• #Urgence_économique : il faut dépenser, en 2020, 200 à 300 milliards d’argent public dans la #santé, les personnes empêchées de travailler, et les #PME en risque de faillite | Debout ! | #Jean_Gadrey | Les blogs d’Alternatives Économiques
    https://blogs.alternatives-economiques.fr/gadrey/2020/04/05/urgence-economique-il-faut-depenser-en-2020-200-a-300

    Il peut sembler indécent de réfléchir aux incidences économiques de la crise sanitaire mondiale actuelle alors que la priorité doit être de sauver des milliers de vies en France. Pourtant, si l’on veut éviter que la crise sanitaire, particulièrement mal gérée en #France, débouche sur une Grande Dépression qui durerait des années, il y a aussi des urgences de politique économique.

    Je résume : pour sortir du confinement le plus vite possible sans rechute, le mot d’ordre doit être celui de l’OMS : des tests, des tests, des tests. J’ajoute : des masques, et des moyens matériels et humain pour la santé publique. Pour éviter une Grande Dépression des années 2020, le mot d’ordre actuel doit être ; du cash, du cash, du cash, de l’argent public (et pas d’abord des prêts ou des garanties) directement versé au système de santé, aux gens, aux PME et ensuite aux grandes entreprises sous forte condition de réorientation écologique et de relocalisation. Dans les deux cas, il s’agit d’investissements hautement « rentables » humainement et même économiquement.

    [...]

    Impossible ? En aucun cas. Exemple : à #Berlin, les travailleurs indépendants ont déjà reçu 5 000 euros d’« #allocation #corona » versés par la banque publique de Berlin, qui a distribué en tout 900 millions d’euros d’allocations à près de 100 000 indépendants et petites entreprises (source). Quand la ministre de la Culture #allemande Monika Grütters annonce 50 milliards d’euros d’aide au secteur culturel, la France, par la voix de son homologue Franck Riester promet, lui, 22 millions d’euros !

    #allocation_corona

    • Les 5000€ sans limitation c’est fini et n’ont duré que quelques jours.
      L’obtention des 5000 est de plus en plus soumise à conditions et à un suivi de son utilisation.
      Paiement d’un leasing, traites, prets, etc, etc...

    • Tjs la même rengaine.

      On veut bien filer du pognon au populo, mais à la condition d’être certain que c’est bien pour le refiler de suite à une banque ou un CAC40. Sinon, il va aller le dépenser en clopes ou en boisson, ou pire, en télévision (clin d’œil complice).

      Par contre, quand on prête à taux zéro aux banques pour qu’elles soutiennent l’activité, on ne leur demande aucune garantie sur ce qu’elles vont faire de l’argent. Et quand on s’aperçoit qu’elles vont placer l’argent à la Banque centrale à taux négatifs, et que les entreprises sont contraintes de se refinancer toutes seules... On regarde ailleurs.

  • Les Allemandes bientôt contraintes de révéler leurs aventures extra-conjuguales - Journal des Femmes
    http://www.journaldesfemmes.com/societe/actu/1614558-allemagne-relation-extra-conjugale-paternite

    L’Allemagne est en passe de voter une loi plutôt étonnante. Les femmes pourraient être contraintes de révéler à leurs conjoints hésitants la véritable identité du père de leur enfant. Si l’homme a des doutes sur le géniteur de l’enfant, il pourra donc faire appel à cette nouvelle législation pour obliger celle qui partage sa vie à avouer des relations extra-conjugales. Ce projet de loi a été proposé par le ministre de la Justice Heiko Maas et il sera présenté au conseil des ministres le 31 août 2016 en vue de sa soumission prochaine au Parlement. L’Homme politique a affirmé, selon l’AFP : « Nous voulons assurer davantage de droits et de moyens de recours légaux aux faux pères [...] la mère ne doit pouvoir garder le silence que s’il y a des raisons très sérieuses de ne pas identifier le père biologique. » En cas d’infidélité avérée, le « faux père » pourrait alors prétendre à des « frais d’entretien » auprès du vrai géniteur et ce, jusqu’à 2 ans.
    Une originalité qui laisse cependant perplexe. Le ministre de la Justice n’a pas précisé les sanctions encourues ni le pourcentage de population susceptible d’être touché par cette loi. Qui plus est, dans quelle mesure peut-ont contraindre l’intéressée à parler ? Il faudrait par ailleurs faire passer de multiples tests ADN, un coût élevé pour l’État. Cela reviendrait aussi à punir par la loi l’infidélité...

    #paternité #adultère #patriarcat #filiation #droit_du_sang #pension_alimentaire #divorce #mariage

  • Les Allemandes devront avouer si leur enfant est né d’une relation extraconjugale - LCI
    http://www.lci.fr/international/allemagne-les-meres-devront-avouer-si-leur-enfant-est-ne-d-une-relation-extracon

    En cas de refus, elles pourraient être sanctionnées. Le ministère de la Justice a annoncé, ce lundi, que l’Allemagne allait introduire une loi contraignant les femmes à avouer à leur conjoint contestant leur paternité le nom du #géniteur d’un enfant né d’une relation extraconjugale. Le but ? Que celui-ci participe aux #frais_d’entretien.

    Ce projet de loi doit être adopté mercredi en conseil des ministres, avant d’être soumis au Parlement, selon le ministre Heiko Mass. En vertu de ce texte, un homme contestant sa #paternité pourra contraindre sa partenaire à dévoiler le nom du ou des amants fréquentés au moment de la conception d’un enfant et ainsi établir qui est le père biologique, indique l’AFP.

    #femmes #mères

  • Un projet de loi prévoit de contraindre les mères allemandes à révéler l’identité du père de leur bébé si celui-ci est né d’une relation extraconjugale. 29 août 2016
    http://www.lessentiel.lu/fr/news/europe/story/Les-mamans-infideles-devront-dire-la-verite-22385610

    L’Allemagne va introduire une loi pour contraindre les femmes à avouer à leur conjoint contestant leur paternité le nom du géniteur d’un enfant né d’une relation extraconjugale afin qu’il participe aux frais d’entretien de celui-ci, a annoncé lundi le ministre de la Justice. Un projet de loi dans ce sens doit être adopté mercredi en conseil des ministres, avant d’être soumis au Parlement, selon le ministre Heiko Mass.
    En vertu de ce texte, un homme contestant sa paternité pourra contraindre sa partenaire à dévoiler le nom du ou des amants fréquentés au moment de la conception d’un enfant et ainsi établir qui est le père biologique. « Nous voulons assurer davantage de droits et de moyens de recours légaux aux ’faux pères’ », a expliqué le ministre, « la mère ne doit pouvoir garder le silence que s’il y a des raisons très sérieuses de ne pas identifier le père biologique ».
    Les époux trompés pourront, selon ce texte, exiger un remboursement des frais d’entretien de l’enfant auprès de son géniteur sur un période allant jusqu’à deux ans. Le ministre n’a pas dans l’immédiat précisé quelle sanction pourrait viser une femme refusant de révéler l’identité du père biologique de son enfant. Il n’a pas non plus communiqué de chiffres permettant d’évaluer le nombre des famille concernées.

    • C’est impressionnant de voire comme les petits problèmes financiers des dominants sont vite pris en considération par l’institution. C’est claire que les enfants adultères faussement attribué à des hommes, c’est un problème sociale gravissime et urgentissime.

      Voici encore un nouveau moyen légal pour les hommes de bloquer les procédures de divorce en réclamant des test ADN humiliants à leur ex-compagne et de leur faire vivre un enfer en toute légalité.

      #masculinisme #domination_masculine

    • C’est un acte très grave contre les femmes. Et contre les enfants dont elle peut déstabiliser les liens familiaux.
      Un des rares pouvoir que les femmes ont toujours eu, c’est de pouvoir « désigner le père » de son enfant.

      Et cette loi porte aussi au pinacle les liens du sang, la génétique. Comme si une filiation basée sur des tests ADN était plus légitime que la filiation basée sur la volonté de la femme (ou une part de hasard ;-) ) et l’histoire affective qui en découle.

      Vous imaginez si cette loi était rétroactive et que des pères inquiets soient nombreux à vouloir vérifier la filiation génétique de leurs enfants ... il va y avoir quelques situations dramatiques.

      C’est vraiment une loi d’extrême droite. L’état doit tout contrôler, jusqu’au secret des alcôves.

      Le fond de l’air est décidément brun.

    • @touti C’est un de ces multiples projets politiques qu’on sort au moment des vacances d’été pour se faire remarquer. Peu importe si c’est utile ou pas et dans l’intérêt de qui on a voté (ou envisage de voter) la loi en question.

      Je ne suis pas spécialiste de la question, mais d’après ce que j’ai compris on ne peut actuellement pas obliger une femme à révéler le nom du père biologique d’un enfant. Il faut savoir qu’en Allemagne tu es automatiquement considéré comme père d’un enfant si tu es mariée à la mère et si tu n’engages pas de procédure juridique contre.

      Ceci pose un problème pour des hommes qui découvrent (on ignore leur nombre et situations précises) qui ont dépensé de l’argent pour un enfant qui n’est pas le leur et qui voudraient récupérer cet argent.

      Ils ne peuvent pas réclamer à l’enfant les sommes injustement payées. La mère n’étant pas le/la bénéficiare ne leur remboursera rien non plus. Ils sont alors obligés à s’adresser au véritable père biologique de l’enfant, chose impossible si la mère n’accepte pas de l’identifier.

      Je me demande si cette loi tiendra debout une fois qu’une mère se défendra sérieusement contre l’obligation de révéler un père biologique. Peu importe de ce que dira la nouvelle loi, un juge sera toujours obligé d’évaluer le poids des intérêts de la mère, de l’enfant, du père biologique, de l’ex-père et des autres personnes touchées par la révélation (ou non) du nom du père biologique.

      Après il restera toujours la question de la pratiquabilité - si la mère dit quelle ne sait pas, si elle dit qu’elle a couché avec x hommes dont des étranger vivant on ne sait pas où etc. On pourrait passer une journée entière à imaginer des cas où cette loi montre à quel point elle est absurde.

      Je ne sais d’ailleurs pas si on a prévu des sanctions pour les méres qui restent muettes. Il se peut qu’on ait oublié ce paragraphe.

      Finalement on découvre que c’est un projet de lois de village qui n’a aucun sens dans une société urbaine moderne. Je crois qu’on l’a mis au monde pour épater la galerie et on ne sait toujours pas si on arrivera à faire payer pour ses handicaps les pères illégitimes de la pauvre loi .

      #wtf

    • @aude_v

      C’est un truc pour comptables masculinistes, ce truc : la paternité n’est pas un truc biologique mais social, c’est une relation.

      Effectivement. Mon sentiment est qu’on nous prépare un coup vache dans le cadre du grand rollback réactionnaire qui va encore fausser les rapports entre les sexes. Ce développement a fait face pour la première fois après la découverte du SIDA au début des années 1980 quand on en a fait une maladie de pédés, de pervers de tout genre et de femmes infidèles. A vomir.

  • CADTM - L’annulation de la dette allemande en 1953 versus le traitement réservé au Tiers Monde et à la Grèce
    http://cadtm.org/L-annulation-de-la-dette-allemande

    Les États-Unis procèdent à des annulations de dettes à l’égard de certains de leurs alliés. L’opération la plus évidente dans ce contexte est le traitement de la dette allemande réglementé par l’Accord de Londres de 1953. Pour s’assurer que l’économie de l’Allemagne occidentale est relancée et constitue un élément stable et central dans le bloc atlantique, les Alliés créanciers, États-Unis en tête, font des concessions très importantes aux autorités et aux entreprises allemandes endettées qui vont bien au-delà d’une réduction de dette. Une comparaison entre le traitement accordé à l’Allemagne occidentale d’après-guerre et les PED ou la Grèce d’aujourd’hui est édifiant.

    L’allègement radical de la dette de la République fédérale d’Allemagne (RFA) et sa reconstruction rapide après la seconde guerre mondiale ont été rendus possibles grâce à la volonté politique de ses créanciers, c’est-à-dire les États-Unis et leurs principaux alliés occidentaux (Royaume-Uni, France). En octobre 1950, ces trois alliés formulent un projet dans lequel le gouvernement fédéral allemand reconnaît l’existence des dettes des périodes précédant et suivant la guerre. Les alliés y joignent une déclaration signifiant que « les trois pays sont d’accord que le plan prévoit un règlement adéquat des exigences avec l’Allemagne dont l’effet final ne doit pas déséquilibrer la situation financière de l’économie allemande via des répercussions indésirables ni affecter excessivement les réserves potentielles de devises. Les trois pays sont convaincus que le gouvernement fédéral allemand partage leur position et que la restauration de la solvabilité allemande est assortie d’un règlement adéquat de la dette allemande qui assure à tous les participants une négociation juste en prenant en compte les problèmes économiques de l’Allemagne » |1| .....

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    La dette réclamée à l’Allemagne concernant l’avant-guerre s’élève à 22,6 milliards de marks si on comptabilise les intérêts. La dette de l’après-guerre est estimée à 16,2 milliards. Lors d’un accord conclu à Londres le 27 février 1953 |2|, ces montants sont ramenés à 7,5 milliards de marks pour la première et à 7 milliards de marks pour la seconde |3|. En pourcentage, cela représente une réduction de 62,6 %.

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    #finance
    #banques
    #Allemagne
    #annulation de la #dette #allemande en #1953 versus le traitement réservé au #Tiers_Monde et à la #Grèce

    • Où est la différence entre l’autoritarisme d’un Erdogan et d’un Victor Orbán ? Le dernier dirige un état autoritatif sécularisé avec beaucoup moins d’importance dans des relations globale géopolitiques. Et même en ce cas là, avec beaucoup moins des risques du contrôle politique et géostratégique, l’autoritarisme hongrois se n’est pas vu profondément critiqué longtemps par des autorités Européennes comme on l’aurait supposé et trouvé nécessaire par beaucoup des initiatives des droits démocratiques intérieur et extérieur du pays. On voit bien : l’autoritarisme postdémocratique est à la mode. Il est plutôt un modèle pour expérimenter ouvertement avec dans des pays ex-socialistes et islamiques, encore plus avec des perspectives assez précises. Ainsi il ne se trouve que critiqué en cas qu’il manque de se comporter selon les règles des jeux imposées par des global players et leurs propres intérêts, surtout leurs médias, en imitant la façade d’une constitution garantie.

      À propos #démocratie et #violence : Samedi dernier à #Francfort il y a eu une manifestation contre la politique de l’austérité avec des réactions immotivées agressives et violentes par la #police #allemande du Land de Hessen - quelques impressions : http://blockupy2013.soup.io

      #postdémocratie #autoritarisme #austerité
      #postdemocracy #authoritarianism #austerity
      #Turquie #Hongrie #Hungary

      #Autoritarismus #Postdemokratie
      #Türkei #Ungarn
      #Frankfurt #Polizei #Gewalt #Austerität #occupy

  • Quand le #Printemps #Arabe vire à l’ #Imposture verte

    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article1569

    Du #journalisme au #temps de la peste et du choléra…

    Les #islamistes au #pouvoir en #Turquie, sont pris pour #modèle par d’autres islamistes dans le #monde . Ces derniers accédant à diriger les pays, qui ne peuvent être que majoritairement #musulmans, où ils sont #élus, rejoignent inéluctablement les usages anti- #démocratiques que souvent ils les promettent préalablement, avant qu’on les élise. #Hitler a été élu sur des #promesses de mettre au pas l’avancée #allemande vers l’avant…