MFMB

Féministe Antifasciste Antiraciste Curieuse

  • « Apologie du terrorisme » : la journée kafkaïenne de La France insoumise
    https://www.mediapart.fr/journal/politique/300424/apologie-du-terrorisme-la-journee-kafkaienne-de-la-france-insoumise

    Mardi, au même moment que Rima Hassan, Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale, était elle aussi convoquée par une brigade criminelle pour une plainte similaire. Les raisons de son audition ? Avoir diffusé un communiqué de presse le 7 octobre dans lequel, comme le lui ont indiqué les policiers, le mot « terrorisme » ne figurait pas - le parti avait alors préféré employer l’expression « crime de guerre » pour qualifier la tuerie en Israël.

    C’est, littéralement, être poursuivie pour quelque chose qu’on n’a pas dit.

  • Crèches privées : « On a trouvé des documents qui montrent la dérive du secteur », raconte Daphné Gastaldi, co-autrice du livre « Le Prix du Berceau »
    https://www.francetvinfo.fr/societe/enfance-et-adolescence/creches-privees-on-a-trouve-des-documents-qui-montrent-la-derive-du-sec


    #affameurs, littéralement.
    L’insuffisance alimentaire à ces âges-là est criminel. Cela induit une moindre croissance et affaiblit les capacités d’apprentissage.

    On a aussi un cas très précis et documenté. Des mères de famille dans les Bouches-du-Rhône se sont réunies au sein d’un collectif. Elles ont mené l’enquête, elles ont conservé des preuves. C’est l’une des histoires qui m’a le plus marqué parce qu’elles ont réussi à faire avouer à la crèche du grand groupe qui s’appelle « Les Petits Chaperons Rouges », qu’il manquait des repas. Une enquête interne a été ouverte après leur signalement. La directrice a été licenciée. Mais le groupe ne cesse de dire que c’est un cas isolé, mais on a eu d’autres échos dans d’autres crèches qui nous racontent la même chose. À cause de mesures d’économies, des employés se retrouvent à partager des repas, des bouts d’omelette entre les enfants.

  • Exposition virtuelle : « L’utérus, un organe d’hommes ? »
    https://www.visionscarto.net/exposition-virtuelle-uterus

    Depuis l’été 2023, le site Muséa accueille une nouvelle exposition virtuelle sur l’un des organes de la reproduction. Intitulée L’Utérus, un organe d’hommes ?, cette exposition vise à exposer l’utérus au prisme des sciences humaines et sociales (SHS). Portée par cinq chercheuses issues de plusieurs institutions et champs disciplinaires, elle met en lumière les discours et représentations autour de l’organe, en considérant le temps long et la variété des contextes géographiques. Plusieurs (...) Billets

    #Billets_

  • JO : Les associations dénoncent un harcèlement policier envers les travailleuses du sexe à Paris | Margaret Oheneba
    https://www.streetpress.com/sujet/1713967450-jeux-olympiques-harcelement-policier-travailleuses-sexe-pari

    Depuis plusieurs mois, à Paris, de nombreux lieux de prostitution font l’objet d’une présence policière qui s’est intensifiée, selon les associations qui mettent en cause un « nettoyage social » en vue des Jeux olympiques et paralympiques. Source : StreetPress

  • Se dire pédé, un genre en soi | La série documentaire
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/lsd-la-serie-documentaire/se-dire-pede-un-genre-en-soi-7894180

    Qu’est-ce qu’un pédé ? Au-delà de l’injure et du langage, pédé implique des violences spécifiques. Si certains se réapproprient le stigmate, se dire pédé n’est pas une trajectoire homogène. Plus qu’orientation sexuelle, pédé serait-il un genre ? Durée : 1h. Source : France Culture

  • Les ressorts d’un massacre
    https://laviedesidees.fr/Gilles-Havard-Les-Natchez

    Le massacre rituel commis par les Natchez à l’encontre de plusieurs centaines de colons français en Louisiane, le 28 novembre 1729, est le point de départ d’une #violence coloniale exercée sur une tribu jusqu’à sa quasi-disparition.

    #Histoire #anthropologie #sacré #Amérindiens #Amérique_du_Nord
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20240430_natchez.pdf

  • VRAI OU FAUX. Blocage de Science Po Paris : des étudiants ont-ils fait un salut nazi, comme le montre une photo publiée sur les réseaux sociaux ?
    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-vrai-du-faux/vrai-ou-faux-blocage-de-science-po-paris-des-etudiants-ont-ils-fait-un-


    On s’en fout de la vérité, sur CNews, ça va devenir une info qui ne sera jamais démentie et tout comme Trump prenait des décisions après avoir regardé un truc sur Fox News, Darmanin, Pécresse et les autres vont se dépêcher de sanctionner sur la base d’infox qu’ils vont eux-même propager.
    C’est comme ça que ça marche, le totalitarisme.

    C’est faux, l’image a été générée par l’intelligence artificielle. C’est même écrit en petit, en bas à droite de la photo. En y regardant de plus près, on remarque aussi que les doigts et les sourcils des étudiants ne sont pas bien dessinés. L’image a été créée de toute pièce et publiée par un compte qui se veut parodique, « C’est pas de l’info ». Sur X, le compte se décrit comme « numéro 1 sur la grossière désinformation ». L’image des étudiants a d’ailleurs été postée pour la première fois accompagnée d’un « #parodie ».

  • La CPI va-t-elle émettre un mandat d’arrêt contre Nétanyahou ?
    https://www.courrierinternational.com/article/conflit-la-cpi-va-t-elle-emettre-un-mandat-d-arret-contre-net

    Israël était déjà visé par une procédure lancée par l’Afrique du Sud devant la Cour internationale de justice. Désormais, les responsables politiques et militaires israéliens craignent de faire sous peu l’objet de mandats d’arrêt émis par la Cour pénale internationale. Le quotidien israélien “Ha’Aretz” fait le point.

    L’information selon laquelle Karim Khan, procureur général de la Cour pénale internationale [CPI], à La Haye, serait sur le point d’émettre des mandats d’arrêt contre de hauts responsables israéliens soupçonnés de crimes de guerre à Gaza, n’aura sans doute pas surpris outre mesure Gali Baharav-Miara, la procureure générale d’Israël. D’autant que cela fait plusieurs semaines que le ministère de la Justice [israélien] et les juristes de Tsahal se démènent pour empêcher que cela ne se produise.

    Le Premier ministre, Benyamin Nétanyahou, le ministre des Affaires stratégiques, Ron Dermer, les États-Unis et d’autres États occidentaux [alliés d’Israël] s’efforcent eux-mêmes et par des manœuvres dilatoires de convaincre Karim Khan de reporter, voire d’empêcher, l’émission de mandats d’arrêt internationaux. Mais il n’est pas sûr que ces efforts portent leurs fruits.

    En privé, de nombreux dirigeants israéliens admettent craindre que ces mandats d’arrêt soient émis dès cette semaine contre Nétanyahou, le ministre de la Défense, Yoav Gallant, et le chef d’état-major de Tsahal, Herzi Halevi. Les responsables de rang inférieur seraient, quant à eux, épargnés.

    Contrairement à la Cour internationale de justice [CIJ], qui a entendu la plainte déposée par l’Afrique du Sud contre Israël et qui traite les différends entre États, la CPI traite les procédures contre des personnes. À l’instar des États-Unis, de l’Inde, de la Chine, de la Russie, de l’Iran et de la plupart des États arabes, Israël reconnaît la compétence de la CIJ mais pas celle de la CPI.
    Pas moins de 124 États contre Israël ?

    Si des mandats d’arrêt sont émis, les États qui reconnaissent la compétence de la CPI seront théoriquement tenus d’appréhender les accusés s’ils entrent sur leur territoire et de les livrer à La Haye. À ce jour, 124 pays reconnaissent la CPI, parmi lesquels tous les États membres de l’Union européenne, la plupart des États africains et latino-américains, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, ainsi que deux États arabes : la Jordanie et la Tunisie.

    Aucun mandat d’arrêt international n’a jamais été émis contre des responsables israéliens. Mais, aujourd’hui, selon l’ancien procureur général adjoint d’Israël Roy Schondorf, “ce risque est devenu plus crédible et pourrait en outre déboucher sur des mesures concrètes à l’encontre d’Israël, comme un embargo sur les armes ou des sanctions économiques”. (...)

    #CPI

    • Si Karim Khan fait ça, ça sera un splendide cas de « From Zero to Hero ». (Même si j’en doute un peu, le gars est inexistant sur Gaza depuis des mois.)

      J’ai du mal à trouver des sources sur ces arrestations. Et même quand c’est sourcé (« des responsables israéliens », les types disent plutôt s’« attendre », « craindre » ou « se préparer », mais pas être au courant de manière définitive.

    • Ils s’énervaient moins quand la CPI s’en prenait à Poutine !

      https://spanish.almanar.com.lb/965252

      Michael McCaul, presidente del Comité de Asuntos Exteriores de la Cámara de Representantes, también anticipó la presentación de un proyecto de ley de la Cámara que refleja la propuesta del senador Tom Cotton de imponer sanciones a los funcionarios de la CPI que forman parte de investigaciones dirigidas a EEUU y sus socios, dijo a Axios.

      El representante Brad Sherman también dijo que EEUU debería “pensar si seguimos siendo signatarios” del Estatuto de Roma, el tratado que estableció la CPI. “Tenemos que pensar en hablar con algunos de los países que han ratificado (el tratado) para ver si quieren apoyar a la organización”, dijo.

      Los legisladores demócratas proisraelíes, el representante Ritchie Torres y el senador John Fetterman, también han expresado su preocupación por posibles órdenes judiciales, instando a que tanto el Congreso como el presidente estadounidense Joe Biden tomen medidas para bloquearlas.

      “Sé que el Congreso garantizará consecuencias para una decisión tan absurda”, dijo Sherman en una publicación en una plataforma de redes sociales.

      El presidente de la Cámara de Representantes de EEUU, Mike Johnson, ha criticado las posibles órdenes de arresto calificándolas de “vergonzosas” e “ilegales”, advirtiendo sobre graves repercusiones si no se abordan.

      “Si la administración Biden no la cuestiona, la CPI podría crear y asumir un poder sin precedentes para emitir órdenes de arresto contra líderes políticos, diplomáticos y personal militar estadounidenses”, dijo Johnson.

      Instó a la administración Biden a “exigir inmediata e inequívocamente que la CPI se retire” y “utilice todas las herramientas disponibles para prevenir tal abominación.”

  • Décret chômage : comment Macron a méthodiquement saccagé vos droits en six ans - Rapports de Force
    https://rapportsdeforce.fr/chomage/decret-chomage-comment-macron-a-methodiquement-saccage-vos-droits-en

    C’est la troisième fois en sept ans que le gouvernement reprend la main sur le régime d’assurance chômage pour le réformer par décret. Cette méthode était jusque-là exceptionnelle puisque conditionnée à l’échec des négociations entre le patronat et les syndicats – avant 2018, la reprise en main de l’assurance chômage par l’État n’avait eu lieu qu’une seule fois, en 1983. « Depuis 2018, on est dans un jeu de dupes : l’État organise l’impossibilité de négocier réellement pour justifier son intervention », explique Claire Vives, sociologue au Centre d’étude de l’emploi et du travail.

    Depuis cette date, même si l’assurance chômage reste, en théorie, un modèle assurantiel paritaire, géré par les représentants des travailleurs et du patronat (ce sont les salariés et les employeurs qui financent en grande partie, par leurs cotisations, l’assurance chômage), il en va tout autrement dans la réalité. De fait, l’État en change les règles à volonté, en se passant de tout contrôle démocratique. Le résultat ? Une régression des droits d’un niveau jamais constaté depuis la création de l’assurance chômage en 1958, avec notamment la baisse de 25 % de la durée d’indemnisation pour tous et toutes, mais aussi la réduction drastique du montant de l’allocation, allant jusqu’à -50% pour les plus exposés.

    Emmanuel Macron n’a pourtant trompé personne. Dès 2017, alors candidat à l’élection présidentielle, il expliquait dans les colonnes du Parisien sa volonté de s’attaquer au paritarisme et de placer l’Unédic (gestionnaire de l’assurance chômage) sous contrôle et sous financement de l’État.

  • Valérie Pécresse suspend plus d’un million d’euros de subventions à Sciences Po Paris
    https://www.mediapart.fr/journal/france/290424/valerie-pecresse-suspend-plus-d-un-million-d-euros-de-subventions-sciences

    Après le week-end d’occupation par les étudiants de l’établissement parisien pour dénoncer la politique menée par Israël à Gaza, la présidente de la région Île-de-France a décidé de suspendre les subventions promises à Sciences Po. « Inédit » et « lunaire » pour son opposition.

    • Anne Sinclair s’est surpassée, Yvan Attal a vomi sa bêtise stratosphérique, Badinter I est indétrônable dans ses préjugés, Sfar J a pété un câble, La rabbine DH vire à l’extrême droite ! Fait pas bon être juifves aujourd’hui. Il faut arrêter de les inviter à la TV et à la radio iels polluent nos esprits.

    • Pécresse suspend les subventions de Sciences Po pour réprimer la mobilisation pro-palestinienne
      https://www.revolutionpermanente.fr/Pecresse-suspend-les-subventions-de-Sciences-Po-pour-reprimer-l

      Face à la mobilisation étudiante, Valérie Pécresse a annoncé suspendre les subventions de la région Île-de-France accordées à Sciences Po Paris, qui s’élèvent à plus d’un million d’euros. Un pas de plus dans la censure des voix en soutien au peuple palestinien.

      Après la victoire obtenue par les étudiants de Sciences Po à l’issue de leur occupation de jeudi, les Républicains (LR) ont souhaité appeler à un « sursaut d’autorité » face à ce qu’ils considèrent être une capitulation de la part de l’administration de l’École. Ainsi dans un tweet publié lundi 29 avril la présidente de la région Ile-de France Valérie Pécresse a annoncé couper les subventions d’un millions d’euros à l’établissement, accordé es dans le cadre du contrat de plan État-région, en réponse aux actions d’ « une minorité de radicalisés appelant à la haine antisémite », « instrumentalisée par la LFI et ses alliés islamo-gauchistes ».

      " J’ai décidé de suspendre tous les financements de la Région destinés à @sciencespo tant que la sérénité et la sécurité ne seront pas rétablies dans l’école. Une minorité de radicalisés appelant à la haine antisémite et instrumentalisés par la LFI et ses alliés islamo-gauchistes,…"

      — Valérie Pécresse (@vpecresse) April 29, 2024

      Outre la mobilisation d’un lexique longtemps cantonné aux pires pages de Valeurs Actuelles, cette menace incarne la détermination d’une bourgeoisie en pleine offensive autoritaire. En choisissant de couper les subventions de l’institution parisienne, après avoir maintenu envers et contre tout celles accordées à l’établissement ultra-réac, homophobe et sexiste Stanislas, l’élue francilienne se veut claire : elle n’acceptera aucune dénonciation des massacres en cours actuellement à Gaza.

      Une position qui fait consensus à droite et à l’extrême-droite, avec Gabriel Attal, comme Sébastien Chenu, porte-parole du Rassemblement national, qui ont applaudi cette décision. Dans le climat de criminalisation et de racisme ambiant, qu’illustre notamment le traitement médiatique dont Rima Hassan fait l’objet, ce front réactionnaire peut s’appuyer sur deux épouvantails pour ne pas assumer directement sa pleine complicité dans le génocide en cours : l’épouvantail « wokiste » et celui de la « minorité isolée ».

      Une mobilisation de « wokistes », à « l’idéologie venue d’outre-Atlantique »

      Interrogé ce week-end sur la mobilisation des étudiants de Sciences Po en soutien à la Palestine, Gabriel Attal a choisi de caractériser l’occupation comme le produit des « dérives d’une minorité agissante et dangereuse qui veut imposer à la majorité des étudiants, des enseignants, une idéologie venue d’outre-Atlantique ».
      Une manière de reprendre à son compte, sans la nommer, l’accusation aussi inepte que creuse en « wokisme » cette « idéologie venue d’outre-Atlantique » qui permet aux éditorialistes de nous alerter régulièrement sur « les dérives du féminisme » de l’antiracisme, et désormais du mouvement pour la Palestine.

      Une façon également de nier l’autonomie des étudiants mobilisés. Ces derniers seront en effet bien heureux d’apprendre que leur mobilisation spontanée en réaction aux massacres de 40.000 palestiniens sur la bande de Gaza n’est que l’expression d’une corruption idéologique en provenance de campus nords-américains. En réalité, comme le rappelle Yunnes Abzouz dans un article de Médiapart : « Les premières structurations politiques pour le peuple palestinien ont émergé dès les années 1960 en France, dans le sillage de la guerre d’Algérie et des mouvements anticoloniaux ». C’est donc au sein d’une longue tradition de lutte anti-impérialiste que s’inscrit cette mobilisation, et cherche à lui donner un second souffle dans le contexte actuel, où la criminalisation des militants pour la Palestine fait figure de soutien au génocide.

      Une minorité isolée et radicale

      Le deuxième éventail agité à la fois par Valérie Pécresse, Gabriel Attal, le directeur de Sciences Po mais aussi par la ministre de l’Enseignement supérieur Sylvie Retailleau, tient à la caractérisation de la mobilisation étudiante comme « isolée et radicale ». S’il existe en effet une radicalité et une détermination affichée, le narratif d’un prétendu isolement des étudiants mobilisés ne résiste pas longtemps à l’épreuve des faits.

      D’une part, l’occupation de Sciences Po a pu s’appuyer sur le soutien d’une majorité d’étudiants, manifestant rue Saint-Guillaume devant l’institution. D’autre part, il faut aussi relever le soutien d’une large partie de la communauté enseignante qui a été un appui pour la mobilisation, notamment suite à l’intervention de CRS au cœur même du campus de Saint-Thomas mercredi dernier. Cette action policière autorisée par le nouveau directeur Jean Bassères au cours de laquelle les étudiants se sont fait déloger du site qu’ils occupaient n’a en effet pas manqué de susciter l’indignation chez la majorité des enseignants-chercheurs de l’institution. A cet égard, on peut relever laa prise de position du Centre de Recherche Internationale de Sciences Po (CERI) dans un communiqué : « Le mouvement étudiant actuel est d’envergure internationale, et il convient de l’appréhender à cette échelle. Dans un établissement d’enseignement supérieur très ouvert sur le monde, les prises de position des étudiant(e)s sur l’actualité internationale sont légitimes, et la réponse de l’institution ne saurait être l’intervention des forces de l’ordre. »

      Malgré la répression et les calomnies, la mobilisation pour la Palestine tient à Sciences Po, et s’élargit même au-delà. Ce mardi, de nombreux instituts d’études politiques étaient ains bloqués partout en France, et 500 étudiants étaient rassemblés au campus de Tolbiac de l’université Paris 1. Face à l’offensive de Pécresse et Attal, la mobilisation des étudiants dessine une issue contre l’autoritarisme, le soutien aux guerres des impérialistes et le génocide en Palestine. Une voie à suivre dès ce 1er mai, pour exprimer la colère d’une génération qui ne se taira pas face aux massacres en cours.

  • Derrière la « simplification » du bulletin de salaire, une offensive antisociale - L’Humanité
    https://www.humanite.fr/social-et-economie/bruno-le-maire/derriere-la-simplification-du-bulletin-de-salaire-une-offensive-antisociale

    Lors de la présentation de son plan de simplification administrative, mercredi 24 avril, Bruno Le Maire avait convoqué Ubu et Kafka pour justifier son grand nettoyage des démarches des entreprises. Il aurait plutôt dû se référer à Milton Friedman et Denis Kessler, tant le maître à penser du néolibéralisme et le pourfendeur du programme du Conseil national de la Résistance ont guidé les propositions du locataire de Bercy pour amoindrir les droits des salariés.

  • « À l’hôpital, des patients meurent tous les jours par erreur » | Matthieu Slisse
    https://www.mediacites.fr/enquete/lyon/2024/04/24/a-lhopital-des-patients-meurent-tous-les-jours-par-erreur-le-cri-dalarme-

    Les erreurs médicamenteuses causent plusieurs centaines de morts chaque année. Loin d’être accidentelle, cette hécatombe doit tout aux défaillances du système de soin. Pharmacien au sein de l’hôpital public lyonnais, Bruno Charpiat lance l’alerte depuis des années. Notre enquête en deux volets lève le voile sur ce scandale sanitaire méconnu. Source : Médiacités

  • Yes, it is #genocide.
    https://thepalestineproject.medium.com/yes-it-is-genocide-634a07ea27d4

    Traduction d’un article en hébreu de Amos Goldberg

    In most cases of genocide, from Bosnia to Namibia, from Rwanda to Armenia, the perpetrators of the murder said they were acting in self-defence. The fact that what is happening in Gaza does not resemble the Holocaust, writes Holocaust scholar Amos Goldberg, does not mean that it is not genocide

    • Israel ‘undoubtedly’ committing genocide says Holocaust scholar Amos Goldberg
      Israeli researcher from Hebrew University argues that what is happening in Gaza does not need to resemble the Holocaust to qualify as genocide
      By MEE staff. | 29 April 2024 11:32 BST
      https://www.middleeasteye.net/news/israel-undoubtedly-committing-genocide-holocaust-scholar-amos-goldber

      A professor of Holocaust history at the Hebrew University in Jerusalem, Amos Goldberg, has said that Israel is committing genocide in Gaza.

      In an opinion piece published by The Palestine Project, he argued that the scale of killing and destruction inflicted by Israel on Gaza, constitutes a “deliberate crushing of Palestinian existence in Gaza”.

      “It’s so difficult and painful to admit it, but despite all that… we can no longer avoid this conclusion. Jewish history will be henceforth stained,” Goldberg said.

      The professor argued that what is happening in Gaza does not need to resemble the Holocaust in order to qualify as a genocide, saying that although each genocide is different, they are all motivated by “an authentic sense of self defence”.

      “Israelis mistakenly think that to be viewed as such a genocide needs to look like the Holocaust,” he wrote. (...)

  • Cerfia sur X : "🇨🇵🎙️FLASH | « On nous fait la guerre, il faut répondre par la guerre. » Frank Tapiro a annoncé la création d’une « armée citoyenne de défense de la diaspora juive » sur le sol français et partout ailleurs, avec l’aide d’un ministre israélien. " / X
    https://twitter.com/CerfiaFR/status/1784217211449524536

    https://video.twimg.com/ext_tw_video/1784172778029043712/pu/vid/avc1/1280x716/PzNSOr7w6hs5-x0i.mp4?tag=12

  • BOITE MAI SFR qui relève du courrier supprimé j’en suis à 42000 mails. Qui peut me dire comment les supprimer tous d’un coup sur Mac dans mail ? PLEASE ! Je sais faire sur iphone mais pas sur Mac ! L’angoisse ! #aide #informatique

  • Lecture du journal d’un Gazaoui interdite par la Direction Académique du Gard | Le Club
    https://blogs.mediapart.fr/enerv/blog/270424/lecture-du-journal-dun-gazaoui-interdite-par-la-direction-academique

    Ainsi donc, la Direction Académique du Gard a décidé de priver les étudiants et les étudiantes du lycée hôtelier Marie-Curie de St-Jean-du-Gard, de la lecture d’extraits du journal de Hossam Al-Madhoun, publié sous le titre de Je vous écris de Gaza sous les bombes.

    Ainsi donc, cette Direction a estimé qu’un témoignage spontané, sans intermédiaire, d’un homme relatant ses souffrances, ses angoisses, son désespoir et souvent sa révolte devant le sort que lui, sa famille, sa femme, sa mère, sa fille subissent depuis 150 jours, sous les bombes qu’ils fuient par tous les moyens imaginables, ne devait pas être transmis à des jeunes gens et jeunes filles que l’Education nationale a pourtant la mission de former.

    Ainsi donc, le récit de la lutte opiniâtre au jour le jour, de cet homme pour survivre dans une guerre qu’il n’a ni engagée, ni voulue ne peut être porté à l’éveil et à la conscience d’élèves adolescents.

    Ainsi donc, relater les ravages de la barbarie, d’où qu’elle provienne, est proscrit ? On ne pourrait s’y attacher qu’en opposant et en mesurant des barbaries réciproques, équivalentes… peu ou prou justifiées ? Est-ce ainsi que les hommes vivent ? Est-ce ainsi qu’il faut faire l’impasse sur l’humanité ?

    Qui est Hossam Al-Madhoun ? Un intellectuel gazaoui d’une cinquantaine d’années, comédien, metteur en scène depuis des décennies, membre, avec son épouse Abeer, d’ONG qui s’attachent à apporter un soutien quotidien, psychologique et culturel à une jeunesse de Gaza confrontée, sans cesse, à des conditions de vie écrasantes.

    En soi, Hossam est un homme dont l’action, si elle se passait ici, en France, serait saluée, applaudie. C’est cet homme-là que la Direction Académique a décidé de censurer.

    Et au nom de quels arguments ?

    « De la délicatesse du sujet » !

    (...)

    Signataires :

    Jean Delval, Philippe Lefevre, Danièle Ricaille, Dominique Roland, René Vincendet

  • #Italie : les députés ouvrent la voie à l’accès des #anti-IVG dans les structures permettant l’#avortement
    https://www.francetvinfo.fr/societe/ivg/italie-les-deputes-ouvrent-la-voie-a-l-acces-des-anti-ivg-dans-les-stru

    Nouveau revers pour les droits des femmes. Les députés italiens ont voté, jeudi 18 avril, un amendement de Fratelli d’Italia, le parti d’extrême droite de la présidente du Conseil Giorgia Meloni, permettant aux organisations anti-IVG d’entrer à l’intérieur des centres de conseil. Ce sont les structures par lesquelles les femmes peuvent passer pour obtenir un certificat de la part d’un médecin, puis avoir accès à l’avortement, précise Le Monde.

    […] L’avortement a été légalisé en 1978 en Italie, mais son accès est de plus en plus difficile en raison du nombre de #gynécologues qui refusent d’effectuer des IVG pour des raisons morales ou religieuses. Selon les données du ministère de la Santé italien, en 2021, environ 63% des gynécologues refusaient de pratiquer l’intervention.

    #religion

  • Apologie du terrorisme : derrière la multiplication des procédures, une loi Cazeneuve de 2014
    https://www.huffingtonpost.fr/politique/video/apologie-du-terrorisme-derriere-la-multiplication-des-procedures-une-

    Rima Hassan, Mathilde Panot, la CGT et des anonymes… Les procédures pour apologie du terrorisme se multiplient depuis le début de la guerre entre le Hamas et Israël.

    Elections européennes 2024 : le socialiste Raphaël Glucksmann propose un « fonds de défense de 100 milliards » d’euros
    https://www.francetvinfo.fr/elections/europeennes/elections-europeennes-2024-le-socialiste-raphael-glucksmann-propose-un-

    La tête de liste PS-Place publique a par ailleurs promis mercredi « un nouveau contrat » liant les industries d’armement françaises et européennes à l’UE.

    Mise en parallèle pour rappeler la guignolade du « Mon ennemi, c’est la finance ». Le gars (Hollande, PS) dont le gouvernement (Valls) a pondu la loi dégueulasse sur l’apologie du terrorisme adoube le gars qu’on te présente comme le nouveau Macron, jeune, doué, et vraiment bien sous tous rapports. Ils sont en train de nous faire la même chose. Le PS va s’exclamer au soir du premier tour « Vive la Palestine Libre », et dès le lendemain, va t’expliquer que cécompliqué-apologieduterrorisme-expliquécéjustifié.

  • Amina Yamgnane : « Oui, j’ai été une gynécologue-obstétricienne maltraitante » | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/france/amina-yamgnane-oui-jai-ete-une-gynecologue-obstetricienne-maltraitante-

    Médecin depuis 24 ans, Amina Yamgnane sort un livre coup de poing sur les violences gynécologues et obstétricales. La fille de l’ancien ministre Kofi Yamgnane, qui a ouvert la clinique des femmes à Paris en 2016, y fait son mea culpa. Elle en appelle à une politique publique de la bientraitance.

    Formée à la médecine en Belgique, vous avez ensuite exercé à l’hôpital Necker, avec une spécialité sur les grossesses à très haut risque. Vous parlez d’années « sans empathie » et dites que vous avez été, vous-même, « maltraitante dans le soin ». La faute à qui ?

    Amina Yamgnane : « La faute à l’enseignement que nous, médecins, avons reçu depuis la nuit des temps ! Nous sommes, depuis toujours, centrés sur l’organe et la maladie, sans nous préoccuper de l’individu qui les traverse. Je suis partie de Bretagne en 1988, j’ai été diplômée de gynécologie obstétrique à l’université de Louvain, en Belgique, en 2000. On parle aussi d’une époque où les droits du patient étaient moins larges, du point de vue du droit. La notion de consentement n’est apparue qu’en 2002 en France : ça ne venait à l’idée de personne d’informer les patient(e) s sur les traitements, par exemple. Ni de demander à une femme si ça la dérangeait d’être nue pour l’examen gynécologique. Encore moins si elle acceptait la pose d’un spéculum. J’ai 54 ans, je suis moi aussi l’héritière de cette médecine à la croisée du non-consentement, de l’abus de pouvoir, du paternalisme et de la misogynie. Oui, j’ai été maltraitante dans le soin, même si c’était malgré moi ».

    Quel meilleur exemple de maltraitance pouvez-vous nous donner. Et comment en êtes-vous sortie ?
    « Le plus emblématique est le choix de la contraception. Voilà ce que j’ai longtemps dit à mes patientes : Madame, vous n’avez pas encore eu d’enfant ? Alors pas de stérilet, car cela vous expose aux risques d’infection. Quant à une ligature tubaire : si vous n’avez pas au moins quarante ans et plus de deux enfants, jamais de la vie ! Encore aujourd’hui, je mets au défi une femme de 32 ans sans enfant d’obtenir une ligature des trompes. La loi nous contraint pourtant à entendre la dame, même si c’est pour faire valoir la clause de conscience ensuite. Le déclic, je le dois à la pédopsychiatre Françoise Molénat, qui m’a conseillé, en 2003, une formation sur le ressenti des patientes en maternité. J’ai d’abord été hermétique à tous ces témoignages de ratages sur des situations obstétricales banales. Je n’avais pas fait toutes ces années d’études pour me faire dicter la leçon ! Et puis, un jour, j’ai été prise d’un vertige. Il se trouve que j’étais enceinte et que j’ai senti mon enfant bouger dans mon ventre. Tout d’un coup, je me suis identifiée à ces femmes qui me racontaient leur quotidien. Ça, l’université ne me l’avait jamais enseigné. Pire, mes professeurs me l’avaient toujours interdit ! »

    « On sait qu’une femme sur six en cabinet de gynécologie a été victime de violences sexuelles. Ne pas en tenir compte, rompre la confiance des soins, c’est prendre le risque qu’elles ne se soignent plus demain. »
    Le #MeToo et les exigences de la société rattrapent aussi votre profession. Des médecins en vue, comme le Pr Daraï ou la pédiatre Caroline Rey-Salmon, ont été récemment visés. L’un a été mis en examen pour violences volontaires, la seconde a fait l’objet d’une plainte pour agression sexuelle. Pour vous, la profession vit encore dans le déni ?
    « Malheureusement, oui, et il y a urgence à réagir. Le cas du Pr Daraï est emblématique. Qu’un professeur des universités, praticien hospitalier (PUPH), hautement réputé et connecté à l’international, n’ait lui-même pas reçu la formation pour faire évoluer sa pratique, cela pose grandement question. Il n’avait que 45 ans quand la loi sur le consentement est sortie ! Cela montre qu’on a collectivement failli. Heureusement, la jeunesse pousse pour que ça change, que ça soit côté patientes ou chez les jeunes gynécologues. Je les admire beaucoup et je compte aussi sur elles pour y arriver. »

    Votre Clinique des femmes, à Paris, expérimente, depuis 2016, un modèle plus vertueux. Mais il est aussi coûteux et forcément sélectif. Est-ce une solution pour demain ?
    « On y expérimente l’écoute active, auprès de 12 000 patientes par an. On ouvre sept jours sur sept mais on a diminué les cadences, le personnel n’est plus en burn-out, et le bénéfice, pour les femmes, va au-delà de ce que nous pouvions imaginer. On sait qu’une femme sur six, en cabinet de gynécologie, a été victime de violences sexuelles. Ne pas en tenir compte, rompre la confiance des soins, c’est prendre le risque qu’elles ne se soignent plus demain. C’est aussi laisser leurs futurs enfants dans le mal-être transmis par les 17 % de dépression post-partum en France. Alors oui, nous avons fortement investi et, à 140 €, nos consultations sont coûteuses. Mais s’il était intégré dans une politique nationale, ce surcoût éviterait, in fine, des dépenses qui s’avèrent aujourd’hui bien plus importantes. »

    « Il faut en finir avec le mythe de l’heureux événement. On gagnerait à informer loyalement et systématiquement les citoyennes sur les réalités de l’accouchement. »
    Le paternalisme se niche, d’après vous, sur les réseaux sociaux et jusque dans la préparation à l’accouchement…
    « Oui, car ils continuent à véhiculer le mythe de l’heureux événement. Or, on gagnerait à informer loyalement et systématiquement les citoyennes sur les réalités de l’accouchement. Quand on est enceinte pour la première fois, on a 20 % de risque d’avoir une césarienne et 20 % d’un accompagnement par instrumentation. On a encore six chances sur dix d’accoucher par voie basse, pas plus. Ne pas dire les réalités en face peut générer par la suite de la souffrance et même de la défiance à l’égard de la profession. Et ça aussi, c’est déjà du paternalisme. »

    Vous en appelez à une politique publique et à un « Grenelle » de la bientraitance en gynécologie obstétrique. Pourquoi ?
    « J’estime qu’il est temps de se mettre autour de la table pour changer de méthode. Le XXe siècle a été celui de la haute technicité, qui a permis de diminuer la mortalité à l’accouchement et de médicaliser les interruptions volontaires de grossesse. Le XXIe siècle doit devenir celui de l’humanisation des soins et de la prise en compte de la santé mentale. La bientraitance devrait par exemple faire partie intégrante des critères retenus par la Haute autorité de santé (HAS) pour évaluer les accouchements. En concentrant de plus en plus l’activité dans des grandes maternités, le système de soins pédale actuellement dans le mauvais sens. Si on attend cinquante ans pour s’en rendre compte, il sera trop tard. »

    « Prendre soin des femmes. En finir avec les violences gynécologiques », du Dr Amina Yamgnane. Aux éditions Flammarion. 21 €

  • Élections européennes. L’Arcom va se pencher sur le temps de parole d’Emmanuel Macron
    https://www.ouest-france.fr/elections/europeennes/elections-europeennes-larcom-va-se-pencher-sur-le-temps-de-parole-demma

    L’autorité de régulation de l’audiovisuel, l’Arcom, va se saisir à partir de la semaine prochaine de la question du temps de parole d’Emmanuel Macron dans la campagne des européennes, après son discours jeudi 25 avril sur l’Europe à la Sorbonne.

    Le temps de parole du président de la République doit-il être compté dans celui accordé au parti Renaissance ? L’Arcom, l’autorité de régulation de l’audiovisuel, va se pencher sur la question après le discours d’Emmanuel Macron, le 25 avril, à La Sorbonne.

    Depuis le 15 avril, et comme avant chaque élection, télés et radios sont tenues de respecter un principe d’équité dans le traitement des forces politiques, avant le scrutin du 9 juin.

    Ce lundi, télés et radios doivent transmettre leur décompte à date des temps de parole de chaque camp, dans cette campagne des élections européennes. « Ils seront examinés puis publiés, après passage en assemblée plénière, sur le site de l’Arcom, a détaillé l’Arcom à l’AFP. Aussi, nous examinerons les saisines relatives au temps de parole du président de la République. »

    « Une opération de propagande électorale »
    Les Républicains ont écrit jeudi au régulateur afin que l’intégralité de ce discours, qu’ils qualifient « d’opération de propagande électorale », soit décompté « du temps de parole de la liste » Renaissance.

    Sur Public Sénat vendredi, le patron du PS Olivier Faure a aussi annoncé son intention de solliciter l’Arcom : « Il est curieux que le chef de l’État, à ce moment-là de la séquence, prenne la parole, mobilise les chaînes de télévision, le fasse comme s’il était la tête de liste de sa propre liste, mais sans être décompté ». Il a évoqué « un sujet d’iniquité entre les candidatures ».

  • Les femmes sont-elles si dangereuses ? | Le Devoir
    https://www.ledevoir.com/opinion/chroniques/811752/chronique-femmes-sont-elles-si-dangereuses

    Devant la Cour suprême mercredi dernier, les arguments de l’État de l’Idaho n’ont pas fait dans la subtilité : le corps des femmes est quantité négligeable et le fait qu’elles puissent perdre la vie est un risque acceptable.

    La section 18-622 du code de l’Idaho prévoit une interdiction totale des interruptions de grossesse, une catégorie de crime (felony) équivalente au meurtre pour ceux qui y procéderaient, des sanctions criminelles élevées applicables à toute personne impliquée (patient, praticien, facilitateur). L’exception prévue — le cas où la vie de la mère est en danger — a mené à des dérives où des personnes en situation d’urgence n’ont pas été traitées tant que leur pronostic vital n’était pas engagé. Comme dans le cas d’une grossesse ectopique (donc non viable) et traitable au départ, avec à la clé des dommages conséquents et évitables.

    À quel point la mort doit-elle être imminente, a demandé un médecin, « pour que l’on se décide enfin à intervenir » ?

    Car la décision Dobbs annulant le décret Roe v. Wade n’en finit pas de rebondir. Elle redessine la géographie de la santé aux États-Unis en traçant les contours de véritables déserts gynécologiques. Elle permet la criminalisation de l’avortement, poussant littéralement des femmes à fuir leur État pour sauver leur vie. Elle redéfinit la pratique médicale alors qu’un vent de peur souffle sur le système de santé : les soins varient d’un État à l’autre, d’un hôpital à l’autre, d’une classe sociale à l’autre, d’une couleur à l’autre ; ils ne sont plus assurés sur une base factuelle et scientifique. Elle a des impacts en gynécologie, en soins périnataux, en pharmacologie, lorsque l’on nie l’accès à l’avortement à une enfant qui a été violée, lorsque l’on refuse des médicaments à une personne atteinte d’une maladie auto-immune au motif qu’ils sont aussi utilisés pour interrompre des grossesses. Elle a des impacts en oncologie, si l’on doit attendre qu’un cancer se généralise et atteigne un stade létal pour procéder à une interruption (que l’on savait nécessaire depuis le début) de la grossesse. Elle a un impact en obstétrique : pour éviter les apparences d’un avortement, par exemple, des médecins ont opté pour la césarienne plutôt qu’un curetage à la suite d’une fausse couche.
    [ …]
    Des femmes libres, actives et politisées sont donc une menace claire pour des illibéralismes et des autoritarismes drapés dans le populisme : leur effacement est par conséquent une stratégie politique efficace.

  • JO Paris 2024 - Thomas Bach : « Si aucun Palestinien ne se qualifie », le CIO les invitera - Eurosport
    https://www.eurosport.fr/jeux-olympiques/paris-2024/2024/jo-paris-2024-thomas-bach-si-aucun-palestinien-ne-se-qualifie-le-cio-les-invitera_sto20003358/story.shtml

    ParAFP

    Publié 27/04/2024 à 08:54 GMT+2
    Les athlètes palestiniens devraient être « six à huit » aux Jeux Olympiques de Paris 2024, où le Comité international olympique les invitera s’ils ne parviennent pas à se qualifier. C’est ce qu’a indiqué vendredi son président Thomas Bach dans un entretien exclusif à l’AFP.
    (...)
    Le système d’invitations olympiques n’est pas réservé aux Palestiniens mais à tout CNO qui ne parvient pas à qualifier d’athlètes, au nom de « l’universalité olympique » permettant de rassembler toutes les nations, au delà de la seule élite sportive.
    Mais la venue d’athlètes palestiniens à Paris restait une interrogation majeure puisque l’offensive militaire israélienne à Gaza, consécutive à l’attaque lancée par le Hamas le 7 octobre, a notamment détruit la plupart des infrastructures sportives. Thomas Bach avait reçu la semaine dernière à Lausanne le président du CNO palestinien, Jibril Rajoub, promettant de poursuivre le soutien du CIO aux athlètes, mais aussi d’assurer la coordination des efforts internationaux pour reconstruire les installations détruites.

    #cacahuète

  • « On ne parviendra pas à endiguer les flux d’informations incontrôlées si le public ne fait pas preuve lui-même de vigilance »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/04/27/on-ne-parviendra-pas-a-endiguer-les-flux-d-informations-incontrolees-si-le-p

    Selon une récente enquête de l’Arcom, les usagers sont lucides sur la désinformation des réseaux sociaux, mais continuent néanmoins de s’y informer, constate, dans une tribune au « Monde », l’essayiste Antoine de Tarlé. Il invite les médias traditionnels à adapter leur offre numérique.

    (...)

    Les enquêteurs de l’Arcom ont proposé aux sondés huit informations, dont six sont des propos notoirement complotistes. Il s’avère que 60 % des personnes interrogées croient au moins à une fausse information, les diplômés de l’enseignement supérieur résistant mieux que les autres.

    (...)

    L’enquête de l’ARCOM :
    https://www.arcom.fr/sites/default/files/2024-03/Arcom-etude-Les-Francais-et-information.pdf

    Les questions :

    « Lady Diana est décédée dans un accident de voiture sous le Pont de l’Alma »
    « L’épidémie Covid s’est répandue accidentellement depuis la ville de Wuhan en Chine »
    « Le gouvernement est de mèche avec l’industrie pharmaceutique pour cacher la nocivité des vaccins »
    « Le réchauffement climatique actuel n’est pas causé par l’homme »
    « Les Américains n’ont jamais marché sur la lune »
    « Donald Trump est le véritable vainqueur des dernières élections américaines »
    « Il existe un complot juif à l’échelle mondiale »
    « C’est la CIA qui a abattu les tours jumelles à New-York le 11 septembre »

  • La faim force la porte de nos salles de consultation | Le Club
    https://blogs.mediapart.fr/centre-primo-levi/blog/260424/la-faim-force-la-porte-de-nos-salles-de-consultation

    Un rapport rédigé en 2023 par neuf associations décrit le manque de ressources alarmant des personnes qu’elles prennent en charge à Paris, avec comme conséquence la difficulté pour se nourrir, plus de 60% d’entre elles font appel aux dispositifs d’aide alimentaire. Et la #faim, elles sont 54% en situation de « faim modérée à sévère ». Le rapport pointe notamment comme cause le manque d’« autonomie alimentaire » dans les structures d’hébergement publiques qui ont recours à l’aide alimentaire, avec des personnes qui, comme nos patientes et patients, peuvent ne manger qu’une fois par jour, et qui utilisent les mêmes stratagèmes pour pouvoir faire la cuisine, malgré l’interdiction ou l’absence d’équipement.