company:du pont

  • Hé ben, ils deviennent vachement engagés à l’INA:
    https://twitter.com/inafr_officiel/status/1145759473333485568

    L’aspersion de gaz lacrymogène directement sur le visage de manifestants assis sur la voie publique ? Bien avant l’épisode du Pont de Sully : du déjà-vu en 2010, lors de cette manifestation d’infirmières à Montpellier. #PontDeSully #Sully

    https://video.twimg.com/amplify_video/1145725439048060928/vid/720x404/VsB2_O1sbfayPqhm.mp4?tag=13


  • À #Montpellier ce matin, charge de CRS et gaz lacrymogène contre nos enfants :
    https://www.midilibre.fr/2018/12/06/lycees-bloques-au-lycee-georges-clemenceau-la-cdi-charge-les-eleves,500276

    Au lycée Clemenceau, la situation est très tendue. Policiers et motards bloquent l’avenue. La compagnie départementale d’intervention a chargé. Des gaz lacrymogènes ont été répandus.

    (Je dis « nos enfants » par généralité, mes enfants à moi ne sont pas encore lycéen·nes. Mais j’aimerais bien que, quand il·les le seront, il·les ne seront pas éborgné·es pour avoir participé à une manifestation.)

    • Alors que Macron « appelle à l’aide face au risque de violence » (titre de Une de L’Immonde sur le net), la mobilisation lycéenne a deux défauts, elle est une extension potententiellement incontrôlable de la #composition des luttes en cours et est en mesure de réduire drastiquement la xénophobie (latente ou explicite) d’une part de la dynamique en cours. Donc niet.

      Yvelines : 146 interpellations devant un lycée de Mantes-la-Jolie après des incidents (police) #AFP

      via @paris

      En frapper un pour en terroriser mille (et ses parents avec), telle est la politique du gouvernement avant ce samedi 8 décembre. Pas sûr que ça marche.
      #enfance #lycéens #police

    • Ce qui fait dire à @Mélusine sur l’oiseau bleu :

      Je comprends pas pourquoi les lycéens blessés ne sont pas un scandale national, pourquoi tout le monde ne fait pas sa une dessus et pourquoi ce n’est pas le sujet principal de conversation partout.

    • Le premier ministre a eu des mots ciselés au sujet de ce qu’ils attendaient de tous, en parlant à l’Assemblée : de ne pas en rajouter au risque d’être tenus comptables de ce qui arrive. En off, je pense que les menaces sont beaucoup plus franches et décomplexées. Il y a quelques articles sur la façon dont les médias traditionnels ne relaient que le strict minimum de ce qu’il se passe.
      https://www.arretsurimages.net/articles/a-la-tele-deux-regimes-pour-les-videos-de-violences

      Interviewé dans le cadre d’un sujet sur le maintien de l’ordre pour le 20H de France 2, ce mercredi 5 décembre, le journaliste David Dufresne a constaté que ses propos critiques ""sont passés à la trappe", « explique-t-il à ASI.  »""Pendant l’interview, j’ai expliqué que la tradition française du maintien de l’ordre, établie en gros après mai 68 et qui consiste à dissuader, à tenir à distance les manifestants, semblait avoir volé en éclats ces 15 derniers jours, avec les Gilets jaunes comme avec les lycéens. Il y a une militarisation de la pratique, qui débouche sur de graves blessures (voir ici ou ici). Mais ils n’ont gardé que mon propos sur les casseurs qui ne sont pas nécessairement des casseurs professionnels mais aussi des Gilets jaunes en colère. Et quand je leur ai demandé pourquoi ils ne passaient pas les vidéos de violences policières dans les JT, on m’a répondu par un silence poli ." Poli, et révélateur.

    • JM Blanquer, à tous les professeurs de collèges et lycées :

      Mesdames et messieurs les Professeurs,
      Notre pays est confronté à une situation exceptionnelle.
      Au cours des jours derniers et dans certains de nos territoires, des violences particulièrement intenses sont apparues dans des cortèges composés en partie de lycéens.
      Dans ce contexte, la protection des personnes et la sécurité des établissements doivent être notre première priorité.
      C’est pourquoi, au regard du degré de violence qui émaille certaines manifestations, il est indispensable d’appeler à la sérénité, au calme et au respect des personnes et des biens. C’est une exigence démocratique au cœur de notre école.
      Dans ces circonstances, j’en appelle à la responsabilité de chacun et à un discours de sérénité adressé aux élèves. Ce message a également vocation à être partagé avec les familles pour qu’elles soient pleinement conscientes des risques que courent leurs enfants en se joignant à des attroupements qui ne sont ni organisés ni encadrés. Appeler des élèves à se mêler aux désordres urbains revient à leur faire courir un danger grave.
      Pour faire face à cette situation, vous pouvez compter sur l’institution tout entière et en particulier sur les équipes de direction, qui sont à vos côtés pour protéger les élèves et l’ensemble des personnels.
      Nous avons confiance dans l’avenir de notre jeunesse. Je vous remercie donc de contribuer à l’apaisement dont nos lycéens ont besoin pour se construire et réussir.
      En transmettant connaissances et valeurs à tous les élèves, les professeurs sont au cœur de la République. Aussi, je tiens à vous assurer de mon profond soutien pour l’accomplissement de votre mission.
      Avec toute ma confiance,
      Jean-Michel BLANQUER

      J’espère qu’il a également envoyé un appel à la sérénité et au calme aux forces de l’ordre.

    • Violences sur lycéens : les tirs de flashball font de nombreux blessés - Rapports de Force
      https://rapportsdeforce.fr/classes-en-lutte/violences-sur-lyceens-les-tirs-de-flashball-font-de-nombreux-blesses

      Sur les ondes de France-info, le ministre Jean-Michel Blanquer a évoqué ce matin un mouvement « d’une violence jamais vue », indiquant que quatre lycéens « se sont blessés assez grièvement », dédouanant ainsi l’action des forces de police. Depuis vendredi 30 novembre, plusieurs dizaines de milliers de jeunes descendent dans la rue contre la politique du gouvernement en matière d’éducation. Le nombre de jeunes blessés par des tirs de flashball est particulièrement élevé.

    • Blanquer s’appuie sur un fait réel pour servir son mensonge, il y a au moins un (ou une) lycéen(e) qui a été brulé par un retour de flamme (info vue je ne sais plus où), mais les blessés, mutilés dus à la police sont bien plus nombreux, mais les images de l’ arrestations de 147 lycéens à Mantes-la-Jolie, à genoux mains sur la tête montrent à l’envie, sans même aller chercher celles des très nombreux actes de répression violentes et ultra violentes des lycéens qui ont été diffusées hors des mass media que les policiers ont bien compris à quel point ce régime aux abois est prêt à aller, avec la menace d’interventions de blindés de la gendarmerie à Paris ce samedi, qui fait suite à la présence de snipper(s ?) samedi dernier dans un dispositif ou même la « prestigieuse » BRI était mobilisée :
      https://twitter.com/Obs_Violences/status/1070768467907919872

    • Warning signs...

      Une chose est sûre, l’« acte IV » du mouvement des « gilets jaunes » peut être un tournant si Paris s’embrase à nouveau. « S’il y a dix morts ce week-end, il n’est pas sûr qu’on puisse garder le ministre de l’Intérieur » , glisse un proche du chef de l’État. La perspective d’un remaniement nettement plus large commence à circuler de façon insistante. Au point de changer de premier ministre ? « Dans le meilleur des cas, il faudra un nouveau gouvernement avant les élections européennes. Dans le pire, avant Noël », lâche un macroniste du premier cercle.

      http://www.lefigaro.fr/politique/2018/12/05/01002-20181205ARTFIG00383-gilets-jaunes-macron-annule-la-hausse-des-taxes-e

      La #menace a pris corps contre les lycéens, mutilables à merci, et la voilà plus explicite encore au détour d’un bla bla politique...

    • Ce matin, j’ai été insulté, poussé, frappé, gazé. J’ai dû, avec mes collègues, former une chaîne humaine pour protéger les #élèves de mon #lycée, en panique et complètement déboussolés. Contre qui ?
      La Police Nationale.

      Qui provoquait les étudiants en passant, fenêtre ouverte : « Retourne chez toi ». « Nique ta mère », « T’es le prochain » en imitant une mitraillette.
      Qui frappaient sur leurs boucliers, comme s’ils étaient les spartiates des temps modernes.

      Qui ont percuté avec leur véhicule un élève et notre proviseur-adjointe.
      Qui ont embarqué trois élèves « #pour_l'exemple ».
      Qui ont tiré au #flashball/lacrymo sans aucune sommation ni raison, et qui ont blessé un jeune au bras.

      Ce soir, je découvre les images des autres bahuts en France.
      La même chose. Partout.

      Je suis fatigué et écœuré.
      #StopViolences appellent les députés de la majorité ? Mais reprenez le contrôle de vos forces de l’ordre, qu’elles arrêtent leur violence !

      On commémore aujourd’hui les 32 ans de la mort de #MalikOussekine : n’avons-nous donc rien appris de ces tristes évènements ?

      https://twitter.com/YohOmbriel/status/1070772788640796672

    • C’est #apocalyptique, au sens premier de dévoilement, révélation.

      Révélation, au premier rang, de la #médiocrité du chef de bande ayant perdu les pédales – même les quelques macroniens qui restent encore en ont bien pris conscience – absolument pas à la hauteur de l’événement. Médiocrité des sbires, à la recherche de victimes expiatoires, prêts à tout pour ne pas être dans la fournée des sacrifiés.

      Remake néo-libéral de La Chute ?

      Le roi est nu.

      Les commanditaires s’aperçoivent que la brillante cavale sur laquelle ils ont misé n’est qu’un tocard. Faudra-t-il aussi sacrifier la marionnette pour essayer de sauver ce qui peut encore l’être ? L’absence de rechange ne laisse plus beaucoup d’autre sortie envisageable que la fuite en avant dans un renforcement de l’autoritarisme, un durcissement de la répression et la mobilisation de tout l’arsenal mis en place pour « lutter contre le terrorisme ». Mais QUI pour mener tout ça ?

    • Cette image, et les 700 gardes à vues de lycéens, c’est un cocktail molotov balancé au milieu d’une situation sociale qui est déjà un baril d’essence à très haut indice d’octane. Dans moins de 3 jours le gouvernement va se retrouver non plus avec 200 mais avec 2000 lycées bloqués


      https://twitter.com/GaspardGlanz/status/1070813554184470528

      La #vidéo ici (entre autres) :
      https://twitter.com/T_Bouhafs/status/1070775086137966592

      Un tweet de l’AFP (compte AFP factuel) qui confirme la véracité des images :

      Vous êtes nombreux à nous interroger sur la véracité de ses images. Elles ont bien été tournées aujourd’hui après des incidents près du #lycée #Saint-Exupéry à #Mantes-la-Jolie, en région parisienne

      https://twitter.com/AfpFactuel/status/1070781218734661632

      #violences_policières

    • Les images des gamins à genoux, il semble assez clair que c’est filmé par un CRS, ou au moins que les CRS ne sont absolument pas gênés d’être filmés à ce moment. L’aspect « démonstration de force » est donc évident et totalement assumé.

    • Ma fille est en seconde dans un lycée à Toulouse, où la situation s’est tendue brutalement mardi. En cause : la réaction des flics aux petits blocages du lundi.

      En gros, ce qui était prévu, c’est manif et blocage des lycées lundi puis retour à la normale : il y a beaucoup d’évaluations et d’examens en ce moment, les gamins sont quand même un peu investis dans leurs études → d’ailleurs, s’ils ne l’étaient pas, la vétusté du lycée (pas franchement rénové depuis sa construction en 1963), les classes de 35, Parcoursup et les frais d’inscription multipliés par 10 ou 15, ils s’en battraient les steaks.

      Bref, les lundi, une partie des élèves du lycée décident de bloquer l’entrée et direct, ils sont font gazés par les CRS. Il y en avait tellement que ça a envahi toute la cité scolaire (2000 élèves, quand même), incommodant tous ceux qui avaient choisi de suivre les cours qui continuaient à l’intérieur.

      C’est à cause de cela que la mouvement a été reconduit le lendemain, avec décision de durcir le blocus. Le lycée de ma fille est celui des quartiers. Le lundi, celui qui a craqué et mis la zone, c’est le lycée à côté, du bon côté de la rocade, plutôt neuf et très bien équipé où vont les gosses des classes moyennes. Les gamins ont envahis les rues autour et du coup, le préfet a demandé à la compagnie de transport de la ville de tout arrêter, partout. Le prétexte était la sécurité, mais j’ai bien vu sur les réseaux que ça a surtout servi à énerver la population contre ses propres gamins.

    • @monolecte Oui, je me dis ça aussi : à nouveau le choix du début de la chronologie est très marquant. Médiatiquement, les images de répression contre les jeunes semblent débuter avec les « débordements » et les voitures brûlées (ce qui, de fait, justifierait qu’on éborgne et qu’on gaze des enfants). Alors que pour les jeunes, il est assez évident que ça démarre au moins une ou deux journées plus tôt avec les gardes à vue scandaleuses de plus de 24 heures (j’ai vu mentionné 36 heures) de lycéens au motif qu’ils avaient graffé « Macron démission » sur le panneau d’affichage du lycée.

    • Un jour de plus dans la révolution citoyenne | Jean-Luc Mélenchon
      https://melenchon.fr/2018/12/07/un-jour-de-plus-dans-la-revolution-citoyenne

      À l’image des gilets jaunes, elle est fondamentalement populaire. Les lycées professionnels et les établissements des régions urbaines isolées sont en première ligne. Est-ce pour cela que la répression est si violente ? la caste des donneurs d’ordres n’a pas ses gosses dans ces établissements.

    • @biggrizzly Oui, c’est assez frappant, cette omniprésence des arguments à la Pandraud (« si les jeunes faisaient pas les cons, les flics ne seraient pas obligés de leur dessouder la gueule à grands coups matraques »).

      Ou : les fachos comme dernier rempart de la Macronie… :-))

    • @arno j’arrête pas de poster mes commentaires avant de les avoir rédigé en entier → pour revenir à la ligne sur FB, il faut faire maj+retour, alors qu’ici, ça poste !

      Bref, tout le monde a pu voir Toulouse qui brûle le mardi alors que personne n’a trop rapporté le crime originel qui a été la répression systématique des lycéens dès le départ, alors qu’il ne se passait rien. Autrement dit : on aurait voulu chauffer les esprits qu’on ne se s’y serait pas pris autrement !.

      Le mardi, l’ambiance était haineuse sur Toulouse. J’ai remarqué aussi que les gens de droite et/ou fachos étaient très présents sur les fils infos. Beaucoup proposaient de faire mal aux gosses, voire de les jeter dans la Garonne… vous voyez l’ambiance.
      Ma fille a eu le temps d’arriver à la Cité de l’espace où elle avait sortie pédagogique toute la journée, mais en fait personne n’en a profité, partout, tout le monde était collé sur les portables à se demander comment ça allait finir.

      Ce qui est remarquable, c’est que ce sont les lycées plutôt nantis qui sont partis violemment. Le plus remarquable étant celui de Blagnac, bien sûr, où rien ne s’était passé la veille.

      Les médias ont une sorte de syndrome de Néron : les images ont rapidement fait le tour du monde. Du coup, les gamins qui ont créé des groupes d’organisation du bordel sur Snapchat et Instagram s’énervaient partout.

      Sur les réseaux, l’incident de Blagnac a suscité les envolés de ceux qui souhaiteraient coller le problème sur les jeunes basanés de banlieue… du genre : « un lycée de banlieue brûle à Toulouse, suivez mon regard… ».

      Comme les agences de presse du monde entier venaient faire leurs courses sur les réseaux, j’ai passé pas mal de temps à répondre à ce genre d’insinuations en rappelant que ce lycée est dans le fief d’Airbus, qu’il est plutôt récent et très très bien doté, qu’il accueille les gosses des ingénieurs et autres classes moyennes sup de la région, voire même de l’étranger tant il est bien classé. C’est limite une vitrine.

      Bref, ça a été le bordel, mais en grande part parce que la préfecture voulait la fermeture totale du réseau, paralysant la ville, même pour les lignes qui n’étaient sur aucun point chaud.

      Le mardi soir, il y a eu le discours tout pourri du ministre (à la limite, s’il avait dit : « allez vous faire foutre ! », ça serait pieux passé), et sur les réseaux, les gosses, là, voulaient clairement en découdre. On a profité de l’accalmie du mercredi pour rapatrier la gosse (à sa demande). Faut savoir que depuis lundi matin, nous subissons aussi une grève SNCF qui fait qu’au lieu d’être à 3 heures de transports, notre fille est plutôt à 5. Elle savait ce qui était prévu pour son lycée le jeudi et on en a déduit qu’il allait fermer dans la journée… ce qui a été le cas. Le retour de flammes, il semble que c’était là.

      Sinon, hier, il y a eu une très belle convergence des lycéens et des étudiants à la fac du Mirail (Jean-Jaurès) : 3000 participants à l’AG, qui a été dissoute avant le vote. En effet, un groupe de lycéens qui souhaitaient quitter le quartier Saint-Cyprien où les manifs sont traditionnellement contenues, se faisait méchamment repousser au niveau du Pont neuf, c’est à dire à l’endroit qui marque l’entrée dans la ville bourgeoise et les centres du pouvoir réel de Toulouse. Là aussi, la cartographie serait très éclairante. Ils sont partis 3000, ils sont arrivés 1500 en renfort sur la zone d’affrontement.

      Là, j’ai moins d’infos, mais à priori, les CRS ont utilisé la méthode normale pour renvoyer les manifestants vers la périphérie : envoi de lacrymos, recul des manifestants, avancée des murs de boucliers sur le boulevard et les rues adjacente, visualisation, re lacrymos. Pas top, mais évite le contact, au moins.

      L’autre truc remarquable, c’est que les quartiers ne bougent pas.
      Voilà.

    • Le moment de vérité est double :
      • les macroniens sont-ils bien les héritiers des versaillais ?
      • les méthodes de maintien de l’ordre et de communication « à l’israélienne » vont-elles être appliquées par nos médias et nos forces de l’ordre, sans sourciller ?

      J’entends :
      • Vont-ils assumer les morts et les blessés, au nom de l’application à tout prix de leur programme politique minoritaire ?
      • Vont-ils assumer d’appliquer une répression et une communication « à la façon » dont les manifestations récentes à Gaza ont été réprimées et relatées ?

    • Ça marche vachement bien leur truc. Mardi ils évacuent le seul point de fixation de Montpellier (le rond-point des Prés d’Arènes), où régnait une ambiance bonne enfant, à l’écart du centre-ville ; ensuite les gaz lacrymogènes contre les lycéens qui avaient brûlé des poubelles (ouh là là…). Hier, interpellation d’une dizaine de 13-17 ans, toujours en garde à vue apparemment aujourd’hui.

      Gros succès de la répression : aujourd’hui un lycée de plus en grève. À l’instant, fermeture du Polygone (le grand centre commercial du centre-ville) par crainte de « remontées » des lycéens, et les gros bistrots de la Comédie en train de ranger leurs terrasses. La course à pied dans le centre de demain matin annulée.

      Tout ça dans une ville où, grosso modo, il n’y a pas eu aucun débordement (en dehors de quelques poubelles martyrisées).

      Grosse ambiance festive, dites-donc.

    • À Montreuil, ma cousine vient de se faire incendier sa voiture par les lycéens voisins. (ping @philippe_de_jonckheere …)

      Près de chez moi, XIVè près de Denfert-Rochereau, on se prépare à l’état de siège : la bibliothèque vient d’annoncer une fermeture exceptionnelle (ainsi que 16 autres bibliothèques municipales), les commerçants voient comment sécuriser leurs vitrines (je ne suis pas dans un des grands axes) le plus simple étant de rester fermés.

    • On m’indique qu’à Nantes, toutes les poubelles à proximité d’un lycée ont été prises pour faire un feu...
      Les bourgeois prennent la version des autorités à la lettre : il y a des casseurs, et les casseurs dilapident nos impôts, et la Police nous défend. Et ceux qui se font défigurer l’ont mérité, la preuve y-a nos poubelles qui sont volées.

  • Othmane Belouizdad : « Je suis ‘‘enterré’’ au cimetière de Maghnia » – Salimsellami’s Blog
    https://salimsellami.wordpress.com/2018/11/07/othmane-belouizdad-je-suis-enterre-au-cimetiere-de-maghnia

    A l’instar de son compagnon d’armes et son associé en affaires, lui aussi membre du groupe des 22, le regretté Zoubir
    Bouadjadj, Othmane Belouizdad est un homme silencieux. Tellement silencieux que beaucoup arrivent à peine à croire que cet homme de 88 ans, toujours alerte, que Dieu lui prête vie, continue à vaquer à ses occupations dans le tumulte et le vacarme de la vie. Surtout n’évoquez pas avec lui la politique, sujet qu’il abhorre depuis qu’il a mis un trait dessus après l’avoir pratiquée dans le tourbillon de la guerre.

    Celle-ci terminée, Othmane s’est retiré chez lui avec le profond sentiment du devoir accompli. Depuis, il stigmatise la politique et surtout la manière dont elle est pratiquée avec ses mensonges, ses chausses-trappes et ses hypocrisies. C’est pourquoi lorsqu’il constate aujourd’hui ses méfaits il en est outré.

     

    Préférant le réalisme à l’optimisme, Si Othmane a préféré le silence, d’autres on ne sait pour quelle raison ont choisi pour lui le silence des cimetières, principalement celui de Maghnia où son nom agrémenté de sa photo est immortalisé pour la postérité sur la liste des chouhada. Cette histoire d’outre-tombe de mauvais goût le fait sourire. « Il y a quelques années, nous sommes partis, Ahmed El Caba, Hadj Slimane, le Dr Benadouda, Moumdji et moi à Tlemcen pour assister à un colloque. Nous voulions au terme de cette rencontre faire un peu de tourisme. Nous sommes partis à Maghnia où on s’est arrêtés au cimetière des chouhada.

    Là, nous découvrîmes une stèle dédiée aux chouhada où je figure avec ma photo. Le Dr Benadouda s’est empressé de me prendre en photo dans cette posture insolite. Je ne savais pas que j’avais quitté ce bas monde. Alors, pour rire, j’ai suggéré à mes amis d’aller vite à la mairie pour réclamer la pension de chahid. » Cet épisode extravagant le fait rire encore. Mais plus sérieusement, on décèle à travers ce fait la haute idée que le pouvoir se fait de la préservation des symboles de la lutte contre le joug colonial.

    Othmane raconte qu’au cours d’une rencontre avec Ben Bella, il lui a fait part de cette « bourde » commise dans son patelin ; il en resté bouche bée. Méditerranéen jovial, Othmane n’a pas dérogé à la tradition chaleureuse qui sied aux gens de cet espace géographique. Des passionnés qui savent opposer à la tragédie un humour sarcastique sûrement salvateur. Quand on naît dans un quartier populaire comme celui de Belcourt, de surcroît révolutionnaire, fils d’un homme qui croit aux vertus du travail, imprégné tout jeune d’un code de l’honneur familial, patriote et militant, on apprend vite les subtilités et les exigences de la vie.

    L’histoire est ingrate

    Tantôt énergique, tantôt mélancolique, fonceur ou désabusé, ce vieux monsieur à l’air digne et courtois nous explique comment parfois l’histoire ingrate maltraite son peuple. De Belcourt de sa naissance, il garde des souvenirs vivaces. D’abord, c’est qui Belcourt ? « Je pense, selon mes informations, que le nom est dû à un maréchal-ferrant. Il s’appelait Belcourt et pratiquait l’art de forger et d’adapter aux sabots des chevaux des semelles et des contours protecteurs qu’il fabriquait lui-même.

    Il était très connu, d’autant qu’on venait de tous les coins, notamment les cavaliers attirés par la foire qui jouxtait son atelier et où se pratiquaient des exhibitions. C’était un passage obligé et tout le quartier tient son nom de ce patronyme ». Révolutionnaire, le quartier de Belcourt l’était avec les Belouizdad, Bouda, Mahsas, El Caba, Moumdji, Tazir, Bouadjadj et bien d’autres. Le Dr Benadouda raconte : « Quand son père qui travaillait dans les pièces détachées chez Chereau & Cie a été arrêté en mai 1945, Othmane avait 16 ans. Il est parti à sa recherche au commissariat.

    Un homme complètement défiguré par la torture en est sorti. Othmane s’est approché de lui pour qu’il lui donne des informations sur son père. Il ne l’avait pas reconnu, c’était son paternel. Un sentiment diffus de colère et de haine contre l’occupant s’est emparé du jeune mineur. » C’est sans doute à partir de là que Othmane, très jeune, rejoindra la résistance.

    Benguesmia, compagnon de lutte et ami témoigne : « Othmane, on le voyait petit par la taille mais grand dans le sacrifice. Toute la famille
    Belouizdad s’est engagée fermement dans la résistance et n’a pas arrêté de militer, à commencer par Mohamed, très jeune leader dans l’Organisation spéciale (OS), hélas mort très tôt à la fleur de l’âge, 24 ans, après avoir montré des qualités insoupçonnables de guide et de leader. » Othmane parle peu, mais il est des silences parlants où on en vient presque à lire ouvertement sur le visage les non-dits qui en disent long. L’homme est à la fois douloureux, entier et anxieux.

    L’OS et le groupe des 22

    Jeune, il a eu un scolarité normale près de chez lui à la rue Causemille. Il est né le 25 juillet 1929, non loin des magasins qu’il gère toujours. Lorsque la Deuxième Guerre éclata en 1939, tout est parti en l’air. « Je me débrouillais en vendant des sardines, des figues et parfois des armes. Tout ce qui est bricolage m’intéressait et le marché noir instauré de facto après le débarquement des Alliés en 1942, encourageait tout trafic. On achetait des armes chez les Américains surtout car les Anglais étaient moins coopératifs.

    Mon père Ahmed tenait un bureau de tabac à Belcourt. Le 8 novembre 1942, ils ont débarqué du côté du Hamma après les Halles. Je suis descendu dans le tunnel. Je m’attendais à des cow-boys sur des chevaux. J’ai trouvé des sacs de sable et des hommes lourdement armés. Ils m’avaient donné un pain que je distribuais en bribes en cours de route. Avant d’arriver à la maison, il ne restait qu’un bout que j’ai offert à ma mère. Quant au chewing-gum qu’ils m’ont offert, je l’ai avalé, pensant que c’était un bonbon. » C’étaient les années noires, les maladies, la misère et la mort. Face à cela, il n’y avait que la solidarité.

    Sur son frère aîné Mohamed, Othmane avoue qu’il ne l’a pas bien connu dès lors que très jeune il avait des responsabilités dans le parti : « Je sais qu’il vivait dans des conditions précaires à Constantine où le parti l’a muté à la fin des années quarante. » El Caba, qui l’avait rejoint pour une courte période dans la capitale de l’Est, témoigne que « le partage était notre credo. Au déjeuner, on se disait : moi ‘‘chorba’’ et toi ‘‘chtitha’’ et on partage. C’est dire le sentiment d’entraide qui nous animait. » A travers le discours de Othmane se dégage toute une philosophie, à savoir que cette trempe d’hommes avaient réellement plus d’ambition pour leur pays que pour leur personne.

    A Belcourt, les noms de Merzougui, Tounsi, Bouadjadj, Belouizdad, Mahsas, El Caba, Merakchi, Bouguerra et les autres claquent comme des balles de mitraillettes. « Othmane a beaucoup fait pour la lutte. Il n’en parle pas », témoigne M. Benguesmia, autre résistant qui l’a bien connu. « Merzougui nous avait programmé une réunion au Clos Salembier. Othmane est venu avec la 4 CV de son frère Mustapha, médecin, et nous a transportés. En cours de route, un inconnu est monté dans la voiture.

    Merzougui nous a dit que l’arrivant était le responsable. Il était jeune. Ils l’appelaient ‘‘Le p’tit’’. C’était Didouche Mourad. Il a commencé son discours par des anecdotes, puis est passé aux choses sérieuses, il nous a subjugués. Il nous paraissait tellement grand au fur et à mesure de son discours. Dans la crise qui a secoué le parti, on n’était ni pour l’un ni pour l’autre camps, on était des ‘‘neutralistes’’. Bouguerra avait approuvé notre position. » Tous se rappellent ces phrases de Didouche : « On a toujours prétendu que ce peuple est un baril de poudre. Si c’est le cas, nous sommes l’étincelle et il explosera.

    On aura fait notre devoir vis-à-vis du peuple ». Othmane, qui préfère rester au stade de la cordialité et de la réserve, consent quand même à livrer quelques confidences. « J’étais avec Didouche et Ben M’hidi près du Pont des suicidés à Hydra. Je ne connaissais pas Larbi. On a entamé la discussion et on regardait alentour les belles villas occupées par les colons : ‘‘Tu vois ces belles bâtisses, demain à l’indépendance on y logera les familles de chouhada et leurs enfants’’, avais-je suggéré.

    Didouche m’avait répondu : ‘‘J’ai bien peur des lendemains de la libération. Ce sont ceux qui sont actuellement contre l’indépendance qui seront aux commandes’’ ». Fatidique prédiction. Othmane, habile organisateur, était prêt dès le déclenchement de la Révolution, mais il sera arrêté quelques semaines après et emprisonné dans les prisons algériennes et en France jusqu’en 1962. « Après l’arrestation de Othmane, on est restés sans contact. On n’avait pas d’expérience et Bitat qui est rentré à Alger on ne le connaissait pas », témoigne Belguesmia.

    Othmane, qui préfère parler des autres, évoque « Tounsi, enfant de Belcourt devenu un des lieutenants de Abane Ramdane, cet architecte de la Révolution qui a une grande part dans l’indépendance. » Il évoque aussi Lakhdar Rebbah qui s’est dépensé sans compter plus que tous. Il évoque Bouda Ahmed, « grand par la taille et par l’esprit. Il était sincère jusqu’à la naïveté et désintéressé. C’était un orateur qui savait haranguer les foules. Nous étions jeunes, pas trop portés sur les discours politiques.

    Quand il donnait un conférence, on savait quand il commençait, mais jamais quand il terminait. On était jeunes et il s’adressait plutôt aux adultes. A l’indépendance, un journaliste syrien est venu me voir pour connaître mon sentiment vis-à-vis des pays frères qui ont aidé l’Algérie dans sa lutte et notamment ceux qui y ont mis plus de conviction. A sa grande surprise, j’ai répondu : ‘‘Les colons’’. Interloqué, il eut la force de me répliquer. ‘‘Mais ils étaient contre vous, c’étaient vos ennemis’’. C’est leur haine, leur oppression et leur mépris à notre encontre qui nous ont incités à nous révolter », lui ai-je répondu.

    Le souvenir d’arezki kehal

    Othmane parlera aussi du premier martyr, Arezki Kehal, mort en 1939 : « Quand j’étais en prison dans l’isolement à Rouen, mes pensées allaient vers ce résistant, ce qui m’encourageait en répétant le poème que lui a dédié Ahmed Bouda ». A l’indépendance, Khider est venu lui proposer un fauteuil à l’Assemblée comme député. « Je l’ai remercié et décliné son offre. Moi, j’ai toujours travaillé dans la mécanique et puis, dans mon esprit, je n’ai pas combattu pour le pouvoir mais pour les générations à venir. Nous, notre mission pour l’indépendance était terminée.

    A l’Assemblée, mon nom a été avancé sans me consulter. J’ai exigé qu’on le retire de la liste. » Les anciens  ? « Souvent, on ne se rencontre que dans les cimetières où un des nôtres nous quitte pour un monde meilleur car celui que nous vivons est infesté de maux. » L’écriture de l’histoire ? « Ce n’est pas l’histoire, mais des histoires et chacun l’écrit à sa façon ». Mais ce qui le chagrine le plus, ce sont ces nostalgiques de la colonisation. « Je crois que la Poste de Belouizdad n’a pas encore reçu le message, puisque ses cachets et ses tampons sont toujours estampillés avec la mention Belcourt. »

    A la question de savoir pourquoi le FLN historique a été squatté, la réponse fuse tel un boulet : « Le pays entier est squatté. Que voulez-vous ? que pèse le FLN devant tout le pays ? Je crois qu’on détourne l’attention vers des futilités pour faire oublier les problèmes essentiels. » Belouizdad, un quartier emblématique plein de gloire. Et si Hocine Aït Ahmed a décidé d’y effectuer son dernier voyage vers l’au-delà, cela n’est sûrement pas le fait du hasard…

    PARCOURS
    Naissance le 25 juillet 1929 à Belcourt. Issu d’une famille composée de 5 frères et 2 sœurs, son père Ahmed tenait un bureau « tabac » dans le même quartier. Son frère Sahnoun est mort sous la torture à la prison d’El Harrach.

    Son frère Mohamed, dirigeant de l’OS, est décédé suite à une maladie à l’âge de 27 ans ; son frère Mustapha est l’un des premiers médecins algériens. Othmane a milité très jeune pour la cause nationale, a été dans le noyau du groupe des 22 avec Didouche, Krim, Bitat, Merzougui, Bouadjadj, Benboulaid, Ben M’hidi et Boudiaf…

    Arrêté quelques semaines après le déclenchement de la Révolution, il a été emprisonné en Algérie et en France ; libéré en 1962. Marié, 3 enfants, 2 garçons et 1 fille. Toujours en activité dans son entreprise à Belouizdad.

    URL courte : http://lavoixdesidibelabbes.info/?p=68308


  • https://www.franceculture.fr/emissions/sur-les-docks-14-15/des-chansons-du-maghreb-lyon-place-du-pont-production

    Des chansons du Maghreb à Lyon - Place du Pont Production

    A l’instar de Paris et Marseille, villes phares de la concentration d’exilés du Maghreb, Lyon fut une plateforme pour de nombreux chanteurs, musiciens, éditeurs et producteurs, qui, de cafés en galas, de studios d’enregistrement, aux magasins de la rue Moncey, a vu fleurir une économie musicale artisanale, inventive, alternative et produit des métissages musicaux inédits. A moins de 100 mètres de la place du Pont, au cœur de Lyon, les maisons d’édition VisionPhone, l’Etoile verte, SEDICAV, Mérabet, Bouarfa ont produit, des années 70 à 90, des milliers de « K7 » de musiciens marocains, algériens et tunisiens locaux et nationaux.

    Au fil des chansons retrouvées, et à travers les bouches de ceux qui les ont écrites, ce documentaire nous plonge dans les récits des réalités nouvelles de l’exil de cette France post 30 glorieuses et sur le quotidien des premières générations de migrants. Ces chansons, multiformes et fraternelles, directement en prise avec la réalité quotidienne, nous parlent de séparation, de déracinement, d’amour, célèbrent ou ironisent le mythe du retour au pays. Loin de l’image mutique, passive et pleine d’abnégation des travailleurs immigrés de la première et deuxième génération, elles témoignent de la grande inventivité de ces hommes de l’ombre et d’une soif d’expression sans pareil.
    Un documentaire de Péroline Barbet et Jean-Philippe Navarre

    https://www.thinglink.com/scene/563758216542945282?buttonSource=viewLimits
    https://seenthis.net/messages/721506#message722627

    #raï-chaoui #staifi #chaâbi-kabyle #malouf #K7 #musique #immigration

  • Et comme hier il a encore flotté comme vache qui pisse, on s’est réfugiés à l’Argileum de Saint Jean de Fos, village près du Pont du Diable, à 40 minutes de #montpellier.
    https://www.argileum.fr

    C’est un petit musée qui présente le travail de l’argile dans la région. C’est petit, la scénographie est moderne avec des explications données par des acteurs en « hologrammes », des vidéos gentiment bien fichues (celle sur le four traditionnel est spectaculaire).

    À la fin de la visite, les enfants peuvent avoir une petite activité : ils peuvent fabriquer un petit pot en argile, le graver et l’emporter à la maison. Évidemment, ça, mes deux petits étaient dingues.

    Je recommanderais surtout si on a des enfants, c’est très pédagogique.

  • l’histgeobox : Le zouave du Pont de l’Alma
    http://lhistgeobox.blogspot.com/2018/01/le-zouave-du-pont-de-lalma.html

    La ville moderne craque.
    La modernité et le progrès technique que connaît Paris au début du XX° s participent à l’aveuglement général. Le développement des réseaux (égouts, distribution des eaux, du téléphone, métro) convainc certains que la capitale se trouve désormais à l’abri des inondations dévastatrices d’antan. Or, en cette fin janvier 1910, c’est précisément dans les secteurs les plus modernes que l’on rencontre le plus de faiblesses potentielles. « La ville est tout à la fois atteinte dans sa modernité... et victime de sa modernité », note E. Toulet, responsable de la bibliothèque historique de Paris.
    L’infiltration des eaux commence par le tunnel du métro ; bientôt ce sont tous les nouveaux réseaux qui cessent de fonctionner : téléphone, train, éclairage (au gaz) qui ne fonctionnent plus. Puisque la technique lâche, il faut se tourner vers des valeurs sûres telles que les omnibus hippomobiles, les fameux « moteurs à crottin » qui tentent vaille que vaille de se frayer un chemin entre les flaques.

  • CARTE. Quel est le niveau de vie près de votre station de de RER ?

    http://www.francetvinfo.fr/choix/carte-quel-est-le-niveau-de-vie-de-votre-voisin-de-rer_2460056.html

    Pas archi facile à lire mais intéressant. Il faudrait reprendre le fichier et essayer d’autres trucs.

    https://www.insee.fr/fr/statistiques/3126432#consulter

    Quel est le niveau de vie près de votre station de de RER ?
    Sur l’ensemble des communes d’Ile-de-France traversées par le RER et le Transilien, Grigny, dans l’Essonne, est celle dont le niveau de vie médian des ménages est le plus bas. Le 7e arrondissement de Paris abrite les stations les plus riches.
    avatar

    Nicolas Enault
    France Télévisions

    publié le 15/11/2017 | 07:01

    A Saint-Nom-la-Bretèche, le niveau de vie est trois fois supérieur à celui de La Courneuve. Comme chaque année, l’Insee publie son « Fichier localisé social et fiscal » (FiLoSoFi) qui mesure le niveau de vie médian des ménages dans chaque commune. La dernière édition en date repose sur les données recensées en 2014. Pour mieux observer la répartition des différents niveaux de vie dans la région parisienne, nous avons reproduit le plan des lignes de RER et du Transilien et nous y nous avons distingué les quelque 500 gares en fonction des données de l’Insee.

    Sur l’ensemble des villes analysées, celle où le niveau de vie est le plus haut (41 501,3 euros) est le septième arrondissement de Paris, qui abrite les stations de RER du Musée d’Orsay, du Pont de l’Alma et des Invalides. A l’inverse, la commune où le niveau de vie est le plus faible est Grigny dans l’Essonne, avec 13 095 euros. Ce niveau de vie correspond aux revenus annuels disponibles dans un ménage divisé par le nombre de membres de la famille du ménage. Quant à la médiane, elle est déterminée de façon à ce que la moitié de la population se trouve en dessous et l’autre moitié au-dessus.

    • le fichier source de l’INSEE reprend toutes les communes de France et contient plus de détails, il y a de la matière à faire mieux que cette carte
      https://www.insee.fr/fr/statistiques/3126432

      Liste des variables
      Code géographique ;
      Libellé géographique ;
      Nombre de ménages fiscaux ;
      Nombre de personnes dans les ménages fiscaux ;
      Médiane du niveau de vie (€) ;
      Part des ménages fiscaux imposés (%) ;
      Taux de pauvreté-Ensemble (%) ;
      Taux de pauvreté des ménages dont le référent fiscal a moins de 30 ans (%) ;
      Taux de pauvreté des ménages dont le référent fiscal a de 30 à 39 ans (%) ;
      Taux de pauvreté des ménages dont le référent fiscal a de 40 à 49 ans (%) ;
      Taux de pauvreté des ménages dont le référent fiscal a de 50 à 59 ans (%) ;
      Taux de pauvreté des ménages dont le référent fiscal a de 60 à 74 ans (%) ;
      Taux de pauvreté des ménages dont le référent fiscal a 75 ans ou plus (%) ;
      Taux de pauvreté des ménages propriétaires de leur logement (%) ;
      Taux de pauvreté des ménages locataires de leur logement (%) ;
      Part des revenus d’activité (%) ;
      dont part des salaires, traitements ou chômage (%) ;
      dont part des revenus d’activités non salariées (%) ;
      Part des pensions, retraites et rentes (%) ;
      Part des revenus du patrimoine et des autres revenus (%) ;
      Part de l’ensemble des prestations sociales (%) ;
      dont part des prestations familiales (%) ;
      dont part des minima sociaux (%) ;
      dont part des prestations logement (%) ;
      Part des impôts (%) ;
      Rapport interdécile 9e décile/1er decile ;
      1er décile du niveau de vie (€) ;
      9e décile du niveau de vie (€).

  • Theresa May mieux que Sarkozy Le Grand Soir - Bernard GENSANE - 5 Juin 2017
    https://www.legrandsoir.info/theresa-may-mieux-que-sarkozy.html

    On se souvient que Sarkozy avait supprimé près de 13 000 postes dans les forces de police et de gendarmerie. Cameron, suivi par Theresa May, ont fait mieux : une suppression de 15% des forces de l’ordre. Le gouvernement a imposé une réduction de budget de 20 % aux forces de police. La police des West Midlands a supprimé 2 764 postes de 2013 à 2015. Dans tout le pays, ce devrait être le cas pour 34 000 postes, au cours du même laps de temps.


    Derrière ces chiffres impressionnants, il y a des réalités humaines. Imaginons une telle suppression dans une chaîne de supermarchés, dans les écoles primaires d’un département français, dans une maternité du Morbihan. Comment les personnels susceptibles d’être victimes d’une telle mesure vont-ils vivre cela, vont-ils réagir à une telle menace ? Comment chaque individu ne va pas regarder son voisin du coin de l’œil et le considérer, soit comme un danger personnel, soit comme un parasite à éliminer ?

    Par delà les coupes claires, Les conservateurs britanniques ont lancé un vaste programme de privatisation de la police. Cela a débuté en 2013, avec un transfert au secteur privé et à ses actionnaires de près de 4 milliards d’euros. Pour justifier d’une manière libérale ce « faire mieux avec moins », le porte-parole de l’association des chefs de la police du grand Manchester (une ville qui a beaucoup souffert récemment, n’est-ce pas ?) expliquait – ce qui est une vaste blague – qu’il y a deux types de missions policières et que l’une peut être confiée à des entreprises privées : « cette offre permettra de fournir du personnel qui pourra mener des tâches de routine et répétitives à un coût réduit, et fournira l’accès temporaire à du personnel qualifié – comme des équipes d’enquête sur les meurtres. Celles-ci pourront être employées pour des événements qui sont rares, mais pour lesquels toutes les forces doivent garder en permanence un groupe de personnel très coûteux. Il sera alors possible de dépenser plus pour les services qui requièrent, en raison de leur complexité, de leur impact sur la sécurité publique ou de leur rôle central, d’être menés entièrement par des officiers assermentés ».

    Mais le privé ne va pas se contenter du suivi des chiens écrasés, actionnaires obligent. La société privée G4S, qui a raflé la mise, a ses exigences. Deux mots sur cette entreprise. Elle emploie 620 000 personnes dans 120 pays de notre joli monde. Elle est, par exemple, implantée au Luxembourg depuis 1971. Cette seule filiale a un chiffre d’affaires de 60 millions d’euros. Il faut dire que ce riant pays compte plus de banques que de voleurs à la tire ! GS4 fut choisie comme prestataire officiel pour les Jeux Olympiques de Londres. Elle « reconnut ne pas pouvoir honorer son contrat du fait d’une pénurie de main-d’œuvre. » Le 2 avril 2013, de vilains garçons attaquent le siège de l’entreprise à l’explosif et tirent sur des policiers avant de s’enfuir.

    Le 12 juin 2016, une boîte de nuit d’Orlando, fréquentée par des homosexuels, fait l’objet d’une fusillade de masse. 49 personnes sont tuées. L’auteur du massacre est un employé de GS4 d’origine afghane ayant échoué aux examens d’entrée dans la police et, par ailleurs, violemment anti-homosexuel.

    Deux régions du Royaume-Uni, le West-Midlands et le comté du Surrey, ont confié à GS4 des missions délicates : suivi d’individus à haut risque, détention de suspects potentiellement dangereux. Sans pouvoir d’arrestation, cela dit. Ce pouvoir reste la prérogative de la vraie police qui est plus autonome que la police française, par exemple. Les directeurs de police britannique se disent indépendants de tout contrôle politique. Ils ne sont pas, comme en France, sous la coupe des autorités judiciaires pendant le déroulement de leurs enquêtes. Ils détiennent un pouvoir d’inculpation.

    Après les trois dernières tueries de masse, on comprend que Theresa May ait reconnu, mais un peu tard, qu’il fallait repenser entièrement les missions de la police et sa place dans la société.

    Trois PS qui n’ont rien à voir, mais qui ont à voir tout de même. Suite à la tuerie du Pont de Londres, Theresa May a remis en question le modèle communautariste qui donne, par exemple, pleins pouvoirs à des tribunaux islamiques pour régler des problèmes de justice civile (ce qu’elle a personnellement toujours accepté). Ce modèle communautariste fonctionne depuis la deuxième moitié des années soixante. Il a donc déjà concerné trois générations. Si Theresa May parvient à renverser la vapeur, je lui tire mon chapeau.

    Emmanuel Macron qui, décidément, n’éprouve guère d’empathie pour les petites gens qui souffrent, a supprimé le secrétariat d’État aux victimes du terrorisme mis en place par Hollande.

    Les caméras de surveillance ne servent qu’à retrouver plus rapidement les criminels et autres auteurs de délit. Elles ne les empêchent pas d’agir. Y compris à Londres, l’une des villes les plus maillées au monde. Dans chaque station du métro de Lyon, un panneau nous informe charitablement que les caméras nous « protègent ». Mensonge ! Elles permettent seulement de repérer les délinquants une fois que le mal a été fait.

    Publié aussi sur : https://blogs.mediapart.fr/bernard-gensane/blog/050617/theresa-may-mieux-que-sarkozy
    #Theresa_May #Manchester #Police #Angleterre #budget #atentas #conservateurs #privatisation #G4S #Victimes_du_terrorisme #caméras_de_surveillance

    Bernard GENSANE Theresa May mieux que Sarkozy

  • Les bannis du caddie - Le Temps
    https://www.letemps.ch/suisse/2017/05/19/bannis-caddie

    *

    Les bannis du caddie*

    En Suisse, ceux qui volent ou troublent l’ordre public peuvent être exclus des supermarchés durant des années. Et sévèrement punis s’ils tentent d’y pénétrer. Enquête sur une pratique qui a le vent en poupe

    Jérémy* se balade dans les rues de Genève. En ce 25 mars 2017, le ciel est grisâtre mais par chance, il ne pleut pas. Deux jours auparavant, ce Français domicilié à Bourg-en-Bresse a fêté ses 35 ans. Le jeune homme, qui touche l’aide sociale en France, étend son pas dans les rues basses et pousse la porte de la Coop City Fusterie, située rue du Commerce. Quelques minutes plus tard, Jérémy se fait arrêter puis mettre en détention aux « Violons » (cellules de commissariat) de l’Hôtel de police, boulevard Carl-Vogt.
    Une pratique discrète, mais répandue

    Ce jour-là, Jérémy n’a commis d’autre crime que d’entrer dans ce supermarché alors qu’il n’en avait pas le droit. Il sera condamné le lendemain à 300 francs d’amende, ainsi qu’à payer 250 francs de frais de procédure, selon l’ordonnance pénale émise par le Ministère public genevois le 26 mars dernier, et que Le Temps a pu consulter. En droit, le Français s’est simplement rendu coupable de « violation de domicile ».

    Notre enquête dévoile une pratique aussi discrète que répandue : l’interdiction de supermarchés visant une population de petits voleurs récidivistes, de sans papiers, de marginaux et de personnes psychologiquement fragiles. Des damnés de la terre devenus bannis du caddie – parce que les supermarchés, avant d’être des lieux publics, sont des endroits privés dont on peut être exclu presque sur un claquement de doigt.

    En deux mois, dans les cantons de Genève et de Vaud, une quinzaine de condamnations ont été prononcées contre ceux qui enfreignent des interdictions d’entrée

    En Suisse, l’article 186 du Code Pénal punit « celui qui, d’une manière illicite et contre la volonté de l’ayant droit, aura pénétré dans une maison, dans une habitation, dans un local fermé […] ». Les centres commerciaux, tout comme les casinos ou les stades de football, peuvent décider d’interdire l’accès à la personne de leur choix au motif qu’elle « trouble l’ordre et la tranquillité », comme le dit l’article 52 de la Loi sur les établissements publics (LEPu).
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    exemple

    Sur Internet, les associations de commerçants mettent en ligne un formulaire-type. Il suffit de le télécharger et de l’envoyer à la personne visée par l’interdiction pour que la décision soit officielle. Parfois, une copie de ce formulaire est envoyée à la police cantonale, mais cela n’est pas obligatoire. L’interdiction dure en général de un à trois ans.
    Une miche de pain, un mois de prison

    Cette procédure est courante. Coop, Manor et Migros, notamment, en sont parfaitement familiers : des interdictions d’entrée sont émises tous les mois par ces enseignes. Ainsi, dans les ordonnances pénales rendues depuis deux mois dans les cantons de Genève et de Vaud et que nous avons pu consulter, plus d’une quinzaine de condamnations concernait des personnes faisant l’objet de telles interdictions.

    Cette mesure est censée être préventive, mais elle peut parfois donner lieu à l’effet inverse, soit une multiplication des procédures qui accablent le sujet
    Pascal Rytz, avocat

    Parmi les cas récents se trouve celui de Khaled*, 43 ans, sans domicile fixe. Le 1er avril dernier, celui-ci « pénètre sans droit chez Manor à Genève, alors qu’il fait l’objet d’une interdiction d’entrée dans le commerce pour une durée de 3 ans » depuis le 10 mars 2017, est-il écrit dans l’ordonnance signée par la procureure Alexandra Jacquemet le jour même. Ce n’est pas le seul crime de Khaled : ce jour-là, chez Manor, ce SDF dérobe « une miche de pain pour un montant de 3.60 ». L’homme, d’origine algérienne, a été immédiatement condamné à un mois de prison ferme, ainsi qu’à s’acquitter des frais de procédure, évalués à 250 francs. Interrogé sur cette affaire, Manor répond ne pas vouloir faire de commentaire.

    Dans cet exemple, comme dans d’autres, l’interdiction d’entrer vient s’ajouter à d’autres délits et aggrave la peine du coupable. « Elle induit un effet d’engrenage, relève Pascal Rytz, avocat dans les cantons de Genève et Vaud. Cette mesure est censée être préventive, c’est-à-dire empêcher que la personne qui y est soumise ne récidive. Mais elle peut parfois donner lieu à l’effet inverse, car celui qui ne se soumet pas à la volonté de l’ayant droit et commet par exemple un vol sera encore plus sévèrement puni, en raison du concours d’infractions. »
    Un nombre de cas « insignifiant »

    Combien de personnes, en Suisse, sont interdites de supermarché ? Impossible de le savoir – les trois enseignes que nous avons interrogées, Migros, Coop et Manor, ne communiquent pas les chiffres. Et se défendent de toute discrimination. « Fondamentalement, notre clientèle est honnête et respectueuse du personnel, relève Ramon Gander, porte-parole de la Coop. Cela n’arrive que très rarement que nous prononcions des interdictions d’entrées et cela n’a lieu qu’en tout dernier recours. »

    A la Migros, Aurélie Deschenaux « ne donne pas de chiffres, en revanche, nous pouvons dire que, comparé aux 344,8 millions de tickets de caisse de caisse imprimés chaque année, le chiffre est insignifiant… » En 2015, 6595 condamnations ont été prononcées en Suisse pour violation de la propriété privée, selon l’Office fédéral de la statistique. Une minorité concernait probablement les centres commerciaux du pays.

    L’interdiction d’entrer dans ces supermarchés n’est pas théorique. Les enseignes se donnent les moyens de la faire respecter. Si Jérémy a pu se faire arrêter le 25 mars dernier, et Khaled le 1er avril, c’est que dans chaque magasin, les services de sécurité possèdent la liste des indésirables et sont chargés de les refouler s’ils entrent, quitte à ce que l’échange soit musclé. Souvent, il s’agit d’agents employés par Securitas, qui appliquent les consignes du supermarché.
    Punition par exclusion

    Il arrive également que les bannis du caddie soient interdits simultanément de pénétrer à plusieurs endroits. Comme Esmeralda*, une Lausannoise née en 1967, exclue du centre commercial Métropole, mais aussi de la Migros de Sévelin et de celle du Flon. L’interdiction émise par une enseigne concerne en effet souvent tous les magasins de cette enseigne situés dans le même canton.

    Pour la personne concernée, cette mesure a un impact existentiel. En la privant d’accès aux rayons des supermarchés, on ne l’empêche pas seulement de faire ses courses. On l’écarte aussi de ce lieu de consommation, et par extension, de vie, qu’est le supermarché. C’est une punition par l’exclusion, qui renforce la marginalisation.

    Ceux qui sont mis au ban des supermarchés sont souvent impossibles à joindre. Mais notre enquête révèle des profils divers. D’abord des étrangers sans-papiers, hommes ou femmes, célibataires ou pères de famille, qui ont en général commis un larcin au sein du magasin, parfois anecdotique, mais qui peut aussi atteindre des montants plus importants, de l’ordre de plusieurs centaines de francs, surtout lorsqu’il s’agit de parfums ou de vêtements de marque. Une partie d’entre eux sont des récidivistes. Il s’agit de personnes en grande difficulté qui souffrent parfois d’une dépendance à la drogue.
    Réflexe judiciaire

    Dans d’autres cas, ce sont simplement des gens fragiles. Il en va ainsi de Nicolas*, domicilié à Lausanne, qui fait actuellement l’objet d’une interdiction de pénétrer dans le centre Métropole 2000 situé près du Pont Chauderon. Il a été condamné le 9 mars à 15 jours de prison.

    Depuis quelques années, Nicolas commet des petits vols, ce qui l’a conduit à se faire exclure de plusieurs supermarchés dans le canton. A chaque fois, les infractions sont mineures, mais elles se multiplient. Et la violation de domicile vient alourdir à chaque fois la peine.

    Il arrive, dans des cas exceptionnels, que nous revenions sur notre décision
    Piero Pastore, directeur romand de Privera

    C’est la société immobilière Privera qui est responsable de Métropole 2000, avec 34 autres centres commerciaux dans toute la Suisse. Le directeur romand de Privera, Piero Pastore, émet des interdictions de ce type une à deux fois par mois envers des « personnes mal intentionnées », explique-t-il. Si celles-ci violent cette interdiction, il porte systématiquement plainte à la police. Piero Pastore estime que cette démarche est normale pour maintenir l’ordre au sein de sa grande surface.

    « Il arrive, dans des cas exceptionnels, que nous revenions sur notre décision, explique-t-il. Une fois, une personne âgée soumise à une interdiction nous a expliqué qu’il était très important qu’elle puisse accéder au centre pour y faire ses courses. Elle nous avait dérobé des produits pour un montant total d’une cinquantaine de francs. Elle a rédigé des lettres d’excuse, remboursé le montant du préjudice, et nous l’avons autorisée à venir à nouveau. Mais cela n’arrive pas souvent. »
    L’arsenal s’étend

    Bannir quelqu’un d’un supermarché, d’un café, d’un magasin de vêtements est courant. Mais pour l’avocat Pascal Rytz, cette mesure devrait être de plus en plus utilisée par les autorités judiciaires, qui ne veulent plus remplir les prisons avec des délits mineurs et cherchent d’autres moyens de surveiller les coupables et empêcher qu’ils ne récidivent. Interdire l’entrée, c’est une autre manière de les contrôler.

    Récemment, un nouvel outil juridique est venu compléter l’arsenal déjà existant. L’article 67 b du Code Pénal, en vigueur depuis 2015, étend la notion d’interdiction d’entrer dans une zone géographique déterminée. Exclusion sociale, exclusion spatiale.

    *Nom connu de la rédaction
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  • Le 11 octobre 1711, la tragédie du Pont de la Guille a donné la Part-Dieu, devenue depuis la Part du diable
    https://rebellyon.info/Le-11-octobre-1711-la-tragedie-du-Pont-de-898

    Madame Servient, dame Catherine de Mazenod de son nom de jeune fille, fut si tellement frappée par cette tragédie, qu’elle laissa une partie de ses immenses domaines de la rive gauche, « sa part de Dieu » « au profit des pauvres » de la ville de Lyon !! Cependant, les échevins, les élus municipaux lyonnais ne firent pas grand cas de son voeu, puisqu’on voit bien ce qu’il en est advenu de la « Part-Dieu »...

    #Mémoire

    / #Politicaillerie, #Mémoire, #Apartheid_social, Une, L’Almanach de Myrelingue

    #L'Almanach_de_Myrelingue_

  • Inondations : les somnambules
    http://www.eauxglacees.com/Inondations-les-somnambules

    Nous ne combattons pas les inondations, nous les provoquons. Par inconscience, et en refusant de remettre radicalement en cause un modèle de développement et d’aménagement du territoire qui rendent leur mutiplication inévitable. Combien de temps encore, somnambules, allons-nous continuer à danser sur le volcan ? La farandole des chiffres donne le tournis. En quelques jours à peine, 6,10 mètres de crue de la Seine enregistrée au zouave du Pont de l’Alma à Paris (pour 8,62 mètres en 1910), quatre (...)

  • Et c’est là que je me rends compte que toute ma vie j’ai rêvé d’être le quartier-maître Claire Meynial, journaliste au Point, afin de pouvoir m’épanouir dans la poésie du #journalisme_à_képi. (Attention, rien que le titre démarre très fort…)

    À bord du « Charles de Gaulle », le porte-avions anti-Daech
    http://www.lepoint.fr/monde/exclusif-a-bord-du-charles-de-gaulle-le-porte-avions-anti-daech-22-02-2016-2

    La cabine, au ras du pont, offre une vue imprenable sur ces formes oblongues dont la tête oscille, calées sous l’avion. Autour se joue un ballet où chacun effectue une tâche différente, selon la couleur de sa tenue. Un « chien jaune » se courbe, abaisse son drapeau. « Paré partout… Feu ! », crie le lieutenant François-Xavier. Le Rafale disparaît dans un vacarme qui prend aux tripes. Sous ses ailes, ce sont quatre bombes, des GBU 12, comme on dit à bord, pour « guided bomb units ». François-Xavier souffle, étire un peu son 1,95 m. Comme l’indique son tee-shirt blanc et noir, il est « dans l’aéro », responsable de la catapulte sur le porte-avions Charles de Gaulle. C’est lorsqu’il presse sur le bouton, après avoir vérifié les paramètres, que l’un des 18 Rafale ou 8 Super-Étendard Modernisés s’élance sur la piste, où il atteint 250 km/h en 75 mètres.

    Du pont, posé dans les eaux scintillantes du golfe Arabo-persique, les côtes irakiennes sont à quelques minutes. « C’est sûr qu’on n’aborde pas les trente dernières secondes avec sérénité, reconnaît-il. Tu catapultes pas des œufs de Pâques, c’est un aéronef avec un mec dedans. »

    #porte_avions_anti-Daech #tu_catapultes_pas_des_œufs_de_Pâques

  • ---- #Exploitation ----------------------
    A votre #santé !

    Petite éruption de luttes sociales dans les cliniques privées  : celle des Cèdres à #Toulouse, la clinique de Gascogne à #Auch tout comme la clinique du Pont-de-Chaume à #Montauban.

    Ces luttes ont un point commun  : le refus de la dégradation des conditions de travail. Aux Cèdres comme à la clinique de Gascogne (30 jours de grève), la détermination des salariés à permis d’obtenir de notables améliorations.

    A la clinique du Pont-de-Chaume, deuxième établissement de santé du département (plus de 500 salariés) la lutte continue après 37 jours de grève.

    En 2010, une grève de 18 jours (la première dans l’histoire de la clinique) s’était terminée par un compromis bâtard et finalement par une stabilisation, un arrêt de la dégradation des conditions de travail (1). Cinq ans après, nous voici revenus au point de départ  : la clinique appartient désormais à un important groupe financier, propriétaire de plus de 80 cliniques, qui fait preuve d’une grande imagination (par exemple  : vente des bâtiments de la clinique à une SCI qui, en retour, facture à cette même clinique un loyer de 350 000 €, et «  Passez muscade  », comme on dit). Elle n’hésite pas, c’est un classique du genre, à augmenter la charge de travail des salariés (non-remplacement systématique des employés absents, augmentation du taux d’occupation des lits à effectif constant…) pour accroître ses profits.

    Le résultat a été une forte dégradation des conditions de travail des personnels soignants (d’où une augmentation du nombre des arrêts-maladie et des accidents du travail) ce qui nécessairement nuit à la qualité des soins prodigués aux patients. A l’appel de la CGT (seul syndicat présent) et en réponse à une ultime provocation de la direction (proposition de réformer l’organisation de la clinique pour améliorer la productivité des salariés en accroissant leur polyvalence  !) une assemblée générale des personnels a rédigé un cahier de revendications (amélioration des conditions de travail et augmentations salariales). Des débrayages furent organisés. Comme ils restaient sans effet, une assemblée du personnel décida alors la grève. Près de deux cents personnes essentiellement des membres féminins du personnel soignant (soit 80 % du personnel soignant de la clinique) dont une majorité non-syndiqués se lancèrent dans la lutte (à noter la très faible implication des personnels non-soignants – administratifs ou autres - voire même la non-participation de certains syndiqués CGT).

    Piquets de grève (très suivis et dynamiques), manifestations, opérations de sensibilisation sur l’espace public, information de la population,… malgré tous les efforts des grévistes et après trente-sept jours de grève la direction, arc-boutée sur ses prérogatives et soutenue de fait par la municipalité, refuse de plier. La lutte continue. Un point important à souligner  : certains grévistes ont fait part de leur étonnement d’être peu soutenus par la population, alors qu’ils se battent pour défendre aussi le droit pour tous à des soins de qualité.

    Une explication est que la grève est, depuis le début, conduite, dirigée exclusivement par la CGT, et la seule image que la population a des grévistes est celle des drapeaux cégétistes, le seul discours venant des grévistes est celui des responsables cégétistes de la clinique ou de l’Union départementale. Or, les prises de position très politiques de la CGT par rapport à Sivens (pro-barrage), par rapport au nucléaire et à la centrale de Golfech toute proche (pro-nucléaire), par rapport à la LGV Bordeaux Toulouse (pro-LGV), par rapport aux gaz de schistes (pro-gaz de chistes), etc., etc. sont connues de tous. On peut donc penser que beaucoup de personnes, pourtant de cœur avec les grévistes, refusent leur soutien pour ces raisons.

    La formation d’un comité de grève, réunissant CGT et non-syndiqués, permettrait de dépasser ce problème. Le cri de ralliement «  Tous ensemble, Tous ensemble  » entonné par les grévistes à chaque moment important de la lutte prendrait alors toute sa signification.

    Quoi qu’il en soit les salariés de la clinique du Pont-de-Chaume, confrontés à un patronat de combat, doivent plus que jamais être soutenus par tous ceux qui aspirent à plus de justice,d’égalité et de dignité.

    1.- Voir notre numéro 118 : http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article373

    Article d’@anarchosyndicalisme ! n°147 /// Décembre 2015 - Janvier 2016

  • Qui a tué Ali Ziri ?
    https://lille.indymedia.org/spip.php?article29597

    PROJECTION « Qui a tué Ali Ziri » ? Dimanche 22 novembre à 17h30 A l’univers, 4 rue Danton à Lille (métro Porte de Valenciennes) Lundi 23 novembre à 19h Chapiteau de la Maison des services du Pont Rompu à Tourcoing Mardi 24 novembre à 20h Au Kino-Ciné à Villeneuve D’Ascq Lille 3 (métro Pont de Bois) En (...) — agenda, violence policière

  • Qui a tué Ali Ziri ?
    http://lille.indymedia.org/spip.php?article29598

    PROJECTION « Qui a tué Ali Ziri » ? Dimanche 22 novembre à 17h30 A l’univers, 4 rue Danton à Lille (métro Porte de Valenciennes) Lundi 23 novembre à 19h Chapiteau de la Maison des services du Pont Rompu à Tourcoing Mardi 24 novembre à 20h Au Kino-Ciné à Villeneuve D’Ascq Lille 3 (métro Pont de Bois) En (...) — agenda, violence policière

  • Qui a tué Ali Ziri ?
    http://lille.indymedia.org/spip.php?article29597

    PROJECTION « Qui a tué Ali Ziri » ? Dimanche 22 novembre à 17h30 A l’univers, 4 rue Danton à Lille (métro Porte de Valenciennes) Lundi 23 novembre à 19h Chapiteau de la Maison des services du Pont Rompu à Tourcoing Mardi 24 novembre à 20h Au Kino-Ciné à Villeneuve D’Ascq Lille 3 (métro Pont de Bois) En (...) — agenda, violence policière

  • Le 11 octobre 1711, la tragédie du Pont de la Guille a donné la Part-Dieu, devenue depuis la Part du diable
    http://rebellyon.info/Le-11-octobre-1711-la-tragedie-du-Pont-de

    Madame Servient, dame Catherine de Mazenod de son nom de jeune fille, fut si tellement frappée par cette tragédie, qu’elle laissa tous ses immenses domaines de la rive gauche, « sa part de Dieu » « au profit des pauvres » de la ville de Lyon !! Cependant, les échevins, les élus municipaux lyonnais ne (...) — Mémoire, Politicaillerie, Apartheid social, L’Almanach de Myrelingue

  • Tourcoing : l’Orchestre national de Barbès à la Bourgogne samedi (VIDÉO) - Tourcoing et autour de Tourcoing - Nord Eclair
    http://www.nordeclair.fr/info-locale/tourcoing-l-orchestre-national-de-barbes-a-la-ia51b0n866160

    La fête de quartier de la Bourgogne, à Tourcoing, s’annonce exceptionnelle samedi. En partenariat avec le collectif Sol’n Co, organisateur du rendez-vous annuel, le Grand Mix sort de ses murs et plante sa scène sur la place pour y accueillir l’Orchestre national de Barbès.

    En collaborant avec le Grand Mix, le collectif Sol’n Co s’apprête à donner à sa fête de quartier annuelle une ampleur jamais connue. Créé dans l’idée de forger des liens entre les habitants de la Bourgogne et les multiples associations qui font battre son pouls, « Bourgogne en fête » alignait déjà des formations musicales à dimension locale. Mais avec la logistique du Grand Mix et la venue de l’Orchestre national de Barbès, il s’offre pour cette troisième édition des moyens techniques, une sonorisation, une scène et une tête d’affiche qui devraient attirer un public bien plus large que celui des riverains.
    « Cette première collaboration s’inscrit dans le cadre du contrat unique, ancien contrat urbain de cohésion sociale », explique Mathieu Dauchy du Grand Mix. « C’est une action qui cible des quartiers spécifiques, prioritaires. Financée par la Ville et l’État à hauteur de 15 000 €, elle nous permet d’aller à la rencontre d’autres publics » que ceux qui ont l’habitude de fréquenter la salle de concerts du centre-ville.
    Des ateliers pour enfants
    Pour cette expérience hors les murs, le Grand Mix est « content de pouvoir s’appuyer sur une force comme Sol’n Co », qui regroupe une petite quinzaine d’associations du quartier. Créé par des riverains et des bénévoles associatifs de la Bourgogne et du Pont de Neuville, il est animé par « l’envie de se réapproprier les quartiers par des moments festifs, des actions solidaires et humanitaires », résume Hamida, chef d’orchestre du mouvement au centre social. En coulisses, ils sont une cinquantaine à s’investir pour faire de la journée de samedi une réussite.
    Outre l’Orchestre national de Barbès (programmé à 20 h 30), le collectif accueillera Chancellor & The Bamara, RAS Whitie & B-Siders, Mister Bouloubala ainsi que les jeunes de l’atelier Oxylivemusic. Les groupes se produiront à partir de 16 h 30, mais la fête démarrera dès 14 h avec un large panel d’activités pour enfants (karting, château gonflable, parcours sportif, tennis de table, t-shirt à personnaliser, sumo, cirque, maquillage, chamboule-tout…) et des ateliers parents-enfants (création de masques, coloriage, recyclage…). De quoi partager un moment festif et intergénérationnel, tourné vers le mieux vivre ensemble.

  • Octobre en France : les pogroms racistes et le massacre de la population algérienne sous le préfectorat Papon à Paris - La Revue des Ressources
    http://www.larevuedesressources.org/octobre-en-france-les-pogroms-racistes-et-le-massacre-de-la-po

    Un groupe de policiers républicains déclare...

    Ce qui s’est passé le 17 octobre 1961 et les jours suivants contre les manifestants pacifiques, sur lesquels aucune arme n’a été trouvée, nous fait un devoir d’apporter notre témoignage et d’alerter l’opinion publique. Nous ne pouvons taire plus longtemps notre réprobation devant les actes odieux qui risquent de devenir monnaie courante et de rejaillir sur l’honneur du corps de police tout entier.

    ...

    QUELQUES FAITS, LE 17 OCTOBRE...

    Parmi les milliers d’Algériens emmenés au Parc des Expositions de la Porte de Versailles, des dizaines ont été tués à coups de crosses et de manches de pioches par enfoncement du crâne, éclatement de la rate ou du foie, brisures des membres. Leurs corps furent piétinés sous le regard bienveillant de M. PARIS, Contrôleur général.

    D’autres eurent les doigts arrachés par les membres du service d’ordre, policiers et gendarmes mobiles, qui s’étaient cyniquement intitulés « Comité d’Accueil ».

    ¤ ¤ ¤ ¤

    À l’une des extrémités du Pont de Neuilly, des groupes de gardiens de la paix, à l’autre des C.R.S., opéraient lentement leur jonction. Tous les Algériens pris dans cet immense piège étaient assommés et précipités systématiquement dans la Seine. il y en eut une bonne centaine à subir ce traitement. Ces mêmes méthodes furent employées au Pont St Michel. Les corps des victimes commencent à remonter à la surface journellement et portent des traces de coups et de strangulation.

    ¤ ¤ ¤ ¤

    À la station du métro Austerlitz, le sang coulait à flots, des lambeaux humains jonchaient les marches des escaliers. Ce massacre bénéficiait du patronage et des encouragements de M. SOREAU, Contrôleur général du 5e district.

    ¤ ¤ ¤ ¤

    La petite cour, dite d’isolement, qui sépare la caserne de la Cité de l’Hôtel Préfectoral était transformée en un véritable charnier. Les tortionnaires jetèrent des dizaines de leurs victimes dans la Seine qui coule à quelques mètres pour les soustraire à l’examen des médecins légistes. Non sans les avoir délestés, au préalable, de leurs montres et de leur argent. M. Papon, Préfet de Police, et M. LEGAY, Directeur général de la Police municipale assistaient à ces horribles scènes. Dans la grande cour du 19 août plus d’un millier d’Algériens était l’objet d’un matraquage intense que la nuit rendait encore plus sanglant.

    QUELQUES AUTRES...

    À St-Denis, les Algériens ramassés au cours des rafles sont systématiquement brutalisés dans les locaux du commissariat. Le bilan d’une nuit récente fut particulièrement meurtrier. Plus de 30 malheureux furent jetés, inanimés, dans le canal après avoir été sauvagement battus.

    ¤ ¤ ¤ ¤

    À Noisy-le-Sec, au cours d’un très ordinaire accident de la route une Dauphine a percuté un camion. Le conducteur de la Dauphine, un Algérien, gravement blessé, est transporté à l’hôpital dans un car de police. Que s’est-il passé dans le car ? Toujours est-il que l’interne de service constata le décès par balle de 7,65. Le juge d’instruction commis sur les lieux, a été contraint de demander un complément d’information.

    ¤ ¤ ¤ ¤

    À Saint-Denis, Aubervilliers et dans quelques arrondissements de Paris, des commandos formés d’agents des Brigades spéciales des Districts et de gardiens de la paix en civil « travaillent à leur compte », hors service. Ils se répartissent en deux groupes. Pendant que le premier arrête les Algériens, se saisit de leurs papiers et les détruit, le second groupe les interpelle une seconde fois. Comme les Algériens n’ont plus de papiers à présenter, le prétexte est trouvé pour les assommer et les jeter dans le canal, les abandonner blessés, voire morts, dans les terrains vagues, les pendre dans le bois de Vincennes.

    ¤ ¤ ¤ ¤

    Dans le 18e, des membres des Brigades spéciales du 3e District se sont livrés à d’horribles tortures. Des Algériens ont été aspergés d’essence et brûlés « par morceaux ». Pendant qu’une partie du corps se consumait, les vandales arrosaient une autre et l’incendiaient.

    Ces faits indiscutables ne sont qu’une faible partie de ce qui s’est passé ces dernier jours, de ce qui se passe encore. Ils sont connus dans la police municipale. Les exactions des harkis des Brigades spéciales des Districts, de la Brigade des Agressions et Violences ne sont plus des secrets. Les quelques informations rapportées par les journaux ne sont rien en regard de la vérité.

    ...

    En effet, au cours de plusieurs visites dans les commissariats de Paris et de la Banlieue, effectuées depuis le début de ce mois, M. PAPON a déclaré : « Réglez-vos affaires avec les Algériens vous-mêmes. Quoi qu’il arrive vous êtes couverts ». Dernièrement, il a manifesté sa satisfaction de l’activité très particulière des Brigades spéciales de District et s’est proposé de doubler leurs effectifs. Quant à M. SOREAU, il a déclaré de son côté, pour vaincre les scrupules de certains policiers : "Vous n’avez pas besoin de compliquer les choses. Sachez que même s’ils (les Algériens) n’en portent pas sur eux, vous devez penser qu’ils ont toujours des armes".

    ...

    Nous ne signons pas ce texte et nous le regrettons sincèrement. Nous constatons, non sans tristesse, que les circonstances actuelles ne le permettent pas. Nous espérons pourtant être compris et pouvoir rapidement révéler nos signatures sans que cela soit une sorte d’héroïsme inutile.

    PARIS, le 31 octobre 1961

    #racisme #17_Octobre_1961 #répression #crime_d'état #police #Papon

  • La « grotte Chauvet » inscrite au patrimoine de l’Unesco
    http://www.lemonde.fr/culture/article/2014/06/22/la-grotte-chauvet-inscrite-au-patrimoine-de-l-unesco_4443115_3246.html

    Dimanche 22 juin, la Caverne ornée du Pont d’Arc, dite « #grotte_Chauvet », située en Ardèche, a été inscrite comme bien culturel, sur la liste du #patrimoine mondial de l’#Unesco pour sa valeur universelle exceptionnelle. Ce site au décor pariétal datant de l’Aurignacien – il y a 36 000 à 37 000 ans –, unique par sa taille et intact, est le trente-neuvième site français ayant obtenu le label Unesco.

    Le verdict du vote a été rendu à l’unanimité, en quelques minutes, par le Comité exécutif de la 38e session du Patrimoine mondial, qui a lieu à Doha au Qatar jusqu’au 25 juin. Manière de démontrer la valeur de la cavité ornée, riche d’un #bestiaire de 425 animaux de quatorze espèces, dont des ours, rhinocéros laineux, mammouth, panthère des neiges, bœuf musqué, bison, aurochs, bouquetin, mégacéros, cerf , renne, lion, chevaux, etc.

    #culture #préhistoire #art_pariétal

  • Le roi du Maroc aime Israël, mais ce n’est pas réciproque !
    http://www.europalestine.com/spip.php?article8223

    Israël vient d’interdire le passage du Pont Allenby à deux députés marocains qui se rendaient en délégation en Palestine. Aucune raison n’a été donnée et depuis lundi les deux députés protestent par un sit-in contre cette « insulte d’Israël envers le parlement et la population marocaine ».

    Mehdi Bensaid et Ali Salem Chekkaf sont outrés.

    « De quel droit Israël nous interdit de passer de la Jordanie à la Cisjordanie ? Pourquoi Israël se permet de délivrer ou pas des visas concernant le passage entre deux pays souverains ? » ont-ils déclaré à l’AFP, alors qu’ils font partie d’une délégation parlementaire du Conseil de l’Europe (PACE Middle East sub-committee) qui doit rencontrer des officiels palestiniens.

    « C’est une insulte envers le parlement marocain et notre peuple » a ajouté Mehdi Bensaid.

    Les deux députés font un sit-in au Pont Allenby jusqu’au retour du reste de la délégation de 16 membres à Amman ce mardi après-midi. Ils en profitent pour faire remarquer que le vote de l’ONU a reconnu la Palestine en tant qu’Etat et qu’Israël n’a rien à faire au Pont Allenby.

    La délégation menée par la sénatrice française Josette Durrieu, a rencontré le roi Abdullah II et des représentants du gouvernement jordanien à Amman dimanche.

    Le Maroc, rappelle-t-on est l’un des rares pays arabes à entretenir des relations officielles avec Israël et à recevoir ses dirigeants. Le voilà récompensé !

    CAPJPO-EuroPalestine

    • Israël n’aime personne, surtout pas soi-même, ça doit être ça son problème quelque part. On n’aime pas ses enfants quand on les contraint à sacrifier trois jeunes et belles et cruciales années dans l’armée à faire chier le peuple.

  • Bosnie : Kusturica et Dodik veulent enfermer Ivo Andrić dans un parc d’attraction | Saša Ilić (Le Courrier des Balkans)
    http://balkans.courriers.info/article18019.html

    Le nouveau projet du cinéaste Emir Kusturica consiste à créer un parc d’attraction consacré à l’écrivain Ivo Andrić à Višegrad, la ville du Pont sur la Drina, dans l’est de la Republika Srpska. Il a reçu le soutien de Milorad Dodik, pour ce nouveau projet pharaonique, qui repose sur un détournement total du sens de l’œuvre d’Andrić.