• Questioning French Federation Partnership
    https://lichess.org/@/Lichess/blog/questioning-french-federation-partnership/vymrLIfA

    La FFE a récemment annoncé son partenariat avec Immortal game, vantant « une plateforme française, [...] avec laquelle nous partageons les mêmes valeurs et objectifs. »

    Or, Immortal Game est une entreprise privée dont un des aspects centraux porte sur les cryptomonnaies et les NFTs. Ces actifs sont actuellement dans le viseur des autorités en Europe et aux États-Unis, notamment à cause d’innombrables fraudes et arnaques du secteur qui visent souvent les personnes les plus vulnérables, ces mêmes personnes que la FFE se doit tout particulièrement de protéger.

    À l’opposé de tout cela, lichess.org est une association française loi 1901 qui fonctionne grâce aux bénévoles et aux dons depuis plus de dix ans. C’est le serveur d’échecs numéro un en France et deux dans le monde, et toutes nos fonctionnalités sont accessibles gratuitement et pour tous, sans aucune publicité ou traqueur.

    Tous nos logiciels sont libres/open-source, c’est-à-dire qu’ils peuvent être réutilisés, partagés et améliorés gratuitement. L’État recommande d’utiliser des logiciels libres.

    A l’aune de ces éléments, les valeurs communes citées par la fédération sont loin d’être évidentes.

    Nous sommes convaincus que les joueurs méritent mieux. Nous nous étonnons également de ne pas avoir été contacté malgré de précédentes collaborations et questionnons l’opacité entourant cette désignation.

  • Entre escroquerie et humiliation, la face cachée des live TikTok RTS - Hélène Krähenbühl

    Lors de ces « lives control », des jeunes filles proposent aux internautes d’obéir à des ordres contre de l’argent. [Illustration : C_cou]

    L’application TikTok est connue pour ses vidéos de danse rigolotes, parfois sexy, ses sketchs absurdes ou encore ses challenges viraux. Mais la fonctionnalité « live » cache un côté bien plus sombre qui flirte parfois avec l’exploitation humaine.

    Une femme voilée, assise sur le sol, se verse des seaux d’eau sur la tête. « Thank you, thank you » répète-t-elle inlassablement face caméra. Elle semble frigorifiée.
    Dans le chat, les commentaires des internautes défilent. Certains lui envoient des « cadeaux virtuels » : il y a la rose, le donut ou encore le ballon de rugby. A chaque récompense, la jeune femme se jette un nouveau seau d’eau sur la tête.

    Cet exemple illustre l’une des dérives du système de monétisation de TikTok, basée sur les « cadeaux virtuels ». Concrètement ces dons prennent la forme de jetons virtuels allant des « roses », l’équivalent de quelques centimes de dollars, aux « lions » d’une valeur de 500 dollars. Il est ensuite possible d’échanger ces autocollants contre de l’argent « réel » qui ira directement dans la poche du tiktokeur ou de la tiktokeuse.

    L’interaction sociale comme monnaie d’échange
    La monnaie virtuelle s’achète par « pack ». Un pack de 36 pièces vaut 0,50 euro, un pack de 350 pièces vaut environ 5 francs, un pack de 3500 pièces dépasse les 50 francs. Il faut dépenser en moyenne plus de 100 francs pour obtenir 7000 pièces. Le cadeau le plus cher coûte près de 5000 pièces, soit environ 760 francs en monnaie réelle.

    Pour obtenir des publicités et gagner des abonnés, je lui ai viré plusieurs centaines d’euros via PayPal, en utilisant la carte bleue de mon père
    Hugo, 13 ans

    Des influenceurs du monde entier en ont fait un véritable business. Par exemple, des tiktokeurs n’hésitent pas à réclamer des « cadeaux virtuels » à leurs abonnés.

    En échange, le donateur voit son nom apparaître sur le live, lui permettant de gagner en nombre d’abonnés et donc d’acquérir une certaine visibilité. Plus le cadeau est coûteux, plus la personne sera mise en avant dans le live. L’interaction avec la communauté devient ainsi une véritable monnaie d’échange.

    De l’argent envoyé par des mineurs
    En France, certains influenceurs s’adonnant à cette pratique ont été dénoncés par des lanceurs d’alerte. Il y a notamment l’exemple de l’une des personnalités francophones les plus influentes du réseau social avec 10,4 millions d’abonnés. En 2020, ce tiktokeur est accusé d’avoir manipulé de jeunes abonnés dans le but de leur soutirer de l’argent.

    « Pour obtenir des publicités et gagner des abonnés, je lui ai viré plusieurs centaines d’euros via PayPal, en utilisant la carte bleue de mon père », confie Hugo, 13 ans, dans le magazine 60 millions de consommateurs. https://www.60millions-mag.com/2020/09/09/sur-tiktok-des-influenceurs-font-raquer-les-ados-17653# « Quand mes parents ont constaté les sommes débitées, ils ont alerté PayPal, qui leur a rendu l’argent », poursuit Hugo. L’influenceur « m’a alors menacé via les réseaux sociaux de me bannir et de ruiner ma réputation ». Selon l’adolescent, il aurait été jusqu’à débarquer en voiture avec une bande d’amis pour réclamer son dû et le menacer.

    En réaction, Hugo et sa mère, présente lors de l’incident, ont déposé une main courante au commissariat de police. Quelques jours plus tard, le tiktokeur a finalement publié des vidéos d’excuses et appelé sa communauté à ne plus lui envoyer d’argent.

    Absence de contrôle
    Plus de deux ans après, la plateforme ne semble pas avoir durci sa politique de contrôle de l’âge de ses utilisateurs. Au contraire, en 2022, elle est même soupçonnée par le régulateur britannique en charge de la protection des données de s’être emparée de données personnelles sensibles concernant les mineurs.

    Lors des live, une grande partie des personnes envoyant ces « cadeaux » sont des enfants. Officiellement, la plateforme stipule pourtant que seules les personnes majeures peuvent acheter des « pièces de monnaie » et participer aux live. En réalité, aucun contrôle d’identité n’est effectué. Ainsi, tout un chacun peut, en se créant un compte, définir son année de naissance et donc envoyer de l’argent.

    Dans le cas où les coordonnées bancaires sont mémorisées par Google Play ou App Store, un enfant n’a même pas besoin d’emprunter la carte de ses parents pour effectuer un virement. En quelques secondes, des sommes importantes peuvent être dilapidées, via ces petit autocollants colorés. Le géant chinois définit lui-même le taux de conversion de cette monnaie, sans aucune transparence. Il empoche également 50% de commission sur les cadeaux virtuels une fois convertis.

    Une machine à sous humaine
    « On partage le live, on tapote sur le téléphone, allez, allez ». Certains directs se sont transformés en véritables machines à sous humaines. Et pour cause : ils sont consacrés uniquement à l’envoi de cadeaux numériques. Ces vidéos sont souvent animées par des femmes d’origine africaine qui demandent aux internautes de leur envoyer des cadeaux en masse en échange d’abonnements et de « likes ». Il n’est désormais plus question pour le tiktokeur de discuter avec ses abonnés ou avoir un semblant d’interaction sociale. A certaines heures de la journée, ce type de vidéos représentent la majorités des live.

    Autre phénomène, les « live control ». Lors de ces vidéos en direct, des jeunes filles, souvent d’origine asiatique, se mettent en scène, allongées sur un lit. Sur l’écran figure tout ce qu’elles proposent de faire en échange d’un cadeau virtuel. Par exemple, se réveiller en échange d’une « rose », danser en échange d’un « cygne » ou encore faire semblant d’être effrayée contre un « donut ». Les internautes peuvent ainsi « contrôler » la personne en direct contre de l’argent. Là encore, il n’y aucun moyen de savoir si la jeune fille est majeure, ni si elle est complètement consentante ou intégrée à un réseau.

    TikTok prend sa part
    Mais les dérives sur l’application ne s’arrêtent pas là. En octobre 2022, une enquête de la BBC https://www.bbc.com/news/world-63213567 révélait comment la plateforme et des intermédiaires, appelés « Tiktok middlemen », tiraient profit des demandes de dons de Syriens déplacés dans des camps. Durant ces live, des enfants suppliaient pendant des heures les internautes pour obtenir des cadeaux virtuels pour pouvoir ensuite les convertir en argent réel. Assis sur le sol, parfois entourés de leur famille, et répétant les quelques phrases en anglais apprises par coeur tels que : « Please like, please share, please gift ».

    Selon les informations de la BBC, le géant chinois prenait jusqu’à 70% des recettes, un chiffre démenti par la plateforme. Toujours selon le média britannique, les live auraient rapporté jusqu’à 1000 dollars de l’heure (soit près de 920 francs) alors que les habitants des camps n’en recevaient qu’une infime partie. Suite à la diffusion de l’enquête, TikTok a promis de renforcer sa politique en matière de mendicité et d’exploitation. Elle a également assuré avoir supprimé la totalité de ces comptes.

    6 milliards dépensés en 2022
    Le système de monétisation, également utilisé par la plateforme Twitch, a fait de TikTok l’application où les internautes dépensent le plus d’argent. Avant, la plupart des plateformes occidentales reposaient uniquement sur la publicité et les posts sponsorisés.

    En tout, 840 millions de dollars ont été dépensés dans TikTok au premier trimestre de l’année 2022 pour atteindre 6 milliards à la fin de l’année d’après le cabinet Data. En 2023, les utilisateurs devraient dépenser 10 milliards de dollars à l’intérieur de l’application. Parmi les plus gros porte-monnaies, les Etats-Unis et la Chine.

    Depuis 2020, les utilisateurs d’Instagram peuvent eux aussi soutenir les influenceurs préférés pendant leurs live avec des « badges  » allant de 1 à 5 dollars.

    #TikTok #chalenge #exploitation #monnaie_virtuelle #escroquerie à la #mendicité #exploitation #influenceurs #influenceuses #cadeaux_virtuels #monétisation #Google_Play #App_Store #Instagram

    Source : https://www.rts.ch/info/sciences-tech/13784782-entre-escroquerie-et-humiliation-la-face-cachee-des-live-tiktok.html

  • Unity’s Riccitiello and Whitten speak on the ironSource merger | Pocket Gamer.biz | PGbiz
    https://www.pocketgamer.biz/interview/79190/unity-ironsource-john-riccitiello-marc-whitten-merger

    Implementing monetisation earlier in the process and conversation is certainly an angle that has seen pushback from some developers.

    Riccitiello: Ferrari and some of the other high-end car manufacturers still use clay and carving knives. It’s a very small portion of the gaming industry that works that way, and some of these people are my favourite people in the world to fight with – they’re the most beautiful and pure, brilliant people. They’re also some of the biggest fucking idiots.

    I’ve been in the gaming industry longer than most anybody – getting to the grey hair and all that. It used to be the case that developers would throw their game over the wall to the publicist and sales force with literally no interaction beforehand. That model is baked into the philosophy of a lot of artforms and medium, and it’s one I am deeply respectful of; I know their dedication and care.

    But this industry divides people between those who still hold to that philosophy and those who massively embrace how to figure out what makes a successful product. And I don’t know a successful artist anywhere that doesn’t care about what their player thinks. This is where this cycle of feedback comes back, and they can choose to ignore it. But to choose to not know it at all is not a great call.

    I’ve seen great games fail because they tuned their compulsion loop to two minutes when it should have been an hour. Sometimes, you wouldn’t even notice the product difference between a massive success and tremendous fail, but for this tuning and what it does to the attrition rate. There isn’t a developer on the planet that wouldn’t want that knowledge.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #business #marketing #développement #Unity #ironsource #john_riccitiello #unity_create #marc_whitten #c_sharp #programmation #monétisation #licenciements #tomer_bar-zeev #pandémie #covid-19 #weta_digital

  • Unity and ironSource announce merger | Pocket Gamer.biz | PGbiz
    https://www.pocketgamer.biz/news/79185/unity-and-ironsource-announce-merger

    Unity Software has announced a merger with ironSource, a leading app economy software firm. Unity aim of utilising IronSource’s tools, platform, technology, and talent to form an end-to-end platform that allows creators to more easily create, run, monetise, and scale live games and real-time 3D content.

    ironSource’s technology is used in many leading games, as well as non-gaming apps, for monetisation, marketing, analytics, and discovery, and Unity hopes that the ironSource enhancements for Unity Operate Solutions will yield immediate benefits for creators and build robust businesses, particularly in regards to monetisation.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #business #rachat #unity #ironsource #monétisation #développement #marketing

  • #Coronavirus : en #Mauritanie, le calvaire des exilés et réfugiés

    Depuis le début de la pandémie de Covid-19, les conditions de vie des 66 000 exilés que compte actuellement le pays ne cessent de se dégrader. Cela concerne particulièrement les réfugiés et demandeurs d’asile venus d’Afrique subsaharienne et de Syrie.

    Depuis le début de la crise sanitaire, l’arrêt des activités économiques qui permettaient aux réfugiés de faire des #petits_boulots a accentué la galère de ces populations. Avec un budget très faible, le HCR, qui n’avait pas prévu une telle situation, était déjà submergé par les charges de l’un des plus grands camps de réfugiés en Afrique : celui de #M’Béra, à 1 200 kilomètres de Nouakchott dans l’est mauritanien. Il accueille plus de 60 000 #réfugiés_maliens. Mais pour le HCR, il y a aussi urgence à #Nouakchott et #Nouadhibou.

    Dans ces grandes villes de Mauritanie, l’agence de l’ONU est interpellée par les 6 000 réfugiés urbains venus de Syrie et d’Afrique subsaharienne. Ali Ouatara fait partie des pères de famille touchés par le #Covid-19. Originaire de Côte d’Ivoire, il vit en Mauritanie depuis 18 ans. « Tout est fermé, déplore-t-il. Les écoles sont fermées, les restaurants sont fermés. Les réfugiés, pour la plupart, sont des enseignants, des chauffeurs… Ils travaillent dans les restaurants, ils font de petits boulots. Mais tout est bloqué. Tout ! Les réfugiés ont #faim ! Depuis que la crise a démarré, jusqu’à aujourd’hui, les réfugiés n’ont reçu aucun sou. »

    Le message a été porté au HCR qui a promis de réagir dans le courant du mois d’avril. La représentante adjointe du HCR en Mauritanie, Fadela Novak Irons, dévoile la nature de l’assistance. « Le HCR assiste les réfugiés à travers une approche de #monétisation (#cash_based_intervention), afin de permettre aux réfugiés de décider quels sont leurs besoins les plus urgents. Pour certains, ce sera le paiement de médicaments, pour d’autres, le paiement du loyer, pour d’autres, ce sera la nourriture… »

    Le HCR a lancé un appel d’urgence pour obtenir 1,2 millions de dollars afin de faire face aux besoins des réfugiés touchés par le Covid-19.

    http://www.rfi.fr/fr/afrique/20200419-coronavirus-mauritanie-calvaire-exil%C3%A9s-refugi%C3%A9s-hcr

    #asile #migrations #réfugiés #urban_refugees #réfugiés_urbains #camps_de_réfugiés #travail #économie #réfugiés_syriens #aid_in_cash #aide_en_cash #Mbera

    ping @ceped_migrinter_afrique

  • Réseaux sociaux : flux à lier - #DATAGUEULE 95 - DataGueule
    https://peertube.datagueule.tv/videos/watch/b69424ee-33c8-4f7e-a47c-5c33d9c30b71

    Ils sont attirants, attachants … et rapidement indispensables. Les #réseaux_sociaux nous appâtent à coup de likes et nous bercent dans leurs « infinite scroll ». Et rapidement leurs #interfaces nous poussent à la consommation jusqu’à l’overdose. Et ce n’est pas un hasard. Ils ont bâti leurs empires sur notre #addiction à la #dopamine.

    #twitter #facebook #tinder #whatsapp #youtube #captologie #psychologie #smartphone #publicité_ciblée #monétisation_des_liens_sociaux #design #framasoft #mastodon #diaspora #logiciel_libre #culture_libre #société_libre

  • Comment les youtubeurs se font financer par leur communauté
    https://www.ladn.eu/media-mutants/reseaux-sociaux/comment-youtubeurs-font-financer-communaute

    Pour éviter d’être à la merci de la monétarisation aléatoire de YouTube, certains créateurs de contenu préfèrent jouer la carte de la communauté et du financement participatif.

    Imaginez que chaque matin vous alliez au travail sans vraiment savoir ce qu’on attend de vous. Vos horaires de bureau changent tout le temps et vous effectuez des tâches sans savoir si c’est que votre boss attend de vous. Par ailleurs, ce dernier ne vous paye jamais la même somme et change les termes de votre contrat sans vous dire vraiment quelles sont les règles précises. Tout ce que vous savez, c’est qu’il faut toujours produire plus, pour espérer lui plaire et assurer un salaire minimum pour vivre.
    Dans l’enfer de YouTube

    Ce cauchemar professionnel a de quoi vous mener directement au burn-out. Il s’agit pourtant d’une réalité vécue par les milliers de créateurs de contenu qui officient sur YouTube. Ces derniers ne sont jamais assurés que leurs revenus basés sur la publicité vont tomber : on n’est jamais à l’abri d’un changement d’algorithme ou d’une démonétisation pour cause de sujet jugé touchy par les annonceurs.

    #YouTube #Monétisation #Digital_labour

  • Coil, Mozilla et Creative Commons lance Grant for the Web, un projet de 100 millions de dollars pour améliorer la monétisation dans l’écosystème Web
    https://open-source.developpez.com/actu/277528/Coil-Mozilla-et-Creative-Commons-lance-Grant-for-the-Web-un-

    Coil, Mozilla et Creative Commons ont lancé Grant for the Web (littéralement subvention pour le Web), une initiative visant à responsabiliser les créateurs et à créer un modèle commercial alternatif pour le contenu en ligne.
    [...]
    Grant for the Web vise à :
    – permettre aux créateurs d’être rémunérés directement pour leur travail et élargir ainsi la participation sur le Web, y compris aux groupes du monde entier qui ont toujours eu un accès limité ;
    – protéger la confidentialité en créant des solutions de remplacement pour la monétisation Web qui ne dépendent pas de la collecte de données sur les consommateurs, telles que l’historique de navigation ;
    – réduire les coûts administratifs liés à la réception de paiements pour du contenu Web en créant un écosystème de paiement ouvert qui permet la concurrence entre les fournisseurs de services de paiement ;
    – encourager l’innovation sur le Web en permettant de payer pour un contenu qui n’est actuellement pas monétisé ou qui est monétisé à des taux très bas ;
    – investir dans la création de contenus ouverts et de logiciels libres ;
    – donner aux créateurs et aux consommateurs la possibilité d’utiliser n’importe quelle devise et éliminer les silos de paiement qui les verrouillent ou les obligent à détenir plusieurs comptes.

    Le site officiel du projet : https://www.grantfortheweb.org

    #grant_for_the_web #mozilla #creative_commons #monétisation #logiciel_libre

  • Un #péage installé sur l’un des gros sites naturels des Pyrénées : il va falloir payer pour y monter
    https://actu.fr/occitanie/aragnouet_65017/un-peage-installe-sur-lun-gros-sites-naturels-pyrenees-va-falloir-payer-y-monte


    #privatisation et #aménagement des espaces naturels

    Il va falloir maintenant s’acquitter de la « modique » somme de 10 euros pour aller randonner dans les lacs du Néouvielle. Des horodateurs sont en cours d’installation au niveau d’Artigusse. Un accès de plus à la montagne qui devient payant.

    • C’est payant pour monter en voiture. Si tu veux aller manger tes chips en tongue au bord du lac, va falloir au préalable chausser tes godillots et marcher. Et les qui ont les moyens de payer pourront continuer à grimper en Tesla (pour la recharger sur la borne rapide assurément installée sur le parking à côté du lac).

    • @monolecte : ça fait longtemps qu’il y a des parkings payants dans à peu près tous les sites remarquables des Alpes... C’est juste que les Pyrénées n’étaient pas « modernes » jusqu’ici ;-)

      Après, quand tu sais qu’un parking comme celui du Pré de Mme Carle dans les Ecrins accueille environ 100 000 visiteurs pendant les 2 mois d’été ça fait quand même un paquet de poubelles à redescendre et de toilettes sèches à vidanger...

      #monétisation #tourisme

  • L’assistenza in denaro offre ai rifugiati la possibilità di scegliere

    L’UNHCR sta ampliando il programma di assistenza in denaro in modo che milioni di persone assistite dall’organizzazione possano ricevere protezione, soddisfare i propri bisogni con dignità e diventare più resilienti.


    https://www.unhcr.it/news/storie/lassistenza-denaro-offre-ai-rifugiati-la-possibilita-scegliere.html
    #aid_in_cash #aide_en_cash #asile #migrations #réfugiés #choix #cartes_prépayées #cartes_de_débit #Liban #HCR #Mobile_Money #camps #camps_de_réfugiés #Niger #Amal_Bank #micro-finance #Somalie #cash_based_intervention #monétisation

    Je me rappelle d’une scène dans l’excellent film #Bienvenue_au_Réfugistan (https://info.arte.tv/fr/bienvenue-au-refugistan) où des réfugiés dans un camp, probablement en Jordanie ou Liban, je ne me rappelle plus, avaient reçu de l’argent pour s’acheter ce qu’ils/elles voulaient, sauf que... c’était possible de le faire dans un seul supermarché où tout était tellement cher que le choix se limitaient à une gamme très très petite de produits qui étaient présents dans les étalages du supermarché...

  • Nighttime Lights Illuminate Positive Impacts of Refugee Camps

    Satellite data from Kenya’s remote northeast shows increased economic activity around Kakuma camp. New research suggests a connection between refugees and growing agricultural production.

    To help answer some of these questions we examined the impact of long-run refugee inflows on the host population in Kakuma, northwestern Kenya. Previous studies of refugee-host interactions, which have largely been qualitative, have established continuous and important relationships without being able to directly estimate net benefits to locals of refugee and aid presence. One exception to this is recent work showing positive net impacts of cash aid to refugees on the local economy in a calibrated simulation of Congolese refugee camps in Rwanda. The long-run impacts of refugee presence, however, remain unclear.

    To tease out these different effects, we combined data from a recent household survey with price data, refugee population and food aid deliveries to examine changes in labor, livestock and agricultural markets. The data showed that proximity to the refugee camp is associated with more low skill jobs and wage labor, particularly for households with secondary education.

    In a traditionally pastoralist region like Turkana, these findings are meaningful. If there is labor market competition from refugees, its overall impacts are swamped by the job opportunities provided by the camp and the increased demand generated by refugees.

    With regard to agricultural markets, in a context where food aid is externally provided, as it is in Kakuma, food prices may decrease for products in the aid package as a result of increases in supply. However, they may also increase across a variety of products due to the increase in the number of people purchasing goods, and from the sale of aid packages for income. Information from our household surveys showed that agriculture in the Turkana region occurs almost exclusively close to the refugee camp, suggesting that the camp presence incentivizes increases in, rather than depression of, agricultural production.

    We also find that livestock prices are positively correlated with high refugee and aid presence, and although absolute numbers of livestock are not higher closer to the camp, larger amounts of livestock sold in the immediate vicinity of the camp suggests that herding households benefit from the presence of the refugee market.

    Overall, the positive effect of refugees on the local economy seemed to come through the availability of employment opportunities and price changes in agricultural and livestock markets that encourage new production.

    Nonetheless, it is important to recognize that refugee camps can provide important economic opportunities to local populations, and that policies could be designed to amplify these positive effects. For example, interventions supporting locals’ ability to exploit the increased demand from the refugees could result in even more beneficial outcomes. These interventions might include equipping locals with the skills necessary to take advantage of new wage work, and providing technical support to improve agricultural and livestock production could help spread the benefits more widely.


    https://www.newsdeeply.com/refugees/community/2017/12/08/nighttime-lights-illuminate-positive-impacts-of-refugee-camps
    #Kenya #camps_de_réfugiés #Kakuma #aide_en_cash #Turkana #agriculture #nourriture #travail #économie #économie_locale #aide_in_cash #cash_based_intervention #monétisation

    Au-delà l’étude sur le camp, voici un extrait qui met en lien #lumière et #consommation :

    Using a census of household data collected in 2012, we estimate the correlation between lights and consumption. Back of the envelope calculations suggest that a 10 percent increase in the refugee population raises consumption by approximately 5.5 percent within the same proximity of the camp.

  • Commission européenne | Programme humanitaire pour l’intégration et l’hébergement des réfugiés en Grèce
    https://asile.ch/2017/08/27/commission-europeenne-programme-humanitaire-lintegration-lhebergement-refugies

    La Commission européenne a annoncé ce jour une nouvelle série de projets d’aide d’urgence d’un montant total de 209 millions d’euros visant à secourir les réfugiés présents en Grèce.

  • With Zombie, Le Temps wants to give a second life to its evergreen stories – LE BAC À SABLE
    https://blogs.letemps.ch/labs/2016/11/21/zombie-a-new-tool-to-give-a-second-life-to-le-temps-evergreen-stories/amp

    Zombie will analyse articles on Le Temps’ website using data from both Chartbeat and Google Analytics. It will score each article according to its relevance and quality. This score will be calculated using the article’s reading time, viewing history and engagement on social media networks. Zombie will also identify key people, places and events mentioned in the article using semantic analysis APIs. It will create a database that, over time, will hold thousands of articles of interest that could be republished.

    2. Several times a day, Zombie will see what the hottest topics are in Google Trends, Google News and Twitter’s Trending Topics. It will then check to see whether its database contains any articles related to these topics. If so, Zombie will alert Le Temps’ editorial staff in two ways: through a daily email with that day’s suggestions, and with Slack (serving as a real-time alert system).

    Once alerted, the newspaper’s web editor and community manager can decide whether to republish the articles suggested by Zombie or repost them on social media.

    #algorithme #presse #archives

    http://zinc.mondediplo.net/messages/47883 via BoOz

  • Éric Sadin : « La start-up est le consensus social-libéral de notre époque » | L’Humanité
    http://www.humanite.fr/eric-sadin-la-start-est-le-consensus-social-liberal-de-notre-epoque-629268

    Le philosophe Éric Sadin est depuis une quinzaine d’années l’un des observateurs les plus critiques des conséquences du numérique sur notre société, et de la vision du monde qui en découle. Entretien.

    Pourquoi cette glorification des start-up et des jeunes entrepreneurs ?

    Éric Sadin Cela vient du mythe du garage. De ces ingénieurs qui s’affranchissaient d’une forme d’autorité et qui s’inscrivaient dans la prise de risque, l’audace et l’aventure technologique. Les deux grandes figures sont Steve Jobs et Steve Wozniak qui, dans les années 1970, ont fondé Apple. Depuis dix ans, ce mythe du garage est devenu celui de la start-up. L’audace entrepreneuriale est désormais accessible au commun des mortels. Cela induit un nouvel horizon du capitalisme qui permet à tout le monde de s’y raccorder. Du start-uppeur qui a une idée, au codeur, au « collaborateur créatif » ou encore à l’autoentrepreneur « indépendant ». Chacun peut devenir milliardaire, comme le promeut Macron. Ce mythe est récupéré et célébré par quasiment tous les bords politiques, car tout le monde peut y piocher des arguments. En cela, la start-up incarne le consensus social-libéral de notre temps. Elle est aussi glorifiée comme célébration de la jeunesse ; la start-up permet d’offrir une cure de jouvence au capitalisme. Mais le développement des start-up ne consiste souvent qu’à trouver des moyens de collecter des données relatives à chaque séquence de notre existence, avec des applications et des capteurs que l’on veut placer partout : sur les biberons, les balances, les miroirs, les vêtements connectés… Dans le but de monétiser tous les champs de la vie. Et tout cela est considéré par la société comme un modèle bienvenu, qui va nous guérir de tous nos maux, sans en saisir les conséquences. Comment un tel aveuglement est-il possible ?

    #start_up #capitalisme #monétisation (à tous les étages)

    • Mais le développement des start-up ne consiste souvent qu’à trouver des moyens de collecter des données relatives à chaque séquence de notre existence, avec des applications et des capteurs que l’on veut placer partout : sur les biberons, les balances, les miroirs, les vêtements connectés…

      La croissance n’existe plus, y a que les bulles qui font illusion.
      Et le big data est la prochaine bulle qui va faire pschittt prochainement.
      Le big data c’est l’illusion de penser qu’en connaissant tous les faits et gestes du consommateur, on va pouvoir vampiriser son pognon en lui vendant tout et n’importe quoi..
      Le big data ne crée pas de valeur, c’est juste une charge économique supplémentaire induit par l’hyper-concurrence, comme la publicité..
      Bref, encore une nouvelle étape dans la fuite en avant qui nous rapproche du mur en nous faisant miroiter la prospérité..

      On va vers une disqualification à terme de l’action humaine

      Ou simplement une dévalorisation du travail.
      Ce qui a désormais de la valeur dans cette énième version du capitalisme, ce n’est pas le fait de produire, mais c’est le fait de programmer le robot qui produira à la place de l’humain.
      C’est qui est valorisé, c’est l’idée qui permettra à son propriétaire d’accéder à une rente.. Les richesses que cette idée va pouvoir générer, elles, semblent accessoires (et on ne parle pas du coût de production.. en terme d’impact social..).
      La start up, c’est juste un conte de fée, le « ça peut arriver à tout le monde », comme le fait de gagner au loto.. Le mythe de Rockefeller en version « équipe », « bande de jeunes », post salariat..
      Une nouvelle étape de la lutte des classes : le capitalisme cherche à se débarrasser du salariat. Mais se montre évasif sur ce qu’il y aura à la place.. alors pour se rassurer on se raconte de belles histoires..

    • "Ou simplement une dévalorisation du travail." : oui, on privilégie le "faire savoir" au "savoir faire".
      Une start up (ou jeune pousse en français, y a des jardinier-ère-s dans le coin, non ?), c’est savoir quelle sonnette tirer pour débusquer un bon gros filon de "fraîche", promettre la lune aux investisseurs et aux actionnaires, faire trimer de jeunes diplômé-e-s à vil prix en leur faisant croire qu’ils-elles vont devenir une élite bien récompensée de ses efforts.

      "La start up, c’est juste un conte de fée, le « ça peut arriver à tout le monde », comme le fait de gagner au loto.. Le mythe de Rockefeller en version « équipe », « bande de jeunes », post salariat.."
      Donc un gros enfumage à base de #storytelling à dormir debout. Hé ! Ho ! les chômeurs, les SDF et traine-la-guêtre de tous horizons, faudrait voir vous sortir le doigt parce que ça viendra pas tout seul. Vous voyez ces braves p’tits jeunes : c’est ça l’exemple à suivre !

      Pour celles et ceux qui jardinent, on sait bien que dans un semis, il y a beaucoup de jeunes pousses qui n’arrivent jamais à maturité, on est même souvent obligé d’éclaircir.

  • Commission européenne | 348 millions d’euros d’aide humanitaire pour les réfugiés en Turquie
    http://asile.ch/2016/09/10/commission-europeenne-348-millions-deuros-daide-humanitaire-refugies-turquie

    Le plus important programme d’aide humanitaire de l’UE à ce jour, dont l’objectif est de répondre aux besoins quotidiens des réfugiés, sera lancé par le Programme alimentaire mondial (PAM) en partenariat avec l’Autorité turque de gestion des catastrophes et des interventions d’urgence, qui relève du Premier ministre, le Croissant rouge turc et le ministère turc […]

  • L’#UE aide les migrants en #Turquie au moyen de #cartes_prépayées

    L’Union européenne a annoncé jeudi l’octroi d’une aide de 348 millions d’euros à un million de réfugiés syriens vivant actuellement en Turquie. Elle sera répartie sous la forme de #cartes_de_paiement rechargeables.

    http://www.rts.ch/info/monde/8002425-l-ue-aide-les-migrants-en-turquie-au-moyen-de-cartes-prepayees.html
    #réfugiés #asile #migrations #aide_en_cash #cash #argent #EU #Union_européenne #Europe #cartes_de_débit #aid_in_cash #cash_based_intervention #monétisation

  • Eye Scan Therefore I am: The Individualization of Humanitarian Aid

    The iris of an eye is surely one of the most individual parts of a person – a unique signifier of each one of us. Today, Syrian refugees standing at ATM machines in Jordan are being recognized by iris scanning technology so they can withdraw UN #cash that enables their families to survive another month.

    https://iow.eui.eu/2015/03/15/eye-scan-therefore-i-am-the-individualization-of-humanitarian-aid
    #aide_humanitaire #individualisation #réfugiés #asile #migrations #Jordanie #surveillance (?) #iris #aid_in_cash #cash_based_intervention #monétisation

    • Sur l’#aide_en_cash :
      Aide en cash, une analyse de Gilles Carbonnier

      Alors qu’en Suisse, le législateur et les autorités fédérales mettent tout en œuvre pour étendre au maximum l’aide « en nature » pour les demandeurs d’asile, en particulier dans la mise en place de la restructuration de la loi sur l’asile, une approche inverse a été déployée par les organisations humanitaires pour soutenir les Syriens réfugiés au Liban, en Turquie ou en Jordanie. L’expérience avait déjà été faite, mais jamais à une telle échelle et sur une telle durée, explique le Pr Gilles Carbonnier, qui consacre un chapitre de son prochain livre Humanitarian Economics aux conditions de mise en place de ce mode d’aide au Liban, où il a mené une étude fin 2014. Plus d’un million de réfugiés reçoivent aujourd’hui une aide « cash ». Chaque mois, le montant d’assistance individuel est crédité sur une carte ATM avec laquelle les réfugiés peuvent retirer de l’argent quand ils le souhaitent. Coordonné par le HCR, le programme implique tant les agences onusiennes et des ONG de terrain que des acteurs privés locaux comme des banques libanaises et quelque 400 commerces agréés pour fournir des produits alimentaires et non alimentaires (1), dispersés dans tout le pays. Interview.

      http://asile.ch/2015/08/06/laide-en-cash-une-analyse-de-gilles-carbonnier

    • LIFE IN PARADISE un film de Roman Vital / 2013 / Suisse / 78’ / Primatoni Filmverleih / VOSTF ;
      Depuis que le gouvernement suisse a installé un centre de déportation pour les demandeurs d’asile rejetés dans le village montagnard idyllique de Valzeina, une personne sur quatre au village est un #immigrant clandestin.
      Le film montre la façon dont fonctionne la #politique d’asile suisse. Il témoigne de la manière dont nous, privilégiés du monde occidental, nous occupons des demandeurs d’asile et comment nos vies sont affectées par cela. Il donne à comprendre ce que signifie vivre en tant que demandeur d’asile rejeté au « paradis »
      http://www.cineman.ch/fr/movie/2013/LifeInParadiseIllegaleInDerNac


      http://www.comptoirdudoc.org/programmations/images-de-justice

    • @cdb_77 : Le lien entre le film « Life in Paradise » et les autres billets sur l’aide humanitaire en cash est tout à fait subjectif. J’ai répondu après avoir visité le site asile.ch. C’est le .ch qui m’a rappelé le film qui se passe à Valzeina. Ce village situé entre Davos et le Liechtenstein est sur la route des migrants. A l’issue du film j’étais vaguement mal à l’aise. La neutralité de la Suisse et Henri Dumont (fondateur suisse de la croix rouge) me laisse dubitatif. Ne dit-on pas : « boire en suisse ».
      L’association Vivre Ensemble - Service d’information et de documentation sur le droit d’asile - est surement utile pour les demandeurs d’asile. Dans le film, les gestionnaires du « centre de déportation » ( dixit la présentation du documentaire ) ont un air de dame patronnesse. De là à exporter ces bons sentiments en cash humanitaire ; je propose aux suisses de balayer devant leur porte avant d’aller faire le ménage en #Syrie,#Liban,#Turquie ou en #Jordanie.
      Pour ce qui est des territoires bombardés,le drapeau de la #croix rouge flotte sur la plupart des champs de ruines. On tire même sur les ambulances !
      Par contre j’ai pas bien compris l’utilité du scanner de l’iris pour retirer de l’argent à la tirette ??
      Surement une embrouille de suisse pour tracer l’argent plus facilement !
      http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2014-02-13-vote-suisse#nh6
      https://youtu.be/oMTLXg9bjSM


      [...]

      Humanitaire faut pas nous la faire !
      Si t’as pas de richesses, tu l’as au fond des fesses
      On bougera pas le petit doigt de pied, espèce de sous évolués
      T’avais pas remarqué, on aide que ceux qui peuvent faire de l’humanitaire pour nous !
      Pas de minerai ? Rien à piller ? Ils n’ont qu’à se démerder
      Comme dit Bernard Kouchner : « faut qu’l’humanitaire soit une bonne affaire ! »

      [...]
      Les Garçons Bouchers - Ecoute, petit frère - 1995 -Boucherie production

    • @vanderling... juste deux mots de réflexion...
      – « Ce village situé entre Davos et le Liechtenstein est sur la route des migrants. » —> non, ce village n’est pas situé sur la « route des migrants », qui d’ailleurs n’est pas UNE route, mais plusieurs...
      – Henri Dumont (fondateur suisse de la croix rouge) —> C’est Henri Dunand
      – « L’association Vivre Ensemble - Service d’information et de documentation sur le droit d’asile - est surement utile pour les demandeurs d’asile » —> L’association Vivre Ensemble, pour laquelle je travaille, ne se veut pas « utile » pour les demandeurs d’asile, c’est un service d’information et de documentation, qui vise plutôt le grand public...
      – « je propose aux suisses de balayer devant leur porte avant d’aller faire le ménage en #Syrie,#Liban,#Turquie ou en #Jordanie » —> je le propose aussi aux Français, aux Allemands, aux Anglais, etc etc. Ce n’est pas parce qu’on vient d’un pays qu’on ne peut pas en critiquer un autre, surtout si on critique aussi le sien...
      – « Par contre j’ai pas bien compris l’utilité du scanner de l’iris pour retirer de l’argent à la tirette ??
      Surement une embrouille de suisse pour tracer l’argent plus facilement ! » —> l’idée de l’ « aide en cash » et celle de l’iris ne vient pas de la Suisse...

      J’ai un peu l’impression qu’on mélange des poires et des pommes...

    • Tracking Refugees With Biometrics: More Questions than Answers

      Samira stands looking diligently at the camera. At six years old, she is being enrolled in the first countrywide implementation of biometrics by the United Nations High Commissioner for Refugees. Samira caught my eye because she is not a MAM — a military aged male — like the hundreds of Iraqis and Afghans I helped enroll in the U.S. military’s biometric efforts in those countries after 9/11.

      http://warontherocks.com/2016/03/tracking-refugees-with-biometrics-more-questions-than-answers

    • How cashless programmes to support refugees’ independence can restrict their freedoms

      The scale of 2015’s “refugee crisis” and the displacement of the Syrian population in the Middle East has led to a concerted effort to provide more practical and accessible financial support to migrants and asylum seekers along their journey to new host countries.

      To that end, humanitarian agencies are increasingly adopting technological solutions for managing refugees. In camps in Jordan and Lebanon particularly, the UN Refugee Agency (UNHCR) is implementing technological innovations and cash transfer mechanisms to make life easier for thousands of displaced people.

      At the same time, “refugee apps” devised by the likes of Apple and aid organisations have been used by migrants to make their own way to Europe and find help in the form of shelters, food banks, first aid points and legal support.

      Journalists, academics and NGOs have been examining the opportunities and risks associated with digital technologies and financial tools, such as cashless programmes that employ prepaid cards. While these things enable migrants to improve digital connectivity, get up-to-date information and have access to funds without banking, this same technology can be also used for tracking refugees and collecting useful data.

      Critically, my research focuses on a related issue that is not addressed in the current debate – how much these digital technologies and cash assistance programmes actually enhance the ability of refugees to live more independently.

      For instance, a 2017 UNHCR report states:

      There is growing evidence that cash assistance represents a highly effective form of aid by providing recipients with the autonomy and dignity to meet their own needs.

      But how is refugee autonomy regarded by the organisations that promote these digital technologies and “techno-humanitarian” innovations? How is it actually fostered and sustained? And is it of genuine benefit to refugees?
      Financial independence

      Greece is the first EU country in which the European Commission implemented a cashless system for asylum seekers. In 2016, in cooperation with the UNHCR, the EU launched a Refugee Cash Assistance Programme. Under this system, asylum seekers are entitled to monthly financial support of between €90 and €150 per person. The UNHCR delivers the cards to the islands across all refugee camps and accommodation centres, and they can be used to get cash from ATMs.

      Cash assistance programmes grant refugees flexibility in terms of buying products and services and are designed to help people feel they have control over their lives, even if they find themselves stranded somewhere facing an uncertain future.

      But restrictions apply. Only asylum seekers who accept accommodation provided by the UNHCR or the Greek authorities are entitled to this financial support. But some asylum seekers prefer to live in the solidarity of an unofficial refugee centre such as the disused City Plaza Hotel in Athens – but this means they are excluded from the cash assistance programme as it is not recognised by the authorities.

      The UNHCR checks each month that asylum seekers who hold a pre-paid card do actually live in the camps or apartments they have been allocated. The monthly top-up of cards is also subjected to a series of disciplinary rules that migrants are requested to comply with on a daily basis in refugee camps (such as having their card blocked if they are deemed to “abuse” the electricity in their accommodation).

      In the summer of 2018, 120 asylum seekers in Athens occupied the building where UNCHR prepaid cards are distributed for more than a month, demanding “cash cards for all”. Most had been suspended or excluded from the programme because they were not living in the accommodation provided by the authorities.

      The protest over the cards was a catalyst for other claims – including a request to abolish the Skype system to book appointments for lodging an asylum application, which became compulsory in Greece in 2016. In this case, technology was an obstacle to getting access to rights. And in this way, migrants who want to live as independently as possible are excluded from financial help and support.
      Autonomy vs freedom

      Promoting refugee autonomy is seen as a temporary situation that grants flexibility and treats them as “beneficiaries”, but is actually a system that is subject to restrictions, conditions and disciplinary procedures. Pre-paid cards are seen as digital tools that improve migrants’ conditions. But the reality for many asylum seekers on the Greek islands is that they have been stranded for months – some of them more than a year – due to the “geographical restrictions” imposed by the EU-Turkey Deal.

      This deals states that migrants who land on Greek islands and claim asylum must await the response to their application and cannot transfer to mainland Greece or Turkey unless they are deemed highly vulnerable. At a refugee centre on Lesbos, an Afghani man told me: “We are all going crazy here – our mental health is as precarious as our physical health on this island”.

      The prepaid cards are of course beneficial to migrants stuck on the Greek islands, but these are extremely vulnerable people whose protracted time there and lack of appropriate psychological and medical support continues to exacerbate their vulnerability – ironically, the one way they can be transferred to the mainland.

      A growing debate points to the need to enhance and support refugees’ self-reliance through financial aid and technological access. But the current set-up ensures that refugees can only become autonomous by accepting the restrictions imposed on them.

      This kind of temporary inclusion cannot be a substitution for rights and legal protection, nor can claims to foster autonomy be separated from the struggle to end refugees’ containment on islands such as Lesbos.

      The drive for autonomy needs to dispense with the inequalities between individuals – between “saviours” and “saved”, those free to move and those stuck in limbo – that underpin humanitarian interventions. If we want to support refugees’ independent living, we cannot separate autonomy from freedom, which supports choice, dignity, mobility and a sense of control over their own lives.

      https://theconversation.com/how-cashless-programmes-to-support-refugees-independence-can-restri
      #autonomie #liberté #indépendance_financière #Grèce
      #Martina_Tazzioli

  • [Édito] À chacun son modèle économique : et après ?
    Ensemble, tout devient possible

    http://www.nextinpact.com/news/93247-a-chacun-son-modele-economique-et-apres.htm

    "Aors que Mediapart va fêter son septième anniversaire, et vient d’annoncer une hausse de ses résultats, la question des modèles économiques et des structures des sociétés de presse en ligne n’a jamais été aussi discuté. Et au-delà des choix de chacun se pose une question : ne faut-il pas commencer à réfléchir au-delà de la logique unitaire ?

    Monétiser. Voilà ce qui nous occupe tous désormais. Non pas que nous soyons tous devenus une bande d’affreux capitalistes bien loin de nos idéaux de départ... mais pour que l’information en ligne puisse continuer d’exister au quotidien, il faut bien trouver des moyens de financer ceux qui vont la rechercher, la mettent en forme et la produisent.

    De la volonté de partager une passion en ligne à l’envie de continuer à informer

    Pourtant rien ne nous destinait à cela. Ceux que l’on appelle désormais les « pure players », ne sont en effet pas tous d’anciens journalistes de la presse papier qui ont décidé de passer à l’information en ligne dans le cadre d’une reconversion professionnelle. Parfois, il s’agit tout simplement de ceux qui ont décidé il y a 5, 10 ou 15 ans de commencer partager une passion via cet outil qu’est Internet avec le plus grand nombre. Plus tôt l’aventure a commencé, moins l’on s’attendait à pouvoir en faire notre métier, et à pouvoir en vivre au quotidien.

    Comme le dit très bien Laurent Chemla, « Pour nous, Internet c’était juste "gratuité". On s’exprimait gratuitement dans nos blogs d’avant les blogs, on participait bénévolement au développement des logiciels (libres) qui allaient permettre au plus grand nombre de nous rejoindre dans ce fabuleux bac à sable. » Mais voilà, cela n’a rapidement plus été le cas. Et lorsque l’on a dû commencer à s’y mettre sérieusement, à faire grossir l’équipe, à se renforcer, il a bien fallu faire rentrer de l’argent dans les caisses.

    Chacun son modèle : mais base payante ou gratuite, il va falloir choisir"

    #presse #gratuit #information #monétisation #publicité #Spiil #Gafa

  • « Nous, putes » | Contretemps
    http://www.contretemps.eu/lectures/%C2%AB-nous-putes-%C2%BB

    Les luttes des #putes insiste sur la nécessité de qualifier la #prostitution comme un #travail et dresse le parallèle entre le travail #domestique et le travail sexuel. La notion de « sex work » a été forgée par Carol Leigh en 1978 alors qu’elle assistait à un atelier intitulé « #Industrie de l’#exploitation du sexe » à l’occasion de la conférence Women Against #Violence in Pornography and Media à San Francisco. Thierry Schaffauser la cite :

    « Comment pouvais-je m’asseoir avec ces femmes comme une égale si elles me chosifiaient ainsi, si elles me décrivaient comme quelque chose qu’on ne fait qu’exploiter, niant par le fait même mon rôle de sujet et d’agente dans cette transaction ? Au début de l’atelier, j’ai suggéré qu’on change ce titre pour parler plutôt de l’industrie du “travail du sexe” parce que cela décrivait ce que les femmes y faisaient »10. (p. 18)

    Si cette notion a pour but premier de dé-stigmatiser la prostitution et d’ouvrir un nouvel espace de revendication pour les prostituées, l’affirmation du sexe comme travail permet en outre de déstabiliser les #dichotomies – natures versus culture, travail versus famille, public versus privé – qui organisent les relations entre les sexes et les sexualités11. En considérant le travail sexuel comme « une des formes de travail invisible et jugé improductif, requis de la part des femmes afin de contribuer à la reproduction sociale du (vrai) travail » (p. 139), féministes et travailleur.se.s du sexe activistes dénaturalisent la sexualité et rendent visible les tâches spécifiques assignées aux femmes au sein de la division sexuée du travail. Or, la politique d’« exception sexuelle » qui organise les cadres de la réflexion contemporaine sur la #sexualité en France et plus largement dans le monde occidental repose sur l’idée que la sexualité constitue en quelque sorte le dernier bastion d’un don libre d’économie12. À l’instar de l’exception culturelle, la sexualité doit être, selon le phrasé abolitionniste, soustraite à la logique du marché d’où la virulence des polémiques autour de la prostitution. Les travailleur.se.s du sexe, en monétisant explicitement l’échange sexuel, rendent visible le fait qu’ils réalisent un travail et « donnent ainsi du pouvoir à d’autres femmes qui, dans la sphère privée, subissent des pressions pour être à la disposition sexuelle des hommes sans en tirer un intérêt personnel » (p. 115). Par là même, il s’agit de déjouer l’illusion de #gratuité des relations sexuelles, mais également de souligner que la #monétisation du corps n’est pas le monopole de la prostitution. Contre le principe moral qui voudrait que le corps ne soit pas une marchandise, Thierry Schaffauser adopte une perspective marxiste soulignant que pour l’essentiel des travailleurs, le travail relève de fait d’une exploitation de leur corps : le prolétaire loue bien ses bras pour travailler. En réinscrivant la prostitution dans le champ du travail, Les #luttes des putes invite ainsi à reposer les termes du débat et, de l’usage du corps dans le travail sexuel en particulier, à réfléchir à l’usage du corps dans le travail en général. Sans pour autant faire du travail sexuel « un travail comme les autres », l’auteur veut au contraire voir ce qui dans le travail sexuel trouble le #capitalisme et le #patriarcat.

    cc @mona

  • Blog gaulliste libre : Loi de 1973 : ne pas tomber dans le panneau du complot
    http://www.gaullistelibre.com/2013/11/loi-de-1973-ne-pas-tomber-dans-le.html

    La loi de 1973 sur le statut de la banque de France est une des lois qui suscitent le plus de réflexions et alimentent un nombre de fantasmes incroyable. Non seulement les apprentis complotistes ont tort d’un point de vue factuel, mais ils ne prennent pas en compte le contexte de sa rédaction.

    Délires complotistes et réalités juridiques

    Alors que la polémique semblait close l’an dernier grâce à l’énorme travail réalisé par Lior Chamla et Magali Pernin, elle a paradoxalement repris ce printemps, un an après la publication de leurs travaux, avec la sortie du livre de Pierre-Yves Rougeyron et l’article de Michel Santi dans la Tribune. Ignorant étrangement ces travaux qui ont pourtant agité Internet, ils font de la loi du 3 janvier 1973 le point de départ de l’indépendance de la banque de France, s’appuyant sur l’article 25 selon lequel « le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France ».

    Cette interprétation est contredite par le papier de Lior et Magali, que j’avais résumé l’an dernier. D’abord, il faut rappeler que le premier objectif de cette loi était de clarifier l’ensemble des textes concernant la Banque de France, « 192 articles disséminés dans 35 lois ou ordonnances, 16 conventions, 6 décrets-lois et 40 décrets ». Le fameux article 25 existait depuis 1936 et n’était donc pas neuf. Mieux, la loi permettait toujours à l’Etat de passer des conventions (devant être approuvées par le Parlement) avec la Banque de France pour obtenir des avances (20,5 milliards en septembre 1973).

    Mieux, le contrôle de l’Etat y était encore renforcé en donnant à son représentant un droit de veto sur les décisions. Bref, la rupture est bien davantage venue du traité de Maastricht, qui a imposé à l’ensemble de la zone euro la vision allemande de la banque centrale, prix à payer pour que Bonn accepte à l’époque de sacrifier le deutsche mark, comme le rapportent Magali Pernin et Lior Chamla dans leur critique précise et argumentée du livre de Pierre-Yves Rougeyron, qui tord le cou à de nombreuses contre-vérités. Le point de départ, c’est l’article 104 du traité de Maastricht (article 123 du TFUE)....

    #économie
    #André-Jacques-Holbecq
    #banques-centrales
    #Lior-Chamla
    #loi-de-1973
    #Maastricht
    #Magali-Pernin
    #Michel-Santi
    #monétisation
    #Pierre-Yves-Rougeyron