• #Muriel_Pénicaud est prise dans les filets de « l’affaire de Las Vegas »
    https://www.mediapart.fr/journal/france/030717/muriel-penicaud-est-prise-dans-les-filets-de-l-affaire-de-las-vegas

    Des mails dévoilés par Le Journal du Dimanche montrent que l’ex-directrice générale de Business #France, désormais ministre du travail, avait été alertée sur les risques juridiques pris par l’organisme, lors des préparatifs de la soirée « #French_Tech_Night » à Las Vegas, en janvier 2016, autour d’Emmanuel Macron.

    #Business_France #Emmanuel_Macron #Havas

  • #Muriel_Pénicaud prise dans les filets de “l’affaire de Las Vegas”
    https://www.mediapart.fr/journal/france/030717/muriel-penicaud-prise-dans-les-filets-de-l-affaire-de-las-vegas

    Des mails dévoilés par Le Journal du Dimanche montrent que l’ex-directrice générale de Business #France avait été alertée sur les risques juridiques pris par l’organisme, lors des préparatifs de la soirée « #French_Tech_Night » autour d’Emmanuel Macron à Las Vegas, le 6 janvier 2016.

    #Business_France #Emmanuel_Macron #Havas

  • Intelligence Campus Entreprise : le #renseignement_militaire s’allie aux #start-up, Le Lab/Idées - Les Echos Business
    http://business.lesechos.fr/entrepreneurs/idees-de-business/0211575837490-le-renseignement-militaire-s-allie-aux-start-up-3035

    La Direction du renseignement militaire veut capitaliser sur la #French_Tech. Elle ouvre un campus d’expertise basé à Creil, réunissant start-up, grandes entreprises, écoles et instituts de #recherche.

    #drm #jeunes_pousses

  • Les start-up françaises en tête en Europe
    http://fr.myeurop.info/2016/12/12/les-start-fran-aises-en-t-te-en-europe-14917

    P margin-bottom : 0.21cm ; Les start-up françaises sont parmi les entreprises à plus forte croissance en Europe. Les investissements suivent.

    P margin-bottom : 0.21cm ; lire la suite

    #EUROFOCUS #Économie #Allemagne #France #Royaume-Uni #French_tech

  • [video] Mélmor à Quimperlé (pour les 15 ans de l’asso Harz)
    http://blogzine.ladistroy.fr/main/index.php/post/2016/11/01/%5Bvideo%5D-M%C3%A9lmor-%C3%A0-Quimperl%C3%A9-%28pour-les-15-ans-

    Melmor s’est reformé sous le nom « Melmor back », quelques mois plus tôt au festival Vive le punk. Ce soir à Quimperlé, ils ont laissé tomber le « back » et nous ont balancé un super set, dont j’ai pu filmer les classiques « Disuj » (insoumis), « Netra » (rien), et « Dans ar marmouzig » (la danse des petits singes). Le violon est assuré désormais par Jess, qui est aussi la violin-heroin de Trouz An Noz. Dont on attend la sortie de l’album avec une certaine impatience.

    #punk #punkrock #frenchpunk #celticpunk #melmor #ladistroy #vidéo #live

  • La séance du dimanche : « Les gangsters et la Republique (3/3) La loi de la drogue »
    https://quartierslibres.wordpress.com/2016/11/06/la-seance-du-dimanche-les-gangsters-et-la-republique-33-l

    Cannabis, cocaïne, héroïne… la drogue a inondé le marché français, imposant sa loi et ses méthodes. De l’ancienne garde des barons de la « French Connection » à la nouvelle génération des dealers de cité, en passant par l’inventeur des go fast entre Marbella (Espagne) et Paris, des trafiquants racontent. Source : Quartiers libres

  • Voici le code source d’Admission post-bac qu’ont reçu les lycéens - avec du @stephane dedans
    http://rue89.nouvelobs.com/2016/10/18/voici-code-source-dapb-tenu-secret-jusqua-present-265443

    Stéphane Bortzmeyer, ingénieur réseaux, relève lui aussi quelques « énormités » dans le code ainsi communiqué :

    « On n’a pas le schéma de la base (sans lequel le code n’a aucun intérêt).
    C’est sur du papier, donc impossible à expérimenter (l’OCR de code est difficile).
    Les variables ont des noms cryptiques, et les commentaires sont pour la plupart inutile : le code va être très difficile à analyser.
    Six mois pour envoyer cela, c’est se moquer du monde. Soit on envoie ce qu’on a (quelle que soit la qualité), et c’est rapide, soit on nettoie et on documente (ce qui n’a pas été fait). »

  • Touche Française | ARTE Creative
    http://creative.arte.tv/fr/touchefrancaise
    https://static-cdn.arte.tv/cdnp-creative/cdn/farfuture/SXpQbWCAUnq36xZq8r9ybBXwlEUonAs8ogUK8OBo3M0/mtime:1463479718/sites/default/files/styles/foundation_seo_social_image/public/atoms/image/20160414/71660052-2.jpg?itok=LCffIMZ0

    Du pionnier Laurent Garnier aux influences métissées de Motorbass, des révolutionnaires Daft Punk aux électrons libres et pop tels que Air ou Sebastien Tellier en passant par l’electroclash de Vitalic... La nouvelle série Touche Française revisite la musique électronique française à travers une playlist de douze morceaux emblématiques qui font danser et rêver la planète depuis 1995.

    #son #vidéo #musique_électronique #techno #french_touch

  • Démission du directeur général du Trésor
    http://www.les-crises.fr/demission-du-directeur-general-du-tresor

    M. Michel Sapin, ministre. Êtes-vous pour ou contre les entreprises ? (Protestations sur les bancs du groupe Les Républicains.) Cette entreprise facilitera des financements, en particulier d’entreprises françaises, en Chine, et permettra par conséquent de gagner des marchés et des emplois.

    Mon ennemi, c’est la finance…

  • L’hébergeur OVH séduit le gotha des investisseurs
    http://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/021954828613-lhebergeur-ovh-seduit-le-gotha-des-investisseurs-2000256.php#

    L’élite des investisseurs internationaux se presse à Roubaix, alors que la société nordiste OVH, troisième hébergeur mondial de sites Internet, ouvre pour la première fois son capital à des tiers.

    La famille Klaba, fondatrice d’OVH, a retenu cinq offres d’actionnaires minoritaires dans le cadre du processus organisé par BNP Paribas. Une seule émane d’un investisseur français, le holding AFM de la puissante famille Mulliez, selon nos informations. Les quatre autres ont été émises par des investisseurs américains et canadiens : le prestigieux fonds d’investissement Warburg Pincus, KKR allié à Towerbrook, le fonds de Goldman Sachs, ainsi que la Caisse de Dépôt et Placement du Québec.

    #Canada #Capital-investissement #France #French_Tech #Internet #Numérique #OVH #Octave_Klaba #Économie #États-Unis

  • Renault : 700.000 véhicules potentiellement concernés par le problème de pollution, Automobile
    http://www.lesechos.fr/industrie-services/automobile/021630089187-pollution-un-autre-modele-de-renault-pointe-du-doigt-1193290.p

    Les Renault Espace 5 et le Captur ont été mis en cause pour leurs émissions de pollution qui dépasseraient largement les normes. Le constructeur a déjà rappelé 15.000 véhicules.
    Près de 700.000 véhicules sont potentiellement concernés par un système de dépollution pointé du doigt, mais un plan pour les améliorer sera annoncé fin mars. Ce mardi matin, Renault a présenté sa réponse après la révélation sur les performances de ses véhicules suite aux tests menés par la commission Royal. Mise en place par le ministère du Développement durable dans la foulée du scandale Volkswagen, celle-ci est chargée de tester les modèles des différents constructeurs pour mesurer leur niveau d’émission polluante. Et elle a pointé deux nouveaux véhicules dépassant largement les normes d’émission fixées par le législateur. Selon nos informations, il s’agit du Renault Espace 5, de norme Euro 6, sorti au printemps dernier, et du monospace d’Opel, le Zafira.

    Dans le cas de Renault, le décalage d’émission est particulièrement élevé, allant jusqu’à plus de 10 fois en conduite sur route. Le monospace du constructeur français est également pointé du doigt sur le test en laboratoire (NEDC) où il émet là encore plus que la norme. Après le Captur , c’est un nouveau véhicule de la marque au losange qui est donc pointé du doigt.
    […]
    Les propriétaires de véhicules diesel portant la norme Euro 6 pourront demander si une opération de maintenance est nécessaire. Il devrait s’agir d’une simple reprogrammation.

    #simple_reprogrammation, mais attention, hein, sans fraude…

    • C’est fou j’ai l’impression de passer mon temps à écouter « les infos » et je n’ai toujours pas compris si Renault est blanc comme neige (ses voitures passent les tests officiels donc le gouvernement a bon dos de crier que ça pollue plus en test réel qu’en homologation officielle) ou s’ils ont franchement bidouillé pour que les émissions soient magiquement réduites lors des homologation
      #désinformation

    • https://fr.news.yahoo.com/renault-rappellerait-15-000-v%C3%A9hicules-pour-des-r%C3%A9glages-073

      Parmi les améliorations envisagées pour réduire l’écart entre les niveaux d’oxydes d’azote (NOx) requis pour la certification des véhicules et ceux mesurés en conditions plus réelles de conduite, Renault travaille notamment sur une optimisation de son système dit EGR.
      Celui-ci consiste à réinjecter dans le moteur des gaz d’échappement afin d’abaisser la température de combustion qui favorise la formation des oxydes d’azote. Ce système est complété par un ’NOx Trap’, ou piège à NOx.
      La mesure concernant les véhicules nouveaux comme existants, les propriétaires de voitures diesel portant la dernière norme en vigueur Euro 6 pourront demander si une opération de maintenance est requise sur leur voiture.
      Il devrait s’agir d’une simple reprogrammation nécessitant une vingtaine de minutes. L’opération, qui sera offerte à l’automobiliste et ne représentera qu’un coût minime pour le constructeur, pourra être réalisée à l’occasion d’une visite de routine.

  • L’ancien #émir du #Qatar est visé par une enquête pour #blanchiment
    https://www.mediapart.fr/journal/france/140116/lancien-emir-du-qatar-est-vise-par-une-enquete-pour-blanchiment

    Hamad ben Khalifa Al-Thani, ancien émir du Qatar, a abdiqué en 2013 au profit de son fils Tamim. © Reuters Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour « blanchiment » visant la société #French_Properties_Management, qui gère la fortune de l’ancien émir du Qatar Hamad al-Thani et de sa famille. Selon nos informations, ce « family office » est soupçonné d’avoir validé une opération de #Fraude_fiscale, en payant le décorateur du yacht de l’ex-souverain sur un compte suisse dissimulé derrière une société offshore.

    #France #Chadia_Clot #fiscalité #Hamad_ben_Khalifa_al-Thani #Justice

  • Combien de bises ? Zéro ! - romy.tetue.net
    http://romy.tetue.net/combien-de-bises
    http://romy.tetue.net/how-many-kisses-zero

    Chose agaçante, sur combiendebises.free.fr, il n’est juste pas possible de répondre zéro. Car non, pour moi, à part entre proches, entre tendres ami·e·s et autres intimes, ça ne se fait pas. Et même entre proches, je pratique plus naturellement l’embrassade, le « hug », voire même le câlin, que cette fichue bise, trop compliquée pour être spontanée.

    #bise #FaireLaBise #CombienDeBises #ZéroBise #FrenchBise

    • Moi j’ai fini par comprendre pourquoi j’arrivais systématiquement en retard : c’est une façon d’éviter la bise, ce cérémonial agaçant qui prend des plombes en début de journée, de soirée, de tout… En mode speedée genre « salut de loin, hein, parce que vous avez déjà commencé, nan nan, ne vous interrompez pas pour moi », ou grognon pas réveillée, genre « m’approche pas je mords », ou furtif, genre « tu m’as pas vue, pshiiit »…

    • Zéro pour moi aussi, je déteste (exception : le jour de l’an, pour des collègues que je connais bien). Pour saluer, je tends la main. Pas du tout accepté, de la part d’une femme. Du coup, ce sont les hommes qui reculent.

    • Ne pas faire la bise et préférer le salut de loin, ou le « serrage de main », te fait passer pour une rustre et vouvoyer pour une survivance du 19e. Pourtant, ces deux formes d’échange ont ma préférence. Passer à d’autres modes, reste pour moi difficile, surtout dans des contextes professionnels, et la bise, un effort considérable. Je vois que je ne suis pas la seule, c’est curieux, j’ai toujours eu l’impression d’être un ovni sur ce sujet.

  • Entretien avec Renaud Garcia par Cédric Biagini, 2015
    https://sniadecki.wordpress.com/2015/12/27/biagini-garcia

    Interview de Garcia par Biagini (pour La Décroissance…). Pas super intéressant je trouve, et Biagini de toujours ramener sur le truc de la PMA/GPA, dont il faut parler je trouve aussi mais pas en ces termes et lui continue d’en parler toujours de la même façon qu’avant.

    Pourtant le livre et les idées de Renaud Garcia sont plus intéressantes et plus vastes que juste ramenées à ça.

    #interview #Renaud_Garcia #Cédric_Biagini #déconstructionnisme #Derrida #Foucault #PMA
    cc @aude_v …

    • A lire les comptes-rendus parus et les entretiens accordés par l’auteur, l’amour que ces gens portent à leur inoxydable innocence est tout de même propre à donner le vertige...

      Tout de même : pendant que nos braves, lucides, honnêtes et objectifs théoriciens et essayistes radicaux, révolutionnaires, libertaires ou non, et leurs lecteurices (qui n’hésitent pas à prendre en otage l’aliénation pour imposer leur naturalisme, ou à déceler chez tout discordant-e de probables relents de libéralisme technolâtre) jubilent en étranglant une fois de plus à pleines mains le fault cou de Michel, ou qu’ils démontent joyeusement la déconstruction de Jacques, de quoi s’imaginent-ils parler ?

    • @Aude
      Je pense que le désir de bien des libertaires de se penser eux-mêmes comme extérieurs et étrangers à notre société dépasse de très loin leur curiosité quant à la manière dont nous nous trouvons tou-te-s, eux, libertaires, y compris, participer de cette société et assurer sa perpétuation, ce en dépit des jugements radicaux, révolutionnaires, que nous pouvons porter contre elle .
      La haine et l’hostilité non feintes que l’on lit de plus en plus ouvertement chez des libertaires contre des militants, sociologues, intellectuels et universitaires « déconstructeurs », (ah, les horribles « cultural studies » !) qui ne seraient pas assez « proche du peuple » ou des préoccupations que d’autres intellectuels prêtent à ce prétendu « peuple » me semble relever en bien trop grande partie d’un désir de ne pas chercher à connaître ce qui pouraît fâcher, et bousculer cette illusion confortable qui veut qu’il suffirait de juger que l’organisation sociale mérite d’être changée radicalement sur le plan économique et environnemental ou technicien pour devenir effectivement son ennemi, d’un désir de s’en tenir à une conception datée et très confortable de la critique sociale.

      Je suis certain, au cours de mes lectures libertaires, d’avoir lu à propos d’une époque où, sans s’y inféoder au monde intellectuel, scientifique, on considérait chez les anarchistes et libertaires qu’il pouvait être urgent et utile de porter au « peuple » des connaissances découvertes dans ce cadre là - et où l’on n’aurait guère songé à falsifier et travestir (Comme l’écrivait #Simone_Weil, « on n’a pas le droit de leur donner à manger du faux ») les travaux de ces scientifiques pour dresser ce même « peuple » contre eux.
      Depuis quelques décennies, je vois des libertaires tellement occupés à défendre des illusions libérales et spontanéistes qu’il leur est visiblement très difficile de remettre en cause, qu’ils en viennent à verser dans un populisme anti-intellectuel de très mauvais augure sitôt qu’ ils (bien plus qu’elles) voient ces illusions qu’ils aiment à entretenir quant à leur propre « radicalité » bousculées ou menacées d’apparaître un peu trop visiblement pour ce qu’elles sont : des illusions, liées à des rapports sociaux inégalitaires.

      La présentation du livre de Garcia par son éditeur, le ton employé, l’arrogance de son affirmation de la nécessité de s’appuyer sur la nature humaine, cela a suffi à m’en tenir à distance.
      Je pense pour ma part que tout auteur libertaire homme, blanc, qui désire parvenir à quelque chose qui ne soit pas inepte ni réactionnaire, aujourd’hui, à propos des critiques du caractère social et systémique du genre ou de la race, car c’est de cela qu’il s’agit , ou de l’irrémédiable socialité de la catégorie « nature », et de leurs conséquences sur les ambitions, les pratiques et les théories révolutionnaires, doit à minima le faire en s’appuyant sur le travail d’introspection et d’auto-critique d’un libertaire comme #Léo_Thiers-Vidal, par exemple.

      Je pense qu’un libertaire qui aurait plus à coeur de chercher par où avoir prise sur la société, et conscience d’être de part en part un produit de celle-ci, que de défendre mordicus une conception (dé)passée de « la révolution », n’aurait pas peur d’écrire contre les navrantes illusions et les violents raidissements du mouvement libertaire actuel, ni de s’y faire détester en lui mettant sous le nez son refus de considérer genre et race pour ce qu’ils sont : des rapports sociaux qui le concernent d’aussi près qu’il est possible d’être concerné.

      « Il faudrait pourtant y songer, pauvre imbécile, et, en y songeant, s’arrêter un peu d’être stupide et de faire souffrir les malheureux. Car nous sommes cela, toi et moi, et rien que cela, des abîmes ! » (#Léon_Bloy, #Exégèse_des_nouveaux lieux_communs, 1913)

      Pour ma part, c’est seulement un tel caractère potentiellement détestable pour tous ceux chez les libertaires que j’ai vu aimer le livre de Garcia, après qu’ils aient encensé Escudero (et auparavant, un matamore pourfendeur de moulins à vents post-modernes comme #Jordi_Vidal), qui me ferait éventuellement placer quelques espoirs dans un texte, pour autant que cela ait un sens.

      Mais tout écrit, tout auteur cherchant à ménager la moindre des illusions qui se donnent à voir chez les libertaires me semble au mieux une pure et simple perte de temps.

    • cette illusion confortable qui veut qu’il suffirait de juger que l’organisation sociale mérite d’être changée radicalement sur le plan économique et environnemental ou technicien pour devenir effectivement son ennemi, d’un désir de s’en tenir à une conception datée et très confortable de la critique sociale.

      Ça me rappelle des paroles d’une chanson d’un groupe dont je suis assez fan :
      Harroegi ulertzeko,
      harroegi onartzeko
      askatasun desiratuak ez gaituela askatuko
      (Trop fiers pour comprendre,
      trop fiers pour accepter
      que la liberté tant désirée ne nous libèrera pas)

      https://www.youtube.com/watch?v=Sp1K5fWdW1o

    • Le Comptoir : Renaud Garcia, « La démocratie représentative est une faillite totale »

      http://comptoir.org/2015/11/11/renaud-garcia-democratie-representative-failite-totale

      Recension de Antoine Silvestre de Sacy sur Lecture Revue

      http://lectures.revues.org/19380

      @aude_v : Yapadkoi !

      Le Renaud Garcia en question est aussi l’auteur d’un bouquin que je suis en train de lire et dont je ferais certainement une recension :

      La nature de l’entraide, #Pierre_Kropotkine et les fondements biologiques de l’anarchisme

      http://books.openedition.org/enseditions/5112

      Très universitaire (c’est issu de sa thèse), mais stimulant sur bien des aspects, même si je ne suis pas d’accord avec tout...

    • Me suis infligé l’interview jusqu’au bout. Ahurissant d’une arrogance et d’un mépris qui n’auraient pas tant de saveur sans reposer sur un refus manifeste d’entrer jamais sérieusement dans ce que Garcia prétend « critiquer » - et un goût prononcé pour préférer l’ombre à la proie.

      Quelques #notes_et_morceaux_choisis dans la seule fin de l’interview :

      Est-ce qu’on veut une société dans laquelle les individus ont des identités multiples, des sexualités polymorphes, mais sont incapables de parler aux gens ordinaires, de s’ouvrir au commun, incapables de se comporter comme des êtres sociaux qui mènent des actions collectives ?

      je sais bien que la caricature est une arme polémique.
      Mais il ne s’agit pas ici de caricature - plus sûrement de confusion mentale. Je ne doute pas que Garcia ne trouve une partie de cette confusion dans la société présente. Mais il fait le choix de la traiter avec une complaisance stupéfiante en faisant comme si la critique du genre était vouée à demeurer le loisir d’une élite ou d’une minorité coupée d’un « commun » que de telles lubies ne sauraient jamais concerner , en prenant soin de réduire et identifier une telle critique aux quelques avatars les plus grotesques que l’existence d’une telle critique ne manque pas de susciter au sein d’une société libérale. Il fait ici le choix de prendre la confusion au sérieux, et d’ignorer la critique dont elle n’est au mieux qu’un reflet distordu et superficiel.
      Prétendre juger de pensées critiques à une telle aune est évidemment d’une malhonnêteté intellectuelle crasse : cela reviendrait, par exemple, à ne jamais présenter les libertaires que sous les traits grossis et isolés des plus détestables des libertariens.
      C’est là un moyen certain de #désertifier_la_critique.
      Se pourrait-il que Renaud Garcia soit à cette critique ce qu’un Monsanto est à la biodiversité - le désintéressement financier en guise de supplément d’âme ?
      Plus sérieusement, Garcia semble sinon ignorer complètement que les identités soient des produits sociaux, du moins infoutu de considérer cela avec la moindre conséquence. Il lui faut distinguer un « commun » d’on ne sait trop quoi. De ces gens là qui ne sont pas comme lui.

      Concernant le rapport au passé d’une certaine gauche progressiste, il y a là un problème de culture. Vous pouvez faire semblant de maîtriser les concepts ampoulés de Butler ou de Derrida, tout en manquant de culture : le passé n’est tout simplement plus connu. Par exemple, l’idée que des révolutions socialistes aient pu être menées au nom d’une certaine forme de conservatisme, c’est impensable dans l’esprit d’un déconstructionniste.

      Comment dire. Mon grand, fais toi plaisir, tape sur la gauche progressiste autant que tu le veux, qu’est ce que tu veux que ça foute ? Il se trouve qu’en dépit de cette gauche et de votre petite rixe on pense contre ta nature, et aussi contre tes punching-balls : contre, et surtout, à l’écart des Butler et Derrida.

      Alexis Escudero, qui a écrit contre la reproduction artificielle de l’humain sans laisser la moindre notation homophobe, qui a fait une enquête factuelle, appuyée sur des informations recoupées, a été empêché physiquement de s’exprimer dans des milieux anarchistes.

      Voilà qui est savoureux. Après tout, nous ne sommes qu’un an après les faits. Gageons que notre philosophe n’a pas encore eu le temps de se plonger trop avant dans les critiques adressées à l’#escudhéros_des_mecs_hétéros_vachement_radicaux.

      Mais il paraît que c’est à ça qu’on les reconnaît.

      Admirons donc encore sa posture supérieure dans tout son surplomb (j’italise) :

      La critique est vraiment dans une plaine désertique, le parti pris émotif prend le pas sur l’analyse rationnelle. Alors que faire ? Est-ce qu’il faut arrêter de penser ce qu’on considère vrai sous prétexte que cela risque de « cliver » ? En matière d’éthique intellectuelle, je pense qu’il reste responsable de s’en remettre à l’idée de vérité et à un principe de charité . Il faut dire ce qui nous paraît juste, le dire de la manière la plus sincère et articulée possible, en parlant à des gens dont on suppose qu’ils sont susceptibles de réfléchir et de se rassembler.

      On notera que ce que ce monsieur et ses amis considèrent comme « juste » ou « vrai » ne saurait être un objet de critique depuis un autre point de vue que le leur . Si l’on est pas d’accord avec eux, c’est que, bien que généreusement supposés par eux capable de réfléchir, on ne l’a probablement pas encore fait.
      Mais, charitable, plutôt que de nous excommunier tout de suite, il propose à ses amis de nous en donner le temps. Je leur retourne le propos : il me semble quant à moi qu’il est des questions, concernant les rapports sociaux, auxquelles Garcia et ses amis ne veulent pas réfléchir, et ne veulent pas que l’on réfléchisse non plus même en dehors d’eux. Ils doivent même nier que cela soit le cas . Je ne sais s’ils le pourraient le faire ou non, et je ne suis certainement pas en mesure de leur faire la charité.

      Ce petit monde et son pauvre complexe de supériorité me rappelle ici nos politiciens qui, régulièrement confrontés au rejet de telle ou telle réforme, en venaient il y a peu encore à nous expliquer qu’il s’agissait d’un problème de communication, de compréhension, et affectaient de se proposer de nous expliquer ce qu’à les croire, nous n’avions pas compris : puisque la seule façon de le comprendre, et le signe de notre compréhension, était d’y être favorable.

      Garcia se situe ici dans une semblable logique de dominant, qui se sent en position de force : à l’en croire, quand nous aurons réfléchi, nous aussi, nous considérerons que le discours naturalisant et la posture droite dans ses bottes d’Escudero ne relevaient pas du genre et de son hétérosexisme crasse. Mais hélas, et contrairement à ces braves esprits forts de la critique radicale, nous ne réfléchissons guère : et nous sommes si émotifs !

      Il y a pourtant des critique matérialistes dont ces gens sont toujours déterminés à ne rien savoir, afin de se garder la liberté de parler à leur place, et de leur faire dire n’importe quoi, pour vendre leur propre camelote.
      On ne leur demande pourtant pas d’être d’accord avec ces critiques du naturalisme. On leur demande seulement d’accepter un jour - un jour, mais quand ? Lorsque un handicapant sentiment de supériorité ne viendra plus les en prévenir ? - de les considérer et de les discuter honnêtement. On leur demande d’accepter de se confronter une fois, enfin, à leurs termes. Et d’argumenter contre ces termes là - non contre telle ou telle ineptie choisie ou réécrite par eux pour en tenir lieu.
      Mais pour l’instant, « ce jour n’est pas arrivé ». (dixit ce cher Aragorn, in Le retour du roi )

      Et non, je ne leur ferai plus l’aumône de citations ou de références dont ils n’auraient pas l’usage - comme en attestent l’ensemble de leurs œuvres.
      Le désaveuglement de nos porteurs d’œillères naturalistes sera l’oeuvre des porteurs d’œillères eux-mêmes - ou ne sera pas.

      Agiter des hommes de paille, charger des moulins à vent leur permet assurément d’occuper bruyamment le terrain en occultant son existence. Mais ils peuvent retuer les mêmes hommes de paille et déconstruire leurs moulins à vent tant qu’ils le veulent, les critiques matérialistes des rapports sociaux, et du naturalisme comme produit de ces rapports sociaux, le constructivisme social né avec Marx et sa compréhension de l’organisation sociale comme un tout dont les parties ne préexistent pas à cette organisation, cela attend encore de se voir opposés par eux le début d’un argument.

      @Aude V
      Dites, je sais bien que je suis un fâcheux pénible. Est-ce donc là ce qui me vaut ce blocage chez vous ? Dans ce cas, je veux bien convenir de ne plus échanger avec vous - et vous inviter à vous abstenir de m’interpeller ou de me répondre. On peut se fâcher d’un commun désaccord, si ça vous dit.
      Dans votre présentation initiale du bouquin, à laquelle je n’ai pu réagir de ce fait, vous écriviez « on va rire ».
      Ces gens qui parlent tant de confusion tout en prenant soin de l’entretenir et d’y contribuer ont tout pour être risibles, en effet, et semblent déterminés à le rester.
      Je ne crois pas me tromper en disant que nombre de personnes ne tiennent pourtant pas plus que cela à se voir donner trop souvent ce genre de raisons de rire, - ou préféreraient, s’il faut rire, s’en voir proposer d’autres.

    • @Aude

      Les amitiés et la réflexion théorique sont souvent difficiles à concilier, hélas !
      Vivant depuis plus de dix ans à l’écart du monde militant, c’est un écueil que je ne rencontre plus. Cela a aussi ses inconvénients.

      Je finirai peut-être par lire ce livre mais pour l’instant, ça n’est pas ce qu’il me semble de plus urgent. Sa présentation comme ses diverses réceptions m’ont tout de suite donné à penser que sa principale faiblesse (je part de l’hypothèse généreuse qu’il ne verse ni dans la médiocrité des échos qu’il suscite ni dans les facilités auxquelles son auteur peut céder en interview) est d’avoir très probablement été écrit, quoique son auteur puisse se distinguer d’un Escudero ou de PMO qui écrivent avec leur testostérone, depuis un point de vue masculin très peu critique de lui même, avec tout ce que cela implique de déni et de contribution au patriarcat.

      Par exemple, lorsqu’il s’agit de parler de constructivisme social, ne pas calomnier grotesquement une auteure comme Delphy est évidemment nécessaire. Mais c’est loin d’être suffisant : on doit aussi s’interroger sur les raisons qui poussent au sein de son propre camp, ou parti, ou parmi ses amis (je veux parler de l’auteur, pas des vôtres) à se livrer à de telles pratiques, à les tolérer ou à les juger bénignes. Ajouter un minimum de connaissance et de reconnaissance, de prise en compte critique, pour soi-même, à l’encontre de ses propres propos, des conséquences des réflexions de ces féministes matérialistes me semble le minimum d’égards à leur témoigner.
      De fait, la présentation du bouquin disait assez clairement que l’auteur était bien loin d’avoir une telle intelligence et un tel usage pratique de leurs écrits (à moins que son éditeur soit complètement passé à côté d’un aspect aussi assurément original, propre à dénoter au sein de l’habituelle production littéraire libertaire : ce qui me paraît hautement improbable).
      Ce qui, à mes yeux, constitue un point de vue réactionnaire - non dans ce sens caricatural que l’on rencontre habituellement, qui entend poser le problème en termes « progressiste vs conservatisme » et verse illico dans le « technolâtres vs technocritiques » - mais au sens précis ici où un propos dès qu’il se refuse de prendre au sérieux la lutte contre le patriarcat, qu’il la minimise, ou qu’il contribue à nier son existence, sa portée, son contenu, participe banalement de ce patriarcat. (je crois pouvoir dire que j’en sais quelque chose pour avoir été longtemps dans ce cas, et pour avoir expérimenté sur moi même la difficulté à commencer d’entendre que cette critique me concernait)

      Sur la question des « premières concernées », il me semble qu’elle mériterait peut être bien d’être reformulée. Je veux dire par là que l’existence d’oppressions ne peut être mise à jour et commencée d’être pensée que parmi qui les subit : les oppresseur-e-s sont elleux toujours persuadés de leur bon droit, de leur légitimité. Constater que le langage de la société constituée sur la base de cette oppression ne permet pas de la penser est une banalité de base - celleux qui s’efforcent de penser l’oppression doivent construire les outils intellectuels pour la dire, en partant contre le sens commun de l’hypothèse que ce qu’elles vivent est une oppression... ce qui les mène à ... déconstruire les termes du langage dominant qui la rendent invisible.

      De fait, lorsque des hommes blancs s’en prennent aujourd’hui à la « déconstruction », je ne peux croire en leur bonne volonté critique (surtout lorsque leur éditeur achève de mettre la critique sociale cul par dessus tête en brandissant « la #nature_humaine » comme une catégorie radicalement révolutionnaire !)
      Ne serait- ce que parce que des auteures féministes matérialistes comme #Delphy ou #Mackinnon, pour ne citer que parmi celles que j’ai lues, et d’autres avec elles, ont produit il y a dix ou vingt ans une critique des « déconstructeurs » à la #Derrida, et de produits frelatés comme la « #french_theory » et du « #french_feminism » comme autant de moments de la réaction et de l’antiféminisme .

      Je pense plus précisément à des textes comme « #L'invention_du_french_femnism : une démarche essentielle » de Delphy, qui date tout de même de 1996 et fait référence à de nombreux autres écrits et auteures précédent-e-s ; ou à #Féminisme,_marxisme_et_post-modernité de Mackinnon, qui date lui de 2001.

      Ce sont des textes relativement brefs, mais d’une grande densité et qui me semblent non seulement faire date, mais être incontournables pour quiconque prétend porter un jugement, depuis un point de vue se réclamant de la critique sociale, sur « la déconstruction » (ou « les post-modernes »). Il ne me semble pas possible d’écrire à ce propos sans devoir à un moment ou un autre se positionner explicitement quant à ces textes et ces auteures. Et, encore une fois, la simple présentation du bouquin de Garcia, comme les réceptions qui ont suivi et les interviews qu’il a donné, attestent de positionnements très rapidement incompatibles avec une critique à minima matérialiste, en particulier avec les termes en lesquels elle est formulée dans ces deux textes.

      De tels écrits ne sont jamais lus ni discutés (encore moins critiqués) par nos habituels « radicaux ». J’avoue que l’exposé de leur ignorance et de leur satisfaction à ignorer a fini par me lasser.

    • @ktche
      j’avais lu l’entretien, mais merci pour le ps.

      Je n’aborderai que le dernier point, qui me semble significatif.

      La mention d’Alexis Escudero et de son ouvrage sur La Reproduction artificielle de l’humain intervient en réponse à une question qui préoccupe La Décroissance, celle de la PMA/GPA. Je ne me prononce pas sur le fond de l’ouvrage, qui peut être critiqué pour de bonnes raisons sur certains points. C’est l’interdiction de présenter son livre en milieu libertaire qui a retenu mon attention, indépendamment de l’attitude de défi, de morgue ou de mépris dont il a pu faire preuve, et dont je ne sais rien directement.

      Hem. Comment dire. Soit Renaud Garcia ne s’intéressait pas au milieu libertaire il y a un peu plus d’un an,
      soit il faut admettre que, s’il a été spectateur de l’affaire, il l’a été depuis le banc des amis et soutiens de l’auteur et n’a guère cherché à connaître ce qu’il lui était reproché.

      Il paraît que, dans une dispute, ne pas connaître les arguments de ses adversaires, c’est méconnaître sa propre cause.

      S’en tenir encore maintenant à une prétendue « interdiction de présenter son livre en milieu libertaire » relève une fois de plus d’une attitude qui refuse la confrontation au fond de la question sous un douteux prétexte de forme. De fait, il me semble que c’est justement de sa présentation en milieu libertaire depuis plusieurs mois, lors de nombreuses discussions et confrontations, et des critiques qu’il a progressivement essuyé de celleux qui se l’étaient infligé, qu’est issu l’expression d’un refus de voir un texte et un auteur non seulement outrancièrement partisans, mais fallacieux et calomniateurs, mis en avant derechef lors d’un salon du livre libertaire.

      Et, encore une fois, plus d’un an et demi après la parution de son bouquin, on constate que la colonne vertébrale de la posture d’Escudero et de ses amis tient toujours toute entière dans une ignorance éhontément affichée, et leur refus de reconnaître et de se confronter aux arguments qui leur ont été opposés .

      @Aude_V

      Je m’étonne quelque peu qu’il puisse être nécessaire à qui que ce soit de recourir à Renaud Garcia pour rencontrer une telle critique.

      De fait, bien que je ne prétende à une connaissance ni exhaustive ni très approfondie des diverses tendances que l’on peut rencontrer parmi les féminismes, je puis assurer que lorsque j’ai commencé de m’y intéresser enfin, je n’ai pas eu grand mal à y rencontrer une critique radicale (de mon point de vue, à la fois très réconfortante et très intelligible) des tendances libérales ou essentialistes, qu’elles soient féministes ou non ; tout comme j’ai pu, dans le même temps, constater que les auteures de ces critiques, - Dworkin, Mackinnon, Delphy pour n’en citer que trois - lorsque leur nom menaçait de déborder les seules militantes féministes, étaient l’objet d’incessantes falsifications et calomnies, en particulier chez les libertaires . (Un éditeur - « l’esprit frappeur »- et une auteure qui faisaient dans la subversion avaient présentées Mackinnon et Dworkin - alors non traduites en français - comme des croisées anti-sexe, moralistes et puritaines parce qu’américaines , il y a 18 ans de cela. Je peux témoigner de ce que de telles pratiques préventives sont efficaces : je n’avais alors pas accès à leurs écrits. Et il m’aura fallu 13 ans pour oublier ces calomnies et m’intéresser enfin aux quelques traductions publiées entre-temps - et constater alors de quelle falsification j’avais été la dupe.

      Plus récemment, il y a quelques jours, Ravage éditions s’est illustré en publiant un texte « libertaire » signé « Cassandre », où Christine Delphy, du fait de ses positions contre la loi sur le voile de 2004 et de ses critiques de la guerre occidentale au proche orient, est encore l’objet d’une grossière falsification - elle aurait soutenu, à en croire le faussaire, le droit des femmes afghanes à être voilées par les talibans...)
      On a pu voir à plusieurs reprises que, sous couvert de critiquer seulement un emploi libéral et démobilisateur de la notion de genre, c’est surtout la critique matérialiste du naturalisme et de l’essentialisme qui était insupportable à Escudero et ses soutiens et continuateurs.
      Pour ma part, la revendication affirmée d’une grossièreté intellectuelle comme, par exemple, la « nature humaine » comme catégorie révolutionnaire (ajoutons y « radicale », pour faire bonne mesure !) suffit à me rendre son auteur a minima des plus suspects, et à trahir sinon son ignorance de ce qui constitue une critique matérialiste, féministe ou non, du moins de son opposition, de fait"radicale", à ce qui se trouve justement constituer le cœur d’une telle critique.

  • Hipsters Dont Dance Top World Carnival Collabs of 2015
    http://africasacountry.com/2015/12/hipsters-dont-dance-top-world-carnival-collabs-of-2015

    After doing a year of monthly roundups for the best in the World Carnival sound in 2015, we have noticed that #Afropop in particular has had a stellar year. Perhaps most.....

    #MUSIC_PAGE #South_Africa #Nigeria #Ghana #Giggs #Wizkid #Wande_Coal #UK #edanos #timaya #frenchy_le_boss #patoranking #ayo_jay #leriq #runtown #kwamz_and_flava #r2bees #fetty_wap

  • Recension du Désert de la critique de Renaud Garcia par @tranbert
    https://sniadecki.wordpress.com/2015/11/20/louart-garcia

    Totalement à l’opposé d’un Jean-Marc Mandosio qui dans Longévité d’une imposture (éd. de l’Encyclopédie des Nuisances, 2010) faisait une attaque ad hominem du personnage dans la plus pure tradition situationniste, Renaud Garcia avec Le désert de la critique, déconstruction et politique (éd. L’Échappée, 2015) élargit le propos et tente de comprendre les raisons profondes de cette fascination et les conséquences politiques pour les personnes et les groupes engagés dans des luttes.

    […]

    Il ne fait pas dans la polémique, mais tente de mener une controverse, c’est-à-dire en participant à un débat public sur le sens et la pertinence de ces idées, essayer de faire comprendre un certain nombre de choses, et notamment mettre en garde contre certaines dérives idéologiques qui aboutissent finalement à participer, par des voies détournées, au système que l’on prétend combattre.

    #Foucault #french_theory #déconstructionnisme #philosophie #controverse #Renaud_Garcia #émancipation #critique_techno cc @aude_v

  • 10月8日のツイート
    http://twilog.org/ChikuwaQ/date-151008

    Papier is out! paper.li/ChikuwaQ/13277… Stories via @Ms_Golightly @MargueriteV posted at 09:15:22

    RT @Hh1m4: 【新刊】河出文庫の新刊が入荷したので見ていると『日影丈吉傑作』が⁉︎みなさんはこの作家ご存知ですか?時の流れに淘汰されながらも、熱烈なマニアのいる戦後ミステリー作家のうちの一人です!興味のある方はちょっと手にとってみてください! pic.twitter.com/41dl0rbvt1 posted at 09:11:40

    RT @Awesomeplctures: Hard day at work today!! Im out ...?? good night my friends!! pic.twitter.com/Xt8trx7HXZ posted at 08:57:01

    RT @CoquiBared: pic.twitter.com/4j86cHkqBg posted at 08:56:27

    一億総セックスマシン。 posted at 08:49:42

    RT @TATJANASL: #French #poster for ’The innocents’ (1961) Jack Clayton #Horror #movies pic.twitter.com/gCiXisNwCJ posted at 06:57:01

  • #ToursTech : « Tous unis pour la croissance de nos start-ups »

    http://larotative.info/tourstech-tous-unis-pour-la-1192.html

    Coulon l’avait annoncé lors du conseil municipal du 7 avril 2015 :

    « Nous positionnerons aussi Tours comme une terre d’adoption numérique. On sait que notre territoire est souvent choisi (Moneo, McDo, Linky) par des tas d’entreprises qui ont testé ici leurs produits. (...) Nous voulons que les entreprises viennent innover en Touraine, en trouvant les compétences et les infrastructures qui leur permettront de réussir leurs projets d’innovation. »

    Apparemment, l’adjoint au maire est ravi de faire office de cobaye. Signalons quand même que Monéo s’est cassé la gueule [1], et que les compteurs Linky sont loin de faire l’unanimité, y compris dans le département. Quant aux bornes de commandes chez MacDonald’s, on laissera chacun juger de la pertinence de cet exemple en termes de progrès et d’innovation... Cela n’a que peu d’importance aux yeux des promoteurs de #ToursTech : l’important, c’est d’innover, de « faire », qu’importent les débouchés, les impacts ou les conséquences. La formule « Tous unis pour la croissance de nos start-up » reflète bien cet esprit : on promet un soutien sans condition, sans s’interroger sur ce que produisent ces entreprises, ou sur la manière dont elles le font. Le tout au nom de l’emploi (hypothétique) et du rayonnement (hypnotique).

    C’est le site de l’ancienne imprimerie Mame qui a été choisi pour faire office de « lieu totem » pour la candidature Tours Tech. Un « lieu magique » aux yeux de Thibault Coulon, qui pourra notamment accueillir un « Fab lab » et un « Living lab ». Et où l’on pourra organiser un « BarCamp », un « Startup Weekend », un « Coding Goûter », ou un « Hacking Monday ». Dire qu’il fut un temps où on se contentait d’y imprimer des livres...

    Le site Mame vient d’être racheté par Tour(s) Plus à la Société d’équipement de Touraine (SET), qui était chargée de sa reconversion, pour un coût de 9 millions d’euros. L’école des Beaux-Arts s’y est installée, reste à faire venir les entreprises du numérique qui donneront au site son identité de « véritable poumon de l’économie numérique locale ». Et pour cela, Thibault Coulon cherche à faire dégager les ouvriers de Michelin qui y trainent encore dans le cadre des ateliers de transition professionnelle mis en place suite à la suppression de 700 postes dans l’usine de Joué-lès-Tours. Certes, la SET présente Mame comme « un site d’échanges (..) et de rencontres entre tous les publics », mais il ne faudrait pas exagérer. C’est pas les types de Michelin qui vont nous faire entrer dans la modernité ; ils représenteraient plutôt un passé gênant à faire disparaître.

    #numérique #FrenchTech #EtMoiEtMoiEtMoi

  • https://zilsel.hypotheses.org/2103


    LE RÉALISME KITSCH

    Dans le présent texte consacré à des réflexions contemporaines sur la question du réalisme, Pascal Engel pointe les limites de différentes perspectives philosophiques, qui, à défaut de partager les fantasmagories anthropologico-sociologiques des postmodernes susnommés, partagent toutefois avec ces derniers un goût prononcé pour le kitsch. L’auteur de La Dispute et de La norme du vrai vise en effet à montrer, avec une certaine efficacité nous semble-t-il, et après avoir identifié les principales acceptions de la notion philosophique et épistémologique de « réalisme », que le « carnaval ontologique » dans lequel s’illustrent cette fois-ci le « réalisme spéculatif » de Quentin Meillassoux, les « réalismes accueillants » de Markus Gabriel, de Tristan Garcia ou de Bruno Latour[3], et, dans une moindre mesure, le « réalisme contextualisé » de Jocelyn Benoist ou encore le « nouveau réalisme » de Maurizio Ferraris, ne sont en réalité ni particulièrement « réalistes » (ils semblent bien plutôt incarner diverses formes d’idéalisme), ni ne sont spécialement « nouveaux » — sauf peut-être en ce qui concerne, pour les premiers d’entre eux, une aptitude particulière à la grandiloquence, elle-même favorisée par des moyens de médiatisation jusqu’alors inédits en philosophie (blogs, conférences sur internet, réseaux sociaux électroniques, etc.).

    Il y a une chose au moins dont les nouveaux réalistes ne semblent pas dépourvus, c’est du sens de la publicité.

    Un Beaujolais nouveau n’est pas nécessairement du Beaujolais (cela peut être de la piquette). De même un réalisme nouveau n’est pas nécessairement nouveau : ce qui peut sembler nouveau à l’un peut apparaître comme une vieille lune à l’autre, et on ne sait jamais si ce qui nous apparaît nouveau maintenant sera considéré comme nouveau plus tard. Le problème est que, plus encore que la plupart des termes philosophiques, celui de « réalisme » est d’une plurivocité qui défie les classifications. Sans parler des sens de ce terme en art, qui sont légion, bien des philosophes dans le passé ont été ou se sont appelés « réalistes », même si ce terme n’est vraiment entré dans le vocabulaire qu’après Kant : Platon, Aristote, Thomas d’Aquin, Descartes, Locke, Reid, Bolzano, Frege, Brentano, Ingarden, Bertrand Russell, Moore, Mackie, Smart, Armstrong, etc. Une école de philosophie américaine, aujourd’hui bien oubliée, s’est jadis appelée « New Realism » (R.B. Perry, R.W.Sellars et alii). Mais on est très rarement « réaliste » tout court. La plupart du temps on est en philosophie un réaliste dans tel ou tel domaine ou sujet : quant au monde extérieur, quant aux universaux, quant aux entités mathématiques ou scientifiques, quant aux valeurs morales ou esthétiques, quant aux vérités logiques ou quant aux vérités juridiques (on parle de « réalisme scandinave » en droit), etc. On est rarement réaliste globalement, et dans tous les domaines, et un même auteur peut être réaliste dans un domaine et pas dans un autre. Platon par exemple est dit « idéaliste » quant aux Idées, mais aussi réaliste quant à sa conception des entités abstraites. Aristote est réaliste en éthique, mais ne l’est pas quant aux entités mathématiques. On est aussi réaliste relativement à un problème. Par exemple on classe souvent Descartes et Locke comme des réalistes indirects quant à la perception, et Reid comme un réaliste direct. Le réalisme généralisé est une notion tout aussi incongrue que celle de « génie universel » ou de couteau suisse intégral. De plus, la notion de ce qui est réel ou pas est, comme nous le rappelle le dialogue d’Alice avec Tweedledum et Tweedledee, souvent égarante :

    “You know very well you’re not real.”

    “I am real !” said Alice, and began to cry.

    “You won’t make yourself a bit realler by crying,” Tweedledee remarked : “there’s nothing to cry about.”

    “If I wasn’t real,” Alice said – half laughing through her tears, it all seemed so ridiculous – “I shouldn’t be able to cry.”

    “I hope you don’t suppose those are real tears ?” Tweedledum interrupted in a tone of great contempt.

    La situation n’est pas plus claire pour les philosophes que chez Alice. Comme l’a remarqué Crispin Wright : « S’il y a jamais eu un consensus sur le mot “réalisme” comme terme philosophique technique, ce consensus s’est indubitablement fragmenté sous les pressions exercées par les divers débats – en sorte qu’un philosophe qui viendrait affirmer qu’il est un réaliste en sciences, ou en éthique, n’aurait sans doute, pour la plupart des publics philosophiques, fait rien de plus que se racler la gorge

    Les nouveaux réalistes d’aujourd’hui entendent manifestement réagir, de près ou de loin, au postmodernisme. Ils ont peur de ce dont Rorty n’avait pas peur, d’avoir « perdu le monde »[10]. Mais en même temps, ce qui frappe, dans leurs livres, c’est que les doctrines dont ils nous disent qu’elles portent la marque du réalisme paraissent souvent, pour ceux qui ont une éducation classique en philosophie, assez peu conformes à l’image courante du réalisme. Comment un auteur qui nous dit qu’il n’y a qu’une nécessité, c’est la contingence, un autre qui nous dit que tout existe sauf le monde, un autre qui nous dit que l’activité scientifique ne porte que sur une réalité qui a son mode d’existence propre alors que d’autres discours ont le leur, ou d’autres encore qui nous disent que le vrai réalisme n’a pas à se prononcer sur la réalité de quoi que ce soit, sont-ils encore des réalistes ? N’a-t-on pas envie de leur dire, à la manière de Régis Laspalès dans un sketch fameux : « Tu m’embrouilles ! »

    #philosophie #epistemologie #realisme #french_theory #relativisme #Bruno_Latour #affaire_maffesoli