person:manuel

    • Ces réfugiés dans leur propre pays

      En 2018, il y a eu autant de nouveaux « déplacés internes » dans 55 pays que de réfugiés en séjour dans le monde entier.

      A voir le nombre de personnes exilées à l’intérieur de leur propre pays, celui des réfugiés paraît faire moins problème. A fin 2018, le nombre de réfugiés recensés dans le monde entier atteignait 28,5 millions, soit autant que celui des « déplacés internes » supplémentaires enregistrés au cours de la seule année dernière.

      Selon le Rapport global 2019 de l’Observatoire des situations de déplacement interne (IDMC) du Conseil norvégien des réfugiés, dont le siège se trouve à Genève, on comptait, à fin 2018, 41,3 millions de personnes vivant en situation de déplacés internes dans 55 pays, suite à des catastrophes naturelles ou à des conflits. Il s’agit d’un effectif record de personnes déplacées dans leur propre pays du fait de conflits, de violence généralisée ou de catastrophes naturelles.
      Catastrophes naturelles

      Parmi les désastres qui ont provoqué l’an dernier quelque 17,2 millions de nouveaux déplacements, certains sont très probablement dus au changement climatique. Ainsi, les incendies qui ont détruit une grande partie de la forêt californienne et qui ont contraint 1,2 million d’Américains – sans compter les morts – à abandonner leur domicile et à s’installer ailleurs peuvent probablement être attribués au réchauffement climatique et à la sécheresse.

      Au contraire, le Bangladesh n’a enregistré l’an dernier « que » 78’000 déplacements de personnes en raison des inondations. C’est presque l’équivalent de la population de la ville de Lucerne qu’il faut recaser sur des terrains sûrs dans un pays comptant 1’100 habitants au kilomètre carré. Le Bangladesh prévoit de construire trois villes de taille moyenne pour accueillir les déplacés récents et ceux qui ne vont pas manquer d’affluer dans les années à venir. Mais que pourra-t-on faire lorsque le niveau de la mer montera ?

      Au Nigeria, cet immense pays de plus de 100 millions d’habitants, 80% des terres ont été inondées par des pluies torrentielles, causant 541’000 déplacements internes.

      Problème : les personnes qui, en raison d’inondations ou de conflits locaux, doivent chercher refuge ailleurs dans leur propre pays se rendent systématiquement dans les villes, souvent déjà surpeuplées. Comment imaginer que Dhaka, la capitale du Bangladesh récemment devenue une mégapole approchant les 17 millions d’habitants, puisse encore grandir ?
      Violences et conflits

      En 2018 toujours, 10,8 millions de personnes ont connu le sort des déplacés internes en raison des violences ou des conflits qui ont sévi surtout dans les pays suivants : Ethiopie, République démocratique du Congo (RDC), Syrie, Nigeria, Somalie, Afghanistan, République centrafricaine, Cameroun et Soudan du Sud. Outre ces mouvements internes, des personnes sont allées chercher secours et refuge notamment en Turquie (3,5 millions), en Ouganda (1,4 million) ou au Pakistan (1,4 million).

      Les trois pays qui comptent le plus de déplacés internes dus à la violence sont la Syrie, (6,1 millions de personnes), la Colombie (5,8 millions) et la RDC (3,1 millions). S’agissant de la Syrie, nous savons que la guerre civile n’est pas terminée et qu’il faudra faire des efforts gigantesques pour reconstruire les villes bombardées.

      Mais que savons-nous de la Colombie, depuis l’accord de paix entre le gouvernement de Santos et les Farc ? En 2018, il y a eu 145’000 nouveaux déplacés internes et de nombreux leaders sociaux assassinés : 105 en 2017, 172 en 2018 et 7, soit une personne par jour, dans la première semaine de janvier 2019.

      L’Assemblée nationale colombienne ne veut pas mettre en œuvre les accords de paix, encore moins rendre des terres aux paysans et accomplir la réforme agraire inscrite à l’article premier de l’accord de paix. Les Farc ont fait ce qu’elles avaient promis, mais pas le gouvernement. Ivan Duque, qui a remplacé Manuel Santos, s’est révélé incapable de reprendre le contrôle des terrains abandonnés par les Farc – et repris par d’autres bandes armées, paramilitaires ou multinationales, ou par des trafiquants de drogue. Triste évolution marquée par une insécurité grandissante.

      Et que dire de la RDC ? C’est au Kivu, Nord et Sud, véritable grotte d’Ali Baba de la planète, que les populations sont victimes de bandes armées s’appuyant sur diverses tribus pour conserver ou prendre le contrôle des mines riches en coltan, diamant, or, cuivre, cobalt, étain, manganèse, etc. Grands responsables de ces graves troubles : les téléphones portables et autres appareils connectés à l’échelle mondiale ainsi que les multinationales minières.

      Il y a probablement bien d’autres pays de la planète où les violences sont commises par des multinationales qui obligent les habitants locaux à fuir devant la destruction de leurs villages et de leurs terres. Où vont-ils se réfugier ? Dans les villes bien sûr, où ils espèrent trouver un toit. Mais un toit ne suffit pas, ni l’éventuelle aide humanitaire apportée par la Croix-Rouge et les Etats occidentaux. Quand débarquent des dizaines de milliers de déplacés, les municipalités doivent aussi construire des écoles, des hôpitaux, assurer la distribution d’eau potable et l’évacuation des eaux usées.

      Dans les pays africains où il arrive que moins de la moitié des habitants aient accès à l’eau potable, un déplacement important risque fort de remettre en cause tout le programme gouvernemental. Le rapport de l’Observatoire des situations de déplacement interne va même jusqu’à prévoir que certains des Objectifs de développement durable fixés par les Nations unies en 2015 ne pourront jamais être atteints.


      https://www.domainepublic.ch/articles/35077

    • Displaced people: Why are more fleeing home than ever before?

      More than 35,000 people were forced to flee their homes every day in 2018 - nearly one every two seconds - taking the world’s displaced population to a record 71 million.

      A total of 26 million people have fled across borders, 41 million are displaced within their home countries and 3.5 million have sought asylum - the highest numbers ever, according to UN refugee agency (UNHCR) figures.

      Why are so many people being driven away from their families, friends and neighbourhoods?
      Devastating wars have contributed to the rise

      Conflict and violence, persecution and human rights violations are driving more and more men, women and children from their homes.

      In fact, the number of displaced people has doubled in the last 10 years, the UNHCR’s figures show, with the devastating wars in Iraq and Syria causing many families to leave their communities.

      Conflict in the Democratic Republic of Congo (DRC), Yemen and South Sudan, as well as the flow of Rohingya refugees from Myanmar to Bangladesh, have also had a significant impact.

      Most do not become refugees

      While much of the focus has been on refugees - that’s people forced to flee across borders because of conflict or persecution - the majority of those uprooted across the world actually end up staying in their own countries.

      These people, who have left their homes but not their homeland, are referred to as “internally displaced people”, or IDPs, rather than refugees.

      IDPs often decide not to travel very far, either because they want to stay close to their homes and family, or because they don’t have the funds to cross borders.

      But many internally displaced people end up stuck in areas that are difficult for aid agencies to reach - such as conflict zones - and continue to rely on their own governments to keep them safe. Those governments are sometimes the reason people have fled, or - because of war - have become incapable of providing their own citizens with a safe place to stay.

      For this reason, the UN describes IDPs as “among the most vulnerable in the world”.

      Colombia, Syria and the DRC have the highest numbers of IDPs.

      However, increasing numbers are also leaving home because of natural disasters, mainly “extreme weather events”, according to the Internal Displacement Monitoring Centre (IDMC), which monitors the global IDP population only.

      The next biggest group of displaced people are refugees. There were 25.9 million by the end of 2018, of whom about half were children.

      One in four refugees came from Syria.

      The smallest group of displaced people is asylum seekers - those who have applied for sanctuary in another country but whose claim has not been granted. There were 3.5 million in 2018 - fewer than one in 10 of those forced to flee.
      Places hit by conflict and violence are most affected

      At the end of 2018, Syrians were the largest forcibly displaced population. Adding up IDPs, refugees and asylum seekers, there were 13 million Syrians driven from their homes.

      Colombians were the second largest group, with 8m forcibly displaced according to UNHCR figures, while 5.4 million Congolese were also uprooted.

      If we just look at figures for last year, a massive 13.6 million people were forced to abandon their homes - again mostly because of conflict. That’s more than the population of Mumbai - the most populous city in India.

      Of those on the move in 2018 alone, 10.8 million ended up internally displaced within their home countries - that’s four out of every five people.

      A further 2.8 million people sought safety abroad as newly-registered refugees or asylum seekers.

      Just 2.9 million people who had previously fled their homes returned to their areas or countries of origin in 2018 - fewer than those who became displaced in the same period.

      The world’s largest new population of internally displaced people are Ethiopians. Almost three million abandoned their homes last year - many escaping violence between ethnic groups.

      The conflict in the DRC also forced 1.8 million to flee but remain in their home country in 2018.

      In war-torn Syria, more than 1.6 million became IDPs.

      Venezuelans topped the list of those seeking asylum abroad in 2018, with 341,800 new claims. That’s more than one in five claims submitted last year.

      Hyperinflation, food shortages, political turmoil, violence and persecution, have forced hundreds of thousands of Venezuelans to leave their homeland.

      Most left for Peru, while others moved to Brazil, the US or Spain. More than 7,000 applied for asylum in neighbouring Trinidad and Tobago - just seven miles off Venezuela’s coast - last year alone.

      Annielis Ramirez, 30, is among the thousands of Venezuelans seeking a better life on the islands.

      “All my family is in Venezuela, I had to come here to work and help them,” she says. "I couldn’t even buy a pair of shoes for my daughter. The reality is that the minimum salary is not enough over there.

      “I’m here in Trinidad now. I don’t have a job, I just try to sell empanadas [filled pastries]. The most important thing is to put my daughter through school.”
      Those driven from their homelands mostly remain close by

      Almost 70% of the world’s refugees come from just five countries: Syria, Afghanistan, South Sudan, Myanmar and Somalia, according to the UNHCR. And their neighbouring nations host the most.

      Most Syrians have escaped to Turkey and more than half of Afghan refugees are in Pakistan.

      Many South Sudanese go to nearby Sudan or Uganda. Those from Myanmar - the majority Rohingya refugees displaced at the end of 2017 - mainly fled to Bangladesh.

      Germany, which doesn’t border any of those countries with the largest outflows, is home to more than half a million Syrian and 190,000 Afghan refugees - the result of its “welcome culture” towards refugees established in 2015. It has since toughened up refugee requirements.

      When assessing the burden placed on the host countries, Lebanon holds the largest number of refugees relative to its population. One in every six people living in the country is a refugee, the vast majority from across the border in Syria.

      The exodus from Syria has also seen refugee numbers in neighbouring Jordan swell, putting pressure on resources. About 85% of the Syrians currently settled in Jordan live below the poverty line, according to the UN.

      Overall, one third of the global refugee population (6.7 million people) live in the least developed countries of the world.
      Many go to live in massive temporary camps

      Large numbers of those driven from their home countries end up in cramped, temporary tent cities that spring up in places of need.

      The biggest in the world is in Cox’s Bazar, Bangladesh, where half a million Rohingya now live, having fled violence in neighbouring Myanmar.

      The second largest is Bidi Bidi in northern Uganda, home to a quarter of a million people. The camp has seen many arrivals of South Sudanese fleeing civil war just a few hours north.

      Bidi Bidi, once a small village, has grown in size since 2016 and now covers 250 sq km (97 sq miles) - a third of the size of New York City.

      But what makes Bidi Bidi different from most other refugee camps, is that its residents are free to move around and work and have access to education and healthcare.

      The Ugandan government, recognised for its generous approach to refugees, also provides Bidi Bidi’s residents with plots of land, so they can farm and construct shelters, enabling them to become economically self-sufficient.

      The camp authorities are also aiming to build schools, health centres and other infrastructure out of more resilient materials, with the ultimate aim of creating a working city.

      Among those living in Bidi Bidi are Herbat Wani, a refugee from South Sudan, and Lucy, a Ugandan, who were married last year.

      Herbat is grateful for the welcome he has received in Uganda since fleeing violence in his home country.

      “The moment you reach the boundary, you’re still scared but there are these people who welcome you - and it was really amazing,” he says. “Truly I can say Uganda at this point is home to us.”

      Lucy says she doesn’t see Herbat as a refugee at all. “He’s a human being, like me,” she says.

      However, despite the authorities’ best efforts, a number of challenges remain at Bidi Bidi.

      The latest report from the UNHCR notes there are inadequate food and water supplies, health facilities still operating under tarpaulins and not enough accommodation or schools for the large families arriving.
      Displacement could get worse

      Alongside conflict and violence, persecution and human rights violations, natural disasters are increasingly responsible for forcing people from their homes.

      Looking at data for IDPs only, collected separately by the Internal Displacement Monitoring Centre (IDMC), natural disasters caused most new internal displacement cases last year, outpacing conflict as the main reason for people fleeing.

      On top of the 10.8 million internally displaced by conflict last year, there were 17.2 million people who were forced to abandon their homes because of disasters, mainly “extreme weather events” such as storms and floods, the IDMC says.

      The IDMC expects the number of people uprooted because of natural disasters to rise to 22 million this year, based on data for the first half of 2019.

      Mass displacement by extreme weather events is “becoming the norm”, its report says, and IDMC’s director Alexandra Bilak has urged global leaders to invest more in ways of mitigating the effects of climate change.

      Tropical cyclones and monsoon floods forced many in India and Bangladesh from their homes earlier this year, while Cyclone Idai wreaked havoc in southern Africa, killing more than 1,000 people and uprooting millions in Mozambique, Zimbabwe and Malawi.

      Idai was “one of the deadliest weather-related disasters to hit the southern hemisphere”, the World Meteorological Organization (WMO) said.

      Although linking any single event to global warming is complicated, climate change is expected to increase the frequency of such extreme weather events.

      The WMO warns that the physical and financial impacts of global warming are already on the rise.

      Phan Thi Hang, a farmer in Vietnam’s Ben Tre province, has told the BBC his country’s changing climate has already had a “huge impact” on rice yields.

      “There has been less rain than in previous years,” he says. "As a result, farming is much more difficult.

      “We can now only harvest two crops instead of three each year, and the success of these is not a sure thing.”

      He says he and his fellow farmers now have to work as labourers or diversify into breeding cattle to make extra cash, while others have left the countryside for the city.

      Like Phan’s fellow farmers, many IDPs head to cities in search of safety from weather-related events as well as better lives.

      But many of the world’s urban areas may not offer people the sanctuary they are seeking.

      Displaced people in cities often end up seeking shelter in unfinished or abandoned buildings and are short of food, water and basic services, making them vulnerable to illness and disease, the IDMC says. They are also difficult to identify and track, mingling with resident populations.

      On top of this, some of the world’s biggest cities are also at risk from rising global temperatures.

      Almost all (95%) cities facing extreme climate risks are in Africa or Asia, a report by risk analysts Verisk Maplecroft has found.

      And it’s the faster-growing cities that are most at risk, including megacities like Lagos in Nigeria and Kinshasa in the Democratic Republic of Congo.

      Some 84 of the world’s 100 fastest-growing cities face “extreme” risks from rising temperatures and extreme weather brought on by climate change.

      This means that those fleeing to urban areas to escape the impact of a warming world may well end up having their lives disrupted again by the effects of rising temperatures.

      https://www.bbc.com/news/world-49638793
      #conflits #violence #Bidi-Bidi #camps_de_réfugiés #bidi_bidi #vulnérabilité #changement_climatique #climat #villes #infographie #visualisation

  • A Barcelone, la maire sortante Ada Colau ne rejette pas le soutien de Manuel Valls
    https://www.mediapart.fr/journal/international/080619/barcelone-la-maire-sortante-ada-colau-ne-rejette-pas-le-soutien-de-manuel-

    Arrivée deuxième aux municipales du 26 mai, la maire sortante de Barcelone, Ada Colau, figure des gauches alternatives en #EUROPE, a décidé de se présenter à l’investiture, le 15 juin prochain. Elle pourrait rempiler grâce au soutien inattendu de Manuel Valls, qui veut bloquer les indépendantistes.

    #Manuel_Valls,_Ada_Colau,_Espagne,_Barceclone

  • Une note interne à La France insoumise dénonce « un fonctionnement dangereux pour l’avenir du mouvement »
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2019/06/06/une-note-interne-a-la-france-insoumise-denonce-un-fonctionnement-dangereux-p


    Jean-Luc Mélenchon, le 5 juin à l’Assemblée nationale.
    JACQUES DEMARTHON / AFP

    Dans un document que « Le Monde » s’est procuré, plusieurs dirigeants « insoumis » demandent plus de démocratie interne et critiquent sévèrement le mauvais score du parti aux élections européennes.

    C’est un texte de cinq pages qui secoue La France insoumise (LFI) et qui tombe au pire moment : juste après la défaite aux élections européennes où la liste emmenée par Manon Aubry a recueilli 6,31 % des suffrages, et en pleine crise interne autour de la stratégie à adopter. Une note qui va par ailleurs gâcher l’installation des eurodéputés aujourd’hui au Parlement européen et la réunion intergroupe prévue avec les députés LFI.

    Intitulée « Repenser le fonctionnement de La France insoumise », envoyée le 5 juin, cette note que Le Monde s’est procurée, est signée par quarante-deux cadres et militants « insoumis » – dont des figures du mouvement, comme Charlotte Girard, ex-responsable du programme ; Manon Le Bretton, qui dirige l’école de formation ; ou encore Hélène Franco, magistrate et coanimatrice du livret Justice de LFI. Elle est un réquisitoire en règle contre la gouvernance du mouvement populiste de gauche.

    « Cette prétention de construction d’un mouvement suffisamment “gazeux” pour être à l’abri des tensions entre “courants” ou “fractions”, et à l’abri des enjeux de pouvoir, est un leurre. »

    Sans jamais nommer ni Jean-Luc Mélenchon, leader de fait de LFI, ni Manuel Bompard, son dirigeant statutaire, mais en les visant constamment, ce texte – qui se présente comme une « contribution interne et positive » – affirme qu’après « la séquence présidentielle de 2017, [LFI n’a pas su] maintenir la dynamique » ni « s’ancrer durablement dans la société », souligne « l’affaiblissement du réseau militant et le départ de plusieurs responsables » dus « en grande partie au mode de fonctionnement du mouvement depuis sa création ». Pour les auteurs de cette note, « le fonctionnement actuel de LFI combine une certaine horizontalité en termes de fonctionnement mais une grande verticalité en termes de décisions collectives ».

    Pour les signataires, il s’agit de préserver l’outil créé pour les élections de 2017. Pour l’un d’eux, « la maison brûle, il faut agir ». Le texte s’inquiète ainsi de la perte « d’un nombre considérable de militants, mettant en péril la possibilité de présenter des listes aux municipales ».

  • Los cambios se disputan en las calles
    https://www.cetri.be/Los-cambios-se-disputan-en-las

    Hace más de dos décadas, el sociólogo catalán Manuel Castells provocó un enorme impacto en los espacios académicos, políticos y comunicacionales, al publicar una imponente trilogía, “La era de la Información”, en donde exponía su teoría sobre la sociedad en red. En la introducción de su estudio Castells señala que “Internet es el tejido de nuestras vidas en este momento. No es futuro. Es presente. #Internet en un medio para todo, que interactúa con el conjunto de la sociedad y, de hecho, a pesar de ser tan (...)

    #El_Sur_en_movimiento

    / #Le_Sud_en_mouvement, Amérique latine & Caraïbes, Internet, #réseaux_sociaux, Mouvements (...)

    #Amérique_latine_&_Caraïbes #Mouvements_sociaux

  • Rejet du premier recours formé contre l’augmentation des #frais_d’inscription

    Hier, le juge des référés du Conseil d’État a rejeté le premier recours formé contre l’augmentation des frais d’inscription pour les étudiant·e·s « en mobilité internationale » (tableau 2 <https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000038396885&categorieLien=id>).

    CE Ord., 21 mai 2019 <https://www.conseil-etat.fr/actualites/actualites/frais-d-inscription-pour-les-etudiants-etrangers>, /UNEDESEP et a./, n° 430122 <https://www.conseil-etat.fr/ressources/decisions-contentieuses/dernieres-decisions-importantes/conseil-d-etat-ordonnance-n-430122-unedesep-et-autres>, cons. 4 et 5 : en formulant l’un des moyens des associations requérantes comme ramenant l’« instauration progressive de la gratuité » à un « objectif », il estime qu’« aucun (…) n’est propre à créer, en l’état de l’instruction, un doute sérieux quant à la légalité de l’arrêté contesté ». Entretemps, il admet « une situation qui peut être regardée comme différente de celle des étrangers ayant vocation à résider durablement sur le territoire », et se limite à constater des montants qui « demeurent inférieurs au coût réel de la formation des intéressés »… Paye ton argument !

    L’un des termes employés m’a fait penser à cette tribune d’Éric Fassin, « Roms : la vocation de Manuel Valls », /Le Monde.fr/ 25-26 sept. 2013 <https://www.lemonde.fr/idees/article/2013/09/25/roms-la-vocation-de-manuel-valls_3484429_3232.html> : « D’ordinaire, la vocation, c’est être appelé quelque part par quelqu’un. Or les Roms /"n’ont pas vocation"/ ; autrement dit, ils n’ont vocation à rien, et personne ne les appelle. Bien entendu, ce n’est pas notre faute, ni même de notre fait : c’est ainsi ».

    P.S. Lison, je cite cette tribune (v. par mot-clé) à la page que j’évoquais ce midi ; je te confirme que je parlais bien de Saint-Fons (et de Ris-Orangis). Concernant Oullins, CE, 23 oct. 2009, /FCPE et Mme Pasquier (c. Cne d’Oullins)/, n° 329076 <https://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriAdmin.do?oldAction=rechJuriAdmin&idTexte=CETATEXT000021191> ; /AJDA /2010, p. 265, note M. Verpeaux, « L’égalité d’accès à la restauration scolaire : principe et limitesSommaire :Le Conseil d’État ordonne la suspension de l’exécution d’une délibération d’un conseil municipal limitant l’accès à la restauration scolaire des enfants dont les deux parents ne travaillent pas. La haute juridiction juge que le moyen tiré de ce que la délibération attaquée interdit illégalement l’accès au service public de la restauration scolaire à une partie des enfants scolarisés, en retenant au surplus un critère de discrimination sans rapport avec l’objet du service public en cause est de nature à créer un doute sérieux sur sa légalité ».

    Reçu par email, le 27.05.2019

    #université #hausse #France #étudiants_étrangers
    Ajouté à la métaliste :
    https://seenthis.net/messages/739889

  • A Barcelone, Manuel Valls subit un revers aux élections municipales
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/05/27/a-barcelone-manuel-valls-subit-un-revers-aux-elections-municipales_5467733_3

    L’ancien premier ministre de François Hollande arrive en quatrième position, avec environ 13 % des voix, selon des résultats quasi définitifs.

    Tout n’est pas complètement sombre. Mais il y a tout de même 13% de barcelonais paumés pour voter pour ce cloporte.

  • Espagne : nouveau succès de Pedro Sánchez, échec de Valls à Barcelone
    https://www.mediapart.fr/journal/international/270519/espagne-nouveau-succes-de-pedro-sanchez-echec-de-valls-barcelone

    En Espagne, le socialiste Pedro Sánchez est le grand vainqueur des européennes. À Barcelone et Madrid, les deux maires « indignées » sortantes, Ada Colau et Manuela Carmena, figures du renouveau de la politique en #EUROPE, devraient perdre leur siège, malgré des scores solides.

    #Manuel_Valls,_Madrid,_Barcelone,_Manuela_Carmena,_Ada_Colau,_Pedro_Sanchez,_Espagne

  • Pétrole, or, nourriture, le vrai pouvoir des militaires au #Venezuela.
    En quelque sorte une évolution à la brésilienne,…

    Petróleo, oro y alimentos, el verdadero poder de los militares en Venezuela
    http://www.el-nacional.com/noticias/politica/petroleo-oro-alimentos-verdadero-poder-los-militares-venezuela_281453

    «¡Leales siempre, traidores nunca!», hace repetir a sus seguidores Nicolás Maduro. Y estos días en que el futuro de la crisis se juega fundamentalmente en los cuarteles, el oficialismo cuenta con un ingrediente extra para asegurarse la lealtad de los 140.000 militares que tiene el país. El papel preponderante que el chavismo asignó a los uniformados en la economía de Venezuela se vería amenazado en un régimen democrático como el que propone el presidente interino Juan Guaidó .

    «A los militares ya no les interesa tanto el poder político de los ministerios como el manejo de las empresas, especialmente en tres actividades que producen divisas: el petróleo, la minería y los alimentos», explicó a La Nación Rocío San Miguel, de la ONG Control Ciudadano, que el año pasado publicó el informe «El entramado de empresas, fundaciones y órganos militares en Venezuela».

    La petrolera estatal Pdvsa, que aporta más de 95% de los ingresos del presupuesto nacional, es dirigida desde hace año y medio por un oficial de la Guardia Nacional Bolivariana, Manuel Quevedo, mayor general sin experiencia en la materia.

    El segundo rubro es la minería, puesto que Venezuela ostenta una de las reservas de bauxita (de la que se obtiene el aluminio), oro y diamantes más grandes del mundo. La explotación minera está controlada por los militares a través de Camimpeg (Compañía Anónima Militar de Industrias Mineras, Petrolíferas y de Gas, creada en 2016), presidida por el mayor general Alexander Cornelio Hernández Quintana.

    Otra especialista, Francine Jacome, directora ejecutiva del Instituto Venezolano de Estudios Sociales y Políticos, Invesp, indicó que hoy «es mucho más fácil ver en qué sectores económicos los militares no tienen un dominio directo, ya que la mayor parte está bajo su control».

    Las áreas económicas que escapan de la administración castrense son «espacios muy limitados que quedaron en manos privadas: comercios, pymes, telecomunicaciones y banca», dijo Jacome. «Pero aun allí existe una supervisión gubernamental permanente y en muchos casos mediante entes controlados por militares en actividad o retirados», señala.

  • Juan Guaidó (il court toujours,…) : après l’échec de «  la phase ultime de l’Opération Liberté  » (et ceux des précédentes phases finales depuis janvier…) annonce la prochaine stratégie qui lui a été suggéré : des grèves tournantes en vue d’une grève générale.

    À chaque fois il y a moins de monde bloqué par la peur, le seul coup d’État qu’il pourrait y avoir au #Venezuela serait qu’ils m’arrêtent.

    Guaidó en El Marqués : Todos los días tendremos acciones de protesta
    http://www.el-nacional.com/noticias/oposicion/guaido-marques-todos-los-dias-tendremos-acciones-protesta_281081

    "Mañana vamos a acompañar la propuesta que nos hicieron de paros escalonados, hasta lograr la huelga general", anunció

    El presidente interino Juan Guaidó advirtió que la única forma de un golpe de Estado en el país es que lo detengan.

    Cada vez hay menos gente secuestrada por el miedo, la única forma de que haya golpe de Estado en Venezuela es que me detengan, vieron ayer el respaldo de la comunidad internacional”, dijo en la concentración en El Marqués.

    Destacó que la ruta planteada para Venezuela es cívica y pacífica y que a partir de este primero de mayo se realizarán acciones de protestas hasta lograr la libertad.

    «Mañana vamos a acompañar la propuesta que nos hicieron de paros escalonados, hasta lograr la huelga general», anunció.

    • À destination des mal-comprenants, lecture des événements par Le Monde, en 4 questions.
      (article du 1/05, MàJ à 21h23)

      Quatre questions sur l’opération « Liberté » de Juan Guaido au Venezuela
      https://www.lemonde.fr/international/article/2019/05/01/quatre-questions-sur-l-operation-liberte-de-juan-guaido-au-venezuela_5457139

      • S’agit-il d’un « coup d’Etat » ou d’un soulèvement pacifique ?
      [alignement total sur la position de Guaidó : l’Assemblée nationale a déclaré illégitime le deuxième mandat de Maduro, c’est donc elle qui détient la légitimité]

      • Combien de militaires se sont-ils rangés du côté de Juan Guaido ?
      […] Les premières images de la base de La Carlota laissaient penser que de nombreux militaires l’avaient rejoint dans son opération « Liberté ». « Aujourd’hui, Maduro n’a plus le soutien des forces armées », a-t-il proclamé mardi.
      M. Guaido a bien compté avec le soutien de quelques militaires pour faire sortir l’opposant Leopoldo Lopez de chez lui, et probablement de membres du Sebin qui le surveillaient. Le chef du Sebin, Manuel Ricardo Cristopher Figuera, a d’ailleurs été destitué mardi.

      Mais le gros des forces armées n’a pas rejoint le président par intérim et continue d’être fidèle à Nicolas Maduro. Pour Juan Guaido, le fait que l’armée n’ait pas violemment réprimé les manifestations mardi est cependant le signe d’un changement progressif au sein des différentes unités de l’armée.

      • Quelle est, au juste, la stratégie de Juan Guaido ?
      [Bonne question !]
      La stratégie de M. Guaido est donc celle des petits pas pour maintenir une pression constante. « Tous les jours, essayons de faire quelque chose de plus pour aller dans le sens du changement dans le pays », a-t-il dit mercredi.
      […]
      • Pourquoi l’opération « Liberté » a-t-elle eu lieu un jour avant la date prévue ?
      [parce que c’est un génie tactique,…]

      Bref,
      cette fois-ci, c’est la bonne !
      ah ben non, mais on a progressé.

    • BBC Mundo, reprise par El Nacional, informe des manifestations du premier mai, pour et contre le gouvernement.

      Tensión en Venezuela luego del levantamiento de Guaidó y López
      http://www.el-nacional.com/noticias/bbc-mundo/tension-venezuela-luego-del-levantamiento-guaido-lopez_281124

      En la mañana, comenzaron a llegar los primeros grupos ciudadanos a las concentraciones convocadas a favor y en contra del oficialismo.

      Por un lado, se pudo ver a ciudadanos con pancartas pidiendo la salida de Maduro ("No a la dictadura") y, por otro, a miembros de la Milicia Bolivariana con mensajes al «comandante» Maduro.

    • Pendant que John Bolton décrit un Maduro terré au fond de son bunker, entouré de ses surveillants cubains, alors que Guaidó démontre son courage dans la rue…

      John Bolton : Maduro está oculto en un búnker custodiado por cubanos
      http://www.el-nacional.com/noticias/mundo/john-bolton-maduro-esta-oculto-bunker-custodiado-por-cubanos_281128


      EFE

      El presidente interino, Guaido, conduce con valentía al pueblo venezolano por las calles, mientras que Maduro se esconde en un búnker militar en algún lugar, rodeado de sus supervisores cubanos y amigos corruptos. Guaido muestra el coraje de un líder; Maduro no es más que un autócrata cobarde”, señaló Bolton en Twitter.

      John Bolton sur Twitter :
      https://twitter.com/ambjohnbolton/status/1123676318506340356

      Interim President Guaido bravely leads the Venezuelan people through the streets, while Maduro hides in a military bunker somewhere, surrounded by his Cuban overseers and corrupt cronies. Guaido shows the courage of a leader; Maduro is nothing but a cowardly autocrat.

    • Ouh la !

      Visiblement Guaidó et ses tireurs de ficelles ont pris leurs désirs pour des réalités. Que le pays aille mal, c’est sûr, d’autant plus qu’on s’emploie à l’asphyxier par ailleurs, que l’administration et les politiques soient corrompus, ce n’est pas vraiment une nouvelle dans ce pays, qu’il y ait du monde opposé à Maduro, c’est certain, il y en a toujours eu depuis le début du chavisme à crier à l’illégitimité radicale du régime (un peu sur le mode Mitterand en 1981,…), que même ses partisans soient critiques (cf. le très intéressant entretien de BBC Mundo avec une jeune chaviste, il y a 2 mois, https://seenthis.net/messages/765364 ).

      Mais que tout cela suffise à faire réussir un Maïdan vénézuélien, ça fait 4 mois que ça ne prend pas. Les anti-maduro ne rallient visiblement pas les masses et, en conséquence, l’armée ne bouge pas. Et aucun parti d’opposition autre que Voluntad Popular ne s’est manifesté à l’occasion de la tentative du 30 avril.

      La situation est bloquée, en fait depuis les législatives de 2015 avec aggravations successives dont un « premier » coup d’État le 1er mai 2017 avec l’annonce d’une nouvelle constitution puis – je saute des étapes,…– le déssaisissement de l’Assemblée nationale de ses pouvoirs législatifs par la Constituante pour « finir » avec le « second » coup d’État du 10 janvier 2019 (auto-proclamation de Guaidó) et les flux et reflux de l’Opération Liberté,…

      Alors ? L’effondrement économique et social se poursuit, le pays se détruit. J’ai du mal à imaginer : tout manque, les réseaux eau, électricité sont en état catastrophique, l’inflation est délirante, les estimations 2019 sont de +3%/jour, soit +23%/semaine et +160%/mois. Les gens luttent pour leur survie, dépendant de plus en plus d’un système de distribution de secours, ou s’en vont (on n’en parle plus tellement d’ailleurs en ce moment).

      Au grand désespoir de la bande à Trump, Colombie et Brésil se gardent bien d’intervenir. On s’achemine vers une nouvelle forme d’#État_failli. Dans l’histoire du pays, on a une grande guerre civile, il y a longtemps (plus de 150 ans), sur des bases politiques qui recoupent en partie un particularisme régional (les régions andines) pas tout à fait éteint. Par ailleurs, en dehors de la frange côtière et andine, le contrôle des ressources commence à devenir problématique entre guerrilleros (ELN et FARC dissidents venus de Colombie), narco-trafiquants et forces militaires et paramilitaires (mais les llanos sont quasi vides et l’Amazonie l’est complètement).

      Vu d’il y a très longtemps et de très loin…

      Comme dit la jeune Ángela dans l’entretien cité plus haut, la solution doit passer par des élections. #yapuka

    • Ah, après mûres réflexions, pour Le Monde, c’est un «  échec  »
      #paywall (mais c’est pas grave…)

      Au Venezuela, Nicolas Maduro résiste à une nouvelle offensive de Juan Guaido
      https://www.lemonde.fr/international/article/2019/05/02/au-venezuela-nicolas-maduro-resiste-a-une-nouvelle-offensive-de-juan-guaido_

      Le jeune président « autoproclamé » appelle à une grève générale après deux jours de confusion à Caracas, marqué par l’échec d’un soulèvement militaire.

  • Banlieues, gilets jaunes et Flixecourt ou la sociologie à géométrie variable
    https://tagrawlaineqqiqi.wordpress.com/2018/11/21/banlieues-gilets-jaunes-et-flixecourt-ou-la-sociologie-a

    Il n’y a pas si longtemps, Manuel Valls, jamais à une ignominie près, proférait qu’on ne doit pas expliquer la radicalisation dans les banlieues. Il faut la punir, mais chercher à comprendre – ne serait-ce que pour endiguer le phénomène – non, non, et non. Et bien sûr, nous avons été nombreux à pourfendre la stupidité […]

    https://0.gravatar.com/avatar/fae7880a13ff373ef7ab14b76ec88027?s=96&d=identicon&r=G

  • Notre Dame de Paris, concours du Terrier (des tas de vues sous tous les angles en 3D de la cathedrale ont été mises à votre disposition) :

    les trucs ont été mis en ligne, les propositions commencent à s’accumuler gentiment. Nous avons donc une dizaine de projets de Philippe De Jonckheere, un de Bernard Laverie, une de Manuel Masson, un de B. Lenoir et un de bibi :

    http://www.le-terrier.net/notredame/index.htm

  • Oscillation : Light & Colour
    https://www.nova-cinema.org/prog/2019/171-killing-2360/oscillation-light-colour/article/oscillation-light-colour

    Comment lumière et couleur forment (influencent) les sons ? Et vice versa ? Lumière et sons participent grandement au travail des musiciens, artistes, performers expérimentaux, pour provoquer des réactions ou comme éléments principaux de leurs propositions. Pour le spectateur se pose alors la question : qui du son ou de la lumière prend l’ascendant ? Quel élément influence l’autre dans le processus et dans sa perception ? Lors de cette soirée, 4 artistes viennent perturber les frontières entre les spectres visuels et auditifs. Les performances de Manuel Lima, Mariska De Groot et Michael Vorfeld sont complémentaires et répondent à une sélection de courts métrages de Luke Fowler (présent lui aussi pour une rencontre). Cet événement est une collaboration entre Nova et Q-O2 et fait partie du Festival : « (...)

  • De l’âge de Pierre aux micropuces : comment de minuscules outils peuvent avoir fait de nous des humains : la technologie de la miniaturisation nous distingue des autres primates.

    Les anthropologues ont longtemps fait le cas que l’élaboration d’outils est l’un des comportements clés qui séparaient nos ancêtres humains d’autres primates. Un nouveau document, cependant, fait valoir que ce n’était pas la fabrication d’outils qui a mis les homininés à part -c’était la miniaturisation des outils.

    Tout comme les minuscules transistors ont transformé les télécommunications il y a quelques décennies, nos ancêtres de l’âge de pierre ont ressenti l’envie de fabriquer des outils minuscules. "C’est un besoin auquel nous avons été éternellement confrontés et qui a conduit notre évolution." dit Justin Pargeter, un anthropologue à l’Université Emory et auteur principal de l’article. "La miniaturisation est la chose que nous faisons. "

    La revue l’anthropologie évolutive publie le document—le premier aperçu complet de la miniaturisation des outils préhistoriques. Elle propose que la miniaturisation soit une tendance centrale dans les technologies de l’Homininé qui remonte à au moins 2,6 millions ans.

    « Lorsque d’autres singes utilisaient des outils en pierre, ils ont choisi de les garder sous la forme de leur grande taille et sont restés dans les forêts où ils ont évolué, » dit le co-auteur John Shea, professeur d’anthropologie à l’université Stony Brook. "Les homininés ont choisi de les miniaturiser et sont allés partout, transformant des habitats autrement hostiles pour répondre à nos besoins changeants. "

    L’article montre la façon dont les flocons de pierre de moins d’un pouce de longueur—utilisé pour percer, couper et gratter- sont ressortis dans les dossiers archéologiques pour des sites sur tous les continents (...).

    Ces petits flocons de pierre,(...) étaient comme les lames de rasoir jetables ou des trombones d’aujourd’hui -omniprésent, facile à faire et facilement remplacés.

    Il identifie trois points de flexion pour la miniaturisation dans l’évolution de l’Homininé. Le premier pic s’est produit il y a environ 2 millions années, entraîné par la dépendance croissante de nos ancêtres aux flocons de pierre à la place des ongles et des dents pour les tâches de découpe, de tranchage et de perçage. Un deuxième pic a eu lieu quelque temps après 100 000 ans avec le développement d’armes à grande vitesse, comme l’arc et la flèche [il y a sûrement une erreur ici car l’arc est apparu vers 12000BP] , qui nécessitaient des inserts en pierre légères. Un troisième pic de miniaturisation s’est produit il y a environ 17 000 ans. La dernière ère glaciaire se terminait, forçant certains humains à s’adapter aux changements climatiques rapides, à l’élévation des niveaux de la mer et à l’accroissement des densités de population. Ces changements ont accru la nécessité de conserver les ressources, y compris les roches et les minéraux nécessaires pour fabriquer des outils.

    (...)

    From Stone Age chips to microchips : How tiny tools may have made us human : The technology of miniaturization set hominins apart from other primates — ScienceDaily

    Manuel Will, Christian Tryon, Matthew Shaw, Eleanor M. L. Scerri, Kathryn Ranhorn, Justin Pargeter, Jessica McNeil, Alex Mackay, Alice Leplongeon, Huw S. Groucutt, Katja Douze, Alison S. Brooks. Comparative analysis of Middle Stone Age artifacts in Africa (CoMSAfrica). Evolutionary Anthropology : Issues, News, and Reviews, 2019 ; DOI : 10.1002/evan.21772

    #Préhistoire #Paléolithique #outils #industrie_microlithique #Anthropologie #2MaBP

  • Sur la trace des derniers Néandertaliens: une empreinte de pas dans les dunes côtières du Pléistocène inférieur de Gibraltar.

    La revue internationale Quaternary Science Reviews a publié un travail commencé il y a plus de dix ans, lorsque les premières dates utilisant la méthode OSL ont été obtenues. C’est alors que les premières traces d’empreintes laissées par les vertébrés ont été retrouvées. Au cours des années suivantes, l’effondrement naturel successif du sable a révélé d’autres matériaux et a permis une étude détaillée incluant de nouvelles dates.

    Les nappes de sable dans les dunes rampantes au-dessus de la baie Catalan sont un vestige de la dernière glaciation, alors que le niveau de la mer était à 120 mètres au-dessous du niveau actuel et que se dressait un vaste champ de dunes s’étendant vers l’est depuis la base du Rocher. Les empreintes identifiées correspondent à des espèces dont on sait qu’elles ont habité Gibraltar à partir de matériaux fossiles. Les empreintes identifiées correspondent au red deer, à l’ibex, l’aurochs, le leopard et l’élephant. En outre, les scientifiques ont trouvé l’empreinte d’un jeune homme (de 106 à 126 cm de hauteur), probablement de Neandertal, qui date d’environ 29 000 ans. Cela coïnciderait avec les dates tardives de Néandertal de la grotte de Gorham.

    S’il était confirmé que ce serait Neandertal, ces dunes ne deviendraient que le deuxième site au monde d’empreintes de pas attribuées à ces humains, l’autre étant la grotte de Vartop en Roumanie. Ces découvertes confèrent une importance internationale supplémentaire au patrimoine du pléistocène de Gibraltar, déclaré valeur de patrimoine mondial en 2016.

    Following the last Neanderthals: Mammal tracks in Late Pleistocene coastal dunes of Gibraltar (S Iberian Peninsula) - ScienceDirect


    https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0277379118308722

    Fernando Muñiz, Luis M. Cáceres, Joaquín Rodríguez-Vidal, Carlos Neto de Carvalho, João Belo, Clive Finlayson, Geraldine Finlayson, Stewart Finlayson, Tatiana Izquierdo, Manuel Abad, Francisco J. Jiménez-Espejo, Saiko Sugisaki, Paula Gómez, Francisco Ruiz. Following the last Neanderthals: Mammal tracks in Late Pleistocene coastal dunes of Gibraltar (S Iberian Peninsula). Quaternary Science Reviews, 2019;

    DOI: 10.1016/j.quascirev.2019.01.013

    #Paléolithique #Néandertal #29000BP #emprunte #Europe #Gibraltar

  • Crépuscule de J. Branco : un « pamphlet fascisant » ? Réponse à Geoffroy de Lagasnerie | PASCALE FAUTRIER
    https://blogs.mediapart.fr/pascale-fautrier/blog/140419/crepuscule-de-j-branco-un-pamphlet-fascisant-reponse-geoffroy-de-lag

    Je ne connaissais pas le tweet de J. Branco sur Louis/Attal, que cite G. de Lagasnerie, en effet manifestement homophobe. Mais disons-le ça ne m’étonne pas. Il y a chez J. Branco un tropisme viriliste associé à un narcissisme « sans limite » - qui l’apparente plutôt, en ce qui le concerne... à Emmanuel Macron. Je l’ai déjà suggéré dans au moins deux articles. 
    Je n’ai pas lu les livres de Geoffroy de Lagasnerie - je n’ai lu que ses interventions dans les médias. Et de même que j’ai défendu dans L’Humanité le dernier livre indispensable d’Edouard Louis, j’ai tendance à me sentir intellectuellement plus proche de lui que de Juan Branco.
    Et pour en finir avec l’eau que j’apporte au moulin de Lagasnerie, je dirai ailleurs en détails ce que je pense de l’alliance J. Branco - Maxime Nicolle - ce dernier ayant tenu devant moi et adressé à moi, des propos politiques qui relevaient absolument d’une influence droitière et extrême-droitière - sans que Juan Branco, présent, y trouve le moins du monde à redire. Une certaine H., également présente, auto-préposée au vehiculage dans Paris d’une certaine P. Ludosky, a également défendu l’inénarrable Maxime Nicolle-Fly Rider alias « retenez-moi ou je déclenche une guerre mondiale », comme l’a surnommé quelqu’un. 
    Je me suis vue avec frayeur, ce jour-là, soutenant, sous couvert de gilet jaune, un putsch fasciste. Seule ma fidélité au processus de démocratie directe, insufflé par les gj de Commercy et Saint-Nazaire m’a convaincue de poursuivre mon engagement. J’ai jugé ensuite risible les rodomontades matadors que j’avais entendues. Disons enfin que je suis en train de découvrir comme nous tous (attendons la conclusion de l’affaire) ce qu’est exactement Priscilla Ludosky [1] - après avoir jugé depuis un moment qu’une Jacline Mouraud était téléguidée par la droite.
    Depuis plusieurs semaines, je pense que le soutien sans nuance de Juan Branco et d’autres à des leaders autoproclamés du mouvement des gilets jaunes, plus que douteux au minimum, posait problème. L’ignorance politique crasse n’excuse pas tout. On est responsable personnellement des positions politiques qu’on défend publiquement - quelles que soient les influences subies. 
    En ce qui concerne J. Branco, j’ai dit combien le côté républicano-mitterrandien (bonapartiste et élitiste) de son Contre-Macron m’indisposait. 
    Mais Geoffroy de Lagasnerie force le trait, et cela détruit son propos. (...)

    Et je répète pour conclure que Juan Branco n’est pas mon ami, que sa pensée politique me paraît confuse et douteuse. Il n’est pas « fasciste » : il est un républicain bonapartiste - espèce politique la plus répandue depuis deux siècles. Il croit, et l’écrit noir sur blanc, à la « vertu » d’hommes providentiels républicains (et il s’identifie manifestement à cette position : mais essayons de voir le côté comique et légèrement pathétique de cette identification). 
    Je suis d’accord, qu’associée avec le virilisme homophobe, cette position peut dériver vers le fascisme. Et G. de Lagasnerie peut me croire que si J. Branco dérive en ce sens, je serai la première à le dénoncer (et d’une certaine manière, je préviens cette dérive ici). 
    Sa position politique (surtout confuse, et donc potentiellement confusionniste) n’est en rien la mienne. Et pour lui comme pour les « leaders naturels » qu’il défend, la jeunesse et l’inculture politique n’excusent rien.

    • Viriliste, homme providentiel .... faut pas déconner !
      https://blogs.mediapart.fr/juan-branco/blog/140419/sur-le-fascisme-de-crepuscule-reponse-pascale-fautrier
      Pour moi c’est très simple le Duc Geofrey de Lannerie faisant partie intégrante du système corrompu ainsi que Miss Pascale Fautrier se font les complices du macronisme car il va de soi qu’ illes sont de véritables « progressistes » qui se battent contre les « éléments de langage d’une perception fascisante »…
      Sans aucun doute débordent t-illes d’intelligence et ont choisi leur camp celui de la caste.
      #misère_intellectuelle #degré_0_de_la_pensée
      #La_Caste_dans_toute_sa_Médiocrité
      #bourgeoisie_parisienne

    • En effet, brillant exemple de parisiano-parisianisme que l’entre-soi et le name-dropping rendent complètement hermétiques à ceux qui, comme votre serviteur, sont issus de cette « France périphérique » tellement méprisée de l’élite germanopratine... et du pouvoir macronien.

      J’ai l’impression d’assister à un débat entre virtuoses de la patinette électrique cavalant derrière des diptères pour les empapaouter... ( sans la moindre intention « virilisante » ni homophobe, il va de soi ! )

      Et tout ça pour un banal point Godwin ( tu es fasciste, non c’est toi, etc. ) !

    • J’extrais l’excipit du billet de Geoffroy de Lagasnerie : " en tout cas il va de soi que c’est contre les productions de cette nature que se construit un espace intellectuel et politique de gauche. Il faut toujours rappeler que ce n’est pas parce que l’on critique, la banque, l’état, « l’oligarchie » que l’on est de gauche et progressiste ...".

      Je ne puis que relever, pour le déplorer, qu’il se conclut par l’appel au on « de gauche et progressiste », tant ces deux termes sont depuis quelques années antithétiques. Le progressisme, c’était, avant son expatriation en Espagne, la bannière verbale de Manuel Valls (dans le texte : « les progressistes versus les populistes »). Manuel Valls, c’est tout dire ! Accessoirement, il serait de bonne intelligence politique, si l’on veut rallier les classes populaires à un mouvement social purgé de toute tentation Rassemblement National, de jeter cet affreux signifiant de « gauche » aux oubliettes, tant il est vrai qu’il est pour ces classes synonyme de l’horreur sociale qui gangrène (mot fasciste ?) le pays depuis 1983 et explique la disruption (là pour le coup mot macronien) des Gilets Jaunes.

      Je ne puis que constater que les intellectuels qui épousent les intérêts des dominés, passent plus de temps à se disputer une place dans le champ oppositionnel, qu’à se concerter pour définir ce qu’il conviendrait de faire afin d’infliger le plus de mal à l’adversaire, qui est lui à rebours solidaire et uni. Ce phénomène est une constante, source d’une forte déperdition d’efficacité, au grand plaisir de la bourgeoisie.

      C’est pourquoi je prône, plutôt que de disputer de la pureté des textes de tel ou tel auteur, ou de ses intentions, d’opter pour une approche pragmatique, efficiente, qui en l’état du rapport de force ne saurait être qu’une espèce de guérilla, telle que les Gilets Jaunes l’ont inventée, et dans laquelle s’inscrit le pamphlet de Juan Branco. On fera éventuellement la fine bouche plus tard.

    • Y’en n’a pas un pour rattraper l’autre dans cette série de mecs qui se présentent comme nouveau-preux-chevalier-qui-va-sauver-le-Monde. Ils se croient sur Kho-Lanta ou je ne sais quoi à s’envoyer flèches-assassines et buzz-éclairs d’accusations. Prendre les 2 ou 3 bouts de lucidité de chacun et se casser bien vite, loin, très loin...

  • #Venezuela, Tribune libre : si ce n’est pas Guaidó, ce sera quelqu’un d’autre.
    Le vent tournerait-il ? Certains commencent à prendre acte de l’échec de la tentative Guaidó (" personnellement, je pense que son temps s’est épuisé ", conclusion de la tribune). Le pays est en chute libre avec des destructions massives. Il faudra bien que ça s’arrête…

    Con o sin Guaidó
    http://www.el-nacional.com/noticias/columnista/con-sin-guaido_278192

    Saldremos de este infierno, con o sin Juan Guaidó, más temprano o más tarde. 

    El presidente encargado es una circunstancia, importante, pero no decisiva. Sí lo es la ciudadanía que pueda movilizar y la gente que logre aglutinar. Si eso decae, como percibo, aparecerán otros en el escenario político con mayor o menor fuerza. Así surgieron Henrique Salas Römer, Manuel Rosales, Leopoldo López y Henrique Capriles, unos con mayor éxito que otros, pero ahí estuvieron porque la historia se los pidió.

    Con Guaidó puede pasar lo mismo. Si no termina de cuajar en sus objetivos, difíciles por demás y reconociendo asimismo que es mucho lo avanzado en apenas tres meses, tendrá que dar un paso lateral porque así son los procesos, y emergerán otro u otros que conduzcan por nuevos derroteros a la ciudadanía hastiada del chavismo y su desgobierno.

    Hoy no creo que si no es Guaidó no lo será nadie. Y aunque venga una etapa de oscurantismo, más dramática que la que vivimos ahora, es en los momentos más críticos que surgen esos liderazgos imponderables. No tengo dudas de que eso pasará de nuevo.

    Es imposible, con la crisis económica que vivimos, que esto pueda mantenerse indefinidamente. La destrucción del país es inconmensurable y seguimos en caída libre, y esto no lo para Nicolás Maduro porque no tiene con qué. Creo que eso es lo que llevará finalmente al cambio que anhelamos, lo que puede dar origen a cualquier escenario, incluso los más insospechados.

    Con o sin Guaidó vamos a cambiar, estoy seguro de que no hay vuelta atrás porque la miseria en la que estamos sumidos nadie la quiere. Si su tiempo pasó lo sabremos en estas próximas semanas, decisivas para cualquier estrategia. Yo creo que se agotó, pero es solo mi opinión.

  • « C’est un scandale auquel il faut mettre fin » : la Fondation Abbé Pierre dénonce la reprise des #expulsions après la #trêve_hivernale
    https://www.francetvinfo.fr/economie/immobilier/immobilier-indigne/c-est-un-scandale-auquel-il-faut-mettre-fin-la-fondation-abbe-pierre-pr

    Sur un paillasson de 12 mètres carrés, déroulé devant le ministère en charge du Logement, dans le 7e arrondissement de Paris, on peut lire un slogan : « Bienvenue à la rue ». L’objectif est d’attirer l’attention sur l’augmentation de 46% du nombre d’expulsions en dix ans, d’après les chiffres de la fondation. « C’est un scandale auquel il faut mettre fin », affirme Manuel Domergue, directeur des études au sein de l’association. Il assure que 125 000 décisions d’expulsion sont prises par la justice chaque année et que l’association a aidé 14 000 ménages menacés en dix ans. La fondation demande « un plan d’urgence pour éviter ces expulsions locatives ».

    • En aparté, je connaissais une vieille dame en banlieue parisienne qui a légué sa maison à Emmaüs. Elle est décédée il y a 20 ans, la maison est toujours sans occupant et la glycine a envahit le jardin.
      Et je n’aime pas du tout ce #cynisme titré sur le paillasson.

  • Antisionisme et antisémitisme : un #amalgame à combattre
    https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2019/03/09/antisionisme-et-antisemitisme-un-amalgame-combattre_117798.h

    L’agression verbale d’Alain Finkielkraut en marge d’une manifestation des gilets jaunes le 16 février 2019, dans un contexte où le ministère de l’Intérieur a annoncé des actes antisémites en hausse, a soulevé une émotion bien légitime mais aussi des polémiques politiciennes bien calculées. Intervenant peu après, lors du dîner annuel du Crif, le Conseil représentatif des institutions juives de France, Emmanuel Macron a assimilé l’antisémitisme et l’antisionisme.

    Reprenant à son compte une demande répétée des dirigeants du Crif, il a proposé de modifier la définition de l’antisémitisme pour y inclure l’antisionisme. Déjà en juillet 2017, recevant le Premier ministre israélien Netanyahou à l’Élysée à l’occasion de l’anniversaire de la rafle du Vél’d’Hiv’, Macron avait affirmé  : «  Nous ne céderons rien à l’antisionisme car il est LA forme réinventée de l’antisémitisme.  » Avant lui Manuel Valls, alors Premier ministre, avait déclaré en 2016 lors du dîner annuel du Crif  : «  L’antisionisme, c’est-à-dire tout simplement le synonyme de l’antisémitisme et de la haine d’Israël.  »

    Ces politiciens s’alignent ainsi derrière les dirigeants israéliens, leurs alliés indéfectibles au #Moyen_Orient, qui voudraient criminaliser toutes les critiques vis-à-vis de leur politique coloniale. Ils cherchent à flatter la fraction de l’électorat juif qui se reconnaît dans ces positions sionistes. En organisant une manifestation officielle à laquelle tous les chefs de partis ont pris part, Premier ministre en tête, les partis qui se succèdent au gouvernement depuis des décennies cherchent à faire oublier leurs responsabilités dans l’évolution de la situation politique et sociale qui rend possibles ces actes antisémites...

    – Combattre l’#antisémitisme, d’où qu’il vienne
    – Le combat du #Crif et des partisans inconditionnels d’Israël
    – Le #sionisme, longtemps rejeté par les Juifs
    – L’#internationalisme, seule voie pour les exploités

  • Dérive autoritaire - Le Courrier
    https://lecourrier.ch/2019/03/21/derive-autoritaire

    Enfermé dans ses certitudes et son mépris de classe, le gouvernement n’entend pas dialoguer. Sa seule réponse consiste à traiter le mouvement social par la répression. Nicolas Sarkozy avait ouvert la voie pour mater les banlieues. Une politique poursuivie par Manuel Valls lors des manifestations contre la Loi travail et Nuit debout. Rien sur le fond. Certes, il y a eu des débats. Un grand show, même. Mais d’inflexion de la politique menée, point. Des revendications des gilets jaunes (pouvoir d’achat, rétablissement de l’ISF, démocratisation de la vie politique, etc.), il ne restera rien, ou alors l’indexation des retraites. Et encore.

    Comme il paraît lointain le temps des rassemblements paisibles sur les ronds-points. Le mouvement était trop populaire. Il fallait le casser, le morceler, le discréditer, le pousser à la radicalisation. Instiller la peur. Réduire le mouvement social à une bande de casseurs. Les chaînes d’info en continu ont contribué à alimenter un climat de guerre civile. Histoire d’obliger tout le monde à rentrer chez soi. Reposer le couvercle sur la marmite. Jusqu’aux prochaines élections. Ça pourrait marcher. Espérons que non.

    Et aussi, dans la même édition :
    https://framapiaf.org/system/media_attachments/files/002/754/206/original/cdb02ee9615784bc.jpeg?1553244336

  • La France, phare mondial de l’islamophobie – ACTA
    https://acta.zone/la-france-phare-mondial-islamophobie

    Car ce n’est pas l’extrême-droite qui était à l’initiative de la loi sur le voile de 2004. Loi qui sous prétexte d’émanciper les jeunes filles qui portaient le foulard (le blanc a souvent la prétention d’émanciper le non blanc, et plus particulièrement les non blanches) a en réalité privé d’une scolarité normale des centaines de jeunes filles et n’a fait qu’aggraver leur exclusion du monde du travail, accroissant ainsi leur dépendance vis-à-vis des hommes de leur foyers. 
    Année après année, c’est l’ensemble du champ politique français qui s’est engouffré dans l’islamophobie la plus crasse, que ce soit par la promulgation de lois et de mesures d’exception réglementant la visibilité religieuse des français.es musulman.e.s dans l’espace public ou par des campagnes racistes infâmes. Tout y est passé, de la manière de se vêtir aux habitudes alimentaires, des pratiques rituelles aux débats ignobles sur la légitimité d’une jeune femme voilée à chanter dans une émission de télévision.
    Dans chacune de ces « affaires », on retrouve des représentants de tous bords, dont les médias bourgeois se font les relais serviles. Manuel Valls, Caroline Fourest, Jean-François Copé, Éric Zemmour, BHL, Finkielkraut, Onfray etc., ont bien plus contribué à l’émergence et la banalisation des discours islamophobes que ne l’ont fait Génération Identitaire ou le GUD. Rappelons qu’Anders Breivik, qui avait également eu la charmante idée de justifier son massacre dans un texte immonde, citait plusieurs fois Finkielkraut, adepte lui aussi de la thèse du grand remplacement. En France, Finkielkraut est producteur sur France culture et académicien.

    Nos élites se targuent souvent du rayonnement intellectuel de la France, force est de constater que celui-ci tient aujourd’hui pour une large part aux élaborations islamophobes de ses « penseurs ». Partout sur les plateaux de télévision et dans les journaux, on déroule le tapis rouge aux discours anti-musulmans sans que cela ne semble jamais choquer personne. Au lendemain des attentats en Nouvelle-Zélande, David Pujadas invite Robert Ménard, raciste notoire et défenseur de la thèse du grand remplacement pour analyser le massacre. Y voir du cynisme serait une erreur. David Pujadas est tout simplement un relai du racisme ambiant : un raciste qui en invite d’autres pour parler d’un acte raciste. L’immense majorité des médias français sont sinon des acteurs, du moins des complices de cette campagne abjecte, qui a été parallèlement menée au sein de l’appareil d’État et de ses appareils idéologiques, progressivement acquis aux discours et pratiques islamophobes.

  • Manuela Carmena y el Islam – Bulocracia
    https://blogs.publico.es/bulocracia/2019/03/12/manuela-carmena-y-el-islam

    Quand vous vous dites que ça pue en France, souvenez-vous que ce n’est pas mieux ailleurs, mais je ne sais pas si c’est une consolation. La maire de Madrid accusée de s’être convertie à l’islam... (Et alors, même si c’était le cas ?)

    A Carmena le gusta lo musulmán y no lo oculta, y es algo que le viene reprochando la oposición desde hace tres años. Pero la alcaldesa de Madrid no se ha convertido a nada, no se ha hecho musulmana “recientemente”. Esta noticia falsa que vuelve a recorrer las redes sociales parte de un sitio llamado El Cadenazo, que la publicó a finales del pasado diciembre como contribución al Día de los Inocentes. También se puede ver en una web donde se inventan las noticias llamada 12minutos y ahí sigue instalada en las redes, al menos en Facebook.

    Tampoco en su día regaló Carmena “cuatro mil viviendas para musulmanes” ni mandó “retirar el belén del Ayuntamiento” ni dar “una ayuda de 1.500 euros solo para inmigrantes“, que son otros bulos de los que ha sido víctima la alcaldesa madrileña.
    “Golpe de oración”

    Esta fake news para inocentes se ilustra con una foto en la que Carmena aparece con una gran cicatriz en la frente, que se produjo a consecuencia de una caída. Pero en el texto de El Cadenazo se afirma que la brecha se debe a que Carmena ejecuta con extrema devoción el “golpe de oración” cada una de las cinco veces que reza al día. Por ello se deja la sesera a diario en su empeño en la oración, literalmente.

  • Don Juanito, le blog : LA VIE SECRÈTE DE CARLOS CASTANEDA
    http://magick-instinct.blogspot.com/2019/02/la-vie-secrete-de-carlos-castaneda.html

    Il s’agit de la première biographie en espagnol de Castaneda, la plus complète réalisée à ce jour. Biographie d’une esquive où abondent chausse-trapes et fausses pistes, contraignant souvent Carballal à rebrousser chemin, déçu et découragé. L’auteur reconstitue un puzzle d’une incroyable complexité et n’affirme rien qui ne soit très solidement étayé, minutieusement corroboré. De son propre aveu, cette recherche a été la plus difficile et la plus pénible de sa carrière d’enquêteur. Sans le triste souvenir de son amie Concha Labarta, Manuel Carballal aurait abandonné ce travail harassant au terme de la deuxième année. L’enquête a finalement duré 5 ans et coûté à son auteur jusqu’au dernier centime de ses économies. Elle l’a conduit à travers six pays et mené à des entretiens inédits : les familles des disparues, la sœur de Castaneda, ses amis d’enfance, Byron de Ford son colocataire lorsqu’arrivé à Los Angeles, celui que ses proches surnommaient Cesar el negro ou Fashturito, devenu Carlos, vivait de petits boulots et partageait son appartement où l’on débattait déjà de choses mystérieuses. Le document se lit comme un roman policier, avec la hâte constante de lire la suite. Un début laborieux résume l’ensemble des livres de Castaneda et de ses disciples directs, mais j’ai dévoré le tout en trois jours, c’est dire ! J’ai pris contact avec Manuel Carballal pour lui signaler une petite erreur ethnographique - la seule, un exploit vu la masse d’informations qu’il lui fallait coordonner - et lui demander l’autorisation d’utiliser les documents illustrant le présent article.

    En français, nous disposons du travail de Christophe Bourseiller, Carlos Castaneda, la vérité du mensonge, ouvrage bien construit ayant fort déplu aux adeptes mais que je trouvais pour ma part encore trop complaisant et enclin à l’excuse culturelle, à l’indulgence abstraite, traits communs à de nombreux artistes commentant l’oeuvre tels le cinéaste Jodorowsky ou le prix Nobel Octavio Paz. C’est que nous avions tellement envie d’y croire, de sauver ça et là quelque bout d’authentique. Toutefois, peut-on encore relativiser après tous ces morts, toutes ces vies brisées sans pitié aucune ? C’est que le livre de Bourseiller date de 2005 et ne tient pas compte des révélations et documents mis au jour entre-temps. Afin de mieux comprendre ce qui fait l’originalité du travail de Carballal, il est indispensable de souligner quels sont les atouts forts de l’auteur et pourquoi il fallait que ce fût lui et nul autre qui étudiât la question.

    #Carlos_Castaneda #manipulation_mentale #mystification #fakelore #psychedélisme #new_age

  • Rony Brauman : les déclarations d’Emmanuel Macron « nourrissent et amplifient l’antisémitisme »
    By Hassina Mechaï - in PARIS, France - Vendredi 22 février 2019
    https://www.middleeasteye.net/fr/news/rony-brauman-les-declarations-demmanuel-macron-nourrissent-et-amplifi

    (...) MEE : Dans le contexte social français actuel, cette décision prise par Emmanuel Macron de lier sionisme et antisémitisme n’est-elle pas dangereuse d’abord pour les Français de confession juive ?

    RB : Il y a là une instrumentalisation perverse de l’antisémitisme qui sert en l’occurrence à disqualifier un mouvement social, celui des Gilets jaunes. Cette instrumentalisation a pour effet pervers de placer les juifs dans le cercle fantasmé des puissants, des dominants, de ceux qui maîtrisent les discours et les médias. Ils seraient ceux qui imposent leur vérité et leur description des situations au détriment de tout le reste. C’est là un jeu extrêmement dangereux.

    À titre personnel, en tant que juif comme en tant que citoyen français, je suis extrêmement choqué par les déclarations d’Emmanuel Macron.

    MEE : En Israël, les élections d’avril se préparent à coup d’alliances entre, par exemple, Benjamin Netanyahou et le mouvement raciste kahaniste. Une autre alliance, contre lui cette fois, s’est faite entre ses principaux rivaux, dont Benny Gantz et Yaïr Lapid. Selon la presse israélienne, Emmanuel Macron a confirmé personnellement à Benyamin Netanyahou sa décision de lier antisémitisme et antisionisme, juste avant de faire son discours devant le CRIF. Est-ce là une ingérence dans la politique israélienne, et vice versa ?

    RB : Ces circonstances aggravent encore plus l’indécence de cette situation. Benyamin Netanyahou avait déjà été invité à la commémoration de la rafle du Vel d’Hiv l’an passé. Il l’avait auparavant été par Manuel Valls alors Premier ministre.

    Il y a là une instrumentalisation perverse de l’antisémitisme qui sert en l’occurrence à disqualifier un mouvement social, celui des Gilets jaunes

    Or, il n’y avait pourtant aucune raison à cette invitation. Sinon à créer un amalgame dangereux entre juif, sioniste et politique israélienne. C’est là une confusion qui ne peut être que renforcée par ce genre de pratiques et de déclarations.

    J’y vois même une sorte de « double blind » ou d’injonctions contradictoires constantes : il ne faut pas confondre les juifs et Israël, donc ne pas utiliser la politique israélienne contre les juifs. Mais d’un autre côté, les juifs et Israël sont constamment confondus puisque quand sont commémorées des atrocités commises contre les juifs, on le fait aux côtés du Premier ministre israélien.

    MEE : Plutôt qu’antisionisme = antisémitisme, n’observe-t-on pas une autre équation qui poserait que désormais, de nombreux partis politiques ou dirigeants d’extrême droite ouvertement sionistes le sont sur la base d’une vision antisémite des juifs ?

    RB : Benjamin Netanyahou s’est effectivement acoquiné avec la pire racaille d’extrême droite, du Brésilien Jair Bolsonaro à l’Autrichien Heinz-Christian Strache, du président philippin à d’autres dirigeants ouvertement racistes. Quand on observe les alliances internes que le Premier ministre noue avec des mouvements explicitement racistes et violents, cela ajoute à ce sentiment de dépit et d’outrage qu’on ne peut que ressentir après la déclaration d’Emmanuel Macron.

    L’antisémitisme n’a attendu ni le sionisme ni la création d’Israël pour s’alimenter. Mais on ne peut que constater que de tels comportements et déclarations le nourrissent, l’amplifient, en élargissent la portée. Tout cela est très dangereux.

  • Ca fait des années qu’un véritable lobby magouille auprès d’instances du monde entier (Etats, Pays, Europe, ONU...) pour faire adopter une nouvelle définition de l’antisémitisme, qui inclurait l’antisionisme. En particulier l’#IHRA essaye d’imposer sa définition.

    Tout ça est documenté sur seenthis depuis des années :

    https://seenthis.net/messages/337856
    https://seenthis.net/messages/580647
    https://seenthis.net/messages/603396
    https://seenthis.net/messages/604402
    https://seenthis.net/messages/606801
    https://seenthis.net/messages/690067
    https://seenthis.net/messages/700966
    https://seenthis.net/messages/716567
    https://seenthis.net/messages/718335
    https://seenthis.net/messages/760906

    Le but est donc de défendre l’Etat israélien (et tant pis si ça dévoie l’antisémitisme), et en particulier de criminaliser BDS.

    En France, après plusieurs tentatives, #Alain_Finkielkraut vient de porter le coup de grâce, et a obtenu gain de cause après d’#Emmanuel_Macron :

    La France va intégrer l’antisionisme à sa définition juridique de l’antisémitisme
    Le Figaro, le 20 février 2019
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2019/02/20/97001-20190220FILWWW00343-la-france-va-integrer-l-antisionisme-a-sa-definit

    (la même chose là : https://seenthis.net/messages/761768 )

    Sur BDS, il a notamment déclaré hier, lors du 34e dîner du Crif : « il n’y aura aucune complaisance à l’égard des pratiques de boycott et du BDS, plusieurs fois condamnés en France et qu’ils le seront à nouveau »
    https://www.youtube.com/watch?v=4CZPRt2HqOc&feature=youtu.be&t=477

    #antisémitisme #antisionisme #Palestine #censure #Liberté_d'expression #BDS #IHRA #criminalisation_des_militants