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  • #Jon_Swain, la traversée des #Khmers_rouges

    Le Cambodge déchiré est au cœur des mémoires du reporter britannique qui narre la décennie 1970-1979, en proie à la peur, à la folie et à une « tristesse majestueuse ».

    La déflagration approche. La glissade a déjà commencé. Quand Jon Swain débarque à l’aéroport Pochentong de Phnom Penh, l’Indochine est presque déjà un souvenir. Elle hante encore les discussions, nourrit l’imaginaire et sert de toile de fond au chaos qui surgit. Jon Swain a alors « à peine plus de vingt ans », la foi des aventuriers et l’envie des rêveurs d’ailleurs, égarés dans le conformisme et la grise monotonie de l’Occident. Par un matin froid de 1970, le journaliste quitte son desk anglais de l’AFP à Paris pour rejoindre les rives du Mékong. Il ne quittera plus le « spectacle vraiment grandiose » de ce fleuve, écrit-il en empruntant à Henri Mouhot, naturaliste et explorateur français du XIXe siècle qui l’accompagne dans ce voyage sans réel retour. Marqué à vie par la « tristesse majestueuse d’un pays torturé mais magnifique ».

    Jon Swain va s’immerger sans sombrer, malgré de terribles remous. Il arrive dans un « Cambodge sans avenir ». Epaulé par les Etats-Unis, le maréchal Lon Nol vient de chasser du pouvoir Norodom Sihanouk. La guerre du Vietnam déborde dans le trop petit, trop fragile et trop divisé royaume khmer. Les combats sont déjà aux portes de Phnom Penh. Swain passe son baptême du feu comme reporter embarqué dans les rangs de l’armée cambodgienne du général Dien Del. Ses hommes luttent contre les vietcongs, un boudha sculpté autour du cou pour gri-gri antiballes, des baskets aux pieds et des chapelets de grenade comme des pommes à leur ceinture. Les Khmers rouges, casquette Mao et sandales Ho Chi Minh, sortent de la forêt.

    Rêvasseries opiacées.
    Swain découvre combien la « guerre nous rend aussi romantiques que cyniques ». Quelques pages avec des rêvasseries opiacées dans les antichambres des bordels, des « beautés exotiques aux yeux en amande et à la peau caramel » fleurent bon le folklore de pacotille à la mode du Mal jaune de Lartéguy. Même si l’on comprend que le « sexe et l’opium ont été des exutoires essentiels à la survie », rappelle Swain qui a trouvé l’amour dans les bras de Jacqueline et l’amitié indéfectible aux côtés des reporters et photographes.

    Hormis ces passages, ces mémoires, pour la première fois traduits en France, sont un témoignage rare et un récit prenant, parfois effrayant, d’un monde qui sombre, de Saigon à Phnom Penh, de Hanoi au golfe de Thailande, dans cette décennie (1970-1979) qui a été un bain de sang en Asie du Sud-Est. Dans la galerie de personnages côtoyés (tenancières, diplomates, patron de bar, combattants, villageois, écrivains et journalistes), dans ces scènes qui racontent la dérobade au bord de l’abîme, on voit la « peur gagner du terrain ». Swain campe comment les Cambodgiens « vivaient simplement, naturellement. Sans la moindre idée du désastre à venir. […] Avec une foi puérile dans la capacité des Occidentaux à résoudre leurs problèmes ». Le Cambodge est au cœur du livre, en proie aux déchirures.

    Capitale ratissée.
    Swain est à Phnom Penh quand la capitale est prise par les Khmers rouges, le 17 avril 1975. Il est bientôt minuit dans le Royaume. « La folie semblait prendre le pouvoir », note le reporter du Sunday Times. Le 17 avril 1975, il est braqué par des « gamins, les yeux injectés de haine, la bouche écumante. […] Des petits paysans avec la mort au bout des doigts. […] J’étais encore assez jeune pour penser que la mort, même au Cambodge, n’arrivait qu’aux autres. Là, j’avais le sentiment qu’elle me tendait les bras. » Grâce à Dith Pran, le fixeur cambodgien du New York Times, il échappe à l’exécution. L’histoire sera au cœur de la Déchirure, le film de Roland Joffé en 1985.

    Swain est l’un des très rares journalistes présents à l’ambassade de France, dernier îlot de liberté dans une capitale ratissée par des Khmers rouges vindicatifs et sanguinaires. « Mais que pouvait la souveraineté française au milieu de ce fatras révolutionnaire et du pouvoir absurde des armes ? » Le récit de ces jours « sombres entre tristesse et effroi » (Libération du 29 juin 2010) est quasi unique. River of Time raconte le dilemme des autorités françaises qui ont dû livrer des centaines de Cambodgiens aux mains de leurs futurs bourreaux. Et rappelle le rôle joué par François Bizot, alors anthropologue, qui, lui aussi, a consigné ces moments terribles dans le Portail.

    Puis l’ambassade est évacuée, Swain transféré vers la Thaïlande. Il parcourt le Laos, le Vietnam où le nord communiste finit par avaler pour de bon le sud du pays. Dans des pages terrifiantes et noires comme de l’encre, il croise la route de boat people vietnamiens, survivants des viols, des tortures, du cannibalisme. Raconte la tragédie d’un peuple qui « supporte l’insupportable ». Funeste parabole d’un monde englouti.

    https://next.liberation.fr/livres/2019/07/03/jon-swain-la-traversee-des-khmers-rouges_1737792
    #livre #histoire #génocide #Cambodge

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    • River of time

      « Le formidable livre de Jon Swain va bien plus loin que tout ce que j’ai lu sur le tragique conflit d’Indochine. C’est à la fois une lettre d’amour à un pays qu’il adore et une introspection sans concession. River of Time est le témoignage d’événements terribles et douloureux. Ce livre est d’une honnêteté désarmante. C’est une étude brillante et perturbante sur les liens ancestraux entre la beauté, la mort, la violence et l’imagination qui se sont mêlés au Vietnam comme nulle part ailleurs. » J. G. Ballard, Sunday Times. 1970. Jon Swain a vingt-deux ans. Il couvre la guerre du Vietnam et est l’un des rares journalistes présents à Phnom Penh quand la ville tombe aux mains des Khmers rouges. Capturé, il échappe de peu à l’exécution grâce à l’interprète cambodgien du New York Times, Dith Pran. Cette histoire bouleversante a inspiré le célèbre film de Roland Joffé, La Déchirure (The Killing Fields). « Le livre de Jon Swain conjugue plus qu’aucun autre la poésie avec une description précise et rigoureuse des faits. » François Bizot, auteur du Portail. « L’un des meilleurs livres sur les guerres d’Indochine écrits par un correspondant de presse avec ceux de Michael Herr ou de Neil Sheehan. » Rémy Ourdan, Le Monde.


      https://editionsdesequateurs.fr/Actualites/Catalogue/RiverOfTime

  • L’Australie exporte ses réfugiés

    Au nom de la lutte contre les passeurs, Canberra sous-traite une partie de sa gestion des demandeurs d’asile à des pays tiers. Cette politique d’externalisation inspire les gouvernements européens et indigne les défenseurs des droits humains, tant les réfugiés s’y réduisent à une monnaie d’échange.

    C’est un petit restaurant dans une ruelle du sud de Phnom Penh, un comptoir, quelques tables et une odeur de falafels. Mideast Feast propose des spécialités syriennes et libanaises. Une rareté dans une capitale certes cosmopolite mais où les ressortissants du Proche-Orient ne sont pas légion. Du Cambodge M. Abdullah Zalghanah, le propriétaire, ne connaissait rien, jusqu’à ce qu’il y soit parachuté.

    M. Zalghanah est syrien. Il y a huit ans, il était encore boulanger et restaurateur à Deraa, où il vivait avec son épouse et leurs quatre enfants. Puis, comme tant d’autres, il a fui sa ville, devenue un champ de bataille, jusqu’au Liban. Il y a laissé sa famille pour se mettre en quête d’un pays d’accueil. « Je ne voyais pas d’avenir pour mes enfants au Liban, avec les milices de Bachar Al-Assad traquant les réfugiés, la situation économique et les conséquences de la guerre », raconte-t-il. En 2012 débute un long périple qui le mènera de l’autre côté du monde, porté par l’espoir de rejoindre l’Australie, un pays « paisible » où, lui a-t-on dit, « on peut se reconstruire une vie en six mois ». « Dans la communauté syrienne, il se disait que l’Australie était une meilleure option que l’Europe. Et j’avais un frère là-bas, qui y était parti avant la guerre », explique-t-il. On le met en contact avec des passeurs, qui l’expédient en Indonésie. Là, il doit prendre un bateau avec soixante et onze autres personnes. Une simple barque à moteur, pour une traversée de plus de quatre cents kilomètres jusqu’à l’île Christmas, territoire australien perdu au milieu de l’océan Indien. « Le voyage a été terrible. Au bout d’une journée, l’un des deux moteurs a cessé de fonctionner. Plus d’une fois, j’ai cru que nous allions mourir. » Quatre jours et une nuit d’angoisse, jusqu’à ce que les passeurs indonésiens les abandonnent sur une plage. Là, ils sont cueillis par des gardes australiens et menés dans un centre de rétention. En cet été 2013, plus de deux mille personnes s’y entassent : des demandeurs d’asile, en attente de transfert dans l’un des camps de détention sur l’île-État de Nauru ou en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Aucun ne pourra jamais rejoindre l’Australie. Car, quelques mois plus tôt, Canberra a réactivé et durci sa politique radicale de refoulement des boat people — ce qu’on appelle la « solution du Pacifique ».

    Lancée au début des années 2000, cette politique repose sur des accords passés avec ses deux voisins pauvres. En échange d’une compensation financière, ces États acceptent de recevoir les demandeurs d’asile arrivés clandestinement. Le temps que leur dossier soit examiné, ils sont détenus dans des camps extraterritoriaux construits aux frais de Canberra et gérés par des sociétés privées sous contrat avec le gouvernement. Officiellement, il s’agit de lutter contre les réseaux de passeurs en décourageant toute tentative de rejoindre les côtes par bateau.

    Selon les organisations de défense des droits humains, l’Australie s’arrange avec le droit international, notamment avec le principe de non-refoulement figurant dans la convention de Genève sur les réfugiés, dont elle est signataire (1). Et sa méthode a fait école au sein de l’Union européenne, qui a mis au point des politiques d’« externalisation des frontières », tel l’accord avec la Turquie.

    En Australie, les conservateurs qui ont conçu cette stratégie de sous-traitance notent une nette diminution des arrivées clandestines : moins de 150 par an entre 2002 et 2008, contre 3 000 à 5 500 par an entre 1999 et 2001 (2). Toutefois, en 2007, un rapport d’Oxfam estime son coût total — des interceptions de bateaux aux frais de gestion des camps — à plus de 1 milliard de dollars australiens (625 millions d’euros) en six ans (3), pour la prise en charge de moins de 1 700 personnes. Sous le feu des critiques, la « solution du Pacifique » a été suspendue en 2008 par le gouvernement travailliste qui arrivait au pouvoir. Les camps de Nauru et de l’île de Manus (Papouasie-Nouvelle-Guinée) ont été vidés… pour être rouverts quatre ans plus tard.

    En réponse à un nouveau pic d’arrivées clandestines et de naufrages meurtriers (4), le gouvernement réactive les accords de coopération avec les deux États et durcit sa politique. Si l’Australie continue d’accueillir plusieurs milliers de demandeurs d’asile arrivés légalement sur son sol (5), elle affiche désormais une tolérance zéro vis-à-vis des clandestins. « Nul demandeur d’asile arrivé en Australie par bateau ne sera jamais autorisé à s’installer sur le territoire en tant que réfugié », assène le premier ministre Kevin Rudd (British Broadcasting Corporation, 19 juillet 2013). Peu importe la légitimité de sa demande de protection et les difficultés rencontrées pour la formuler. Un Syrien qui dépose une demande d’asile pour l’Europe ou l’Australie à partir d’un pays voisin où il a pu fuir, comme la Turquie ou le Liban, s’expose à un refus sous prétexte que la requête est émise d’un pays « sûr ». Obtenir un visa temporaire n’est pas moins ardu. Quant aux clandestins pris dans les filets de cette politique, ils auront le choix entre un vol retour vers leur pays d’origine et un transfert dans les camps extraterritoriaux — pour une durée indéterminée.
    Improbable accord avec le Cambodge

    Si l’accord passé avec la Papouasie-Nouvelle-Guinée prévoit, en théorie, une installation permanente des réfugiés sur le territoire, dans les faits « les autorités ne leur octroient pas de statut légal », dénonce un rapport d’Amnesty International (6). Celles de Nauru refusent officiellement toute installation permanente. Les réfugiés reçoivent au mieux un visa de cinq ans, puis de dix ans, payé par les autorités australiennes. « Les camps extraterritoriaux, qui étaient à l’origine des lieux de transfert, sont ainsi devenus des centres de détention permanente, sans autre issue que le retour au pays », nous explique M. Ian Rintoul, porte-parole de la Refugee Action Coalition, une organisation non gouvernementale (ONG) australienne.

    Quand M. Zalghanah est transféré à Nauru, en avril 2014, environ 1 200 personnes y vivent. « Nous dormions à quarante dans de grandes tentes sales, sans aucune intimité. Il n’y avait que dix toilettes et dix douches sans porte. Nous n’étions pas des criminels, mais ce camp, c’était une prison. » Au-delà de ces conditions de vie insupportables, c’est sa situation, floue et sans issue, qui le détruit. « Nous étions tous sous antidépresseurs et sous somnifères pour pouvoir dormir. L’atmosphère n’a cessé de se dégrader, avec des rixes qui éclataient, mais surtout des suicides. Je me souviens d’un homme qui a avalé une boîte de pilules, d’un autre qui s’est immolé par le feu… » M. Zalghanah perd le compte, mais les disparus peuplent toujours ses cauchemars. En dépit des restrictions d’accès imposées par les autorités, plusieurs enquêtes successives dénoncent les conditions de vie des détenus. Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), dont une délégation s’est rendue à Nauru fin 2013, évoque une « détention systématique et arbitraire » contraire au droit international, et critique l’absence de solution à long terme pour des personnes maintenues dans l’incertitude (7).

    À partir de 2013, la campagne « Frontières souveraines », opération militaire de refoulement des navires clandestins vers leur point de départ, limite les arrivées. Mais il devient urgent de trouver une solution pour les quelque trois mille réfugiés entassés à Manus et Nauru. La Nouvelle-Zélande a bien proposé d’en accueillir cent cinquante chaque année, mais l’Australie a décliné l’offre, estimant qu’une telle perspective, trop alléchante, ne ferait que soutenir le commerce des passeurs. Canberra pense trouver son salut dans l’externalisation.

    Le 26 septembre 2014, M. Scott Morrison, alors ministre de l’immigration, annonce la signature d’un accord inédit avec le Cambodge. Négocié en secret, il prévoit l’installation sur le territoire cambodgien d’une partie des réfugiés parqués à Nauru, Phnom Penh recevant en échange 40 millions de dollars australiens (25 millions d’euros) sous forme d’aide au développement. Le voyage, l’accueil et l’installation des réfugiés sont également à la charge de l’Australie, laquelle prévoit d’y consacrer un budget global de 15 millions de dollars (9,4 millions d’euros), sans plus de précision.

    « L’un des pays les plus riches du monde a convaincu l’un des plus pauvres d’accueillir les réfugiés dont il ne veut pas », résume le magazine américain Foreign Policy (8), tandis que M. António Guterres, l’actuel secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, alors haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés, critique une « inquiétante dérogation aux normes internationales (9) ». S’il ne viole pas explicitement le droit international, l’accord n’en constitue pas moins « un dangereux précédent qui porte atteinte à l’intégrité du système de partage des responsabilités à l’égard des réfugiés », analyse Madeline Gleeson, avocate et chercheuse à l’université de Nouvelle-Galles du Sud (10).

    « Avec cet accord, l’Australie espère avoir enfin trouvé la pièce manquante de sa politique d’asile extraterritorial : une solution de long terme », souligne la chercheuse. L’entente est au moins claire sur un point : les réfugiés doivent se porter volontaires. Or les prisonniers de Nauru n’accueillent pas la nouvelle avec enthousiasme. Alors que les ministres de l’intérieur australien et cambodgien sablent le champagne, une nouvelle vague de protestations agite les camps entre fin septembre et début octobre 2014. Quand les premières délégations cambodgiennes s’y rendent, début 2015, aucun volontaire ne se présente. « Dans les mois qui ont suivi, on nous a rapporté des pressions exercées sur les réfugiés, du chantage, de fausses promesses », dit M. Rintoul. En vain : seuls sept d’entre eux acceptent d’être envoyés au Cambodge.

    M. Zalghanah est du nombre. En 2016, il consent à sa relocalisation à Phnom Penh, à condition que l’Australie y rapatrie également sa famille restée au Liban. « Au début, ils disaient que le rapprochement familial était impossible. Mais, après un an, ils ont fini par me dire que ma famille me rejoindrait au bout de trois ou quatre mois », raconte-t-il. Débarquant dans la capitale cambodgienne en novembre 2016, il est pris en charge par l’antenne locale de l’Organisation internationale pour les migrations. Celle-ci le guide et l’héberge pendant trois mois, à l’issue desquels il lance un projet de restaurant grâce à une allocation de l’Australie. Mais, plus d’un an après son arrivée, le rapprochement familial est au point mort. M. Zalghanah craint d’être oublié, évacué dans les vieux papiers d’un accord raté. Car l’entente entre le Cambodge et l’Australie prenait officiellement fin à l’automne 2018. Son échec est si cuisant qu’elle ne sera pas reconduite. Sur les sept réfugiés transférés, quatre ont déjà quitté le pays.

    « Depuis le début, cet accord n’était qu’une vaste blague, dénonce M. Rintoul. Le gouvernement désespérait de trouver une issue à sa politique d’asile extraterritorial. En définitive, il a payé plus de 40 millions de dollars pour délocaliser sept personnes. On atteint des sommets d’absurdité. » Des tentatives de négociations similaires avec d’autres pays, dont le Kirghizstan, n’ont jamais abouti.

    Reste une issue possible : l’entente conclue avec les États-Unis lors des derniers mois de la présidence de M. Barack Obama selon laquelle Washington prendrait en charge jusqu’à 1 200 réfugiés des camps extraterritoriaux. Les clauses de l’accord de septembre 2016 n’ont pas été rendues publiques. Mais, le même mois, Canberra annonçait son intention d’accueillir un nombre non défini de demandeurs d’asile sud-américains actuellement dans des camps gérés par les États-Unis. De quoi alimenter les rumeurs d’« échange de réfugiés », malgré les dénégations du gouvernement australien (11). Contre toute attente, M. Donald Trump n’a pas mis un terme à l’arrangement. Si le président américain a jugé l’accord « stupide », il s’est engagé à l’honorer. Depuis l’automne 2016, 445 réfugiés relégués à Nauru et Manus ont obtenu l’asile aux États-Unis. Washington aurait refusé près de 200 autres personnes, parmi lesquelles de nombreux Iraniens. Et aucune nouvelle procédure de transfert n’a été annoncée.
    « Une population au-delà du désespoir »

    Selon un rapport du Parlement d’Australie, entre 2012 et 2017, la politique de détention extraterritoriale des demandeurs d’asile aurait coûté près de 5 milliards de dollars (plus de 3 milliards d’euros) à l’État, sans compter le budget de l’« aide au développement » prévue dans les accords régionaux. Une somme coquette pour la détention de 3 127 réfugiés et demandeurs d’asile, au total, depuis 2012. Mille quatre cents d’entre eux seraient toujours bloqués à Manus et Nauru. Si les camps sont désormais ouverts, les îles n’en restent pas moins des prisons pour ces hommes, femmes et enfants qui disposent dans les faits d’une liberté de circulation relative. Expulsée en octobre dernier par les autorités nauruanes après avoir passé onze mois auprès des réfugiés, l’ONG Médecins sans frontières décrit une population « au-delà du désespoir » et recense « un nombre alarmant de tentatives de suicide et de cas d’automutilation » (12). En décembre 2018, 1 200 réfugiés et demandeurs d’asile, soutenus par l’association National Justice Project, ont lancé une procédure judiciaire à l’encontre de l’État australien, accusé devant la Haute Cour d’emprisonnement arbitraire, de persécution, de torture et de crimes contre l’humanité.

    M. Zalghanah, lui, se considère comme un rescapé. En janvier dernier, après deux ans d’attente, sa famille est enfin arrivée au Cambodge.

    https://www.monde-diplomatique.fr/2019/04/BJURSTROM/59709
    #asile #migrations #réfugiés #Cambodge #Australie #externalisation #réfugiés_syriens

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    v. aussi cette compilation qui parle du deal entre l’Australie et le Cambodge :
    https://seenthis.net/messages/476197

  • Bricked in by poverty, Cambodia’s farmers fight debt bondage

    Bopha should be in school but instead toils seven days a week in a searing brick kiln on the outskirts of Phnom Penh — a 14-year-old trapped in debt bondage in a boom industry preying on the poverty of Cambodia’s farmers.

    Unpredictable weather linked to climate change is laying waste to Cambodian fields.

    Saddled with debt from failed harvests, tens of thousands of farmers are turning to brick factories, where owners pay off their bills in exchange for labour.

    The factories feed a surging construction sector, with high-rises cropping up around the capital Phnom Penh and beyond as money — much of it from China — pours in.

    But for the farmers who shape and bake the clay bricks, Cambodia’s newfound urban prosperity has passed them by.

    “I’m not going to school, I’m trying to help pay back the $4,000 that we owe, even if it will take years,” Bopha told AFP, as she loaded clay blocks on to a cart.

    “For 10,000 bricks transported, we receive $7.50.”

    Cambodian labour law prohibits those aged 12-15 from working if the job is hazardous or interferes with their education.

    Yet Bopha works all week with her family.

    They were driven into the industry two years ago after drought ruined their rice harvest, leaving them with no way of paying back money they borrowed to plant crops.

    A factory owner took over the debt and they went to work in the kilns about an hour’s drive from the capital.

    There, a dirt road leading to the sprawling facility is lined with hundreds of kilns resembling small pyramids.

    Bopha and her family are likely to be trapped for years as they try to clear their debts, in what campaigners warn amounts to modern-day slavery.

    Like most workers interviewed for this article they asked that their full names not be used for fear of losing their jobs.
    The University of London said in an October study that brick factories in Cambodia were creating a “multi-generational workforce of adults and children trapped in debt bondage -– one of the most prevalent forms of modern slavery in the world”.

    And the link between climate change and debt bondage is stark, explains Naly Pilorge, head of Cambodian rights NGO Licadho.

    “Many industries around the world employ climate refugees,” she said. “But what is unique in the brick factories in Cambodia is that the vast majority of workers are imprisoned in debt bondage.”

    Compensation is not enough to pay off debts quickly, and the workers become virtual prisoners of owners who do not let them leave until they pay what they owe — with some living there indefinitely.

    – ’They ignore their rights’ -

    Sov will soon be able to take a two-day holiday to return to her village in Stung Treng province in the north. But her husband and children must stay at the factory.

    “The boss is afraid we will run away without paying,” she said, standing in a maze of bricks.

    She started working at the factory two decades ago with a debt of $2,500. Now, at 57, she owes double that due to medical treatments and the cost of raising her children.

    “I will have to leave this debt to my children,” she said.

    Many workers have persistent health problems because of the smokey kilns, where men and women graft without gloves and masks. Complaints about respiratory or skin diseases, headaches and nosebleeds are common.

    Dim Phally, 31, works in Thmey village with her husband. They have two kids.

    When they went to borrow money, they were told by the brick factory owner to sign a document and pose for a photo holding the funds.

    The contract says they have to pay back double if they try to escape. She still owes $1,500.

    “I hope I can repay the owner and leave this place,” she said.

    Kiln workers have little recourse if abuses occur.

    Sok Kin, president of the Building and Wood Workers Trade Union of Cambodia, said bosses can be violent, but he cannot recall a case where any were prosecuted.

    As for the workers, “they don’t understand their rights and are afraid of losing their jobs”.

    He called for a minimum wage to be established and a nationwide campaign to raise awareness among the workers of their rights.

    The government has repeatedly said it will investigate the situation. The Ministry of Labour did not respond to a request for comment.

    Owners of multiple brick factories declined to speak with AFP.

    Many workers do not see things changing soon.

    “If we can repay the debt, we leave,” said Phan Heng, 33, while taking a break.

    “And if we cannot repay it, we stay and work until our kids grow up and can help us.”


    https://www.bangkokpost.com/news/world/1604110/bricked-in-by-poverty-cambodias-farmers-fight-debt-bondage
    #esclavage_moderne #Cambodge #travail #exploitation #briques #fabrique_de_briques
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  • Chicago Tribune - We are currently unavailable in your region
    http://articles.chicagotribune.com/1997-01-05/news/9701050123_1_artifacts-looted-cambodian

    In 1924, French writer Andre Malraux was arrested and imprisoned when he removed nearly a ton of stone carvings and ornaments from a temple in the remote Cambodian jungle and trundled them away in

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    #Malraux #pillage #internet_restreint #TOR_is_love

    • LOOTED CAMBODIAN TREASURES COME HOME
      New York Times News ServiceCHICAGO TRIBUNE

      January 5, 1997 Phnom Penh

      In 1924, French writer Andre Malraux was arrested and imprisoned when he removed nearly a ton of stone carvings and ornaments from a temple in the remote Cambodian jungle and trundled them away in oxcarts.

      In 1980, starving refugees fleeing the terrors of the Khmer Rouge arrived at the border with Thailand lugging stone heads lopped from temple statues and ornate silverwork looted from museums.

      Today the looting continues, from hundreds of temples and archaeological sites scattered through the jungles of this often-lawless country, sometimes organized by smuggling syndicates and abetted by antique dealers in Thailand and elsewhere.

      Entire temple walls covered with bas-relief are hacked into chunks and trucked away by thieves. Villagers sell ancient pottery for pennies. Armed bands have attacked monks at remote temples to loot their treasures and have twice raided the conservation office at the temple complex of Angkor.

      But the tide is slowly beginning to turn. With the Cambodian government beginning a campaign to seek the return of the country’s treasures, and with cooperation from curators and customs agents abroad, 1996 was a significant year for the recovery of artifacts.

      Fifteen objects have come home, in three separate shipments from three continents, raising hopes that some of the more significant artifacts may be returned.

      In July, the U.S. returned a small head of the god Shiva that had been seized by Customs in San Francisco. Cambodia is a largely Buddhist nation, but over the centuries its history and its art have seen successive overlays of Buddhist and Hindu influences. At some temples, statues of Buddha mingle with those of the Hindu deities, Brahma, Shiva and Vishnu.

      In September, the Thai government returned 13 large stone carvings, some up to 800 years old, that had been confiscated by Thai police from an antique shop in Bangkok in 1990. Thai officials said the return was a gesture of good will meant to combat that country’s image as a center of antique trafficking.

      And in December, a British couple returned a stone Brahma head that they had bought at auction. Its Cambodian origin was confirmed by a list, published by UNESCO, of 100 artifacts that had disappeared from an inventory compiled in the 1960s.

      In addition, Sebastien Cavalier, a UNESCO representative here, said he was expecting the return as early as next month of a 10th Century Angkorean head of Shiva that is now in the Metropolitan Museum in New York.

      Six bronze pieces sent to the Guimet Museum in Paris for cleaning and safekeeping in the 1970s could also be returned in the coming months, he said.

      Now with the launching in January of a major traveling exhibition of Khmer artifacts—to Paris, Washington, Tokyo and Osaka— accompanied by an updated catalog of some of Cambodia’s missing treasures, Cavalier said he hopes the returns will accelerate.

      The exhibit will be on display in Paris from Jan. 31 to May 26, at the National Gallery in Washington from June 30 to Sept. 28, and in Japan from Oct. 28 to March 22, 1998.

      But the pillage of artifacts continues at a far greater pace than the returns.

      Government control remains tenuous in much of Cambodia and the Ministry of Culture has little money for the protection of antiquities. There is little check on armed groups and corrupt officials throughout the countryside, where hundreds of temples remain unused and unguarded or overgrown with jungle.

      Truckloads of treasures regularly pass through military checkpoints into Thailand, art experts say. Heavy stone artifacts are towed in fishing nets to cargo ships off the southern coast. In Thailand, skilled artisans repair or copy damaged objects and certificates of authenticity are forged.

      Most of Cambodia’s artistic patrimony remains uncatalogued, and Cavalier said there was no way to know the full extent of what had already been stolen over the last decades, or what remained scattered around the country.

  • Water bottler sets sights on growing Cambodian market

    A $2 million company hopes to cash in on the growing local bottled market by using modern technology and local natural resources.

    A NEW player in Cambodia’s purified drinking water market has seen early signs of success with a state-of-the-art manufacturing plant and production facility in #Kampot province, and expects to distribute nationwide in 2009, the company said.

    #TADA_Bokor Natural Spring Drinking Water began operations in early November with a US$2 million capital investment from the T-DA Import Export Co Ltd, which distributes the brand in Kampot province, Sihanoukville and Phnom Penh.

    Company owner and first deputy president of Cambodia’s National Committee for Disaster Management, Nhim Vanda, said TADA Bokor was licensed by the Ministry of Industry, Mines and Energy in 2006 following a study conducted with foreign partners to determine the suitability of mineral water from Kampot province’s Bokor mountain.

    A bottling factory was built at the base of the mountain in Makprang district, Nhim Vanda said.

    “Our factory was built to rigid technical standards and equipped with the latest technology imported from abroad to meet all hygiene requirements,” he said.

    “We have been evaluated by our national laboratory at the Ministry of Industry and the Pasteur Institute of Cambodia at the Ministry of Water Management, as well as by consultants from South Korea.”

    Nhim Vanda said the company also manufactures its own plastic bottles and has taken steps not to adversely affect the province’s natural environment, which has become the focus of nascent efforts to create an ecotourism industry in the Kingdom.

    OUR FACTORY WAS BUILT TO RIGID TECHNICAL STANDARDS ... [WITH] THE LATEST TECHNOLOGY.

    TADA Bokor employs 35 workers and produces an estimated 1,200 to 1,500 cases of water each day.

    “We purify the natural spring drinking water through reverse osmosis and ozone processes, as well as ultraviolet purification technology, to make it better than other brands,” he said.

    “I will enlarge our distribution to other provinces nationwide next year,” he said.

    Chheng Uddra, bureau chief of the Product Licensing Department at the Ministry of Industry, said TADA Bokor has complied with all ministry regulations and requirements.

    “I have sent my experts last month to check the quality of the water, the bottling and the factory to ensure it was built to proper standards,” he said.

    There are more than 130 pure drinking water companies operating in Cambodia, but only 20-including TADA Bokor-operate within health parameters set by the government, Chheng Uddra said.

    He added that because the ministry has not always implemented existing laws, it imposes three-month evaluations on companies to test the quality of the water.

    If standards are not being met, then companies risk losing their license, Chheng Uddra said.

    https://www.phnompenhpost.com/business/water-bottler-sets-sights-growing-cambodian-market
    #eau_en_bouteilles #eau #privatisation #Cambodge

    Un article de 2008, que je mets ici pour archivage...

    @simplicissimus: en lien avec le post sur le #Bokor, dont je viens de terminer un petit texte:
    https://seenthis.net/messages/715554

  • Quelques #graffitis vus au #Cambodge, et plus précisément sur la #montagne #Bokor (sur lequel je ferai probablement un post dans les prochains jours, car l’histoire est fort intéressante) :


    #toblerone

    Quelqu’un reconnaît l’identité de ces personnes qui ont été dessinées sur ce graffiti ?

    #Kampot #Cambodge #graffiti #art_de_rue #street-art
    cc @reka

  • Petite note sur la #religion au #Cambodge.

    J’ai l’impression que cette année il y a plus de femmes voilées dans les rues au Cambodge par rapport au nombre que j’ai pu voir l’année passée. Et pour la première fois j’ai vu quelques (rares) fammes avec un voile leur couvrant aussi la bouche et le cou. Ce n’est qu’une impression, peut-être sans valeur.
    Je l’ai surtout remarqué dans la région de #Kratie et #Sen_Monorom...

    Si mes impressions n’ont probablement aucune valeur objective, cette photo prise sur la route entre Sen Monorom et Phnom Penh montre qu’il y a des investissements qui arrivent de l’extérieur...
    Difficile à voir, mais il y a sur le bandeau noir au-dessous du toit du portique le drapeau du #Koweït...

    Voici la répartition des différentes religions au Cambodge, selon wiki :


    https://fr.wikipedia.org/wiki/Cambodge#Religions

    #islam #musulmans

    • Bon, le drapeau de gauche c’est celui… du Cambodge…

      Sur l’islam, point d’entrée WP
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Islam_au_Cambodge

      article de 2006
      Les Chams, le visage de l’islam au Cambodge
      https://www.saphirnews.com/Les-Chams-le-visage-de-l-islam-au-Cambodge_a3645.html

      Une communauté musulmane peu connue peuple depuis cinq siècles le royaume khmer. Répartis en 372 villages, les Chams et les Chveas, musulmans du Cambodge, représentent 4 % de la population du petit pays bouddhique, soit un demi-million de personnes. Malgré leur implantation très ancienne, ils n’échappent pas aux problèmes contemporains de l’islam minoritaire.

      Une minorité dans la minorité

      The Cham Imam Sann - A Threatened Tribe of Islam - Cambodian Village Scholars Fund
      https://cambodianscholars.org/the-cham-people/the-cham-imam-sann-a-threatened-tribe-of-islam

      On the occasion of Imam San’s birthday each October, the sect that emerged from his early followers gathers in the former royal city of Udong, about 30 kilometers outside of the present capital of Phnom Penh, to honor his memory through prayer and offerings. The colorful mawlut ceremony reaffirms the sect’s privileged heritage and its continued isolation from the rest of the country’s Islamic community, which is dominated by a group known as the Cham.

      The Imam San followers are the only group to remain outside the domain of the Mufti, the government-sanctioned leader of Islam in Cambodia – a status that was renewed by the government in 1988. Successive Imam San leaders, or Ong Khnuur, have held the prestigious title of Okhna, originally bestowed by the palace.

      Cambodia’s estimated 37,000 Imam San followers live in only a few dozen villages spread throughout the country. Geography has reinforced the sect’s isolation, and the mawlut has become an increasingly important opportunity to forge friendships and – more essential to the survival of the community – marriages.

      Financement issu du Golfe. Note : il est évident que pour les « vrais croyants » les islams de la périphérie asiatique sont assez largement hérétiques (voire nettement plus que ça si on est salafiste… (d’ailleurs l’un des articles mentionne la (très) mauvaise opinion émise par un salafiste de Phnom Penh…)) cf. la discussion avec @aude_v sur l’islam malaisien. Par exemple (on tombe très facilement sur eux) the Revival of Islamic Heritage Society (article de 2010)

      Kuwaiti-Funded Cambodian Charity Denies Terror Links - The Cambodia Daily
      https://www.cambodiadaily.com/news/kuwaiti-funded-cambodian-charity-denies-terror-links-68910

      The Cambodian director of a lo­cal Islamic NGO funded by a Ku­wait charity that is on a US watch list for bankrolling al-Qaida denied any links to the international terror group yesterday.

      I would like to clarify that my or­ganization has done everything for the sake of the children and is not involved in terrorism,” said Sos Mo­hammat, director of the Good Sour­ces Cambodia Organization, which runs 10 orphanages.

      He added that the Kuwait charity that funds his organization, Revival of Islamic Heritage Society, has been cleared of links to terrorism by the Kuwaiti government.

      article de 2016, inauguration d’une école islamique pour filles

      KUNA : Foundation stone laid for expansion of Kuwait Islamic Institute in Cambodia - Human - 07/04/2016
      https://www.kuna.net.kw/ArticleDetails.aspx?id=2496639&language=en


      Charge d’Affaires in Cambodia Mutib Al-Usaimi participates in laying the foundation stone for expansion project of Kuwait Islamic Institute for Girls in Cambodia

      Charge d’Affaires of Kuwait’s embassy in Cambodia Mutib Al-Usaimi has taken part in a ceremony held to lay the foundation stone of the second expansion project at the Kuwait Islamic Institute for Girls in the East Asian Kingdom.
      The ceremony was attended by deputy governor of the Tboung Khmum province where the Institute is located, and deputy head of the Southeast Asia Commission at the Kuwait- based Society of the Revival of Islamic Heritage, Ahmad Humoud Al-Jassar, a statement by the Kuwaiti embassy said on Thursday.
      Addressing the ceremony, Al-Usaimi reiterated Kuwait’s keenness on continuing support to all charity and humanitarian projects in Cambodia. He also appreciated efforts by the Society of the Revival of Islamic Heritage, in collaboration with Manabaa Al-Khair Charity, implementing and supervising various projects nationwide.

      infos (peu détaillées) d’une agence de voyages qui propose un circuit spécialisé

      Orphanage Center | Cambodian Muslim Tour
      http://www.cambodianmuslimtour.com/article/muslims-event-and-charity/orphanage-cener.html

      In addition, our Islamic center or Orphnage Center have built and opened too. There are more than 10 orphanage centers that have made in Cambodia such as in Kampot, Kampong som( Sihanoukville), Kampong CHam, Kandal and Phnom Penh city.
      […]
      CAMTOUR would like to apoligize for less information about these Centers and we will update information about these orphanage centers with full detail address and information.

    • Bon, visiblement, tout cela n’est pas clair, mais je vais ajouter mes constatations sur la Thaïlande qui datent d’il y a cinq ans. Je n’ai jamais mis les pieds dans le Sud où vivent la plupart des Malais mais j’ai par contre bossé quelques années sur Thanon Krung Thep Kritha où vivent pas mal de musulmans à Bangkok. Ça donne un petit quartier calme majoritairement musulman et très accueillant. Les quelques mosquées des environs étaient presque toutes en travaux et en très bon état. De ce que j’ai pu comprendre concernant la pratique religieuse, il y avait des Imams étranger (un Marocain et un d’un pays du Golfe Arabe si mes souvenirs sont bons) et si les femmes portent des voiles de couleur comme ça se fait en Asie du Sud-Est, on voyait pas mal de voiles noirs aux alentours des mosquées. Une connaissance qui enseignait à la base l’anglais dans le publique s’était récemment reconverti en traducteur Arabe-Thaï. Manifestement un changement était en marche mais j’ignore dans quelle direction. Je tiens à dire que la famille que je connaissais le mieux avait quand même la volonté d’une pratique séculaire. Les parents ne fréquentaient pas les mosquées, le mari laissait sa femme seule au magasin y compris avec des étrangers et il avait écrit une thèse sur la pratique de l’Islam en Thaïlande depuis le Royaume d’Ayuthaya jusqu’à nos jours. Je suis curieux d’y retourner un jour pour voir ce que tout ça est devenu.

  • Malaisie / Cabotage (1) Malacca - Philippe Revelli
    http://philipperevelli.com/cabotage-1-malacca

    Première étape d’un périple le long des côtes de la péninsule malaise, de Sumatra, de l’archipel de Riau et du golfe de Thaïlande avec, comme fil directeur, des bateaux et ceux qui les montent – cargos, pétroliers, chalutiers, remorqueurs, barges, ferries ou pirogues, matelots et capitaines ad oc, pêcheurs ou pirates : ils seront nombreux à peupler les pages de ce journal de bord.

    Cabotage / sommaire
    Malacca
    Malacca (suite)
    Johor Bahru
    Singapour
    Batam
    A bord du KM Kelud
    Port de Belawan
    Pekanbaru
    Karimun Besar
    Karimun Besar (suite)
    Songkhla, port de pêche
    Songkhla, port de pêche (suite)
    Songkhla, port de pêche (suite 2)
    Songkhla, port de pêche (suite 3)
    Songkhla, port de pêche (fin)
    Phnom Penh
    Phnom Penh (suite)
    Kampong Chhnang
    Manille

    #photographie #reportage #Asie #travail #économie #pêche #exploitation #environnement #pirates

  • Inside The Criminal Network Ravaging Cambodia’s Forests ― And The Community Fighting To Save Them | HuffPost
    https://www.huffingtonpost.com/entry/cambodia-forest-devastation_us_5a3d86b0e4b06d1621b45772?ncid=tweetln

    Cambodia’s forests are quietly and rapidly disappearing.

    As the impoverished country slides deeper into political crisis, corrupt elites continue to siphon off its natural resources through a criminal network in which state officials and Prime Minister Hun Sen’s cronies are allegedly complicit.

    The government’s latest efforts to curb illegal logging and deforestation have been hampered by poor law enforcement, high-level corruption and the state’s own crackdown on its environmental critics. And as Phnom Penh grants companies economic land concessions ― or long-term land leases ― to establish rubber and palm oil plantations, local community members have found themselves on a daunting mission to protect what remains of their beloved forests.

    #Cambodge #forêt #déforestation

  • Au #cambodge, la dissolution du parti d’opposition marque la fin de la démocratie
    https://www.mediapart.fr/journal/international/171117/au-cambodge-la-dissolution-du-parti-d-opposition-marque-la-fin-de-la-democ

    Le siège du CNRP affiche le visage de son leader, Kem Sokha, vendredi 17 novembre à Phnom Penh. La Cour suprême cambodgienne a prononcé la dissolution du principal parti d’opposition du royaume. À moins d’un an des élections générales de 2018, le gouvernement de Hun Sen a évincé le seul adversaire qui pouvait espérer lui ravir le pouvoir.

    #International

  • #Cambodia: Appeal Court should overturn unfair conviction of land rights defender #TepVanny, say international CSOs

    We, the undersigned, call on the Court of Appeal to overturn the unjust conviction of Ms. #Tep_Vanny on charges of intentional violence with aggravating circumstances based on her peaceful activism at a 2013 protest, for which she received a draconian sentence of two years and six months’ imprisonment on 23 February 2017. The Court of Appeal will hear Ms. Tep Vanny’s appeal against conviction tomorrow, 27 July 2017. On 15 August 2017, Ms. Tep Vanny will have spent one year in detention; her imprisonment is a clear attempt to silence one of Cambodia’s most fearless and outspoken defenders of human rights ahead of the national elections in July 2018.
    Tomorrow’s appeal is one of three previously dormant years-old cases punitively reactivated against Ms. Tep Vanny. In August 2016 the prosecutor of the Phnom Penh Municipal Court reactivated the long-
    dormant charges of intentional violence with aggravating circumstances against Ms. Tep Vanny while she was in pre-trial detention prior to her spurious conviction on other charges for taking part in a “#Black_Monday” protest to call for the release of the “#Freethe5KH” detainees,1 who were being held in arbitrary
    pre-trial detention at the time.2 The case under appeal dates back to Ms. Tep Vanny’s participation in a 2013 peaceful protest in front of Prime Minister Hun Sen’s house, during which a group of #Boeung_Kak_Lake activists called for the release of a detained fellow community member. This protest had ended in violence against protesters at the hands of Daun Penh security guards, in which Ms. Tep Vanny herself was injured.
    On 23 February 2017, Ms. Tep Vanny was convicted on these charges and sentenced to 30 months in prison and a fine of five million riel (about US$1,250), as well as being ordered to pay compensation totaling nine million riel (about US$2,250) to the plaintiffs, two Daun Penh security guards.
    Ms. Tep Vanny’s trial did not comply with international standards for fair trial rights: no credible evidence was presented to justify the charges against her and neither the plaintiffs nor any prosecution witnesses gave live testimony at either of the two hearings; instead only written statements were provided, preventing cross-examination. Community members outside the court faced unprovoked violence from para-police and, following delivery of the verdict, riot police entered the court room and physically restrained a number of defense witnesses.3
    The re-opening of these charges appears to be a politically motivated attempt to restrict and punish Ms. Tep Vanny’s work as a land activist and human rights defender, as part of the Cambodian authorities’
    ongoing crackdown on dissenting voices. Peaceful assembly and free expression are not crimes, and human rights defenders should not be penalized for peacefully exercising their fundamental freedoms. We call on the Court of Appeal to exercise its independence and rectify the injustice of Ms. Tep Vanny’s flawed trial by overturning her conviction and sentence. We call on the Cambodian authorities to cease their judicial harassment of Ms. Tep Vanny, as well as other Boeung Kak Lake activists, and to release her from prison.


    http://cchrcambodia.org/index_old.php?title=-CSOs-call-on-Appeal-Court-to-overturn-the-unjust-conviction-of-land-activist-and-human-rights-defender-Tep-Vanny&url=media/media.php&p=press_detail.php&prid=668&id=5&lang=eng
    #Cambodge #droits_humains #détention #détention_arbitraire #répression #résistance

  • Breast Milk is Exported to the US | Inter Press Service
    http://www.ipsnews.net/2017/04/breast-milk-is-exported-to-the-us

    They have no front door. Privacy is a sheet of cloth drawn across an opening. A gas burner on the ground. A saucepan with leftover porridge.

    “It’s been three months. Since I started”, Check Srey-Toy tells Arbetet Global. “It’s an easy job. All I need to do is lie there and the machine pumps it out”.

    As the Cambodian capital city falls into darkness, some glimpses of light shine through the makeshift wall of plastic and wood out to the alley-ways among the ramshackle sheds of Stoeng Mean Chey, one of Phnom Penh’s poorest slums. Dark figures move along, shuffling past, following the stench filled pathways covered with ripped plastic bags and other litter.

    This used to be a garbage dump. Then bulldozers covered the garbage and poisonous soil, creating a housing market for ramshackle sheds at ten dollars per month. For an extra 15 dollars, electricity is provided.

    Check Srey-Toy and her husband used to make their daily income by picking plastics, aluminium cans and paper from the city streets. They assorted their rewards and sold it to a recycling centre. A few months ago a new opportunity arose as two women approached them.


    Check Srey-Toy was selling her breast milk during three months. She was paid 5 dollar a day. Photo: Daniel Quinan

    #lait_maternel #inégalités #commerce #cambodge #États-Unis

  • Au #Cambodge, le #business de la #mémoire

    Le jour suivant, lors de la visite des « killing fields » (les camps d’extermination le plus secret du régime des #Khmers_Rouges), à quelques kilomètres de Phnom Penh, l’hypothèse du business de la mémoire a pris le dessus dans mes réflexions. En effectuant des recherches sur le mémorial, je tombe sur la référence à un article publié en 2005 dans l’édition du Pacifique Sud du Time International. Il rapporte un plan secret pour privatiser les « killing fields ». Un accord à hauteur de 15000 dollars par an sur 30 ans a été passé entre la municipalité de Phnom Penh et une entreprise japonaise, la #JC_Royal Co.


    https://www.lacite.info/reportages/cambodge-business-memoire
    #S-21 #mémoriel #mémoire #killing_fields #génocide

  • Quelques #cartes vues au #musée et #mémoriel du #génocide cambodgien (1975-1979)

    L’expulsion de la population de la ville de Phnom Pehn a eu lieu en 3 jours. En 3 jours seulement pratiquement aucune personne ne vivait plus à Phnom Pehn, les #Khmer_Rouges avaient organisé l’expulsion dans les campagnes. L’#homme_nouveau devait renaître de là, des campagnes. Il ne faut pas oublier qu’après des années de bombardements sur le Camodge de la part de l’armée des Etats-Unis, un nombre important de réfugiés s’étaient réfugiés dans la capitale. La ville étaient donc peuplée de personnes nées à Phnom Pehn plus un nombre important de déplacés internes. Tout ce monde a été évacué en 3 jours.

    #Phnom_Pehn #S-21 #camp_d'extermination #prison #migrations_forcées #expulsions #cartographie #visualisation #flèches #génocide_cambodgien
    #Cambodge

    #Tuol_sleng genocide museum


    http://www.tuolslenggenocidemuseum.com

  • SARKOZEXIT (Requiem pour un fossoyeur) - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/11/sarkozexit-requiem-pour-un-fossoyeur.html
    http://i1.wp.com/arretsurinfo.ch/wp-content/uploads/2015/02/nicolas-sarkozy-et-george-w-bush.jpg?resize=600%2C384

    Abandonné au milieu du gué par son propre électorat, Nicolas Sarkozy quitte la scène. Comme ses prédécesseurs, celui qui fut président de la République de 2007 à 2012 a exercé la plénitude de ses attributions en matière internationale conformément à la pratique constitutionnelle du « domaine réservé ». Mais que retiendra l’histoire de ce passage aux affaires ? On peut répondre sans excès de sévérité qu’il en restera peu de chose.
    L’inflexion qu’il donna à la politique extérieure, en effet, se résume à un alignement inédit de la France sur les USA. En confiant les forces françaises au commandement intégré de l’OTAN, en mars 2009, il accomplit un spectaculaire bond en arrière ! Avec lui, la France rentra au bercail atlantiste que le général de Gaulle lui avait fait quitter en 1966. Comme si l’indépendance gaullienne était une simple parenthèse, ce président qui se disait gaulliste jeta aux orties un précieux héritage.
    Sous sa présidence, la France fut sommée d’entonner un refrain éculé : ces Etats-Unis qui sont nos sauveurs d’hier, comment pourrions-nous les décevoir ? Entre une hypothétique déception américaine et celle, inévitable, des peuples du Sud, le tandem Sarkozy-Kouchner, à l’époque, a fait son choix sans hésiter. Il a scellé, jusque dans les réunions d’état-major, le mariage contre-nature avec une hyperpuissance erratique dont la lubie néo-conservatrice, au même moment, s’effondrait avec fracas.
    Ce reniement, Nicolas Sarkozy l’a pleinement assumé. Comme son successeur François Hollande, il a occulté la signification de la décision prise par le général de Gaulle en 1966. Le sort du monde, alors, était suspendu à l’affrontement entre les blocs, l’Amérique engagée au Vietnam, le Tiers Monde en effervescence. En sortant la France du carcan atlantique, de Gaulle voulait conjurer l’affrontement des deux camps et tendre la main aux peuples du Sud. Il s’agissait pour la France d’affirmer sa souveraineté, de faire entendre une voix indépendante.
    C’est pourquoi le général de Gaulle reconnut la Chine populaire, dénonça l’intervention américaine en Asie du Sud-Est (discours de Phnom Penh) et amorça la détente avec l’URSS. Sortir de l’Alliance atlantique ? De Gaulle n’y a jamais songé. Mais en soustrayant les forces françaises au commandement américain, il donnait sa crédibilité à une politique étrangère indépendante. Il confortait son plaidoyer pour un monde multipolaire. La France retrouvait son éclat parce qu’elle avait quelque chose à dire au reste du monde.
    Sous Nicolas Sarkozy, le retour d’une France repentante à la maison-mère eut lieu au pire moment. A peine élu, Barack Obama entendait sortir son pays du guêpier irakien. Mais il voulait aussi poursuivre la guerre en Afghanistan pour y traquer Ben Laden. Cette incohérence stratégique aurait dû inciter à la prudence, mais l’exécutif français n’en avait cure. Se ralliant à la bannière étoilée, il dépêcha sur le terrain de nouvelles troupes et les confia aux bons soins des généraux américains. Bras séculier d’un Occident vassalisé par Washington, l’OTAN s’embourba en Afghanistan comme les USA en Irak.
    Mais le pire était à venir. Au printemps 2011, l’intervention militaire contre la Libye illustra jusqu’à la caricature la dérive d’un appareil militaire inféodé aux calculs politiciens des dirigeants français, britanniques et américains. Ce pays qui connaissait le PIB par tête le plus élevé d’Afrique fut dévasté, son président lynché et 30 000 personnes massacrées pour satisfaire les appétits pétroliers du camp occidental. Conseillé par un pseudo-philosophe bénéficiant d’un accès illimité aux médias, Nicolas Sarkozy fit figure de chef d’orchestre de ce « regime change » déguisé en opération humanitaire. Triste gloire. Cette supercherie tourna au désastre, et la région sahélienne continue d’en faire les frais.
    Plaidant en faveur de l’intégration militaire, l’ancien président préconisait une France « alliée mais pas vassale » et « fidèle mais pas soumise » . Étrange dénégation à vrai dire, et trop insistante pour ne pas s’apparenter à un aveu ! Une France ni « vassale » ni « soumise » ? Mais sous Nicolas Sarkozy, la France rallia le commandement intégré de l’OTAN. Elle doubla le nombre de militaires français en Afghanistan. Elle absout généreusement Israël de toute responsabilité dans la tragédie de Gaza en 2009. Elle contribua à la diabolisation du Hamas et du Hezbollah. A la remorque de Washington, elle jeta même de l’huile sur le feu, avec Bernard Kouchner, dans le conflit du Darfour.
    Avec enthousiasme, Nicolas Sarkozy relaya sur tous les fronts la propagande américaine contre « l’Axe du Mal ». Il pratiqua une surenchère belliciste (en vain, heureusement) contre la République islamique d’Iran. Résumant la situation en août 2007, le président français se contenta d’une traduction littérale de l’antienne des néoconservateurs américains : « Iran Bomb or Bomb Iran ». La France faisait partie du trio diplomatique censé explorer les voies d’une solution pacifique à la crise, mais l’exécutif français sabotait lui-même les négociations auxquelles il participait !
    Pour jouer ce rôle sur la scène internationale, Nicolas Sarkozy n’avait pas besoin de se forcer. Inconditionnel avéré des USA, il admire leur puissance. A croire qu’elle le rassure, lui qui avalisa le renoncement français. Son amour pour les Etats-Unis traduit sa fascination pour un modèle américain, plus fantasmé que réel, dont la vertu est de faire ressortir cet archaïsme français dont il prétendait nous débarrasser. Si les Européens (et surtout les Français) vous dénigrent, aimait-t-il déclarer aux Américains, c’est parce qu’ils sont jaloux de votre réussite.
    Cette allégeance proclamée induit une attitude inimaginable chez ses prédécesseurs. En septembre 2006, bien avant son élection, il fit le procès rétrospectif de l’opposition de Jacques Chirac aux entreprises guerrières de George W. Bush. « J’ai toujours préféré l’efficacité dans la modestie plutôt qu’une grandiloquence stérile, déclare-t-il devant la French American Foundation. Et je ne veux pas d’une France arrogante et pas assez présente ». La messe est dite ! Nicolas Sarkozy n’est pas Dominique de Villepin. A sa place, il aurait cautionné la politique irakienne de George W. Bush.
    Sous sa présidence, la politique extérieure de la France enterra le noble héritage de la « grandeur ». Nicolas Sarkozy manifesta à l’égard des USA un zèle admiratif. Il voulait être le premier de la classe dans la cour atlantiste. Il y a réussi, mais au prix de notre indépendance. Cet alignement par le bas de la singularité française se paye encore aujourd’hui. Il a signé le reniement d’une tradition qui conférait à la France une aura singulière. Fossoyeur du gaullisme, Nicolas Sarkozy a légué à son successeur son propre renoncement. Et ce n’est pas François Hollande, hélas, qui restaura avec éclat ce qui faisait jadis la singularité du message de la France.

  • The changing face of #Phnom_Penh

    In recent years, the face of Phnom Penh has been rapidly and at times violently transformed by major land reclamation and infrastructure projects. In these timelapses, historical satellite imagery provides an aerial perspective on the city’s changes and a glimpse of what’s to come.

    https://o.twimg.com/2/proxy.jpg?t=HBhPaHR0cDovL3d3dy5waG5vbXBlbmhwb3N0LmNvbS9tdWx0aW1lZGlhL2NoYW5
    http://m.phnompenhpost.com/multimedia/changing-face-phnom-penh
    #Cambodge #visualisation #cartographie #photos_satellitaires #changement
    cc @albertocampiphoto
    cc @reka @fil

  • Assassiné, un analyste critique devient un héros

    Plus d’un million et demi de personnes ont rendu hommage, dimanche, à l’analyste politique #Kem_Ley, assassiné le 10 juillet à Phnom Penh. Un coup de semonce pour le parti au pouvoir.


    http://www.lecourrier.ch/141189/assassine_un_analyste_critique_devient_un_heros
    #Cambodge
    cc @albertocampiphoto

  • Police block Preah Vihear villagers’ planned sugar protest, National, Phnom Penh Post
    http://www.phnompenhpost.com/national/police-block-preah-vihear-villagers-planned-sugar-protest

    More than 200 angry ethnic Kuoy villagers who claim their land has been stolen by a Chinese-owned sugar company were blocked from protesting as Prime Minister Hun Sen inaugurated the firm’s mill in Preah Vihear province yesterday.

    The $360 million facility is the biggest sugar plant in Cambodia and one of the largest in Asia, according to its owner, Rui Feng (Cambodia) International. The prime minister hailed the plant – which can produce over 2,000 tonnes of sugar per day – as a sign of Cambodia’s political and economic strength.

    “This huge investment clearly shows that investors have firm confidence in the Cambodian People’s Party-led government,” Hun Sen told the 20,000 assembled officials and residents. “This also reflects excellent relations and mutual trust between China and Cambodia.”

    The mill will process sugarcane grown on 40,000 hectares of land granted as economic land concessions to Rui Feng and four sister companies.

    However, groups of villagers claim the land is theirs and have been involved in a protracted dispute with Rui Feng since 2012.

    #terres #canne_à_sucre #Cambodge #Chine #protestations

  • Australia’s Cambodia refugee resettlement plan ’a failure’

    Cambodia’s top government spokesman has admitted that Australia’s $55 million agreement to resettle refugees from Nauru has failed and that his impoverished country does not have social programs to support them.

    http://www.theage.com.au/world/australias-cambodia-refugee-resettlement-plan-a-failure-20160403-gnx3jv.h

    #Australie #asile #migrations #réfugiés #réinstallation #Cambodge #externalisation

  • Mondulkiri land sit-down ‘fruitful’, National, Phnom Penh Post
    http://www.phnompenhpost.com/national/mondulkiri-land-sit-down-fruitful

    French owned plantation firm #Socfin has restarted talks with indigenous villagers affected by its plantations in Mondulkiri province, with the UN saying the process could be replicated across a region dominated by agro-industrial firms.

    ...

    While firms in the region point to investments in education and health as examples of positive social impacts from their presence in Bousraa, rights groups have documented numerous alleged violations over the years, including irregularities in the approval of concessions, forced evictions, inadequate consultation and harsh working conditions for those employed by plantation companies.

    #Vietnam #terres #agro-industrie

  • « Concours Libération Apaj : premières écoutes »
    http://www.liberation.fr/voyages/2015/09/25/concours-liberation-apaj-premieres-ecoutes_1389746

    Une séparation, une lettre de Tokyo, une coloc à Bayreuth, un voyage dans le Jura, une nuit à Phnom Penh... Et aussi, Montréal, la Turquie, Cadix, la Nouvelle Orléans ou l’Algérie... Entre intimité et fraternités, les récits sonores des candidats du concours.

    #création_sonore

  • Will a #Rohingya refugee go full circle after fleeing #Myanmar?

    PHNOM PENH, 10 September 2015 (IRIN) - When word spread through this quiet suburban block in Cambodia’s capital that one of four refugees sent to the country under a controversial resettlement deal with Australia had asked to be repatriated, residents were unsurprised.

    http://www.irinnews.org/report/101981/will-a-rohingya-refugee-go-full-circle-after-fleeing-myanmar
    #Australie #migrations #réfugiés #Cambodge #asile #externalisation

  • Le Dark Tourism
    Ne vous arrêtez pas avant 30 secondes de visualisation.
    Belle étude indirecte de la MORT @aude_v @lan02
    http://www.dailymotion.com/video/x2x1qgv_le-dark-tourism-une-nouvelle-tendance-de-voyage_news?from_relat


    Ambroise Tézenas a parcouru le monde pour découvrir ce qu’on appelle le « dark tourism » ou « visiteur de la désolation ».

    Ça me rappelle les personnes qui allaient sur la frontière turque en 2012 pour voir les bombardements à distance en Syrie.
    #antarctique #népal #syrie #auschwitz #pripiat #fukushima #tsunami #jfk

    • @aude_v
      J’ai tendance à croire que le Dark Tourism s’applique aux sites où les cendres sont « encore chaudes » ou peuvent encore être attisées. Je veux dire qu’il y a un aspect pionnier dans ces visites. Un petit quelque chose que l’on ne verra plus pareil dans quelques années.
      Cela n’exclut pas des sites déjà anciens, si tant est que l’on apporte un regard neuf.
      Par exemple, visiter Tchernobyl en y regardant la nature reprendre ses droits, est un point de vue terriblement contemporain au regard de la crise environnementale, impossible il y a 20 ans, différent dans 10 ans, c’est maintenant ou jamais.
      Autre exemple, visiter le lieu de l’assassinat de JKF à Dallas avec des pièces récentes de l’enquête en tête, c’est faire parti des premiers à faire corroborer ces éléments jusqu’alors cachés, comme dans une chasse au trésor.

    • @aude_v on est d’accord mais à ce moment là le terme tourisme ne s’applique plus vraiment. Une visite d’un lieu de mémoire n’est pas du même ordre que la fascination d’un désastre humain observé d’un point de vue consumériste sensationnaliste (consommer de la sensation lugubre comme d’autres des heures de sieste au soleil). Qu’il y ait par exemple des gens pour aller observer en live depuis la frontière turque les bombardements à distance en Syrie, ça fout un peu la nausée.

    • Cela semble être en contradiction avec le tourisme « traditionnel » critiqué (entre autre) dans Offensive « L’horreur Touristique » - 2008, dans l’édito :
      « Dans une société polluée et agressive, les individus stressés et oppressés par un travail rationalisé cherchent une compensation thérapeutique. Le monde idéalisé, épargné des ravages de la société industrielle que promeuvent les voyagistes les attire. […] »
      Mais :
      « plus une zone apparaît protégée, plus elle attire, car la recherche d’authenticité est devenu le leitmotiv de l’industrie touristique. »
      Après avoir tout ravagé, le tourisme se concentre sur les ravages eux-mêmes, toujours dans l’idée d’authenticité. Comme les baroudeurs de l’extrême sont toujours des défricheurs pour l’industrie touristique : ça restez dans la même logique.

      https://offensiverevue.wordpress.com/2015/02/02/offensive-14

      https://offensiverevue.files.wordpress.com/2015/02/offensive14.pdf