• Trump releases long-awaited Middle-East peace plan - BBC News

    https://www.bbc.com/news/world-middle-east-51288218

    J’aimerai quand même savoir à quoi ressemblent les cartes qui accompagnent cette grosse crapulerie. Juste pour voir, quoi.

    The US will recognise Israeli sovereignty over territory that Mr Trump’s plan envisages being part of Israel. The plan includes a conceptual map that Mr Trump says illustrates the territorial compromises that Israel is willing to make
    The map will “more than double the Palestinian territory and provide a Palestinian capital in eastern Jerusalem”, where Mr Trump says the US would open an embassy

    #israël #palestine #crapulerie

  • Retraite : la porte ouverte aux fonds de pension - Page 1 | Mediapart

    https://www.mediapart.fr/journal/economie/090418/retraite-la-porte-ouverte-aux-fonds-de-pension?onglet=full

    Jusqu’à présent, aucun gouvernement n’avait osé en France pousser le système des retraites vers la capitalisation. Selon des documents confidentiels obtenus par Mediapart, ce tabou va être brisé. Pour la retraite supplémentaire, le projet de loi « Pacte » veut favoriser l’introduction des sociétés de gestion d’actifs et des fonds de pension anglo-saxons.

    #conflits_d'intérêts #macronismes #crapules #crapuleries_macroniennes

  • affordance.info : Pour Steve, pour Malik, et pour tous les enfants de la république, à commencer par les trois miens.
    https://www.affordance.info/mon_weblog/2019/08/pour-steve-pour-malik.html

    01 août 2019
    Pour Steve, pour Malik, et pour tous les enfants de la république, à commencer par les trois miens.

    J’ai 47 ans et le corps d’un jeune homme de 24 ans, Steve Maia Caniço a été retrouvé dans la Loire, un mois après sa disparition tragique, le soir de la fête de la musique, à Nantes. Probablement suite à une charge policière. Alors qu’il dansait. A 4h du matin.

    J’avais 14 ans en 1986. J’étais en classe de seconde, je participais à mes premières manifestations contre la loi Devaquet. Et je me souviens de la mort d’un autre jeune homme de 22 ans, Malik Oussekine. Mort sous les coups de policiers à moto, que l’on appelait des « voltigeurs ».

    Le « Gabber » et « Hardstyle » sont deux sous-genres de musique électronique et du mouvement techno. Steve Maia Caniço adorait cette musique. C’est celle qu’il était venu écouter avec des amis le soir où il est mort. La France était en plein dans un mouvement de contestation sociale, celui des Gilets Jaunes, qui avait vu une recrudescence inédite des violences policières. Mais Steve est mort parce qu’il écoutait de la musique. Et il n’y a ni de mauvais endroit, ni de mauvais moment pour écouter de la musique.

    Le Jazz est un genre musical qui comporte lui aussi de nombreux sous-genres. Malik Oussekine adorait le Jazz. Le soir de son assassinat par deux voltigeurs de la police il sortait justement d’un club de Jazz où il avait ses habitudes. La France était en plein dans un mouvement de contestation des lois Devaquet. Mais Malik est mort parce qu’il écoutait de la musique. Et il n’y a ni de mauvais endroit, ni de mauvais moment, pour écouter de la musique. Mais peut-être avait-il, il est vrai, pour ses bourreaux, aussi la mauvaise couleur de peau.

    #violences_policières #crapuleries_macroniennes

    • Pour Steve, pour Malik, pour tous les enfants de la république, à commencer par les trois miens, j’espère que nous comprendrons que l’ordre républicain ne vaut rien sans une jeunesse qui danse. Avec cette insouciance que seule permet la confiance. La confiance en soi et la confiance en l’état. C’est cela, la seule « doctrine » de l’ordre républicain qui vaille. Permettre à nos enfant d’aller danser ou d’aller manifester. Avec insouciance. Et avec confiance.

      Pour Steve, pour Malik, et pour tous les enfants de la république, à commencer par les trois miens, cette confiance est un droit qu’il nous faut retrouver. Et protéger. De toute urgence.

  • Je dépose mon cv dans la base de ce que je pense être une agence de recrutement « work in Berlin », je suis contacté dans les 24h avec une proposition d’entretien.
    Je me présente à ce que je pense être un entretien général, ma vie mon œuvre.
    La boite est crée et gérée par trois français, celui qui me reçoit à moins de trente ans et me propose un rdv de recrutement chez X pour un poste service client, tel, email,... Une merde quoi, payée 1600,00 à temps plein plus 300,00 de bonus qualité+volumes.
    Il me parle du poste, du déroulé de l’entretien et de comment je dois répondre pour être sélectionné

    Les 3 premiers mois l’employeur est work in Berlin et c’est une période ou les primes ne sont pas perçues.

    Business plan :
    L’agence drague toutes les boites « web » ou apparentées et va centraliser toutes les offres demandant une qualification minimale et qui bénéficient d’un turn over important.
    L’agence n’est pas mandatée et ne touche pas de rémunération de la part du client final.
    Les entretiens de pré-sélection durent 10 mn maximum et vont servir à identifier les candidats aptes à toucher la fameuse prime, prime qui sera versée en intégralité à work in Berlin pendant les 3 premiers mois.

    C’est pas beau ???

    • Beau je sais pas, mais ça à l’air d’une sacré #crapulerie.

      ici Toulouse, le coworking sert à faire du rabattage pour fournir de la main d’œuvre ubérisé (soit disant indépendante).
      La boite se prend un local, rénove en installant des tables et des chaises puis passe des annonces de coworking, ça leur permet de faire des entretiens de recrutement masqué, et en plus tu payes pour être là :/

  • Pierre Haski & Stuart Ewen « Propaganda : la fabrique du consentement » | Archive INA - YouTube

    J’en ai regardé un peu ce matin, c’est passionnant. Trop en retard sur les projets pour aller plus loin aujoud’hui mais je suis impressionné par les qualités de Pierre Haski, et la pertinence des réflexions de Stuart Ewen. On devrait s’intéresser de plus près à tous ces processus de manipulation, ces processus qui nous sont imposés et qui nous conduisent à obéir à des injonctions obscènes, etc... ne serait-ce que pour lutter contre.

    https://www.youtube.com/watch?v=wACE6WcNuT0

    A l’heure des réseaux sociaux et de la présidence de Donald Trump, Pierre Haski interroge Stuart Ewen, historien des médias. Ce grand-entretien porte sur la fabrique de l’opinion publique, enregistré dans la cadre de la soirée Propagande & Démocratie du 20/09 au Cinéma Etoile le Saint-Germain-des-Prés à Paris. Le documentaire « Propaganda : la fabrique du consentement » est disponible sur Ina Premium

    –—

    6 questions à Stuart Ewen | Archive INA - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=f1tbl9P_qA0

    6 questions à Stuart Ewen, historien américain des médias et de la publicité que nous avons rencontré en octobre 2018, à l’occasion de son passage Paris.

    #propagande #marketing #manipulation #crapulerie #consommation #camitalisme #edward_bernay #manœuvre #fabrique_du_consentement #obéissance #neutralisation

  • Sponsoriser la guerre, soutenir la dictature, « et en même temps » célébrer la paix | L’Humanité

    https://www.humanite.fr/sponsoriser-la-guerre-soutenir-la-dictature-et-en-meme-temps-celebrer-la-pa

    Sponsoriser la guerre, soutenir la dictature, « et en même temps » célébrer la paix
    Vendredi, 9 Novembre, 2018
    Pauline Tétillon

    Par Pauline Tétillon, co-présidente de l’association Survie.

    Lorsqu’Emmanuel Macron affirmait, il y a un an lors de son déplacement à Ouagadougou, qu’« il n’y [avait] plus de politique africaine de la France », sans doute fallait-il comprendre que les critères de respect des droits humains et de démocratie n’avaient désormais pas plus d’importance en Afrique qu’ailleurs : il ne serait finalement même plus question de faire semblant. Mais c’est oublier que le soutien de la France à des régimes criminels en Afrique comporte des modalités pratiques qui contredisent dans les faits de telles déclarations, et qui concourent à la guerre et la terreur que prétendent occulter les célébrations du premier « forum de Paris sur la paix » organisé à l’occasion du centenaire de l’armistice de 1918.

    #guerre #paix #macron #imposture #crapulerie #arabie_saoudite

  • « Le Monde » identifie sur une vidéo un collaborateur de Macron frappant un manifestant le 1er mai à Paris
    https://abonnes.lemonde.fr/politique/article/2018/07/18/le-monde-identifie-sur-une-video-un-collaborateur-de-m-macron-frappa

    Cette histoire est hallucinante. Un policier menteur libéré à Nantes, un homme de main de l’Elysée qui frappe les gens à terre (vous me direz que c’est une excellente métaphore de toute la politique de Macron que de s’attaquer aux plus faibles)... qui a dit "Etat policier" ? Tuer la contestation dans l’oeuf par la violence, ce n’est pas la République. On est en train de passer à "autre chose". "Démocratie autoritaire" est un terme en deça même de la réalité. Il faudrait analyser les nouvelles formes politiques basées sur l’intimidation. Intimidation par tweets chez Trump, par la menace financière contre la presse, par la marginalisation des chercheurs qui contestent l’ordre des multinationales, par la peur d’être désigné comme appartenant à un groupe anti-étatique comme en Turquie, par la menace du chômage pour tous, par..., par..., par toutes les méthodes possibles pour imposer le silence, le replis dans la coquille, la fin des solidarités.
    Oui, cet agent de l’Elysée est plus qu’un symptôme du dérèglement politique et social que nous vivons.

    Une mise à pied de quinze jours et toujours un bureau à l’Elysée… C’est la sanction que s’est vu signifier, dans la plus grande discrétion, Alexandre Benalla, un proche collaborateur du président de la République, après s’être livré, le 1er mai, à des violences restées inconnues jusqu’ici. Ce jour-là, ce chargé de mission d’Emmanuel Macron, équipé d’un casque à visière des forces de l’ordre, s’en est pris à un jeune homme qui se trouvait à terre pendant une manifestation qui se tenait place de la Contrescarpe, dans le 5e arrondissement de Paris. Il s’est vite éloigné, de peur d’être reconnu.

    • #démocratie_autoritaire, comme nouveau concept après la #démocratie_de_façade, c’est pas mal, sinon la politique de Macron et l’attitude de celles et ceux qui le soutiennent, en tête Amélie de Montchalin, m’inspire souvent le terme #crapulerie_policée ou to put it more mildly #politique_d_imposture et enfin pour exprimer le niveau en général raz des paquerettes de la pensée des macronistes, #pensée_régressive (je pense à la belle sortie de Jupée qui répondait à la minablerie d’un député macroniste lors des discussions sur les droits humains). Y a du boulot pour remonter le niveau.

    • Violences sur un manifestant : le parquet ouvre une enquête visant un collaborateur de Macron
      https://lemonde.fr/societe/article/2018/07/19/violences-sur-un-manifestant-le-parquet-de-paris-ouvre-une-enquete-prelimina

      L’enquête préliminaire vise Alexandre Benalla. Elle porte sur les chefs de violences par personne chargée d’une mission de service public, usurpation de fonctions et usurpation de signes réservés à l’autorité publique.

      Qui est Alexandre Benalla, ce proche de M. Macron, auteur de violences le 1er mai ? Ariane Chemin

      Peu connaissent le visage de « l’adjoint au chef de cabinet » du président, identifié comme ayant frappé un jeune manifestant. Mais à l’Elysée son goût pour les démonstrations de force ne passe pas inaperçu.

      Alexandre Benalla, adjoint au chef de cabinet d’Emmanuel Macron, au palais de l’Elysée à Paris, le 18 mai 2017.
      C’est la règle pour les « chargés de mission » auprès de la présidence de la République : leur nom n’a pas besoin d’être publié au Journal officiel (JO). Alexandre Benalla, l’homme qui a frappé, le 1er mai, un jeune manifestant place de la Contrescarpe, à Paris, coiffé d’un casque de policier – ce qui lui a valu une mise à pied de quinze jours –, n’apparaît pas dans l’organigramme officiel de l’Elysée.

      Rares sont ceux, hormis les chargés de la sécurité de ministres, les journalistes, les conseillers et le personnel de l’Elysée – où il dispose d’un bureau – qui connaissent le visage, voire l’existence, de « l’adjoint au chef de cabinet » d’Emmanuel Macron.

      Les premières armes politiques d’Alexandre Benalla remontent à 2011. « Il était tout jeune, 20 ans à peine, se souvient Eric Plumer, ancien responsable du service d’ordre national du Parti socialiste. Il avait fait la sécurité de plusieurs artistes, il en voulait, il était intelligent et compétent, dans mon souvenir, posé. Nous sommes en pleines primaires socialistes, je le charge de la protection de Martine Aubry. Puis je le prends dans mon service d’ordre durant la campagne 2012 de François Hollande. »

      « Viré manu militari » par Montebourg

      Il se met ensuite brièvement au service d’Arnaud Montebourg, avant d’être « viré manu militari » par ce dernier : « Le SPHP [le Service de protection des hautes personnalités] me l’avait proposé comme chauffeur en 2012, raconte au Monde l’ancien ministre du redressement productif. Je m’en suis séparé au bout d’une semaine après une faute professionnelle d’une première gravité : il avait provoqué un accident de voiture en ma présence et voulait prendre la fuite. »

      On retrouve enfin ce très jeune homme au JO au printemps 2015. Par arrêté du premier ministre de François Hollande, ce titulaire d’un master de droit est admis dans la quarantaine d’étudiants et de jeunes professionnels de moins de 35 ans autorisés à suivre la session « jeunes » de l’Institut des hautes études de la sécurité et de la justice (IHESJ), une semaine de formation de haut niveau organisée à l’école des officiers de la gendarmerie à Melun. Un an et demi plus tard, il rejoint la campagne de M. Macron, où il est nommé responsable de la sécurité du candidat, pour un salaire de 3 500 euros net.

      Selon des indiscrétions de lettres confidentielles, La Lettre A et Maghreb Confidentiel, il a travaillé plusieurs années pour le groupe Velours, spécialisé dans la sécurité privée et fondé par d’anciens policiers. D’après le registre du commerce marocain, il devient le codirigeant d’une antenne montée par l’entreprise à Casablanca, en octobre 2015, qui cesse vite son activité avant d’être dissoute en 2017.

      Pistolets, Flash-Ball et boucliers antiémeute

      Comme l’entourage du nouveau chef de l’Etat, son nom apparaît ensuite à plusieurs reprises dans les « MacronLeaks », les courriels et documents internes d’En marche ! dérobés par des hackeurs anonymes et postés sur WikiLeaks à l’été 2017.

      Durant la campagne présidentielle, plusieurs conseillers proches de M. Macron s’interrogent. Par exemple, lorsque M. Benalla, du moins selon les « MacronLeaks », fait établir pour son équipe un devis pour deux pistolets lanceurs de balles en caoutchouc, un Flash-Ball et des boucliers antiémeute. « Je n’ai jamais entendu dire que les partis politiques avaient des vigiles armés, je trouve même ça dangereux », rétorque alors par e-mail Cédric O, trésorier de la campagne et aujourd’hui conseiller à l’Elysée chargé des participations de l’Etat et de l’économie numérique.

      Le responsable de la sécurité du candidat Macron ne manque en effet pas d’imagination. Le 17 avril 2017, 20 000 personnes sont réunies à l’AccorHotels Arena de Paris, le plus gros meeting de la campagne. On craint une opération terroriste. M. Benalla a une idée. « Une trappe avait été sciée, racontera à Midi Libre, Ludovic Chaker, coordinateur des meetings. En cas de tir, le pupitre devait basculer et M. Macron, se retrouver dans la partie creuse de la scène où avaient été placés un kit de secours et un gilet pareballes. »

      Même les professionnels de la sécurité privée connaissent mal M. Benalla. En avril 2016, le jeune consultant a pourtant créé une Fédération française de la sécurité privée avec une connaissance, Vincent Crase. Cet officier de réserve de la gendarmerie basé dans l’Eure et reconverti dans la sécurité privée serait, selon les « MacronLeaks », l’un des prestataires du service de sécurité de la campagne présidentielle. C’est avec lui que M. Benalla commande les fameux pistolets qui inquiétaient Cédric O.

      Le goût des démonstrations de force

      « La commande a été refusée par la direction d’En marche ! », confie au Monde Vincent Crase. Cette association, selon les statuts déposés à la Préfecture de police de Paris, se voulait « un lieu d’échange entre les différents acteurs de la sécurité privée » et entendait régler « tous les différends entre les professionnels du secteur et les pouvoirs publics ou les clients ». Les activités de cette ambitieuse fédération n’ont laissé aucune trace : elle a été dissoute rapidement.

      A l’Elysée, en revanche, le caractère d’« Alexandre » et son goût pour les démonstrations de force ne passent pas inaperçus. Lors d’un meeting à Caen du candidat d’En marche !, le 4 mars 2017, des témoins se souviennent l’avoir vu soulever de terre et évacuer manu militari un photographe local, qui s’était approché de trop près à son goût de l’ancien ministre de l’économie. Et, à l’occasion d’un déplacement de M. Macron dans un centre de formation des apprentis de Tours, le 15 mars, le « M. Sécurité » du chef de l’Etat s’en était aussi pris à un commissaire de police en tenue, accusé de ne pas libérer assez vite le passage au président de la République. « Alexandre, faut pas l’embêter », avait soufflé ce jour-là un proche de M. Macron qui assistait à la scène.

      Alexandre Benalla au lendemain de la victoire française au foot

      Un autre #gendarme_réserviste, de #LREM celui-ici, intégré au dispositif policier ce Premier Mai
      https://lemonde.fr/politique/article/2018/07/19/violences-sur-un-manifestant-l-elysee-annonce-avoir-mis-fin-a-toute-collabor

      Bruno Roger-Petit a également annoncé que M. Benalla était ce jour-là accompagné d’un autre homme, Vincent Crase – que l’on voit également sur la vidéo –, un gendarme réserviste par ailleurs employé de La République en marche. D’après le porte-parole, ce dernier était « très ponctuellement mobilisé comme d’autres réservistes par le commandement militaire de la présidence de la République ».

      Au cours de l’intervention filmée le 1er mai, M. Crase a « outrepassé son autorisation de la même manière qu’Alexandre Benalla et a été sanctionné comme lui d’une mise à pied de quinze jours avec suspension de salaire », a déclaré Bruno Roger Petit. « Il a été mis fin à toute collaboration entre lui et la présidence de la République », a-t-il ajouté.

      et lui était armé ce jour là

      Toujours plus loin. @enmarchefr appelle à re-créer des milices à Nantes
      https://twitter.com/Nantes_Revoltee/status/1019531540756299777

      Pour le flicage généralisé transcourant c’est open bar. Se rappeller la #garde_nationale de Hollande, et noter qu’Hidalgo envisage de créer une police municipale armée à Paris
      https://seenthis.net/messages/708749

      On frappe à terre (Contrescarpe, Premier Mai), on abat d’un tir dans la nuque (Ababakar, Le Breil), on mitraille un fuyard (Luis, à Montargis, il y a un an), on écrase à plusieurs gendarmes un Noir jusqu’à l’étouffer à mort (Adama Traoré), c’est le panard de terroriser les déviants, les opposants (utilisation constante de grenades « de désencerclement » comme arme offensive lors de charges policières), d’écraser les faibles (innombrables condamnations à la prison, destruction des effets des migrants à la rue, tri social relancé par parcoursup, coupure d’eau des fontaines publiques, ..., ...). Ça pue.

      Le preneur de vue avait été gazé
      https://twitter.com/NicolasLescaut/status/991380127803170816

      L’incroyable dans cette affaire, c’est pas tant le maintien des traditions barbouzardes au sein de l’État -Salcon affiche ouvertement une grossièreté et une intransigeance qui sont un appel constant et réitéré à exercer la domination par tous les moyens nécessaires mais aussi tout simplement pour le plaisir - que cette généralisation d’un « effet Rodney King » où la multiplication des images et leur mise en circulation pèse d’un poids inédit (y compris contre les salariés, les manifestants, les mis en cause par la justice, etc.).

      Image encore, voilà que je trouve un autre Salcon s’amuse, faites en autant .

      #police #sécuritaire #décomplexé #préfet #Collomb #Elysée #barbouzes (aux petits pieds) #milice #nervis #vidéo #scandalisation #mdr

    • Un militant communiste accuse Alexandre Benalla de l’avoir frappé lors de la déclaration de candidature de Macron
      https://www.buzzfeed.com/davidperrotin/un-militant-communiste-accuse-alexandre-benalla-de-lavoir

      Ça fait du bruit, pour l’impunité c’est beaucoup moins pratique que les policiers anonymes et sans matricule, mais, rendez vous compte, c’est « la plus forte sanction jamais infligé à un collaborateur de l’Elysée : 15 jours de mise à pieds … » ( Bruno Roger-Petit, porte parole de la présidence).

      #observation_participante

    • LA MILICE DE MACRON - A propos de « l’affaire Benalla » -
      https://twitter.com/Nantes_Revoltee/status/1020035513909219328

      ...il y a aussi un troisième homme, lui aussi en civil, pas encore identifié, qui prend le relai de Benalla lorsqu’il exfiltre brutalement une jeune manifestante. Ces hommes semblent eux aussi se connaître, fonctionner ensemble. (...)

      Depuis mercredi, ce qui choque les #médias et la classe politique, ce ne sont pas les innombrables exactions commises contre les manifestants depuis des mois.

      Ces violences policières ont causé des centaines de blessures, et parfois des mutilations, et ont abondamment été filmées et documentées. Ce qui choque, c’est le caractère « non-règlementaire » des agressions commises par le milicien Benalla.

      Si les mêmes violences avaient été commises par les CRS ou la BAC, personne ou presque n’aurait réagi. Ce que les médias reprochent à Benalla et ses complices, c’est de ne pas avoir été officiellement policiers.

      @ellensalvi, Journaliste - Mediapart
      https://twitter.com/ellensalvi/status/1020048309740802049

      Quelque chose d’étrange dans la présentation que fait l’Élysée des fonctions d’#AlexandreBenalla.

      – Adjoint du chef de cabinet (poste déjà occupé par un autre)
      – En charge de la sécurité du président (responsabilité du seul patron du GSPR)

      Pourquoi a-t-il été recruté au juste ?

      Une SARL, des achats d’armes, un employeur/protecteur commun, pour cette affaire d’État.

      #milice #présidence

    • http://www.vududroit.com/2018/07/affaire-benalla-code-penal-quoi-faire

      Le comportement d’Emmanuel Macron est désarmant de sincérité. Le président de la République affiche un narcissisme permanent et infantile auquel vient s’ajouter un étonnant sentiment d’impunité. Et avec lui, aucune relâche, nous avons droit tous les jours à un épisode destiné à nourrir notre stupéfaction devant l’absence de limites du personnage. Il y a eu l’épisode qui a suivi la victoire française en Coupe du Monde de football, occasion à laquelle Emmanuel Macron a été incapable de se maîtriser, en a fait des tonnes de façon gênante, avant de signifier son égoïsme méprisant avec la confiscation de la descente du bus sur les Champs-Élysées. « Moi d’abord, les autres ne sont rien. »Il y a maintenant l’incroyable affaire qui concerne une espèce de « garde-du-corps-porte-flingue-conseiller » à l’Élysée auprès du chef et dont on apprend qu’il joue les nervis en allant casser du passant dans les rues de Paris. Une vidéo nous montre Monsieur Alexandre Benalla profitant d’un temps libre pour revêtir les signes liés à la fonction de policier et passer à tabac les gens qu’il soupçonne d’être des opposants à son patron. Au plan juridique, judiciaire et administratif, cette affaire est d’une gravité exceptionnelle. Elle s’est déroulée il y a plus de deux mois et demi et jusqu’à présent, la seule conséquence avait été une mise à pied de 15 jours de l’apprenti milicien !

      Ces psychopathes qui nous gouvernent.

    • @aude_v merci mais guère d’analyse de ma part, tout juste d’hypothétiques scénarios (et l’argent dans tout ça ? par exemple), et des extraits de presse et twitts

      Un aperçu d’un moment de #crise_de_régime, hier, selon Le Monde

      Dans cette ambiance électrique, l’agenda si bien huilé de l’exécutif est chamboulé. Les députés ont du mal à poursuivre l’examen de la révision constitutionnelle. Les incidents de séance se multiplient. Depuis une semaine, les débats sur cette réforme s’éternisaient, cette fois ils s’enlisent. A 18 heures, un conciliabule s’improvise dans la cour d’honneur du Palais-Bourbon. Après avoir quitté précipitamment le siège de LRM, Christophe Castaner échange avec François de Rugy, Richard Ferrand, Nicole Belloubet, Marc Fesneau, président du groupe MoDem, la présidente de la commission des lois, Yaël Braun-Pivet et la conseillère parlementaire d’Edouard Philippe.

      Des membres de cabinets ministériels sont également présents, « au bout de leur vie », relate un participant. Des députés de l’opposition immortalisent la scène sur Twitter. Tout le monde perçoit le désarroi du premier cercle. La crise se déroule à ciel ouvert.

      Aujourd’hui, outre la GàV du suspect (...) et son licenciement (la barbouze au petit pied doit changer d’appart, il loge à l’Élysée...), trois responsables #policiers sont suspendus #fusibles
      https://lemonde.fr/societe/article/2018/07/20/affaire-benalla-trois-responsables-policiers-ont-ete-suspendus_5333963_3224.

      Il s’agit de deux membres de la direction de l’ordre public et de la circulation à la préfecture de #police et d’un commandant chargé de faire la liaison entre la #préfecture et l’#Elysée.

      Ils étudient si bien les autonomes (et leurs propres troupes...) avec leurs observations participantes, ils pigent si bien ce qui se passe dans cette société filmée par tous les bouts qu’ils ont pas retenu que « pas vu pas pris » implique dans nombre de cas d’avoir à se masquer.

      edit La préfecture de police de Paris embarrassée et fragilisée par l’affaire Benalla, Soren Seelow et Julia Pascual

      Les policiers s’indignent qu’un «  observateur  » de l’Elysée ait pu outrepasser son rôle. Des cadres de la préfecture de police sont mis en cause.

      La stupéfaction le disputait à la colère dans les rangs des forces de l’ordre, jeudi 19 juillet, alors que l’« affaire Benalla », du nom de cet employé de l’Elysée surpris en train d’interpeller et de molester deux manifestants le 1er mai, affublé d’un casque de police, prenait l’ampleur d’un scandale. Alexandre Benalla, 26 ans, adjoint au chef de cabinet d’Emmanuel Macron, avait été suspendu deux semaines, puis réintégré au service de la présidence de la République. Une mansuétude incompréhensible pour bon nombre de policiers.

      Au-delà de son retentissement politique, cet épisode fragilise la préfecture de police de Paris (PP), chargée de l’organisation du maintien de l’ordre et de l’accompagnement des « observateurs », dont faisait théoriquement partie M. Benalla le 1er mai. Trois cadres de la direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC), qui gère les manifestations dans le ressort de la PP, ont ainsi été suspendus jeudi soir à titre conservatoire : Laurent Simonin, un contrôleur général membre de l’état-major de la DOPC ; le commissaire Maxence Creusat, également membre de l’état-major ; et un commandant, chargé de la liaison entre l’Elysée et la PP. Ils sont soupçonnés d’avoir récemment fait parvenir un film de l’incident issu de la vidéosurveillance à l’employé de l’Elysée.

      Benalla connu des services de la préfecture

      D’après nos informations, la demande d’intégrer M. Benalla à la manifestation a en outre été faite directement par l’Elysée auprès de la DOPC, sans passer par le ministère de l’intérieur. Une autorisation sans doute facilitée par son statut particulier : M. Benalla, qui a travaillé durant la campagne présidentielle de M. Macron en tant que responsable de la sécurité, puis comme « chargé de mission » à l’Elysée, est en effet loin d’être inconnu des services de la préfecture.

      « Je l’ai croisé plusieurs fois pendant la campagne, confirme un commissaire de la PP, et il était très présent sur les déplacements présidentiels. » Ce n’est pas la première fois qu’il participait à un service d’ordre, ajoute David Le Bars, du Syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN) : « Cela fait des mois qu’il est présent sur les gros dispositifs de maintien de l’ordre. Il participe aux briefings préliminaires et aux débriefings et vient avec sa radio, donne des orientations à des commissaires en jouant de sa qualité. »

      D’après les informations du Monde, M. Benalla était également présent au sein de la salle de commandement de la DOPC, le soir du 1er mai, lorsque le ministre de l’intérieur, Gérard Collomb, et le préfet de police, Michel Delpuech, ont rendu visite aux troupes. Mais selon une source policière, ce n’est que le lendemain, en découvrant les vidéos, que la haute hiérarchie de la PP aurait rapporté l’incident au ministère de l’intérieur.

      Lire aussi : Sous la pression, l’Elysée lâche Benalla

      Brassard et talkie-walkie

      Le 1er mai, M. Benalla était présent place de la Contrescarpe, à Paris. Le secteur est placé sous l’autorité déléguée du commissaire Maxence Creusat, qui a été suspendu jeudi soir. La vidéo qui a circulé sur les réseaux sociaux montre M. Benalla et l’un de ses proches — Vincent Crase, employé de La République en marche — participant à l’interpellation de deux manifestants, un jeune homme et une jeune femme. Selon une information du Monde, la présence de ce second collaborateur occasionnel de l’Elysée n’avait pas été autorisée par la PP, qui ne l’aurait découverte que jeudi 18 juillet, lorsque l’Elysée a dévoilé son identité au lendemain de la révélation du scandale.

      Sur plusieurs films, on aperçoit M. Benalla frapper un jeune homme et s’en prendre à une jeune femme, sous le regard passif de CRS. Comment expliquer que M. Benalla ait pu bénéficier d’autant de largesses dans son encadrement ? « L’Elysée, ça fout la trouille à tout le monde », lâche, prosaïque, Philippe Capon, du syndicat de gardiens de la paix UNSA-Police. « On n’est pas obligé de jouer les laquais de la présidence ! », s’étrangle un commissaire.

      Place de la Contrescarpe, ainsi que sur d’autres images prises dans Paris, un homme en civil accompagne M. Benalla sans jamais s’interposer : il s’agit pourtant d’un membre de l’état-major de la DOPC, Philippe Mizerski, chargé d’encadrer l’« observateur » de l’Elysée, et qui ne pouvait donc ignorer sa qualité. Jeudi, Jean-Luc Mélenchon a par ailleurs déclaré identifier « formellement » ce policier comme étant celui qui lui « a demandé (…) de [s]e retirer de la marche silencieuse », en hommage à Mireille Knoll, le 28 mars, où il avait été chahuté. Une vidéo atteste de la présence de ce fonctionnaire.

      Autre question soulevée par cette affaire : comment Alexandre Benalla a-t-il pu arborer un brassard de police, ainsi qu’en témoignent plusieurs vidéos ? La PP précise qu’elle dote les observateurs qu’elle accueille « de casques et de gilets pare-balles permettant d’assurer leur protection. » Les brassards de police ou la radio portative, en revanche, ne font pas partie du matériel attribué.

      « Des amateurs »

      Afin d’éclaircir ces aspects du dossier, le ministre de l’intérieur, Gérard Collomb, a annoncé, jeudi, au Sénat, avoir saisi l’inspection générale de la police nationale (IGPN). Cette enquête administrative vient en complément de l’enquête judiciaire ouverte jeudi matin par le parquet de Paris pour « violences par personne chargée d’une mission de service public », « usurpation de fonctions » et « usurpation de signes réservés à l’autorité publique », dans le cadre de laquelle M. Benalla et M. Case ont été placés en garde à vue vendredi. Le parquet de Paris a par ailleurs à son tour cosaisi l’IGPN pour mener l’enquête judiciaire.

      Ce n’est pas la première fois que M. Benalla témoigne de son goût pour les attributions régaliennes. Compte tenu de son rôle pendant la campagne présidentielle et à l’Elysée, il bénéficie d’une autorisation de port d’arme. D’après nos informations, la demande a été faite par l’Elysée auprès de la PP et a été satisfaite en octobre 2017. M. Benalla est donc connu du SDLP, le service de police spécialisé dans la protection des personnalités, et de son émanation le GSPR, chargé de la protection du président de la République.

      Sa situation ne manque pas, là non plus, d’interroger. « Depuis quand met-on des amateurs pour s’occuper de la protection du président alors qu’on a des policiers et des gendarmes qui sont des professionnels ?, interroge Jean-Paul Mégret, du Syndicat indépendant des commissaires de police. Résultat, on se retrouve avec des gens qui n’ont aucun sang-froid. » Un connaisseur de la question fait remarquer que « c’est la première fois depuis le général de Gaulle qu’on contourne les services officiels ».

      #vidéo #violences_policières

    • Non bis in idem.

      Je suis toujours atterré par la capacité de la presse à aboyer avec la meute. Et l’absence de mobilisation du moindre neurone…

      À propos du motif de licenciement d’A. Benalla, «  mais pas pour les événements du 1er mai  ». cf. p. ex.

      Alexandre Benalla. Le point sur l’affaire qui secoue l’Elysée - France - LeTelegramme.fr
      https://www.letelegramme.fr/france/alexandre-benalla-le-point-sur-l-affaire-qui-secoue-l-elysee-20-07-2018

      Alexandre Benalla n’est pas licencié pour les violences du 1er-Mai mais pour avoir reçu des enregistrements vidéo le concernant : il « aurait été destinataire d’un document de la préfecture de police qu’il n’était pas autorisé à détenir », explique l’Elysée.

      … on rappellera qu’il ne peut être licencié pour ce fait, puisqu’il a déjà été sanctionné. Même symboliquement (et encore…) N’importe quelle instance juridique, Tribunal Administratif, probablement, mais on ne sait rien de son contrat (on va certainement encore apprendre des choses…) et donc, peut-être Prud’hommes, quelle que soit la juridiction, l’employeur se ferait exploser un tel motif de licenciement. (note aux journalistes : c’est qu’il faut indiquer les 7 semaines de délai en plus du rappel de l’impossibilité de double sanction).

      On notera d’ailleurs que le motif retenu est tout à fait délicieux – et tombe à pic, un contentieux là dessus serait intéressant à suivre : si on appliquait une telle (future) jurisprudence Benalla, il manquerait rapidement une part considérable de la police et de la gendarmerie, étant donné les habitudes d’accès illégal au STIC, voire de commercialisation de ses infos (moisies…)
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_de_traitement_des_infractions_constat%C3%A9es#Fuites

    • Entre autres détails du Parisien,…

      Il est quasiment certain que l’identification du gugusse et la transmission au Monde sont issues de la #Grande_Maison.

      Les réseaux d’Alexandre Benalla au cœur de l’enquête - Le Parisien
      http://www.leparisien.fr/faits-divers/les-reseaux-d-alexandre-benalla-au-coeur-de-l-enquete-20-07-2018-7828155.

      Selon nos informations, le jeune chargé de mission a été aperçu mercredi soir en train de récupérer un CD-ROM contenant les fameuses vidéos, dans un bar du VIIIe arrondissement de Paris. Benalla comptait, semble-t-il, s’en servir pour préparer sa défense. Il va devoir s’en expliquer devant les enquêteurs. Dans l’attente, les trois policiers ont été suspendus administrativement à titre conservatoire.

    • Où l’on apprend que la @prefpolice conserve les images de vidéo surveillance au delà du délai maximal d’un mois.

      https://twitter.com/raphkempf/status/1020560892948344832
      Se découvrir filmé, après coups (prise par trois objectifs ici, sans compter la vidéo surveillance)

      Ça se complique pour les politiciens ? Une réponse à la défense de l’honneur de la police par la gauche représentative :

      Quand la vidéo est sortie le 1er mai, personne, jamais, n’a dit « ça peut pas être des flics, ils se comportent pas comme ça », pas @Francois_Ruffin, pas la FI. Personne.
      On y a tous vu que du feu, précisément parce qu’on sait qu’ils se comportent comme ça.

      https://twitter.com/Aur0rax/status/1020540665028136960

      #nervi #bouffon #barbouze_manquée #vidéosurveillance #boomrang

    • question que nul ne pose ?

      cf. mon message d’il y a 2 jours. Visiblement, l’incroyable grade de lieutenant-colonel, sans parler des (encore plus) incroyables avantages et rémunération, passe très très mal dans un corps qui n’a pas vraiment besoin de cette cerise pour avoir des états d’âme (dont l’expression est illégale…)

  • Après 24h d’emballement sur la toile, je me pose un peu pour vous relayer plus d’infos sur le décryptage de l’article bidon du JDD !

    Donc pour retrouver tout le décryptage, c’est par là : https://web.archive.org/web/20200130161210if_/https://twitter.com/ValKphotos/status/942791427691614208

    Ou mis en forme par ici chez @lundimatin : FakeNews sur Notre-Dame-des-Landes - Quand le JDD publie de faux scoops avec des images volées ou détournées :
    https://lundi.am/fake-JDD-ZAD

    Articles après le décryptage :

    Le « Journal du Dimanche » a-t-il inventé une cache d’armes dans la ZAD de Notre-Dame-des-Landes ?
    http://www.liberation.fr/checknews/2017/12/19/le-journal-du-dimanche-a-t-il-invente-une-cache-d-armes-dans-la-zad-de-no

    Le « JDD » publie des photos « secrètes » de NDDL... provenant en réalité des réseaux sociaux
    http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/12/19/le-jdd-publie-des-photos-secretes-de-nddl-en-realite-trouvees-sur-les-reseau

    Dans le JDD, des photos faussement "secrètes" de la ZAD... et venant directement de la gendarmerie
    https://www.arretsurimages.net/articles/2017-12-19/Dans-le-JDD-des-photos-faussement-secretes-de-la-ZAD-id10398
    libéré 48h : https://www.arretsurimages.net/TMP-108594BC36-10398-55089#

    Notre-Dame-des-Landes. Le JDD s’excuse pour des photos de la ZAD
    (reprise d’une dépêche AFP plutôt bancale)
    https://www.ouest-france.fr/environnement/amenagement-du-territoire/nddl/notre-dame-des-landes-le-jdd-s-excuse-pour-des-photos-de-la-zad-5458026

    Réactions du JDD :

    L’article a changé de titre et la vidéo contenant les images anachroniques rajoutées en plus de celles fournies par la gendarmerie a été retirée :
    http://www.lejdd.fr/societe/notre-dame-des-landes-les-photos-secretes-de-la-zad-3522752
    On peut retrouver la version initiale mais sans la vidéo ni une partie des photos :
    http://web.archive.org/web/20171217030208/http://www.lejdd.fr/societe/notre-dame-des-landes-les-photos-secretes-de-la-zad-3522752
    Le directeur se fend d’un "courrier aux lecteurs" et reconnait l’absence de vérification mais c’est quand même eux qui zont raison hein :
    http://www.lejdd.fr/societe/a-nos-lecteurs-au-sujet-des-photos-de-notre-dame-des-landes-3525275

    En réalité un autre rapport que celui présenté par le JDD vient d’être remis au gouvernement, il en est rapidement question dans le Quotidien du 16 décembre :
    https://www.tf1.fr/tmc/quotidien-avec-yann-barthes/videos/quotidien-deuxieme-partie-19-decembre-2017.html à partir de 16’30’’, mais il faut se créer un compte
    ou en résumé succin ici : https://twitter.com/Qofficiel/status/943197701008777222

    Je continue à m’interroger sur la réelle source du JDD :
    – soit un rapport de gendarmerie étonnamment "vide" en documents alors que des milliers de photos ont dû être faites
    – soit des personnes très énervées contre la tournure que prend le dossier du projet et qui utilisent un vieux rapport

    L’analyse du changement de communication est assez intéressante à faire aussi avec depuis une semaine un nouveau type d’invités qui soutiennent encore très mollement le projet ("oui on a fait des erreurs mais...") et qui pour certains changent radicalement, tel un Christophe Barbier, chef de l’Express et proche de Macron, qui explique qu’il ne faut absolument pas de violences pour évacuer la zad ! Par deux fois j’ai vu des journalistes tellement surpris par les réponses qu’ils n’arrivent pas à le dissimuler, en mode yeux ronds, et lors de l’interview de Castaner sur France 3 il a fallu que le journaliste aille le chercher sur le terrain de la violence supposée de la zad pour qu’il explique que vu l’article du JDD (sic !) il y avait effectivement de quoi s’inquiéter et envisager aussi une expulsion militarisée... Pour la première fois j’entends une nouvelle raison introduite pour expliquer l’évacuation : les conditions sanitaires, la présence d’enfants, etc.

    Évidemment je ne me leurre pas sur ce changement : gain de temps, encore, préparation de l’opinion publique, ou pourquoi pas, test pour voir comment serait perçue l’éventualité de "récupérer" la zad dans le giron du greenwashing vu le succès international de l’allocution de Macron au Planet Summit...

    En tout cas, je me suis bien régalée à voir l’ampleur que prenait le décryptage et ça fait du bien !
    Des négociations sont en cours avec le JDD, là aussi c’est assez "savoureux" !!!

    • @val_k total respect, je me joins à @simplicissimus pour les félicitations, c’est du beau boulot et ça me plait énormément pour une raison particulière : une déconstruction solide, sérieuse et presque « scientifique » de cette crapulerie et en même temps, tu gardes un langage retenu et « respectueux », à la différence de ce qu’ont l’habitude de faire certains que je ne nommerai pas ici par charité chrétienne.

      Je trouve cette double approche très grande (je ne suis moi-même pas toujours capable de me « retenir » donc j’admire).

      Enfin, il serait d’utilité publique, une fois que tu auras terminé, de rendre public une synthèse de tes discussions avec le journal (mais c’est bien sur toi qui choisit).

      En total soutien !

    • –-> je ne suis pas du tout dans le sujet, mais j’ai l’impression que ce post, qui semble être une très bonne analyse critique, manque cruellement de... tag (je sais, je sais, c’est ma manie) !
      Pour le retrouver, n’oubliez pas d’indexer !
       :-)

    • Je le recopie ici pour le plaisir et pour vous éviter de cliquer sur ce site du groupe Lagardère :

      A nos lecteurs (.)

      Plusieurs lecteurs nous ont signalé ce week-end une erreur à propos des photos dont était assorti l’article consacré à la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, dans le dernier numéro du JDD. Une partie de ces documents, « dont disposent les services de gendarmerie », écrivions-nous, semblent en effet avoir été collectés sur des sites ou des bases de données publics ou semi-publics. C’est donc à tort que le JDD a regroupé l’ensemble de ces images sous le titre : « Les photos secrètes de la Zad ». L’un de ces clichés portait au demeurant un crédit que nous aurions dû mentionner – nous prions son auteur d’excuser ce manquement.

      Une explication à nos lecteurs s’impose : ces clichés figurent dans un document établi par un service de la gendarmerie sur lequel nos journalistes se sont appuyés pour décrire l’inquiétude des forces de l’ordre dans l’hypothèse où ils auraient à évacuer la Zad de Notre-Dame-des-Landes. D’évidence, nous avons donc manqué de discernement dans les vérifications que nous avons entreprises et dans la présentation de ces photographies.

      Cette maladresse ne remet toutefois pas en cause le fond de l’article, à propos duquel nous n’entendons pas polémiquer. Quels que soient leur origine et leurs auteurs, ces photos montrent l’organisation et les moyens dont disposent les occupants de la zone, qui ont fait savoir à maintes reprises qu’ils n’entendent pas se laisser évacuer.

      Par Hervé Gattegno, directeur du Journal du dimanche

    • Quelle hypocrisie dans la note aux lecteurs du JDD. Illes te citent meme pas après t’avoir volé des photos pour les détournées et en plus illes parlent de toi au masculin. Sans parler de leur malhonneteté de dire que ca change rien alors que ces photos étaient leur seul preuve. Merci et bravo @val_k pour tes photos et ton analyse critique.

    • Le mea-culpa du jdd :

      Une explication à nos lecteurs s’impose : ces clichés figurent dans un document établi par un service de la gendarmerie sur lequel nos journalistes se sont appuyés pour décrire l’inquiétude des forces de l’ordre dans l’hypothèse où ils auraient à évacuer la Zad de Notre-Dame-des-Landes. D’évidence, nous avons donc manqué de discernement dans les vérifications que nous avons entreprises et dans la présentation de ces photographies.

      des excuses aussi merdique que leur torchon.

    • Pascal Ceaux, ancien du Monde, "spécialisé dans les affaires de police".

      Les Décodeurs du M... ont fait leur machin. Il est moins pire que le "Désintox" de Ration qui réussit à éviter de dire que le matériel faisandé provient de la gendarmerie, qui à la suite de Collomb (Il a déclaré, évoquant l’évacuation de la ZAD, qu’il gérerait le dossier « avec sang-froid, en évitant qu’il y ait des morts » ), prépare - au cas où - l’"acceptation" de morts causés par les forces de l’ordre à Nddl (et ailleurs)
      #des_intox

    • Tapis dans le bocage : la vérité sur les armes secrètes des « zadistes »
      https://zad.nadir.org/spip.php?article4971

      Alors que l’hypothèse d’un abandon officiel du projet d’aéroport se dessine enfin, on assiste en parallèle à une campagne politique et médiatique de diabolisation des « zadistes ». (...)
      Dans le fond, ce que la focalisation pour les « pièges cachés » et les « boules de pétanque » cherche à mettre sous le tapis c’est qu’il ne s’agit pas simplement pour les habitants et usagers de la zad, anciens et nouveaux, d’empêcher la destruction d’un territoire mais aussi de réinventer d’autres mondes possibles. A ce niveau, il convient de préciser qu’il n’y pas sur la zad des « ultra-violents » d’un côté et des « néo-ruraux » de l’autre, mais une diversité de personnes déterminées à vivre et lutter ensemble. Nous ne séjournons pas dans des casernes mais construisons pas à pas depuis des années des formes de vie, d’habitat et d’activités fondées sur le partage, la rencontre, le soin du vivant et des biens communs.

    • Merci à tou-te-s pour vos retour, ça fait super plaisir à lire !
      Je suis en cours de négociation avec le JDD, je compte bien aller le plus loin possible pour qu’ils s’en rappellent, mais c’est intéressant d’apprendre que l’auteur est un nouveau dans leur équipe...

      Pour info, je viens de voir que « La Relève et la peste » m’a chouré deux photos, selon leur réponse, j’aviserai si je rend ça public.

      Autre info : Valeurs Actuelle voulait peut-être faire le même buzz et a chouré des photos à l’ACIPA ! https://twitter.com/AnthonyMeignen/status/943944784498122752

    • Un an plus tard, le constat est amère : il y a bien eut la « guerre » et rien ne s’arrange : https://seenthis.net/messages/744712

      La bataille avec le JDD a été rude, et avec des moments de ras-le-bol assez violents vu l’ambiance globale, j’ai même craqué et fait un enregistrement pour ne pas oublier cet état : https://archive.org/details/JournalDu

      Bref, après tout ça, j’ai enfin reçu le (tout petit) chèque de dommages et intérêts qu’a daigné m’accorder le JDD. Je me suis fait un plaisir de lui signifier que la première dépense faite avec va au futur livre de Yves Monteil : "Police et Paysages" https://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/police-et-paysages (faudra que je fasse un billet spécifique dessus !)

      Mais ça n’est pas encore fini ! J’ai eut des réponses contradictoires sur la manière dont la CAF va considérer cette somme. Soit elle s’aligne sur les impôts et décide elle aussi qu’un dédommagement n’est pas un revenu, et je pourrai enfin envisager de récupérer les photos prisonnières d’un disque dur crashé (ça coûte la peau du cul !) ... soit la CAF considère ça comme un revenu, me coupe mon RSA pour un trimestre (voire me désinscrit) et là... c’est encore un gouffre énergétique qui s’ouvrira...

  • U.S. sues Amazon over purchases by kids using mobile apps | Reuters

    http://www.reuters.com/article/2014/07/10/us-usa-amazon-com-ftc-idUSKBN0FF21820140710

    Reuters) - The U.S. government sued Amazon.com on Thursday for allowing children to collectively run up millions of dollars in purchases on the credit cards of their unsuspecting parents while playing mobile apps like “Tap Zoo” and “Ice Age Village.”

    The lawsuit, filed by the Federal Trade Commission, seeks to make the online retailer refund money spent without parental permission and to end Amazon’s practice of allowing purchases without requiring a password or other mechanism that gives parents control over their accounts.

    #amazon #crapulerie

  • Je reçois ça, dieu sait pourquoi, et ça me fait trembler de peur (surtout quand je vois la liste des invités). Les prochaines étapes de l’Europe avec eux, autant demander l’asile politique sur les iles Fidji

    L’Institut Nicolas Berggruen est heureux de vous inviter à son Forum de Paris sur le thème

    « L’Europe : les prochaines étapes »

    http://www.datapressepremium.com/rmdiff/2009080/diff_20177141389.pdf

    avec

    M.NicolasBerggruen Président du NBI
    M. Martin Schulz Président du Parlement européen
    M. Mario Monti Président du Conseil des Ministres italien
    M. Jacques Delors ancien Président de la Commission Européenne
    M. François Fillon ancien Premier Ministre de la France
    M. Pierre Moscovici Ministre de l’Economie et des Finances de France
    M. Wolfgang Schaüble Ministre fédéral des Finances d’Allemagne

    #crapulerie #europe

  • CADTM - Les Chiffres de la dette 2012

    http://cadtm.org/Les-Chiffres-de-la-dette-2012

    Toujours très utile, très efficace pour se remettre les idées en place

    Pour comprendre la multiplicité des crises en cours, Damien Millet, Eric Toussaint et Daniel Munevar (CADTM) mettent à disposition un ensemble de données liées à la dette et à des thèmes connexes.

    Crise économique, crise financière, crise alimentaire et crise de la dette s’éclairent et se connectent à la lecture de cette brochure parsemée de tableaux et d’infographies qui permettent de mettre en lumière les éléments du puzzle.

    De la crise de la dette des pays du Sud en 1982 à la crise actuelle en Europe, en passant par les dettes odieuses dans le monde et les chiffres du FMI et de la Banque mondiale, l’analyse des statistiques permet d’identifier les véritables enjeux.

    Les auteurs posent un regard critique sur l’économie mondiale et les mécanismes de domination qui sont en jeu. Ils proposent un éclairage cru sur les réalités chiffrées d’un monde qui vacille.

    A toutes les échelles, les inégalités sont criantes et continuent de se creuser. Les chiffres de la dette 2012 parlent d’eux-mêmes et démontrent à quel point il est nécessaire et urgent de changer radicalement de système.

    C’est à la lumière de cette compréhension que pourra se dessiner un horizon de résistance collective dans lequel les exclus, où qu’ils soient, prendront conscience que leur souffrance provient des mêmes maux, des mêmes mécanismes et des mêmes acteurs et s’identifieront comme un tout solidaire : les 99 %.

    A consulter là :

    http://fr.scribd.com/doc/111894681/chiffresdeladette-2012

    #dette #crise #crapulerie #pauvreté #inégalités

  • Rapport sur le train : « Des méthodes commerciales qui favorisent l’opacité » - France Info

    http://www.franceinfo.fr/economie/rapport-sur-le-train-des-methodes-commerciales-qui-favorisent-l-opacite-9

    Rapport sur le train : « Des méthodes commerciales qui favorisent l’opacité »

    le Lundi 22 Avril 2013 à 11:58

    La SNCF doit être plus encadrée par le pouvoir politique. Elle doit aussi être plus transparente sur ses tarifs. Telles sont les conclusions d’un rapport remis lundi à Matignon par le président PS de la région Pays de la Loire, Jacques Auxiette. Un second rapport sur « la réforme du système ferroviaire français » a été remis en même temps par Jean-Louis Bianco en vue d’une future loi.

    #sncf #transports-public #crapulerie-tarifaire #service-public

  • CADTM - FMI et Banque mondiale version 2013 : on change les mots, et on recommence

    http://cadtm.org/FMI-et-Banque-Mondiale-version

    FMI et Banque mondiale version 2013 : on change les mots, et on recommence

    17 décembre 2012 par Noémie Candiago

    Chaque année au mois d’octobre se déroulent les assemblées annuelles du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale. Habituellement elles ont lieu à Washington, où les deux institutions ont leur siège, mais une année sur trois, c’est à un autre pays qu’est gracieusement accordé le privilège de recevoir l’événement. Cette année, c’est le Japon qui a accueilli la rencontre du 9 au 14 octobre.

    L’événement réunit les Conseils des Gouverneurs du FMI et de la BM, mais aussi les grands dirigeants du secteur public - banques centrales, ministères des finances et du développement - et du secteur privé, ainsi que de nombreux spécialistes issus du milieu universitaire. Il consiste en une succession de séances d’information, de séminaires et de conférences de presse sur diverses thématiques liées « aux perspectives de l’économie dans le monde, à la lutte contre la pauvreté, au développement économique et à l’efficacité de l’aide » selon les mots des organisateurs. C’est à cette occasion que les deux institutions présentent leurs rapports annuels. Vitrine de choix donc pour ces doctrines développées par les plus grands analystes économiques et statistiques mondiaux. Et belle occasion pour nous de faire le point sur l’état de cette pensée économique dominante. Que pensent les hommes et les femmes à la têtes de ces institutions financières internationales ? Quelles sont leurs analyses, et quelles solutions proposent-ils ? Comment envisagent-ils notre avenir ? Et surtout, dans tout cela, quels mots avons-nous à dire ?

    #finance #investissements #FMI #Banque-mondiale #crapulerie