• (néo-)municipalisme et humanisme

    Message aux seenthisien·nes...

    Je vais animer un atelier avec des étudiant·es de master en urbanisme autour du #municipalisme et de l’#humanisme...

    Un thème qui est relativement nouveau pour moi...

    Je suis donc preneuse de vos suggestions, surtout bibliographiques sur ce thème...

    J’ai déjà quelques éléments, mais je suis sure que votre bibliothèque est plus riche que la mienne :-)

    #néo-municipalisme #ressources_pédagogiques #municipalisme

    • Tout dépend quelle tradition du municipalisme : liberal, libertaire, socialiste, communalisme ou inter-municipalisme ? cf https://m.uneseuleplanete.org/Qu-est-ce-que-le-municipalisme. D’un point de vue historique "Municipalités de tous pays, unissez vous ! L’Union Internationale des Villes ou l’Internationale municipale(1913-1940),
      Renaud Payre, Pierre-Yves Saunier : https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00002762/document

    • Ok ! Je me suis permis de le préciser car comme le municipalisme a eu tendance à devenir un nouveau buzzword, on oublie parfois que ces stratégies politiques ont eu longues histoires qui ne se résume pas à la pensée de Murray Bookchin (même si sa pensée continue de beaucoup nous inspirer) !

    • @monolecte ça sera sous forme d’atelier, et pas de cours... mais il devrait y avoir un temps fort de présentation/discussion organisé par les étudiant·es lors de la Biennale des villes en transition (premier weekend d’avril, à Grenoble et distanciel) :-)

    • Du coup, en train de lire...

      Guide du municipalisme. Pour une ville citoyenne, apaisée, ouverte

      De plus en plus, nos villes sont devenues le lieu où sévissent la spéculation, les exclusions de toutes sortes et la ségrégation sociale. Pourtant, de l’Espagne aux États-Unis et à l’Afrique du Sud, en passant par le Chili, le Rojava syrien, la Serbie, la Pologne ou la France, des groupes renversent cette logique et inventent une nouvelle manière de vivre ensemble. Ce mouvement de démocratie radicale, qui s’ancre au niveau local mais se connecte au monde, place les citoyens au centre des décisions publiques et de la sauvegarde de l’intérêt général. Il réintroduit la démocratie directe en s’appuyant sur des valeurs sociales, féministes, écologiques et solidaires pour ouvrir le champ politique et en faire un espace d’émancipation et de transformation.

      Le municipalisme s’impose comme une alternative politique aux traditionnelles formes d’organisation et de pouvoir fondées sur la verticalité, la centralisation et le patriarcat. Ce guide est le fruit de la collaboration de plus de 140 maires, conseillers municipaux et militants du monde entier, tous investis dans le mouvement municipaliste mondial.

      Coordonné par la Commission internationale de Barcelona En Comú, il présente :

      – les bases théoriques du municipalisme et le rôle qu’il peut jouer, notamment dans la féminisation de la politique et la lutte contre l’extrême droite  ;

      – les outils pour préparer une candidature municipaliste, développer un programme participatif, rédiger un code éthique ou financer une campagne politique  ;

      – des exemples de politiques de transformation mises en œuvre dans des municipalités du monde entier en matière de logement, d’espace public ou de démocratie participative  ;

      – un répertoire des 50 principales plateformes municipales dans le monde.

      https://www.eclm.fr/livre/guide-du-municipalisme

    • POLICY ROUNDTABLE 17 RADICAL DEMOCRACY IN THE CITY COUNCIL

      Debate on the challenges, limits and opportunities of participatory procedures to develop real democracy at the local level.

      Speakers

      Elvira Vallés, Zaragoza City Council
      Bernardo Gutiérrez, MediaLab Prado, Madrid
      Gala Pin, Councilor for Participation and Districts, Barcelona City Council
      Brad Lander, Deputy Leader for Policy, New York City Council
      Áurea Carolina de Freitas, Councilor, Belo Horizonte City Council

      http://2017.fearlesscities.com/radical-democracy-in-the-city-council

      https://www.youtube.com/watch?v=xm7xOTsKpK8&feature=youtu.be

      #démocratie_radicale

    • Un #MOOC sur le municipalisme
      https://nos-communes.fr/actualites/mooc-sur-le-municipalisme

      Quelques captures d’écran :

      #Jonathan_Durand_Folco :

      « Dans [le] contexte [actuel] de crises et de revendications, c’est comme si il y avait une intuition qui est le fait que pour reconstruire la démocratie, on devait commencer à se réapproprier l’#espace_public comme tel et par la suite non seulement occuper des #places mais aussi à occuper les institutions. On pourrait dire que le relai organique de ces mouvements par la suite sera d’aller voir au plus près des conseils municipaux pour essayer de transformer les institutions de l’intérieur. Pour essayer de non seulement gouverner autrement, mais de pouvoir s’auto-gouverner et avec un certain relai revendications pour essayer de changer les choses par la suite »

      #Corinne_Morel_Darleux sur les limites du niveau local :

      « La #proximité dans un village ou dans une petite ville notamment est aussi source de #conflits, de #promiscuité, elle est aussi source de blocages politiques. Il faut les prendre en compte et ne pas sacraliser le local »

      #Magali_Fricaudet : Municipalisme et droit à la ville

      Les 4 caractéristiques du municipalisme :
      – la #radicalité_démocratique —> « comment est-ce qu’on gouverne en obéissant », comment est-ce qu’on applique la #démocratie_directe des #assemblées, mais aussi des mécanismes de contrôle de l’exercice du pouvoir, soutenir l’#expertise_citoyenne, travailler sur un #code_éthique des élus pour contrôler leur mandat
      – la #féminisation de la politique —> féminiser la politique c’est aussi changer l’approche de la politique et remettre en cause, par la pratique, le #patriarcat et ses valeurs (#compétitivité, exercice d’un #pouvoir basé sur le culture du chef et l’#autorité), c’est faire de la politique en écoutant
      – la #transition_écologique (#relocalisation_de_l'économie, les #remunicipalisations), comment changer le #paradigme_économique à partir du #local, contribution à la relocalisation, encourager l’#agriculture_urbaine et la gestion des #biens_communs
      – les #droits et les droits dans leur #universalité —> c’est la question des #migrants, quand on parle de #droits_universels on parle de #droits_pour_tous. Référence au #document_local_d'identité qui donne droit à toustes aux #droits_essentiels, aux équipements publics
      #universalité_des_droits —> « on gouverne pour les gens et par les droits ». Il s’agit de partir des droits et pas de la « machine qui prend en charge les gens »

    • "Collectivités locales, reprendre la main, c’est possible !"

      Le nouveau rapport de l’AITEC « Collectivités locales, reprendre la main, c’est possible ! Politiques publiques de #transition démocratique et écologique : #résistances et #alternatives locales à la libéralisation » se fonde sur une enquête approfondie menée en 2017 auprès d’élu-e-s, d’agents territoriaux, et d’acteur-trice-s du monde associatif. Il met en avant des politiques publiques locales alternatives, plus démocratiques, plus justes et plus durables, à rebours de la libéralisation des marchés, du tout-privé et d’une économie hors-sol.

      L’aspiration modeste est de dresser un paysage non exhaustif des contraintes réglementaires que rencontrent les collectivités locales progressistes pour porter des politiques publiques locales de transition démocratique et écologique. Ce rapport propose des pistes pour saisir les opportunités permettant de créer un “écosystème” d’alternatives afin de renouveler ou inventer des formes de gouvernance locale plus démocratiques, justes et durables.

      Les politiques néolibérales d’austérité et de libéralisation des échanges commerciaux et financiers ont poussé dans le sens d’une transposition des règles du marché dans la sphère publique. Elles placent les grandes entreprises, souvent transnationales et fortes de moyens techniques et financiers importants, en partenaires idéaux des pouvoirs publics. Ces politiques participent de l’assèchement des systèmes de solidarités publics et de l’asphyxie de l’économie de proximité : remise en cause de l’universalité des services publics, difficultés de relocalisation de l’économie, gestion comptable déshumanisée des politiques publiques, etc. Elles étouffent les possibilités de développer les politiques nécessaires pour répondre aux défis sociaux et environnementaux auxquels nous faisons face localement et globalement.

      Pour autant, ces contraintes n’éliment pas la motivation de certaines collectivités à faire émerger tout un panel de solutions pour contre-carrer les ambitions de lucrativité et d’accaparement portées par les tenants de la doxa néolibérale. Trois entrées d’alternatives ont pu être identifiées :

      1. Premièrement, il s’agit de (re)démocratiser des services publics : remunicipaliser les services publics, investir dans des sociétés coopératives d’intérêt général (SCIC), ne pas s’enfermer dans des contrats de partenariats publics-privés etc. Cela permet de pouvoir garder la main publique sur les services et donc le contrôle des dépenses et des orientations, d’inclure les citoyen-ne-s dans les processus de contrôle et de décision, et d’orienter les (ré)investissements pour l’amélioration et l’accessibilité du service ;

      2. Deuxièmement, il s’agit d’aller vers une commande publique responsable : privilégier les achats publics locaux en prenant en compte les notions de cycle de vie ou de circuit-court, bien connaître l’offre territoriale pour adapter la demande publique aux capacités des TPE/PME et entreprises de l’économie sociale et solidaire (ESS), etc. Cela permet de prendre en compte l’impact social et environnemental de l’achat public tout en relocalisant l’économie et en soutenant les acteurs socio-économiques locaux ;

      3. Troisièmement, il s’agit de travailler avec et pour le tissu socio-économique du territoire : structurer l’offre des acteur-trice-s économiques locaux (familiaux, artisanaux, agricoles ou éthiques), faciliter l’accès au foncier et aux équipements publics pour les acteur-trice-s de l’ESS, soutenir des initiatives de coopératives citoyennes (d’habitant-e-s, d’énergies renouvelables, etc.), etc. Cela renforce l’offre locale face aux grands groupes, tout en allant vers une (re)démocratisation des rapports socio-économiques locaux.

      https://aitec.reseau-ipam.org/spip.php?article1663

      #rapport #AITEC

    • Le « municipalisme libertaire » de Bookchin : un chemin vers la reconquête démocratique ?

      Débat entre #Pinar_Selek, sociologue et militante féministe, et #Aurélien_Bernier, essayiste et défenseur de la démondialisation. Tous deux discutent des thèses de Murray Bookchin concernant le « #communalisme », et des expériences qu’elle nourrissent.

      Citation de Bookchin pour commencer le débat :

      https://www.youtube.com/watch?v=ejksnPBJVtU

    • Agir ici et maintenant. Penser l’#écologie_sociale de Murray Bookchin

      L’effondrement qui vient n’est pas seulement celui des humains et de leur milieu, mais bien celui du capitalisme par nature prédateur et sans limites. Historiquement désencastré du social et nourri par l’exploitation et la marchandisation des personnes, il étend désormais son emprise sur toute la planète et sur tous les domaines du vivant. C’est en se désengageant d’un constat fataliste et culpabilisant que nous retrouverons une puissance d’agir ici et maintenant. Quoi de mieux, pour cela, que de relire Murray Bookchin et d’appréhender toutes les expérimentations et pratiques qui se développent après lui, aujourd’hui, autour de nous ?

      Floréal M. Romero dresse ici le portrait du fondateur de l’écologie sociale et du municipalisme libertaire. Il retrace son histoire, son cheminement critique et politique. De l’Espagne au Rojava, en passant par le Chiapas, l’auteur propose, à partir d’exemples concrets, des manières d’élaborer la convergence des luttes et des alternatives pour faire germer un nouvel imaginaire comme puissance anonyme et collective.

      Essai autant que manifeste, ce livre est une analyse personnelle et singulière de la pensée de Bookchin qui trouve une résonance bien au-delà de l’expérience de l’auteur. Il apporte des conseils pratiques pour sortir du capitalisme et ne pas se résigner face à l’effondrement qui vient.

      https://www.editionsducommun.org/products/agir-ici-et-maintenant-floreal-m-romero

    • L’illusion localiste. L’arnaque de la décentralisation dans un monde globalisé

      Rapprocher le pouvoir du citoyen , instaurer la « démocratie participative, soutenir le développement territorial et l’économie « de proximité…

      A l’approche des élections municipales, on assiste à une surenchère des mots d’ordre localistes et décentralisateurs. On les retrouve dans tous les discours politiques, de la gauche à l’extrème-droite en passant par la droite et les socio-démocrates.

      La participation des habitants et les promesses de changement « par en bas » sont dans tous les programmes. Les démarches et les listes « citoyennes », plus ou moins instrumentalisées par les partis traditionnels, se multiplient. Même le président de la République s’affiche localiste : en réponse à la crise de « Gilets jaunes », il promet une nouvelle phase de décentralisation pour la deuxième moitié de son mandat. A en croire nos élites, c’est donc par l’action municipale ou régionale que les problèmes économiques, sociaux, environnementaux ou démocratiques pourraient être résolus...

      Ce livre s’attache à déconstruire ce mensonge. Car la mondialisation, elle, ne rapproche pas le pouvoir du citoyen, mais l’éloigne considérablement. Les décisions économiques sont concentrées aux mains des grandes firmes et de leurs actionnaires, et s’imposent aux peuples par delà les principes démocratiques. Les droits sociaux sont en régression permanente à cause de la concurrence internationale. Et la classe politique n’en finit plus de se discréditer en obéissant aux injonctions des marchés.

      La « mondialisation heureuse » ayant fait long feu, c’est le « localisme heureux » qu’à présent on cherche à nous vendre. Le terroir et les circuits courts pour compenser les ravages de la mondialisation. Le régionalisme pour masquer le désengagement de l’État, la destruction ou la privatisation des services publics.

      Cette « illusion localiste » doit être dénoncée. Non pas que l’action de proximité soit négligeable, car s’engager dans la vie locale est tout à fait nécessaire. Mais pour sortir du piège de la mondialisation, cela ne suffit pas. Plutôt que d’opposer l’action locale et celle de l’État, mieux vaudrait les articuler.

      http://www.editions-utopia.org/2019/11/04/lillusion-localiste

    • Un séminaire en ligne (et en italien) avec #Iolanda_Bianchi, qui a écrit une thèse de doctorat sur Barcelone:

      Città, beni comuni, partecipazione: Esiste il modello Barcellona? Seminario online di formazione con Iolanda Bianchi

      PRESENTAZIONE
      Barcellona è stata al centro delle mobilitazioni popolari contro le politiche di austerità che si svilupparono in Spagna a partire dal 2011 (il cosiddetto movimento degli indignados - M-15). Nel 2015 fu eletta al governo della città una coalizione civica «Barcelona en comú» guidata da Ada Colau, un’attivista per il diritto all’abitare. Da allora il governo locale si è impegnato a mettere in campo politiche volte a correggere le distorsioni dello sviluppo urbano di segno neoliberale, sui temi della regolamentazione degli alloggi turistici (a partire dal piano PEUAT del 2017), della vivibilità dello spazio pubblico (la pedonalizzazione di isolati urbani, i cosiddetti «superblocchi» o «supermanzanas»), della gestione dei beni comuni. Queste iniziative sono state segnate da successi come da fallimenti. Alla luce di questa esperienza, in questo seminario discutiamo del cosiddetto «modello Barcellona» di neo-municipalismo, in connessione con le esperienze italiane di campagne per il diritto alla città e all’abitare in cui noi in prima persona siamo stati coinvolti in questi anni.

      IOLANDA BIANCHI è una studiosa di processi politici in una dimensione urbana. Ha conseguito il dottorato di ricerca in urbanistica e politiche pubbliche presso l’Università Autonoma di Barcellona e l’Istituto Universitario di Architettura di Venezia. La sua ricerca si focalizza sulle forme alternative di soddisfacimento dei bisogni e dei diritti primari alla scala urbana, osservate dal punto di vista delle collaborazioni tra società civile e istituzioni pubbliche. Attualmente è ricercatrice post-dottorato «Juan de la Cierva» presso l’IGOP, l’Istituto di Governo e Politica Pubblica dell’Università Autonoma di Barcellona. E’ autrice di numerosi articoli scientifici in riviste internazionali e italiane.

      https://www.facebook.com/events/409241853637821

    • Hello,

      La Fondation Roi Baudouin a initié pas mal de travaux, réflexions, projets visant à développer au niveau communal des analyses et/ou des projets qu’on pourrait qualifier « d’inspiré.e.s par un certain humanisme ». Je discerne un lien avec les études en urbanisme et je trouve (un peu « vite fait »...) par exemple 2 documents qui me semble potentiellement inscrits dans la liaison entre les thématiques Commune/Humanisme/Urbanisme (mais les « ismes », dont le municipal, sont sous-jacents, non spécifiquement étudiés). Cela pourrait être utile par exemple comme fond documentaire pour un tel atelier ? ;-)

      – La pauvreté des enfants au niveau local : cartographie communale
      https://www.kbs-frb.be/fr/cartographie_pauvreteinfantile
      – Communes Alzheimer Admis – Un guide pour vous inspirer
      https://www.kbs-frb.be/fr/Virtual-Library/2011/295136

  • C’est le #changement qui fait peur, pas la migration

    Les changements très rapides engendrent des réactions de #défense. Certes, la migration est perçue comme un aspect du changement sociétal. Cependant, ce n’est pas la migration en soi qui fait #peur, mais les conséquences liées à la #croissance, comme l’activité soutenue du bâtiment, l’augmentation du #trafic_routier ou l’#appauvrissement redouté de la #vie_sociale. Telles sont les conclusions de la dernière étude de la Commission fédérale des migrations CFM. L’étude de terrain « Vivre-ensemble et côte-à-côte dans les communes suisses - Migration : #perceptions de la population résidente » donne une image variée des #sensibilités. Il s’avère également que la majorité des personnes interrogées attachent beaucoup d’importance à l’#échange sur le plan local et aux possibilités de #rencontre.

    Environ 45 pourcent des habitants de Suisse vivent aujourd’hui dans des agglomérations. C’est là où l’évolution des dernières décennies est la plus visible et perceptible. Dans le cadre de l’étude, huit communes (Agno, Belp, Le Locle, Losone, Lutry, Oftringen, Rheinfelden, Rümlang) ont été visitées. La procédure avec des résultats ouverts comprenait des discussions informelles, de courts entretiens et un sondage ludique sur tablette.

    La migration vue comme un aspect de la #transformation_sociétale

    Les personnes interviewées sont conscientes à la fois des aspects positifs et négatifs du changement. Et elles les jugent d’une manière beaucoup plus différenciée que ce qui s’exprime souvent dans les débats politiques. La migration est généralement évoquée en relation avec d’autres sujets et est rarement mentionnée directement comme un problème majeur. Cependant, une #attitude négative à l’égard des changements dans l’agglomération peut se traduire par une position critique vis-à-vis des immigrés. Cela est notamment le cas lorsqu’ils sont perçus non seulement comme une composante, mais aussi comme les responsables du changement de la société. On leur attribue alors l’intensification de la #pollution de l’#environnement ou du trafic routier, de l’activité de construction et de l’#individualisation de la société - tous ces éléments portant préjudice à la qualité du #vivre_ensemble.

    La présence et la participation importent plus que l’origine

    La cohabitation avec des personnes venues de « pays proches » est jugée moins problématique. Mais l’étude démontre aussi que la #résidence durable dans la commune et la #participation à la #vie_locale relativisent l’importance que les résidents attachent à l’origine des membres de la communauté. La participation à la vie économique et les #compétences_linguistiques sont considérées comme des conditions importantes pour être accueillis dans la collectivité. D’un point de vue local, cela peut également être vu comme l’expression de la volonté et de l’intérêt de la population résidente d’échanger avec les nouveaux arrivants.

    L’attitude de #pessimisme face aux changements s’accompagne de #scepticisme à l’égard de la migration

    L’attitude des personnes vis-à-vis des changements varie selon la durée de leur présence dans la commune, selon leurs liens avec le lieu, leur âge et leur orientation politique. En particulier les #personnes_âgées, les résidents de longue date et les personnes attachées aux lieux ont tendance à être plus critiques à l’égard de la croissance locale et de l’arrivée d’étrangers. Ils accordent beaucoup d’importance à la préservation de l’aspect du lieu, du #paysage environnant et des #usages_locaux. À l’inverse, les personnes jeunes, mobiles, sympathisantes de gauche, les femmes et les personnes issues de la migration ont plus souvent tendance à éprouver les changements et la migration comme des phénomènes normaux. Les attitudes négatives envers les étrangers expriment donc des réserves face au changement social et à la #modernisation.

    Diversité vécue et communauté doivent s‘équilibrer

    Pour le futur développement des agglomérations, il est important de tenir compte des besoins de tous les habitants et de créer des passerelles entre les anciens habitants et les nouveaux arrivants. C’est pourquoi les changements rapides devraient être accompagnés, communiqués et si cela est possible planifiés avec des modalités basées sur la #participation.

    https://www.ekm.admin.ch/ekm/fr/home/aktuell/mm.msg-id-81673.html
    #préjugés #asile #migrations #réfugiés #changement_sociétal #perception #Suisse

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    Transformation des communes : une étude avec et pour les habitants
    https://www.youtube.com/watch?v=We7Ke1zvddY&feature=youtu.be

    Pour télécharger la version succincte de l’étude :
    https://www.ekm.admin.ch/dam/ekm/fr/data/dokumentation/materialien/studie-migration-ansaessige-bevoelkerung.pdf

    ping @isskein @karine4

  • À la recherche d’une représentation démocratique
    https://laviedesidees.fr/A-la-recherche-d-une-representation-democratique.html

    À propos de : Hélène Landemore, Open Democracy. Reinventing Popular Rule for the Twenty-First Century, Princeton University Press. La rédaction du projet de #constitution islandaise, combinant tirage au sort, élection, #participation et référendum, donne à Hélène Landemore l’occasion de réfléchir sur les institutions démocratiques autour de cette question : comment rendre démocratique la représentation ?

    #Politique #démocratie #représentation_politique #élections
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20201221_landemore_buge.pdf
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20201221_landemore_buge.docx

  • La Ville monde

    Mars 2016, faisant face à l’arrivée massive de réfugiés dans sa ville, Grande-Synthe, le Maire crée le premier camp UNHCR de France. Idéaliste et déterminé, l’architecte qui a conseillé à sa conception essaye de convaincre les acteurs de projeter ce lieu comme un quartier, mais sa pensée se cogne sans cesse à la réalité du terrain. De l’emménagement du camp à sa destruction, le réalisateur suit l’expérience dans toute sa complexité, ses espoirs, ses impasses, témoignant du rêve des uns devenu cauchemar des autres.

    http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/53160

    #film #film_documentaire
    #migrations #asile #réfugiés #camp #campement #Grande-Synthe #Damien_Carême #camp_de_la_Linière #Cyrill_Hanappe #architecture #Utopia_56 #impensé #temporaire #urbanité #espace_public #ordre_républicain #France #dignité #sécurité #risques #drapeau #transit #identification #Afeji #urgence_humanitaire #Calais #jungle #bidonville #CAO #passeurs #ville_accueillante #quartiers_d'accueil #police #participation #incendie

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    1’32’15 : Maire de Mythilène (Grèce)

    « Mon très cher maire, toutes les municipalités ont besoin de joindre leurs forces, et grâce à de petites constructions, elles pourront supporter cette charge, qui peut être modeste, et si nous travaillons tous ensemble, elle peut même devenir bénéfique pour nos petites communes »

  • #Webinars. #COVID-19 Capitalism #Webinar Series

    Since 1 April, #TNI with allies has brought together experts and activists weekly to discuss how this pandemic health crisis exposes the injustices of the global economic order and how it must be a turning point towards creating the systems, structures and policies that can always protect those who are marginalised and allow everyone to live with dignity. Every Wednesday at 4pm CET.

    TNI works closely with allied organisations and partners around the world in organising these webinars. AIDC and Focus on the Global South are co-sponsors for the full series.

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    Les conférences déjà en ligne sont ci-dessous en commentaire.

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    Les prochains webinars:

    On 10 June, TNI will hold a webinar on Taking on the Tech Titans: Reclaiming our Data Commons.

    Upcoming webinars - Wednesdays at 4pm CET

    17 June: Borders and migration
    #frontières #migrations

    24 June: Broken Trade System
    #commerce

    https://www.tni.org/en/webinars
    #capitalisme #vidéo #conférence #coronavirus

    ping @isskein @reka

    • Building an internationalist response to Coronavirus
      https://www.youtube.com/watch?v=t5qN35qeB1w&feature=emb_logo


      Panellists:

      Sonia Shah, award-winning investigative science journalist and author of Pandemic: Tracking contagions from Cholera to Ebola and Beyond (2017).
      Luis Ortiz Hernandez, public health professor in UAM-Xochimilco, Mexico. Expert on social and economic health inequities.
      Benny Kuruvilla, Head of India Office, Focus on the Global South, working closely with Forum For Trade Justice.
      Mazibuko Jara, Deputy Director, Tshisimani Centre for Activist Education, helping to coordinate a national platform of civic organisations in South Africa to confront COVID-19.
      Umyra Ahmad, Advancing Universal Rights and Justice Associate, Association for Women’s Rights in Development (AWID), Malaysia

      #internationalisme

    • The coming global recession: building an internationalist response

      Recording of a TNI-hosted webinar on Wednesday, 8 April with Professor Jayati Ghosh, Quinn Slobodian, Walden Bello and Lebohang Pheko on the likely global impacts of the economic fallout from the Coronavirus and how we might be better prepared than the 2008 economic crisis to put forward progressive solutions.

      The webinar explored what we can expect in terms of a global recession that many predict could have bigger social impacts than the virus itself. How should we prepare? What can social movements learn from our failures to advance alternative progressive policies in the wake of the 2008 economic crisis?

      https://www.youtube.com/watch?v=LiP5qJhHsjw&feature=emb_logo

      Panellists:

      Professor Jayati Ghosh, award-winning economist Jawaharlal Nehru University, India. Author of India and the International Economy (2015) and co-editor of Handbook of Alternative Theories of Economic Development, 2018.
      Quinn Slobodian, associate professor of history, Wellesley College. Author of Globalists: The End of Empire and the Birth of Neoliberalism (2018)
      Walden Bello, author of Paper Dragons: China and the Next Crash (2019) and Capitalism’s Last Stand?: Deglobalization in the Age of Austerity (2013)

      Lebohang Liepollo Pheko, Senior Research Fellow of Trade Collective, a thinktank in South Africa that works on international trade, globalisation, regional integration and feminist economics

      #récession #crise_économique

    • A Recipe for Disaster: Globalised food systems, structural inequality and COVID-19

      A dialogue between Rob Wallace, author of Big Farms Make Big Flu and agrarian justice activists from Myanmar, Palestine, Indonesia and Europe.

      The webinar explored how globalised industrial food systems set the scene for the emergence of COVID-19, the structural connections between the capitalist industrial agriculture, pathogens and the precarious conditions of workers in food systems and society at large. It also touched on the kind of just and resilient food systems we need to transform food and agriculture today?

      https://www.youtube.com/watch?v=m9A6WkeqPss&feature=emb_logo

      Panellists:

      Rob Wallace author of Big Farms Make Big Flu and co-author of Neoliberal Ebola: Modeling Disease Emergence from Finance to Forest and Farm.
      Moayyad Bsharat of Union of Agricultural Work Committees (UAWC), member organization of La Via Campesina in Palestine.
      Arie Kurniawaty of Indonesian feminist organization Solidaritas Perempuan (SP) which works with women in grassroots communities across the urban-rural spectrum.
      Sai Sam Kham of Metta Foundation in Myanmar.
      Paula Gioia, peasant farmer in Germany and member of the Coordination Committee of the European Coordination Via Campesina.

      #inégalités #agriculture #alimentation

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      #livre:
      Big Farms Make Big Flu

      In this collection of dispatches, by turns harrowing and thought-provoking, #Rob_Wallace tracks the ways #influenza and other pathogens emerge from an agriculture controlled by multinational corporations. With a precise and radical wit, Wallace juxtaposes ghastly phenomena such as attempts at producing featherless chickens with microbial time travel and neoliberal Ebola. While many books cover facets of food or outbreaks, Wallace’s collection is the first to explore infectious disease, agriculture, economics, and the nature of science together.


      https://monthlyreview.org/press/new-big-farms-make-big-flu-by-rob-wallace
      #multinationales

    • Taking Health back from Corporations: pandemics, big pharma and privatized health

      This webinar brought together experts in healthcare and activists at the forefront of struggles for equitable universal public healthcare from across the globe. It examined the obstacles to access to medicines, the role of Big Pharma, the struggles against health privatisation, and the required changes in global governance of health to prevent future pandemics and bring about public healthcare for all.

      https://www.youtube.com/watch?v=5KSIRFYF3W8&feature=emb_logo

      Panellists:

      Susan George, Author and President of the Transnational Institute
      Baba Aye, Health Officer, Public Services International
      Mark Heywood, Treatment Action Campaign, Section27 and editor at the Daily Maverick
      Kajal Bhardwaj, Independent lawyer and expert on health, trade and human rights
      David Legge, Peoples Health Movement Moderator: Monica Vargas, Corporate Power Project, Transnational Institute

      #santé #big-pharma #industrie_pharmaceutique #privatisation #système_de_santé

    • States of Control – the dark side of pandemic politics

      In response to an unprecedented global health emergency, many states are rolling out measures from deploying armies and drones to control public space, to expanding digital control through facial recognition technology and tracker apps.

      This webinar explored the political dimension of state responses, particularly the securitisation of COVID-19 through the expansion of powers for military, police, and security forces. It examined the impact of such repression on certain groups who are unable to socially distance, as well as how digital surveillance is being rolled out with little, if any democratic oversight.

      https://www.youtube.com/watch?v=4KI515hJud8&feature=emb_logo

      Panellists:

      Fionnuala Ni Aolain, UN Special Rapporteur on the Protection and Promotion of Human Rights while Countering Terrorism, University of Minnesota
      Arun Kundnani, New York University, author of The Muslims are Coming! Islamophobia, extremism, and the domestic War on Terror and The End of Tolerance: racism in 21st century Britain
      Anuradha Chenoy, School of International Studies in Jawaharlal Nehru University (retired), and author of Militarisation and Women in South Asia
      María Paz Canales, Derechos Digitales (Digital Rights campaign), Chile

      #contrôle #surveillance #drones #reconnaissance_faciale #démocratie

      ping @etraces

    • A Global Green New Deal

      This sixth webinar in our COVID Capitalism series asked what a truly global #Green_New_Deal would look like. It featured Richard Kozul-Wright (UNCTAD), and leading activists from across the globe leading the struggle for a just transition in the wake of the Coronavirus pandemic.

      https://www.youtube.com/watch?v=JbNhmPXpSAA&feature=emb_logo

      Panellists:

      Richard Kozul-Wright, Director of the Division on Globalization and Development Strategies at the United Nations Conference on Trade and Development, author of Transforming Economies: Making Industrial Policy Work for Growth, Jobs and Development
      Karin Nansen, chair of Friends of the Earth International, founding member of REDES – Friends of the Earth Uruguay
      Sandra van Niekerk, Researcher for the One Million Climate Jobs campaign, South Africa

      #transition

    • Proposals for a democratic just economy

      Outgoing UN rapporteur, #Philip_Alston in conversation with trade unionists and activists in Italy, Nigeria and India share analysis on the impacts of privatisation in a time of COVID-19 and the strategies for resistance and also constructing participatory public alternatives.

      https://www.youtube.com/watch?v=6-IvJq9QJnI&feature=emb_logo

      Panellists:

      Philip Alston, outgoing UN Special Rapporteur on extreme poverty and human rights
      Rosa Pavanelli, General Secretary of the global union federation Public Services International (PSI)
      Aderonke Ige, Our Water, Our Rights Campaign in Lagos / Environmental Rights Action /Friends of The Earth Nigeria
      Sulakshana Nandi, Co-chair, People’s Health Movement Global (PHM Global)

      #privatisation #participation #participation_publique #résistance

    • Feminist Realities – Transforming democracy in times of crisis

      An inspiring global panel of feminist thinkers and activists reflect and discuss how we can collectively reorganise, shift power and pivot towards building transformative feminist realities that can get us out of the worsening health, climate and capitalist crises.

      https://www.youtube.com/watch?v=XFEBlNxZUAQ&feature=emb_logo

      Panellists:

      Tithi Bhattacharya, Associate Professor of History and the Director of Global Studies at Purdue University and co-author of the manifesto Feminism for the 99%.
      Laura Roth, Lecturer of legal and political philosophy at Universitat Oberta de Catalunya, Barcelona, member of Minim Municipalist Observatory and co-author of the practice-oriented report Feminise Politics Now!
      Awino Okech, Lecturer at the Centre for Gender Studies at School of Oriental and African Studies (SOAS), University of London who brings over twelve years of social justice transformation work in Eastern Africa, the Great Lakes region, and South Africa to her teaching, research and movement support work.
      Khara Jabola-Carolus, Executive Director of the Hawaii State Commission on the Status of Women, co-founder of AF3IRM Hawaii (the Association of Feminists Fighting Fascism, Imperialism, Re-feudalization, and Marginalization) and author of Hawaii’s Feminist Economic Recovery Plan for COVID-19.
      Felogene Anumo, Building Feminist Economies, AWID presenting the #feministbailout campaign

      #féminisme

    • COVID-19 and the global fight against mass incarceration

      November 3rd, 2015, Bernard Harcourt (Columbia Law School) and Naomi Murakawa (Princeton) present rival narratives about mass incarceration in America. In The Illusion of Free Markets: Punishment and the Myth of Natural Order , Harcourt shows the interdependence of contract enforcements in global markets and punitive authority. InThe First Civil Right: How Liberals Built Prison America, by contrast, Murakawa traces prison growth to liberal campaigns and progressive legislation. Together, Murakawa and Harcourt offer fresh ideas about into the political, economic and ethical dimensions of mass incarceration.

      https://www.youtube.com/watch?v=BLeXbi4aIno&feature=emb_rel_pause

      Olivia Rope, Director of Policy and International Advocacy, Penal Reform International
      Isabel Pereira, Principal investigator at the Center for the Study of Law, Justice & Society (Dejusticia), Colombia
      Sabrina Mahtani, Advocaid Sierra Leone
      Maidina Rahmawati, Institute of Criminal Justice Reform (ICJR), Indonesia
      Andrea James, Founder and Exec Director, and Justine Moore, Director of Training, National Council For Incarcerated and Formerly Incarcerated Women and Girls, USA

      #prisons #emprisonnement_de_masse #USA #Etats-Unis

  • Quand les citoyens écrivent la loi
    http://www.laviedesidees.fr/Quand-les-citoyens-ecrivent-la-loi.html

    Les citoyens sont-ils capables de participer à l’élaboration de politiques publiques aussi complexes que la transition écologique, et par quels procédés ? Comprendre le détail de la convention citoyenne pour le climat et écouter les citoyen.ne.s tiré.e.s au sort permet d’apporter quelques réponses à ces questions.

    #Politique #démocratie #écologie #participation #délibération #Podcast

  • La #participation, l’une des clefs des #municipales
    https://www.banquedesterritoires.fr/la-participation-lune-des-clefs-des-municipales

    Moins de deux Français sur trois se sont déplacés pour voter lors des deux derniers scrutins municipaux. A cette tendance de fond s’ajoutent cette année la grogne sociale autour de la réforme des retraites et la crise du coronavirus, qui occultent la campagne et peuvent peser sur la participation.
    En 1983, 78,42% des électeurs se sont déplacés au premier tour. En 2014, ils n’étaient plus que 63,55%, soit trois points de moins qu’en 2008. L’#abstention avait alors atteint un niveau record pour ce type de scrutin à 36,45% et pourrait grimper encore cette année.

    #élections #citoyenneté #pauvreté #politique #communes #jeunesse

  • Does sustainable development have an elephant in the room ?

    The inherently unequal relationship between the developed and developing world is hindering sustainable development.

    This week, the 74th session of the United Nations General Assembly (UNGA) has begun deliberating on its resolutions. Sustainable development is high on the agenda. This year UNGA has had a record number of high-level meetings - most of them either on or related to the topic.

    At the centre of the UN 2030 Agenda for Sustainable Development are the many disparities between the developed and developing world, including the unequal consumption and use of natural resources; the impacts of climate change and environmental degradation; economic sovereignty and opportunities; and the unequal power in international organisations and decision-making.

    Still, according to UN Secretary-General Antonio Guterres’ recent progress report on the Sustainable Development Goals, disparities between the developed and developing world continue to grow.

    CO2 emissions are on a trajectory towards disastrous tipping points and global material consumption is projected to more than double by 2060. In the last 20 years, climate-related disasters have led to a 150 percent increase in economic losses and claimed an estimated 1.3 million lives, the great majority of them in the developing world. Climate change-driven conflicts and migration are on the rise, too.

    The UN 2030 Agenda for Sustainable Development is clear that moving towards sustainability requires the broadest possible international cooperation, an ethic of global citizenship and shared responsibility. Crucially, this includes decreasing international disparities between developed and developing countries, such as in international decision-making, control and use of natural resources and unsustainable patterns of consumption and production.

    However, there is an elephant in the room of sustainable development. Namely, the very relationship between the developed and developing world of domination and subordination and its historical roots in colonialism.

    Today’s unsustainability is shaped by a history that includes the control and use of natural resources and cheap labour for the benefit and consumption of European and European colonial-settler states. It is a history where a bottom line of maximising profit and economic growth included colonisation of foreign lands and peoples, a transformation of landscapes and societies across the world, enslavement, genocides, wars and systemic racial discrimination.

    Over centuries, an international order was established dominated by European colonial and colonial-settler states populated by a majority of European descendants. That is to say, largely today’s developed world.

    Although the inherently unequal relationship between the developed and developing world and its colonial history is not addressed by the Sustainable Development Goals - it is no secret to the UN.

    For example, according to the most comprehensive universal human rights instrument against racial discrimination - the declaration and programme of action of the 2001 Third World Conference against Racism in Durban, South Africa - the effects and persistence of colonial structures and practices are among the factors contributing to lasting social and economic inequalities in many parts of the world today.

    During the early 1970s, developing nations - many of them recently independent - passed resolutions in the UNGA to establish a new international economic order. They demanded self determination over their economy and natural resources as well as equity in determining the laws, rules and regulations of the global economy.

    The explicit objective was to address international inequities in the wake of European colonialism. Developed countries with the power to actualise such a new international economic order were not interested and nothing much became of it.

    Nonetheless, the call for a new international economic order resonated in the 1986 UN Declaration on the Right to Development. Among other things, it calls on states to eliminate the massive violations of human rights resulting from colonialism, neo-colonialism, all forms of racism and racial discrimination.

    In recent years, there has again been a growing call by developing countries in the UNGA for a new equitable and democratic international economic order. But this time too, developing countries with the power to make that call a reality have opposed it.

    Last year a resolution was passed in the UNGA towards a new international economic order. It emphasises that development within countries needs to be supported by a favourable international economic order. Among other things, it calls for increased coordination of international economic policy in order to avoid it having a particularly negative impact on developing countries.

    An overwhelming majority of 133 of the 193 UN member states voted for the resolution. All developed countries voted against it.

    Another resolution that was passed in the UNGA last year promoted a democratic and equitable international order. It, too, calls for an international economic order based on equal participation in the decision-making process, interdependence and solidarity, in addition to transparent, democratic and accountable international institutions with full and equal participation.

    One-hundred-and-thirty-one of the 193 members of the UNGA voted for the resolution. All developed countries voted against it.

    It is well known by the UN that much of the racial discrimination in European countries and European settler colonies such as the US, Colombia and South Africa reflect colonial history. Across the Americas, the most racially discriminated against are people of colour and among them especially indigenous people and people of African descent. In the European Union too, people of colour are especially discriminated against, not least people of African descent.

    Since little more than a decade ago, there is a UN Permanent Forum, Declaration and Expert Mechanism on the rights of indigenous peoples. As a result of the ongoing UN International Decade for People of African Descent 2015-2024, last year the General Assembly passed a resolution to establish a UN Permanent Forum and Declaration for people of African descent.

    One-hundred-and-twenty member states voted in favour of the resolution. Only 11 states voted against it. Among them were the US, the UK and France. All developed countries either voted against or abstained from voting on the resolution.

    This year the UN Special Rapporteur on Racism, Tendayi Achiume, has submitted a report to the General Assembly on the human rights obligations of member states in relation to reparations for racial discrimination rooted in enslavement and colonialism. It is the first UN report on the topic. According to it, reparations for enslavement and colonialism include not only justice and accountability for historic wrongs, but also the eradication of persisting structures of racial inequality, subordination and discrimination that were built during enslavement and colonialism.

    It is a view of reparations that includes the pursuit of a just and equitable international order.

    This year the UNGA will also deliberate on a resolution for how to organise the new permanent Forum for People of African Descent.

    When will the developed world recognise and address the elephant in the room? Maybe when there is a real shift towards sustainable development.

    https://www.aljazeera.com/indepth/opinion/sustainable-development-elephant-room-191009072428736.html
    #développement_durable #colonialisme #subordination #domination #inégalités #SDGs #développement #ressources_naturelles #extractivisme #Nord-Sud #2030_Agenda_for_Sustainable_Development
    #politics_of_development #responsabiité #éthique #coopération_internationale #production #consommation #mondialisation #globalisation #géographie_politique #colonisation #accaparement_des_terres #terres #discrimination_raciale #génocide #esclavage_moderne #continuum_colonial #colonialisme_européen #ordre_économique #droits_humains #racisme #néo-colonialisme #économie #participation #solidarité #interdépendance

    ping @mobileborders @reka @cede @karine4

    ping @reka

  • Les influences nazies du management moderne
    https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-idees/du-crime-nazi-au-management-moderne-une-histoire-commune


    Le management, du nazisme à la mondialisation, ou l’art de produire le consentement et l’illusion d’autonomie chez des sujets aliénés. S’il ne dresse pas un réquisitoire contre le management et s’il ne dit pas non plus qu’il s’agit d’une invention du IIIe Reich, Johann Chapoutot, notre invité, souligne une continuité entre les techniques d’organisation du régime nazi et celles que l’on retrouve aujourd’hui au sein de l’entreprise, en atteste la condamnation récente de l’entreprise France Télécom et de ses trois ex-dirigeants pour « harcèlement moral institutionnel ».

    Professeur d’histoire contemporaine à l’Université Paris-Sorbonne, et après s’être intéressé au régime nazi dans des ouvrages comme Histoire de l’Allemagne (de 1806 à nos jours), paru aux PUF (Que sais-je) en 2014 ou La Révolution culturelle nazie (Gallimard, 2016), il revient avec Libres d’obéir : le management, du nazisme à la RFA (Gallimard, 2020), où il s’intéresse en particulier aux méthodes de la Menschenführung, qui traduit et germanise le terme américain de management. Car, montre-t-il, l’Allemagne du IIIème Reich est le lieu d’une économie complexe où des ingénieurs, juristes, intellectuels formés par les universités de la république de Weimar et courtisés par les nazis réfléchissent à l’organisation optimale de la force du travail. Le IIIe Reich devient ainsi un moment « matrice » (p.16) de la théorie et de la pratique du management pour l’après-guerre.

    #management #nazisme #harcelement-moral #flexibilité #asservissement

  • En #Appuii aux habitants

    Si on vous dit 1968-2018 ? Vous répondez cinquantenaire du joli mois de mai ? Oui, mais pas que : on célèbre aussi les 50 ans du Droit à la ville, livre d’Henri Lefebvre. L’occasion parfaite d’interroger Sylvain, salarié d’Appuii, #association qui lutte aux côtés des habitants de #quartiers_populaires confrontés à la #démolition ou à la #rénovation de leurs lieux de vie.

    Comment est née l’association Appuii [1] ?

    « Tout a commencé en 2005, à La Coudraie, un quartier populaire sur les hauteurs de Poissy, en Île-de-France. Il est situé sur un terrain très attractif, dans une ville et un département plutôt riches. De quoi donner des envies à certains… Le maire avait ainsi pour idée de détruire ce quartier d’habitat social. Mais les habitants ne se sont pas laissé faire, luttant contre une décision qu’ils jugeaient arbitraire et méprisante. Certains d’entre eux sont même allés toquer à la porte de l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-La Villette. Et des étudiants ont accepté de leur donner un coup de main – certains se sont investis bien au-delà du cadre de leurs études. Une mobilisation très large, qui a payé : le quartier n’a pas été rayé de la carte.

    La bataille s’est menée sur deux fronts. Un volet ‘‘classique’’ : manifestations, occupation et médiatisation. Et un volet technique, en fournissant des éléments précis, en faisant des propositions, en épluchant les dossiers… Les habitants mobilisés ont ainsi acquis des compétences, jusqu’à être plus au fait des processus urbains que les élus. Et ils l’ont fait dans un vrai esprit de vivacité démocratique : ils se réunissaient et se réunissent encore chaque semaine, ils débattent et avancent ensemble.

    Dans la foulée de cette mobilisation, des chercheurs, amicales de locataires et habitants ont commencé à travailler ensemble dans le cadre d’un programme de recherche-action centré sur la rénovation urbaine et financé par la région Île-de-France. Il s’agissait de monter des actions communes, de réfléchir aux situations de conflit – à Vitry-sur-Seine, ça a même donné un film, Apprendre à travailler ensemble. Un succès. À tel point qu’à la fin du programme, certains participants se sont dit que ça répondait à un vrai besoin et qu’il fallait continuer. Avec pour objectif de créer un outil commun qui réponde aux questions des habitants concernés. À leur envie d’être acteurs, et non passifs ou dépossédés. Une sorte de SOS urbain.

    Tout ça s’est formalisé en 2012 avec la création d’Appuii, association un peu hybride. Y participent des universitaires, des professionnels (ou futurs pros) des métiers de la ville, des militants de quartiers populaires et des habitants qui vivent (ou ont vécu) des projets urbains importants. Toutes les participations sont bénévoles – je suis le seul salarié, chargé de coordonner les différentes actions. »

    En théorie, la loi impose la concertation avec les habitants d’un quartier sur le point d’être rénové, a fortiori quand le financement provient de l’Anru [2]... Ce n’est que de la poudre aux yeux ?

    « La concertation est certes inscrite dans la loi. Et des bureaux d’études sont missionnés par les acteurs institutionnels qui portent un projet urbain, pour le présenter à la population. Mais ça ne marche que dans un sens : les habitants peuvent au mieux exprimer des avis, sans savoir s’ils seront pris en compte. C’est très insuffisant. Il faut de vrais espaces de débat, dans lesquels les habitants disposent d’outils pour faire valoir leurs droits, peser dans le processus, émettre d’autres propositions. D’où l’idée de créer une sorte de plate-forme, de réseau.

    Les discours des décideurs ont évolué sur la question de la participation, mais cette évolution n’a pas forcément été suivie d’effets. Parfois, tout est même fait pour étouffer les initiatives… L’Anru reconnaît elle-même le manque de concertation de sa première vague de rénovation urbaine, dans les années 2000. Elle a donc lancé des conseils citoyens pour la deuxième vague, qui a débuté il y a deux ans. Avec Appuii, on a mené un gros travail pour voir si ces conseils fonctionnaient. Au final, on a constaté qu’ils ne changeaient pas grand-chose : la démolition/reconstruction imposée aux habitants reste la norme. »

    De quelle façon intervenez-vous ?

    « Appuii n’est ni un labo de recherche, ni une association de professionnels, ni un collectif local de quartier. Mais un peu tout ça mélangé – il y a différentes sensibilités et des membres d’horizons divers. On intervient seulement quand on est sollicités par un groupe d’habitants déjà constitué et mobilisé. Quand c’est le cas, on essaye de rapidement nouer contact avec d’autres habitants et collectifs locaux, puis on élargit à d’autres structures – par exemple, le Dal [3], Pas Sans Nous, des associations de locataires…

    Mais on n’est pas un syndicat des quartiers populaires, il n’y a aucune volonté de représenter. Notre rôle tient d’abord aux conseils (techniques, méthodologiques, voire juridiques), puis à la mise en réseau, en tissant des liens et en apportant des retours d’expérience d’autres quartiers. Avec pour objectif qu’il y ait des échanges entre les groupes concernés par des rénovations urbaines (surtout quand elles relèvent de la politique nationale de l’Anru). Appuii est d’abord un facilitateur. On fait par exemple circuler des chartes de relogement produites par des groupes locaux, afin que d’autres s’en emparent, ainsi que des conseils juridiques, des astuces pour financer un avocat…

    L’association ambitionne aussi, à un autre niveau, d’amener les professionnels à s’interroger sur leurs pratiques. Par exemple, dans le domaine juridique : la plupart des avocats spécialisés dans l’urbain travaillent pour les aménageurs, promoteurs et collectivités. Ils se placent rarement au service d’habitants en lutte. Résultat : il y a peu de recours sur les opérations de renouvellement urbain, et trop peu d’attention est portée aux droits des résidents. D’où notre idée de constituer une sorte de réseau de compétences solidaires. Et ce n’est pas qu’une question de diplôme. Par exemple, quand il y a eu des problèmes de plomberie à La Coudraie, c’est un habitant bossant sur des chantiers qui comprenait le mieux les défauts de la réhabilitation et était capable de les expliquer. »

    Y a-t-il une lutte dont tu voudrais particulièrement parler ?

    « Celle de Fresnes à la cité des Groux, une cité de 200 logements. On a été appelé par l’association locale, Renaissance des Groux, qui lutte contre un projet de démolition totale du quartier, ni justifié, ni concerté. Les gens l’ont appris du jour au lendemain. Ils n’avaient pas l’habitude de s’exprimer et se sont demandé comment empêcher le bailleur d’effacer leur quartier et comment faire face aux pressions. Appuii est alors venue leur prêter main-forte. Depuis deux ans, on a lancé (et participé à) pas mal d’initiatives : des ateliers pour enfants, des pétitions, des recueils de témoignages d’habitants, la construction d’une maquette du quartier, une expo de photos… Le but : redonner une place centrale aux habitants. Pour qu’ils construisent des envies communes pour le futur, sans se laisser abattre par le mépris des institutions – par exemple, le bailleur ne répond ni à leurs sollicitations, ni à leurs courriers… En parallèle, Appuii a aussi lancé une procédure pour avoir accès aux documents administratifs. »

    Comment vois-tu les différentes luttes d’habitants dans l’Hexagone ?

    « Que ce soit en Île-de-France, à Nantes, à Échirolles, à Marseille ou à Clermont-Ferrand, un même constat se fait jour, celui de la nécessité d’une convergence des luttes urbaines. Il faut croiser les luttes, qu’il s’agisse de sauver des terres agricoles ou de combattre des projets imposés et destructeurs. C’est la seule façon d’exister face à la machinerie de communication des métropoles ou promoteurs. Et de faire échec aux logiques de la ville industrielle, puis post-industrielle : relégation des plus pauvres et accaparement des terres pour le seul profit. Des logiques très bien exposées par Henri Lefebvre dans Le Droit à la ville, livre fondamental dont on fête cette année les cinquante ans. Pour célébrer cet anniversaire, une série d’événements auront d’ailleurs lieu de mars à mai à Paris-Nanterre, Grenoble, Tours, Lille, etc. Il ne s’agit pas seulement de commémoration, mais de luttes actuelles pour faire vivre ce droit à la ville. »

    http://cqfd-journal.org/En-Appuii-aux-habitants
    #résistance #urban_matter #villes #géographie_urbaine #logement #droit_à_la_ville #concertation #participation #Fresnes #cité_des_Groux #France

    • Appuii

      L’association APPUII est composée d’enseignants-chercheurs, de professionnels des métiers de la ville, d’étudiants, de membres d’associations locales et d’habitants de quartiers populaires.

      APPUII intervient en soutien à des demandes de collectifs informels ou associations reconnues qui se mobilisent pour que la ville se fasse avec eux et non contre eux.

      Il s’agit de mobiliser des ressources, de renforcer des capacités, de mettre en place des intermédiations avec ces collectifs et associations afin de produire d’autres informations, des #alternatives d’aménagement ou des méthodes de débat.

      APPUII se positionne aussi à l’échelle nationale pour contribuer à alimenter une action sur la ville COOPERATIVE, SOUCIEUSE D’ECOUTE ET D’EGALITE.

      https://appuii.wordpress.com
      #alternative

  • Wir alle sind #Bern

    Wir alle sind Bern ist eine Plattform, eine Bewegung, ein Netzwerk – Menschen, welche sich gemeinsam einsetzen für eine Solidarische Stadt Bern, in der Vielfalt und Migration als gesellschaftliche Realität anerkannt werden. Nicht die Herkunft, sondern der Lebensmittelpunkt und die gemeinsame Zukunft sollen im Zentrum stehen, wenn es darum geht, das Leben in der Stadt zu gestalten.

    Wir beziehen uns dabei auf «#Urban_Citizenship» oder «Stadtbürger*innenschaft»: Uns geht es um eine rechtliche, politische, soziale und kulturelle Teilhabe aller Bewohner*innen der Stadt. Die Gegenwart und Zukunft in Bern soll von allen Menschen, die hier leben, gleichberechtigt mitbestimmt und auf Augenhöhe mitgestaltet werden können – ohne Ausgrenzung und Diskriminierung.

    https://wirallesindbern.ch/about

    Manifeste (en français) :

    Pour une ville de Berne solidaire

    Nous nous engageons pour une ville de Berne solidaire, dans laquelle migration et diversité sont reconnues comme des réalités sociales et priment, non pas l’origine, mais le point d’attache et l’avenir commun.
    Pour tout.e.s celles.eux qui sont ici et celles.eux qui arrivent encore.

    Nous considérons que la décision d’une personne pour s’établir à Berne relève de son libre choix et prenons ce point de départ pour nos réflexions sur un vivre ensemble solidaire. La criminalisation du franchissement des frontières, ainsi que la distinction entre des groupes qui sont inclus et ceux qui sont exlus, sont des obstacles à ce but. Nous nous engageons pour une ville solidaire, qui fait activement abstraction du statut de séjour de ses habitant.e.s et qui s’oppose aux expulsions.

    Dépassement de la culture dominante et droit à la #participation pour tout.e.s

    En plus de la sécurité du #droit_de_séjour, une ville solidaire comprend selon nous un accès au #logement, un #travail et une #formation, ainsi que la garantie de tous les #droits_fondamentaux pour tout.e.s – indépendamment de tout statut de séjour. Nous revendiquons également la reconnaissance de la migration en tant que réalité sociale, ainsi que le démantèlement de la culture dominante existante, qui nous divise au moyen d’un racisme structurel entre « locaux » et « étrangers ». Les structures du pouvoir, qui empêchent les membres de notre société de vivre une vie autonome, se révèlent non seulement à travers le #racisme, mais également dans la #marginalisation par la #pauvreté et par la #discrimination genrée ou sexuelle. Afin de surpasser ces structures du #pouvoir, nous devons tout d’abord les rendre visible, afin de les remplacer finalement par une #participation_égalitaire pour tout.e.s.

    #Démocratisation de la #démocratie et un « Nous » solidaire

    Une participation égalitaire signifie en premier lieu qu’il n’existe pas de déséquilibre structurel du pouvoir entre les habitant.e.s de la ville. Cette égalité se réfère aux rapports interpersonnels et, ainsi, à quelque chose de commun. La nature de cette chose commune, à laquelle nous prenons tout.e.s. part, se traduit par un processus constant de négociation. Afin que cette dernière aboutisse, nous avons besoin d’une démocratisation de la démocratie afin de remplacer un modèle dépassé, dans lequel les privilégiés et les puissants décident du destin des exclu.e.s. Une démocratie égalitaire demande des espaces de rencontres, un #droit_de_vote pour tout.e.s les habitant.e.s de la ville et un réel droit de participation, au lieu de processus participatifs, qui se contentent de mettre en scène cette participation. De plus, nous devons concevoir la solidarité comme un « #Nous », qui va au-delà de notre propre famille, notre origine, notre classe, notre orientation sexuelle ou notre genre. Cette solidarité relève d’un « Nous » commun, qui défend la #liberté, l’#égalité et la #justice pour tout.e.s et qui ne s’arrête pas aux frontières de la ville, car : nous sommes tout.e.s Berne.

    https://wirallesindbern.ch/manifeste

    La question d’une #carte_citoyenne qu’ils appelle #city_card :
    https://wirallesindbern.ch/city-card

    #ville-refuge #asile #migrations #réfugiés #Suisse #solidarité #accueil #citoyenneté #citoyenneté_urbaine

    Ajouté à cette métaliste sur les #villes-refuge :
    https://seenthis.net/messages/759145#message801886

    ping @karine4 @isskein @cede

  • Inclusif et polyphonique : la nouvelle définition du musée proposée par l’ICOM Didier Rykner - 2 août 2019 - La Tribune de l’Art
    https://www.latribunedelart.com/inclusif-et-polyphonique-la-nouvelle-definition-du-musee-proposee-p

    « Un musée est une institution permanente sans but lucratif au service de la société et de son développement ouverte au public, qui acquiert, conserve, étudie, expose et transmet le patrimoine matériel et immatériel de l’humanité et de son environnement à des fins d’études, d’éducation et de délectation. »
Simple, claire, et correspondant à la réalité. Voilà ce qu’est actuellement la définition d’un musée par l’ICOM, organisation non gouvernementale dont l’objectif principal est « d’établir des normes professionnelles et éthiques pour les activités des musées ». Le Conseil International des Musées (International Council of Museums) « formule des recommandations sur des questions liées au patrimoine culturel, promeut le renforcement des capacités professionnelles et fait progresser la connaissance dans le domaine » et il « est le porte-parole des professionnels des musées sur la scène internationale et sensibilise le grand public à la culture par le biais de réseaux mondiaux et de programmes de coopération ».

    Cette définition nous semble parfaite. Mais, comme le dit sans rire https://icom.museum/fr/news/the-challenge-of-revising-the-museum-definition Jette Sandahl, présidente du comité permanent de l’ICOM : « elle ne parle pas le langage du XXIe siècle » ! Celle-ci ajoute, de manière à ce qu’il n’y ait plus aucun doute sur l’origine de l’affaire, que « la définition du musée doit donc être historicisée, contextualisée, dénaturalisée et décolonialisée ».

    Voilà la nouvelle définition du musée tel que cette dame et quelques autres à l’ICOM voudraient imposer et inclure dans les statuts de l’organisation par un vote lors d’une assemblée générale extraordinaire qui aura lieu à Kyoto le 7 septembre 2019. Nous avons été nombreux à croire à une plaisanterie, mais il n’en est hélas rien : « Les musées sont des lieux de démocratisation inclusifs et polyphoniques, dédiés au dialogue critique sur les passés et les futurs. Reconnaissant et abordant les conflits et les défis du présent, ils sont les dépositaires d’artefacts et de spécimens pour la société. Ils sauvegardent des mémoires diverses pour les générations futures et garantissent l’égalité des droits et l’égalité d’accès au patrimoine pour tous les peuples.


    Les musées n’ont pas de but lucratif. Ils sont participatifs et transparents, et travaillent en collaboration active avec et pour diverses communautés afin de collecter, préserver, étudier, interpréter, exposer, et améliorer les compréhensions du monde, dans le but de contribuer à la dignité humaine et à la justice sociale, à l’égalité mondiale et au bien-être planétaire. »

    Est-il vraiment nécessaire d’analyser un tel #verbiage qui regroupe tout ce qu’une certaine #intelligentsia pseudo progressiste nous sert à longueur de temps ? Rien ne nous est épargné. Ni les mots « #inclusifs » et « #participatifs » - ou même quelques nouveaux mots qu’on voit déjà promis à un brillant avenir, comme des lieux « #polyphoniques » - ni les bons sentiments : « dignité humaine », « justice sociale », « égalité mondiale », et même « bien-être planétaire » ! On croirait presque un discours de Miss France, et on s’étonne que les musées ne soient pas dédiés aussi à la paix dans le monde… Il n’y a plus d’acquisitions, il y a une « #collecte », qui n’a pas le même sens. On collecte des spécimens (le terme est d’ailleurs employés dans la nouvelle définition) alors qu’on collectionne des œuvres. Ce dernier terme, dont « #patrimoine matériel » consistait un assez bon équivalent dans l’ancienne définition n’est évidemment pas utilisé. Il n’y a plus, avec des « #spécimens », que des « #artefacts ». Il est extraordinaire d’apprendre que les musées sont dédiés au « #dialogue critique sur les passés et les futurs ». Il va donc falloir, si l’on comprend bien, faire « dialoguer » - là encore un terme que nos nouveaux penseurs adorent, on fait « dialoguer » tout avec tout - les artefacts et les spécimens du passé avec ceux de l’avenir, ce qui va impliquer une nouvelle discipline pour le concours des conservateurs : la voyance. Les musées sont « participatifs », on l’a déjà vu mais ils doivent aussi être « transparents » sans que ce terme peu précis soit jamais défini. On s’interroge aussi sur « participatif ». Les visiteurs seront-ils amenés à compléter les tableaux ? Qui sont ces « diverses communautés » avec qui les musées doivent « travailler en collaboration active » ? On aurait aimé plus de précision.

    Il semble que cette nouvelle définition vienne de l’étranger, même si certains en France lui ont bien préparé le terrain. Qu’on se rappelle le rapport sur le Musée du XXIe siècle ( https://www.latribunedelart.com/rapport-sur-les-musees-du-xxie-siecle ) commandé par le ministère de la Culture. On est bien, avec ce texte de l’ICOM, dans la même idéologie. 


    Heureusement, le comité national d’ICOM France a réagi très rapidement à l’annonce de cette nouvelle définition ( https://www.icom-musees.fr/actualites/projet-de-nouvelle-definition-du-musee-proposee-par-icom ) en s’en étonnant, et en rappelant que le rapport préparatoire à cette décision avait des « conclusions mettant en cause de manière idéologique l’#histoire et la conception actuelle des musées européens ». Il constate que « La définition proposée (dans la version française) s’éloigne singulièrement de cette position par sa tonalité politique et elle met au second plan certains termes relatifs aux missions essentielles qui caractérisent toujours les métiers des musées. » Remarquons que la version anglaise est exactement identique.


    Le comité français va donc demander à ce que le vote de ce projet soit « reporté à une assemblée générale convoquée dans des délais compatibles avec un travail de réflexion dans les pays membres et les comités internationaux. »

    On voit donc se profiler un véritable bras de fer entre certains membres de l’#ICOM et l’#ICOM_France dont nous ne savons pas exactement aujourd’hui quel est le rapport de force. Souhaitons que ce dernier et bien au delà tous les conservateurs et professionnels de musées français fassent entendre bien haut leur voix pour refuser cette définition orwellienne. L’ICOM est, comme on le lit sur la page d’accueil de son site, « la seule organisation internationale dans le domaine des #musées ». Son importance est telle qu’on ne peut le laisser aux mains d’apprentis sorciers.

    Didier Rykner

    #idéologie #bhl #participation #transparence #Musée #Musées

  • Lille : Quelle est donc cette ville candidate au Green Capital Award ? jeudi 20 juin 2019 - elnorpadcado
    https://www.elnorpadcado.fr/Quelle-est-donc-cette-ville-candidate-au-Green-Capital-Award

    Nous avons lu pour vous le rapport des « experts européens » qui expliquent comment ils ont retenu trois villes, dont Lille, pour la finale du Prix Capitale Verte Européenne.

    Nous souhaitons partager avec vous ci-dessous, les termes employés pour décrire si objectivement cette ville que vous êtes sensés connaître. Ces phrases sont toutes extraites du rapport établi par le Jury et téléchargeable icihttp://ec.europa.eu/environment/europeangreencapital/wp-content/uploads/2019/Website_EGCA%202021%20Synopsis%20Technical%20Assessment%20Report.pdf .

    Reconnaissez-vous cette ville, décrite depuis Bruxelles par ces « experts » ?

    Cette ville pastorale ayant « développé d’intéressantes politiques agricoles (…) dont un bon exemple témoignant du succès de cette politique est le retour au pastoralisme dans la ville ».

    Cette ville qui a « développé sa forêt urbaine  » par son « approche innovante » basée sur le principe « deux arbres replantés pour un arbre abattu ».

    Cette ville championne du vélo avec « 118 km de nouvelles pistes cyclables ».

    Cette ville hyper nature , puisqu’elle a planifié de nombreuses « actions pour développer son réseau vert ce qui montre ses aspirations élevées » en la matière, notamment une « planification de développement local pour les espaces verts et les zones végétales »

    Cette ville de grande randonnée à partir de laquelle vous avez directement accès aux « grands espaces naturels intégrant l’eurométropole française et belge, avec plus de 5000 km de chemins le long des berges. »

    Cette ville qui a « évolué de la densification urbaine vers le paysagisme formel » avec « une renaturation et une naturalisation », qui « excelle dans le pilotage à long terme de sa nature » et où « la vie sauvage a un futur positif ».

    Cette ville qui « a priorisé la création d’un environnement urbain sain pour ses citoyens », cette ville si saine à l’air si pur, puisque « les données montrent de bonnes valeurs sur la qualité de l’air » ce qui témoigne que « l’air y est sain » ; cette ville où, « finalement, l’utilisation de concepts reliés à la santé pour répondre à la qualité de l’air est très intéressant puisque cela suggère que la ville est dans sa dernière phase de management ».

    Cette ville championne de la démocratie puisqu’elle a « d’excellents dispositifs de participation citoyenne  », et même les dispositifs « les plus sophistiqués », gage de « bonne pratique », même si, c’est vrai « le dossier manque malheureusement un peu de données concrètes » sur ce point.

    Vous ne la reconnaissez toujours pas ? C’est pourtant la ville pour laquelle la décision préfectorale du 9 avril 201911 de mise en « alerte sécheresse » du fait de l’assèchement de la nappe phréatique est probablement inutilement alarmiste puisque nos « experts » la classent première dans la gestion de l’eau, la quantité et la qualité de l’eau.

    Allez, on vous donne un indice : c’est la ville où la braderie est un « projet innovant  » en matière de « croissance verte et d’éco-innovation ». Ça y est, vous y êtes ? Cette éblouissante démonstration de l’éco-compatibilité de la Ville de Lille avec la vision européenne du « développement urbain durable » et de la « croissance verte » nous a été offerte par : le jury du « European Green Capital ».

    Dans le rôle du candidat : la Ville de Lille.
Dans le rôle du rédacteur de son propre dossier : la Ville de Lille.
Dans le rôle du jury : douze spécialistes, qui n’ont lu chacun qu’un douzième du dossier et visiblement ne connaissent pas la ville.
Dans le rôle des contre-experts ou des contradicteurs : personne.
Dans le rôle de la validation scientifique : personne.

    Fédération Nord Nature Environnement, Associations ASPI, PARC, les Sapros, Entrelianes, les Pieds sur terre, les Amis de la Terre Nord, ATTAC, les Planteurs volontaires, collectif Fête la friche, le 20 juin 2018.

    Source : https://www.elnorpadcado.fr/Quelle-est-donc-cette-ville-candidate-au-Green-Capital-Award
    #Lille #capitalisme_vert #béton #betonisation #hypocrisie #PS #eurométropole #mel #participation #démocratie #braderie #ville #durable #capitale_verte #green_capital #European #ue #union_européenne #projet

  • Internet, cette révolution qui n’en était pas une : les désillusions de l’activisme numérique
    http://www.internetactu.net/2019/05/07/internet-cette-revolution-qui-nen-etait-pas-une-les-desillusions-de-la

    Le livre de la sociologue Jen Schradie (@schradie), The revolution that wasn’t : How digital activism favors conservatives (La révolution qui n’était pas : ou comment l’activisme numérique favorise les réactionnaires, Harvard University Press, 2019, non traduit) sonne comme un nouveau revers pour tout ceux qui pensaient que le numérique allait changer (...)

    #Articles #Recherches #économie_de_l'attention #eDémocratie #Participation #politique #réseaux_sociaux

    • [...] dans les groupes des classes moyennes et supérieures, les outils sont plus accessibles, tout comme les compétences, les ressources et la confiance en soi. Les individus qui composent ces mouvements sont plus éduqués, ont un peu plus de compétences et de moyens, et donc accèdent plus facilement aux outils numériques… mais surtout, ils n’ont pas connu la peur de la répression.

      Voilà le résultat le plus important du travail de Jen Schradie : les « activistes » les plus susceptibles de subir la répression ont tendance à limiter leur « surface d’exposition ». Ce phénomène n’a pas grand chose à voir avec les conseils prodigués dans les brochures militantes pour assurer un certain niveau de confidentialité de ses échanges numériques. Il s’agit de la méfiance spontanée de celles et ceux qui savent plus ou moins consciemment que lorsqu’on est du mauvais coté du manche, aucun moyen technique ne permet de rétablir l’équilibre. Le seul levier qui ne risque pas de vous revenir dans la gueule, c’est celui des rapports humains différents de ceux que les dominants ont tendance à penser comme universels.

    • Pour Jen Schradie, les coûts de la mobilisation n’ont pas baissé avec internet, comme on le lit souvent. En ligne, les mises à jour de sites et les mises à jour sur les réseaux sociaux sont bien plus fréquentes selon le niveau social des acteurs, mais également selon la structuration même des collectifs auxquels ils appartiennent. En étudiant les sites web et les réseaux sociaux, Schradie calcule la participation en ligne sous la forme d’un score d’activisme numérique, qui se révèle bien différent selon qu’on se situe à gauche ou à droite du jeu politique. Elle souligne que les groupes les plus actifs en ligne sont aussi les plus structurés et les plus hiérarchiques.

      Un constat bien loin des promesses d’horizontalité et de décentralisation pionnières du numérique.

      […]

      Il questionne les outils que nous utilisons… et montrent que leurs biais ne reposent peut-être pas seulement sur le miroir qu’ils nous tendent, mais peut-être plus profondément sur la structure même qu’ils organisent. À la lire, on pourrait se demander, assez légitimement, si le fait que les conservateurs réussissent mieux à utiliser ces outils n’est pas aussi lié à l’idéologie qui façonne ces outils. Le fait qu’ils favorisent la propagation de messages simples, leurs logiques agrégatives plutôt que disséminatrices, interrogent fondamentalement les biais cachés dans les fonctionnalités mêmes de nos outils.

      #internet #activisme #militantisme #politique #technologie #critique_techno

  • Volksentscheid Transparenzgesetz
    https://volksentscheid-transparenz.de

    1– Transparente Politik, transparente Verwaltung

    Das Transparenzgesetz verpflichtet Senat und Behörden, für die Öffentlichkeit wichtige Informationen offenzulegen. Dazu gehören unter anderem Senatsbeschlüsse, geheime Verträge mit Unternehmen, Gutachten z. B. zur Wasserqualität oder Entwicklung von Grundstückspreisen sowie Daten zu Aufträgen der öffentlichen Hand. Die Verwaltung muss diese Informationen zentral und kostenlos auf einer Online-Plattform zugänglich machen.

    2– Kontrolle und echte Mitbestimmung

    Eine aktive Veröffentlichung von Informationen hilft Bürger*innen, Journalist*innen und Initiativen, frühzeitig Einblick in das Handeln von Politik und Verwaltung zu erhalten. Nur wer zum Beispiel weiß, wo es an Kita-Plätzen fehlt, kann etwas dagegen tun. Transparenz wirkt gegen Steuerverschwendung und Korruption. Milliardenteure Desaster wie der BER-Flughafen und die Staatsoper zeigen, dass wir dringend mehr öffentliche Kontrolle brauchen!

    3– Transparenz für Unternehmen des Landes

    Das Land Berlin hält Beteiligungen an über 200 privaten Unternehmen, darunter die Flughäfen, Wohnungsunternehmen, Investmentfirmen und Krankenhäuser. Bisher gibt es keine öffentliche Kontrolle dieser Bereiche. Das ändern wir! Mit dem Transparenzgesetz müssen auch Unternehmen, die öffentliche Aufgaben wahrnehmen, wichtige Informationen offenlegen.

    4– Lobbyismus unter die Lupe nehmen

    Wer schreibt an den Berliner Gesetzen mit? Mit dem Transparenzgesetz muss der Senat offenlegen, welche Organisationen und Lobbygruppen Einfluss auf Gesetze haben und mit welchen Interessenvertretungen sich der Senat trifft.

    5– Alle Infos online an einem Ort

    Wer Informationen der Berliner Behörden sucht, verliert sich schnell im Webseiten-Dschungel der einzelnen Verwaltungen. Unser Gesetz legt fest, dass alle wichtigen Informationen auf einer Transparenz-Plattform veröffentlicht werden müssen. Eine Plattform, eine Suche. So einfach kann es sein.

    6– Gebühren für Auskünfte abschaffen

    Wer derzeit von Behörden Informationen erfragt, muss nach dem Gesetz dafür Gebühren zahlen. Sogar E-Mails von Behörden sind kostenpflichtig. Wir schaffen Gebühren für Auskünfte ab. Informationen des Staates müssen für alle zugänglich sein – nicht nur für Personen mit einem dicken Geldbeutel!

    7– Ausnahmen werden zur Ausnahme

    Zurzeit wird jede dritte Anfrage an Behörden abgelehnt. Dabei berufen sich die Behörden oft zu Unrecht auf Ausnahmen wie Betriebs- und Geschäftsgeheimnisse von Unternehmen. Mit dem Transparenzgesetz wird das Recht der Bürger*innen auf Information gestärkt. Behörden müssen dann häufiger Informationen herausgeben.

    8– Förderung wirtschaftlicher Innovationen

    An welcher Kreuzung gibt es die meisten Unfälle? In welchem Bezirk werden CO2-Grenzwerte überschritten? Wo ist der Lärmpegel besonders hoch? Die Verwaltung erhebt solche Daten, legt sie aber nicht offen. Dabei könnten die Bürger*innen enorm von ihnen profitieren. Wissenschaftler*innen, Aktivist*innen, Journalist*innen können die Daten auswerten und mit Apps und Plattformen die Gesellschaft informieren. So werden die mit Steuermitteln erzeugten Daten zu einem echten Gemeingut. Das volkswirtschaftliche Potenzial der offenen Daten liegt laut einschlägigen Studien alleine für Berlin bei 20 bis 50 Millionen Euro.

    9– Effiziente Verwaltung

    Wer profitiert am meisten von Transparenz? Die Behörden selbst. Das zeigen die Erfahrungen mit dem Transparenzgesetz in Hamburg. Wenn zentrale Informationen online einsehbar sind, sind sie auch für die Verwaltung einfacher zu finden. Das erleichtert behördeninterne Abläufe, erspart Abstimmungen und Mehrarbeit. Die Digitalisierung der Behörden wird vorangetrieben.
    Nur mit viel Unterstützung, können wir das Transparenzgesetz auf den Weg bringen! Wir freuen uns auf deine Unterstützung!

    Jetzt mitmachen!

    #Allemagne #politique #démocratie #participation

  • « De l’argent pour les Français. Pas pour les étrangers ! » - 19 gardes à vue après l’intrusion de Génération identitaire à la CAF de Bobigny - L’Express
    https://www.lexpress.fr/actualite/societe/bobigny-19-gardes-a-vue-apres-l-intrusion-de-generation-identitaire-a-la-ca

    Des militants du mouvement d’ultradroite ont déployé une banderole hostile aux étrangers sur la façade de la CAF de Bobigny. Ils ont été délogés par la police.

    Dix-neuf personnes ont été placées en garde à vue ce vendredi en Seine-Saint-Denis après l’intrusion de militants du mouvement d’ultradroite Génération identitaire au siège départemental de la caisse d’allocations familiales (CAF) à Bobigny. Vendredi matin, une banderole au slogan anti-étrangers a été déployée depuis le toit du bâtiment administratif avec l’inscription : « De l’argent pour les Français. Pas pour les #étrangers ! » 

    Trombinoscope

    https://policeetrealites.files.wordpress.com/2019/03/d7e7c8f2-1248-452b-8824-452ae46bf70e.jpeg

    Les 17 hommes et deux femmes sont soupçonnés de « participation à un attroupement malgré la sommation de se disperser », a précisé le parquet. Entre 7 heures et midi, « 19 activistes d’extrême droite ont occupé les toits de la CAF » à Bobigny, a pour sa part indiqué Bérénice Galey, directrice des prestations et du service à l’allocataire à la CAF de Seine-Saint-Denis. 

    « Atteinte au fonctionnement du service public »

    La banderole a ensuite été retirée et les militants délogés par la police qui avait bouclé le quartier, entraînant la #fermeture de l’établissement au public. La CAF a annoncé son intention de porter plainte. « Cette action porte atteinte au fonctionnement du service public, mais également à ses valeurs », a regretté dans un communiqué Tahar Belmounès, directeur général de la CAF 93. 

    « Par cette action symbolique, Génération identitaire réclame la suppression de toutes les aides sociales aux étrangers extra-européens », affirme le mouvement sur son site internet. Selon ce groupuscule, le versement des allocations familiales « crée un appel d’air massif qui pousse des millions d’extra-européens à venir profiter de la générosité de notre système social ».

    Bobigny : la CAF porte plainte contre Génération identitaire
    http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/des-militants-de-generation-identitaire-sur-le-toit-de-la-caf-de-bobigny-

    Les syndicats de Seine-Saint-Denis dont les locaux de la bourse du travail sont tout proches de la CAF ont également promptement réagi. « Ce discours haineux, raciste et xénophobe est intolérable », estime Raphaël Breton, secrétaire général de la CFDT93. Très rapidement, des militants syndicaux en particulier de la CGT et de FSU93 ont à leur tour organisé une contre-manifestation devant la CAF, pendant que la police bouclait le périmètre et se préparait à évacuer les membres de Génération identitaire. « Notre manifestation a poussé la police à accélérer son opération, affirme Kamel Brahmi, militant de la CGT 93. Et des habitants sont sortis de chez eux pour nous rejoindre. »

    L’AFA sur twitter
    https://twitter.com/AFA_Paris75/status/1111567637421744129

    Urgent besoin du plus grand nombre de camarades maintenant : Rassemblement urgent devant la CAF de Bobigny - les fachos de génération identitaire sont sur toits et ont déployé une banderole.
    Pas de fachos en Seine-Saint-Denis !
    Venez nombreux ! #AutoDéfensePopulaire #FckNazi

    #racisme #fascistes #préférence_nationale #identitaires

    #CAF #étrangers #droits_sociaux #occupation "#participation_à_un_attroupement_malgré_sommations_de_se_disperser "

    Outre le beau coup de com’, une fermeture de CAF aussi importante c’est des centaines d’usagers venus pour rien (ce dont les CAF menacent tous les occupants favorable aux allocataires)

    Depuis que les fafs appelés Zouaves ont été chassés d’une manif à Paris et parce que les prises de position anti-immigrés sont quasi absentes, l’extrême droite chouine sa déception quant aux #Gilets_jaunes (en gros : "ils sont devenus communistes"). Cette fois GI écrit dans son communiqué

    « Depuis le mois d’octobre 2018, le peuple français se soulève pour réclamer une véritable justice fiscale et sociale. Révoltés contre la multiplication et l’augmentation des taxes, les Français sont tout autant scandalisés par le gaspillage de l’argent public et les choix opérés par les gouvernements successifs. Chaque année, des milliards d’euros sont ainsi déversés sur les #banlieues, via notamment la « politique de la ville », pendant que la #France_périphérique est délaissée.

    Les prestations attribuées par les Caisses d’allocations familiales – sans condition de cotisation préalable – sont les plus emblématiques de ce pillage qui, de fait, profite majoritairement aux populations issues de l’immigration. Le coût des allocations familiales perçues par les immigrés représente ainsi plus de 8 milliards d’euros par an, tandis que le coût du RSA versé aux étrangers dépasse les 2 milliards (Jean-Paul Gourévitch, « Les véritables enjeux des migrations », 2017). [comme on sait, ces sommes sont largement payés par "les immigrés" à eux seuls au vu des taffs exercés ici, des impôts et de la tva payée, ndc]

    Cette situation, profondément injuste, crée un appel d’air massif qui pousse des millions d’extra-européens à venir profiter de la générosité de notre système social. L’arrêt de l’invasion migratoire passe par la fin de toutes les aides sociales aux étrangers : les nôtres avant les autres ! ».

  • Terre invisibili. Esplorazioni sul potenziale turistico delle aree interne

    Il turismo sostenibile, diverso dai cliché monoculturali del turismo di massa, può essere un fattore chiave della rinascita territoriale delle aree interne del Bel Paese. Il libro propone un’analisi e una valutazione del potenziale turistico di un’area interna del #Molise, compresa tra i fiumi Trigno e Biferno, lontana dai flussi turistici massificati delle città d’arte e delle destinazioni conclamate dei litorali o delle rinomate località montane. Esso raccoglie i risultati di un progetto di ricerca basato su un fruttuoso incontro tra Università e territorio, tra la ricerca esperta e le comunità locali, in una logica di integrazione tra lavoro scientifico e impegno civile, con l’obiettivo di definire un metodo di lavoro per lo sviluppo turistico del territorio secondo modalità partecipative e #place-based. Un lavoro che, per queste caratteristiche, assume un valore paradigmatico, sia sul piano metodologico che su quello dei contenuti, per tante altre aree del territorio italiano.


    https://www.libreriauniversitaria.it/terre-invisibili-esplorazioni-potenziale-turistico/libro/9788849856637
    #renaissance #renaissance_territoriale #aree_interne #tourisme #potentiel_touristique #participation #recherche-action #Italie

  • Territori partecipativi

    Verso una geografia per la partecipazione
    Tiziana Banini, Marco Picone

    Orti urbani tra partecipazione e retorica. Il caso del #Comun’Orto di #Rovereto
    Angela Alaimo
    #agriculture_urbaine

    Sperimentazioni di pianificazione partecipata: #cross-action all’#Officina_dei_Saperi a #Ferrara
    Valentina Albanese, Domenico Casellato
    #planification #aménagement_du_territoire

    Associazioni e territorio: tracce partecipative nella #Valle_dell’Aniene
    Tiziana Banini

    I processi partecipativi nell’esperienza del Piano Paesaggistico Regionale del #Friuli-Venezia_Giulia
    Alma Bianchetti, Andrea Guaran

    Vulnerabilità e partecipazione in una piccola comunità della foresta amazzonica guyanese
    Elisa Bignante
    #Guyane #Amazonie #vulnérabilité

    Partecipazione e identità territoriale. Il caso di #Castel_del_Giudice (Molise)
    Stefano De Rubertis, Angelo Belliggiano, Marilena Labianca

    Tra didattica partecipata e “nuove” forme partecipative dell’abitare: l’esperienza di un docufilm
    Isabelle Dumont
    #film_documentaire #habiter

    Progettualità e partecipazione nella Strategia Nazionale per le #Aree_Interne: il #Basso_Sangro-Trigno
    Valentina Evangelista

    The City of the Sensitive and the Brave. Personal Stories, #Art and Place-Making in #Cluj, #omania
    Kinga Xénia Havadi-Nagy, Oana-Ramona Ilovan
    #Roumanie

    La participation pour la protection de l’#eau en #Bretagne: quelle place pour les “territoires”?
    Emmanuelle Hellier

    Sviluppo locale e pratiche partecipative: tra aspettative deluse e innovazioni territoriali inaspettate
    Marina Marengo
    #développement_local #innovation #innovations_territoriales

    Innovazione sociale e istituzionalizzazione: l’esempio delle cooperative di comunità nell’area interna dell’Appennino Emiliano
    Maria Giulia Pezzi, Giulia Urso
    #innovations_sociales #coopératives #Apennins

    Roll-with-Participation. Il caso di #ProMondello a #Palermo
    Marco Picone
    #Palerme

    Processi partecipativi glocal. Il caso di #Isernia
    Emilia Sarno

    La #participation_citoyenne via un appel à projets: interprétation libre ou imposée de la participation, de l’#identité et de la #convivialité villageoise?
    Serge Schmitz

    Coesione e partecipazione territoriale per un rinnovato concetto di cittadinanza attiva. Il caso di #Urban_Experience
    Silvia Siniscalchi
    #cohésion_territoriale #citoyenneté #citoyenneté_active

    Identità, conflitti e riqualificazione: i processi partecipativi nel quartiere #Bolognina a #Bologna
    Diana Sprega, Emanuele Frixa, Matteo Proto

    #requalification #Bologne


    https://www.ageiweb.it/geotema
    #géographie #revue #participation #Italie #territoire

  • Le #Cese propose un « pacte démocratique »
    https://www.banquedesterritoires.fr/le-cese-propose-un-pacte-democratique

    Dans un avis adopté le 12 mars 2019, le Conseil économique, social et environnemental (Cese) propose de mettre en place un « pacte démocratique » pour réviser les processus d’élaboration des décisions publiques en France, en donnant plus de place à la #participation des citoyens.

    #démocratie #intérêt_général #subsidiarité #revenu_minimum #minima_sociaux #inégalités_sociales #éducation #mixité_sociale #services_publics #santé #industrie

    L’avis du Cese : https://www.banquedesterritoires.fr/sites/default/files/2019-03/2019_06_fractures_transitions.pdf

    • Commentaire de Paolo Groppo par rapport à cette approche (extrait d’un long message qu’il m’a envoyé par email) :

      Comunque, dopo parecchio tempo riuscimmo a far passare il principio del “territorio” della comunità e non più delle terre in produzione. A quel punto si arrivava alla domanda chiave: come identificare i limiti di un territorio comunitario. La risposta nostra è stata di fare una delimitazione partecipativa (http://www.fao.org/3/a-ak546e.pdf) che, a differenza di quello che facevano tante ONG (ed anche questa fondazione) prevedeva la partecipazione nella fase finale, cioè quando si identificano e geolocalizzano i punti del confine, dei vicini, siano essi comunità, piccoli agricoltori o altri privati. In questo modo il “limes” viene controfirmato da tutti, lire comunitari ma anche i vicini, il tutto in presenza di tecnici dell’amministrazione fondiaria, così che il lavoro di accatastamento risulti più veloce e sicuro.

      Un’attenzione particolare è stata portata anche a differenziare i gruppi maschili e femminili perché la conoscenza territoriale non è sempre la stessa e siccome le donne parlano poco in presenza degli uomini, facendo un lavoro di gruppo separato, si arrivava a una prima sketch map fatta sulla base delle loro conoscenze. Lo stesso era fatto con i maschi e poi si mettevano assieme i due gruppi per discutere e mettersi d’accordo su una unica sketch map, che sarebbe servita di base per il lavoro di terreno finale. Lavoro paziente, che richiedeva tempo ma che permetteva di far conoscere anche alle comunità vicine come farlo e, soprattutto, che quel “confine” non era una esclusione, ma che semplicemente se qualcuno avesse voluto venire a prendersi le loro terre, adesso esisteva un pezzo di carta che diceva chiaramente che su quel territorio c’erano dei diritti. Il lavoro terminava quando veniva emesso un certificato (diritto di uso di durata perpetua) che, con una cerimonia pubblica, veniva dato ai lire comunitari.

  • #Nul_homme_n'est_une_île

    ...« chaque homme est un morceau du continent, une partie de l’ensemble. » Nul Homme n’est une île est un voyage en Europe, de la Méditerranée aux Alpes, où l’on découvre des hommes et des femmes qui travaillent à faire vivre localement l’esprit de la #démocratie et à produire le #paysage du #bon_gouvernement. Des agriculteurs de la #coopérative le Galline Felici en Sicile aux architectes, artisans et élus des #Alpes suisses et du #Voralberg en #Autriche, tous font de la politique à partir de leur travail et se pensent un destin commun. Le #local serait-il le dernier territoire de l’#utopie ?


    http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=260888.html
    #agriculture #alternative #agriculture_biologique #Sicile #Italie #agrumes #Galline_felici #localisme #Suisse #commons #communs #film #documentaire #Vorarlberg #Autriche #Alpes #architecture #dignité #coopérative #aménagement_du_territoire #prix_équitable #vente_directe #exode_rural #artisanat #économie_solidaire #EES #pizzo #auto-gestion #mafia #réseau_européen #réseau #Grisons #Bregenzerwald #conscience_européenne #fierté #participation_citoyenne #fête #utopie #Bureau_des_questions_du_futur (1’18’00)

    –—

    #Zwischenwasser (#Bregenzerwald) : Nel comune hanno costruito una scuola in cui hanno aiutato benevolmente gli abitanti e richiedenti asilo
    min. 1’12’15
    #asile #réfugiés

    • “Dalla Sicilia ripartirà tutto”. #Roberto_Li_Calzi: da “Le Galline felici” agli Sbarchi Gas

      “Prodotti bio e naturali a casa vostra. Coltiviamo rispettando la natura, vendiamo rispettando la gente. Creiamo occasioni di occupazione gioiosa rispettando la dignità del lavoro. Promuoviamo lo sviluppo armonico del territorio. Sosteniamo la crescita della concorrenza perché per noi ‘concorrere’ significa correre assieme”. È questa la filosofia che anima il consorzio Le Galline Felici, ideato da Roberto Li Calzi, conosciuto e intervistato da Daniel Tarozzi a Siracusa, tra le ultime tappe del suo viaggio nell’Italia che cambia.

      Dopo diversi anni trascorsi all’estero, Roberto è tornato in Sicilia ed ha iniziato ad acquistare dagli allevamenti intensivi le galline, restituendo loro condizioni di vita dignitose. Da qui il nome “Le Galline felici”, nato ufficialmente nel settembre 2007.

      Il consorzio, che oggi mette insieme più di 15 realtà economiche, riunisce siciliani innamorati della propria terra e determinati ad agire per cambiare. Si tratta di agricoltori dediti all’agricoltura biologica, che lavorano per un’agricoltura rispettosa degli equilibri naturali e da molti anni servono numerosi Gas al centro-nord.

      Roberto Li Calzi racconta che tutto è iniziato una decina di anni fa, proprio quando è entrato in contatto con il mondo dei Gas. “Ho chiesto a mio fratello di insegnarmi ad usare il computer e ho scritto a tutti i gruppi di acquisto presenti in rete offrendo i miei prodotti, principalmente agrumi. Immediatamente hanno cominciato ad arrivare richieste dal Centro-nord. Per qualche anno ho fatto da ponte anche per i prodotti agricoli di altre aziende. Li compravo e li rivendevo senza chiedere commissioni. Ad un certo punto, quindi, creare il consorzio e sistematizzare questo processo è stato quasi naturale” (da “Io faccio così”, pag. 335).

      Da “Le Galline felici” all’associazione culturale Siqillyàh (dall’antico nome arabo della Sicilia), creata da Roberto e altri tra il 2009 ed il 2010 per sperimentare e proporre altri modi di vivere e consumare e divenuta poi una delle più importanti Reti di economia solidale nel sud Italia.

      Tra persone, Gas e altre associazioni, l’Arcipelago Siqillyàh conta oggi circa 600, soci, il 40% dei quali non è in Sicilia. Tra gli obiettivi vi è la valorizzazione dei produttori locali e delle coltivazioni tipiche siciliane. In questi anni Siqillyàh ha inoltre favorito uno scambio nord-sud: i produttori biologici ed etici siciliani creano rapporti commerciali e culturali con i Gas del centro-nord .

      Proprio in quest’ambito si colloca un’altra importante iniziativa ispirata dal lavoro di Roberto Li Calzi: gli Sbarchi Gas, un nuovo modo di vivere gli incontri nazionali di tutti i rappresentanti dei gruppi di acquisto solidale. Il primo Sbarco (il nome si deve proprio a Roberto e si riferisce all’idea di una nave di gasisti che sbarcasse proprio sulle coste siciliane) è stato nel giugno del 2009 a Petralia Sottana, in provincia di Palermo. Tre giorni di festa con concerti, balli, campeggi ed esposizioni che hanno fatto sì che l’incontro venisse ricordato come una piccola Woodstock dei Gas.

      A questo primo Sbarco Gas hanno quindi fatto seguito gli Sbarchi in Piazza e si è contribuito alla creazione della Ressud, rete di economia solidale volta a rafforzare i legami tra i soggetti solidali del Sud nell’ottica di un percorso evolutivo di tutto il movimento nazionale dell’economia solidale.

      Gli obiettivi degli Sbarchi in piazza sono molteplici:
      – dimostrare che l’economia solidale offre risposte per i problemi prodotti dalla globalizzazione e dall’esasperazione del mercato;
      – diffondere questa consapevolezza e le sue pratiche tra la gente “comune” ed in particolare a quelle fasce “contigue” al mondo dell’Economia Solidale (associazioni, ecc.)
      – accrescere il numero dei consumatori consapevoli ed allargare quindi il consumo di beni provenienti da reti di produttori solidali;
      – consentire l’accesso a questo mercato a tutti quei produttori (con le caratteristiche adeguate) finora esclusi da questo mercato;
      – favorire la riconversione colturale (verso il bio) e culturale (verso la solidarietà) dei produttori;
      – stimolare i produttori ad operare in reti e agevolare la costruzione della rete sud sud;
      – favorire il ritorno alla terra di molti giovani (e non solo) disoccupati o insoddisfatti della qualità della propria vita;
      – uscire dalla testimonianza e cominciare a fare statistica;
      – raggiungere quei numeri, quella massa critica che permetta di concretizzare quelli che finora vengono considerate utopie.

      Una molteplicità di obiettivi, dunque, riconducibili ad un unico importante valore: l’importanza della rete, nella consapevolezza che ‘concorrere’ vuol dire correre insieme.

      “Non ci interessano i singoli – afferma Roberto Li Calzi – non cerchiamo gli eroi, ci interessa la rete. Siamo un mosaico, tutti insieme formiamo un quadro, ognuno è fondamentale, ma preso da solo non ha molto significato. Noi stiamo cercando di ribaltare i paradigmi, dimostrare che con le proprie energie si può sostenere la concorrenza e guadagnarci tutti. Sono convinto che dalla Sicilia ripartirà tutto”.

      http://www.italiachecambia.org/2014/01/io-faccio-cosi-10-dalla-sicilia-ripartira-tutto-roberto-li-calzi-da

  • Une femme, une voix
    http://www.radiopanik.org/emissions/les-promesses-de-l-aube/une-femme-une-voix

    Sabine Panet et Manon Legrand viendront présenter le numéro hors-série du magazine féministe #axelle : « Une femme, une voix ». Ce numéro est consacré aux multiples engagements des #femmes et à leur #participation politique, en Belgique et ailleurs.

    #femmes,participation,axelle
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/les-promesses-de-l-aube/une-femme-une-voix_06120__1.mp3

  • #agora.brussels : pour une assemblée tirée au sort
    http://www.radiopanik.org/emissions/les-promesses-de-l-aube/agora-brussels-por-une-assemblee-tiree-au-sorte-au-sort

    Ce mercredi, Marie-Line et Franco sont venus nous expliquer leur projet d’assemblée citoyenne tirée au sort : Agora.brussels.

    Alors que le gouvernement fédéral vient de tomber et que les citoyen.ne.s sont de plus en plus nombreuses à se méfier du politique et à vouloir changer les choses, cette initiative a le mérite de proposer autre chose. N’hésitez pas à aller sur leur site ou à les rejoindre lors de leurs Agora Cafés pour en savoir plus.

    Nous avons également écouté le chapitre 4 de #la_terreur, documentaire consacré à l’antiterrorisme réalisé par Chedia : en écoute ci-dessous.

    #élections #tirage_au_sort #participation_citoyenne #Antiterrorisme #élections,tirage_au_sort,participation_citoyenne,Antiterrorisme,la_terreur,agora
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/les-promesses-de-l-aube/agora-brussels-por-une-assemblee-tiree-au-sorte-au-sort_05909__1.mp3