ARNO*

Geek dilettante habitant une belle et grande propriété sur la Côte d’améthyste

  • Faut que je vous raconte les coups de bol cet été avec les vieux films et les enfants.

    Au début des vacances, on passe devant le cinoche de la Comédie, et je vois qu’ils passent Casablanca (1942) quelques minutes plus tard. Alors hop, avec les enfants on saute dans la salle et c’est parti pour un oldies but goodies.

    Grosso modo les enfants aiment beaucoup, mais quelques jours plus tard la petite (bientôt 12 ans) m’avoue que bon, quand même, elle a trouvé que c’était un peu lent.

    Le coup de bol : il y a quelques jours, on va à une séance de cinéma en plein air, et là il passent un autre oldies : Chat noir chat blanc (1998) de Kusturica. Non seulement les gamins exultent tellement c’est délirant, mais en plus le vieux parrain dans le film adore se passer en boucle la fin de… Casablanca, en répétant dans un anglais totalement cassé, « I think this is the beginning of a beautiful friendship ». Là je peux te dire que les gamins étaient aux anges de se rendre compte qu’ils avaient « la réf ».

    Et la petite n’a plus du tout trouvé que Casablanca c’était un peu lent.

    L’autre collision, c’est Le bon, la brute et le truand (1966), qu’on s’était regardé (à la téloche) il y a quelques semaines. Ça non plus, pas de souci, les gamins ont adoré, et même que personne n’a trouvé ça trop lent (alors que pourtant…). Et samedi avec ma grande (14 ans) on va se voir le concert de Metallica au cinoche et figure-toi que le concert commence avec… la scène du cimetière avec la musique d’Ennio Morricone.

    C’est pas la première fois que les gamins font les rapprochements et découvrent le bonheur d’« avoir la réf » parce qu’ils ont vu des vieux trucs (visiter le musée d’Orsay et le Louvre alors que tu connais vraiment bien le musée Fabre de Montpellier, hé ben figure-toi que les gamins étaient super-contents de retrouver les « copains » – Cabanel, Bazille, Courbet…). Mais cet été c’est vraiment bien tombé, et ils sont maintenant très demandeurs pour voir des vieux classiques (sources de « réfs »…).

    Hier soir on s’est donc regardés Nosferatu (1922), et c’est passé crème…