person:drian

    • La communication est une science toujours inexacte, et parfois mensongère. La majorité actuelle en fait la démonstration quotidienne. Car de la même façon que le président de la République dénonce officiellement les comptes anonymes utilisés sur les réseaux sociaux pour mieux s’en servir dans sa propagande (voir ici notre article), il ne cesse de propager des mensonges tout en prétendant combattre les « fake news ».

      C’est Emmanuel Macron lui-même qui s’est approprié cet anglicisme. Mais qu’on les nomme fake news, informations fallacieuses, « infox », fausses nouvelles, ou juste mensonges, l’intention est la même. Tromper en toute connaissance de cause.

      Il ne s’agit en effet pas ici de faire part de divergences d’analyse, de prétendre que le président ment quand il affirme que la suppression de l’impôt sur la fortune est une bonne chose pour l’économie française. Il est probable que le président croie en ce qu’il dit.

      Il ne s’agit pas non plus de s’attarder sur ses jugements à l’emporte-pièce, du type « Je traverse la rue et je vous trouve du travail ». Il est ici question de mensonges purs et durs. De faits sciemment déformés, omis ou transformés.

      Sibeth Ndiaye, la nouvelle porte-parole du gouvernement, anciennement chargée des relations presse à l’Élysée, doit se mordre les doigts d’avoir un jour dit la vérité à L’Express à propos des bobards de l’exécutif : « J’assume de mentir pour protéger le président. »

      Depuis, elle a nié avoir tenu ces propos. Mais ne dément-elle pas pour « protéger le président » ?

      Comme s’il voulait décrédibiliser par avance les informations à paraître, Emmanuel Macron assurait le 26 juillet 2018 à ses amis, aux prémices de l’affaire Benalla, que « nous avons une presse qui ne cherche plus la vérité ». En réalité, c’est l’Élysée qui cherche à l’en détourner.

      Les fausses vidéos de l’affaire Benalla (Emmanuel Macron)

      Ismaël Emelien, en promotion pour la sortie de son livre écrit avec David Amiel, a eu les plus grandes difficultés à se défendre. Le 19 juillet 2018, au lendemain des révélations du journal Le Monde sur les agissements d’Alexandre Benalla, le conseiller spécial du chef de l’État avait orchestré la riposte en faisant diffuser par un compte anonyme sur les réseaux sociaux des vidéos censées dédouaner Benalla.

      Deux problèmes se posent. Tout d’abord, Ismaël Emelien a utilisé une vidéo issue des caméras de surveillance de la police, ce qui est illégal. Il prétend qu’il ne connaissait pas l’origine de ces vidéos. Qu’il n’a pas pensé à se renseigner.

      Mais l’Élysée a aussi fait circuler, avec la bénédiction de Sibeth Ndiaye qui a conseillé aux journalistes d’aller consulter ces vidéos, le film d’un homme très agité poursuivant un groupe d’hommes vêtus de noir, chaise à la main.

      Le problème, comme l’a raconté Le Monde, est qu’il ne s’agit pas du tout du jeune homme immobilisé par Alexandre Benalla place de la Contrescarpe. La vidéo a été tournée le soir, bien après l’intervention musclée d’Alexandre Benalla. Et selon une enquête publiée jeudi 4 avril par le site la-bas.org, l’homme à la chaise poursuivait en réalité des militants « antifas ».

      Mais Emmanuel Macron lui-même a endossé ce mensonge, alors que la comparaison des deux hommes sur ces vidéos ne tromperait pas un enfant familier du jeu des sept erreurs (chaussures de couleurs différentes, blouson sans fourrure…).

      Quelques jours plus tard, le 26 juillet, à la Maison de l’Amérique latine, outre le fait qu’il se plaint de cette « presse qui ne recherche plus la vérité », Emmanuel Macron lance : « Les images tournent en boucle d’une scène inadmissible et que je condamne. Je ne vois jamais la scène d’avant, la scène d’après. Quel est le contexte, qu’est-ce qui s’est passé ? S’agissait-il d’individus qui buvaient gentiment un café en terrasse ? Que s’est-il passé juste ensuite ? »

      Le chef de l’État fait ensuite clairement référence à cette vidéo tournée postérieurement. « J’ai cru comprendre qu’il y avait des images, poursuit-il. Où sont-elles ? Sont-elles montrées avec la même volonté de rechercher la vérité et d’apporter de manière équilibrée les faits ? Non. » Avant de conclure : « Je vois un pouvoir médiatique qui veut devenir un pouvoir judiciaire. »

      La réalité est tout autre. Des investigations journalistiques ont mis en lumière des faits avérés sur lesquels la justice enquête aujourd’hui.

      La perquisition à Mediapart sur les enregistrements Crase/Benalla (Nicole Belloubet)

      Après que nous avons diffusé les extraits d’une conversation entre Alexandre Benalla et Vincent Crase, Mediapart a reçu, le vendredi 1er février, une demande de réquisition de ces extraits par les juges d’instruction de l’affaire du 1er Mai.

      Nous avons tout de suite fait savoir que nous ne nous opposions pas à cette réquisition judiciaire, de façon que des juges indépendants puissent authentifier les documents publiés et statuer, notamment, sur la violation du contrôle judiciaire.

      Cet accord a été renouvelé le lundi 4 février, à 9 heures.

      Pourtant, ce même lundi 4 février, peu après 11 heures, notre journal a fait l’objet d’une tentative de perquisition après l’ouverture d’une enquête préliminaire par le parquet de Paris des chefs d’« atteinte à l’intimité de la vie privée » et de « détention illicite d’appareils ou de dispositifs techniques de nature à permettre la réalisation d’interception et de télécommunications ou de conversations ».

      Deux procureurs du parquet de Paris se sont présentés à notre journal et nous ont annoncé qu’ils venaient pour procéder à une perquisition, et non réquisitionner les enregistrements publiés.

      Vu que nous avions déjà donné notre accord pour la réquisition judiciaire, la tentative de perquisition n’avait qu’un seul objectif : identifier nos sources, et faire peur à tous ceux susceptibles de nous parler.

      Devant l’Assemblée nationale, et pour justifier cette tentative de perquisition, la ministre de la justice Nicole Belloubet a cependant déclaré le 5 février : « Mediapart a dans un premier temps refusé cette remise, mais comme la presse s’en est fait l’écho, depuis, les bandes sonores ont été remises à la justice, ce qui est une très bonne chose, je crois, pour que toute la vérité soit faite dans cette affaire. »

      En mélangeant sciemment les deux procédures, Nicole Belloubet a menti.

      Geneviève Legay, blessée à Nice par un policier (Emmanuel Macron)

      Lors de rassemblements à Nice, le 23 mars, Geneviève Legay, porte-parole d’Attac, est blessée lors d’un rassemblement de gilets jaunes.

      Le lundi 25 mars, le procureur de la République indique, lors d’une conférence de presse, que Geneviève Legay « n’a pas été touchée par des policiers. Il n’y a aucun contact direct entre un policier et cette dame ».

      Dans un entretien avec Nice Matin, publié le lundi 25 mars, le président de la République déclare à son tour, sans la moindre prudence, que « cette dame n’a pas été en contact avec les forces de l’ordre ». Il ajoute quelques phrases qui ont profondément irrité Geneviève Legay : « Pour avoir la quiétude, il faut avoir un comportement responsable. […] Quand on est fragile, qu’on peut se faire bousculer, on ne se rend pas dans des lieux qui sont définis comme interdits et on ne se met pas dans des situations comme celle-ci. »

      Or dès le 23 mars, comme nous l’avons révélé, un policier expliquait le jour même du rassemblement sur procès-verbal qu’au vu des premiers éléments de l’enquête, la victime, âgée de 73 ans, avait été heurtée par « un homme portant un bouclier ».

      Au cours de son audition, un autre policier, ayant participé à la charge, avait précisé : « Nous avons chargé, donc effectivement nous avons poussé les personnes devant nous. […] C’est après la charge en me retournant que j’ai constaté qu’une femme était à terre. »

      Le gouvernement et les chômeurs « trop » indemnisés (Édouard Philippe)

      Le premier ministre et la ministre du travail affirment qu’un chômeur sur cinq gagnerait plus au chômage que dans son travail précédent. Ce chiffre est en réalité totalement vicié et aboutit à un mensonge qui salit 600 000 personnes.

      Comment est-ce possible ? Le gouvernement compare deux périodes qui ne sont pas les mêmes. Avec une méthode de calcul différente, l’Unédic aboutit au chiffre de moins d’un salarié sur 25 se retrouvant dans la situation décrite par l’exécutif.

      Pour le sociologue spécialisé dans les politiques de l’emploi Mathieu Grégoire, il s’agit donc d’« un artefact statistique » et d’« une manipulation assez troublante des chiffres ».

      Selon le gouvernement, ce sont les salariés en contrats courts, généralement peu qualifiés et peu rémunérés, qui sont censés « trop » profiter de l’assurance-chômage. Et en dépit du calcul erroné, c’est sur eux que le gouvernement devrait faire porter l’essentiel des économies à venir.

      Le nombre d’ultras parmi les gilets jaunes (Emmanuel Macron)

      Le jeudi 31 janvier, Emmanuel Macron reçoit cinq journalistes pour une « discussion informelle » autour d’un café. Le président de la République se montre très offensif au moment de dénoncer les violences commises lors des manifestations des « gilets jaunes ». Selon lui, elles seraient l’œuvre « de 40 à 50 000 militants ultras qui veulent la destruction des institutions ». « Face aux violences orchestrées par les extrêmes », rapporte Paris-Match, le chef de l’État « met en garde contre la ‘‘fachosphère’’ et la ‘‘gauchosphère’’ qui ont surinvesti les réseaux sociaux ».

      Pourtant, dans les jours précédents, selon nos enquêtes, des notes des services de renseignement sont remontées à l’Élysée. Et elles disent précisément l’inverse de ce que prétend Macron.

      En effet, à ce moment-là, l’ultradroite se désengage « à Paris comme en province ». Selon la DGSI, « la scène d’ultradroite est quasi inexistante au sein des cortèges ». Même au plus fort de leur mobilisation les premières semaines du mouvement, les services ne comptaient que « quelques centaines d’individus » relevant de cette mouvance.

      À l’ultragauche, alors ? Pas plus. « L’ultragauche s’est impliquée de manière limitée dans un mouvement perçu comme populiste et réactionnaire », écrit-on à la DGSI. Des sources dans différents services de renseignement donnent un même chiffre de 300 militants « au grand maximum » d’ultras de droite et de gauche réunis au plus fort du mouvement, début décembre. En mars, ils n’étaient plus que quelques dizaines.

      Dans la même interview, le président de la République décrit le mouvement des gilets jaunes comme « une manipulation des extrêmes, avec le concours d’une puissance étrangère : la Russie de Poutine ». Or la DGSI et la DGSE n’auraient toujours pas trouvé la moindre trace d’ingérence russe. Et l’Élysée n’a jamais voulu nous faire part de ses sources sur le sujet.

      Le retour des djihadistes français (Emmanuel Macron)

      « Contrairement à ce que j’ai pu lire ou entendre, il n’y a pas un programme de retour des djihadistes qui est aujourd’hui conçu, nous restons sur la même doctrine », explique à l’occasion du « grand débat » Emmanuel Macron à des élus de la Région Grand Est. Selon lui, il n’y aurait donc jamais eu de programme de retour des djihadistes français. Pas question de donner l’impression de tergiverser.

      Selon nos informations, les services des ministères des affaires étrangères, de la défense, de l’intérieur et de la justice travaillaient pourtant bien depuis l’automne 2018 au retour des djihadistes détenus par les Kurdes de Syrie.

      Les conditions du programme de retour étaient tenues pour acquises par les principaux acteurs du dossier lorsque, dans la première quinzaine de février, le président de la République a changé d’avis.

      Qu’est-ce qui a fait changer Emmanuel Macron de position et l’a ainsi fait aller à l’encontre des préconisations de son administration ? L’Élysée n’a pas répondu à nos sollicitations.

      Le chlordécone ne serait pas cancérigène (Emmanuel Macron)

      « Il ne faut pas dire que ce pesticide est cancérigène. » En une phrase, le président de la République a soulevé l’indignation, en particulier des élus d’outre-mer qui lui faisaient face le vendredi 1er février, à l’Élysée, pour une rencontre dans le cadre du grand débat national.

      La discussion portait sur la dangerosité du chlordécone, un pesticide extrêmement toxique et perturbateur endocrinien, classé « cancérigène possible » par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dès 1979 et utilisé jusqu’en 1993 dans les bananeraies en Guadeloupe et en Martinique. Ce jour-là, pour le président, « il ne faut pas dire que c’est cancérigène. Il est établi que ce produit n’est pas bon, il y a des prévalences qui ont été reconnues scientifiquement, mais il ne faut pas aller jusqu’à dire que c’est cancérigène parce qu’on dit quelque chose qui n’est pas vrai et qu’on alimente les peurs ».

      Presque tous les Guadeloupéens et les Martiniquais sont contaminés au chlordécone, selon une étude publiée par Santé publique France en 2018. Et les sols sont pollués pour quatre cents à sept cents ans.

      Estomaqués par les propos du président, l’urologue Pascal Blanchet et le chercheur à l’Inserm Luc Multigner ont répondu en rappelant, entre autres, que « l’exposition au chlordécone est associée à une augmentation de risque de survenue du cancer de la prostate ».

      Face à la polémique, l’Élysée a maladroitement tenté de faire machine arrière, plaidant le malentendu, sans convaincre personne.

      La mort de Jamal Khashoggi (Jean-Yves Le Drian)

      Dès le 6 octobre 2018, soit quatre jours après la disparition de Jamal Khashoggi, un notable saoudien exilé aux États-Unis et devenu chroniqueur au Washington Post, qui n’est jamais ressorti de son consulat à Istanbul où il venait chercher des papiers administratifs, les autorités turques commencent à laisser filtrer des informations auprès de la presse indiquant que le journaliste a été tué dans l’enceinte diplomatique.

      Les jours suivants, la police et le gouvernement turcs distillent de plus en plus de preuves des agissements d’une équipe de tueurs saoudiens composée de proches du prince hériter Mohammed ben Salamane, qui aurait interrogé, torturé, puis découpé en morceaux la victime.

      Le 11 octobre, Ankara laisse entendre qu’elle possède un enregistrement audio de ce qui s’est déroulé à l’intérieur du consulat, qui ne laisserait aucune doute sur la culpabilité des Saoudiens.

      Le 10 novembre, le président turc Recep Tayyip Erdogan affirme que l’enregistrement a été fourni aux États-Unis, au Royaume-Uni, à la France, à l’Allemagne et au Canada.

      Pourtant, Jean-Yves Le Drian, ministre des affaires étrangères bien timide sur le dossier, nie le 12 novembre sur France 2 avoir eu connaissance de l’enregistrement. Et il ajoute : « Si le président turc a des informations à nous donner, il faut qu’il nous les donne », soulevant l’indignation des autorités turques.

      Après une longue enquête, Mediapart a obtenu la confirmation auprès de sept diplomates et fonctionnaires du renseignement français que le Quai d’Orsay, à son plus haut niveau, avait bien eu accès à ces enregistrements à la date où le ministre s’exprimait.

      L’hommage au maréchal Pétain (Florence Parly)

      À l’occasion des cent ans de l’Armistice, l’état-major des armées souhaitait organiser, « en présence du président de la République », un hommage aux huit maréchaux de la Grande Guerre, dont Philippe Pétain. Dans un premier temps, l’Élysée laisse passer cette option, qui se retrouve inscrite dans le programme officiel des célébrations.

      Mais face à l’ampleur de la polémique, l’hommage est finalement retiré in extremis. Ce qui n’empêche pas la ministre des armées Florence Parly de jurer au micro de BFM-TV que « l’État-major n’a jamais imaginé rendre hommage au maréchal Pétain », mais qu’il souhaitait uniquement « rendre hommage aux maréchaux qui sont aux Invalides ».

      Cette cérémonie était pourtant bel et bien prévue, comme l’a d’ailleurs confirmé l’Élysée à Mediapart. Et il n’y a pas de place pour le doute. Chaque étape de cette « itinérance mémorielle » avait été minutieusement préparée : les dossiers de presse sur le site de la Mission du centenaire et sur celui du ministère de l’éducation nationale ne faisaient pas mystère de la présence du président de la République.

      Pataugeant dans ses dénégations, Emmanuel Macron aura au passage jugé « légitime » de rendre hommage au maréchal Pétain, soulignant que le dirigeant du régime de Vichy avait été « pendant la Première Guerre mondiale un grand soldat », même s’il a « conduit des choix funestes » pendant la Seconde. Des déclarations qui ont fait bondir la plupart des historiens.

      Un paparazzi placé en garde à vue pour rien (l’Élysée)

      Le Palais n’a pas attendu les derniers mois pour diffuser des craques. Dès septembre 2017, l’Élysée fait fuiter dans Challenges une information censée montrer à quel point Emmanuel Macron est un président magnanime. « EXCLUSIF. Emmanuel Macron vient de décider d’abandonner ses poursuites judiciaires qu’il avait engagé [sic] contre un paparazzi. »

      La réalité est autre. Selon des informations obtenues à l’époque par Mediapart, s’il est mis un terme à cette affaire très médiatisée, c’est en fait parce que le parquet de Marseille a classé sans suite l’enquête préliminaire ouverte en août pour « harcèlement » et « atteinte à la vie privée ». La plainte de l’Élysée ne tenait pas la route : le photographe mis en cause, Thibaut Daliphard, n’avait commis aucun des délits que l’Élysée lui reprochait.

      Ce photographe avait été contrôlé une première fois par un officier de sécurité devant la résidence privée de Marseille où les époux Macron passaient quelques jours de vacances au mois d’août, et s’était vu répondre qu’il n’y aurait pas de possibilité de prendre des clichés ce jour-là.

      Le lendemain, l’Élysée venant de confirmer que le couple présidentiel y passait ses vacances, le photographe s’était présenté à nouveau devant la résidence pour aller aux nouvelles, sans appareil photo.

      Selon Thibaut Daliphard, il s’était alors heurté à un homme qu’il avait pris pour un policier et qui lui avait déclaré : « Je n’aime pas votre métier », « Ce que vous faites, c’est du harcèlement », puis « Je vais vous placer en garde à vue, je vais vous faire coffrer pour 48 heures ».

      Selon Thibaut Daliphard, alors qu’il attend les forces de l’ordre, son téléphone sonne. « Je décroche le téléphone, il me saute dessus, essaie de me l’arracher, je me débats, puis il me dit : vous êtes en garde à vue, vous n’avez pas le droit de téléphoner. » Puis arrivé au commissariat du VIIIe arrondissement de Marseille, le commissaire présent sur place lui aurait confié : « Je suis désolé, on me demande de vous placer en garde à vue. »

      Thibaut Daliphard restera six heures en cellule. Le matériel, la carte-mémoire et l’ordinateur de ce journaliste sont fouillés.

      Ce n’est qu’un an plus tard, à l’été 2018, que Thibaut Daliphard découvrira que l’homme qui l’a violenté n’était pas un policier. Mais Alexandre Benalla.

  • Algérie - Déclaration de Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères (11.03.19) - France-Diplomatie - Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères
    https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/algerie/evenements/article/algerie-declaration-de-jean-yves-le-drian-ministre-de-l-europe-et-de

    (...) Au lendemain des grandes manifestations, qui se sont déroulées dans le calme et la dignité à travers toute l’Algérie, la France exprime l’espoir qu’une nouvelle dynamique à même de répondre aux aspirations profondes du peuple algérien puisse s’engager rapidement. (...)

    #poutre_et_paille

    • Il a annulé la présidentielle et reste au pouvoir : La dernière ruse de Bouteflika
      Hacen Ouali | 12 mars 2019
      https://www.elwatan.com/a-la-une/il-a-annule-la-presidentielle-et-reste-au-pouvoir-la-derniere-ruse-de-boute

      Rien ne se fera sans moi encore moins contre moi », semble vouloir dire le président sortant. Une victoire en demi-teinte pour les Algériens qui se sont mobilisés massivement depuis l’historique journée du 22 février.

      Ainsi, Abdelaziz Bouteflika décide de rester au pouvoir en prolongeant son mandat présidentiel qui prendra fin le 26 avril prochain. Une violation de la Constitution à laquelle la décision du chef de l’Etat ne fait aucune référence.

      Pressés par le temps – à un jour de la date fatidique de la validation ou de l’invalidation des candidatures par le Conseil constitutionnel –, les décideurs étaient contraints d’agir. D’évidence, ils sont mis en demeure de sortir de cette impasse. Étroites, les issues sont rares. Celle du 5e mandat est définitivement barrée. Un sens interdit.

      Encerclé de toutes parts, le pouvoir cherche une porte de sortie. Il procède par une tentative de reprendre l’initiative politique. Mais aussi et surtout une manœuvre pour contourner le mouvement populaire et sa revendication de rejet de la candidature de Abdelaziz Bouteflika pour un 5e mandat assorti d’un changement du système politique en vigueur. C’est le scénario validé hier par les mesures prises par le président de la République.

      Il va sans dire que la nouvelle démarche politique entreprise par le pouvoir ne tient pas compte des revendications exprimées vigoureusement par la rue depuis trois semaines. Elle est vouée à être rejetée. Et fortement. Et si aux regards des « insurgés » le coup de balai dans le sérail s’impose et immédiatement, il ne serait pas suffisant pour calmer la colère de la rue.

      Du replâtrage. La campagne médiatique lancée par les médias proches du régime et qui a coïncidé avec le retour de Bouteflika au pays n’a dupé personne.

  • #COMCYBER : Florence Parly dévoile la doctrine française de lutte informatique offensive (LIO) : Lignes de défense
    http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2019/01/18/florence-parly-devoile-la-doctrine-francaise-de-l

    Il y a trois ans, Jean-Yves Le Drian (ministre de la Défense de 2012 à 2017) avait déjà précisé que la lutte informatique offensive n’était en rien tabou ; désormais les armées françaises sont officiellement dotées d’une doctrine de lutte informatique offensive qui donne le cadre d’emploi précis de l’utilisation du cyber en opérations.

    (…) D’où l’établissement d’une doctrine de LIO (lutte informatique offensive) et la diffusion d’un document spécifique dont la partie publique est à consulter ici. Ce document, dont une partie est classifiée, constitue désormais une référence officielle en matière de lutte informatique offensive.

    http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/files/E%CC%81le%CC%81ments%20publics%20de%20doctrine%20

    #cyberguerre #france #hackers

    On notera l’admirable cyberprojection sur le cyberbouclier, et le caractère cyberarchaïque du cyberglaive.

    • La description de la rupture novatrice du cyber colle mot pour mot aux pratiques de guerillas et de terrorisme depuis les années 60 …
      Je pense que le texte en dit plus sur la perception de l’armée française que sur le cyber

      Véritable rupture en termes de technologie et d’emploi de la force, l’arme cyber est amenée à bouleverser les modalités de la guerre sans en renouveler profondément les principes. Multiplicité d’acteurs étatiques, masqués ou non, organisations terroristes, frontières gommées, perceptions troublées, repères faussés, propagation rapide, droit international non respecté, code de conduite bafoué : tels sont les risques du cyberespace. Une zone grise, un brouillard, dont les effets, eux, sont bien réels, parfois dévastateurs. Le combat dans le cyberespace est de nature asymétrique, hybride, parfois invisible et en apparence indolore. Pourtant, l’emploi de l’arme cyber est susceptible de porter gravement atteinte aux capacités et aux intérêts souverains des États.

  • France/Tchad : Alexandre Benalla s’est discrètement rendu à N’Djaména
    TchadConvergence - mercredi 12 décembre 2018
    https://www.tchadpages.com/france-tchad-alexandre-benalla-sest-discretement-rendu-a-ndjamena

    Selon La Lettre du Continent du 12 décembre 2018, l’ancien chargé de mission et coordinateur de plusieurs services de l’Élysée pour les déplacements privés et officiels du Président français Emmanuel Macron, Alexandre Benalla s’est discrètement rendu à N’Djamena, au début de ce mois. Lire le tweet ci-dessous du Reporter Moëz Bhar.

    Moëz BHAR
    ‏ @moezbhar
    05:20 - 12 déc. 2018
    https://twitter.com/moezbhar/status/1072768185676509184


    #FranceTchad #francafrique

    • L’Elysée embarrassé par les voyages d’affaires d’Alexandre Benalla

      Le chef de l’Etat a dit au président tchadien Idriss Déby que « cette personne n’était en aucun cas un intermédiaire officieux ou officiel » de la France.

      Par Ariane Chemin Publié 24 décembre 2018 à 10h17, mis à jour à 12h40
      https://www.lemonde.fr/politique/article/2018/12/24/l-elysee-embarrasse-par-les-voyages-d-affaires-d-alexandre-benalla_5401806_8

      « Vous voyez, je suis venu ! » A peine arrivé à l’aéroport de N’Djamena, samedi 22 décembre, Emmanuel Macron s’est enfermé avec son homologue, Idriss Déby, pour un premier tête-à-tête. Au menu des échanges : la force Barkhane qui lutte contre les groupes terroristes armés au Sahel, l’éducation, la santé, les femmes, les subventions françaises, mais aussi… Alexandre Benalla, aujourd’hui mis en examen pour « violences volontaires », « port prohibé et sans droit d’insignes réglementés par l’autorité publique » et « recel d’images issues d’un système de vidéoprotection ».

      Démis de ses fonctions par l’Elysée en juillet, après que la présidence a d’abord caché les violences exercées le 1er-Mai par son collaborateur, place de la Contrescarpe à Paris, l’ancien adjoint au chef de cabinet d’Emmanuel Macron s’est rendu début décembre au Tchad pour un court séjour à N’Djamena, ont confirmé au Monde des sources concordantes.

      L’une d’elle précise qu’il « est venu accompagné d’une demi-douzaine de personnes, par avion privé, réglant les frais par Carte bleue », dont le séjour à l’Hôtel Hilton, dans la capitale tchadienne, avant de repartir le 4 décembre par un avion de ligne. Selon La lettre du continent du 12 décembre, M. Benalla aurait rencontré le frère du président tchadien, Oumar Déby, qui pilote la direction générale de la réserve stratégique (DGRS) tchadienne.

      « Emmanuel Macron a tenu à faire savoir samedi à Idriss Déby que cette personne n’était en aucun cas un intermédiaire officieux ou officiel, nous indique l’Elysée. Seuls le ministre des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, le conseiller diplomatique du président, Philippe Etienne, et Franck Paris, son conseiller Afrique, peuvent se prévaloir du chef de l’Etat » sur le terrain africain. La présidence rappelle que, depuis son élection, M. Macron « veut absolument rompre avec la République des intermédiaires, notamment en Afrique ». (...)

      #Benalla #dénégation

  • L’#invasion_noire de #Capitaine_Danrit

    Il y a 120 ans, #Émile_Driant, un officier français auteur de fictions militaires sous le pseudonyme de #Capitaine_Danrit, avait, au moment où les puissances européennes imposaient à la planète entière un leadership incontesté, imaginé que l’Occident croulerait un jour sous les assauts militaires d’une guerre raciale et religieuse menée par les masses musulmanes africaines et proches-orientales.


    http://comptoirdesediteurs.com/romans/36-l-invasion-noire-9782370040039.html
    #mythe #préjugés #invasion #livre #histoire #Afrique #islamophobie #racisme

    –-> un livre qui aurait inspirée les théories de #Huntington sur le #choc_des_civilisations

    –-> J’ai découvert ce sordide personnage lors de la 3ème #balade_décoloniale (photos suivent) qui a été organisée hier, le 13.10.2018 à Grenoble.
    A cette occasion, la rue dédiée à #Driant a été débaptisée en rue #Paulette_Nardal :


    https://fr.wikipedia.org/wiki/Paulette_Nardal
    #toponymie

    ping @reka

  • Déclaration conjointe de la France, l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie et le Royaume-Uni sur la situation du village de Khan al-Ahmar (10.09.18) - France-Diplomatie - Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères
    https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/israel-territoires-palestiniens/la-france-et-les-territoires-palestiniens/evenements/article/declaration-conjointe-de-la-france-l-allemagne-l-espagne-l-italie-et

    La France, l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie et le Royaume-Uni ont à plusieurs reprises exprimé leur préoccupation au sujet du village de Khan al-Ahmar, situé en un lieu sensible de la zone C, d’importance stratégique pour la préservation de la contiguïté d’un futur État palestinien.

    Nous avons pris note de la décision prononcée mercredi dernier par la Cour suprême d’Israël qui laisse la démolition de Khan al-Ahmar à la discrétion du gouvernement israélien.

    En conséquence, nous nous joignons à la Haute représentante et Vice-présidente Mogherini pour appeler de nouveau le gouvernement israélien à ne pas donner suite à son plan de démolition de ce village, y compris son école, et de déplacement de ses résidents.

    Les conséquences qu’une démolition et un déplacement auraient sur les résidents de cette localité, notamment leurs enfants, ainsi que sur les perspectives de la solution des deux États, seraient très sérieuses.

    • Khan Al-Ahmar – Déclaration de M. Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des affaires étrangères (11 septembre 2018)
      https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/israel-territoires-palestiniens/la-france-et-les-territoires-palestiniens/evenements/article/khan-al-ahmar-declaration-de-jean-yves-le-drian-ministre-de-l-europe

      La France exprime sa très vive préoccupation concernant la situation du village palestinien de Khan al-Ahmar qui se trouve en Cisjordanie (zone C). Aux termes du jugement de la Cour suprême israélienne, la décision de démolition de ce village relève désormais du gouvernement israélien.

      Je me joins à la voix de la Haute représentante de l’Union européenne et appelle les autorités israéliennes à ne pas procéder à la démolition de ce village.

      La France rappelle que les démolitions d’infrastructures et d’habitations en Cisjordanie, territoire palestinien occupé, sont contraires au droit international humanitaire, et en particulier à la IVème Convention de Genève, en ce qu’elles entraînent des évacuations et des transferts forcés de populations, ainsi qu’aux résolutions du Conseil de sécurité.

      La France prête une attention toute particulière au cas de Khan Al-Ahmar, en raison de sa localisation dans une zone d’importance stratégique pour la continuité d’un État palestinien et pour la viabilité d’une solution à deux États avec Jérusalem pour capitale. Elle alerte donc sur les conséquences que la démolition de ce village et le déplacement de ses habitants auraient sur le plan humanitaire aussi bien que politique.

      La France poursuit ses efforts pour préserver la solution à deux États en lien avec l’Union européenne et ses proches partenaires internationaux.

  • Pourquoi les États-Unis cessent-ils de financer l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens ?
    Orient XXI > Isabelle Avran > 10 septembre 2018
    https://orientxxi.info/va-comprendre/pourquoi-les-etats-unis-cessent-ils-de-financer-l-agence-des-nations-uni
    https://orientxxi.info/local/cache-vignettes/L800xH399/0e63da50075833216dec0d1f53c9a4-288da.jpg?1536585882

    (...) Le directeur de l’Unrwa, Pierre Krähenbühl, a rappelé que l’agence est vitale jusqu’à ce que soit trouvée une solution définitive au conflit israélo-palestinien.

    Avant même la décision américaine, l’agence onusienne, qui dépend des versements volontaires des États, subissait déjà un grave déficit. « Fin septembre, l’Unrwa n’aura plus un sou, y compris pour les écoles et les centres médicaux », a annoncé le porte-parole de l’Unrwa, Chris Gunness. La situation est particulièrement grave dans la bande de Gaza assiégée où la majorité de la population dépend de l’aide internationale.

    Le 30 août, la Jordanie a annoncé l’organisation d’une conférence le 27 septembre à New York en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, pour obtenir un soutien financier pérenne de l’Unrwa d’ici la fin de l’année pour combler son déficit. En France, Jean-Yves le Drian, ministre de l’Europe et des affaires étrangères, n’a annoncé une augmentation que de 2 millions d’euros de la contribution française, laquelle passe ainsi à 10 millions annuels.

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    Pierre Krähenbühl, Commissaire général de l’#UNRWA
    7 mars 2018 Par Fabienne Sintes
    https://www.franceinter.fr/personnes/pierre-krahenbuhl
    de 01:00 à 16:20

    Après les réductions drastiques de l’aide américaine, faut-il repenser le système d’aide aux réfugiés palestiniens ?

  • Le ministre Le Drian met la diplomatie française au service de ses petits-fils
    https://www.mediapart.fr/journal/france/060318/le-ministre-le-drian-met-la-diplomatie-francaise-au-service-de-ses-petits-

    Le ministre des affaires étrangères est un des poids lourds de l’exécutif d’Emmanuel Macron. © Reuters À la rentrée scolaire 2017, deux adolescents ont pu s’inscrire après la date limite de dépôt des dossiers dans le prestigieux #lycée_français_de_Barcelone. L’établissement a refusé des centaines d’élèves cette année-là. Mais les heureux élus ont pu compter sur le soutien de leur aïeul, #Jean-Yves_Le_Drian, ministre des affaires étrangères dont le cabinet s’est directement impliqué dans le dossier. Pour convaincre, une visite du ministre a même été mise dans la balance.

    #France #ministère_des_affaires_étrangères

  • Tractations franco-saoudiennes autour du sort de Saad Hariri
    Par Georges Malbrunot Publié le 10/11/2017
    http://www.lefigaro.fr/international/2017/11/10/01003-20171110ARTFIG00177-tractations-franco-saoudiennes-autour-du-sort-de-

    Riyad souhaiterait remplacer le premier ministre libanais par un de ses frères. Le conseiller Moyen-Orient d’Emmanuel Macron a été dépêché à Beyrouth.

    L’avenir du premier ministre libanais démissionnaire, Saad Hariri, est au centre de toutes les tractations. « À notre connaissance, il est libre de ses mouvements », a réagi vendredi matin sur Europe 1 Jean-Yves Le Drian, le ministre des Affaires étrangères, quelques heures après la visite surprise d’Emmanuel Macron à Riyad, où il a rencontré le nouvel homme fort de l’Arabie, le prince héritier Mohammed Ben Salman (MBS).

    De Riyad, le conseiller Moyen-Orient du chef de l’État, Aurélien Le Chevalier, a été dépêché à Beyrouth pour évoquer l’avenir du camp Hariri. Sollicité, l’Élysée a confirmé l’information, soulignant que cette visite était prévue de longue date.

    Quelques heures avant l’arrivée du chef de l’État à Riyad, l’ambassadeur de France en Arabie, François Gouyette, avait rencontré Saad Hariri. Selon une source française, « le leader libanais était entouré d’officiels saoudiens pour cet entretien qui n’aurait pas duré très longtemps ». La rencontre n’a pas eu lieu à l’Hôtel Ritz Carlton, où sont retenus de nombreux princes et dignitaires saoudiens accusés de corruption par MBS.
    (...)
    Après Saad, Baha Hariri

    Désormais, Riyad chercherait à remplacer Saad Hariri par un de ses frères. « Une proposition a été faite à la famille Hariri de désigner Baha, un frère de Saad, pour reprendre le flambeau politique », confie une source française à Beyrouth. Nazek, la veuve de Rafic Hariri, l’ancien premier ministre assassiné en 2005, Bahyia Hariri, la sœur de ce dernier, et Ahmad, un fils de Bahyia qui dirige le Parti libanais Al-Moustaqbal, auraient été conviés à Riyad pour avaliser cette redistribution des cartes. Mais le clan l’aurait refusée.

    Visiblement agacé, Nouad Mashnouk, ministre de l’Intérieur et proche de l’ancien premier ministre Rafic Hariri, a déclaré que le Liban n’était pas « une monnaie d’échange, ni un terrain à vendre ».(...)

    #ArabieSaoudite #Liban

    • Point de presse du 10 novembre 2017
      http://basedoc.diplomatie.gouv.fr/vues/Kiosque/FranceDiplomatie/kiosque.php?type=ppfr#Chapitre7

      7. Arabie Saoudite

      Q - Avez-vous eu des assurances des autorités saoudiennes pour les investisseurs français qui ont des liens commerciaux avec les personnalités arrêtées cette semaine au royaume et est-ce qu’il y a eu une demande de l’Arabie Saoudite de geler les avoirs en France de personnalités saoudiennes ?

      R - La visite du président de la République à Riyad le 9 novembre a confirmé l’intensité des échanges bilatéraux entre nos pays.

      Les entreprises et les investisseurs français exerçant leur activité dans ce pays le font dans ce cadre et dans le respect de la loi saoudienne.

      Retour sommaire

      8. Liban

      Q - Le ministre déclare ce matin qu’« il importe que lui-même (Saad al-Hariri) fasse ses choix » Avez-vous des indications que Hariri n’est pas en capacité de faire ses propres choix ?

      Q - Avez-vous pu rendre visite à M. Saad Hariri et avez-vous constaté la liberté de mouvement dont Jean-Yves Le Drian a parlé ce matin ?

      R - Notre ambassadeur en Arabie Saoudite a rendu visite à M. Saad Hariri, à son domicile, au retour du voyage qu’il a effectué aux Emirats Arabes Unis, auquel le Ministre a fait référence ce matin.

      Comme le ministre l’a dit, nous souhaitons que M. Saad Hariri dispose de toute sa liberté de mouvement et soit pleinement en mesure de jouer le rôle essentiel qui est le sien au Liban.

  • Jacques Morel : « Le nouveau chef d’état-major défendait les auteurs du génocide rwandais » - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/preview

    Le chef de l’Etat a nommé François Lecointre chef d’état-major des armées, alors que celui-ci a fait partie de l’opération Turquoise au Rwanda. Le spécialiste de la politique française en Afrique, Jacques Morel, revient sur ses missions sur le terrain.

    Emmanuel Macron a désigné François Lecointre nouveau chef d’état-major des armées. Quel a été son rôle dans l’opération Turquoise au Rwanda, en 1994, lors du génocide des Tutsis ?

    Jacques Morel : Il était capitaine d’infanterie de marine. François Lecointre était affecté au groupement Nord Turquoise, où il était responsable du secteur de la commune de Gisovu. Responsable des troupes, il collaborait avec le directeur de l’usine à thé, Alfred Musema, un des organisateurs du génocide dans la région de Bisesero. Nous en avons des preuves. Au moment de son procès au Tribunal pénal international pour le Rwanda (Tpir), où il a été condamné à perpétuité pour génocide, une pièce à conviction déposée par sa défense est une lettre du capitaine Lecointre adressée à Musema. Dans cette missive datée du 18 juillet 1994, il l’informe qu’il va changer de secteur et qu’il laisse la région à un subordonné. Ce document montre que leurs relations étaient cordiales. Au lieu d’enquêter et de l’arrêter, Lecointre a collaboré avec lui. Ce ne sont pas les seuls éléments. Dans une lettre rédigée dans l’Ancre d’or datée du 18 juillet, le capitaine évoque les sauvetages d’enfants tutsis cachés chez des Hutus. Il y décrit des opérations de sauvetage qui se déroulaient la nuit, sans lampe, pour ne pas être repérés par les miliciens, qui, dit-il, « poursuivent leurs patrouilles de nuit ». Preuve que les Français ont laissé les miliciens opérer librement dans la zone « humanitaire sûre » décrétée par l’Hexagone début juillet. Cette zone humanitaire était sûre pour les miliciens, car ils pouvaient continuer à opérer sans être attaqués par le Front patriotique rwandais (FPR). De fait, le nouveau chef d’état-major défendait les auteurs du génocide rwandais.

    Pendant sa campagne, Emmanuel Macron s’était engagé à « réconcilier les mémoires ». Avec la nomination de François Lecointre, dans quelle tradition idéologique s’inscrit-il ?

    Jacques Morel : Il poursuit la ligne de Jean-Yves Le Drian, ex-ministre de la Défense sous François Hollande. Ce professeur d’histoire-géographie couvrait sans cesse le génocide rwandais. Il disait notamment que la France devait être fière de ce qu’elle avait fait là-bas. Pourtant, les documents publiés par la mission d’information parlementaire de 1998 sont extrêmement compromettants. L’armée française est mouillée jusqu’au cou. On est dans le pire mensonge. D’ailleurs, l’actuel sous-chef d’état-major « opérations », Grégoire de Saint-Quentin, était l’un des premiers sur les lieux du crash de l’avion du président rwandais, Juvénal Habyarimana, lors de l’attentat du 6 avril 1994.

    Quel signal cette nomination envoie-t-elle quant à la conception des missions de l’armée française, notamment en Afrique ?

    Jacques Morel : François Lecointre, un officier des troupes de marine, autrement dit des troupes coloniales, a été nommé à la tête des armées. Signe que l’armée française intervient pour contrôler des pays africains, motivée par des raisons de puissance et d’enjeux pétroliers. C’est une vision postcoloniale. Emmanuel Macron justifie les opérations françaises au Sahel, entre autres l’opération Barkhane commandée par le général Bruno Guilbert, ex-adjoint du colonel Hogard impliqué dans le génocide des Tutsis, au motif de lutter contre le terrorisme et d’assurer notre sécurité, alors que des commandants ont collaboré avec les pires assassins. La France se porterait mieux si elle rapatriait ses troupes d’Afrique.

    Source : L’Humanité, Lola Ruscio, 21-07-2017

    http://www.les-crises.fr

  • Paris et Varsovie en froid après l’arrêt des négociations sur l’achat de 50 hélicoptères Caracal - France Révolution
    http://france-revolution-investigative-reporter.over-blog.com/2016/10/paris-et-varsovie-en-froid-apres-l-arret-des-negociations-sur-l-achat-de-50-helicopteres-caracal.html

    commande de 50 hélicoptères H225M Caracal auprès d’Airbus Helicopters a, comme l’on pouvait s’y attendre, été mal prise par Paris.

    Le président Hollande, qui devant se rendre en Pologne le 13 octobre prochain, a ainsi reporté son voyage. Et, Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, qui était aussi attendu à Varsovie le 10 octobre, en a fait de même.

  • Le Drian tout dévoué à Déby les mains rouges
    http://survie.org/francafrique/tchad/article/le-drian-tout-devoue-a-deby-les-5145

    Toute honte bue, M. Le Drian, ministre de la Défense de la république française, n’a pas hésité à aller le 8 août à Ndjamena assister à l’intronisation du sanglant #Idriss_Déby comme président usurpateur de la république du #Tchad. Idriss Déby c’est l’homme qui, après avoir servi Hissène Habré, reconnu criminel contre l’humanité et condamné à la prison à perpétuité, l’a supplanté à la tête du Tchad et tient le pays depuis vingt six ans avec les mêmes méthodes : assassinat, torture, pillage. Parler d’élections à son (...)

    Tchad

    / Idriss Déby

    • Parler de réalisme pour la politique française au Tchad, comme le fait M. #Le_Drian, qui a été jusqu’à nouer des liens personnels servilement amicaux avec le tyran, c’est couvrir d’un euphémisme ce qui ne peut être nommé que le déshonneur et la trahison de tout ce qui prétend fonder ce qu’on ose présenter comme « nos valeurs ».

      C’est dans le sang et dans le plus parfait mépris du peuple tchadien qu’Idriss Déby a reçu hier à N’Djamena l’onction présidentielle pour un cinquième mandat d’affilée. Une nouvelle pige fortement contestée depuis sa réélection au mois d’avril avec quelque 60 % des voix. Le Fonac (Front de l’opposition nouvelle pour l’alternance et le changement) a récemment dénoncé « la menace, la répression, la corruption et l’assassinat » perpétrés par le régime. Cette coalition créée récemment et constituée par 29 partis d’opposition avait appelé samedi à trois jours de manifestations contre « Idriss et ses partenaires de l’Élysée ». Dimanche le gouvernement tchadien a lourdement réprimé une marche organisée dans la capitale. Un jeune homme a été tué à N’Djamena après « des tirs à balles réelles des forces de l’ordre ». Ce qu’a confirmé à l’AFP une source policière. Plusieurs centaines de personnes ont également été blessées dans des violentes confrontations avec la police. Lundi, l’opposition a maintenu sa journée « ville morte », non interdite par le pouvoir, qui de son côté s’est concocté une petite fête officielle. Une quinzaine de chefs d’État africains étaient présents, dont l’ancien meilleur ennemi du président tchadien, le Soudanais Omar El Bechir – seul chef d’État en exercice sous le coup d’un mandat d’arrêt international pour crimes de guerre et crimes de génocide commis au Darfour.

      http://www.humanite.fr/ceremonie-dinvestiture-sanglante-pour-idriss-deby-613371

  • La France présente sa #politique_de_défense en #Asie-Pacifique
    http://www.defense.gouv.fr/dgris/reflexion-strategique/prospective-de-defense/la-france-presente-sa-politique-de-defense-en-asie-pacifique

    En juin 2016, à l’occasion de la 15e édition du Shangri-La Dialogue, organisé annuellement par l’International Institute for Strategic Studies à Singapour, M. Jean-Yves Le Drian, ministre de la défense, a remis à ses homologues la nouvelle version du document de référence sur la politique de #défense française en Asie-Pacifique : « La France et la sécurité en Asie‑Pacifique ». L’édition 2016 témoigne de l’engagement fort de notre pays, sur le long terme, à développer avec les États de la région des interdépendances utiles ainsi que des actions conjointes au bénéfice de notre sécurité commune.

    Le document PDF de 21 pages : http://www.defense.gouv.fr/content/download/475361/7615476/file/201606-PlaquetteAsiePacifiqueFR.comp.pdf

    #IISS #diplomatie #géopolitique

  • #Nantes : l’université d’été du PS promet...
    https://nantes.indymedia.org/articles/34496

    Le bruit court qu’à la demande express de M. Jean-Marc Ayrault, ministre des Affaires étrangères et de M. Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense et des Bretons Cumulés, Mme Brigitte Lamy serait l’invitée d’honneur de l’université d’été du PS, qui aura lieu cette année à NANTES (la ville où la police a le droit de crever les yeux des manifestants), dont la mascotte serait (utilisons le conditionnel) une matraque de CRS.

  • Pétition : Jean-Yves Le Drian, président du conseil régional de Bretagne : Changer la politique d’acquisition du F.R.A.C. Bretagne
    Pourquoi c’est important
    http://rodolediazc.blogspot.fr/2016/02/petition-jean-yves-le-drian-president.html?showComment=14543117

    La politique d’acquisition du F.R.A.C. (Fonds Régional d’Art Contemporain) de Bretagne doit cesser de soutenir, d’acquérir et de ne collectionner que le style conceptuel, ainsi que les œuvres d’artistes étrangers. Le blocage comme sur un disque rayé de ce seul genre, représente tristement l’histoire pourtant si riche de l’art breton depuis plus de trente ans. Cette institution de service public doit respecter, accepter l’évolution artistique bretonne telle qu’elle existe dans sa pluralité.
    Pour mémoire : la mission de la F.R.A.C est de soutenir et de constituer un patrimoine représentatif de la création évoluant dans son temps.
    Le public s’étonne de ne pas s’y retrouver et se détourne de l’art. Les choix artistiques de l’humain évoluant naturellement avec lui tout au long de son histoire, comme son ombre, images et supports doivent lui permettre de se transcender. Le public cherche et trouve ailleurs, loin de l’institution culturelle ses artistes. Cependant l’imposition « de monstration », élitiste, financière et totalitaire niche dans tous les lieux de notre patrimoine, de la moindre chapelle aux abbayes. De grands centres modernes exposent aussi ces œuvres muettes. Toutes les places convenables pour exposer décemment sont réquisitionnées par l’institution culturelle pour ne montrer que du conceptuel.
    Reste les rues, les plages, les jardins, les champs qui se couvrent d’œuvres picturales diverses et variées d’artistes bretons pétris d’imaginaire, procurant magie, émotions, dans le partage de ce langage universel. Ces oeuvres sont souvent détruites car exposées dans de mauvaises conditions.
    La jeunesse non plus n’est pas dupe quant à l’imposition en Bretagne de ce style conceptuel dans l’enseignement artistique. La technique du dessin, de la peinture, de la sculpture y est proscrite. Ce dictat culturel porte atteinte aux sens de l’être humain.
    Le contribuable, ne peut plus tolérer que soit financée avec l’argent public une institution qui ne respecte ni ses artistes, ni leurs œuvres, ni le public. L’art breton d’aujourd’hui n’est ni représenté, ni conservé.
    Rappelons au F.R.A.C. Bretagne comme à toutes les F.R.A.C. de France leur mission puisque que ce sont les deniers publics qui les financent. La France, jadis pays de « l’exception culturelle », doit revenir sur son piédestal qu’elle a quitté par soumission. Il en va de sa santé mentale, tant on sait que l’art a toujours été indispensable aux équilibres de la pensée dans la société.
    https://secure.avaaz.org/fr/petition/JeanYves_Le_Drian_president_du_conseil_general_de_Bretagne_Changer_la_politique_dacquisition_du_FRAC_Bretagne/?tUsmHeb

  • France/Tunisie : Ces couacs diplomatiques et médiatiques qui n’en finissent pas ! | Nawaat - Tunisia
    http://nawaat.org/portail/2015/04/08/francetunisie-ces-couacs-diplomatiques-et-mediatiques-qui-nen-finissent-pas

    L’exportation d’armes financée par les despotes du Golfe, une réussite de la France socialiste.

    Quelques jours après le drame du Bardo, le Figaro révélait le financement émirati d’équipements français destinés à la Tunisie. Annoncée le 3 mars par Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, devant la Commission de la Défense Nationale et des Forces Armées de l’Assemblée nationale française, cette « coopération trilatérale », serait à moindre échelle que le contrat DONAS conclu avec les Libanais, et ce « afin d’aider les forces armées tunisiennes à renforcer leur capacité de lutte contre le terrorisme, en particulier pour ce qui est des forces spéciales ». Le ministre ajoutant, qu’au vu de la vétusté de leur matériel, les besoins des forces armées tunisiennes concernent surtout « les blindés (insuffisamment protégés contre la menace des engins explosifs improvisés), l’aviation (quelques F-5 modernisés) et le renseignement ».

    Cependant, le média du groupe Dassault objecte, d’après la déclaration d’un diplomate, que « les Émiriens sont sceptiques sur la capacité de Tunis à gérer l’affaire », étant donné qu’elle « voudrait gérer le pactole pour décider ensuite de ses besoins. Et ceux-là ne sont pas nécessairement français ». Pour rappel, en 2010, il était question de livrer à la Tunisie des hélicoptères Caracal, mais le contrat n’a pas abouti. La Tunisie ayant préféré acheter des Black Hawks américains.

    En réalité, de tels partenariats ont été mis en route, en 2014, lors du lancement du premier « dialogue stratégique » entre les Etats Unis et la Tunisie, mais aussi l’Algérie et le Maroc. Le retour de la France dans le giron de l’OTAN, faisant d’elle “un appui pour la Tunisie en Europe“. En outre, Barack Obama a invité Beji Caïd Essebsi à se rendre à Washington, en mai prochain.

    Estimée à « quelques centaines de millions d’euros », la « shopping list » tuniso-franco-émiratie est, en tous cas, loin d’égaler le contrat DONAS, financée par l’Arabie Saoudite, pour une livraison d’équipements français à l’armée libanaise pour 2,4 milliards d’euros d’armement. Ou encore le contrat conclu avec l’Egypte, en février dernier, à 5,2 milliards d’euros, pour la vente notamment de vingt-quatre avions de combat Rafales produits par Dassault. En revanche, plus complaisante fut la démarche de la France auprès du Maroc en vue de rétablir la coopération en matière de renseignement.

    Mais bien évidemment, dans un marché mondial de plus en plus concurrentiel, tous ces contrats sont une aubaine pour l’industrie de l’armement made in France, qui « pourrait, avec ces exportations, dépasser, en 2015, très certainement le cap des 10 milliards ». Alors même que les armées françaises accusent, en 2015, un déficit budgétaires de 3 milliards, qui comprend 2,2 milliards d’équipements et 800 millions liés aux fameuses Opex (opérations extérieures) avec 9000 hommes déployés sur tous les fronts.

    • D’où le recours à une solution innovante afin de poursuivre la modernisation et l’équipement des armées. La solution imaginée passe par la création de « sociétés de projet » capitalisées en tout ou en partie avec le produit de cession de participations détenues par l’État dans des entreprises, mais aussi avec de l’argent privé. La société de projet utilisera ensuite cette rentrée d’argent immédiate pour acheter un matériel que l’armée détient déjà, puis lui concédera « un droit d’usage contre un loyer dont la durée et les modalités restent à définir », précise-t-on dans l’entourage de Jean-Yves Le Drian, ministre de la défense. La société pourra aussi acheter un équipement encore en production. Et elle pourra aussi louer certains matériels - des avions ravitailleurs ou des bâtiments de la marine - à d’autres armées afin de mutualiser les coûts.

      #privatisation

  • Gaza : La France demande à Israël de « faire preuve de mesure dans sa riposte » - L’Express
    http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-moyen-orient/gaza-la-france-demande-a-israel-de-faire-preuve-de-mesure_1559141.html

    Après la première incursion terrestre de l’armée israélienne et l’annonce de bombardements à la mi-journée, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, demande à Israël de « faire preuve de mesure dans sa riposte ».

  • Françafrique décomplexée
    http://survie.org/billets-d-afrique/2014/236-juin-2014/article/francafrique-decomplexee-4727

    Selon R. Carayol de Jeune Afrique, « #Jean-Yves_Le_Drian, le ministre français de la Défense, a annoncé le 9 mai à Alassane Ouattara, le président ivoirien, que la force Licorne allait prochainement changer de statut pour devenir une base des forces françaises en #Côte_d'Ivoire ». Si la présentation du journaliste est conforme à la réalité, cela signifie que les autorités françaises ne font même plus semblant de présenter officiellement la présence militaire française comme répondant à une demande africaine. (...)

    #236_-_juin_2014

    / Côte d’Ivoire, #Brèves_d'Afrique_et_d'ailleurs, Jean-Yves Le Drian

  • Il y avait cette photo :

    Syrie : pour faire plier Bachar el-Assad, ils prévoient un blocus et des frappes militaires - 28 août 2013 - Challenges
    Publié le 28-08-2013
    http://www.challenges.fr/monde/20130828.CHA3459/syrie-pour-faire-plier-bachar-el-assad-ils-prevoient-un-blocus-et-des-fra

    François Hollande a convoqué ce mercredi à l’Elysée un conseil restreint de défense auquel étaient conviés, de gauche à droite, Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault, le Premier ministre, Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, Manuel Valls, le ministre de l’Intérieur. (SIPA)

  • La France suspend l’essentiel de sa coopération militaire avec la Russie (titre de la page HTML)
    La France suspend une partie de sa coopération militaire avec la Russie (titre du texte)

    Les Mistral font partie de l’essentiel (ou pas)…

    http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/03/21/la-france-suspend-une-partie-de-sa-cooperation-militaire-avec-la-russie_4387

    En visite à Tallinn en Lituanie, vendredi 21 mars, Jean-Yves Le Drian, le ministre de la défense, a indiqué que la France allait suspendre une partie de sa coopération militaire avec la Russie en raison de la crise en Ukraine.
    Cette suspension concerne plusieurs activités de la coopération militaire qui couvrent les échanges de visites et les exercices conjoints, précise l’entourage du ministre. Les deux pays restent toutefois en contact dans le cadre de la mise en œuvre des engagements internationaux.

    Ce qui laisse entendre que la livraison de deux navires de guerre de type Mistral, commandés par Moscou en 2011, pourrait toujours avoir lieu.

  • #Cancer, cybersécurité, même combat
    http://reflets.info/cancer-cybersecurite-meme-combat

    c’est ce que l’on appelle un télescopage de chiffres. Au FIC, Jean-Yves Le Driant, ministre de la Défense a annoncé un plan de 1,5 milliard d’euros pour renforcer la cybersécurité de notre pays. Et oui, figurez-vous qu’en 2013, le ministère de la Défense a comptabilisé 780 incidents informatiques importants contre 195 en 2011. De quoi […]

    #A_la_Une #Technos #cyber #Cyber_Guerre #cybersécurité #pirates_chinois

  • L’Armée va changer son logiciel défaillant Louvois pour la solde des militaires
    http://www.journaldugeek.com/2013/12/04/larmee-va-changer-son-logiciel-defaillant-louvois-pour-la-solde-des-m

    En 2011, le ministère de la Défense mettait en place le logiciel Louvois dans son système pour faciliter le paiement des militaires. Un logiciel qui a été beaucoup critiqué durant les deux dernières années. Aujourd’hui, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, a indiqué qu’un nouveau système informatique allait être mis en place. Le marquis de Louvois, qui a donné son nom au logiciel Lire la suite..