#f

  • Info da #fisica occupata: la complicità delle istituzioni universitarie nell’industria bellica e la posizione del Rettore Geuna.
    https://radioblackout.org/2024/05/info-da-fisica-occupata-la-complicita-delle-istituzioni-universitarie

    In questa puntata dell’info del giovedì in diretta dal dipartimento di Fisica occupato all’interno del movimento #intifada_studentesca, abbiamo approfondito alcuni temi all’ordine del giorno della protesta. Innanzitutto con uno studente di Fisica abbiamo affrontato le ragioni e le rivendicazioni dell’occupazione ripartendo dai comunicati scritti dagli studenti e dalla studentesse. Attraverso l’intervento di Duccio Facchini, […]

    #L'informazione_di_Blackout #accordi
    https://cdn.radioblackout.org/wp-content/uploads/2024/05/INfo-gio-Fisica-2024_05_23_2024.05.23-09.00.00-escopost.mp3

  • Espace Schengen : l’Union européenne adopte de nouvelles règles pour les contrôles aux frontières
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/05/24/espace-schengen-l-union-europeenne-adopte-de-nouvelles-regles-pour-les-contr

    Espace Schengen : l’Union européenne adopte de nouvelles règles pour les contrôles aux frontières
    Publié le 24 mai 2024 à 19h58, modifié le 24 mai 2024 à 19h59
    L’Union européenne a adopté, vendredi 24 mai, une réforme du code Schengen, destinée notamment à clarifier le cadre prévu pour la réintroduction des contrôles aux frontières intérieures de l’espace de libre circulation, et à harmoniser les restrictions en cas d’urgence sanitaire. La réforme, sur laquelle les négociateurs avaient trouvé un accord en février, vise aussi à contrôler les mouvements migratoires au sein de l’espace Schengen et à répondre aux situations d’instrumentalisation des migrants par des pays tiers.
    Elle permet à un Etat membre de « transférer les ressortissants de pays tiers appréhendés dans la zone frontalière et séjournant illégalement sur son territoire vers l’Etat membre d’où ils sont directement arrivés ». « L’arrestation devra avoir lieu dans un cadre de coopération bilatérale », précise dans un communiqué le Conseil de l’UE représentant les Vingt-Sept.
    Afin de lutter contre les tentatives de pays tiers d’orchestrer l’arrivée de migrants dans le bloc, comme la Biélorussie et la Russie ont été accusées de le faire à des fins de déstabilisation, les nouvelles règles permettront notamment aux Etats membres de limiter le nombre de points de passage aux frontières. Elles permettent aussi de prendre des mesures contraignantes au niveau européen pour restreindre l’accès de ressortissants de pays tiers au bloc en cas d’urgence sanitaire de grande ampleur. Pendant la pandémie de Covid-19, Bruxelles n’avait pu émettre que des recommandations non contraignantes à l’intention des Etats membres pour tenter d’harmoniser les restrictions imposées aux voyageurs entrant dans l’UE. La réforme du code Schengen a été proposée en décembre 2021 par la Commission européenne pour tirer les leçons de la crise du Covid-19, qui avait donné lieu à des restrictions en pagaille. Selon les nouvelles règles, le Conseil de l’UE pourra aussi imposer des tests et des mesures de quarantaine.
    Au sein de l’espace Schengen, qui regroupe 27 pays – dont 23 Etats membres de l’UE plus l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse –, plus de 400 millions de personnes peuvent en principe circuler sans être soumises à des contrôles. Depuis mars, deux autres pays, la Bulgarie et la Roumanie, ont partiellement rejoint ce groupe.
    Mais depuis 2015, invoquant la pression migratoire ou la menace terroriste, un certain nombre de pays ont réintroduit des contrôles d’identité à leurs frontières. Ils sont actuellement huit à le faire (la Slovénie, l’Italie, l’Allemagne, l’Autriche, la France, la Norvège, le Danemark, la Suède). Ces contrôles sont autorisés par le code Schengen à titre exceptionnel, en cas de menace grave pour l’ordre public ou la sécurité intérieure d’un Etat, mais de manière provisoire. La Cour de justice de l’UE avait rappelé en avril 2022 qu’ils ne devaient pas excéder six mois.
    La réforme prévoit qu’en cas de menace grave à sa sécurité un Etat peut autoriser des contrôles à ses frontières pour une durée maximale de deux ans, avec une prolongation possible d’un an. Ces Etats devront évaluer la nécessité et la proportionnalité de ces contrôles et déterminer si les objectifs poursuivis ne peuvent être atteints par des mesures alternatives.

    #Covid-19#migrant#migration#UE#espaceschengen#pressionmigratoire#securite#terrorisme#frontiereinterieure#droit#sante

  • Émissions de gaz à effet de serre en france : nouvelle estimation
    L’année 2023 avec les données Secten du Citepa
    https://www.citepa.org/fr/2024_05_a02/#:~:text=5%2C8%25%20de%20baisse%20d,2022%20et%202023%2C%20hors%20UTCATF

    D’après les données du #Citepa, en France (France métropolitaine et territoires d’Outre-mer inclus dans l’UE) les #émissions territoriales de gaz à effet de serre (GES) hors puits de #carbone ont baissé de -5,8% (-22,8 Mt CO2e) entre 2022 et 2023, hors UTCATF [Utilisation des terres, changement d’affectation des terres et foresterie].

    [...]

    Le puits de carbone forestier est fragile

    En parallèle des émissions des autres secteurs, le secteur de l’utilisation des #terres et de la #forêt représente un #puits net de carbone qui permet de séquestrer du CO2 dans la biomasse et les sols. Estimé à environ -45 Mt CO2 en moyenne dans les années 2000, ce puits s’est considérablement réduit pour atteindre environ -20 Mt CO2 dans les années récentes, notamment en raison de l’effet couplé de sécheresses à répétition depuis 2015, de maladies affectant le taux de mortalité des arbres, et d’une hausse des récoltes de #bois. Cette diminution du puits implique un effort encore plus conséquent sur les autres secteurs afin de parvenir à la neutralité carbone.

    Initialement, l’objectif de la SNBC-2 [2e Stratégie nationale bas carbone] prévoyait d’atteindre un puits de carbone entre -40 et -45 Mt à horizon 2030. Les objectifs provisoires annoncés en 2023 en amont de la prochaine SNBC-3 n’intégraient pas encore de cible pour ce secteur.

    Les objectifs sont-ils respectés ?


    Le budget carbone 2019-2023 de la SNBC-2 est respecté si l’on prend le total hors puits de carbone (400 Mt émis en moyenne contre un budget de 420 Mt), et n’est pas respecté si l’on prend le total avec puits de carbone (380 Mt émis contre un budget de 379 Mt). Dans le détail, le budget est atteint pour tous les secteurs à l’exception des déchets (dépassement provisoirement estimé de 1,7 Mt) et surtout de l’UTCATF (21 Mt d’absorption en moins par rapport à l’objectif). En moyenne sur 2019-2023, le total des émissions, incluant le secteur UTCATF, dépasse de 1,4 Mt (0,4%) le budget carbone.

  • #Foligno, inaugurata piazza 3 ottobre

    Per ricordare le vittime delle migrazioni. Il Sindaco Mismetti: “la città ha capito che le differenze sono una ricchezza. Con l’indifferenza si creano nuovi muri, mentre noi abbiamo fatto la scelta dell’integrazione”.

    “Piazzetta tre ottobre: giornata delle vittime di tutte le migrazioni”. E’ questo il nome scelto dalla Diocesi e dal Comune di Foligno per rendere incancellabili le tragedie che ancora oggi avvengono quotidianamente in tutto il mondo. C’è ancora chi in cerca di speranza e di un futuro migliore perde la propria vita. Esempio tangibile quello delle vittime in mare, che dall’Africa cercano di arrivare in Europa attraverso l’Italia. Ne sa qualcosa Tareke Brhane, presidente del Comitato 3 ottobre, uno dei superstiti della strage di Lampedusa del tre ottobre 2013.

    Presente all’inaugurazione della piazza, Tareke Brhane ha ricordato che da quella data ad oggi, nelle traversate del Mediterraneo sono morte 11.400 persone. Con questo gesto Foligno vuole promuovere la realtà dell’accoglienza e dell’integrazione. “Tareke è il rappresentante di chi ha perso la voce – ha spiegato il vescovo di Foligno, Gualtiero Sigismondi -. Il primo ponte da creare tra le culture – ha poi proseguito – è quello della stretta di mano”. Per don Luigi Filippucci, è importante “affermare sempre di più la vita e dire no alla morte”, mentre la presidente del consiglio regionale Donatella Porzi ha sottolineato come “il dialogo è la prima forma di solidarietà per attuare una strategia comune”. La nuova piazzetta sorge nell’area del polo scolastico di viale Marconi.

    Dopo Roma, quella di Foligno è la seconda piazza d’Italia a portare questo nome, “segno – ha affermato il sindaco Mismetti – che la città ha capito che le differenze sono una ricchezza. Con l’indifferenza – ha concluso il primo cittadino – si creano nuovi muri, mentre noi abbiamo fatto la scelta dell’integrazione”. Non solo piazzetta Tre ottobre. Nella giornata di mercoledì infatti, in viale Marconi sono stati piantati degli ulivi come simbolo di pace. Alla cerimonia erano presenti, tra gli altri, Rita Barbetti, vicesindaco, l’assessore Maura Franquillo, i consiglieri comunali, Vincenzo Falasca e Michela Matarazzi, rappresentanti delle forze dell’ordine e gli studenti delle scuole medie superiori. Atteso anche il prefetto di Perugia, che però non ha partecipato alla cerimonia.

    http://www.perlapace.it/foligno-inaugurata-piazza-3-ottobre
    #3_octobre #commémoration #migrations #toponymie #toponymie_politique #toponymie_migrante #réfugiés #mourir_en_mer #morts_en_mer #3_octobre_2023 #naufrage #Italie

  • Florence Montreynaud : « La prostitution est pour moi la pire des violences contre les femmes »

    Florence Montreynaud est féministe depuis toujours. Elle a créé de nombreuses associations dont Zéromacho qui regroupe des hommes abolitionnistes de la prostitution. Aujourd’hui 4000 hommes de plusieurs pays ont signé le manifeste. Sa dernière idée est le Front féministe international qui rassemble 413 associations de 7 pays.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/05/25/florence-montreynaud-la-prostitution-est-pour-

    #féminisme #prostitution

  • Au Liban, les droits des femmes passés à la trappe

    Au Liban, les droits des femmes sont loin d’être une priorité ces dernières années. Pourtant, elles subissent de plein fouet les crises et les conflits : violences sexistes et sexuelles, mariage précoce, précarité alimentaire et menstruelle, etc.

    https://www.middleeasteye.net/fr/actu-et-enquetes/au-liban-les-droits-des-femmes-passes-la-trappe
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/04/12/liban-le-systeme-de-la-kafala-un-engrenage-de-violences-pour-les-femmes-migrantes/#comment-61033

    #international #liban #feminisme

  • Le nucléaire imaginé : le rêve du capitalisme sans terre
    https://www.obsarm.info/spip.php?article656

    Dorénavant, l’énergie atomique est assimilée par le lobby nucléaire aux énergies renouvelables. Comment cette technologie controversée, fragile, peu fiable et vieillissante est-elle devenue une perspective d’avenir ? En effet, en quelques années, le vent a tourné dans l’opinion publique sous l’influence florissante de Jean-Marc Jancovici dans les médias et sa bande dessinée Un monde sans fin illustrée par Christophe Blain chez Dargaud suivie, au même moment, par le plan de relance par (...) #Fiches_de_lecture

    / #Industrie_nucléaire, #Stratégies_nucléaires, #La_une

  • Sortie aujourd’hui en librairie de « Pommes de terre contre gratte-ciel » de Gilles Dauvé et de « Patriarcat et accumulation à l’échelle mondiale » de Maria Mies

    Plus la crise écologique s’aggrave, plus l’écologie devient une idéo­lo­gie domi­nante. Elle nous promet un monde « décar­boné » grâce au tout-électrique, au tout-numé­ri­que et au « nucléaire vert ». Mais capi­ta­lisme et écologie sont incom­pa­ti­bles. Le capi­ta­lisme repose sur l’exploi­ta­tion de pro­lé­tai­res dans des entre­pri­ses for­cées par la concur­rence d’accu­mu­ler plus de valeur que leurs riva­les. La quête inces­sante de pro­duc­ti­vité entraîne sur­pro­duc­tion, sur­consom­ma­tion… aux effets des­truc­teurs pour les pro­lé­tai­res, pour l’huma­nité et pour la pla­nète. Il n’y aura pas de « révo­lu­tion écologique » sans révo­lu­tion sociale qui rompt avec les rap­ports de classe.

    https://entremonde.net/pommes-de-terre-contre-gratte-ciel

    Publié en 1986, ce livre nova­teur a été salué comme un chan­ge­ment de para­digme majeur pour la théo­rie fémi­niste et reste une contri­bu­tion essen­tielle à la théo­rie du déve­lop­pe­ment capi­ta­liste. En détrui­sant l’auto­no­mie des femmes, les hommes ont pu acqué­rir du capi­tal pro­duc­tif et accu­mu­ler des riches­ses. La vio­lence contre les femmes dans des pays comme l’Inde n’est donc pas un ves­tige de la société ancienne, mais un élément du pro­ces­sus de moder­ni­sa­tion. Retraçant les ori­gi­nes socia­les de la divi­sion sexuelle du tra­vail, Mies pro­pose une his­toire des pro­ces­sus connexes de colo­ni­sa­tion et d’« assi­gna­tion domes­ti­que » et étend cette ana­lyse à la nou­velle divi­sion inter­na­tio­nale du tra­vail. Préface de Silvia Federici.

    https://entremonde.net/patriarchy-and-accumulation-on-a

    #écologie #féminisme #communisme #livres #édition

  • Monsieur le Président de la République, votre inaction tue

    Le 14 mai, des militant·es du collectif NousToutes ont déposé 940 bateaux en papier rouge sur la Seine, pour symboliser les 940 victimes de féminicides des sept dernières années. Dans cette lettre ouverte, nous rappelons au Président de la République leurs prénoms, mais aussi et surtout, que des solutions concrètes existent.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/05/24/monsieur-le-president-de-la-republique-votre-i

    #féminisme #féminicide

  • Contester l’ordre et l’héritage colonial avec Manuel Quintín Lame
    https://www.terrestres.org/2024/05/24/contester-lordre-et-lheritage-colonial-avec-manuel-quintin-lame

    Trente ans après avoir été enterré dans la montagne colombienne, un manuscrit est exhumé et publié en 1971. C’est le testament politique et spirituel d’un acteur central des luttes autochtones d’Amérique latine, Manuel Quintín Lame, décédé quelques années plus tôt. Contre la dépossession foncière, économique et politique, une décolonisation ambitieuse reste à mener. Retour sur un livre, une philosophie et un parcours subversifs. L’article Contester l’ordre et l’héritage colonial avec Manuel Quintín Lame est apparu en premier sur Terrestres.

    #Amérique_Latine #Décolonial #Droits_des_peuples_autochtones #Forêt #Modernité #Savoirs #Stratégie

  • L’histoire selon ChatGPT | Le Devoir
    https://www.ledevoir.com/societe/le-devoir-de/807380/devoir-education-histoire-selon-chatgpt

    Si ces écarts ont pu faire sourire les étudiants, ils ont cependant trouvé moins drôle que les élans d’inventivité non contrôlés de ChatGPT, ou « hallucinations », comme les désigne le jargon de l’IA par un anthropomorphisme abusif, s’étendent aux références bibliographiques.

    L’étudiant qui travaillait sur le physicien Louis Néel avait peiné à collecter des sources pour documenter son travail. Il fut donc surpris de constater que la biographie produite par ChatGPT renvoyait à plusieurs ouvrages universitaires qu’il avait été incapable de trouver, avant d’être encore plus étonné de découvrir que ces références étaient en fait inventées de toutes pièces.

    Une étudiante ayant choisi d’explorer la carrière du médecin Ignace Philippe Semmelweis a non seulement découvert que ChatGPT lui avait suggéré des références inexistantes, bien qu’elles parussent à première vue plausibles, mais que même les vraies références qu’il avait fournies ne mentionnaient Semmelweis que de façon anecdotique.

    Fait intéressant : un des ouvrages mentionnés par ChatGPT était même considéré comme une référence de qualité médiocre par les historiens sérieux du médecin austro-hongrois. Deuxième constat, méthodologique cette fois, l’agent conversationnel était non seulement susceptible d’enrichir l’historiographie d’oeuvres imaginaires, mais même lorsqu’il proposait des références réelles, la qualité de sa revue de littérature pouvait s’avérer faible et peu pertinente.

    D’un point de vue pédagogique, j’aurais pu exploiter ces références bibliographiques inventées pour expliquer aux étudiants la « mécanique » derrière le fonctionnement de ChatGPT. Ses « hallucinations » ne sont pas uniquement dues, comme on l’entend souvent, au fait que les données sur lesquelles il a été entraîné (en gros, le contenu d’Internet jusqu’en 2021) contiennent elles-mêmes des erreurs factuelles ou des informations contradictoires et biaisées, puisque les références erronées qu’il produit n’existent tout simplement pas sur Internet.

    Ces « hallucinations » sont en réalité indissociables de l’outil lui-même, qui reste un très puissant générateur de textes… probabilistes, formant des phrases à partir de la probabilité que des mots apparaissent dans des phrases et des contextes similaires. Autrement dit, ni intelligent ni créatif, ChatGPT est un algorithme qui s’appuie sur des méthodes statistiques de calcul de probabilités et une quantité massive de données d’apprentissage pour générer le texte ayant les chances les plus élevées de répondre « correctement » à une question qui lui est posée.

    Même s’il était entraîné sur un corpus de données « parfaites », la probabilité qu’il génère des erreurs ne serait pas nulle. ChatGPT répond donc en termes probabilistes et non en fonction de critères de vérité ; son « intelligence » n’est par conséquent qu’apparente, comme l’est celle de tous les algorithmes.

    • Comme je l’écrivais hier, il y a pleins de métiers de production de documents où cet à peu près est suffisant, aussi bon, voire meilleur, que ce que l’humain produit. Les boites à consultants, qui ne vendent que du vent pour justifier des fulgurances crétines de décideurs en recherche d’auto-légitimation vont s’en satisfaire.
      https://seenthis.net/messages/1054953#message1055021

      Comme d’habitude, on commence collectivement à mettre les mêmes mots au même moment sur ce que représente cette innovation, pas si crétine dans l’absolu, mais utilisée par les toujours mêmes crétins malveillants.

    • On peut voir la question sous l’angle du contrôle du document produit par l’outil ; dans un certain nombre de cas, tchatgépété va probablement (sic) produire un à peu près relativement voire très correct, qu’il faut nécessairement corriger, à la marge (ou pas), pour en faire un « vrai » document, relu et validé par de la cervelle moite. Dans la plupart des cas, la phase de validation/correction est peu coûteuse et l’outil a effectivement aidé, globalement, en raccourcissant le temps de recherche et de production du « gros » du document. Dans les cas où la production de la machine est trop foireuse, selon le degré d’honnêteté intellectuelle de l’opérateur humain, soit c’est « bien tenté, mais non merci, je ne valide pas » et il faut refaire, soit c’est « oh, ça ira bien, vu les destinataires du document... ».

      Dans les cas où l’opérateur humain ne voit pas que le document produit par la machine est un subtil ramassis de mensonges sans autre consistence que formelle (= il ne résulte d’aucun raisonnement), alors il n’a que ce qu’il mérite :-) Il faudrait simplement évaluer la probabilité de « vrai faux » et décider si on prend le risque, selon les domaines.

  • Les voitures nous volent notre #territoire… et limitent les échanges sociaux
    https://carfree.fr/index.php/2024/05/24/les-voitures-nous-volent-notre-territoire-et-limitent-les-echanges-sociaux

    Cet article de David Engwicht, un urbaniste australien, est extrait de son livre « Street Reclaiming : Creating Livable Streets and Vibrant Communities » (Récupérer les rues : créer des rues habitables et des Lire la suite...

    #Alternatives_à_la_voiture #Argumentaires #Etalement_urbain #Fin_de_l'automobile #Fin_des_autoroutes #Insécurité_routière #2000 #aménagement #australie #culture #mobilité #recherche #san_francisco #société #trafic #transport #urbanisme #ville #ville_compacte

    • En 1970, Donald Appleyard, urbaniste anglo-américain à l’Université de Californie à Berkeley, a mené des recherches novatrices à San Francisco. Il a choisi trois rues résidentielles qui, à première vue, étaient identiques, à l’exception de leur niveau de trafic.

      [...]

      Il a demandé aux gens d’indiquer où vivaient leurs amis et connaissances dans leur rue. Les habitants de la rue calme ont déclaré avoir trois fois plus d’amis et deux fois plus de connaissances dans leur rue que ceux de la rue à fort trafic (figure 1.1).

      Un indice sur la raison pour laquelle les habitants de la rue à fort trafic avaient trois fois moins d’amis et de connaissances que les habitants de la rue calme est apparu lorsqu’Appleyard a demandé aux habitants de dessiner sur la carte de leur rue ce qu’ils considéraient comme leur « territoire familier » (figure 1.2).

      [...]

      Appleyard a découvert que le trafic ne se contente pas d’occuper l’espace physique. Il a une « zone d’influence » qui intimide et prend possession d’un espace sur le plan psychologique. À mesure que la vitesse et le volume du trafic augmentent, la zone d’influence s’étend et le territoire familier se rétrécit. Dans la rue calme, les enfants jouaient encore au milieu de la rue et les gens s’y arrêtaient pour parler. Mais avec l’augmentation du trafic, ces activités se sont déplacées sur le trottoir. Avec l’augmentation du trafic, la fonction du trottoir est passée d’un espace de jeu et de socialisation à un espace utilisé « uniquement comme un couloir entre le sanctuaire des maisons individuelles et le monde extérieur ». L’abandon du trottoir comme espace de socialisation crée un cercle vicieux. Les enfants et les adultes abandonnent cet espace parce qu’il est sale, dangereux et bruyant. La suppression de ces activités rend l’espace encore plus stérile et accroît le sentiment qu’il s’agit d’une sorte de territoire étranger. Il est donc encore plus délaissé.

      Cependant, Appleyard a constaté que le rétrécissement du territoire familier ne s’arrêtait pas au trottoir. Sur la rue à fort trafic, le nombre de personnes jardinant ou simplement assises sur leur perron a considérablement diminué. Le rétrécissement ne s’est pas non plus arrêté au perron. De nombreux habitants de la rue à fort trafic ont abandonné les pièces de leurs habitations donnant sur la rue, les utilisant davantage comme tampon entre la rue et les pièces arrières de la maison. Ainsi, certains habitants de la rue à fort trafic ont même perdu une partie de leur espace de vie interne en tant qu’élément de leur territoire familier.

      L’une des raisons pour lesquelles les habitants de la rue à fort trafic avaient moins de contacts sociaux est précisément qu’ils avaient moins de territoire sur lequel ils pouvaient effectuer des échanges sociaux. La dernière étape de cette saga du rétrécissement du territoire familier a été l’abandon total du logement par certaines personnes, ce qui a eu pour effet de perturber les réseaux sociaux existants. Ce phénomène, combiné au rétrécissement du territoire familier, explique pourquoi les habitants de la rue à fort trafic avaient moins de contacts sociaux dans leur rue.

      #urbanisme #mental_mapping #carte_mentale

  • La grande truffa degli investimenti immobiliari a #Dubai
    https://irpimedia.irpi.eu/dubaiunlocked-truffe-investimenti-immobiliari-dubai

    Grattacieli mai finiti, vendite in perdita e affitti che non coprono le spese. Investire nel mattone emiratino può essere molto meno luccicante di quanto vogliono far credere i guru dell’immobiliare L’articolo La grande truffa degli investimenti immobiliari a Dubai proviene da IrpiMedia.

    #Mondo #Emirati_Arabi_Uniti #Finanza

  • Klare Kante gegen Grundrechte |
    https://www.unsere-zeit.de/klare-kante-gegen-grundrechte-4792242

    La persécution des personnes qui se déclarent solidaires avec la Palestine fait partie des mesures pour la transformation de l’état de droit dans une machine de guerre. La transformation du système politique allemand menera vraisemblablement vers un état bonapartiste qui ressemblera à un système fasciste dans quelques régions. Le temps de la liberté d’expression est terminé. On nous prépare une confiiguration de la société qui empêchera les protestations contre les actes de guerre à venir.

    24.5.2024 von Vincent Cziesla - .Verbote, Razzien und Repression – gemeint sind wir alle

    Es war 6 Uhr morgens, als die Durchsuchungen begannen. Kurz zuvor war die Gruppe „Palästina Solidarität Duisburg“ verboten worden, nun wurden die mutmaßlichen Mitglieder und ihre Familien von der bewaffneten „Staatsräson“ heimgesucht, schikaniert und vorgeführt. Einen Tag lang konnte sich Nordrhein-Westfalens Innenminister Herbert Reul (CDU) dank bundesweiter Berichterstattung im Lichte der eigenen Rechtschaffenheit sonnen. „In vielen Fällen verbirgt sich hinter der Solidarität mit Palästina nichts anderes als Judenhass“, hatte es in seiner Presseerklärung geheißen. Auf Belege dafür wurde verzichtet. Man habe „heute klare Kante gegen Extremismus“ gezeigt, so Reul.

    Es fällt nicht leicht, mit den Verdrehungen in der deutschen Nahost-Politik mitzuhalten. Ausgerechnet im Land der pseudointellektuellen „Faktenchecker“ und „wehrhaften Demokraten“ wird mit aller Macht die dümmste aller Erzählungen durchgesetzt: die Gleichsetzung des Staates Israel mit dem Judentum. Und gerade die, die für die Unterscheidung kämpfen, werden als „Antisemiten“ abgestempelt. Solidarität mit Palästina, Widerstand gegen Besatzungspolitik und Völkermord? „Judenhass!“, tönt es in der bürgerlichen Presse und aus den staatlichen Institutionen. Es ist, als lebe man in einem antideutschen Fiebertraum. Doch dahinter steckt keine kollektive Psychose, sondern ein gezielt vorangetriebener reaktionärer und militaristischer Umbau des bürgerlichen Staates.

    Dass es inzwischen nicht mehr notwendig ist, politischen Aktivisten Gewalt vorzuwerfen, um sie für ihre abweichende Meinung zu verfolgen, hatte schon der erzwungene Abbruch des Palästina-Kongresses in Berlin bewiesen. Solche Aktionen sollen nicht nur einschüchternd auf die Betroffenen wirken, sondern auch die restliche Gesellschaft auf Linie bringen. Ausgrenzung, Jobverluste und die Zerschlagung von Grundrechten sollen hingenommen werden, solange es nur „die Richtigen“ trifft. Wer es wagt zu widersprechen, findet sich schnell selbst auf der „falschen“ Seite wieder. So entsteht ein Klima, in dem Kundgebungen an Universitäten brutal aufgelöst werden können, in dem Menschen für ihre Meinung vor Gericht landen und in dem sich selbsternannte „Journalisten“ berufen fühlen, auf Demonstrantinnen loszugehen.

    Medien und Politiker, die diese Stimmung anheizen, stören sich nicht am offensichtlichen Widersinn ihrer moralisch begründeten Politik. Die „Palästina Solidarität Duisburg“ wurde verboten, weil sie „sich gegen den Gedanken der Völkerverständigung“ gerichtet haben soll, während Vernichtungsfantasien gegen Russland schon fast zum guten Ton gehören. Die Ministerin, die „Russland ruinieren“ will, bleibt ebenso im Amt wie diejenigen, die russische Gebiete mit Marschflugkörpern angreifen wollen. Dabei ist das Gewese, das die Kriegstreiber in den letzten zwei Jahren um die eigene Interpretation des Völkerrechts veranstalteten, etwas leiser geworden – es verträgt sich nicht gut mit der „Staatsräson“.

    Was haben Scholz, Baerbock und Co. wohl gedacht, als zu Wochenbeginn das Porträt Netanjahus auf allen großen Nachrichtenseiten prangte? Erkannten sie sich selbst wieder im Gesicht des hofierten Kriegsverbrechers, gegen den ein internationaler Haftbefehl beantragt wurde? Am Ende des Tages ist das bedeutungslose Küchentischpsychologie. Denn die Bundesregierung hat sich längst entschieden und das eigene Schicksal an die Verteidigung einer untergehenden ausbeuterischen Weltordnung gekettet. Im Streben danach, eine militärische „Führungsmacht“ zu werden, geht sie bewusst über Leichen – ob in Gaza oder in der Ukraine. In Anbetracht dessen erscheint die schrittweise Beseitigung des „Rechtsstaates“ und seiner vermeintlich garantierten Grundrechte als kleines Opfer für die Interessen des deutschen Monopolkapitals. Das werden auch noch diejenigen erfahren, die sich derzeit voller moralischer Entrüstung für den Kriegskurs einsetzen.

    #Allemagne #Palestine #solidarité #persécution #sionisme #fascisme #bonapartie #impérialisme

  • Israel-Hamas war: How 2 debunked accounts of sexual violence fueled global dispute | AP News
    https://apnews.com/article/israel-hamas-war-sexual-violence-zaka-ca7905bf9520b1e646f86d72cdf03244
    https://dims.apnews.com/dims4/default/8bb53a5/2147483647/strip/true/crop/7828x5219+0+0/resize/1440x960!/format/webp/quality/90/?url=https%3A%2F%2Fassets.apnews.com%2F07%2F23%2Ffd2b4a32f87f3eae984299

    By TIA GOLDENBERG and JULIA FRANKEL
    Updated 9:20 AM UTC+2, May 22, 2024

    JERUSALEM (AP) — Chaim Otmazgin had tended to dozens of shot, burned or mutilated bodies before he reached the home that would put him at the center of a global clash.

    Working in a kibbutz that was ravaged by Hamas’ Oct. 7 attack, Otmazgin — a volunteer commander with ZAKA, an Israeli search and rescue organization — saw the body of a teenager, shot dead and separated from her family in a different room. Her pants had been pulled down below her waist. He thought that was evidence of sexual violence.

    He alerted journalists to what he’d seen. He tearfully recounted the details in a nationally televised appearance in the Israeli Parliament. In the frantic hours, days and weeks that followed the Hamas attack, his testimony ricocheted across the world.

    But it turns out that what Otmazgin thought had occurred in the home at the kibbutz hadn’t happened.
    _

    Beyond the numerous and well-documented atrocities committed by Hamas militants on Oct. 7, some accounts from that day, like Otmazgin’s, proved untrue.

    “It’s not that I invented a story,” Otmazgin told The Associated Press in an interview, detailing the origins of his initial explosive claim — one of two by ZAKA volunteers about sexual violence that turned out to be unfounded.

    “I couldn’t think of any other option” other than the teen having been sexually assaulted, he said. “At the end, it turned out to be different, so I corrected myself.”

    But it was too late. (...)

    • Nearly three months later, #ZAKA found out his interpretation was wrong. After cross-checking with military contacts, ZAKA found that a group of [Israeli] soldiers had dragged the girl’s body across the room to make sure it wasn’t booby-trapped. During the procedure, her pants had come down.

      Otmazgin said it took time to learn the truth because the soldiers who moved the body had been deployed to Gaza for weeks and were not reachable. He said he recognized that such accounts can cause damage, but he believes he rectified it by correcting his account months later.

      Almost immediately after Oct. 7, Israel began allowing groups of journalists to visit the ravaged kibbutzim. On the trips, journalists found ZAKA volunteers onsite to be some of the most accessible sources of information and some shared what they thought they saw, even though, as Bukjin notes, “we are not #forensics workers.

      They pretend to know, sometimes very naively, what happened to the bodies they are dealing with,” said Gideon Aran, a sociologist at Jerusalem’s Hebrew University who wrote a recent book on the organization.

      Bukjin said that the group’s usual media protocols faltered and that volunteers, who he said typically were vetted by him before being interviewed, were speaking to #journalists directly. “The information is wild, is not controlled right,” said Peretz, the first-time volunteer. He said he took photos and video of what he saw even though he was told not to and was interviewed repeatedly about what he witnessed.

      Other first responders also offered accounts — of babies beheaded, or hung from a clothesline, or killed together in a nursery, or placed in an oven – which were later debunked by Israeli reporters.

      ZAKA is a private civilian body made up of 3,000 mostly Orthodox Jewish volunteer workers. Beyond its work in Israel, the group has also sent teams to international incidents, including the 2011 earthquake and tsunami in Japan and the 2002 attacks in Mombasa, Kenya. As part of its role to ensure burial according to Jewish law, its volunteers scour crime scenes for remains in order to bury each body as completely as possible.

      Aran, the sociologist, said Oct. 7 was unlike anything the organization had previously witnessed. ZAKA’s main experience with victim identification before Oct. 7 was limited to distinguishing militant attackers from their victims, not determining who was a victim of sexual assault, Aran said

  • Affaires porno : L’électrochoc

    Dossier : Affaires porno, l’électrochoc

    La justice s’attaque à la prostitution filmée

    Un procès historique en termes de violences sexistes et sexuelles dans le milieu de la pornographie devrait avoir lieu en France au début de l’année 2025. Pour la première fois, sont dénoncées à grande échelle les violences subies par les actrices sur les tournages pornographiques. Deux affaires en cours – dites French Bukkake et Jacquie et Michel – pourraient (on l’espère !) être un électrochoc dans une société incroyablement complaisante vis-à-vis d’actes sexuels tarifés, jusqu’ici blanchis par la magie de la caméra.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/05/23/affaires-porno-lelectrochoc

    #féminisme #pornographie

  • Le lobbying agricole de la FNSEA à la loupe - Splann ! | ONG d’enquêtes journalistiques en Bretagne
    https://splann.org/lobby-agricole-fnsea

    Splann ! publie la totalité des mandats de quatre figures clefs du syndicat agricole, la FNSEA. Ils siègent partout : dans les instances de santé publique, de qualité de l’air, d’environnement, de gestion de parc naturel, de gestion des risques industriels, mais aussi dans la presse agricole ou l’événementiel. Une domination qui étouffe la démocratie syndicale.

    #FNSEA #syndicalisme-agricole #lobbying

  • Lumière sur les #financements français et européens en #Tunisie

    Alors que la Tunisie s’enfonce dans une violente #répression des personnes exilées et de toute forme d’opposition, le CCFD-Terre Solidaire publie un #rapport qui met en lumière l’augmentation des financements octroyés par l’Union européenne et les États européens à ce pays pour la #sécurisation de ses #frontières. Cette situation interroge la #responsabilité de l’#UE et de ses pays membres, dont la France, dans le recul des droits humains.

    La Tunisie s’enfonce dans l’#autoritarisme

    Au cours des deux dernières années, la Tunisie sous la présidence de #Kaïs_Saïed s’engouffre dans l’autoritarisme. En février 2023, le président tunisien déclare qu’il existe un “un plan criminel pour changer la composition démographique de la Tunisie“, en accusant des “hordes de migrants clandestins“ d’être responsables “de violences, de crimes et d’actes inacceptables“.

    Depuis cette rhétorique anti-migrants, les #violences à l’encontre des personnes exilées, principalement d’origine subsaharienne, se sont exacerbées et généralisées dans le pays. De nombreuses associations alertent sur une montée croissante des #détentions_arbitraires et des #déportations_collectives vers les zones frontalières désertiques de l’#Algérie et de la #Libye.

    https://ccfd-terresolidaire.org/lumiere-sur-les-financements-francais-et-europeens-en-tunisie
    #EU #Union_européenne #externalisation_des_frontières #migrations #réfugiés #désert #abandon

    ping @_kg_

  • “Sotto l’acqua”. Le storie dimenticate dei borghi alpini sommersi in nome del “progresso”

    I grandi invasi per la produzione di energia idroelettrica hanno segnato nei primi decenni del Novecento l’inizio della colonizzazione dei territori montani. #Fabio_Balocco, giornalista e scrittore di tematiche ambientali, ne ha raccolto le vicende in un libro. Un lavoro prezioso anche per comprendere l’attuale dibattito su nuove dighe e bacini a favore di agricoltura intensiva e innevamento artificiale

    Un campanile solitario emerge dalle acque del Lago di Rèsia, in Val Venosta, un invaso realizzato per produrre energia idroelettrica. Quella che per i turisti di oggi è una curiosa attrazione, è in realtà ciò che rimane di una borgata alpina sommersa in nome del “progresso”. Quella del campanile che sorge dalle acque è un’immagine iconica che in tanti conoscono. Ma non si tratta di un caso isolato: molti altri abitati alpini furono sommersi nello scorso secolo, sacrificati sullo stesso altare. Soprattutto nel Piemonte occidentale, dove subirono la sorte le borgate di Osiglia, Pontechianale, Ceresole Reale, Valgrisenche, e un intero Comune come Agàro, nell’Ossola. A raccontare queste storie pressoché dimenticate è il giornalista e scrittore Fabio Balocco nel suo recente saggio “Sotto l’acqua. Storie di invasi e di borghi sommersi” pubblicato da LAReditore.

    Balocco, perché ha scelto di raccontare queste storie?
    FB Tutto è iniziato con un’inchiesta per la rivista Alp (mensile specializzato in montagna e alpinismo, chiuso nel 2013, ndr) che feci a metà anni Novanta, incentrata proprio su queste storie dei borghi sommersi per produrre energia. Un fenomeno che caratterizzò soprattutto gli anni Venti e Trenta del Novecento per alimentare le industrie della pianura. Sono sempre stato attratto dalle storie “minime”, quelle dei perdenti, in questo caso le popolazioni alpine sacrificate appunto sull’altare dello sviluppo. È quella che io chiamo “la storia con la esse minuscola”. La nascita del libro è dovuta sia al fatto che siamo sulla soglia del secolo da quando iniziarono i primi lavori e sia dal ritorno nel dibattito politico del tema di nuovi invasi. Infine, penso sia necessario parlarne per ricordare che nessuna attività umana è esente da costi ambientali e talvolta anche sociali, come in questi casi che ho trattato.

    Nel libro afferma che l’idroelettrico ha portato ai primi conflitti nelle terre alte, tradendo la popolazione alpina. In che modo è successo?
    FB I grandi invasi per produzione di energia idroelettrica hanno segnato l’inizio della colonizzazione dei territori montani, che fino ad allora non erano stati intaccati dal punto di vista ambientale e sociale da parte del capitale della pianura. Queste opere costituirono l’inizio della colonizzazione di quelle che oggi vengono anche definite “terre alte”, colonizzazione che è proseguita soprattutto con gli impianti sciistici e le seconde case. Vale poi la pensa di sottolineare che almeno due invasi, quello di Ceresole Reale e quello di Beauregard, in Valgrisenche, comportarono la sommersione di due dei più suggestivi paesaggi delle Alpi occidentali.

    Che ruolo hanno avuto le dighe nello spopolamento delle terre alpine?
    FB È bene ricordare che nell’arco alpino occidentale lo spopolamento era già in atto agli inizi del Novecento in quanto spesso per gli abitanti delle vallate alpine era più facile trovare lavoro oltreconfine. Un caso esemplare è quello della migrazione verso la Francia che caratterizzò la Val Varaita, dove fu realizzato l’invaso di Pontechianale. Le dighe non contribuirono in modo diretto allo spopolamento ma causarono l’allontanamento di centinaia di persone dalle loro case che venivano sommerse dalle acque, e molti di questi espropriati non ricevettero neppure un compenso adeguato a comprare un nuovo alloggio, oppure persero tutto il denaro a causa dell’inflazione, come accadde a Osiglia, a seguito dello scoppio Seconda guerra mondiale. Queste popolazioni subirono passivamente le imposizioni, senza mettere in atto delle vere e proprie lotte anche se sapevano che avrebbero subito perdite enormi. Ci furono solo alcuni casi isolati di abitanti che furono portati via a forza. Questo a differenza di quanto avvenuto in Francia, a Tignes, negli anni Quaranta, dove dovette intervenire l’esercito per sgomberare la popolazione. Da noi il sentimento comune fu di rassegnazione.

    Un’altra caratteristica di queste storie è lo scarso preavviso.
    FB Tutto l’iter di approvazione di queste opere avvenne sotto traccia e gli abitanti lo vennero a sapere in modo indiretto, quasi di straforo. Semplicemente si accorgevano della presenza di “stranieri”, spesso tecnici venuti a effettuare lavori di prospezione, e solo con un passaparola successivo venivano a conoscenza dell’imminente costruzione della diga. Anche il tempo a loro lasciato per abbandonare le abitazioni fu di solito molto breve. Le imprese della pianura stavano realizzando degli interessi superiori e non erano interessate a informare adeguatamente le popolazioni coinvolte. Le opere furono realizzate da grandi imprese specializzate che si portavano dietro il loro personale. Si trattava di lavori spesso molto specialistici e solo per le mansioni di bassa manovalanza venne impegnata la popolazione locale. D’altra parte, questo incontro tra il personale delle imprese e i locali portò a conseguenze di carattere sociale in quanto i lavori durarono diversi anni e questa intrusione portò anche alla nascita di nuovi nuclei familiari.

    Differente è il caso di Badalucco, dove negli anni Sessanta gli abitanti riuscirono a opporsi alla costruzione della diga. In che modo?
    FB Badalucco è sempre un Comune alpino, sito in Valle Argentina, in provincia di Imperia e anche lì si voleva realizzare un grande invaso all’inizio degli anni Sessanta. Ma qui le cose andarono in maniera diversa, sicuramente anche perché nel 1959 c’era stata una grave tragedia in Francia quando la diga del Malpasset crollò provocando la morte di quasi 500 persone. A Badalucco ci fu quindi una vera e propria sollevazione popolare guidata dallo stesso sindaco del Comune, sollevazione che, anche attraverso scontri violenti, portò alla rinuncia da parte dell’impresa. L’Enel ha tentato di recuperare il progetto (seppure in forma ridotta) nei decenni successivi trovando però sempre a una forte opposizione locale, che dura tuttora.

    Il governo promette di realizzare nuove dighe e invasi. È una decisione sensata? Che effetti può avere sui territori montani?
    FB A parte i mini bacini per la produzione di neve artificiale nelle stazioni sciistiche, oggi vi sono due grandi filoni distinti: uno è il “vecchio” progetto “Mille dighe” voluto da Eni, Enel e Coldiretti con il supporto di Cassa depositi e prestiti, che consiste nella realizzazione di un gran numero di piccoli invasi a sostegno soprattutto dell’agricoltura, ma anche per la fornitura di acqua potabile. Poi vi sono invece i progetti di nuovi grandi sbarramenti, come quello previsto lungo il torrente Vanoi, tra Veneto e Trentino, o quelli di Combanera, in Val di Lanzo, e di Ingria, in Val Soana, in Piemonte. Come dicevo, oggi l’esigenza primaria non è tanto la produzione di elettricità quanto soprattutto l’irrigazione e, in minor misura, l’idropotabile. Si vogliono realizzare queste opere senza però affrontare i problemi delle perdite degli acquedotti (che spesso sono dei colabrodo) né il nostro modello di agricoltura. Ad esempio, la maggior parte dell’acqua utilizzata per i campi finisce in coltivazioni, come il mais, per produrre mangimi destinati agli allevamenti intensivi. Questo senza considerare gli impatti ambientali e territoriali che le nuove opere causerebbero. In buona sostanza, bisognerebbe ripensare il nostro modello di sviluppo prima di tornare a colonizzare nuovamente le terre alte.

    https://altreconomia.it/sotto-lacqua-le-storie-dimenticate-dei-borghi-alpini-sommersi-in-nome-d

    #montagne #Alpes #disparitions #progrès #villages #barrages #barrages_hydro-électriques #énergie_hydro-électrique #énergie #colonisation #industrialisation #histoire #histoires #disparition #terre_alte #Badalucco #Osiglia #Pontechianale #Ceresole_Reale #Valgrisenche #Agàro #Beauregard #Ceresole_Reale #Mille_dighe #Vanoi #Combanera #Ingria

    • Sotto l’acqua. Storie di invasi e di borghi sommersi

      Circa un secolo fa iniziò, nel nostro paese, il fenomeno dell’industrializzazione. Ma questo aveva bisogno della forza trainante dell’energia elettrica. Si pensò allora al potenziale rappresentato dagli innumerevoli corsi d’acqua che innervavano le valli alpine. Ed ecco la realizzazione di grandi bacini di accumulo per produrre quella che oggi chiamiamo energia pulita o rinnovabile. Ma qualsiasi azione dell’uomo sull’ambiente non è a costo zero e, nel caso dei grandi invasi idroelettrici, il costo fu anche e soprattutto rappresentato dal sacrificio di intere borgate o comuni che venivano sommersi dalle acque. Quest’opera racconta, tramite testimonianze, ricordi e fotografie, com’erano quei luoghi, seppur limitandosi all’arco alpino occidentale. Prima che se ne perda per sempre la memoria.

      https://www.ibs.it/sotto-acqua-storie-di-invasi-libro-fabio-balocco/e/9791255450597

      #livre

  • Who are the Falun Gong ? | Foreign Correspondent
    https://www.youtube.com/watch?v=QzlMQyM8p74

    Tu penses que le #catholicisme est réactionnaire ? Vas d’abord voir chez les Falun Gong .

    Dans ce reportage #Foreign_Correspondent publie des témoignages sur les conséquences pratiques du culte #Falun_Gong sur la vie de ses disciples. On comprend que c’est d"abord une secte religieuse comme d’autres. Le reportage fournit des informations qui soutiennent que c’est aussi une organisation fasciste sans le qualifier ouvertement comme tel. Tous les éléments sont là dont le soutien que Falun Gong apporte à #Donald_Trump.

    L’idée que les métis sont la conséquence d’intrigues d’extraterrestres semble d’abord risible, mais pris au sérieux par des millions de disciples c’est un élément d’idéologie fasciste. L’idée des 81 exterminations de l’humanité n’ajoute pas un iota d’humanisme à l’idéologie suicidaire et génocidaire du falun gong.

    Avec sa puissance financière, son empire d’organisations et ses activités médiatiques dans le monde entier le gourou fondateur #Li_Hongzhi et ses disciples sont un danger derrière une façade souriante. Leur propagande pour le retour à « la Chine avant le communisme » défend un modële de société sans état de droit pratiquant les pieds bandés et l’extermination de la famille entière des délinquents.

    Histoire de Falun Gong (2001)
    https://www.persee.fr/doc/perch_1021-9013_2001_num_64_1_2604
    https://hub.hku.hk/bitstream/10722/194523/2/Content.pdf

    Voilà du racisme, même s’il ne peut avoir d’importance au niveau individuel que pour les croyants : Li Honzhi nous laisse qu’un toute petite part du paradis. Le gros est réservé aux « Chinois ».

    Le souci de pureté de Li Hongzhi s’étend aux races humaines. « II n’est pas permis de mélanger les races du monde. Maintenant que les races sont mélangées, cela crée un problème extrêmement grave ». Car chaque race a son propre monde céleste : la race blanche a son Paradis, qui occupe une toute petite partie de l’univers ; la race jaune possède ses mondes du Bouddha et du Tao qui remplissent presque tout l’univers. Or les enfants issus de mélanges raciaux ne sont liés à aucun monde céleste, « ils ont perdu leur racine » . La loi cosmique interdit les mélanges culturels et raciaux : ainsi, selon Li Hongzhi, Jésus interdit à ses disciples de transmettre sa foi vers l’Orient. C’est pour cela qu’à l’origine, l’Occident et l’Orient étaient séparés par d’infranchissables déserts, une barrière que la technique moderne a détruite.
    Lorsqu’il y a mélange racial [...], le corps et l’intelligence des enfants sont malsains. [...] La science moderne le sait, chaque génération est inférieure à la précédente

    Il y un élément très efficace dans le Falun Gong Dafa qui met à sa juste place la caste médicale, toujours si on est disciple de Li. Le gourou chinois se définit en guérisseur suprême par l’esprit comme dans les temps quand la médecine moderne dite scientifique n’avait pas encore poussé de leur piédestal les superstitions anciennes.

    Le véritable disciple de Li Hongzhi ne doit pas prendre de médicament en cas de maladie. Les soins thérapeutiques ne font que déplacer la maladie , qui provient d’un corps subtil dans un espace profond qui n’est nullement touché par le traitement. La maladie est un moyen de repayer sa dette karmique : il faut donc la laisser suivre son cours naturel, à moins que Li Hongzhi lui- même n’intervienne pour l’éradiquer. Si l’homme ordinaire peut prendre des médicaments, l’adepte de l’ascèse, s’il veut éliminer son mauvais karma, doit s’en abstenir. Il lui est également interdit de soigner d’autres personnes par le Falun Gong.
    ...
    Ceux qui prétendent soigner ont le corps possédé.

    Vu d’aujourd’hui le Falun Gong s’est développé à partir d’un courant chinois sectaire du qui gong dans une organisation fasciste internationale qui recrute de nouveaux disciples parmi les perdus du monde capitaliste qui ont besoin d’une explication de leurs souffrances et d’une idéologie qui les élève au dessus de leurs concitoyens qui demeurent dans le cercle vicieux de la course à la réussite individuelle.

    Le sectarisme du Falun Gong renforce cette dynamique génératrice d’antagonisme confirmant la vision d’un monde partagé entre les disciples sauvés de Li Hongzhi et le reste du monde possédé par les démons. Le fondamentalisme du Falun Gong qui appelle à l’exclusion mutuelle des croyances, des pratiques et des races, et qui interdit d’absorber des idées, des techniques ou des substances (médicaments) étrangers à l’œuvre du Maître, contrarie la tendance syncrétique d’une certaine tradition chinoise toujours soucieuse d’intégrer dans l’harmonie les meilleurs éléments du monde. ... La mort d’adeptes pour cause de refus de soins thérapeutiques attira l’attention critique des médias sur le Falun Gong vers la même période, ajoutant au complexe de persécution de la secte. Et les manifestations répétées d’adeptes avant et après le commencement de la répression officielle, devant les bureaux de journaux, autour de Zhongnanhai, sur la Place Tiananmen — qui ne peuvent que durcir la réaction ô combien prévisible de l’Etat dans la logique du système politique chinois — semblent calculées pour engager le pouvoir sur un champ de bataille moral opposant le Démon persécuteur aux Héros martyrs.
    ...
    L’épisode du Falun Gong montre que le millénarisme chinois n’est pas mort : quelle sera sa prochaine manifestation ?

    Nine familial exterminations
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Nine_familial_exterminations

    Extermination des homosexuels
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Teachings_of_Falun_Gong
    Dans « Wikipedia/Teachings of Falun Gong » on trouve des passages critiques comme le suivant.

    Li additionally stated in a 1998 speech in Switzerland that, "gods’ first target of annihilation would be homosexuals."Although gay, lesbian, and bisexual people may practice Falun Gong, founder Li stated that they must “give up the bad conduct” of all same-sex sexual activity.

    Le texte de l’article « History of Falun Gong » dans Wikipedia par contre fait évidamment partie des campagnes de propagande de la secte contre la Chine. On n’y trouve aucune analyse de la croissance du culte et de son organisation. Les mesures de la Chine y sont présentées comme injustifiées et cruelles.

    Je souffre d’une allergie innée aux croix gammées, alors en espérant d’en partager la sensation avec vous voilà le symbole officiel de la secte.


    Il est composé de cing swastikas dont je ne veux même pas apprendre la signification. Le design en soi est suffisament écoeurant.


    N. B. vous remarquez l’expression de l’esprit originel allemand : nos designers #nazis ont inversé le sens des crochets de la swastika religieuse. En Asie ça tourne vers la gauche, en Allemagne on l’a établi en symbole conséquent qui est orienté à droite ;-)

    #Chine #Taiwan #USA #Australie #presse #médias #religion #sectes #fascisme #anticommunisme #qui_gong

  • New #Firefox Features in #Mozilla Roadmap : Vertical Tabs, AI + More
    https://www.omgubuntu.co.uk/2024/05/mozilla-shares-firefox-roadmap

    Wondering what sort of features Mozilla has planned for upcoming versions of its Firefox web browser? You needn’t wonder too hard; Mozilla has shared an updated roadmap on its ideas platform outlining its near-term priorities, features, and enhancements that its engineers are already or are soon to begin working on. And be excited, be-be excited as a number of tentpole new features are namechecked, including vertical tabs, tab grouping options, greater personalisation options, and a heads-up on how it plans to approach AI-based helpers/integrations. What’s neat is that the roadmap covers a few things we can test (via the about:config […] You’re reading New Firefox Features in Mozilla Roadmap: Vertical Tabs, AI + More, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere without (...)

    #News #AI/ML

  • #campi_bisenzio (FI). Manifestazione antimilitarista alla #leonardo
    https://radioblackout.org/2024/05/campi-bisenzio-fi-manifestazione-antimilitarista-alla-leonardo

    Il 24 maggio maggio, data simbolica per il militarismo italiano, l’Assemblea Antimilitarista #toscana ha indetto una manifestazione alla sede della Leonardo di Campi Bisenzio. Di seguito il loro appello: “Venerdì 24 maggio 2024 manifestazione presidio antimiilitarista per la conversione produttiva della Leonardo da fabbrica di armi di morte a fabbrica di beni di vita. ore […]

    #L'informazione_di_Blackout #antimilitarismo #assemblea_antimilitarista #firenze #guerra
    https://cdn.radioblackout.org/wp-content/uploads/2024/05/2023-05-21-vincenzo-campi-bisenzio.mp3

  • Gaza and the European border regime: Connecting the struggles

    As Israel’s genocidal assault[1] on the Gaza Strip shows no signs of relenting, the situation increasingly lays bare broader inequalities, hypocrisies, and tendencies in global politics. This moment compels those of us working against European borders and border externalization to think about the many connections and parallels between the genocidal Israeli occupation and the global border regime. Israeli apartheid and the global border regime share an assumption that segments of humanity can be permanently confined, contained, and warehoused, surrounded by affluence that springs from their dispossession.

    Israel has long been a part of the European border regime, and its technologies of surveillance and control inform bordering practices elsewhere. The state of Israel inflicts racial violence and hierarchies upon the Palestinian people akin to the violence that migrants experience in the Sahara, the Mediterranean, and on Europe’s eastern maritime and land borders. In the Occupied Territories, a regime of legal apartheid severely restricts human mobility and access to social resources enacting a hierarchy of racial exclusion and privilege. Scholars who think of border regimes as global apartheid describe this in similar terms. In Gaza, meanwhile, the same logic of racial supremacy has degenerated into outright genocide against those deemed racially inferior. Whether this becomes a blueprint for how “unwanted” populations are treated in the future is a question that concerns all of us.

    Both border regimes and the war on Gaza involve extensive Western support to authoritarian governments and the nourishment of fascist tendencies. In the face of Israel’s policies of deliberate starvation, the systematic targeting of civilians, and the destruction of vital infrastructure, Western allies continue to fund and arm these war crimes. The most extreme elements of Netanyahu’s war cabinet are among the main beneficiaries of this Western policy approach. In a similar vein, Western backing and funding to non-democratic governments has contributed to the gross human rights violations carried out by European externalization partners like Libya, Tunisia, Egypt and Sudan. In each case, the values that “the West” claims to uphold are eroded, exposing an authoritarian, fascist, and genocidal underside.

    Indeed, when placed in a historical context, events in Gaza today are the latest destructive episode in a continuous history of enclosure, expulsion, dispossession, displacement, and ethnic cleansing going back 76 years in the region. Palestine, moreover, is not an exception. Colonial conquest and genocide are constitutive of modernity. This connection between nation-statehood, genocide and extreme political violence can be seen in Tigray/Amhara (Ethiopia), in Darfur (Sudan), the Democratic Republic of Congo and elsewhere. The situation in the West Bank and Gaza is not a departure from this colonial genealogy of the nation-state. On the contrary, it is a direct consequence of this genocidal history as it unfolded in the 20th century, including global population displacements after the Second World War, the persecution and expulsion of Jews from Europe (the flight from the Holocaust), and the export of European nationalism and racial ideologies.

    At the same time, Gaza is a 21st-century refugee camp, where the wretched of the earth are warehoused in increasing numbers. Combining the governmental form of the prison with that of the concentration camp, the Gaza siege aspires for total control and surveillance of its incarcerated population, which it frames as a threat deserving its fate. In a global context of climate breakdown and economic crisis, this could well become a global model of refugee containment. Yet to paraphrase Yasmeen Daher, why should Palestinians and the formerly colonized be the perpetual refugees in our world?
    Unprecedented destruction

    The scale of destruction and atrocities committed after the Hamas attack on 7 October, 2023 by the Israeli Defence Forces in Gaza is in many ways unprecedented. Using publicly available data, Oxfam calculated that the number of average deaths per day in Gaza (250) is higher than in any recent major armed conflict including Syria (96.5 deaths per day), Sudan (51.6), Iraq (50.8), Ukraine (43.9) Afghanistan (23.8) and Yemen (15.8).2 More UN workers have been killed since October in Gaza than in any other conflict since the founding of the UN. According to the Committee to Protect Journalists, more journalists have been killed in the first 10 weeks of the Israel-Gaza war than have ever been killed in a single country over an entire year.

    By December 30, 2023, almost half of Gaza’s buildings had been damaged or destroyed, a figure that also accounts for almost 70 percent of its 439,000 homes. Satellite images show the widespread and targeted destruction of the entire Gaza Strip through Israel’s bombing campaign, including farmland. In December 2023, more than 8,000 Palestinians were being held in Israeli jails amid an intensified wave of arrests and detentions in Gaza and the West Bank since the 7 October attacks by Hamas, according to human rights groups. Even before October 7, 2023, Israel was holding 5,200 Palestinian political prisoners.

    This is a war not just against Hamas but against the “stateless” population in Gaza and, by extension, against the population of the other occupied Palestinian territories. The war waged by Netanyahu and his right-wing extremist coalition and war cabinet is also further militarizing Israeli society and turning the entire region into a war zone, with an imminent risk of potential for global escalation.

    Early and repeated warnings of an imminent humanitarian catastrophe and genocide went unanswered. In February, the United Nations World Food Programme warned of an impending famine. With the threat of defunding UNRWA[2], the largest humanitarian agency active in Gaza and on which 2 million people are depending for shelter and basic supplies, the situation has further deteriorated. A CNN report shows that Israel’s security forces are confiscating items such as water filtration systems, dates, and sleeping bags, thus violating the requirements by the International Court of Justice’ to allow adequate aid deliveries. On March 28, 2024, the International Criminal Court ordered the Israeli government to allow unimpeded access to food aid in Gaza, where sections of the population are facing imminent starvation. While states and non-governmental organizations have made efforts to provide humanitarian aid via planes and ships, the only solution is an immediate ceasefire.

    In sum, Israel’s willful withholding of essential humanitarian aid is responsible for famine in Gaza, and the situation is set to deteriorate further with an impending military campaign in Rafah.[3] At the same time, decisive calls for an immediate ceasefire remain marginalized and shunned by Western political leaders and Western mainstream media, and their proponents are regularly attacked as Hamas supporters or anti-Semites.[4] Without concrete actions to pressure the Netanyahu government, such as stopping arms exports or imposing sanctions, recent calls for a ceasefire by some Western governments are bound to remain mere lip service.
    Repression of opposition and anti-migrant racism

    The intensification of war, occupation and expulsion of Palestinians has been accompanied by a crackdown on democratic opposition and the weaponization of anti-Semitism. Critical voices, journalism and peaceful protests are being repressed in Israel, the Palestinian territories and Western societies. Civil liberties such as freedom of speech, of the press, of assembly as well academic freedom have also been restricted in Western Europe. This is exacerbated by a sustained news blockade from Gaza, where the killing of at least 107 journalists has prompted investigations by the International Criminal Court.

    The governing powers in Germany frame criticism of the Israeli right-wing extremist government or the war as „Israel-oriented anti-Semitism“.This concept, essential to repressing all opposition to Israel’s genocidal actions and German complicity, relies on the German government’s restrictive interpretation[5] of the International Holocaust Remembrance Alliance’s (IHRA) „working definition of antisemitism“. The two-sentence-long IHRA definition, embraced by many governments, media, cultural and educational institutions, does not itself equate criticism of Israel with anti-Semitism. However, the list of 11 examples, often considered as part of the definition, strongly suggests this equation. This interpretation and the definition itself have been criticized and challenged by many. Jewish and Israeli historians and scholars have, for instance, argued that it undermines the fight against antisemitism.[6] As the Diaspora Alliance notes: „The Israeli government and its allies are promoting the use of the IHRA definition in order to curtail protected free speech… [and] to reframe legitimate criticism of well-documented Israeli state violence against Palestinians as anti-Jewish bigotry …to silence critics of the State of Israel and of Zionism.“

    European governments and public institutions have issued bans on demonstrations, excluded critical voices from public forums and universities and defunded cultural spaces, particularly harshly in Germany. This amounts to a systematic violation of the constitutional principles of freedom of expression and opinion and therefore erodes the freedoms of all. The shutting down of the Palestine Congress in Berlin in April exemplifies this regression. Ultimately, this strategy will only reinforce societal division and polarization – instead of combating anti-Semitism or racism. In fact, the equation of criticism of Israel with anti-Semitism has been used to fuel racism against Arabs and Muslims.

    This trend of anti-Arab and anti-Muslim racism provides a fertile ground for the ongoing deportation campaigns, European asylum reform and intensification of border externalization. The German Chancellor Olaf Scholz explicitly made the link between 7 October, deportations and suspicion of Arabs in his November 2023 announcement of “deportations on a large scale” The major opposition party CDU (Christian Democratic Union) at the same time called for “physical violence” against “irregular migrants” at Europe’s external borders. This institutionalization of direct violence is also evident in the adopted reform of the Common European Asylum System (CEAS), which envisions the massive incarceration of newly arriving migrants at the EU’s external borders. And while the German right-wing party AfD is openly discussing the “re-migration” of persons with “migration background” – a plan to revoke citizenship and deport millions – members of the Netanjahu cabinet are doing the same for the Palestinian population in Gaza.

    If the current conjuncture is one of escalating border violence, apartheid, global militarization, and expanding far-right forces, it is vital to connect the struggles against these forces.
    Connecting struggles: Against borders and apartheid?

    To summarize, there are at least four elements connecting Israeli apartheid and the global border regime. Apartheid and global border regimes are both productive of racialized difference and segregation; they both feed authoritarian and fascist tendencies; they are bound up in the history of colonial genocide and nation-state building, and they provide respectively a framework for containing the displaced and dispossessed in a 21st century of climate and economic crisis. At present, Gaza is the site of unprecedented destruction and violence. Precedents are also being set in “the West” in that constitutionally protected freedoms are being withdrawn to repress those protesting this violence and destruction. All of this feeds a growing overlap between racist sentiment, far-right exclusionary nationalism, and liberal technocratic border governance projects.

    In such a conjuncture, it is neither feasible nor desirable to separate the struggle for freedom in Palestine from the struggles against racism and border regimes “at home” in Europe. Many groups and individuals already participate in several of these struggles. Our infinite respect and solidarity goes to those already doing this work. Yet matters have now become entangled in a fashion that heightens the urgency to deepen these connections in our movements. As an activist research collective documenting and critiquing European border externalisation, we wish to provide resources and perspectives towards this end.

    https://migration-control.info/en/blog/gaza-european-border-regime

    #Gaza #externalisation #Israël #externalisation_des_frontières #réfugiés #destruction #résistance #luttes