final ; Ceux qui possèdent la FED par exemple (ses actionnaires), sont ceux qui possèdent les grandes banques privées qui la composent : c’est un faux paradigme, dans ce qui est un immense jeu de vases communicants ; dans lequel une poignée d’élus jouissent du privilège suprême : celui de la création monétaire ; Revue de presse 2013-2014 Z@laresistance (spécial été )

    Résumé : Depuis l’éclatement de la crise bancaire en 2007, les banques centrales des pays les plus industrialisés prêtent massivement aux banques à des taux d’intérêt très bas afin d’éviter des faillites, permettant aux grandes banques qui en bénéficient d’économiser des sommes considérables en termes de remboursement des intérêts.

    La Fed achète massivement aux banques des États-Unis des produits structuréshypothécaires, la BCE n’achète pas jusqu’ici de produits structurés mais elle accepte que les banques les déposent comme collatéraux, autrement dit comme garantie, des prêts qu’elle leur octroie.

    Les gouvernements, quant à eux, apportent leurs garanties et injectent massivement des capitaux afin de recapitaliser les banques.

    Les banques systémiques savent qu’en cas de problème, du fait de leur taille et du risque que représenterait la faillite de l’une d’elles (« too big to fail »), elles pourront compter sur le soutien des États qui les renfloueront sans sourciller.

    Les gouvernements empruntent sur les marchés financiers en émettant des titres de la dettepublique souveraine. Ils confient la vente de ces titres aux grandes banques privées. Les banques bénéficient par ailleurs de baisse d’impôts sur les bénéfices.

    De plus, au sein de la zone euro, les banques jouissent du monopole du crédit destiné au secteur public........

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    Les prêts massifs des banques centrales aux banques privées

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    #finance
    #économie
    #banques-centrales
    #banques_privées
    #banksters
    #FED
    #BCE
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    #États-Unis
    #Europe
    #produits_structurés_hypothécaires
    #marchés_financiers
    #titres
    #dette_publique
    #dette_souveraine

  • CADTM - Les cadeaux et aides des gouvernements aux grandes banques privées
    http://cadtm.org/Les-cadeaux-et-aides-des

    Les aides des gouvernements consistent en garanties et en injections de capitaux afin de recapitaliser les banques. Pour la période d’octobre 2008 à décembre 2011, 1 174 milliards d’euros (soit 9,3 % du PIB de l’UE |1|) de garanties ont été accordées par les gouvernements de l’Union européenne pour assumer les dettes bancaires en cas de nécessité. Il faut y ajouter 442 milliards d’euros (3,5 % du PIB de l’UE) d’injections de capitaux publics dans le capital des banques. En 2012 et en 2013, les recapitalisations ont continué : environ 40 milliards d’euros en Espagne rien qu’en 2012, plus de 50 milliards d’euros en Grèce, une vingtaine de milliards d’euros à Chypre, 4 milliards d’euros supplémentaires pour Dexia en Belgique, 3,9 milliards d’euros pour Monte dei Paschi en Italie, 3,7 milliards d’euros aux Pays-Bas pour la banque SNS, 4,2 milliards d’euros au Portugal, sans oublier l’Irlande, la Slovénie, la Croatie. La quasi faillite de la principale banque portugaise Banco Esperito Santo en juillet 2014 a également un coût pour l’État portugais. Il faut préciser que ces aides directes apportées par les gouvernements l’ont généralement été sans que soit exigée en contrepartie l’entrée des représentants des États dans les conseils d’administration des banques en vue de contrôler l’utilisation des fonds mis à disposition |2|.

    Un petit calcul approximatif peut donner une idée de l’importance des injections de capitaux si on compare le volume de celles-ci au capital dur des banques. Les 20 plus grandes banques européennes ont en 2012 des actifs de l’ordre de 23 000 milliards d’euros, si on considère qu’en moyenne leur capital dur représente 3 % des actifs, le capital dur total s’élève grosso modo à 700 milliards d’euros. Si on prend en compte que les pouvoirs publics européens ont réalisé en quelques années des injections de capitaux dans ces 20 grandes banques pour 200 milliards d’euros (il faudrait faire un calcul précis prenant en compte les injections dans des banques comme Fortis qui ont été rachetées par BNP Paribas), on se rend compte que l’apport est tout à fait impressionnant.

    Par ailleurs, se référant aux garanties octroyées par les États aux grandes banques trop grandes pour faire faillite, certains auteurs parlent de subsides implicites aux grandes banques et en dénoncent les effets pervers (voir encadré).....

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    La baisse des impôts sur les bénéfices effectivement payés par les banques. Elles ont déclaré des pertes en 2008 et 2009 (parfois pour d’autres années) qui leur permettent d’éviter de payer des impôts pendant plusieurs années

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    #économie
    #finance
    #banques
    #banksters

  • La dette argentine, un instrument de domination extérieure
    http://www.marianne.net/La-dette-argentine-un-instrument-de-domination-exterieure_a240719.html

    Condamné par la justice américaine à verser 1,3 milliard de dollars à des « fonds vautours », l’Argentine a choisi de reprendre le contrôle de sa dette au grand mécontentement de ces organismes rapaces. L’occasion de revenir sur la genèse de la dette argentine, quand les banquiers britanniques prêtaient à des taux délirants des sommes astronomiques à l’Argentine pour financer les projets inexistants... d’industriels britanniques qui, eux-mêmes, ne remboursaient jamais leurs emprunts ! Une histoire rocambolesque, digne d’un polar, et qui marque le début de la mise sous tutelle économique de l’Argentine.....

    http://www.marianne.net/photo/art/default/984711-1167502.jpg?v=1408717468

    En Argentine, la dette est une institution. Un monument, au sens littéral du terme, qui se rappelle régulièrement au « bon » souvenir des Argentins. Le pays lui a même consacré un musée : le « Museo de la Deuda externa », inauguré en octobre 2003. Pas un grand musée où seraient entreposées par centaines les œuvres des grands créanciers et vautours qui rôdent au-dessus de leur proie, plutôt un centre de recherche historique sur la dette extérieure du pays.

    Car en Argentine, la dette n’est pas seulement un sujet politique majeur, c’est aussi un drame national depuis les années 1970 quand la dictature militaire de Videla a fait exploser la dette extérieure du pays. Et ses origines sont bien plus anciennes encore. En 1822, est créée à Buenos Aires une banque de commerce, une initiative privée bâtie essentiellement avec des capitaux britanniques, dont la mission est surtout d’octroyer des prêts aux investisseurs locaux issus du Royaume-Uni.

    Pour financer ses prêts, la banque manque d’argent frais. Le Conseil des représentants de Buenos Aires, un organisme gouvernemental, a alors une riche idée : voter une loi qui autorise le gouvernement à « négocier à l’intérieur ou à l’extérieur du pays, un prêt de trois ou quatre millions de pesos ». C’est dans la tête de Bernardino Rivadavia, à l’époque chargé des relations extérieures des Provinces Unies du Rio de la Plata, que germe cette brillante idée. Cet homme politique argentin deviendra deux ans plus tard, en 1826, le premier président de la nation argentine. ....

    #Etats-Unis
    #Argentine
    #Cristina_Kirchner

    #angleterre
    #banques
    #banksters
    #baring
    #dette
    #emprunt
    #fonds_vautour

    #voyoux

  • » Banques: des vigies contre Goliath
    http://www.les-crises.fr/banques-des-vigies-contre-goliath

    Une autre finance est possible. Au service de l’intérêt général. Qui investirait dans l’économie réelle plutôt que de spéculer en jouant à « pile je gagne, face la société perd – et c’est le contribuable qui casque ». Bien sûr, le puissant lobby bancaire résiste. A Bruxelles, son armada compte plus de 700 lobbyistes. Mais depuis dix-huit mois, un frêle Zodiac, l’ONG Finance Watch, tente d’exercer un contre-pouvoir. Et commence à se faire entendre à Berlin, Londres ou Paris. En écrivant une lettre ouverte au ministre de l’Economie, Pierre Moscovici, elle s’est invitée dans le débat français sur le projet de loi censé séparer et réguler les activités bancaires. Discuté ces jours-ci à l’Assemblée nationale, celui-ci égratigne à peine les opérations spéculatives des banques. Un renoncement du politique, un an après les promesses électorales de François Hollande. Reportage au QG bruxellois de Finance Watch, où nous avons suivi ses treize salariés. Pas des révolutionnaires, juste des banquiers défroqués en quête de (bon) sens....

    « Pas de populisme »

    « Où est la hache ? » Grande, élégante, Aline Fares déboule dans le bureau en rigolant. Ancienne de Dexia, la banque franco-belge sauvée à grands frais, la conseillère en stratégie et analyse du secrétaire général a rédigé un document proposant des amendements au projet de loi français. Il est temps d’envoyer le communiqué aux médias. La hache aurait symbolisé à merveille la mesure du candidat Hollande : scinder les activités des banques en deux, d’un côté la banque de dépôt, celle de M. Tout-le-monde et des PME ; de l’autre la banque d’affaires. Tchac ! Histoire d’éviter que les citoyens paient pour la faillite d’un établissement sorti tout nu du casino. Las, cette coupe franche a disparu : le texte prévoit juste de filialiser les activités les plus dangereuses.

    Le communiqué de l’ONG ne mâche pas ses mots (« Dans l’état actuel du projet de loi, […] la société continuera à garantir l’activité de trading au détriment du financement de l’économie, et le contribuable continuera à subventionner les bonus des traders »). Mais la photo sera neutre. Un stylo posé sur de gros volumes de jurisprudence. La hache, c’était une blague. Malgré son surnom de Greenpeace de la finance, l’organisation évite les campagnes chocs. « Nous ne faisons pas de populisme antibanques. Les errements de la finance, c’est plus compliqué qu’une histoire de gentils et de méchants », justifie Greg Ford, le directeur de la communication, ex-journaliste financier britannique. Ô surprise, l’ONG, sise dans cinq pièces, partage machine à café et imprimante avec ses voisins de l’AFME (Association des marchés financiers en Europe), le bras armé des banques d’affaires. Dans le même immeuble, on trouve aussi Merrill Lynch, Bank of America et l’ISDA, le lobby des swaps et produits dérivés. « C’est un hasard, sourit Greg. Nos relations sont cordiales, mais parfois, je cours chercher ce que je viens d’imprimer. »...

    #banques
    #banksters

  • CADTM - Les aides massives des banques centrales aux grandes banques privées
    http://cadtm.org/Les-aides-massives-des-banques

    ....Les prêts massifs des banques centrales aux banques privées
    Depuis l’éclatement de la crise bancaire en 2007, les grandes banques centrales des pays les plus industrialisés (BCE, Banque d’Angleterre, Fed aux États-Unis, Banque nationale de Suisse, Banque du Japon) prêtent massivement aux banques à des taux d’intérêt très bas afin d’éviter des faillites. Sans cette ligne de crédit illimitée, une grande partie des banques serait en cessation de paiement car les sources habituelles de financement se sont taries, les prêts interbancaires ont fondu (car les banques se méfient les unes des autres), les ventes d’obligations bancaires sont très faibles, et les prêts au jour le jour assurés par les money market funds sont aléatoires (voir encadré). Le cumul des prêts des banques centrales aux banques privées depuis 2007 dépasse de loin la somme de 20 000 milliards de dollars. Comme cette manne de crédits est prêtée à un taux d’intérêt très bas, cela permet aux grandes banques qui en bénéficient d’économiser des sommes considérables en termes de remboursement des intérêts........

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    Les gouvernements, quant à eux, apportent leurs garanties et injectent massivement des capitaux afin de recapitaliser les banques .

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    Les gouvernements empruntent sur les marchés financiers en émettant des titres de la dette publique souveraine. Ils confient la vente de ces titres aux grandes banques privées. Les banques bénéficient par ailleurs de baisse d’impôts sur les bénéfices.

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    #banques
    #banksters
    #aides
    #banques_centrales
    #grandes_banques_privées

  • Blog gaulliste libre : Pierre Richard : on se relève de tout, même de Dexia (billet invité)
    http://www.gaullistelibre.com/2014/08/pierre-richard-on-se-releve-de-tout.html

    L’ensemble des faits relatés ci-après sont extraits de La Caste cannibale de Sophie Coignard et Romain Gubert (Albin Michel 2013).

    Pierre Richard arrive à l’Elysée dès 1974, à 33 ans, dans les valises de Valéry Giscard d’Estaing. Il suit alors les dossiers des collectivités locales et de l’aménagement du territoire. 4 ans plus tard, il est directeur général des collectivités locales au ministère de l’intérieur. Il résiste à l’alternance en 1981 et prend en 1983 la tête de la CAECL (Caisse d’aide à l’équipement des collectivités locales), un organisme de la Caisse des dépôts. Nouvelle alternance en 1986 et nouveau maintien à l’occasion duquel, sous l’impulsion d’Edouard Balladur, il transforme la CAECL, qui devient Crédit local de France-CAECL, en société anonyme. En 1996, l’entité, progressivement partiellement privatisée, fusionne avec le Crédit communal de Belgique (CCB) pour prendre le nom de Dexia. Pierre Richard en est bien sûr le patron. Avec la volonté de faire de Dexia un leader du secteur, il se lance dans des crédits indexés sur les produits dérivés qu’il fait renégocier des plus en plus souvent : « vendre régulièrement de nouvelles formules d’emprunt fait partie de la stratégie. C’est ce que certains dirigeants appellent élégamment entre eux « trouiller l’encours » : chaque nouveau prêt rapporte une commission à la banque, et permet surtout d’allonger les délais de remboursement, donc de tenir les clients captifs ». Ainsi, le Crédit local de France commercialisait seulement trois types de prêts en 1995, Dexia était passé à 43 en 2000, puis 167 en 2006, 282 en 2008 (page 188) !...

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    ...« système Dexia » est sans doute encore au-delà des pratiques mêmes de la banque : « pendant les années de folie, où les communes grandes et petites se voyaient proposer des crédits indexés sur le WIBOR (taux interbancaire polonais), le PRIBOR (taux interbancaire tchèque), la parité euro contre franc suisse, dollar ou encore yen, pas un trésorier-payeur général, par un préfet – pourtant charger du contrôle de la légalité des délibérations par les collectivités -,
    <>pas un inspecteur des Finances à la Caisse des dépôts ou à Bercy n’y a trouvé à redire

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    #banques
    #banksters
    #Dexia
    #La_caste_cannibale
    #Romain_Gubert
    #Sophie_Coignard

  • CADTM - Super Mario pour les banquiers
    http://cadtm.org/Super-Mario-pour-les-banquiers

    La BCE a annoncé le jeudi 7 août 2014 qu’elle maintenait les mesures adoptées à la réunion du 5 juin 2014. Elle fait cela dans un contexte d’échec patent des politiques qu’elle applique depuis le début de la crise |1|. L’Italie est en récession : le PIB a reculé de 0,2 % au deuxième trimestre 2014, après une baisse de 0,1 % au précédent |2|. Au Portugal qu’on disait sorti d’affaire, la quasi banqueroute de la deuxième banque du pays, Banco Espirito Santo (un véritable empire économique à l’échelle de ce pays) entraîne un coût énorme pour le Trésor public qui une nouvelle fois socialise les pertes. En Allemagne, la production industrielle n’a augmenté que de 0,3 % en juin 2014, alors qu’on annonçait une hausse de 1,2 %. Sur un an, l’activité industrielle allemande s’est contractée de 0,5 % (+ 0,3 % attendu). L’inflation, est tombée à 0,4 % en juillet 2014 dans la zone euro alors que la BCE est selon ses statuts tenue de rapprocher le taux d’inflation de 2%. Dans la zone de la monnaie unique, le taux de chômage se maintient au niveau élevé de 12%. Malgré des résultats économiques mauvais, Mario Draghi reçoit les éloges des grands médias. Dans la suite de cet article sont analysées les mesures prises par la BCE depuis juin 2014. Cet article sera suivi d’une série intitulée : Les États au service des banques au prétexte du « Too big to fail » (elle comprendra 8 parties).........

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    Accorder 400 milliards d’euros supplémentaires de crédits de longue durée aux banques

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    #finance
    #économie
    #Mario_Draghi ( #Super_Mario )
    #banques
    #banksters
    #BCE
    #PIB
    #LTRO

  • Tromperie sur la dette
    http://www.marianne.net/Tromperie-sur-la-dette_a240371.html
    http://www.marianne.net/photo/art/default/984328-1166974.jpg?v=1406813089

    La dette publique est aujourd’hui hissée au rang de fléau ultime. Un mot d’ordre est répété en boucle : pas de croissance sans désendettement, et pas de désendettement sans austérité. Pour renouer avec la prospérité, encore faudrait-il que les populations acceptent de se serrer la ceinture. C’est en tout cas, sur l’air de « There is no alternative », le message qui leur est envoyé. Et c’est le point de départ d’un essai qui défend une approche aussi radicale que différente......

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    « L’enjeu n’est pas l’équilibre budgétaire »

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    la crise permet de délivrer l’Etat « de l’emprise de la lutte des classes, de la pression des revendications sociales et de l’élargissement des droits sociaux »

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    ... d’imposer des prélèvements multiples : impôt, réduction du salaire nominal, coupe dans les dépenses sociales comme les retraites, augmentation des prix, privatisations...

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    #banques
    #banksters
    #dette
    #europe
    #finance
    #politique

  • http://www.challenges.fr/economie/20140801.CHA6569/qui-est-paul-singer-le-milliardaire-intraitable-qui-a-ruine-l-argentine.h

    L’Argentine est, depuis jeudi 31 juillet, en défaut de paiement sur sa dette. En cause : l’absence d’accord entre des fonds spéculatifs américains et les autorités de Buenos Aires. Cet épisode marque la dernière étape d’une bataille judiciaire qui dure depuis plus de dix ans.

    #banksters

    • C’est l’un de ces cas précis où l’on peut constater et examiner de prés la collusion entre financiers et Justice américaine. Banditisme d’Etat, pur Brecht.

  • Chypre autorise la saisie des maisons - Immobilier - Le Nouvel Observateur
    http://tempsreel.nouvelobs.com/immobilier/monde/20140731.OBS5251/chypre-autorise-la-saisie-des-maisons.html

    Pour réduire les créances impayées, le gouvernement chypriote adopte une loi pour autoriser la saisie de maison. Les critiques fusent dans un pays où le taux de chômage atteint 17%.

    Alors que la visite d’un huissier de justice n’est moment agréable à passer, les Chypriotes endettés pourraient dans le futur se voir dessaisir de leur maison.

    Le gouvernement chypriote a approuvé une législation permettant la saisie de maisons payées avec des crédits actuellement non remboursés, une mesure réclamée par les bailleurs de fonds internationaux de l’île méditerranéenne ravagée par la crise, a-t-on appris jeudi.

    La troïka (Union européenne, Fonds monétaire international et Banque centrale européenne) avait pressé Chypre vendredi de voter la législation, condition sine qua non pour le versement de la future tranche d’aide des bailleurs de fonds......

    #Chypre
    #saisie
    #Faillite
    #Chômage
    #maisons
    #banque-centrale
    #banksters

  • Les US #banksters et leurs euro-affidés n’aiment pas le monde multipolaire

    BRICS 2009-2014 : Cinq ans d’occasions perdues pour l’Europe… | Euro-BRICS
    http://www.leap2020.net/euro-brics/2014/07/25/brics-2009-2014-cinq-ans-doccasions-perdues-pour-leurope

    Lorsque les BRIC ont lancé leur club en 2009[1], leur objectif était simple : constituer un groupe suffisamment puissant pour initier une dynamique de réforme des institutions de la gouvernance mondiale dans le sens de leur adaptation aux nouvelles réalités du monde multipolaire dont ils étaient les principaux représentants : faire concorder poids de vote et participation financière au FMI[2] et à la Banque Mondiale, intégrer les contraintes des nouvelles puissances dans la « philosophie » de l’OMC[3], associer le dollar à un panier de monnaies des économies significatives de la planète en vue de la création d’une nouvelle monnaie internationale d’échange plus solide et représentative[4]…

  • L’Allemagne présente une note salée aux banques suisses
    http://www.marianne.net/L-Allemagne-presente-une-note-salee-aux-banques-suisses_a240396.html

    La banque suisse UBS, mise en examen en France pour fraude fiscale, a dû négocier une amende de 300 millions d’euros avec le parquet allemand de Bochum pour échapper à des poursuites judiciaires sur un système de fraude fiscale massif. La fin d’un paradis fiscal et judiciaire ?

    http://www.marianne.net/photo/art/default/984356-1167019.jpg?v=1406638094

    L’évasion fiscale ne rapporte plus. En tout cas moins qu’avant aux banques suisses reconnues responsables de complicité de fraude fiscale.

    En Allemagne, UBS a négocié le paiement d’une amende de 300 millions d’euros pour régler un différend fiscal avec la justice allemande. Un montant que règlera la banque suisse qui avoue sa satisfaction d’avoir trouvé un accord avec le parquet de Bochum. Ce montant reste néanmoins l’amende la plus élevée jamais infligée à une banque suisse en Allemagne. Preuve que n’oubliant jamais leur premier métier, les banques préfèrent payer cash que s’engager dans des procès, longs, coûteux, médiatiques.

    Le land de Rhénanie Nord Westphalie avait eu accès en 2012 à des CD contenant des informations sur plusieurs centaines de cas de dissimulation fiscale portant sur un total de 2,8 milliards d’euros. UBS a fait valoir ses efforts significatifs concernant la régularisation de comptes de ses clients outre-Rhin, expliquant que plus de 95% de ses clients allemands avaient soit fourni des preuves de conformité fiscale, soit pris part à un programme volontaire de mise en conformité......

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    En Allemagne, UBS a négocié le paiement d’une amende de 300 millions d’euros pour régler un différend fiscal avec la justice allemande

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    En France, la négociation amiable a échoué ..... #quid

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    #banque
    #banksters
    #banque_suisse
    #mise_en_examen
    #paradis_fiscal
    #ubs
    #évasion_fiscale

  • Crédit : 50 000 emprunteurs réclament plus de 120 millions d’euros aux banques - Votre argent - leparisien.fr
    http://www.leparisien.fr/economie/votre-argent/credit-50-000-emprunteurs-reclament-plus-de-120-millions-d-euros-aux-banq

    Un bras de fer juridique inédit en France. La toute jeune société Actioncivile.com, spécialisée dans la défense des consommateurs, s’attaque aux banques pour récupérer une partie des bénéfices générés par les contrats d’assurance emprunteur entre 1996 à 2012, souscrit dans le cadre d’un prêt immobilier ou à la consommation.

    Comment ? En frappant fort. Très fort.

    Ce lundi, la société envoie aux établissements financiers concernées exactement 46208 mises en demeure émanant de particuliers emprunteurs. Plusieurs dizaines de cartons contenant les documents sont acheminés dans l’après-midi vers le bureau de poste. Objectif : récupérer en tout près de 120 millions d’euros .

    Cet envoi est réalisé deux jours avant la date limite du recours fixée au 23 juillet et s’appuie sur une décision du Conseil d’Etat rendue le 23 avril 2012. Il a consacré, à la demande de l’association de consommateurs UFC-Que choisir, le principe de restitution aux assurés d’une partie au moins des bénéfices réalisés sur les contrats d’assurance emprunteur.......

    #Crédit
    #emprunteurs
    #assurance
    #banques
    #banksters

  • ’La confiscation de l’épargne devient une tendance mondiale’
    http://www.express.be/business/fr/economy/la-confiscation-de-lepargne-devient-une-tendance-mondiale/196450.htm

    Maintenant que le « bail-in » (c’est-à-dire le sauvetage d’une banque effectué en mettant les déposants à contribution, comme cela a été fait à Chypre, ndlr) est devenu une pratique acceptée tout autour de la planète, aucun compte bancaire et aucun fonds de pension ne sera plus jamais en sécurité à 100% », écrit Michael Snyder sur « The Economic collapse ». Il cite des exemples qui indiquent que cette pratique s’est en effet généralisée dans le monde au cours des derniers mois :

    ✔ Pologne : Reuters rapporte que le gouvernement polonais a annoncé mercredi dernier qu’il allait transférer à l’Etat plusieurs actifs détenus par des fonds de pension privés pour réduire la dette nationale. L’association des fonds de pension polonais a jugé que cette décision était inconstitutionnelle parce que le gouvernement s’est emparé de certains de leurs actifs privés sans leur proposer la moindre compensation......

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    « Cela signifie que les gouvernements du monde considèrent désormais que notre argent constitue une partie de la solution en cas de faillite future de grandes banques », écrit Snyder.

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  • Jean GADREY » Blog Archive » Etats-Unis : croissance zéro des salaires réels… depuis 35 ans !
    http://alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/2014/07/09/etats-unis-croissance-zero-des-salaires-reels%e2%80%a6-depu

    Le pays de la libre entreprise, de la valeur travail, de l’initiative individuelle, du capitalisme triomphant et dominateur, la nation phare des « élites » occidentales qui y voient un « modèle de croissance », est parvenu à ce que le pouvoir d’achat du salaire médian (et comme on va le voir de la grande majorité des salaires) soit exactement le même au début de 2014 qu’au début de 1979. Champions les Ricains, championne leur oligarchie !

    http://alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/2014/07/11/etats-unis-suite-45-ans-de-declin-du-salaire-minimum-reel-c

    Deuxième épisode de cette série « Yes, they can ». Dans mon billet précédent, nous avons constaté la stagnation de la majorité des salaires réels aux Etats-Unis depuis 35 ans. Or il existe aux Etats-Unis (depuis le Fair Labor Standards Act de 1938, signé par Franklin Roosevelt en même temps qu’un paquet de 121 lois), un salaire (HORAIRE) minimum fédéral. Ce SMF a-t-il suivi la tendance presque générale à la stagnation depuis 35 ans ? Pas du tout. Il a décliné depuis 45 ans, et pas qu’un peu.

    http://alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/2014/07/12/etats-unis-3-la-crise-n%E2%80%99est-pas-finie-elle-est-a-ve

    En relation avec ce qui précède, les ménages (ceux des « classes moyennes » surtout) ont recommencé à s’endetter depuis 2013, après avoir réduit leur taux d’endettement après 2008. La séquence ayant précédé 2008 se reproduit : selon les chercheurs du Levy Institute de New York (le Guardian, 15 juin 2014), un « tsunami de dettes » (dettes privées des ménages et des entreprises plus encore que dette publique) se préparerait, boosté par les inégalités et la baisse des salaires réels. Cet endettement privé conforte certes la demande et la croissance à court terme, mais c’est recréer ce que ce même institut considère comme une relation à hauts risques entre la dette croissante des 90 % et les gains démesurés des 10 %. Cela ne vous rappelle rien ?

    #États-Unis #risques_systémiques #banksters

  • Attention danger : les banques sous-estiment sciemment leurs risques (Ph. Herlin) | Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie
    http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2014/07/11/attention-danger-les-banques-sous-estiment-sciemment-

    "Il ne faudrait plus s’inquiéter pour nos économies, nous expliquent les banques, la crise est passée et les ratios de solvabilité se sont nettement améliorés. Les banques se plaisent en effet à souligner que les risques sont sous contrôle, que leur matelas de liquidité s’avère suffisant.

    Le problème est que cette réduction des risques ne provient pas uniquement d’un comportement plus vertueux, mais également en partie de dissimulations. En effet, « Selon certains analystes, les banques auraient révisé leurs modèles de risque de façon à abaisser leurs niveaux de fonds propres requis, en sous-estimant le risque et en présentant une valorisation optimiste des actifs. » Et où lit-on cela ? Dans une obscure publication complotiste ? Pas du tout, et bien au contraire puisqu’il s’agit de rien de moins que du 84e rapport annuel de la Banque des règlements internationaux (BRI), « la banque centrale des banques centrales », notamment chargée d’édicter les normes prudentielles des banques commerciales dans le monde (Bâle III).

    Le rapport précise d’ailleurs, juste après, que « ce phénomène est peut-être l’une des causes de la décote persistante sur le cours des actions des banques par rapport à la valeur comptable de leurs fonds propres. Cette préoccupation a été exacerbée par le constat que les pondérations de risque pour des actifs similaires variaient considérablement d’une banque à l’autre » (page 120). Les investisseurs et les marchés ne croient pas vraiment à une claire amélioration de la situation des banques, et ils délaissent les actions de ce secteur........

    #économie
    #banques
    #banksters
    #risques
    #crise
    #ratios_de_solvabilité
    #BRI (84e rapport annuel de la Banque des règlements internationaux)
    #Bâle_III ( normes prudentielles des banques commerciales dans le monde)

  • Comment la Banque mondiale finance le massacre de dizaines de paysans | CNCD-11.11.11
    http://www.cncd.be/Comment-la-Banque-mondiale-finance

    Article relayé par CADTM
    http://cadtm.org/Comment-la-Banque-mondiale-finance

    La Banque mondiale a financé un projet de plantation de palmiers à huile de la société Dinant au Honduras. Or, cette société accumule les critiques, tandis qu’un rapport interne dénonce le non-respect par la Banque mondiale de ses propres procédures...

    En savoir plus sur la banque mondiale et ses affidés :

    Les enjeux de l’action de la Banque mondiale et du FMI de 1945 à 2014

    Diaporama

    7 avril par Eric Toussaint

    Ce diaporama est le support du cours donné par Éric Toussaint, le 5 avril 2014 à l’Université de Liège.

    http://cadtm.org/Les-enjeux-de-l-action-de-la

    L’International Finance Corporation (IFC) :
    http://fr.wikipedia.org/wiki/International_Finance_Corporation

    Les Institutions Financières Internationales (IFIs)
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Institutions_financi%C3%A8res_internationales

    #banksters

  • L’industrie bancaire se porte bien, merci | Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie
    http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2014/07/03/lindustrie-bancaire-se-porte-bien-merci

    Sauf que les banksters en faillite sont régulièrement sauvés avec un argent qui n’est pas le leur, mais chut ! c’est pour notre bien à tous. Et cela va bientôt changer avec la mise en place des bail-in

    (Boursier.com) — L’an dernier, les 1.000 premières banques mondiales de la planète ont dégagé un bénéfice record de 920 milliards de dollars (+23%), d’après les résultats du classement réalisé par le magazine ‘The Banker‘. En 2007, avant la crise, il s’établissait à 786 milliards.

    Les banques chinoises occupent le haut du classement

    Le classement met en avant la percée des banques chinoises : le bénéfice imposable combiné des établissements du pays s’est élevé à 292 milliards de dollars en 2013, soit 32% du bénéfice global du secteur, lequel était en hausse de 23% sur celui de 2012. Dans le top 10 du classement, on retrouve huit établissements chinois."Au cours des quatre dernières années, la croissance économique a ralenti, mais les profits des banques chinoises ont effectivement accéléré", font remarquer les auteurs du classement....

    #finance
    #banques
    #banksters

  • La vérité sur la création monétaire par les banques commerciales - Eco(dé)mystificateur
    http://ecodemystificateur.blog.free.fr/index.php?post/La-v%C3%A9rit%C3%A9-sur-la-cr%C3%A9ation-mon%C3%A9taire

    Rien de fondamentalement nouveau dans le remarquable article de Simone Wapler intitulé « Une vérité désagréable : vous payez des intérêts sur de l’argent qui n’existe pas » publié sur La Chronique Agora, si ce n’est la formulation qui a le mérite d’être d’une limpidité éblouissante. On peut difficilement faire plus clair et simple à comprendre.

    C’est très désagréable de savoir qu’on se fait rouler. Cependant, le statut d’une vérité désagréable évolue dans le temps. Au début, c’est une idée rejetée, assimilée à une théorie du complot, de la conspiration. Ensuite, c’est une idée dont on va entraver la propagation car elle est trop dérangeante, trop désagréable. Mais l’idée résiste. N’oubliez pas, c’est une vérité. Elle a donc la peau dure et persiste à cheminer. Au bout de son chemin, cette idée devient un fait accepté comme une évidence. Après, il ne reste plus qu’à agir.

    Le monde croule sous les dettes dont la plupart ne correspond à aucune épargne ; ce n’est l’argent de personne. Il s’agit simplement d’argent créé à partir de rien par des banques commerciales qui ont le privilège d’avoir une licence bancaire. Avec un euro de fonds propres, elles peuvent prêter 20 euros, 30 euros, 40 euros selon les réglementations auxquelles on les soumet et leurs propres calculs. Le vocabulaire est distordu pour vous faire croire qu’on parle de vrai argent, mais il n’en est rien. L’accès au crédit est confondu avec le capital adossé à de l’épargne, les crises de solvabilité sont appelées crises de liquidité, etc. Les banques prêtent donc et demandent des intérêts proportionnels au risque de l’emprunteur ; mais cela n’a rien à voir avec leur propre risque qui est nul puisqu’elles prêtent ce qu’elles fabriquent sans aucun mal. Après la crise de 2008, l’endettement public a explosé. Pour sauver le système financier (c’est-à-dire ceux auxquels des gouvernements avaient accordé une licence de création monétaire) les Etats se sont endettés. Ils ont choisi la dette car sinon il aurait fallu lever l’impôt en quantité tellement extraordinaire que les gens se seraient révoltés. La plupart des contribuables auraient refusé d’être taxés à seule fin de conserver leurs rentes à ceux qui touchent des intérêts sur de l’argent qui n’existe pas. Le recours à la dette publique permet d’esquiver le débat démocratique sur l’emploi de l’impôt et donc sa justification.

    Aujourd’hui, le cumul de la dette publique montre à l’évidence qu’elle ne pourra jamais être remboursée. Les contribuables n’en ont pas la capacité.Cette dette publique correspond majoritairement à de l’argent qui n’existe pas car une partie est dans les banques et les banques centrales. Je dis majoritairement car il y a malgré tout de l’épargne là-dedans, notamment en France. Ce sont vos livrets A, vos assurances vie en euros et vos dépôts bancaires. Ce cas particulier de la France explique pourquoi notre pays emprunte à un tarif si peu élevé comparé à celui des Etats-Unis. Cependant, les épargnants français étant minoritaires en nombre, il ne sera politiquement pas trop risqué de les dépouiller pour tenter de prolonger le système. C’est d’ailleurs ce que prévoit de faire le FMI avec la taxe Lagarde. Pour le monde politico-financier, l’important n’est plus le remboursement du principal des dettes puisque c’est impossible ; l’essentiel est de garantir le flux des intérêts, sa rente, pour maintenir la fiction que le système est viable. Ce qui nous ramène à notre question initiale : pourquoi payer des intérêts pour maintenir cette fiction ?......

    #économie
    #banques
    #banksters
    #création_monétaire
    #banques_commerciales
    #intérêts

  • CADTM - Belgique : Diminuer les pensions pour assainir les finances publiques ?
    http://cadtm.org/Belgique-Diminuer-les-pensions

    Le sauvetage des banques belges a nécessité 35 milliards d’euros de dépenses. Voilà la principale cause de l’augmentation des dépenses publiques. La Banque nationale de Belgique et les gouvernements belges ont fait ces cadeaux aux responsables de la débâcle financière puis économique. Et aujourd’hui, pour réduire les dépenses publiques, on veut toucher directement des retraités et des chômeurs ? Non !

    Thierre Boutte : Selon la Banque nationale de Belgique (BNB), les dépenses publiques ont fortement augmenté en Belgique, de 42,5% du PIB en 2000 pour atteindre 51,3% en 2013. C’est trop selon l’OCDE. Que faire ?

    Si vous parlez d’augmentation des dépenses publiques, je mets en cause la Banque nationale de Belgique et la politique suivie par les gouvernements belges. Je vise par là le sauvetage bancaire qui, après 2008, a nécessité des dépenses de l’ordre de 35milliards d’euros, soit l’équivalent d’une augmentation de 15 à 20% du budget annuel. Ce montant est celui avancé par la Cour des comptes, donc validé. Ainsi, les dépenses publiques ont notamment augmenté suite à des “cadeaux” faits aux grandes banques belges, responsables de la débâcle financière puis économique. Et aujourd’hui, pour réduire ces dépenses publiques, on veut toucher directement des retraités et des chômeurs !? Mais ce sont les responsables de la crise, les banquiers, qui devraient faire l’objet de mesures de récupération du futur gouvernement.......

    #Belgique
    #pensions
    #finances_publiques
    #banksters

  • CADTM - Dexia : changer radicalement de cap !
    http://cadtm.org/Dexia-changer-radicalement-de-cap

    Ce mercredi 14 mai se tient l’Assemblée générale de Dexia, cette banque qui a déjà été sauvée trois fois par le gouvernement depuis 2008 alors qu’elle n’abrite aucun dépôt d’épargnant (Belfius ne fait plus partie de Dexia). L’État qui est le principal actionnaire a déjà injecté 9 milliards d’euros dans cette banque moribonde et ce n’est pas près de s’arrêter. Son directeur général, Karel De Boeck, déclarait en avril dernier qu’« il est possible que Dexia redemande 1 à 2 milliards d’euros à l’État. »

    Alors que le gouvernement applique des mesures d’austérité qui frappent la population, cette déclaration n’a pourtant suscité aucune réaction de la part des candidats aux élections. A croire que le politique ne peut rien faire pour empêcher que les citoyens paient la facture de ces sauvetages bancaires à répétition. Pourtant, des alternatives existent. Elles passent par l’annulation de la garantie accordée par la Belgique aux dettes de Dexia. En effet, cette garantie sert de prétexte aux dirigeants de la banque et au gouvernement pour justifier les recapitalisations de Dexia.

    Comment en est-on arrivé là ? En 2011 et 2012, le gouvernement a pris en toute illégalité deux arrêtés engageant la Belgique à garantir avec la France les dettes de Dexia juqu’en 2031. La part supportée par la Belgique est de 43,7 milliards d’euros, l’équivalent de 20 % du budget de l’État fédéral ! Pour comparaison, les allocations de chômage ne représentent que 3 % des dépenses publiques.

    #banksters #démocraties_de_mes_fesses

  • CADTM - Les nouveaux prêts à la Grèce sont odieux, illégitimes, insoutenables et illégaux
    http://cadtm.org/Les-nouveaux-prets-a-la-Grece-sont

    Le CADTM tient à apporter son soutien au peuple grec qui s’oppose aux diktats de la Troïka (Commission européenne, Banque centrale européenne, FMI). Les nouveaux prêts accordés en 2014 sont liés à un paquet de mesures antisociales qui vont dégrader un peu plus les conditions de vie de la majorité de la population grecque.

    Après des mois de négociation entre la Troïka et les responsables grecs, la loi-cadre, appelée aussi loi omnibus, a été votée, comme le déclare Reuters, « conformément aux exigences des bailleurs de fonds internationaux de la Grèce ». Ce texte vise à permettre la nouvelle tranche « d’aide » à la Grèce, un prêt de 8,5 milliards d’euros. Remise aux parlementaires à 1h30 du matin le samedi 29 mars, cette loi de plus de 800 pages a été approuvée à la hussarde avec quelques voix de majorité le dimanche 30 mars avant minuit ! Une nouvelle fois les règles démocratiques élémentaires ont été foulées au pied.

    Le prêt de 8,5 milliards € était conditionné par l’UE et le FMI à l’adoption d’un paquet de mesures qui ne feront qu’enfoncer encore plus la majorité de la population grecque dans la pauvreté. Cette loi prévoit la libéralisation de professions encore fermées à la concurrence jusqu’à maintenant, une réduction des cotisations patronales pour le système de sécurité sociale, une réduction supplémentaire des retraites, une nouvelle dérèglementation des normes de licenciement, la libéralisation de nombreux prix comme ceux des livres, des médicaments, un changement de la loi fiscale, un nouveau sauvetage bancaire au profit des grands actionnaires, l’extension de l’autorisation du travail le dimanche, un changement des normes de production du lait frais grec afin de permettre aux grandes entreprises laitières allemandes et hollandaises d’exporter encore plus vers la Grèce et d’éliminer les producteurs grecs sur leur propre marché…

    Les déclarations pleines de satisfaction du premier ministre Antonis Samaras quant au retour de la Grèce sur les marchés financiers ne peuvent cacher le fait que la situation économique et sociale de la Grèce s’est terriblement dégradée suite aux mesures imposées depuis 2010 par la troïka.
    Pour le CADTM, tous les prêts de la Troïka à la Grèce depuis mai 2010 sont odieux. Ils représentent aujourd’hui plus de 2/3 de la dette grecque (225 milliards € sur 321 milliards €) Ils violent en permanence les droits économiques, sociaux, civils et politiques des citoyens grecs. En Grèce, comme dans d’autres pays soumis à la Troïka, il faut mettre fin au remboursement de la dette et aux mesures d’austérité.

    #banques
    #banksters
    #prêts
    #Grèce
    #austérité

  • Dans Rue89 Week-end : la belle bataille de Lili et « son p’tit café » - Le nouvel Observateur
    http://rue89.nouvelobs.com/2014/04/10/rue89-weekend-belle-bataille-lili-petit-cafe-251417

    « Bonjour, je m’appelle Lili et je tiens un p’tit café sur un port dans le Morbihan. Je travaille sept jours sur sept, pas pour les sous, mais parce que l’ambiance est bonne ici.

    Les gens sont bosseurs, respectueux et le vent ne leur fait pas peur.

    Mon p’tit café marche bien, même très bien puisque j’emploie une personne en saison.

    Je suis ouverte dès 7 heures car les p’tits cafés de mes retraités et marins
    sont remplis de rire et de planification.

    Je ferme à 21 heures, parfois plus quand on danse car ils sont rentrés de la marée et qu’on a envie de rigoler.

    Dans mon petit coin, je ne vois pas les heures passer devant ces hommes et femmes (parce qu’il existe des matelotes) dévoués à leur métier. Les jeunes femmes s’y sentent en sécurité et nos jeunes écoutent notre doyen de 90 ans.

    Cela fait deux ans qu’ils ont bien voulu me donner leur confiance et que nous partageons une vie dense, loin des gros titres.

    Maintenant mon bail précaire se finit.

    Le proprio m’aime bien et est même étonné de mon succès, moi qui paraissais si Bisounours avec mon bac + 4 et mes vingt ans d’expérience pro. Mais il ne veut pas se déposséder des murs avec un bail de neuf ans. Je dois rendre les clés.

    Cependant... La petite maison en face est à vendre. Alors pour la première fois de ma vie, je me dis : “Ça vaut le coup d’investir.”

    Mes clients devenus amis pour la majorité doivent continuer à rire sur le port.

    A ce jour, trois banques sur cinq ont refusé le prêt. “ Votre commerce est charmant, ça me fait mal au cœur, etc. ” MAIS, vous dépassez le taux d’endettement.

    Ma vie a été riche en changements, découvertes et rock ’n’ roll. Mes supérieurs ont toujours été contents de moi et certains “ pleurent ” de m’avoir laissé partir. Le boulot était là. Je n’ai jamais aimé être ancrée quelque part, mais cette histoire est ancienne.

    Maintenant, j’ai trouvé mon monde et je sais que l’investissement est gagnant. Je pose ma coquille d’escargot pour le sourire qu’ils me donnent ou me rendent tous.

    Dans les sphères des banques, peuvent-ils comprendre ? Réalisent-ils que leur frilosité de Français va procurer un chômeur et demi en plus alors qu’il suffisait simplement de dire oui. Comprennent-ils qu’on peut vivre avec un petit revenu du moment que le sens de la vie est là ? Et qu’on n’a pas le droit de se plaindre face à leur fameuse crise ?

    Comprennent-ils que c’est une entreprise qui marche et qui est utile ? Comprennent-ils que la vie d’un village-port va s’éteindre ?
    Comprennent-ils qu’ils créent eux-mêmes la morosité ?

    La bataille n’est pas finie. »

    #banksters
    #banques