person:laure

  • Jeux d’influence - épisode 3/6 (Arte)
    https://www.crashdebug.fr/sciencess/16175-jeux-d-influence-episode-3-6-arte

    Notre série du lundi, aussi voici le 3e Opus de la série Jeux d’influence d’Arte

    Le réalisateur oscarisé Jean-Xavier de Lestrade s’attaque au sujet brûlant des lobbies et des multinationales de l’agrochimie. Une série chorale passionnante, portée par un superbe casting, Alix Poisson et Laurent Stocker en tête.

    Dans le centre de la France, un agriculteur, Michel Villeneuve, est retrouvé inanimé au pied de son tracteur. On lui diagnostique une leucémie, liée à l’utilisation d’un désherbant produit par la multinationale Saskia. Le député Guillaume Delpierre, ami d’enfance de Villeneuve, s’engage à déposer un amendement pour faire interdire ce produit. Mais le PDG de Saskia mandate un redoutable lobbyiste, Mathieu Bowman, pour contrer son projet. Bowman, quant à lui, engage Claire Lansel, une (...)

  • Cagnotte Leetchi pour Christophe Dettinger : les 8.000 donateurs convoqués par la police ?
    https://www.lci.fr/social/cagnotte-leetchi-dettinger-une-enquete-le-9-mai-du-chef-d-abus-de-confiance-2123

    CAGNOTTE SUSPECTE ? - Selon nos informations, le parquet de Paris a ouvert une enquête le 9 mai du chef d’abus de confiance suite à la plainte déposée par plusieurs participants à la cagnotte en faveur du boxeur. Au moins 36 donateurs ont été convoqués cette semaine par les enquêteurs. De nombreux autres pourraient l’être.

    Ils ont donné quelques euros sur une cagnotte et se retrouvent devant des enquêteurs. Selon nos informations, le parquet de Paris a ouvert une enquête le 9 mai du chef d’abus de confiance dans le cadre de l’affaire Dettinger, ce boxeur pour lequel une cagnotte Leetchi avait été créée en janvier dernier, et qui avait permis de récolter 130.000 euros.

    Selon nos informations, cette enquête a été ouverte sur le fondement d’une plainte déposée par un avocat pour le compte de plusieurs dizaines de personnes ayant participé à la cagnotte. Elle a été confiée à la BRDA (brigade de répression de la délinquance astucieuse). Des plaignants et des souscripteurs (non plaignants) ont ainsi été convoqués par les enquêteurs afin d’être auditionnés.

    Dans le détail, Leetchi a transmis au parquet de Paris la liste des plus de 8.000 donateurs de cette cagnotte, bloquée le 8 janvier par la plateforme. Certains de ces donateurs – 36 personnes - sont d’ores et déjà convoqués, ce mercredi et jeudi, à la BRDA (brigade de répression de la délinquance astucieuse) en qualité de « témoin ».

    Selon Laurence Léger, l’avocate du couple Dettinger et de leur proche à l’origine de cette cagnotte, au moins 36 personnes sont sont cernées par cette convocation. En revanche, l’avocate ne sait pas si les 8.000 donateurs vont être convoqués. Celle-ci a précisé à LCI que certains ont été convoqués à Paris alors qu’ils habitent en Outre-Mer. En conséquence, les policiers ont envoyé un questionnaire à renvoyer par écrit dont les deux questions sont : « Pour quelles raisons avez-vous souscrit un don à la cagnotte leetchi en soutien à Christophe Dettinger ? » et « A quelle date avez-vous souscrit, et quel était le motif de la cagnotte sur le site ? ».

  • Un #barrage suisse sème le chaos en #Birmanie

    L’#Upper_Yeywa, un ouvrage hydroélectrique construit par le bureau d’ingénierie vaudois #Stucky, va noyer un village dont les habitants n’ont nulle part où aller. Il favorise aussi les exactions par l’armée. Reportage.

    Le village de #Ta_Long apparaît au détour de la route en gravier qui serpente au milieu des champs de maïs et des collines de terre rouge, donnant à ce paysage un air de Toscane des tropiques. Ses petites demeures en bambou sont encaissées au fond d’un vallon. Les villageois nous attendent dans la maison en bois sur pilotis qui leur sert de monastère bouddhiste et de salle communale. Nous sommes en terre #Shan, une ethnie minoritaire qui domine cette région montagneuse dans le nord-est de la Birmanie.

    « Je préférerais mourir que de partir, lance en guise de préambule Pu Kyung Num, un vieil homme aux bras recouverts de tatouages à l’encre bleue. Je suis né ici et nos ancêtres occupent ces terres depuis plus d’un millénaire. » Mais Ta Long ne sera bientôt plus.

    Un barrage hydroélectrique appelé Upper Yeywa est en cours de construction par un consortium comprenant des groupes chinois et le bureau d’ingénierie vaudois Stucky à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest, sur la rivière #Namtu. Lors de sa mise en service, prévue pour 2021, toutes les terres situées à moins de 395 mètres d’altitude seront inondées. Ta Long, qui se trouve à 380 mètres, sera entièrement recouvert par un réservoir d’une soixantaine de kilomètres.

    « La construction du barrage a débuté en 2008 mais personne ne nous a rien dit jusqu’en 2014, s’emporte Nang Lao Kham, une dame vêtue d’un longyi, la pièce d’étoffe portée à la taille, à carreaux rose et bleu. Nous n’avons pas été consultés, ni même informés de son existence. » Ce n’est que six ans après le début des travaux que les villageois ont été convoqués dans la ville voisine de #Kyaukme par le Ministère de l’électricité. On leur apprend alors qu’ils devront bientôt partir.

    Pas de #titres_de_propriété

    En Birmanie, toutes les #terres pour lesquelles il n’existe pas de titres de propriété – ainsi que les ressources naturelles qu’elles abritent – appartiennent au gouvernement central. Dans les campagnes birmanes, où la propriété est communautaire, personne ne possède ces documents. « Nous ne quitterons jamais notre village, assure Nang Lao Kham, en mâchouillant une graine de tournesol. Nous sommes de simples paysans sans éducation. Nous ne savons rien faire d’autre que cultiver nos terres. »

    Le gouvernement ne leur a pas proposé d’alternative viable. « Une brochure d’information publiée il y a quelques années parlait de les reloger à trois kilomètres du village actuel, mais ce site est déjà occupé par d’autres paysans », détaille Thum Ai, du Shan Farmer’s Network, une ONG locale. Le montant de la compensation n’a jamais été articulé. Ailleurs dans le pays, les paysans chassés de leurs terres pour faire de la place à un projet d’infrastructure ont reçu entre six et douze mois de salaire. Certains rien du tout.

    Ta Long compte 653 habitants et 315 hectares de terres arables. Pour atteindre leurs vergers, situés le long de la rivière Namtu, les villageois empruntent de longues pirogues en bois. « La terre est extrêmement fertile ici, grâce aux sédiments apportés par le fleuve », glisse Kham Lao en plaçant des oranges et des pomélos dans un panier en osier.

    Les #agrumes de Ta Long sont connus loin à la ronde. « Mes fruits me rapportent 10 800 dollars par an », raconte-t-elle. Bien au-delà des maigres 3000 dollars amassés par les cultivateurs de riz des plaines centrales. « Depuis que j’ai appris l’existence du barrage, je ne dors plus la nuit, poursuit cette femme de 30 ans qui est enceinte de son troisième enfant. Comment vais-je subvenir aux besoins de mes parents et payer l’éducation de mes enfants sans mes #vergers ? »

    Cinq barrages de la puissance de la Grande Dixence

    La rivière Namtu puise ses origines dans les #montagnes du nord de l’Etat de Shan avant de rejoindre le fleuve Irrawaddy et de se jeter dans la baie du Bengale. Outre l’Upper Yeywa, trois autres barrages sont prévus sur ce cours d’eau. Un autre, le Yeywa a été inauguré en 2010. Ces cinq barrages auront une capacité de près de 2000 mégawatts, l’équivalent de la Grande Dixence.

    Ce projet s’inscrit dans le cadre d’un plan qui a pour but de construire 50 barrages sur l’ensemble du territoire birman à l’horizon 2035. Cela fera passer les capacités hydroélectriques du pays de 3298 à 45 412 mégawatts, selon un rapport de l’International Finance Corporation. Les besoins sont immenses : seulement 40% de la population est connectée au réseau électrique.

    L’Etat y voit aussi une source de revenus. « Une bonne partie de l’électricité produite par ces barrages est destinée à être exportée vers les pays voisins, en premier lieu la #Chine et la #Thaïlande, note Mark Farmaner, le fondateur de Burma Campaign UK. Les populations locales n’en bénéficieront que très peu. » Près de 90% des 6000 mégawatts générés par le projet Myitsone dans l’Etat voisin du Kachin, suspendu depuis 2011 en raison de l’opposition de la population, iront à la province chinoise du Yunnan.

    Les plans de la Chine

    L’Upper Yeywa connaîtra sans doute un sort similaire. « Le barrage est relativement proche de la frontière chinoise, note Charm Tong, de la Shan Human Rights Foundation. Y exporter son électricité représenterait un débouché naturel. » L’Etat de Shan se trouve en effet sur le tracé du corridor économique que Pékin cherche à bâtir à travers la Birmanie, entre le Yunnan et la baie du Bengale, dans le cadre de son projet « #Belt_&_Road ».

    Le barrage Upper Yeywa y est affilié. Il compte deux entreprises chinoises parmi ses constructeurs, #Yunnan_Machinery Import & Export et #Zhejiang_Orient_Engineering. Le suisse Stucky œuvre à leurs côtés. Fondé en 1926 par l’ingénieur Alfred Stucky, ce bureau installé à Renens est spécialisé dans la conception de barrages.

    Il a notamment contribué à l’ouvrage turc #Deriner, l’un des plus élevés du monde. Il a aussi pris part à des projets en #Angola, en #Iran, en #Arabie_saoudite et en #République_démocratique_du_Congo. Depuis 2013, il appartient au groupe bâlois #Gruner.

    Le chantier du barrage, désormais à moitié achevé, occupe les berges escarpées de la rivière. Elles ont été drapées d’une coque de béton afin d’éviter les éboulements. De loin, on dirait que la #montagne a été grossièrement taillée à la hache. L’ouvrage, qui fera entre 97 et 102 mètres, aura une capacité de 320 mégawatts.

    Son #coût n’a pas été rendu public. « Mais rien que ces deux dernières années, le gouvernement lui a alloué 7,4 milliards de kyats (5 millions de francs) », indique Htun Nyan, un parlementaire local affilié au NLD, le parti au pouvoir de l’ancienne Prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi. Une partie de ces fonds proviennent d’un prêt chinois octroyé par #Exim_Bank, un établissement qui finance la plupart des projets liés à « Belt & Road ».

    Zone de conflit

    Pour atteindre le hameau de #Nawng_Kwang, à une vingtaine de kilomètres au nord du barrage, il faut emprunter un chemin de terre cabossé qui traverse une forêt de teck. Cinq hommes portant des kalachnikovs barrent soudain la route. Cette région se trouve au cœur d’une zone de #conflit entre #milices ethniques.

    Les combats opposent le #Restoration_Council_of_Shan_State (#RCSS), affilié à l’#armée depuis la conclusion d’un cessez-le-feu, et le #Shan_State_Progress_Party (#SSPP), proche de Pékin. Nos hommes font partie du RCSS. Ils fouillent la voiture, puis nous laissent passer.

    Nam Kham Sar, une jeune femme de 27 ans aux joues recouvertes de thanaka, une pâte jaune que les Birmans portent pour se protéger du soleil, nous attend à Nawng Kwang. Elle a perdu son mari Ar Kyit en mai 2016. « Il a été blessé au cou par des miliciens alors qu’il ramenait ses buffles », relate-t-elle. Son frère et son cousin sont venus le chercher, mais les trois hommes ont été interceptés par des soldats de l’armée régulière.

    « Ils ont dû porter l’eau et les sacs à dos des militaires durant plusieurs jours, relate-t-elle. Puis, ils ont été interrogés et torturés à mort. » Leurs corps ont été brûlés. « Mon fils avait à peine 10 mois lorsque son papa a été tué », soupire Nam Kham Sar, une larme coulant le long de sa joue.

    Vider les campagnes ?

    La plupart des hameaux alentour subissent régulièrement ce genre d’assaut. En mai 2016, cinq hommes ont été tués par des soldats dans le village voisin de Wo Long. L’armée a aussi brûlé des maisons, pillé des vivres et bombardé des paysans depuis un hélicoptère. En août 2018, des villageois ont été battus et enfermés dans un enclos durant plusieurs jours sans vivres ; d’autres ont servi de boucliers humains aux troupes pour repérer les mines.

    Les résidents en sont convaincus : il s’agit d’opérations de #nettoyage destinées à #vider_les_campagnes pour faire de la place au barrage. « Ces décès ne sont pas des accidents, assure Tun Win, un parlementaire local. L’armée cherche à intimider les paysans. » Une trentaine de militaires sont stationnés en permanence sur une colline surplombant le barrage, afin de le protéger. En mars 2018, ils ont abattu deux hommes circulant à moto.

    Dans la population, la colère gronde. Plusieurs milliers de manifestants sont descendus dans la rue à plusieurs reprises à #Hsipaw, la ville la plus proche du barrage. Les habitants de Ta Long ont aussi écrit une lettre à la première ministre Aung San Suu Kyi, restée sans réponse. En décembre, une délégation de villageois s’est rendue à Yangon. Ils ont délivré une lettre à sept ambassades, dont celle de Suisse, pour dénoncer le barrage.

    « L’#hypocrisie de la Suisse »

    Contacté, l’ambassadeur helvétique Tim Enderlin affirme n’avoir jamais reçu la missive. « Cette affaire concerne une entreprise privée », dit-il, tout en précisant que « l’ambassade encourage les entreprises suisses en Birmanie à adopter un comportement responsable, surtout dans les zones de conflit ».

    La Shan Human Rights Foundation dénonce toutefois « l’hypocrisie de la Suisse qui soutient le #processus_de_paix en Birmanie mais dont les entreprises nouent des partenariats opportunistes avec le gouvernement pour profiter des ressources situées dans des zones de guerre ».

    La conseillère nationale socialiste Laurence Fehlmann Rielle, qui préside l’Association Suisse-Birmanie, rappelle que l’#initiative_pour_des_multinationales_responsables, sur laquelle le Conseil national se penchera jeudi prochain, « introduirait des obligations en matière de respect des droits de l’homme pour les firmes suisses ». Mardi, elle posera une question au Conseil fédéral concernant l’implication de Stucky dans le barrage Upper Yeywa.

    Contactée, l’entreprise n’a pas souhaité s’exprimer. D’autres sociétés se montrent plus prudentes quant à leur image. Fin janvier, le bureau d’ingénierie allemand #Lahmeyer, qui appartient au belge #Engie-Tractebel, a annoncé qu’il se retirait du projet et avait « rompu le contrat » le liant au groupe vaudois.

    https://www.letemps.ch/monde/un-barrage-suisse-seme-chaos-birmanie
    #Suisse #barrage_hydroélectrique #géographie_du_plein #géographie_du_vide #extractivisme
    ping @aude_v @reka

  • Chine, sur les nouvelles routes de la soie | ARTE - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=FuhUo7Tt7Hc

    Comment la nouvelle route de la soie (encore en chantier) risque de bouleverser les relations entre la Chine, l’Asie centrale, la Russie et l’Europe. Un road movie géopolitique captivant.

    Relier l’ouest de la Chine à l’Europe grâce à un axe routier et ferroviaire long de 10 000 kilomètres, telle est l’ambition du projet de développement économique et social lancé par le président chinois Xi Jinping en 2013. À l’heure où les tensions militaires s’accumulent en mer de Chine, où les menaces nord-coréennes entraînent l’envoi d’une armada américaine en mer du Japon, il devient urgent pour Pékin d’ouvrir des voies alternatives. L’Empire du Milieu regarde donc avec insistance vers l’Asie centrale et ses abondantes ressources pétrolières mais aussi vers l’Europe, son principal partenaire économique. Des villes comme Chongquing ou Lanzhou, jusqu’alors oubliées des réformes, profitent des nouvelles infrastructures pour se développer, tout comme certaines localités du Kazakhstan. Mais cette volonté de déploiement jusqu’au bord de l’Oural, aux portes de la Russie, pourrait perturber l’alliance stratégique entre Xi Jinping et Poutine. Face à cette influence grandissante, rien ne garantit que le grand frère d’hier témoigne d’une éternelle bienveillance…

    Nouvel élan
    Étayé d’analyses de politologues, ce documentaire éclairant nous emmène le long de la nouvelle route de la soie encore en chantier. Si le film relaie le discours plein d’espérance des Chinois, enthousiasmés par la perspective d’explorer ce vaste territoire en TGV, il montre également les réactions négatives de certains habitants des steppes du Kazakhstan qui redoutent cet expansionnisme sur leurs terres.

    Documentaire de Laurent Bouit (France, 2016, 54mn)

  • La littérature en quête de réel : « Un nouvel âge de l’enquête », de Laurent Demanze
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/090619/la-litterature-en-quete-de-reel-un-nouvel-age-de-l-enquete-de-laurent-dema

    Avec "Un nouvel âge de l’enquête", le chercheur Laurent Demanze saisit et étudie un tournant dans la littérature contemporaine, qui cultive une « passion du réel » à l’articulation des sciences sociales et de l’imaginaire. Car il est temps de comprendre que la littérature n’est pas enfermée dans une tour d’ivoire, elle bat le pavé.

    #Culture #Enquête,_Laurent_Demanze,_essai,_Patrick_Modiano,_Littérature,_Svetlana_Alexievitch

    • Ouf,

      Voilà, c’est fini... Ce samedi, à partir de 23h30, Laurent Ruquier présentera l’ultime numéro d’On n’est pas couché de la saison sur France 2. Il sera entouré pour la dernière fois de Charles Consigny et Christine Angot, dont les départs de l’émission ont été annoncés la semaine dernière. L’animateur souhaite effectivement revoir en profondeur le format de son émission, à l’antenne depuis 2006 et dont les audiences se sont grandement essoufflées cette saison. Avec 925 000 téléspectateurs en moyenne (14% de PDA), le talk-show a rarement dépassé la barre du million de fidèles en audience linéaire et en a égaré près de 200 000 par rapport à la saison 2017-2018. La faute à un plateau souvent faiblard et à une diffusion de plus en plus tardive.

      yahoo.com

      Face au tollé provoqué par sa déclaration, Christine Angot a présenté ses excuses dans un communiqué :

      « Je regrette de ne pas avoir réussi à me faire comprendre dans l’émission du 1er juin et d’avoir blessé par mes propos. Mon intention était à l’opposé (...) explique-t-elle (...) J’ai voulu rapprocher les deux crimes contre l’humanité que sont l’esclavage et la Shoah, tout en prenant soin de spécifier la différence fondamentale de méthode dans la déshumanisation, d’un côté exterminer les personnes, de l’autre leur retirer leur humanité pour en faire des objets de commerce qu’on achète et qu’on vend.

      L’expression "en bonne santé" était cependant absurde », a-t-elle encore reconnu, avant de préciser qu’elle considérait qu’« indifférencier les souffrances infligées par ces crimes me paraît dangereux. L’indifférenciation pouvant conduire à l’indifférence. »

      La femme de lettres « regrette » encore de ne pas avoir « su trouver les mots » pour exprimer sa pensée avant de conclure : « Mon travail est de me faire comprendre. Je m’excuse d’y avoir échoué. Il me tenait à cœur d’éloigner la concurrence victimaire dont certains jouent. »

      Salutations attentives,

      Fabienne Abbou - Chargée de la médiation des programmes

      http://m.mediateur.francetv.fr/emissions/le-mediateur-des-programmes/vos-messages/trouver-les-mots_573860

      Ne pas réussir à se faire comprendre sur le plateau d’ONPC ne demande pas beaucoup de travail. Cette émission étant une des plus emblématique gabegie du service public.

  • Avortement : Le Sénat vote l’allongement de 12 à 14 semaines du délai de l’IVG
    https://www.20minutes.fr/politique/2535819-20190607-igv-senat-vote-allongement-deux-semaines-delais-ivg

    Quelques minutes avant la fin de l’examen au Sénat du projet de loi santé, ce vendredi, Laurence Rossignol, l’ancienne ministre des Droits des femmes, a réussi à faire adopter, à la faveur d’un hémicycle peu rempli, un allongement de deux semaines du délai légal de l’interruption volontaire de grossesse (IVG).

    Alors que le dernier article venait d’être voté, après une semaine d’examen en première lecture, quelques amendements restaient à examiner pour la vingtaine de sénateurs encore présents.
    « Je n’en reviens pas »

    L’amendement défendu par Laurence Rossignol, qui porte jusqu’à la fin de la 14e semaine de grossesse le délai légal pour avorter, a été adopté par un vote par « assis-debout », le comptage du vote à main levée n’étant pas suffisamment clair. La ministre de la Santé Agnès Buzyn, de même que le président de la commission des Affaires sociales, Alain Milon (LR), avaient exprimé un avis défavorable.

    « Je n’en reviens pas », a déclaré la sénatrice, soulignant que « c’est une revendication du Planning familial ». C’est « un vrai plus » pour les femmes, face à la désertification médicale et aux difficultés d’accès à l’IVG, a-t-elle ajouté.

    L’amendement sur la clause de conscience rejeté

    Après ce vote inattendu dans un Sénat à majorité de droite, l’ex-ministre des Droits des femmes a encore défendu un amendement pour supprimer la clause de conscience spécifique, dont peuvent se prévaloir les médecins pour refuser de pratiquer une IVG. Mais cette fois Alain Milon a réclamé un scrutin public. Le vote a été sans appel : l’amendement a été rejeté par 247 voix contre 92.

    Le Sénat a achevé l’examen des articles et se prononcera sur l’ensemble du texte mardi par un vote solennel. Députés et sénateurs tenteront ensuite de se mettre d’accord sur une version commune.
    « Nous comptons sur le progressisme des LREM »

    Dans un communiqué, Alain Millon a affirmé que si l’article augmentant le délai d’accès à l’IVG « devait subsister, ce serait très clairement un motif d’échec de la commission mixte paritaire prévue le 20 juin ». « Ce n’est pas en toute fin de texte, au détour d’un article additionnel et avec une majorité de circonstance, que l’on réforme le délai d’accès à l’IVG », a-t-il souligné.

    Le groupe socialiste s’est, lui, félicité de son adoption, estimant qu’« il revient désormais à l’Assemblée nationale et à sa majorité de confirmer cette avancée pour le droit des femmes ». « Nous comptons sur le progressisme des LREM », a tweeté le sénateur PS Rachid Temal.

    #IVG

    • je viens de voir le dernier.
      (tout ça est assez facile à trouver en ligne en cherchant peu) ; c’est plutôt pas mal du tout. Assez tendu, pas trop de surjeu, pas d’arrondissement dramatique (ni de happy end, pas de end du tout, d’ailleurs, ce qui est plutôt bien vu). Mériterait bien quelques épisodes de plus (et la romance en moins, il me semble. Le petit truc passionnel entre deux des protagonistes est assez dispensable et plus faiblement traité que le reste). Y’a des jolies séries françaises, ces temps derniers.

      #monsanto #séries

  • [les petites photos] #vendredilecture : revue ATTAQUES #2 * Chant de la fosse -
    https://www.flickr.com/photos/valkphotos/48018818487

    Flickr

    ValK. a posté une photo :

    Chant de la fosse

    Prie les sept maçons qu’ils batissent le mur
    Qu’ils laissent pour toi, sept petites fenêtres
    Par l’une te viennent, le pain et la lumière
    par l’autre, une source d’eau, amour de ton père
    par l’une, l’odeur des fleurs, amour de tes soeurs
    par l’autre, des épis de blé, avec tous leurs fruits
    par l’une, le cep de la vigne, avec tout son jus
    par l’autre, le rais du soleil, avec sa chaleur
    par la dernière, le vent, avec sa fraîcheur
    afin que tu ne pourrisses pas

    Chant funéraire roumain
    (Le mort est derrière un mur le séparant du monde des vivants)

    La hache fend le bois qui lui a donné son manche

    Revue ATTAQUES - coordonnée par Laurent Cauwet - éditions les Presses du Réel : www.lespressesdureel.com/ouvrage.php ?id=7233

    #poeme #poesie #Roms #Roumanie #mort #rite

  • https://www.rtl.fr/actu/politique/laurent-nu-ez-sur-rtl-forcement-il-y-aura-une-nouvelle-loi-renseignement-7797756
    Laurent Nuñez, secrétaire d’État auprès du ministre de l’intérieur promet une nouvelle loi renseignement pour 2020.

    « Forcément, il y aura une nouvelle loi car un certain nombre de dispositifs arrivent à échéance en 2020. Il s’agira d’en faire le bilan et de les pérenniser éventuellement (...) Ce sera aussi l’occasion de voir, avec l’ensemble des services de renseignement, s’il faut adapter nos techniques au développement de nouvelles technologies, comme le développement de la 5G par exemple. »

    #surveillance #renseignement #police

  • « L’enquête a encore des choses à expliquer », Geneviève Legay, militante blessée lors d’une manifestation
    Mardi 4 juin 2019 à 8:19 - Par Laurent Vareille, France Bleu Azur, France Bleu
    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/l-enquete-a-encore-des-choses-a-expliquer-genevieve-legay-militante-15596
    https://www.dailymotion.com/video/x7a82kr

    « L’enquête a encore beaucoup de choses à expliquer » affirme Genevière Legay, cette militante niçoise d’ATTAC qui en mars dernier a été gravement blessée lors d’une manifestation de gilets jaunes. Elle se félicite donc de la volonté du parquet général de dépayser son affaire. L’Azuréenne demande aussi que toute la chaîne de commandement soit mis en cause et pas seulement le policier qui a avoué l’avoir bousculé. Pour ell,e ce fonctionnaire « n’a fait qu’obéir aux ordres ».

    #Geneviève_Legay

  • Marion Maréchal, la Française préférée de #LCI - Télévision - Télérama.fr
    https://www.telerama.fr/television/marion-marechal,-la-francaise-preferee-de-lci,n6279976.php

    C’était l’événement politique du week-end, un événement “impressionnant” : l’interview exclusive de Marion Maréchal sur LCI. Pour l’occasion, la chaîne a réuni les meilleurs spécialistes d’#extrême_droite de l’extrême droite. Résultat, Laurent Wauquiez a préféré démissionner.

    #France #air_du_temps

  • Jeux d’influence - épisode 2/6 (Arte)
    https://www.crashdebug.fr/sciencess/16090-jeux-d-influence-episode-2-6-arte

    Notre série du lundi, aussi voici le 2eme Opus de la série Jeux d’influence d’Arte

    Le réalisateur oscarisé Jean-Xavier de Lestrade s’attaque au sujet brûlant des lobbies et des multinationales de l’agrochimie. Une série chorale passionnante, portée par un superbe casting, Alix Poisson et Laurent Stocker en tête.

    Dans le centre de la France, un agriculteur, Michel Villeneuve, est retrouvé inanimé au pied de son tracteur. On lui diagnostique une leucémie, liée à l’utilisation d’un désherbant produit par la multinationale Saskia. Le député Guillaume Delpierre, ami d’enfance de Villeneuve, s’engage à déposer un amendement pour faire interdire ce produit. Mais le PDG de Saskia mandate un redoutable lobbyiste, Mathieu Bowman, pour contrer son projet. Bowman, quant à lui, engage Claire Lansel, une (...)

  • A Saint-Nazaire, une affaire de #Violences_sexuelles_bouleverse « les valeurs » du conseil municipal
    https://www.mediapart.fr/journal/france/030619/saint-nazaire-une-affaire-de-violences-sexuelles-bouleverse-les-valeurs-du

    Après un an de tension croissante au sein de la majorité de gauche, un adjoint PS a porté plainte en diffamation contre une autre adjointe socialiste, qui soutient une victime présumée de violences sexuelles. Le maire, lui, renvoie les protagonistes dos à dos et a saisi la justice. « Le piège s’est refermé sur les femmes », dénonce l’ancienne ministre Laurence Rossignol.

    #sexisme,_EELV,_PS,_PCF,_Saint-Nazaire,_violences_sexuelles,_Diffamation,_parti_socialiste

  • Poussé vers la sortie, Laurent Wauquiez démissionne
    https://www.mediapart.fr/journal/france/030619/pousse-vers-la-sortie-laurent-wauquiez-demissionne

    Acculé par une partie des cadres de Les Républicains qui avaient déjà lancé les grandes manœuvres pour le débarquer après la déconfiture aux européennes, Laurent Wauquiez a annoncé qu’il quittait ses fonctions pour permettre à « la droite de se reconstruire ».

    #France #Laurent_Wauquiez,_élections_européennes,_François-Xavier_Bellamy,_Les_Républicains

  • Cessons de parler d’impuissance pour désigner un trouble de l’érection | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/177639/terme-impuissant-sexualite-imaginaire-penetration-erection

    C’est un terme connu de tout le monde et entré dans le langage courant : pour parler de dysfonction érectile ou de trouble de l’érection, on utilise le mot « impuissance ». Cette définition, bien plus resserrée qu’un « manque de force physique ou morale pour agir », l’a même, dans les esprits, emporté sur ce sens général premier.

    La preuve : c’est au vocable « sexualité » que les étudiant·es qui ont bien voulu se prêter au jeu de Laurence Brunet-Hunault, maîtresse de conférences en linguistique et sémiologie à l’université de La Rochelle, l’ont systématiquement rattaché en dehors de tout contexte d’énonciation.

    Sauf que l’usage de ce substantif ne fait pas simplement appel de manière anodine à la sexualité. Comme le résume avec un sens certain de la formule une étudiante, le nom « impuissance » ou sa déclinaison adjective « impuissant » vient bien révéler que « le pouvoir du phallus est celui qui fait l’homme ».

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    Désuétude

    Il est intéressant en effet de constater que cette appellation vise uniquement les hommes. C’est du moins ce qu’on peut lire sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales (CNRTL) : « Impuissance sexuelle ou, absol., impuissance. Incapacité, pour un homme, de pratiquer normalement l’acte sexuel, et qui est due généralement à des troubles psychologiques. »

    À ceci près que, en poursuivant la lecture, on s’aperçoit que des dictionnaires médicaux l’emploient aussi pour les femmes : « Incapacité de pratiquer l’acte sexuel chez l’homme aussi bien que chez la femme » (Méd. Biol. t. 2 1971). C’est aussi ce que l’on trouve dans le dictionnaire du moyen français (1330-1500) : « Quant impuissance de habiter est allegimé ou a cause de frigidité ou de malefice ou deffection de membre viril ou d’artation en la femme » (Sacr. mar., c.1477-1481, 78).

    Une vision englobante, dirons-nous, qui n’a donc plus cours de nos jours. On ne dira pas d’une femme qu’elle est impuissante mais, par exemple, qu’elle est frigide –ce qui lui fait par ailleurs porter davantage la responsabilité, la faute, tandis que l’impuissance est quelque chose qui dépasse l’individu et auquel il ne peut rien.

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    Domination phallique

    La désignation de la gent masculine par ce qualificatif fait sens. Déjà, en latin, détaille Laurence Brunet-Hunault, « potestas et potentia, les deux mots qui signifient puissance, ont pour synonyme vis, soit la force, la vigueur et l’énergie, toutes qualité associées généralement au masculin ».

    Rien d’étonnant : « Ce sont les hommes qui sont censés détenir le pouvoir dans une société relativement phallique », pointe la spécialiste de l’imaginaire linguistique, qui signale aussi que le mot potentia est souvent associé au pouvoir et à la souveraineté.

    Si seuls les hommes accèdent à la puissance, ils sont aussi les seuls à pouvoir en être dépossédés par le préfixe privatif « im ». C’est pour cela que, apprend-on toujours sur le site du CNRTL, « le fait d’être impuissant est considéré, dans les cultures qui valorisent la virilité de l’homme, comme une tare, une anomalie honteuse, inavouable, […] ce que confirme son utilisation comme insulte : “Elle me traita même de flibustier, et d’impuissant” (Maupass., Contes et nouv., t. 1, Cas de MmeLuneau, 1883, p. 107) ».

    « On imagine l’acte sexuel comme une domination. »

    Maria Candea, sociolinguiste et fondatrice de la revue GLAD !

    C’est que, derrière, il y a toute une mystique de la force (éminemment masculine), que l’on retrouve ici et là dans le langage. On dit bien « bander », de la même façon que l’on bande ses muscles ou un arc. On parle aussi de « performance » sexuelle. On se passionne pour la taille du pénis. Et le coït est bien souvent réduit à la pénétration (idem pour le récit de la fécondation qui donne le beau rôle aux spermatozoïdes) comme s’il s’agissait d’un soldat qui, de sa lance, transperçait son adversaire et le faisait plier. Alors que l’on pourrait utiliser le mot « circlusion », comme l’évoque la sociologue Bini Adamczak dans un article de 2016, pour faire comprendre que ni le vagin ni l’anus ne sont des trous passifs.

    Tous ces exemples soulignent à quel point, dans notre langage, « on imagine l’acte sexuel comme une domination », indique Maria Candea, maîtresse de conférences en sociolinguistique à l’université Sorbonne-Nouvelle et cofondatrice de GLAD ! Revue sur le langage, le genre, les sexualités, qui relève également la polysémie encombrante de l’expression « baiser quelqu’un ». « “Se faire baiser” est synonyme de “se faire avoir”, c’est avoir le mauvais rôle, être le perdant dans l’histoire. »

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    Imaginaires alternatifs

    Si l’impuissance est perçue comme déshonorante et humiliante, c’est bien parce que l’homme, sans pénis vigoureusement dressé, sort de son rôle traditionnel de dominant. Domination qu’il exerce en ayant une descendance et donc en éjaculant, l’impuissance désignant dans certains dictionnaires, fait remarquer le CNRTL, « l’impossibilité, en pratiquant l’acte, d’engendrer un enfant ».

    Utiliser ce terme pour parler d’une érection délicate et subtile, c’est peu ou prou considérer que, sans pénétration, l’acte sexuel est inexistant (c’est bien ce qui est sous-entendu dans la définition citée plus haut : « Incapacité, pour un homme, de pratiquer normalement l’acte sexuel »), voire relier procréation et sexualité, l’érection faisant office de canon envoyant les spermatozoïdes jusqu’aux ovocytes (avec l’aide des contractions du vagin, faut-il le rappeler) : en effet, sans la tumescence préalable du pénis, pas d’émission (finale ?) de sperme.

    « Les discours sur la sexualité sont hyper hétérocentrés et pénétrocentrés », constate avec regret Maria Candea. Résultat, « si l’on cherche à penser la sexualité autrement, à la réinventer, à u moment donné, on va butter sur le langage ».

    « Ce mot vient d’une autre époque, il est toxique et nous dérange. »

    Maria Candea, sociolinguiste et fondatrice de la revue GLAD !

    La sociolinguiste fait le parallèle avec les pornos féministes qui produisent des fantasmes différents et moins masculins. « Avec le langage, c’est pareil, on peut essayer de produire des imaginaires alternatifs. »

    Attention, précise-t-elle, il ne s’agit pas de trouver un autre mot courant pour les troubles de l’érection ni de cesser d’employer « impuissance » dans ce sens-là juste pour le plaisir d’imposer un « politiquement correct » que personne ne défend. L’objectif est bien plutôt d’exprimer les changements de mentalités et d’ouvrir les imaginaires.

    « Ce mot vient d’une autre époque, il est toxique et nous dérange », de la même manière qu’on a trouvé dérangeant de continuer à considérer qu’une « pharmacienne » serait la femme d’un pharmacien après que les femmes ont eu accès à l’exercice du métier.

    Dans un monde où l’on commence à briser le tabou de la sexualité des personnes âgées ou en situation de handicap, où l’on amorce un décentrage par rapport à la pénétration, se questionner sur l’emploi du terme « impuissant » dans le champ de la sexualité et combler le retard du vocabulaire employé par rapport aux usages, c’est aussi permettre à tout un chacun de s’ouvrir à d’autres pratiques, avec des « demi-molles » et toutes les autres nuances d’érection.

    #vocabulaire #domination_masculine #sexisme #virilité #puissance #impuissance #sexualité

  • #Hôpitaux : « Il faut que l’État décrète l’état d’urgence » réclament les sénateurs communistes | Public Senat
    https://www.publicsenat.fr/article/parlementaire/hopitaux-il-faut-que-l-etat-decrete-l-etat-d-urgence-reclament-les-senat

    « Nous ne faisons plus de qualité, mais de l’abattage. » La phrase est symptomatique des services de #santé sous tension. C’est l’un des nombreux témoignages recueillis par les parlementaires communistes, au cours de leur « tour de France » des hôpitaux et des #Ehpad. Au total, 120 établissements visités pendant 15 mois, pour prendre le pouls d’une profession « en souffrance ».

    À cinq jours du début de l’examen dans l’hémicycle du Sénat du projet de loi de réorganisation du système de santé, porté par la ministre Agnès Buzyn, le groupe communiste promet de batailler contre les orientations de la réforme. « La philosophie de ce texte est de dire que ce n’est pas tant une histoire de moyens, mais de réorganisation », regrette la sénatrice du Val-de-Marne, Laurence Cohen. Cheffe de file de son groupe dans l’examen de ce projet de loi, elle dénonce « un refus politique d’accorder des moyens à la politique de santé ».

  • Chronique d’un dimanche « télévisuel » :

    Européennes : Collard / Cohn-Bendit, le clash qui cache la forêt - Télévision - Télérama.fr
    https://www.telerama.fr/television/europeennes-collard-cohn-bendit,-le-clash-qui-cache-la-foret,n6270103.php

    Une participation “massive”, le RN en majesté, Bernard Tapie en expert européen, Daniel Cohn-Bendit en “grand témoin”… Récit d’une soirée électorale riche en élucubrations — pardon, en émotions.

    « Tremblement de terre », analyse Laurence Ferrari sitôt les résultats des européennes tombés sur CNews. « Tremblement de terre », juge Anne-Sophie Lapix clôturant la soirée électorale de France 2. « C’est un tremblement de terre », renchérit Alain Marschall sur BFMTV… Oups, pardon, je me suis trompé, cette dernière citation date du 6 décembre 2015, jour d’élections régionales. Il faut s’y faire : à chaque scrutin où le FN (puis le RN) arrive en tête, c’est un « tremblement de terre ». Tout avait pourtant bien commencé.

    #télévision #mise_en_scène
    #propagande #fabrique_du_consentement

  • ANTOINE HERREN « RANDOM BAZAR & JEUX VIDÉO INDÉPENDANTS »
    https://laspirale.org/texte-609-antoine-herren- random-bazar-jeux-video-independants.html

    ANTOINE HERREN « RANDOM BAZAR & JEUX VIDÉO INDÉPENDANTS »Oeuvres interactives et audacieuses, jeux vidéo indépendants et singuliers, Antoine Herren de Random Bazar et ses acolytes nous invitent à explorer les délices de la scène alternative vidéoludique.

    Propos recueillis par Laurent Courau.28/05/2018

    #laspirale #jeux_vidéo

  • Wauquiez s’accroche à la tête de Les Républicains
    https://www.mediapart.fr/journal/france/280519/wauquiez-s-accroche-la-tete-de-les-republicains

    Après la défaite de son parti, qui a réalisé dimanche le pire score de son histoire, Laurent Wauquiez – dont beaucoup à LR demandent la tête – propose des « états généraux » à la rentrée.

    #France #Les_Républicains,_Valérie_Pécresse,_François-Xavier_Bellamy,_droite_française,_Laurent_Wauquiez

  • http://www.le-terrier.net/desordre/infinito

    Museo Infinito est un petit livre rassemblant une quarantaine de dessins réalisés dans des musées, des églises, des ruines. Dessiner est ma façon de regarder, de penser, d’émettre des hypothèses, de divaguer aussi. C’est en dessinant que je me dessine. Ils ont été choisis par l’éditeur (Ion) parmi les quelques dizaines de carnets de notes qui ont ponctué jusqu’ici mes dérives italiennes (majoritairement), belges, françaises, allemandes, anglaises. Philippe s’est procuré ce livre, l’a vraisemblable aimé, et s’est mis à le photographier. Dans son propre atelier. Je crois pouvoir affirmer que photographier est sa façon de regarder, de penser, d’émettre des hypothèses, de divaguer. Une façon de mettre l’ infinito au carré.

    A partir du magnifique livre de @l_l_de_mars, Museo infinito http://ionedition.net/livres/museo-infinito

  • Jeux d’influence - épisode 1/6 (Arte)
    https://www.crashdebug.fr/sciencess/16067-jeux-d-influence-episode-1-6-arte

    Ça faisait longtemps que l’on ne vous avait pas passé de série sur Crashdebug.fr, aussi pour rebondir sur notre billet précédent et la chute mondiale du QI, j’ai pensé qu’il était de bon ton de vous passer chaque lundi un épisode de cette nouvelle série, qui déteins le rapport entre la politique et les divers lobbies, notamment dans ce cas précis de l’Agrochimie…

    Car les pesticides intègrent ces fameux perturbateurs endocriniens qui sont à la base de cette perte de quotient intellectuel

    Le réalisateur oscarisé Jean-Xavier de Lestrade s’attaque au sujet brûlant des lobbies et des multinationales de l’agrochimie. Une série chorale passionnante, portée par un superbe casting, Alix Poisson et Laurent Stocker en tête.

    Dans le centre de la France, un agriculteur, Michel Villeneuve, est retrouvé (...)

  • Re-né, né qu’est-ce qui te fait vivre ? | Laurence Vielle
    https://legraindeschoses.org/fr/sommaires/sommaires-1.html

    Laurence Vielle, Bertrand Binet et Eric D’Agostino nous entraînent au fil d’un voyage rythmique et lancinant, au travers d’existences paradoxales, brisées ou en reconstruction. Qu’est-ce qui te fait vivre ?,conçue à partir des réponses de patient(e)s de l’hôpital psychiatrique de la Chartreuse de Dijon, est une traversée à la fois sombre et lumineuse des vertiges de l’âme humaine, autour des thèmes de la folie et de la raison, de l’exclusion et de l’amour, passée aux prismes du rock et de la poésie. 2014. Durée : 55 min. Source : Le grain des choses

    https://legraindeschoses.org/media/static/files/import/sommaires_1/GDC1_6_Re-neQQTFV.mp3

  • Zabou Breitman : « Dès que ça devient trop sérieux, j’ai toujours envie de déconner »
    https://www.lemonde.fr/culture/article/2019/05/26/zabou-breitman-des-que-ca-devient-trop-serieux-j-ai-toujours-envie-de-deconn

    Comédienne, réalisatrice, metteuse en scène, Zabou Breitman, 59 ans, multiplie les projets au théâtre et au cinéma. Son premier film d’animation, Les Hirondelles de Kaboul, d’après le roman de Yasmina Khadra, coréalisé avec Eléa Gobbé-Mévellec, vient d’être présenté au Festival de Cannes dans la sélection Un certain regard. Parallèlement, son spectacle enchanteur, Logiquimperturbabledufou, est actuellement repris au théâtre du Rond-Point. A la rentrée, Zabou Breitman mettra en scène La Dame de chez Maxim, de Feydeau, au Théâtre de la Porte Saint-Martin. Elle fait aussi partie des cinq candidats à la succession d’Irina Brook à la direction du Théâtre national de Nice.


    Je ne serais pas arrivée là si…

    Si je n’avais pas eu des parents si particuliers, si atypiques. Un papa très cultivé, issu d’une famille bourgeoise de médecins originaire de Russie, devenu comédien et scénariste. Une mère originaire du Québec, issue d’une famille pauvre de onze enfants, qui a eu une éducation catholique raide, dure, et avait un désir de se sauver, un désir de liberté. C’était une révoltée. Elle rêvait d’être comédienne, a été premier prix de conservatoire à Québec. Lui, après la guerre, avait envie de voyager. Il est parti au Canada, est tombé amoureux et s’est marié avec ma mère. Tous deux étaient en rébellion contre leur famille, ils se sont échappés. Et tous deux étaient très féministes. Mon père me disait tout le temps : « Je ne vois pas pourquoi tu ne pourrais pas faire les mêmes trucs qu’un garçon. » Grâce à lui, je sais fabriquer plein de choses et j’ai tout lu.

    Tout ?

    Tous les genres : de la science-fiction à la bande dessinée, de Gotlib, Hara Kiri, Charlie Hebdo à la comtesse de Ségur, Les Trois Mousquetaires, Jules Verne, Victor Hugo. Mon père me répétait : « Ce qui compte, ce n’est pas ce que tu lis, mais que tu lises. » Je ne serais pas arrivée là si je ne m’étais pas énormément ennuyée. On avait quitté Paris, je me suis retrouvée dans un prieuré du XIIIe siècle, enfant unique, avec personne. Alors je lisais beaucoup. J’ai tellement lu que je n’arrive plus à lire. Mes parents m’ont fabriquée de tout ce qu’ils étaient : lui plutôt Courteline, Feydeau, Hugo, Racine, Shakespeare, elle, plutôt Goldoni et Tchekhov.

    Lors de votre discours à la cérémonie des Molières en 2018, vous avez dit, en parlant de vos parents, que « le métier les avait abandonnés »…

    Parce que je ne serais pas arrivée là si, après le grand succès qu’ont connu mes parents avec le feuilleton télévisé Thierry la Fronde – écrit par mon père et dans lequel ma mère jouait le rôle de la compagne du héros –, il n’y avait pas eu leur échec. Oui, ils ont été abandonnés. Et cet échec a été fondamental dans ma construction.

    Que s’est-il passé ?

    En 1968, ils ont été extrêmement actifs. A tort ou à raison, ils étaient purs et durs. Ma mère suivait, un peu dans la soumission. Enfant, j’ai baigné dans l’engagement politique. Des organisations comme Secours rouge, Comité Gavroche… J’ai pleuré quand ma mère m’a annoncé que la Sorbonne avait été reprise. Cet élan était beau, mais, quand vous voyez vos parents détruits par ça et que, pour finir, parce qu’ils n’ont plus de travail, vous vous retrouvez à vivre dans un truc pas chauffé, il y a une désillusion. Ils ont lâché et ont été lâchés. Mais je n’en souffrais pas vraiment. Pourtant il y avait des Noëls où il n’y avait rien. J’étais plus triste pour eux que pour moi.

    Ces parents si particuliers, qu’est-ce qu’ils vous ont le plus appris ?

    Mon père me disait : « Ce qui compte, c’est l’histoire horizontale. Quand tu as une date, regarde ailleurs dans le monde à la même date ce qui s’est passé. C’est comme cela que tu comprendras l’histoire. » Ma mère, elle, était plus en retrait. Comme tous les gens qui ont été brimés dans leur enfance, elle ne se sentait pas légitime. Sa beauté était son garde-fou, son arme. Elle me parlait des femmes, lisait les romancières. Je ne me rendais pas compte qu’il fallait lutter, ça m’est apparu bien plus tard. Elle me disait régulièrement : « Tu as de la chance. » Et cela m’exaspérait. Mais oui bien sûr, j’ai de la chance d’avoir toujours été autorisée et libre. Mais je ne l’ai pas compris avant qu’elle meure dans la misère, détruite.

    Quelles étaient vos envies durant votre jeunesse, vous projetiez-vous dans un univers artistique ?

    Non, pas du tout. J’ai été une bonne élève jusqu’à 13 ans, puis j’ai lâché l’affaire. Je m’emmerdais lors des dissertations. Grâce à ma mère, qui gardait tout, j’en ai retrouvé une, dont le sujet était : « Partir, c’est mourir un peu. » A la fin de mon devoir, j’avais écrit une histoire drôle : au Moyen Age, on laissait les gens dans les cachots, on les torturait, et ces martyrs finissaient par mourir, se décomposer. Moralité : « Martyr, c’est pourrir un peu ! » Cela amusait mon père ! Ma mère, c’était plutôt : « Quand même, tu exagères. » Mais j’ai toujours aimé les histoires drôles. Parce que j’adore la disjonction. Dans tout ! La disjonction permet de jouer avec le lecteur ou le spectateur, elle suscite la connivence. Dès que ça devient trop sérieux, j’ai toujours envie de déconner. On a le droit, c’est l’esprit humain.

    Pourquoi être allée passer cette audition pour une émission pour enfants, « Récré A2 » ?

    Parce que je n’avais pas d’argent. J’étais en fac, il me fallait un petit boulot. Une dame qui avait participé à Thierry la Fronde et qui travaillait sur Antenne 2 a dit à mon père que Jacqueline Joubert (directrice de l’unité jeunesse) recrutait. Donc j’y suis allée. Le surnom de Zabou vient de Récré A2. Mes parents l’utilisaient souvent et comme il y avait déjà une Isabelle dans l’émission, on a opté pour Zabou, persuadés que cela plairait aux enfants. Je m’amusais beaucoup à écrire mes sketchs.

    C’est grâce à la télé que vous allez faire du cinéma ?

    Jacky, avec qui je travaillais dans Récré A2, était copain avec Ramon Pipin du groupe Odeurs. C’est lui qui m’a incité à passer l’audition du film Elle voit des nains partout ! (1982). Mais je ne me suis jamais dit que j’avais trouvé ma voie. Tout n’est qu’une succession de choses, tout le temps.

    Mais il y a eu quand même un moment capital, votre rencontre avec Roger Planchon. Ce rôle d’Angélique qu’il vous a donné dans « George Dandin », de Molière, a été, avez-vous dit, un « détonateur »…

    Je ne pense pas qu’il existe de détonateur. Il n’y a que des choses qui font écho. Ce que disait Planchon m’inspirait tellement ! Rétrospectivement, il a été capital. Planchon était venu me voir jouer La Vie à deux, de Dorothy Parker, adaptée par Agnès de Sacy. Après le spectacle, il me propose un rôle. Je lui dis : « Oui, mais c’est pour quoi ? » Il m’explique qu’il s’agit d’Angélique dans George Dandin. Je lui réponds : « Pardon, mais on peut tellement s’emmerder dans le classique, on ne comprend pas toujours ce qui s’y dit. » J’étais totalement inconsciente ! Il me sourit et réplique, la main sur le cœur : « Alors on va faire en sorte de ne pas s’emmerder. » Quelle classe ! Ensuite, j’allais à toutes les répétitions, même celles où je ne travaillais pas. Juste pour l’écouter. Quand je n’y arrivais pas, il me disait : « Ce n’est pas grave, ce n’est pas encore passé au cœur. Laisse faire. » Je comprends encore mieux aujourd’hui à quel point tout ce qu’il disait était fondamental.

    Isabelle Breitman, Zabou et finalement Zabou Breitman, pourquoi avez-vous décidé d’ajouter votre patronyme à votre nom de scène ?

    Mon père avait choisi Jean-Claude Deret, du nom de sa mère, ce que faisaient beaucoup d’acteurs à l’époque. Et puis, au sortir de la guerre, Jean-Claude Deret, cela faisait moins juif que Breitman. En 1983, alors que je tourne l’ineffable Gwendoline, de Just Jaeckin, je fais des photos sur le tournage, et, sur les conseils d’un ami, je les vends à France Soir magazine. Jean-Marie Cavada, alors responsable de Parafrance, le distributeur du film, m’appelle et m’explique qu’il y avait une exclusivité avec une agence photo. Catastrophée, je m’excuse mais il me dit à plusieurs reprises : « Vous avez fait ça pour l’argent. » Je réponds non et je sens un petit venin arriver. Il ajoute : « Ça ne m’étonne pas, c’est quoi votre vrai nom déjà ? » J’ai senti comme un poison dans le corps, j’ai eu mal au ventre. J’ai refusé direct d’être victime, j’ai repensé à mon grand-père paternel juif, mais profondément laïque. Jamais je ne m’étais vue juive, sauf ce jour-là. J’ai rétorqué : « Pardon ? ! » Il a poursuivi : « Je me comprends très bien. »

    Je ne voulais pas en parler. Cela a mis dix ans avant que je le raconte, lors d’une interview, à André Asséo. Quand l’article est paru, Cavada a fait un scandale, des démentis. Je m’en fous. Je sais ce qui s’est passé, ce qui s’est dit très exactement. Et j’ai repris mon nom : Zabou Breitman. Cela a été un acte volontaire, la décision la plus forte que j’ai prise. La première fois que j’ai vu mon nom écrit entièrement sur une affiche a été pour La Jeune Fille et la mort, d’Ariel Dormant.

    Votre carrière est très éclectique, il est difficile de vous ranger dans une case. Est-ce assumé ?

    C’est assumé et involontaire. J’aime faire plein de choses, je n’y peux rien. Au lieu de rester à « ce serait bien de faire ça », je le fais ! Je suis toujours partante et fonctionne beaucoup à l’instinct. Pourquoi ne ferions-nous pas ce qu’on a envie de faire ? Mais le syndrome de la bonne élève, rendre un beau truc, reste très fort. Je lutte et travaille pour y arriver. Je suis bordélique dans ma vie mais obsessionnelle dans le travail.

    « Des gens », « Se souvenir des belles choses », « Logiquimperturbabledufou », d’où vous vient votre attirance pour ces histoires aux êtres fragiles, empêchés ?

    C’est peut-être dû au rythme de ma vie. J’ai eu une enfance extraordinaire, puis la fracture épouvantable vécue par mes parents a sans doute laissé des traces. Par exemple, ce qui me rend dingue, c’est l’approximation dans l’exécution, que les gens ne soient pas extrêmement appliqués à faire bien quelque chose. Parce qu’à ce moment-là on est dans le cynisme, dans l’absence de l’être humain. Pourquoi s’appliquer autant alors qu’on va tous crever ? Mais parce que, précisément, on peut le faire. Le gâchis me lamine. Au « bon, ben, tant pis », je réponds tout le temps, « non, tant pis pas ». J’adore me dire « si, c’est possible » et me battre pour faire les choses.

    Votre premier film en tant que réalisatrice, « Se souvenir des belles choses », vous l’avez écrit avec votre père et avez obtenu le César de la meilleure première œuvre…

    Avec mon père, on a toujours écrit ensemble. Mais quand j’ai reçu le César, je ne l’ai même pas nommé, même pas remercié. Je m’en suis voulu. J’en suis encore malade. Peut-être est-ce parce qu’il disait souvent « Ah, tu es bien ma fille », comme si je ne faisais rien par moi-même. Peut-être ai-je voulu lui mettre une petite pâtée, lui rendre la monnaie de sa pièce !

    En 2012, vous bousculez, avec Laurent Lafitte, l’antenne de France Inter avec l’émission parodique sur la santé « A votre écoute, coûte que coûte ».

    Avec Laurent, on a fait Des Gens, pièce tirée de deux documentaires de Raymond Depardon. Je l’avais repéré lors d’un tournage avec Gilles Lellouche. Il avait beau avoir un tout petit rôle, je me disais : « Mais il est dingue cet acteur ! » Puis il a fait son one-man-show extraordinaire, Laurent Lafitte, comme son nom l’indique. On est devenus très amis et un jour, Philippe Val, alors directeur de France Inter, voit son spectacle et lui propose une carte blanche. Mais Laurent avait une idée autour d’une émission de service et me la propose. Nous avons commencé à écrire. On s’est tout permis ! On a tellement ri ! Le standard a explosé plusieurs fois !

    Avez-vous toujours ce besoin de mener un projet ?

    Oui, absolument. Mon père disait toujours : « Si on n’a pas de projet, on meurt. » A chaque projet, je pense très fort à lui. Particulièrement pour Logiquimperturbabledufou, il aurait adoré.

    Que ce soit contre l’homophobie ou contre les violences conjugales, vous n’hésitez pas à vous engager. Qu’est-ce qui vous pousse ?

    Quand j’étais petite, mon père m’expliquait : « Tu noteras toujours que la xénophobie, l’antisémitisme, l’homophobie et la misogynie ont les mêmes ressorts d’intolérance. » Cela m’a marquée. Si je peux faire quelque chose, il faut être là. Mais à cause de ce que j’ai vécu enfant, confrontée à la politique beaucoup trop jeune, j’aborde les choses différemment. L’engagement c’est aussi jouer, faire un film. Tout compte, tout est politique. L’engagement, c’est une attitude générale.