• Eurovision: Belgium broadcaster interrupts semi final to condemn Israel’s war on Gaza
    10 mai 2024 11:32 BST | Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/trending/eurovision-belgium-broadcaster-interrupts-semi-final-condemn-israels-

    A Belgian broadcaster interrupted its coverage of the Eurovision Song Contest semi-final on Thursday night to display a protest message condemning Israel’s war on Gaza.

    In an act organised by a trade union, the screen briefly went black ahead of the semi-final coverage on VRT, Belgium’s public-service broadcaster in Flemish.

    It then aired the message: “This is a union action. We condemn the human rights violations by the state of Israel. Moreover, the state of Israel destroys press freedom. Therefore, we are interrupting the broadcast momentarily.”

    The message concluded with the hashtags “CeasefireNow” and “StopGenocide”.

    Israeli singer Eden Golan participated in the semi-final on Thursday in the Swedish city of Malmo, qualifying for Saturday’s final. (...)

    #Eurovision24

  • Eurovision 2024: Israel’s contestant booed on stage as boycott calls continue
    By Noor El-Terk
    9 May 2024 15:38 BST | Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/trending/eurovision-israel-booed-controversy-palestine-eden-golan

    The Eurovision Song Contest was mired in further controversy on Wednesday when the Israeli contestant’s dress rehearsal performance was met with boos and shouts of “Free Palestine” from the audience.

    Eden Golan’s performance of "Hurricane’’ ahead of the second Eurovision semi-final on Thursday took place as Israel plans its incursion into the southern Gaza city of Rafah where almost 1.5m displaced Palestinians have fled to.

    Israel also faces accusations of war crimes and genocide for its ongoing assault on the Gaza Strip, which has left more than 34,900 Palestinians dead, the vast majority civilians.

    “Easily the most booing I’ve ever heard at #Eurovision but no major disruptions of Israel at the first show with a crowd,” journalist Ben Rothenberg posted on X, formerly Twitter.

    One person who said they attended the show said several members of the audience left during Eden Golan’s performance, and returned for the following contestant. (...)

    #Eurovision24

  • Nicolas Schmit veut revoir certains accords migratoires

    Les accords de plusieurs millions d’euros que l’UE a signés avec les pays voisins pour réduire l’immigration irrégulière doivent être « révisés », estime Nicolas Schmit, tête de liste des socialistes européens pour les élections de juin.

    « Je suis assez réticent à l’égard de ces accords qui doivent encore faire la preuve de leur efficacité. Nous dépensons actuellement d’énormes sommes d’argent, en donnant cet argent à différents régimes ou gouvernements, comme le gouvernement tunisien. Nous savons que les autorités tunisiennes traitent très mal les réfugiés », explique Nicolas Schmit à Euronews lors d’une interview exclusive filmée mardi matin.

    « Nous avons toujours des problèmes en Libye, où il y a deux gouvernements. Nous avons des questions pour l’Egypte. Je suis donc assez réticent à ce genre d’accords », poursuit-il.

    « Je pense que nous devons les revoir et voir ce qui peut être fait, comment nous pouvons le faire différemment parce que nous ne savons pas exactement comment l’argent est utilisé ».

    Nicolas Schmit, l’actuel commissaire européen en charge de l’Emploi et des Droits sociaux, rompt ouvertement avec la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, qui, au cours de l’année écoulée, a encouragé la politique de signature d’accords avec les pays voisins, tels que la Tunisie, la Mauritanie et l’Égypte, dans le but de stimuler leurs économies fragiles et de réduire le nombre de départs d’immigrants clandestins.

    Cette stratégie, qui prévoit des millions de fonds européens et des projets d’investissement, bénéficie d’un large soutien des dirigeants de l’UE dont l’Italienne Giorgia Meloni, le Grec Kyriakos Mitsotakis, le Belge Alexander De Croo et l’Espagnol Pedro Sánchez, qui ont tous, à un moment donné, rejoint Ursula von der Leyen lors de ses voyages officiels.

    Mais ces accords ont été fortement critiqués par les ONG humanitaires et les spécialistes des migrations, qui affirment qu’ils sont mal conçus, qu’ils manquent de transparence et qu’ils reposent sur un vote de confiance de la part de gouvernements autocratiques. Les nombreux rapports faisant état de violations des droits de l’homme en Tunisie et en Égypte ont jeté une ombre sur ces textes.

    Le dernier chapitre en date de cette politique concerne le Liban, où la présidente de la Commission a annoncé la semaine dernière un programme d’aide d’un milliard d’euros destiné à soulager les difficultés financières du pays frappé par la crise et à empêcher une vague de réfugiés de se diriger vers Chypre. L’enveloppe, entièrement constituée de subventions, sera progressivement mise en place jusqu’en 2027.

    « Personne ne sait exactement comment l’argent annoncé sera dépensé au Liban, étant donné la situation du gouvernement libanais, qui est, d’une certaine manière, un gouvernement très faible », analyse Nicolas Schmit.

    Au cours de son entretien avec Euronews, Le Luxembourgeois de 70 ans a fustigé le « modèle rwandais » que le Royaume-Uni a mis en place pour transporter les migrants par avion vers le pays africain et traiter leurs demandes d’asile sur place. Si les demandes sont approuvées, les réfugiés se verront accorder l’asile au Rwanda, et non sur le sol britannique.

    Dans son manifeste, le Parti populaire européen (PPE) présente une ébauche de projet similaire au « modèle rwandais » visant à externaliser partiellement le traitement des demandes. Ursula von der Leyen, tête de liste du PPE, nie la comparaison et insiste sur le fait que tout projet serait compatible avec le droit international.

    « Je suis absolument contre ce que nous appelons le modèle rwandais, qui va à l’encontre des droits fondamentaux sur lesquels l’Europe s’est construite », insiste Nicolas Schmit. « Déléguer le traitement des réfugiés au Rwanda ou à d’autres pays est une question de non-respect de la dignité humaine ».
    Pas question de travailler avec CRE

    Nicolas Schmit et Ursula von der Leyen se trouvent dans une position particulière car tous deux travaillent au sein de la Commission mais ils font campagne respectivement pour le PSE et le PPE.

    La présidente de l’institution demeure la favorite selon les sondages. Son parti devrait rester la première force politique au Parlement à l’issue des élections de juin.

    Toutefois, ces dernières semaines, Ursula von der Leyen a fait sursauter l’opinion publique en raison de ses ouvertures vers le groupe des Conservateurs et réformistes européens (CRE), qui regroupe notamment Fratelli d’Italia (Italie), Droit et Justice (Pologne), Vox (Espagne), l’Alliance néo-flamande N-VA (Belgique), le Parti démocratique civique (République tchèque) et les Démocrates de Suède (Suède).

    Le CRE devrait progresser de manière significative après le mois de juin, et pourrait devenir le troisième groupe le plus important, ce qui donnerait à cette formation eurosceptique et anti-Pacte vert un plus grand poids dans la prise de décision.

    Pour être reconduite par les dirigeants, Ursula von der Leyen devra être confirmée par une majorité au Parlement. Les socialistes ont prévenu que si la responsable allemande cherchait à obtenir des voix au sein de CRE, elle perdrait leur soutien.

    « Il n’y a aucun moyen - je suis très clair là-dessus - il n’y a aucun moyen d’avoir un arrangement, un accord ou quoi que ce soit avec l’extrême droite », assure Nicolas Schmit à Euronews.

    Il accuse le PPE de faire une « distinction très spéciale » entre l’extrême droite « décente » et l’extrême droite « paria » et a mis en garde contre les conséquences imprévisibles de cette ligne de plus en plus floue, affirmant que le CRE défendait une conception « fondamentalement différente » de l’Europe.

    « Lorsque je regarde l’extrême droite dite décente, qui sont ces gens ? Ce sont des Vox. Ce sont des admirateurs de Franco. Des admirateurs de Mussolini. C’est le parti PiS (Droit et Justice) qui était sur le point d’abolir l’État de droit en Pologne et qui a été sanctionné par la Commission. Où est donc l’extrême droite décente ? Il n’y en a pas », explique-t-il.

    « C’est pourquoi il n’est pas possible d’avoir un arrangement qui se contente d’acheter des votes parce que l’extrême droite est intelligente. Ils ne donneront pas leurs voix pour rien. Ils demanderont des concessions sur la manière dont la politique européenne sera définie », assure Nicolas Schmit.

    Cette interview fait partie d’une série en cours avec toutes les têtes de liste pour les élections européennes. L’interview complète de Nicolas Schmit sera diffusée sur Euronews le week-end du 17 mai.

    https://fr.euronews.com/my-europe/2024/05/07/les-accords-de-lue-sur-limmigration-avec-legypte-et-la-tunisie-doivent-

    #UE #Tunisia #Egypt #Nicolas_Schmit #Ursula_von_der_Leyen

    ping @cdb_77

  • Migration : les États membres s’efforcent de transférer les procédures d’immigration à des États non membres de l’UE

    Un groupe d’États membres de l’UE, emmené par la #République_tchèque et le #Danemark, prépare une #lettre à la #Commission_européenne demandant que les migrants qui tentent d’atteindre l’UE soient transférés vers des États tiers sélectionnés avant d’atteindre les #côtes de l’Union — une procédure qui, selon les experts, risque d’être difficile à appliquer dans le cadre de la législation européenne actuelle sur l’immigration.

    Selon la lettre obtenue par les journaux tchèques, les signataires appellent à la conclusion d’#accords avec des pays tiers vers lesquels les États membres de l’UE pourraient envoyer les migrants interceptés en mer. L’ensemble de l’UE pourrait alors adopter un modèle similaire à celui conclu en novembre 2023 entre l’#Italie et l’#Albanie.

    « Là, une solution permanente pourrait être trouvée pour eux », peut-on lire dans la lettre, comme le rapporte le journal Hospodářské noviny.

    Selon ce plan, les migrants qui se dirigent vers l’Europe sans les documents nécessaires n’atteindraient même pas les côtes de l’UE, peut-on également lire dans la lettre.

    Le plan prévoit également le transfert des personnes qui se trouvent déjà dans un pays de l’UE, mais qui n’y ont pas obtenu l’asile, suggérant que ces migrants pourraient être emmenés dans un pays tiers, où ils resteraient jusqu’à ce qu’ils puissent être expulsés.

    Cette lettre a été rédigée à l’initiative du Danemark et de la République tchèque, et soutenue par plusieurs États membres. Une telle approche est soutenue par la majorité des Vingt-Sept, dont les #Pays-Bas, les États baltes et l’Italie, a appris Euractiv.

    L’Italie a été le premier État membre à signer un accord bilatéral avec un pays tiers — l’Albanie — sur l’externalisation des procédures de migration.

    « L’#externalisation et la #relocalisation des demandes d’asile ont une triple fonction : lutter plus efficacement contre les organisations criminelles dédiées au #trafic_d’êtres humains, comme outil de #dissuasion contre les départs illégaux, et comme moyen de soulager la pression migratoire sur les pays de première entrée, comme l’Italie, la Grèce, l’Espagne, Chypre ou Malte », a déclaré à Euractiv Italie le sous-secrétaire d’État au ministère italien de l’Intérieur, le député de la Lega Nicola Molteni (Identité et Démocratie).

    La #Hongrie est également favorable à une externalisation, mais n’a pas encore signé la lettre. Comme l’a confié un diplomate à Euractiv République tchèque, Budapest est « toxique » et pourrait nuire à la pertinence de la lettre.

    Le débat sur l’externalisation a battu son plein peu après l’approbation par le Parlement européen du nouveau pacte européen sur la migration et l’asile, et les États membres devraient formellement approuver le paquet législatif le 14 mai.

    L’externalisation des procédures d’immigration sera également abordée lors de la conférence internationale sur l’immigration qui se tiendra à Copenhague lundi (6 mai).

    « La conférence sera une bonne occasion de présenter les propositions du groupe de travail dirigé par le Danemark, avec la représentation de la majorité des États membres de l’UE, pour compléter le pacte sur la migration et l’asile après les élections européennes avec de nouvelles mesures, en particulier dans la dimension de la migration extérieure [y compris l’externalisation], basée sur un nouveau type de partenariat aussi complet », a déclaré Hana Malá, porte-parole du ministère tchèque de l’Intérieur, à Euractiv République tchèque.

    Les partenariats avec les États membres ne faisant pas partie de l’UE sont également soutenus par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

    « Parallèlement à la mise en œuvre du Pacte sur les migrations, nous poursuivrons nos partenariats avec les pays d’origine et de transit afin de nous attaquer ensemble aux causes profondes des migrations », a-t-elle déclaré.

    Cependant, certains émettent des doutes quant à l’externalisation. C’est notamment le cas des libéraux français.

    Pour le député français Sacha Houlié, qui fait partie de l’aile gauche du parti majoritaire du président Emmanuel Macron, Renaissance (Renew Europe), l’externalisation des processus migratoires est aux antipodes du pacte sur la migration et l’asile adopté par le Parlement européen.

    « Envoyer des personnes dans des pays qui n’ont rien à voir avec leur pays d’origine, comme l’Albanie ou le Rwanda, pose un problème moral et éthique », a fustigé M. Houlié.

    L’externalisation de la gestion des migrations a également été qualifiée d’« inacceptable » par l’eurodéputé italien Brando Benifei, chef de la délégation du Parti démocrate (Partido Democratico, Socialistes et Démocrates européens) au sein de l’hémicycle européen.
    Critiques des ONG

    Les organisations de défense des droits de l’Homme se montrent particulièrement critiques concernant l’externalisation des procédures d’immigration, y compris l’accord italo-albanais.

    « Il est grand temps que les institutions européennes reconnaissent que l’accord entre l’Italie et l’Albanie créerait un système illégal et nuisible, auquel il faut mettre fin. Au lieu d’accroître la souffrance des individus, les autorités devraient garantir l’accès à une procédure d’asile efficace, à un accueil adéquat et à des itinéraires sûrs et réguliers », a souligné l’organisation Amnesty International en février.

    Selon l’expert en migration Vít Novotný, la proposition d’externaliser le traitement des demandes d’asile risque d’être difficile à mettre en œuvre, car les règles européennes, même dans le cadre du nouveau pacte migratoire, sont basées sur des procédures d’asile se déroulant uniquement sur le territoire de l’Union.

    « Le changement est concevable, la porte est là, mais le chemin juridique est long », a déclaré M. Novotný du Centre Wilfried Martens pour les études européennes à Euractiv République tchèque, soulignant que cette situation est encore spéculative.

    Il a expliqué que les propositions sur le retour des demandeurs déboutés pourraient être beaucoup plus faciles à obtenir un consensus et que l’initiative pourrait aider à résoudre le problème de longue date des déportations.

    Toutefois, il est essentiel de trouver des pays partenaires adéquats — un problème qui, selon M. Novotný, persiste.

    « La question est de savoir dans quelle mesure l’UE a essayé de trouver de tels pays. Il est possible qu’elle n’ait pas suffisamment essayé », a-t-il affirmé.

    « Maintenant que même l’Allemagne parle de solutions similaires, ce qui était impensable il y a seulement un an ou deux, il y a peut-être plus de chances de trouver un ou plusieurs pays de ce type. Mais pour l’instant, je ne fais que spéculer », a-t-il ajouté.

    M. Novotný a également rappelé les efforts de l’UE en 2018, lorsque le président du Conseil européen de l’époque, Donald Tusk, a déclaré que l’UE avait essayé de se mettre d’accord avec l’Égypte pour reprendre les personnes secourues en mer.

    « Et [le président Abdel Fattah] al-Sisi avait répondu très fermement à l’époque qu’il n’y avait pas moyen. Maintenant, cela se fait de manière un peu plus diplomatique, ce qui est probablement une meilleure façon de réussir », a conclu l’expert.

    https://www.euractiv.fr/section/all/news/migration-les-etats-membres-sefforcent-de-transferer-les-procedures-dimmigr

    #UE #Union_européenne #EU #asile #migrations #réfugiés #Europe #externalisation #pays_tiers

    • A Copenhague, une #conférence sur les #partenariats pour l’immigration

      Les représentants de plusieurs gouvernements européens se sont retrouvés, lundi, au Danemark, pour discuter des partenariats avec des pays tiers, dans le but de réduire l’immigration en Europe.

      La première ministre danoise, Mette Frederiksen (à gauche), avec la commissaire européenne chargée des affaires intérieures et des migrations, Ylva Johansson, lors d’une conférence internationale sur les migrations, à Copenhague, le 6 mai 2024. MADS CLAUS RASMUSSEN / AFP

      En janvier 2023, le gouvernement danois annonçait renoncer, temporairement, à sous-traiter le droit d’asile au Rwanda. A l’époque, le ministre de l’immigration et de l’intégration, Kaare Dybvad, faisait valoir que son pays souhaitait avancer avec ses partenaires européens, reconnaissant qu’une solution danoise ne réglerait pas le problème auquel faisait face l’Union européenne. « Nous nous sommes aussi rendu compte qu’après nous avoir envoyés balader, de plus en plus de pays semblaient intéressés par ce que nous avions à proposer », explique-t-on aujourd’hui au ministère.

      Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Pacte européen sur la migration et l’asile : « Le régime d’asile actuel est inhumain par nature ; il doit être réformé en profondeur »

      Lundi 6 mai, Copenhague accueillait une conférence internationale sur l’immigration. Plus de 250 responsables politiques et représentants d’organisations internationales, dont le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, l’Organisation internationale pour les migrations ou Europol, y ont évoqué différents types de « solutions durables », sous forme de « partenariats » avec des pays tiers, destinés à endiguer les arrivées et à accélérer les retours.

      Le ministre de l’intérieur italien, Matteo Piantedosi, ses homologues autrichien et tchèque, Gerhard Karner et Vit Rakusan, de même que le ministre de l’immigration néerlandais, Eric van der Burg, ont fait le déplacement. La Belgique, l’Allemagne et la Suède étaient, quant à elles, représentées par leurs secrétaires d’Etat à l’intérieur et à l’immigration.

      « Une base solide »

      Venue accueillir les délégués, la première ministre sociale-démocrate danoise, Mette Frederiksen, a constaté que « le système actuel de l’immigration et de l’asile s’était de facto effondré », rappelant que le nombre d’arrivées en Europe « était comparable à 2015 ». « Le pacte européen sur la migration et l’asile est une base solide sur laquelle nous pouvons nous appuyer. Mais nous avons également besoin de partenariats plus larges et plus égaux, et d’un engagement en faveur d’une solution durable à long terme », a-t-elle déclaré, en ouverture de la conférence.

      Au cours de la journée, il a notamment été question de la loi, adoptée le 23 avril, par le Parlement britannique, qui va permettre au Royaume-Uni d’expulser des demandeurs d’asile vers le Rwanda. Un modèle très controversé, imaginé par le Danemark, qui avait été le premier pays à légiférer, dès 2021, avant de signer un accord de coopération bilatérale avec Kigali en septembre 2022, puis de suspendre son projet d’y délocaliser la prise en charge des demandeurs d’asile et des réfugiés.

      Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Transférer les demandeurs d’asile au Rwanda : l’obstination du gouvernement de Rishi Sunak

      Copenhague, cependant, n’y a pas renoncé, selon M. Dybvad, qui estime qu’« une coopération européenne commune avec un ou plusieurs pays tiers en dehors de l’Europe devrait réduire l’incitation à y venir ». D’après le gouvernement danois, un tel système serait « plus humain et plus juste », car il réduirait le pouvoir des trafiquants et permettrait d’accorder l’asile à ceux « qui en ont vraiment besoin ».

      « Partenariats stratégiques »

      L’accord migratoire, signé entre l’Italie et l’Albanie, en janvier, a également été évoqué ainsi que les « partenariats stratégiques », passés par l’Union européenne, avec la Turquie, la Tunisie, le Maroc, l’Egypte et la Mauritanie. « Il n’est pas possible de penser que nous pouvons gérer l’immigration seuls au sein de l’UE », a observé Ylva Johansson, la commissaire européenne aux affaires intérieures, vantant le partenariat avec la Tunisie, qui a permis de « réduire d’environ 80 % les départs depuis que l’accord a été signé », en juillet 2023.

      Pour autant, pas question de sous-traiter l’asile à un pays tiers : « Ce n’est pas possible dans le cadre du pacte sur la migration » et « cela ne semble pas être un gros succès au Royaume-Uni », a-t-elle asséné. Le ministre autrichien de l’intérieur, M. Karner, n’est pas de cet avis : « Nous n’avons pas besoin d’une, mais de plusieurs solutions », martèle-t-il, affirmant qu’une des priorités, pour la prochaine Commission européenne, devra être de « modifier le cadre réglementaire », notamment « le critère de connexion », qui interdit aux pays européens d’envoyer un demandeur d’asile dans un pays où il n’a aucune connexion.

      Conseiller du ministre des affaires étrangères mauritanien, Abdoul Echraf Ouedraogo plaide, lui, pour « une réponse holistique ». La seule solution durable est de « s’attaquer aux facteurs structurels à l’origine de l’immigration, notamment aux inégalités de développement », dit-il, rappelant, par ailleurs, que les pays européens manquent de main-d’œuvre et auraient tout intérêt à faciliter les voies légales d’immigration vers l’UE.

      https://www.lemonde.fr/international/article/2024/05/07/a-copenhague-une-conference-sur-les-partenariats-pour-l-immigration_6232022_

  • Réquisition - Pour armer l’Ukraine, l’UE s’accorde afin d’utiliser l’argent des avoirs gelés de la Russie
    https://www.liberation.fr/international/europe/pour-armer-lukraine-lue-saccorde-afin-dutiliser-largent-des-avoirs-geles-

    Cet accord [entre les ambassadeurs de l’UE], qui devra encore être confirmé au niveau des ministres de l’UE, intervient après de longs et âpres débats sur la façon d’utiliser les #avoirs de l’État russe. Bloqués depuis le déclenchement de l’invasion de l’Ukraine, les colossaux avoirs russes représenteraient environ 210 milliards d’euros dans l’UE - sur 300 milliards au total dans le monde. La Commission européenne avait proposé en mars un plan visant à saisir ces bénéfices, qui pourraient permettre de dégager entre 2,5 et 3 milliards d’euros par an en faveur de Kyiv.

    [...] Selon le plan adopté, 90 % des revenus saisis [issus des avoirs gelés] seront destinés à la Facilité européenne pour la paix (FEP), qui finance des achats d’armes, cruciaux à un moment où Kyiv réclame des munitions et des systèmes de défense aérienne pour contenir une armée russe à l’offensive. Les 10 % restants seront versés au budget de l’#UE pour renforcer les capacités de l’industrie de défense ukrainienne.

    Parmi les Vingt-Sept, certains Etats avaient cependant dit redouter les conséquences d’une telle saisie, craignant le précédent que cela pourrait créer sur les marchés financiers, et les répercussions judiciaires qu’elle engendrerait. La Russie avait d’ailleurs menacé en mars l’UE de lui intenter des poursuites judiciaires « sur des décennies » en cas d’utilisation des revenus de ses avoirs gelés au profit de l’#Ukraine, ce qui s’apparenterait selon Moscou à un « vol ».

    L’immense majorité de ces avoirs russes gelés se trouve en Belgique, où ils sont administrés par #Euroclear, un organisme international de dépôts de fonds. Ce groupe a pu en tirer des revenus totalisant l’an dernier 4,4 milliards d’euros - une somme taxée par l’Etat belge au titre de l’impôt sur les sociétés. Selon une source diplomatique, l’accord des Vingt-Sept consistera à saisir ces revenus des avoirs russes après imposition, mais la Belgique s’est engagée à réallouer à l’Ukraine l’ensemble des recettes fiscales générées sur son territoire par ces revenus exceptionnels.

  • A Copenhague, une conférence sur les partenariats pour l’immigration
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/05/07/a-copenhague-une-conference-sur-les-partenariats-pour-l-immigration_6232022_

    A Copenhague, une conférence sur les partenariats pour l’immigration
    Les représentants de plusieurs gouvernements européens se sont retrouvés, lundi, au Danemark, pour discuter des partenariats avec des pays tiers, dans le but de réduire l’immigration en Europe.
    Par Anne-Françoise Hivert (Malmö (Suède),
    En janvier 2023, le gouvernement danois annonçait renoncer, temporairement, à sous-traiter le droit d’asile au Rwanda. A l’époque, le ministre de l’immigration et de l’intégration, Kaare Dybvad, faisait valoir que son pays souhaitait avancer avec ses partenaires européens, reconnaissant qu’une solution danoise ne réglerait pas le problème auquel faisait face l’Union européenne. « Nous nous sommes aussi rendu compte qu’après nous avoir envoyés balader, de plus en plus de pays semblaient intéressés par ce que nous avions à proposer », explique-t-on aujourd’hui au ministère.
    Lundi 6 mai, Copenhague accueillait une conférence internationale sur l’immigration. Plus de 250 responsables politiques et représentants d’organisations internationales, dont le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, l’Organisation internationale pour les migrations ou Europol, y ont évoqué différents types de « solutions durables », sous forme de « partenariats » avec des pays tiers, destinés à endiguer les arrivées et à accélérer les retours.Le ministre de l’intérieur italien, Matteo Piantedosi, ses homologues autrichien et tchèque, Gerhard Karner et Vit Rakusan, de même que le ministre de l’immigration néerlandais, Eric van der Burg, ont fait le déplacement. La Belgique, l’Allemagne et la Suède étaient, quant à elles, représentées par leurs secrétaires d’Etat à l’intérieur et à l’immigration.
    Venue accueillir les délégués, la première ministre sociale-démocrate danoise, Mette Frederiksen, a constaté que « le système actuel de l’immigration et de l’asile s’était de facto effondré », rappelant que le nombre d’arrivées en Europe « était comparable à 2015 ». « Le pacte européen sur la migration et l’asile est une base solide sur laquelle nous pouvons nous appuyer. Mais nous avons également besoin de partenariats plus larges et plus égaux, et d’un engagement en faveur d’une solution durable à long terme », a-t-elle déclaré, en ouverture de la conférence.
    Au cours de la journée, il a notamment été question de la loi, adoptée le 23 avril, par le Parlement britannique, qui va permettre au Royaume-Uni d’expulser des demandeurs d’asile vers le Rwanda. Un modèle très controversé, imaginé par le Danemark, qui avait été le premier pays à légiférer, dès 2021, avant de signer un accord de coopération bilatérale avec Kigali en septembre 2022, puis de suspendre son projet d’y délocaliser la prise en charge des demandeurs d’asile et des réfugiés.Copenhague, cependant, n’y a pas renoncé, selon M. Dybvad, qui estime qu’« une coopération européenne commune avec un ou plusieurs pays tiers en dehors de l’Europe devrait réduire l’incitation à y venir ». D’après le gouvernement danois, un tel système serait « plus humain et plus juste », car il réduirait le pouvoir des trafiquants et permettrait d’accorder l’asile à ceux « qui en ont vraiment besoin ».
    L’accord migratoire, signé entre l’Italie et l’Albanie, en janvier, a également été évoqué ainsi que les « partenariats stratégiques », passés par l’Union européenne, avec la Turquie, la Tunisie, le Maroc, l’Egypte et la Mauritanie. « Il n’est pas possible de penser que nous pouvons gérer l’immigration seuls au sein de l’UE », a observé Ylva Johansson, la commissaire européenne aux affaires intérieures, vantant le partenariat avec la Tunisie, qui a permis de « réduire d’environ 80 % les départs depuis que l’accord a été signé », en juillet 2023.
    Pour autant, pas question de sous-traiter l’asile à un pays tiers : « Ce n’est pas possible dans le cadre du pacte sur la migration » et « cela ne semble pas être un gros succès au Royaume-Uni », a-t-elle asséné. Le ministre autrichien de l’intérieur, M. Karner, n’est pas de cet avis : « Nous n’avons pas besoin d’une, mais de plusieurs solutions », martèle-t-il, affirmant qu’une des priorités, pour la prochaine Commission européenne, devra être de « modifier le cadre réglementaire », notamment « le critère de connexion », qui interdit aux pays européens d’envoyer un demandeur d’asile dans un pays où il n’a aucune connexion.
    Conseiller du ministre des affaires étrangères mauritanien, Abdoul Echraf Ouedraogo plaide, lui, pour « une réponse holistique ». La seule solution durable est de « s’attaquer aux facteurs structurels à l’origine de l’immigration, notamment aux inégalités de développement », dit-il, rappelant, par ailleurs, que les pays européens manquent de main-d’œuvre et auraient tout intérêt à faciliter les voies légales d’immigration vers l’UE.

    #Covid-19#migration#migrant#UE#asile#paystiers#migrationlegale#ecpnomie#developpement#inegalite#HCR#EUROPOL#OIM#maindoeuvre#immigration#retour#sante

  • Pacte européen sur la migration et l’asile : « Un continuum de l’enfermement attend désormais les exilés »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/05/06/pacte-europeen-sur-la-migration-et-l-asile-un-continuum-de-l-enfermement-att

    Parmi les dix textes adoptés par le Parlement européen le 10 avril, aucun n’a pour objet spécifique l’#enfermement des #étrangers. Pourtant, la détention est omniprésente dans le pacte européen sur la #migration et l’#asile – ce terme y figure plus de cent cinquante fois –, qu’il s’agisse de « filtrer » les arrivées de #migrants aux# frontières, de préparer le départ de ceux qui ne peuvent être admis sur le territoire européen, mais aussi d’instruire les demandes d’asile ou même d’organiser l’accueil des demandeurs. Comme si les Etats de l’Union européenne (#UE) ne pouvaient répondre aux attentes de ceux qui frappent à leur porte, parmi lesquels un grand nombre fuit des pays en guerre ou en crise, autrement qu’en les mettant derrière des barreaux.

    Une directive européenne de 2008, dite « retour », fixe déjà des règles communes permettant que certains étrangers soient privés de liberté, sans avoir été condamnés pour un quelconque délit, si cette mesure est considérée comme nécessaire pour la gestion de leur situation administrative. Une pratique qui existe depuis longtemps en France, avec les centres de rétention, où sont placées des personnes en attente d’expulsion, et les zones d’attente aux frontières, où d’autres sont « maintenues » le temps d’examiner leur cas.

    Ces détentions se font sous le contrôle d’un juge et peuvent faire l’objet de recours, même si l’effectivité de ces garanties s’amenuise au fil des réformes législatives. En étendant la possibilité d’enfermer à toutes les étapes du parcours migratoire, le pacte consacre une présomption d’indésirabilité. Un soupçon qui vise principalement les exilés arrivant en Europe par ses frontières méridionales.

    Car tout le monde n’est pas logé à la même enseigne : lorsqu’en 2022 plus de quatre millions d’Ukrainiens fuyant l’agression russe se sont précipités aux frontières de l’UE, nul n’aurait songé à les mettre dans des camps ou à contrôler leurs déplacements. Dans tous les pays européens, où ils avaient libre choix de s’installer, un dispositif d’accueil a été mis en place en quelques jours pour leur offrir l’hospitalité, sans entraîner de bouleversement majeur.

    « Approche hot spot »

    Au contraire, avec le pacte, pour faire face à ce que certains n’hésitent pas à qualifier de « submersion migratoire » venue du Sud – rappelons qu’on parle de quelque 270 000 personnes arrivées irrégulièrement aux frontières de l’Europe en 2023 et que l’UE accueille moins de 10 % du total des réfugiés dans le monde –, les mêmes ont choisi de généraliser l’« approche hot spot », inventée en 2015 pour bloquer les exilés débarquant alors en grand nombre aux frontières maritimes de la Grèce et de l’Italie.

    La combinaison des différents règlements du pacte aboutit à ce que toute personne se présentant, sans les documents exigibles, à une frontière extérieure de l’UE soit systématiquement maintenue sous autorité policière, pendant une période de huit jours destinée au « filtrage » (identification et évaluation de la situation). Cette règle s’impose à tous, demandeurs d’asile et enfants mineurs compris.
    A l’issue de cette première phase, elle sera orientée soit vers une procédure de renvoi, soit vers une procédure d’asile à la frontière. Dans les deux cas, la #détention se poursuivra. Jusqu’à dix-huit mois, pour ceux qui doivent être expulsés, pendant de longues semaines pour de nombreux autres – alors même que, selon le droit international, la privation de liberté des demandeurs d’asile devrait rester une mesure exceptionnelle. Et si ces derniers sont « relocalisés » pour voir leur demande examinée dans un autre Etat membre de l’UE, c’est encore sous la contrainte que s’effectuera leur transfert dans ce pays.

    Sans compter que le respect des délais prévus par le pacte suppose un bon fonctionnement des instances chargées du filtrage, de l’examen des demandes d’asile et du contrôle de ces procédures. Il exige aussi des locaux adaptés à l’accueil des populations concernées. Or, l’expérience des « #hot_spots » italiens, et surtout grecs, fait craindre que l’impossibilité matérielle de gérer ces différentes contraintes ne perpétue un mécanisme aussi inefficace qu’inhumain.

    Caractère structurel

    Faute de pouvoir procéder à des #expulsions, faute de personnel compétent en nombre suffisant, faute de capacités d’hébergement décent, plusieurs îles grecques de la mer Egée sont devenues, avec l’« approche hot spot », des centres de triage où des dizaines de milliers de personnes – hommes, femmes, enfants, vulnérables et malades mélangés – sont entassées et souvent enfermées, pendant parfois plusieurs années, dans des conditions matérielles et sanitaires en deçà de tous les standards.

    En 2019, la commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe Dunja Mijatovic [remplacée en avril par Michael O’Flaherty] rapportait, après une visite, avoir vu « une situation explosive [où] les soins médicaux et les installations sanitaires font cruellement défaut, [et où] les gens font la queue pendant des heures pour recevoir de la nourriture ». Depuis, de nombreux rapports, émanant tant d’organismes officiels que d’organisations non gouvernementales, confirment le caractère structurel des violations des droits dont sont victimes les occupants des « hot spots ».

    La massification de la détention instaurée par le pacte ne s’arrête pas aux frontières et n’épargne personne, dès lors qu’on a été obligé, faute d’accès à des voies légales pour voyager, d’emprunter la route de la clandestinité. Car un règlement du pacte sur les conditions « d’accueil » des #demandeurs_d’asile finalement admis sur le territoire européen prévoit qu’on pourra aussi détenir certains d’entre eux pour éviter les « risques de fuite ».

    Bien loin du « système (…) pleinement ancré dans les valeurs européennes et le droit international » qu’avait promis la Commission européenne en 2020 en présentant le pacte, c’est un continuum de l’enfermement qui attend désormais les exilés ayant réussi à franchir les remparts de la forteresse #Europe.

    Claire Rodier est membre du Groupe d’information et de soutien des immigrés et du réseau Migreurop. Elle publie, avec Annalisa Lendaro et Youri Lou Vertongen, « La Crise de l’accueil. Frontières, droits, résistances » (La Découverte, 2019).

  • Belgique: La Chambre adopte la loi «Frontex»

    La Chambre a adopté jeudi en séance plénière un projet de loi permettant à du personnel de l’agence européenne Frontex d’effectuer des contrôles aux frontières belges et d’escorter des #retours_forcés d’étrangers.

    Porté par la ministre de l’Intérieur #Annelies_Verlinden (CD&V), ce projet de loi donnera l’occasion à ces agents d’effectuer ces contrôles frontaliers dans les #aéroports, les #ports, la #gare de #Bruxelles-Midi ainsi que dans son terminal #Eurostar, soit aux #frontières_extérieures de l’espace Schengen.

    Le texte a été adapté à la suite de l’avis du Conseil d’État. Ainsi, l’intervention de Frontex ne pourra avoir lieu qu’en présence et sous l’autorité de policiers belges. Le nombre d’agents Frontex actifs sur le territoire belge sera limité à cent. Ces actions seront aussi menées sous le contrôle du Comité P. Dans la majorité, Ecolo-Groen, le PS, mais aussi la ministre ont rappelé ces balises lors de la discussion générale.

    Le texte a été largement critiqué par plusieurs organisations ces derniers jours, dont le Ciré (Coordination et Initiatives pour Réfugiés et Étrangers).

    Annelies Verlinden a déploré une « désinformation qui n’aide pas au débat équilibré qu’on a connu en commission », tout en disant « comprendre » les inquiétudes exprimées.

    Il a été adopté par la majorité, moins les abstentions de Simon Moutquin (Ecolo), Khalil Aouasti (PS) et Hervé Rigot (PS). Le PTB, DéFI ainsi que Vanessa Matz (Les Engagés) ont pour leur part voté contre.

    https://www.rtl.be/actu/belgique/politique/la-chambre-adopte-la-loi-frontex/2024-05-03/article/665018

    #Belgique #loi_Frontex #Frontex #contrôles_migratoires #frontières #migrations #réfugiés

  • The Canadian State Is Euthanizing Its Poor and Disabled
    https://jacobin.com/2024/05/canada-euthanasia-poor-disabled-health-care


    Doctors and family members gather around a patient’s hospital bed who has decided on euthanasia on February 1, 2024. (Simon Wohlfahrt / AFP via Getty Images)

    Le Canada pratique une sorte de gestion libertaire des principes et programmes d’euthanasie nazis historiques. La base de l"octroi de l’euthanasie est toujours un avis de médecin, mais on y introduit un critère de sélection économique typique pour les fachos modernes des écoles d’Ayn Rand ou de Chicago.

    Sous les projecteurs de l’analyse de l’économie politique se dissipe le blabla idéologique de la mort digne. On pousse à la mort médicalement assisté (Medical Assistance in Dying, MAiD) les patients qu’on ne peut plus exploiter. Le diagnostique « pauvreté » transforme ton gentil toubib qui t’autorise à profiter des soins palliatifs en ange de la mort qui ne te rendra qu’un dernier service.

    Il est étonnant qu’aucun des auteurs pourtant critiques ne s’intéresse au fait que la caste des médecins ne fait pas tout pour aider « leurs » patient à accéder à des conditions de vie dignes mais préfère se débarasser des individus peu profitables. On découvre que la perspective du soignant n’est pas solidaire mais dominatrice.

    Dans la déscription des conditions canadiennes on découvre les limites des motivations économiques, car un patient vivant et soigné aux frais de la société est plus rentable pour les médecins que celui pour qui on ne peut facturer qu’une unique application du programme d’euthanasie MAiD. Peut-être je me trompe et les médecins craignent plutôt de perdre des patients si la société permettait á chacune et chacun une vie digne et libre de la douleur causée par l’usure et l’exploitation. Ce serait une motivation tout ausse abjecte.

    Tous ces programmes, qu’ils s’appellent MAID ou T4, ont été conçus par les médecins et sont réalisés par les médecins et contribuent à renforcer l’autorité des médecins. Outre les considérations purement économiques la question du pouvoir dans une société est peut-être la clé pour comprendre pourquoi ces atrocités ont lieu.

    La caste médicale fait exprès de rendre difficile l’accès au statut de médecin par les frais élevés, la longue durée des études et la limitation du nombre de places dans les facultés. Imaginez si chacun avait acquis les connaissances de base de la médecine pendant sa scolarité et si le contrôle de l’entrée dans la profession était un organisé suivant les besoins de la société de patients au lieu de servir d’abord à la préservation des privilège d’une élite. Peut-être les jeunes diplomés de médecine issus du peuple ordinaire seraient capable de transformer un métier de dominants dans une fonction publique et solidaire.

    Outre les spéculations utopiques prendre en compte la scarcité des médecins est indispensable pour comprendre le statu quo. Le statut d’élite forme les décisions politiques des médecins. Le patient disparaît alors derrière les exigences du métier. Le nombre restreint de médecins fait qu’ils n’ont pas besoin des patients individuels (que nous sommes toutes et tous) et l’exclusivité de leurs connaissances leur assure notre dépendance d’eux.

    Il n’y a pas d’expression plus crue du pouvoir absolu sur les patients que ces phrases : « Je ne peux pas vous aider à mieux vivre mais je peux vous donner la mort, j’y suis autorisé et je dispose de la technologique nécessaire. Alors suffrez ou mourez. Vous avez le choix. »

    Voilà les médecins plus menteurs que les arracheurs de dents : Le véritable choix qu’ont les souffrants est de mourir sous contrôle médical ou en tant qu’homme libre. Trop souvent le contrôle médical nous est imposé. Il est même difficile d’y échapper.

    5.2.2024 by David Moscrop - Canada boasts one of the world’s highest assisted-death rates, supposedly enabling the terminally ill to die with dignity. However, this suicide program increasingly resembles a dystopian replacement for care services, exchanging social welfare for euthanasia.

    For want of a mattress, a man is dead. That’s the story, in sum, of a quadriplegic man who chose to end his life in January through medically assisted death. Normand Meunier’s story, as reported by the CBC, began with a visit to a Quebec hospital due to a respiratory virus. Meunier subsequently developed a painful bedsore after being left without access to a mattress to accommodate his needs. Thereafter, he applied to Canada’s Medical Assistance in Dying (MAiD) program.

    As Rachel Watts writes in her report, Meunier spent ninety-five hours on a stretcher in the emergency room — just hours short of four days. The bedsore he developed “eventually worsened to the point where bone and muscle were exposed and visible — making his recovery and prognosis bleak.” The man who “didn’t want to be a burden” chose to die at home. An internal investigation into the matter is underway.

    Disability and other advocates have been warning us for years that MAiD puts people at risk. They warned that the risk of people choosing death — because it’s easier than fighting to survive in a system that impoverishes people, and disproportionately does so to those who are disabled — is real. Underinvestment in medical care will push people up to and beyond the brink, which means some will choose to die instead of “burden” their loved ones or society at large. They were right.
    MAiD as the Failed Social Welfare State

    Canada now has one of the highest assisted-death rates in the world. As the Guardian reported in February, 4.1 percent of deaths in the country were physician-assisted — and the number is growing, up 30 percent between 2021 and 2022. In a survey of just over 13,100 people who opted for MAiD, a significant majority — 96.5 percent — chose to end their lives in the face of terminal illness or imminent death, Leyland Cecco, author of the report, noted. But 463 chose it in the face of “a chronic condition.”

    A libertarian ethos partially underwrote the fact that not many people blinked when MAiD was initially rolled out. Taking a more expansive view of rights, many of those not swayed by rote libertarianism were convinced that concerns over bodily autonomy and compassion were reason enough to adopt MAiD. However, in the absence of a robust welfare state, and in the face of structural poverty and discrimination, particularly toward disabled people, there is no world in which the MAiD program can be understood to be “progressive.”

    Indeed, last year, Jeremy Appel argued that MAiD was “beginning to look like a dystopian end run around the cost of providing social welfare.” Initially supportive, he changed his mind on MAiD as he considered that the decisions people make are not strictly speaking individual but are instead collectively shaped and sometimes “the product of social circumstances, which are outside of their control.” When we don’t care for one another, what do we end up with?

    “I’ve come to realize,” wrote Appel, “that euthanasia in Canada represents the cynical endgame of social provisioning with the brutal logic of late-stage capitalism — we’ll starve you of the funding you need to live a dignified life [. . .] and if you don’t like it, why don’t you just kill yourself?”

    Bracketing the question of whether the program should even exist at all, permitting those suffering from mental illness to access a suicide program — which the government was prepared to allow before rescheduling the controversial expansion of the law until 2027 — is the stuff of nightmarish science fiction. We can instead focus on the absurd and disturbing reality that our underfunded and subpar administration of care in Canada has led some up to, and through, the door of assisted death. As things stand, more will follow. It’s grotesque.

    In Canada’s most populous province, Ontario, a recipient of disability support receives about $1,300 a month — a pittance they’re meant to stretch to cover food, shelter, and other basic needs. Ontario Works — the province’s welfare program — pays a current maximum of $733 a month. Meanwhile, rental costs for a one bedroom apartment routinely push toward an average of $2,000 a month in many cities. In April, in Toronto, a one bedroom apartment averaged almost $2,500 a month.
    Euthanized by the State

    In a 2023 paper in the Canadian Medical Association Journal entitled “What Drives Requests for MAiD?” James Downar and Susan MacDonald argue that

    [d]espite fears that availability of MAiD for people with terminal illness would lead to requests for MAiD driven by socioeconomic deprivation or poor service availability (e.g., palliative care), available evidence consistently indicates that MAiD is most commonly received by people of high socioeconomic status and lower support needs, and those with high involvement of palliative care.

    By their own admission, the data on this matter is imperfect. But even if it were, the fact that “most” patients who choose MAiD are better off socioeconomically is beside the point. Some are not — and those “some” are important. That includes a man living with Amyotrophic Lateral Sclerosis who, in 2019, chose medically assisted death because he couldn’t find adequate medical care that would also allow him to be with his son. It also includes a man whose application listed only “hearing loss,” and whose brother says he was “basically put to death.” This story came a year after experts raised the concern that the country’s MAiD regime was in violation of the Universal Declaration of Human Rights.

    In 2022, Global News said the quiet part out loud: poverty is driving disabled Canadians to consider MAiD. Those “some” who are driven to assisted death because of poverty or an inability to access adequate care deserve to live with dignity and with the resources they need to live as they wish. They should never, ever feel the pressure to choose to die because our social welfare institutions are starved and our health care system has been vandalized through years of austerity and poor management.

    Given the way our institutions and economic and political elite create and perpetuate poverty in Canada, particularly among disabled people, we should be particularly sensitive to the implications of the country’s MaiD regime for those who are often ignored when warning about the dangers of the law.

    The fact that we collectively have the wealth, means, and resources to address endemic poverty and provide adequate care to all but choose not to while any number of poor and disabled people are euthanized by the state is profane.
    For Whom the Bell Doesn’t Toll

    In a February piece for the Globe and Mail, University of Toronto law professor Trudo Lemmens wrote, “The results of our MAiD regime’s promotion of access to death as a benefit, and the trivialization of death as a harm to be protected against, are increasingly clear.” In critiquing MAiD’s second track, which allows physician-assisted death for those who do not face “a reasonably foreseeable death,” Lemmens points out that within two years of its adoption, “‘track two’ MAiD providers had ended already the lives of close to seven hundred disabled people, most of whom likely had years of life left.”

    In raising concerns about expanding MAiD to cover mental illness, Lemmens added that “there are growing concerns that inadequate social and mental health care, and a failure to provide housing supports, push people to request MAiD,” noting that “[a]dding mental illness as a basis for MAiD will only increase the number of people exposed to higher risks of premature death.”

    In 2021, Gabrielle Peters warned in Maclean’s that extending MAiD to cover those who weren’t facing an immediately foreseeable death was “dangerous, unsettling and deeply flawed.” She traced the various ways in which a broader MAiD law could lead to people choosing to die in the face of austerity, adding an intersectional lens that is often missing from our discussions and debates over the issue.

    She warned that we were failing to consider “how poverty and racism intersect with disability to create greater risk of harm, more institutional bias and barriers, additional layers of othering and dehumanization, and fewer resources for addressing any of these.” And now here we are. We should have listened more carefully.

    While MAiD may be defensible as a means for individuals to exercise personal choice in how they live and how they die when facing illness and pain, it is plainly indefensible when state-induced austerity and mismanagement leads to people choosing to end their lives that have been made unnecessarily miserable. In short, we are killing people for being poor and disabled, which is horrifying.

    It thus falls to proponents of MAiD to show how such deaths can be avoided, just as it falls to policymakers to build or rebuild institutions that ensure no one ever opts to end their life for lack of resources or support, which we could provide in abundance if we choose to.

    #Canada #euthanasie #meurtre #iatrocratie #économie #objectivisme #libéralisme

  • Nous avons recueilli 100 000 signatures pour un avortement sûr et accessible. En une semaine seulement !

    Chères toutes et tous,

    Aujourd’hui, il y a exactement une semaine, nous avons commencé à recueillir des signatures pour notre initiative citoyenne européenne pour un avortement sûr et accessible partout en Europe.

    En une semaine, nous avons recueilli un nombre record de plus de 100 000 signatures dans toute l’Union européenne !

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/10/09/communique-de-presse-du-collectif-avortement-europe-les-femmes-decident-suite-a-lintervention-du-president-sur-la-constitution/#comment-60790

    #europe #avortement

  • Fondi sostenibili poco sostenibili
    https://irpimedia.irpi.eu/greenwashing-fondi-investimento-sostenibili-inganno-investitori

    I fondi di investimento con denominazione sostenibile rischiano di ingannare gli investitori attirandoli come api sul miele di titoli che continuano a investire in aziende fossili. L’autorità europea sta cercando di porre un freno a fenomeni di greenwashing, ma potrebbe non bastare L’articolo Fondi sostenibili poco sostenibili proviene da IrpiMedia.

    #Ambiente #Energia #Europa #Spesa_pubblica #Stati_Uniti

  • Surveillance et #Hadopi : la justice européenne enterre un peu plus l’anonymat en ligne – La Quadrature du Net
    https://www.laquadrature.net/2024/04/30/surveillance-et-hadopi-la-justice-europeenne-enterre-un-peu-plus-lanon

    Dans son arrêt du 30 avril 2024, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) vient de rendre sa décision concernant la légalité du système de surveillance massif de la Hadopi. Cet arrêt est décevant. La CJUE tempère très fortement sa précédente jurisprudence, au-delà du cas de la Hadopi. En considérant désormais que l’accès aux adresses IP n’est pas sensible, elle admet la possibilité de surveiller massivement Internet.

    La Cour de justice de l’Union européenne vient d’autoriser l’accès massif et automatisé à l’adresse IP associée à l’identité civile et au contenu d’une communication. Le tout pour des finalités triviales et sans contrôle préalable par un juge ou par une autorité administrative indépendante.

    L’arrêt du 30 avril 2024 est un revirement de jurisprudence. La CJUE vient d’autoriser un accès massif aux adresses IP associées à l’identité civile de l’internaute. Les polices de toute l’Europe, après une décennie de combat où les États ont délibérément choisi de ne pas appliquer les nombreuses décisions précédentes de la CJUE, viennent de l’emporter. C’est une prime à l’abus, un signe très fort lancé aux pays autoritaires : la CJUE admet qu’elle finira par changer sa jurisprudence si ses décisions ne sont pas appliquées. C’est un affaiblissement inquiétant de l’autorité de la Cour face à la pression des États membres.

    Alors qu’en 2020, la CJUE considérait que la conservation des adresses IP constitue une ingérence grave dans les droits fondamentaux et que ces dernières ne peuvent faire l’objet d’un accès, associé à l’identité civile de l’internaute, seulement dans des cas de criminalité grave ou d’atteinte à la sécurité nationale, tel n’est aujourd’hui plus le cas. La CJUE renverse son raisonnement : elle estime désormais que la conservation des adresses IP n’est, par défaut, plus une atteinte grave aux libertés fondamentales, et que dans certains cas seulement cet accès porte une ingérence grave qu’il faut entourer de garanties.

  • La Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe ne comprend pas les réalités du système prostitutionnel

    Lettre collective Lettre ouverte de 14 organisations représentant plus de 2000 organisations de terrain, féministes et de survivantes en réponse au commentaire de la Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe sur la prostitution.

    Nous, organisations féministes, de terrain et de survivantes, sommes consternées par le commentaire de la Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe sur la « protection des droits humains des travailleurs du sexe », tant du point de vue de la méthodologie utilisée que du contenu développé. Les femmes et les filles en situation de prostitution méritent mieux que ce qui ne peut être considéré autre qu’un tract de propagande déconnecté.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/04/30/la-commissaire-aux-droits-de-lhomme-du-conseil

    #europe #feminisme #prostitution

  • NATO starts deploying troops as Russia races to win
    https://asiatimes.com/2024/04/nato-starts-deploying-troops-as-russia-races-to-win

    Conclusion de cet article : Si Biden gagne les élections et si la Russie s’approche d’une victoire en Ukraine à la fin de l’an 2024, l’OTAN interviendra pour assurer la défaite russe. Ceci signifiera le début de la troisième guerre mondiale qui toucherait les populations de l’Europe entière.

    Est-ce qu’on peut prendre cette déscription pour réaliste ou est-ce que l’auteur néglige des faits essentiels ?

    26.4.2024 by Stephen Bryen - The plan to try and ward off disaster seems to be to fill in gaps in Ukraine’s forces by importing ‘advisors’

    NATO is starting to deploy combat troops to Ukraine. Soldiers from Poland, France, the UK, Finland and other NATO members are arriving in larger numbers.

    Although Russia says there are over 3,100 mercenaries in Ukraine, these newly arriving troops are not mercenaries. They are in uniform, home country proclaimed via insignia. They mostly are concentrated in the western part of the country, although in some cases they are close to the actual fighting in the east.

    NATO is putting out the word these are not combat soldiers but are in Ukraine to operate sophisticated western hardware. But if they are firing at the Russians the only proper way to interpret their presence is that they are playing an active part in the shooting war.

    More or less this is the same pattern that the US used when it sent “advisors” to Vietnam. In fact, they were US Special Forces who engaged in combat.

    The Biden administration, at least for public consumption, says it opposes sending NATO soldiers to Ukraine. But Biden in truth may be waiting for his reelection before he gives the order for US soldiers to fight in Ukraine. After Biden is reelected, he will have a free hand. The recent passage of the $60 billion air bill for Ukraine signals that Congress will go along with whatever the Biden administration wants to do “fighting the Russians.”

    The national security establishment fears a Russian victory in Ukraine. It would constitute a major setback in America’s security strategy and would be a blow, even a fatal one, to NATO.

    Reportedly the Russian army is now 15% bigger than it was before the Ukraine war. It is also far more experienced, and the Russians have found ways to deal with US high tech systems, such as jamming and spoofing.

    Meanwhile NATO is far behind Russia in weapons, manpower and industrial might. Furthermore, stockpiles of weapons are very low and equipment supposedly for national defense has been sent to Ukraine, leaving defenses wanting.

    The consensus opinion in the US National Security establishment is that Ukraine is losing its war with the Russians and could potentially face the collapse of its army.

    There already are reports that some brigades in the Ukrainian armed forces refused orders from their commanders. Those include the 25th Airborne Assault Brigade; the 115th Brigade; the 67th Mechanized Brigade (which abandoned positions in Chasiv Yar) and the 47th Mechanized (which demanded rotation after more than a year on the front lines). These are top Army brigades and not territorial defense units.

    The Russians know what is going on and they are targeting foreign forces while also grinding down Ukrainian fighting units, inflicting heavy casualties. The Russians say Ukraine has already lost almost 500,000 troops in the war, and the numbers destroyed in combat grow on a daily basis.

    Ukraine is desperate to find new recruits, and it is getting some help from countries where Ukrainian draft-age refugees are hiding out. Lithuania is planning to send Ukrainian draft-age men home. So is Poland.

    A report on training of Ukrainian F-16 pilots also is revealing. According to some of the western officers working with the Ukrainians, progress even after a year teaching pilots to operate F-16s has been less than a success. Language barriers and unfamiliarity with western systems and combat tactics, has proven to slow the learning process. Rumors have it that when the F-16s finally begin arriving in Ukraine this summer, the planes are likely to be handled by “retired” pilots from European air forces.

    NATO’s plan to try and ward off disaster seems to be to fill in gaps in Ukraine’s forces by importing “advisers,” waiting for the US to commit its army to the battle after the election in November. The Russians know this and are in a race to try and collapse Ukraine’s army before Biden returns to office, if in fact he does. If the Russians are successful, a bigger war in Europe will be avoided. If not, with the introduction of US forces, Europe will be plunged into World War III.

    Stephen Bryen served as staff director of the Near East Subcommittee of the Senate Foreign Relations Committee and as a deputy undersecretary of defense for policy.

    #guerre #impérialisme #OTAN #Russie #Europe

  • Charité-Arzt verurteilt : Totschlag kein Einzelfall, „Täter gelten als sehr engagierte, sehr empathische Mensch
    https://www.berliner-zeitung.de/gesundheit-oekologie/berlin-charite-arzt-verurteilt-totschlag-kein-einzelfall-taeter-gel


    Le médecin qui aime son patient, tue son patient , parole de nazi. Et il économise 60k RM à la communauté nationale. C’est que j’appelle de l’empathie nationale .

    Voici la dernière ligne de défense des médecins face à la critique de leur rôle meurtrier.

    Ich halte die Behauptung, es handele sich bei den Tätern um schwarze Schafe und bei den Taten um Einzelfälle, für genauso ungerechtfertigt wie einen Generalverdacht.
    Karl-Heinz Beine

    Un médecin spécialiste de la question de l’homicide médical décrit qu’il est impossible de connaître le chiffre et le rythme exact des homicides commis par ses collègues. Puisque ici les méthodes statistiques sont aussi peu efficaces comme dans tous les domaines où le personnes interrogées veulent rester dans l’ombre on ne peut approcher la question que d’une manière analytique.

    Il faut commencer par la collection d’informations sur tout ce qui peut avoir une signification pour les actes et exclure les jugements biaisés et idéologiques qui sont la conséquence de la nécessité de s’arranger avec une situation insupportable ou d’obscurcir des parties problématiques de la question. Ensuite il faut analyser les fonctions et besoins de acteurs. A la fin on n’aura toujours pas de chiffre précis mais on obtiendra une idée de la signification du phénomène et du rôle des acteurs.

    Bien entendu il faut se situer dans la perspective des personnes les plus faibles qu’on écoute le moins d’habitude, car en emplifiant ces voix on se rapproche d’une représentation complète du problème. Si par hasard on comprend qu’on fait partie d’eux on a gagné la première bataille dans la lutte pour la vérité.

    Nous sommes toutes et tous des patients. Pour nous il est important de suivre la recommandation du professeur à la fin de l’interview, mais ce n’est qu’une première étape sur le chemin vers l’essentiel, l’indépendance de la domination médicale.

    26.4.2024 von Christian Schwager - Ein Arzt der Charité Berlin ist für die Tötung zweier Patienten verurteilt worden. Der Experte Karl-Heinz Beine sagt, dies sei kein Einzelfall, doch Patienten könnten sich schützen.

    Der Charité-Arzt Gunther S. ist am Freitag vor dem Landgericht Berlin wegen zweifachen Totschlags zu vier Jahren Haft verurteilt worden. Er wurde für schuldig befunden, dem Leben der beiden Patienten mit einer hohen Dosis des Anästhetikums Propofol ein Ende gesetzt zu haben anstatt, wie üblich, Schmerzen mit Morphinen zu behandeln. Fast ein Jahr lang saß der Oberarzt der kardiologischen Intensivstation in Moabit in Untersuchungshaft. Karl-Heinz Beine ist emeritierter Professor an der Universität Witten/Herdecke. Er hat zur Gewalt in Krankenhäusern geforscht und den Prozess intensiv verfolgt. Im Interview spricht er über die Motive der Täter, das Leben von Patienten vorzeitig und vorsätzlich zu beenden. Er sagt, es handele sich nicht um Einzelfälle, ein Generalverdacht sei aber nicht berechtigt. Und er erklärt, was Patienten tun könnten.

    Herr Prof. Beine, entspricht das Urteil Ihren Erwartungen?

    Ich bin mit der Beweisführung des Gerichts sehr einverstanden. Die Tatsachen, die zugrunde lagen, waren erheblich. Das Gericht hat völlig zurecht großes Gewicht auf die Dosierung von Propofol gelegt und als Todesursache gewürdigt. Dieses Anästhetikum wird in solchen medizinischen Problemlagen eher selten eingesetzt.

    Sie haben den Prozess seit Beginn an den meisten Prozesstagen verfolgt. Im Publikum saß auch medizinisches Personal. Wie waren die Reaktionen?

    Ich hatte erst heute vor dem Richterspruch eine mehr als lebhafte Auseinandersetzungen mit einem ärztlichen Kollegen. Er meinte, wenn der angeklagte Arzt verurteilt werde, würde an deutschen Kliniken niemand mehr als Arzt arbeiten wollen.

    Ist das so?

    Eine solche Einschätzung hat mit Fakten nichts zu tun. Es kommt immer auf die Kompetenz und die Motivation der Ärztinnen und Ärzte an. Selbstverständlich sind sie auf der sicheren Seite, wenn sie einem Menschen Schmerzen nehmen wollen und dafür ein Medikament wählen, bei dem es unter Umständen sein kann, dass es auch das Leben verkürzt. Unabhängig davon muss das Motiv sein, dem Patienten Schmerzen und Ängste zu nehmen und nicht das Leben zu verkürzen.

    Warum sollte das primäre Ziel von Dr. S. gewesen sein, den Tod der Patienten herbeizuführen?

    Ich habe ihn nicht psychiatrisch begutachtet. Doch mein Eindruck im Gerichtssaal war, dass er große Schwierigkeiten hat, unkontrollierbare Situationen zu ertragen, also auch das Sterben von Menschen. Er hat Probleme, die Grenzen ärztlichen Handelns zu akzeptieren. Man könnte das so beschreiben: Wenn ich das Leiden eines Menschen nicht kontrollieren kann, dann kontrolliere ich den Träger des Leidens, indem ich ihn mit Medikamenten so behandele, dass ich ihn – in Anführungszeichen – erlöse. Es ist so, dass Herr S. nicht in der Lage ist, solche Situationen auszuhalten und zu begleiten.

    Ist das ein typisches Tatmotiv?

    Für fast alle Täter, die ich kenne, ist das eine typische Motivlage, ja. Sie gelten als sehr engagierte, sehr empathische Menschen, die sich um Sterbende und ihre Angehörigen kümmern. Dadurch können sich die betroffenen Ärztinnen und Ärzte oder Krankenpfleger das Gefühl verschaffen, die Situation im Griff zu haben. Und wenn das nicht der Fall ist, lösen sie die Situation auf, indem sie die Patienten mit Medikamenten übermäßig ruhigstellen.

    Es gab den Fall des Pflegers Niels Högel, der Patienten an den Rand des Todes brachte mit dem Ziel, sie im letzten Moment zu retten und als Held dazustehen. Ist das ebenfalls typisch?

    Diese Motivlage ist weltweit selten. Meist handelt es sich um Mitleidstörungen. Im Fall von Herrn S. hat das Gericht jetzt ebenfalls festgestellt, dass auch bei ihm Mitleid eine Rolle gespielt hat. Insofern gibt es Parallelen zum Fall von Irene B., die sich ja damals auch auf Mitleide berufen hat.

    Sie meinen die Krankenpflegerin an der Charité, die mehrere Patienten umgebracht hat. Ihr Fall hat dazu geführt, dass die Charité ein Whistleblower-System etablierte. Wie sicher ist ein solches System vor Missbrauch?

    Ein höheres Maß an Sicherheit als das, das man in diesem Prozess erlebt hat, ist kaum möglich. Jedes Whistleblower-System gerät an seine Grenzen, wenn es um schwere Straftaten geht.

    Warum?

    Solche Informationen der Whistleblower müssen an die Ermittlungsbehörden weitergeleitet werden. Das hat die Krankenschwester, die sich im Fall des Dr. S. an die Vertrauensanwälte der Charité wandte, nicht bedacht. Sie hat sich nicht ausgemalt, dass sie irgendwann vor dem Landgericht erscheinen muss. Und sie hat sich nicht ausgemalt, dass sie an drei Prozesstagen schwierigen Verhören ausgesetzt war. Man könnte auch sagen: Sie wurde gegrillt.

    Wie lässt sich so ein Whistleblower-System schonend für die Beschuldigten und schonend für die Hinweisgeber organisieren?

    Das ist eine schwierige Frage, auf die es bis heute keine abschließende Antwort gibt. Wie macht man Menschen Mut, die Missstände aufdecken? Wie schützt man Menschen davor, ungerechtfertigt beschuldigt zu werden, die nichts anderes tun als ihre schwere Arbeit?

    Sind die Ärzte durch das Urteil jetzt verunsichert?

    Die Verunsicherung ist da, aber die Grauzone, von der immer die Rede ist, wird nicht verschwinden, indem wir sie verschweigen. Wir müssen genau hinschauen und darüber immer wieder diskutieren, und ich glaube, dass das mit diesem Urteil etwas leichter fällt.

    Sie sprechen von Grauzone: Lässt sich abschätzen, wie viele Fälle nicht ans Licht kommen?

    Die Dunkelziffer lässt sich nicht beziffern. Ich selbst habe im Herbst 2020 eine Studie veröffentlicht, die wissenschaftlich bewertet wurde. Von 2507 teilnehmenden Ärztinnen und Ärzten räumten 1,8 Prozent ein, innerhalb der zurückliegenden zwölf Monate das Leben eines Patienten vorsätzlich und willentlich verkürzt zu haben, ohne dass sie darum gebeten worden waren. Es handelt sich um eine nicht unerhebliche Zahl. 2507 Teilnehmer sind nicht wenig, allerdings handelt es sich nicht um einen repräsentativen Querschnitt durch die Ärzteschaft.

    Also liegt das Ausmaß des Problems völlig im Dunkeln?

    Es ist nicht quantifizierbar. Doch ich halte die Behauptung, es handele sich bei den Tätern um schwarze Schafe und um Einzelfälle, für genauso ungerechtfertigt wie einen Generalverdacht. Wir wissen es schlichtweg nicht.

    Wie kann ich als Patient für meine größtmögliche persönliche Sicherheit sorgen?

    Indem Sie eine Vorsorgevollmacht und/oder eine Patientenverfügung hinterlegt haben, deren Existenz bekannt ist. Und indem ich selbst oder meine Angehörigen auf Aufklärung bestehen, am besten von zwei unterschiedlichen Ärzten. Menschliches Leben darf nicht abgewertet werden, auch nicht wenn es schwierig wird.

    Inwiefern?

    Der Verteidiger von Dr. S. hat im Prozess einen Zollstock ausgepackt, um den Fall aus seiner Perspektive zu verdeutlichen. Ein Zwei-Meter-Zollstock, den er Glied für Glied eingeklappt hat. Er wollte damit die Vergänglichkeit des Lebens symbolisieren. Am Schluss hat er die schmale Kappe abgenommen, die sich am Ende jedes Zollstocks befindet. Er hat gesagt, dieses Fitzelchen sei das, was auf einer Intensivstation ankommt. Das ist eine derart verzerrende Darstellung des Wertes von menschlichem Leben an dessen Ende, die unabsehbare Folgen hat. Es muss jedem klar sein, dass das menschliche Leben schützenswert ist bis zum letzten Atemzug. Und dass Ärzte nichts tun dürfen, um das Leben vorsätzlich zu verkürzen. Das kann allenfalls der Betroffene selbst.

    __

    Zur Person

    Karl-Heinz Beine, geboren 1951, ist ein deutscher Humanmediziner, Hochschullehrer und Sachbuchautor. Seit 2019 ist er emeritierter Professor für Psychiatrie und Psychotherapie an der Universität Witten/Herdecke. Er veröffentlichte unter anderem mit Jeanne Turczynski das Buch: „Tatort Krankenhaus. Wie ein kaputtes System Misshandlungen und Morde an Kranken fördert“. (Verlag Droemer Knaur, München 2017)

    Vernichtung lebensunwerten Lebens
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Vernichtung_lebensunwerten_Lebens

    ... et les pauvres ...
    https://www.youtube.com/watch?v=oFSd_mUSBkw

    #iatrocratie #meurtre #euthanasie

  • Patienten getötet : Charité-Oberarzt in Berlin zu Haftstrafe verurteilt
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/herzmediziner-der-charite-berlin-zu-haftstrafe-verurteilt-li.220981


    Der Charité-Mediziner Gunther S. musste am Freitag nicht in die Untersuchungshaftanstalt zurück. Er wurde von der Haft verschont. Foto Katrin Bischoff/Berliner Zeitung

    Au fond rien n’a changé depuis l’assassinat de centaines de milliers de patients par les médecins nazis dans le contexte de l’action T4 et des institutions du Reich . Malgré quelques lois qui semblent imposer le contraire l’état, ses juges et la morale publique ne mettent pas en question le pouvoir sur ta vie et ta mort des demi-dieux en blouse blanche. Tous les jours les médecins tuent des patients sans égard de leur volonté ou de celle de leurs proches sous le prétexte de l’élimination d’une vie qui ne vaut pas d’être vécue („Vernichtung lebensunwerten Lebens“).

    Quand un spéciment de cette caste d’assassins se fait prendre, la morale dominante veut qu’il soit jugé avec clémence. Un acte qui serait considéré comme un meurte chez n’importe qui d’autre passe pour de l’empathie professionnelle quand l’auteur du crime est médecin.

    En tant que patients que nous sommes tous sans exception il ne faut jamais oublier avec qui nous avons à faire quand nous allons voir les maîtres de la distribution de soins et de médicaments. Ils détiennent ce qu’Ian Fleming a surnommé "a licence to kill".

    Là un de ces tueurs vient d’écoper une condamnation pour homicide au premier degré avec libération immédiate parce que la durée de sa détention provisoire de moins d’un an a été plus longue que la peine prononcée. Une condamnation pour homicide était incontournable mais la cour a voulu qu’elle soit la moins dure possible. Les juges ne considèrent pas comme du meurte la terminaison de la vie de deux patients sur simple décision de médecin. Voilà ce qui est grave.

    Je suis convaincu qui faut en finir avec ce pouvoir et cette morale par l’action collective et publique.

    26.4.2024 von Katrin Bischoff - .Nach dem Tod zweier Patienten kommt ein Kardiologe der Charité Berlin vor Gericht. Die Staatsanwaltschaft wirft ihm Mord vor. Nun gibt es ein Urteil.

    Als Gunther S. am Freitagnachmittag gegen 15.15 Uhr aus dem Saal 142 des Kriminalgerichts tritt, eine durchsichtige Plastiktüte mit Prozessunterlagen in den Händen, wird er erst einmal umarmt. Kollegen und Bekannte warten. Gunther S. ist die Erleichterung anzusehen, dass er zunächst nicht mehr in seine Gefängniszelle zurück muss.

    Gerade wurde der Arzt der Charité wegen zweifachen Totschlags in minderschwerem Fall zu einer Haftstrafe von vier Jahren verurteilt, doch die 30. Große Strafkammer des Landgerichts Berlin setzte auch seinen Haftbefehl außer Vollzug. Fast ein Jahr lang saß der Oberarzt der kardiologischen Intensivstation (ITS) in Moabit in Untersuchungshaft. „Wir werden gegen das Urteil selbstverständlich in Revision gehen“, kündigt Jan Smollich an, einer der Verteidiger des promovierten Arztes. Die Anwälte hatten auf Freispruch plädiert.

    24 Verhandlungstage sind vergangen, in denen sich der Oberarzt wegen eines schweren Vorwurfs verantworten musste. Er soll zwei schwerstkranke Patienten auf der kardiologischen Intensivstation 47i am Charité-Campus Virchow-Klinikum mit einer Überdosis Propofol getötet haben. Der Staatsanwalt hatte in seinem Plädoyer sogar eine lebenslange Freiheitsstrafe wegen heimtückischen Mordes verlangt, weil sich Dr. S. zum Herrn über Leben und Tod aufgeschwungen habe.

    Doch der Argumentation des Anklägers konnten die Richter der Schwurgerichtskammer nicht folgen. „Wir sind überzeugt, dass es sich in beiden Fällen um eine gezielte Abkürzung des Lebens und damit eine gezielte Tötung handelt“, sagte Gregor Herb, der Vorsitzende Richter. Vieles spreche aber dafür, dass es die Zugewandtheit zu den Patienten war, die Dr. S. zu diesem Handeln bewegt habe. Es fehle an einer lebensfeindlichen Haltung.
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    Herb erklärte, dass der „Gesetzgeber uns vor Probleme“ stelle, wenn es um Fälle ärztlichen Handelns am Ende eines Lebens gehe. Aber hier sei eine eindeutige strafrechtliche Beurteilung möglich. Was geschehen war, beschrieb der 52-jährige Richter so: Am 22. November 2021 musste der eine Woche zuvor eingelieferte schwerstkranke Patient Ulrich B. über eine halbe Stunde reanimiert werden, dann hatte er wieder einen Kreislauf.

    Was Gunther S. bei dem folgenden Notfallkadiogramm des 73-jährigen Patienten sah, ließ ihn zu der Überzeugung gelangen, dass Ulrich B. nicht mehr mit dem Ziel einer Genesung oder Besserung des Gesundheitszustandes behandelbar war. „Zwar schlug das Herz noch, aber der Arzt hatte keine Zuversicht, dass da noch was zu machen war“, so Herb.

    Zwei Minuten später war Ulrich B. tot

    Um 10.36 Uhr habe Gunther S. die Krankenschwester Katja W. angewiesen, ihr eine hohe Dosis des Sedierungsmittels Propofol zu spritzen. Als die 39-Jährige zögerte, forderte sie der Arzt nochmals auf. In der Überzeugung, der Mediziner könne die Dosierung besser beurteilen, habe die Krankenschwester das Propofol verabreicht, so Herb. Zwei Minuten später war Ulrich B. tot.

    Sophie J., eine junge, noch unerfahrene Krankenschwester, war mit in dem Patientenzimmer. Sie unternahm zunächst nichts, wandte sich aber acht Monate später, nach dem Tod der 73-jährigen Marianne G., an die Vertrauensanwälte der Charité. Die Stelle war eingerichtet worden, nachdem die Krankenschwester Irene B. in der Charité mehrere Patienten umgebracht hat. Sie wurde 2008 wegen Mordes und Totschlags an fünf Menschen zu lebenslanger Haft verurteilt.

    Marianne G., ebenfalls 73 Jahre alt, kam am 23. Juli 2022 mit lebensbedrohlichen Vorerkrankungen auf die ITS 47i. Ihr Herz hatte immer wieder ausgesetzt. Am Abend entschieden zwei Ärzte, darunter Gunther S., auf palliative Behandlung umzustellen. Die Patientin war nicht sediert, Gunther S. spritzte ihr im Beisein von Sophie J. zunächst 200 Milligramm Propofol. Er beendete die Beatmung. „Und erwartete den Tod, den er herbeizuführen beabsichtigte“, so Herb.

    Doch Marianne G. starb nicht. Deswegen holte Gunther S. erneut Propofol und injizierte ihr 400 Milligramm. „Wenige Augenblicke später verstarb die Patientin“, erklärte der Vorsitzende Richter. Der Ablauf beruhe auf den Angaben von Sophie J. und decke sich „in den allerweitesten Teilen mit der Einlassung des Angeklagten“.

    Dabei sei die Dosis ein zentraler Punkt, erklärte Herb. Gunther S. hatte zugegeben, den Patienten das Sedierungmittel gespritzt zu haben - jedoch in wesentlich geringerer Menge. Er habe damit die Sterbenden abschirmen, ihnen unnötiges Leid, Schmerzen und Todesangst ersparen wollen.

    Fünf Sachverständige hatten in dem Prozess ausgesagt, dass die Menge von 500 Milligramm bei Ulrich B. und 600 Milligramm bei Marianne G. all das übersteige, was therapeutisch sinnvoll wäre. Selbst die von Gunther S. angegebene geringere Dosierung sei „ein Ritt auf der Rasierklinge“ gewesen, so der Richter.

    Wir sind überzeugt, dass es sich in beiden Fällen um eine gezielte Abkürzung des Lebens und damit eine gezielte Tötung handelt
    Gregor Herb, Vorsitzender Richter

    Herb machte klar, dass die Kammer der Hauptbelastungszeugin in diesem Prozess glaube. Ihre Aussage sei in Einzelheiten voll belastbar. Sie habe nicht den Eindruck gemacht, als würde sie „das Blaue vom Himmel“ herunterlügen.

    Die Richter gehen in ihrem Urteil aber auch davon aus, dass allen klar gewesen sei, dass die Patienten todgeweiht waren. Trotzdem sei das Vorgehen des Arztes nicht mit einer Palliativbehandlung in Einklang zu bringen. Propofol habe bei der palliativen Sedierung nicht zu suchen, das hätten mehrere Gutachter und auch andere in dem Verfahren ausgesagt. Das Vorgehen von Dr. S. habe gegen alle Regeln verstoßen. Auch wenn die Patienten im Sterbeprozess waren: „Auch einem sterbenden Herz kann man den Rest geben“, so der Richter.

    Für den Angeklagte spreche, dass sich Gunther S. noch nie etwas habe zuschulden kommen lassen. Zudem werde der Schuldspruch, so er rechtskräftig werde, einschneidende beruflich Konsequenzen nach sich ziehen. Andererseits habe der Angeklagte auch seine berufliche Stellung und das Vertrauen von Patienten und Angehörigen ausgenutzt.

    Herb erklärte in seiner fast einstündigen Urteilsbegründung auch, es gebe vielleicht viele, die sich einen Dr. S. wünschen würden. „Letztlich möchte man aber als Angehöriger bei der Entscheidung über Leben und Tod gefragt werden.“

    Unklar ist, ob auch Staatsanwalt Martin Knispel Revision gegen das Urteil einlegen wird. Er hatte Gunther S. wegen Mordes angeklagt, doch das Gericht hatte die Anklage lediglich wegen Totschlags zugelassen. Das Verfahren gegen die zunächst mitangeklagte Krankenschwester Katja W. war im Februar gegen eine Geldauflage eingestellt worden.

    Gunther S. erklärt nach dem Urteil, er werde nun erst einmal nach Hause gehen. Zweimal in der Woche muss er sich bei der Polizei melden, so die Auflage des Gerichts.

    Charité-Arzt verurteilt : Totschlag kein Einzelfall, „Täter gelten als sehr engagierte, sehr empathische Menschen“
    https://www.berliner-zeitung.de/gesundheit-oekologie/berlin-charite-arzt-verurteilt-totschlag-kein-einzelfall-taeter-gel

    #Allemagne #Berlin #iatrocratie #meurtre #euthanasie

  • I leader che stanno mettendo in discussione i fondamenti dell’Europa
    https://irpimedia.irpi.eu/europailliberale

    Nonostante diverse famiglie politiche di appartenenza sono unite dal desiderio di archiviare l’Europa socialdemocratica. Chi sono, da dove vengono e cosa vogliono Viktor Orbàn, Robert Fico, Giorgia Meloni e Geert Wilders L’articolo I leader che stanno mettendo in discussione i fondamenti dell’Europa proviene da IrpiMedia.

    #Diritti #Mondo #Europa #Olanda #Politica #Slovacchia #Ultradestra #Ungheria

  • Robert Fico: l’uomo che vive per vendetta
    https://irpimedia.irpi.eu/europailliberale-robert-fico-slovacchia

    Per anni il premier slovacco è passato inosservato. Costretto alle dimissioni nel 2018, è stato rieletto nel 2023 grazie a teorie del complotto, retorica filorussa e attacchi a media indipendenti, opposizione e magistratura L’articolo Robert Fico: l’uomo che vive per vendetta proviene da IrpiMedia.

    #Diritti #Mondo #Europa #Politica #Slovacchia #Ultradestra

  • Des citoyens « enquêteurs » révèlent au grand jour un trafic illicite de bois vers la Chine

    La gendarmerie a corroboré la piste de l’exportation de bois vers l’Asie, jusqu’à aboutir au placement en garde à vue des gérants d’#Euro_Bois. Au cours de la perquisition, 27 000 euros en liquide sont saisis, ainsi que des documents faisant état de transferts d’argent de la Chine vers une entreprise turque, pour un montant d’environ 100 000 euros.

    Grâce à leur persévérance, des habitants du département francilien des #Yvelines ont contribué à mettre à jour une filière d’#exportation illégale de bois vers le continent asiatique. Plus de 350 arbres, en majorité des #chênes issus d’espaces boisés classés, auraient été coupés pour être envoyés en Chine.

    Des arbres rasés dans des « Espaces boisés classés »

    Difficile d’y croire tant l’histoire paraît rocambolesque, et pourtant : grâce à la vigilance de citoyens, inquiets de voir les forêts des Yvelines « massacrées », une filière d’exportation illégale de bois entre les Yvelines et la Chine a été révélée au grand jour en mars dernier.

    Retour à l’automne 2022. A cette époque, dans la forêt de #Septeuil (Yvelines), des habitants remarquent des #coupes_d’arbres « anormales » sur des parcelles privées où la société d’exploitation forestière Euro Bois intervient.

    Sur certaines parcelles, d’ailleurs classées « #Espaces_boisés_classés » (#EBC), « les coupes, qui visaient essentiellement des chênes, étaient autorisées, puisque des demandes d’autorisation de coupe avaient été déposées en mairie et que les propriétaires des parcelles avaient donné leur accord, rembobine Virginie Meurisse pour La Relève et La Peste.

    Mais alors que la société disait effectuer des coupes sanitaires, elle ne coupait que des arbres sains, continue la présidente de #Sauvons_La_Tournelle, une association dédiée notamment à la défense des sites naturels des Yvelines. Il y avait également des irrégularités dans les demandes d’autorisation ».

    Des citoyens devenus « enquêteurs en herbe »

    Rapidement, les associations Sauvons la Tournelle, #Jade et #Sauvons_les_Yvelines portent plainte face à ce que toutes trois qualifient alors de « #massacre_à_la_tronçonneuse », comme Virginie Meurisse l’expliquait déjà pour La Relève et La Peste à l’hiver 2022.

    « On a également écrit à la mairie de Septeuil pour qu’elle prenne un Arrêté interruptif de travaux (AIT) qui permette l’arrêt des coupes le temps d’instruire notre plainte, mais le maire a refusé », développe la militante, amère.

    Si sur place, l’#abattage des chênes continue, une enquête est néanmoins ouverte, dont sont saisis les gendarmes de la Communauté de brigades (CoB) de Septeuil.

    « On a eu de la chance parce qu’on a été reçu par un gendarme qui a pris la question très au sérieux », insiste Virginie Meurisse.

    Surtout, quelques mois plus tard, en avril 2023, un habitant remarque en forêt des Yvelines de nouveaux troncs abattus, prêts à être chargés dans un conteneur maritime. Par réflexe, l’habitant prend une photo et à partir de là, tout s’accélère. En possession de l’immatriculation du conteneur, et grâce à des sites de pistage en open source, les militants écologistes réussissent à pister le conteneur jusqu’au port de Yantian, au sud de la Chine.

    « Si ce n’était pas si grave, ça en en serait presque drôle, lâche Virginie Meurisse. On s’est vraiment transformés en enquêteurs en herbe. »

    Les gérants attendus devant le tribunal correctionnel de Versailles

    En parallèle, la gendarmerie corrobore la piste de l’exportation de bois vers l’Asie, jusqu’à aboutir au placement en garde à vue des gérants d’Euro Bois le 6 mars dernier. Au cours de la perquisition, conduite par les enquêteurs dans les locaux de l’entreprise, 27 000 euros en liquide sont saisis, ainsi que des documents faisant état de transferts d’argent de la Chine vers une entreprise turque, pour un montant d’environ 100 000 euros, détaille la gendarmerie.

    « Sur les déclarations préalables, les motifs de coupe sont erronés, apprend-on également. Les taux de prélèvement sont dépassés, et des arbres sont abattus et volés sur des parcelles non-déclarées, sans l’autorisation des propriétaires. »

    Poursuivis pour coupe illicite d’arbres et vols de bois depuis janvier 2021, les gérants de la société d’exploitation forestière, une mère et son fils, sont attendus devant le Tribunal correctionnel de Versailles le 21 mai prochain. Une audience que les associations de préservation de l’environnement des Yvelines attendent avec impatience, d’autant que l’entreprise avait déjà été condamnée en 2022 pour des faits similaires dans la commune de Grosrouvre (Yvelines).

    « Avec cette audience, on espère comprendre comment ces coupes ont pu avoir lieu alors qu’elles seraient illégales », détaille Virginie Meurisse, qui estime qu’au moins 350 arbres auraient été coupés illégalement sur environ 10 hectares de forêt.

    Des coupes qui visaient essentiellement des gros chênes valorisables sur le marché mondial, et notamment en Chine où la coupe de chênes est interdite depuis 2017.

    Répertorier toutes les coupes de bois des Yvelines

    Heureuse de voir les efforts des militants associatifs payer, Virginie Meurisse garde cependant un goût amer de ces longs mois de combat.

    « On va certainement taper sur cette entreprise, à juste titre, mais je regrette qu’on ne soit pas allé plus vite, dit-elle. Dès le départ, on a alerté la mairie de Septeuil, qui n’a rien fait. Dans des situations similaires, d’autres maires ont pris des AIT et ont pu empêcher des massacres. Nous, ça n’a pas été le cas », insiste-t-elle, alors que d’après l’Office national des forêts (ONF), le montant du préjudice s’élève à 160 000 euros.

    Loin de baisser les bras pour autant, Virginie Meurisse et les associations écologistes du territoire disent vouloir rester attentifs aux coupes de bois « suspectes » dans les Yvelines, où « c’est l’hécatombe ».

    Ces derniers travaillent d’ailleurs à créer une carte interactive qui permettrait de répertorier l’ensemble des coupes d’arbres des Yvelines, en forêt privée comme dans les forêts gérées par l’ONF. Un travail titanesque qui nécessiterait la contribution de cartographes, de naturalistes ou encore d’écologues.

    L’objectif : « connaître le volume réel de bois abattu dans le département, explique Virginie Meurisse. On cherche à alerter sur les trafics de bois, comme ça a été le cas dans la forêt de Septeuil, mais aussi plus largement sur la quantité de coupes de bois autorisées.

    Pour nous, il est urgent de revoir les plans de gestion des forêts qui, bien que légaux, sont parfois obsolètes face au dérèglement climatique et au dépérissement de la forêt. »

    Contactée, la mairie de Septeuil n’a pas répondu à notre demande d’interview.

    https://lareleveetlapeste.fr/des-citoyens-enqueteurs-revelent-au-grand-jour-un-trafic-illicite-

    #France #Chine #bois #Franchine (?) #bois #trafic_de_bois

  • Politiques migratoires : « Des dispositifs mortels, dont l’effet est de tuer pour dissuader »

    Les textes composant le Pacte migratoire européen devraient être votés à Bruxelles d’ici mercredi 10 avril. Ils pourraient réduire considérablement les droits des personnes en exil qui tenteraient de rejoindre l’Union européenne.

    Renforcer les contrôles aux frontières, procéder au tri des exilé·es aux portes de l’Union européenne, traiter les procédures d’asile en accéléré, expulser plus rapidement les « indésirables » ou encourager les logiques d’externalisation…

    Les textes qui composent le pacte migratoire européen sont actuellement débattus au Parlement européen et doivent être votés mercredi 10 avril. Censé répondre à la crise de l’accueil qu’a connue l’Europe en 2015, il est largement rejeté par la gauche et les ONG, mais a toutes les chances d’être adopté après plus de deux ans de tractations.

    Pourquoi a-t-il été aussi difficile d’aboutir sur un tel pacte ? Que va-t-il changer pour les personnes exilées ? Comment en contrer les potentiels effets négatifs ?

    Nos invitées pour en débattre :

    - #Rima_Hassan, candidate LFI aux élections européennes, juriste et fondatrice de l’Observatoire des camps de réfugiés ;
    - #Sophie-Anne_Bisiaux, membre du réseau Migreurop, spécialiste des questions liées à l’externalisation, notamment en Afrique du Nord ;
    - #Sophie_Djigo, philosophe, fondatrice du collectif Migraction59 dans le nord de la France, autrice de Penser avec la frontière (Éditions d’une rive à l’autre).

    https://www.mediapart.fr/journal/international/090424/politiques-migratoires-des-dispositifs-mortels-dont-l-effet-est-de-tuer-po
    #pacte_européen_sur_la_migration_et_l’asile #pacte #Europe #pacte_migratoire #asile #migrations #réfugiés
    #pression_migratoire #management_migratoire #triple_win #répression #administration_des_flux #exclusion #récupération #humanité #fermeté #enfermement #tri #militarisation_des_frontières #racisme #règlement_filtrage #filtrage #frontières #frontières_extérieures #détention #enfermement #fichage #empreintes_digitales #procédure_d'asile #procédure_à_la_frontière #procédure_accélérée #pays_sûrs #fiction_juridique_de_non-entrée #non-entrée #fiction_juridique #encampement #encampement_généralisé #répartition #répartition_de_solidarité #paternalisme_colonial #externalisation #externalisation_des_frontières #refoulements #push-backs
    #vidéo

  • Viktor Orbàn: l’uomo che diventa più forte nei conflitti
    https://irpimedia.irpi.eu/europailliberale-viktor-orban-europa

    Salvatore dell’Europa cristiana o autocrate che ha costruito una democrazia illiberale corrotta nel cuore dell’Unione europea? Orbán governa l’Ungheria con una super maggioranza dal 2010. Ha giurato di cambiare l’Unione europea. Da solo L’articolo Viktor Orbàn: l’uomo che diventa più forte nei conflitti proviene da IrpiMedia.

    #Diritti #Mondo #Europa #Politica #Ultradestra #Ungheria

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  • Rüstungskonzern Serco betreibt auch Geflüchtetenunterküfte in Berlin : Senat will von Geschäften mit dem Tod nichts gewusst haben.

    Guten Morgen,

    seid dankbar, wenn ihr heute in einer Wohnung aufgewacht seid und auf freiem Fuß aus dem Haus gehen könnt: Nicht alle genießen diesen Luxus! Andere müssen abgekapselt von der Außenwelt oder eingesperrt in Flüchtlingsunterkünften oder Knästen leben. Und Deutschland ballert nicht nur 100 Milliarden Euro in die Remilitarisierung, sondern finanziert Rüstungsunternehmen auch auf anderem Wege: man lässt sie die Unterbringung von Geflüchteten organisieren.

    Anfang des Jahres wurde bekannt, dass die Serco-Gruppe über hundert Flüchtlingsunterkünfte in Deutschland von der #European_Homecare GmbH (#EHC) übernimmt. 2022 hatte das Dienstleistungs-Konglomerat schon die #ORS_Deutschland GmbH (ORS) geschluckt, welche auch Geflüchtetenunterkünfte betreibt. Eine schriftliche Anfrage von Elif Eralp (Linke) an den Berliner Senat hat nun ergeben, dass sich davon auch vier in Berlin befinden.

    Pikant ist, dass Serco in klassischer Konglomerats-Manier an geflüchteten Menschen praktisch entlang der gesamten Fluchtroute verdient: Von den Kriegen, vor denen Menschen fliehen, bis zum Schluss bei Unterbringung oder Inhaftierung. Das Unternehmen erwirtschaftete laut Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI) in 2021 knapp ein Drittel seines Geldes mit Rüstung. Bei 5,7 Milliarden Euro Umsatz im vergangenen Jahr schlappe 1,9 Milliarden Euro. Bis dahin war das Unternehmen auch am britischen Atomwaffenprogramm beteiligt und arbeitet heute noch mit dem US-Militär an der Entwicklung neuer Waffen und dem Management der US-Luftwaffe in Nahost zusammen.

    Die Frage, wie es sein kann, dass ein Händler des Todes Geflüchtetenunterkünfte betreibt, umgeht der Senat, in dem er sich nur auf die EHC bezieht: Die GmbH sei auf soziale Dienstleistungen spezialisiert, Beteiligung an Rüstung und Abschiebegewahrsam sei nicht bekannt. Damit hat der Senat auch recht, allerdings muss die EHC im Kontext des Mutterkonzerns gesehen werden. Denn Waffenhandel ist nicht das einzige verwerfliche Geschäft des Milliardenunternehmens. Serco betreibt unter anderem auch »Insel-Abschiebegefängnisse« in Australien, wo tausende Asylsuchende, inklusive Kindern, auf kleinen Inseln inhaftiert und jahrelang einfach verwahrt werden wie im Knast.

    Wie in Berlin mit dem Betreiber umgegangen wird und welche Fragen die außerordentliche Kündigung der Verträge mit der ORS durch das Landesamt für Flüchtlingsangelegenheiten (LAF) weckt, lest ihr bei meinem Kollegen Patrick Volknant (https://www.nd-aktuell.de/artikel/1181591.asylpolitik-ruestungskonzern-profitiert-von-gefluechtetenunterkue).

    Auch wenn die Gewalt gegen Geflüchtete mal nicht privatisiert, sondern noch vom Staat selbst übernommen wird, ist trotzdem nicht mit mehr Transparenz oder Konsequenzen zu rechnen. Die Klage von Zaman Gatea, der Witwe des 2016 vor einer Geflüchtetenunterkunft in Moabit von Polizisten erschossenen Hussam Fadl, wurde vom Landgericht Berlin abgewiesen. Sie hatte Schadensersatz für den Unterhaltsausfall für sie und ihre drei Kinder gefordert.

    Die Polizei war zu der Unterkunft gerufen worden, da ein bewohner die Tochter von Fadl sexuell missbraucht hatte. Nach der Festnahme des Täters lief Fadl auf diesen zu, worauf vier Schüsse vielen. Die Todesschützen behaupten, Fadl sei mit einem masser auf den Täter zugestürmt, obwohl sich weder seine Fingerabdrücke auf der angeblichen Waffe finden ließen, noch andere Zeugen oder Polizisten ein Messer in seiner Hand erkannt hatten. Wie die zuständige Richterin zuvor schon im Verfahren auftrat und was die weiteren Aussichten der Klägerin sind, lest ihr bei meinem Kollegen David Rojas Kienzle.

    Die Zustände in Berlins Flüchtlingsunterkünften sind katastrophal. Und auch wem es formal erlaubt ist, in eine eigene Wohnung zu ziehen, wartet darauf auch mal mehrere Jahre. Denn die Angebotsmieten in der Hauptstadt steigen weiter ins Unermessliche: Eine Wohnung neu anzumieten war 2023 im Schnitt ganze 18,3 Prozent teurer als noch 2022, 13,60 Euro pro Quadratmeter fallen im Schnitt nun an. Das ergab der neu erschienene Wohnungsmarktbericht der Berlin Hyp und des Maklerhauses CBRE.

    Zwar fließen in den Bericht auch absurd hohe Neubaumieten mit ein. Dennoch sei dieser extreme Anstieg nur möglich, da die Mietpreisbremse »im großen Stil« umgangen wird, so die Geschäftsführerin des Berliner Mietervereins, Wibke Werner. Wieso weder teurer Neubau, noch die Verlängerung der Bremse allein vor enormen Preisanstiegen schützen, hat David Rojas Kienzle für euch aufgeschrieben.

    https://newsletter.nd-aktuell.de/muckefuck/editions/1036

    #Allemagne #SERCO #ORS #asile #migrations #réfugiés #business #logement #hébergement #privatisation #Berlin #complexe_militaro-industriel #armes #commerce_d'armes
    ping @_kg_

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    ajouté à ce fil de discussion sur « #ORS facilities in #Germany » :
    https://seenthis.net/messages/883653

    elle-même ajoutée à la métaliste autour de #ORS, une #multinationale #suisse spécialisée dans l’ « #accueil » de demandeurs d’asile et #réfugiés

    • Rüstungskonzern profitiert von Geflüchtetenunterkünften in Berlin

      Töchter des umstrittenen Unternehmens Serco betreiben Unterkünfte für Geflüchtete in der Hauptstadt – und sorgen für Kritik am Senat

      Von Rüstung über Gefängnisse bis hin zu Abschiebeeinrichtungen – im Geschäftsmodell der global agierenden Serco Group hat so einiges Platz. Mit der European Homecare (EHC), einem Essener Sozialdienstleister, schluckte der umstrittene Konzern aus Großbritannien zuletzt den größten Betreiber von Geflüchtetenunterkünften in Deutschland. Weil Sercos Tochterfirmen auch in Berlin diverse Geflüchteteneinrichtungen unterhalten dürfen, gerät der schwarz-rote Senat nun unter Druck. In einer Schriftlichen Anfrage an den Senat hat die Linke-Abgeordnete Elif Eralp Auskunft über Sercos Aktivitäten verlangt. Die Antwort liegt »nd« vor Veröffentlichung vor.

      (#paywall)

      https://www.nd-aktuell.de/artikel/1181591.asylpolitik-ruestungskonzern-profitiert-von-gefluechtetenunterkue