Le Grand Rabbin de France Gilles Bernheim : de « l’humanisme du sionisme » à l’humanisme du plagiat…
Au Maghreb on dit « celui qui a une bouche a déjà assez ! ». C’est un dicton qui dénonce les prétentieux mais aussi les imposteurs. Des imposteurs comme les sionistes. Et les sionistes ont inventé le sionisme . Et le sionisme est un « humanisme » selon le Grand Rabbin de France Gilles Bernheim.
Acte I : Jahvé donne une bouche à Gilles Bernheim…
Ce Grand Rabbin de France a écrit un livre « Quarante méditations juives » . Ce livre soulève un tollé. Un tollé comme le cri des juifs à Pilate leur présentant Jésus : « Crucifiez-le ! ».
« Le roi est nu ! » ont crié ceux qui soupçonnent le Grand Rabbin de France de plagiat .
« Crucifiez-les ! » a répondu M. Gilles Bernheim, solide et intransigeant.
Acte II : Jahvé souffle à Gilles Bernheim « Accuse et salis un mort ! » …
Jahvé est futé. Le 20 mars 2013, interrogé par BibliObs , M. Gilles Bernheim laisse entendre que le vrai plagiaire est le philosophe Jean-François Lyotard mort en 1998 : « Je n’avais pas de secrétariat alors. J’écrivais à la main des textes que je photocopiais et distribuais pendant mes cours. Plusieurs étudiants enregistraient également mes cours sur des magnétophones. Il s’est révélé que certains les faisaient passer à d’autres, et ainsi de suite, jusqu’à ce que la source se perde. C’est pourquoi j’ai fini par interdire les enregistrements dans les années 1990. ».
Et ainsi de suite…
Acte III : Jahvé n’a pas vu venir Jean-Noël Darde !
Maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’université Paris-VIII et spécialiste du plagiat, Jean-Noël Darde, en analysant d’autres passages du livre de Gilles Bernheim, va découvrir l’ampleur de l’imposture. D’autres auteurs ont « inspiré » (les sionistes aiment l’euphémisme ) Gilles Bernheim. « Prétendre que Jean-François Lyotard aurait signé de son nom un texte qu’il n’a pas rédigé de sa main, c’est sans la moindre ambiguïté l’accuser de plagiat (…) Tous ceux qui ont connu Jean-François Lyotard, ou connaissent ses travaux, auront peine à croire au scénario présenté par le Grand Rabbin de France. (…) Charles Dobzynski, Jean-Marie Domenach, Jean Grosjean, Elie Wiesel et d’autres… ont-ils plagié Gilles Bernheim ? » écrit Jean-Noël Darde .
Acte IV : Jahvé en colère dit à Gilles Bernheim : « trouve-toi un bouc-émissaire et arrête de m’emmerder »…
Depuis Jérusalem où il pouvait contacter Jahvé, M. Gilles Bernheim a compris rapidement que tous les philosophes français ne sont pas encore morts. Il a donc décidé hier de tuer la polémique dans l’œuf. Dans une déclaration envoyée à certains medias français, il reconnait un plagiat et un mensonge, mais accuse son étudiant, dont il « taira » le nom (Ni rire ni pleurer). Un petit bouc-émissaire pour la grande cause :
« Jérusalem, le 2 avril 2013
Pour le livre « Quarante méditations juives », je me suis appuyé, par manque de temps, sur un étudiant dont je tairai le nom et à qui j’ai confié des travaux de recherche et de rédaction.
(…) Ce fut une terrible erreur. Ma confiance a été trahie. Les plagiats démasqués sur Internet sont avérés. Il y aurait, dans ce livre, d’autres plagiats qui n’ont pas été identifiés à ce stade.
J’ai été trompé. Pour autant, je suis responsable.
(…)
Le 19 mars 2013, ma réaction devant la première évidence de plagiat a été émotionnelle, précipitée et maladroite. Je l’analyse rétrospectivement comme du déni. Aujourd’hui, je la regrette.
Dès mon retour à Paris, j’écrirai, demain, à Dolores Lyotard et à Elisabeth Weber pour leur présenter mes excuses et leur dire le respect et l’admiration que je porte à Jean-François Lyotard. »
Acte V : les « chevaliers » du sionisme…
Le philosophe Jean-François Lyotard a trouvé d’autres philosophes pour défendre légitimement et efficacement son honneur car comme l’écrivent Jean Nehoray et Benoît Hamon « Jean-François Lyotard est mort, mais il doit pourtant répondre d’une accusation de plagiat venant de M. Gilles Bernheim. Nous autres vivants, avons donc le devoir de répondre à la place de celui qui ne peut répondre. Il ne s’agit pas là d’une polémique, mais de l’honneur d’un homme condamné au silence. » .
Mais qui peut répondre à la place des Palestiniens condamnés au silence ?
Et qui oserait dénoncer la tricherie d’Israël et de ses bouches ?
Dans une interview à l’Express du 28 septembre 2011, M. Gilles Bernheim considère que « le sionisme est un humanisme qui offre à tous les peuples des raisons de croire en eux-mêmes ».
Après l’assassinat du militant Ahmad Jabari et les crimes contre l’humanité commis à Gaza en novembre dernier, le Grand Rabbin de France Gilles Bernheim a déclaré lors du rassemblement de soutien à l’Etat d’Israël du 20 novembre 2012 : « A nos familles, à nos amis, aux Français juifs et à l’ensemble de nos concitoyens, je veux dire, au nom de la communauté juive de France unie, notre profonde et totale solidarité avec l’Etat d’Israël en ces temps d’épreuves et de douleurs ».
Peut-on aujourd’hui révéler l’imposture de M. Gilles Bernheim, Chevalier de la Légion d’honneur , et des sionistes, pour défendre la mémoire, l’honneur et la dignité du peuple palestinien écrasé par une barbarie et une propagande solide et intransigeante, sans être accusé d’antisémitisme ?
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