person:shahd abusalama

  • Israel assassine un dangereux... handicapé :

    Nous sommes tou-te-s #Ibrahim_Abu_Thuraya
    UJFP, le 20 décembre 2017
    http://www.ujfp.org/spip.php?article6073

    Ibrahim Abu Thurayya : an icon of dignity and defiance
    Shahd Abusalama, Electronic Intifada, le 18 décembre 2017
    https://electronicintifada.net/blogs/shahd-abusalama/ibrahim-abu-thurayya-icon-dignity-and-defiance
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    Israel emprisonne une dangereuse... adolescente :

    La jeune activiste palestinienne #Ahed_Tamimi arrêtée par l’armée israélienne à la suite d’une vidéo virale
    Luc Vinogradoff, Le Monde, le 20 décembre 2017
    http://www.lemonde.fr/big-browser/article/2017/12/20/la-jeune-activiste-palestinienne-ahed-tamimi-arretee-par-l-armee-israelienne

    Free Ahed Tamimi !
    Samidoun, le 18 décembre 2017
    http://samidoun.net/2017/12/free-ahed-tamimi

    Israeli forces detain cousin of Ahed Tamimi, extend detention of Ahed and her mother
    Ma’an, le 20 décembre 2017
    http://www.maannews.com/Content.aspx?ID=779655
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    Deux courtes vidéos :

    L’humiliation est le trauma le plus répandu en Palestine (2 minutes)
    #Samah_Jabr, Siné Mensuel, Décembre 2017
    https://www.youtube.com/watch?v=fNbqmFQlKnc

    Pour #Jérusalem (8 minutes)
    #Fairouz (1967)
    https://www.youtube.com/watch?v=Nu2qxiFRJrQ

    #Palestine, vite fait avant de partir en vacances...

  • Même au risque de mourir, les détenus administratifs en grève de la faim ne céderont pas
    par Shahd Abusalama
    11 juin 2014 - The Electronic Intifada - http://electronicintifada.net/blogs/shahd-abusalama/administrative-detainees-hunger-strike-issue-their-will-they-sta

    Traduction : Info-Palestine.eu - Naguib
    http://www.info-palestine.net/spip.php?article14619

    Peine de mort

    Mon père, qui a passé un total de quinze ans dans les prisons israéliennes, appelle le gavage « la peine de mort. » Il a participé dans la prison de Nafha à la grève de la faim de masse en 1980 qui a duré 33 jours. Il a été soumis au gavage et il a heureusement survécu. Mais ses camarades Rasem Halawa du camp de réfugiés de Jabalia et Ali al-Jaafary du camp de Dheisheh, ont été victimes de cette pratique meurtrière qui visait à briser leur grève de la faim, et ils sont morts après avoir été soumis à cette alimentation forcée.

    Les agents du service pénitentiaire israélien amplifient les pressions sur les grévistes de la faim alors que leur santé ne cesse de se détériorer. Ils les ont placés dans des cellules d’isolement sans fenêtre, gardant les mains et les jambes enchaînées pendant des dizaines d’heures, interdisant les visites des familles et des avocats, et leur niant même l’accès au sel qui est nécessaire à leur survie.

    Les grévistes se sont engagés dans « une grève de la faim jusqu’à la victoire ou le martyr », de même que l’avaient fait Khader Adnan, Hana Al-Shalabi, Mahmoud Sarsak, Samer Issawi et d’autres ex-détenus qui ont été libérés après des batailles héroïques de grève de la faim contre l’IPS.

    La lettre des prisonniers

    Ci-dessous ma traduction d’une lettre que nos détenus ont réussi à passer en contrebande le 8 juin, appelant l’humanité, tous les gens de conscience à participer à un soutien populaire et international de leur combat pour la justice. L’ex-détenu Allam Kaaby a lu ce document lors d’une conférence de presse devant la tente de sit-in érigée devant le Comité international de la Croix-Rouge à Gaza :

    Malgré les chaînes, les barreaux et les murs des prisons, ceci témoigne de la volonté de ceux qui se tiennent au bord de la mort pour le bien de notre patrie, la Palestine.

    Après avoir quitté les cellules d’isolement qui ne sont plus en mesure de tolérer nos douleurs, nos maladies et nos corps usés, depuis nos lits d’hôpitaux où nous sommes attachés par des chaînes et surveillés par des chiens de garde, au milieu des geôliers qui contemplent nos monitoring cardiaques qui peuvent annoncer notre mort à tout moment, alors que nous sommes près de mourir, nous lançons notre appel qui pourrait être le dernier pour certains d’entre nous. C’est le moment de faire connaître notre volonté avant que nous embrassions notre peuple comme de dignes martyrs. Notre appel est notre voix, notre cri, notre volonté. Nous sommes les détenus administratifs en route vers l’immortalité, pour embrasser le soleil de la dignité qui pourrait marquer dans le même temps la fin de la bataille pour la dignité. Nous élevons notre voix, en espérant qu’elle atteindre notre peuple révolutionnaire.

    Tout d’abord, nous vous appelons à intensifier votre soutien aux grévistes de la faim qui ne sont pas encore devenus des martyrs, aux combattants qui luttent contre notre ennemi fasciste avec leurs corps méritent de votre part une loyauté qui empêche que notre sang ne continue de couler et dont le flot ne s’arrêtera qu’à l’accomplissement de nos justes revendications.

    Deuxièmement, les douleurs de la faim ont endommagé certains de nos organes, mais d’autres organes restent toujours intacts. Alors que la mort nous attend, nous déclarons que rien ne se mettra en travers du chemin de nos sacrifices, même la mort. Par conséquent, nous faisons don de nos organes encore intacts aux combattants, aux pauvres et aux opprimés qui sont dans le besoin. Nous attendons la visite du Comité international de la Croix-Rouge pour approuver ces dons.

    Troisièmement, nous vous demandons de rester fidèles à notre sang et au sang de tous les martyrs qui ont sacrifié leurs vies dans notre lutte pour la Palestine. La fidélité ne se manifeste pas seulement par des mots, mais par l’action révolutionnaire qui ne connaît ni hésitation ni faiblesse.

    Quatrièmement, nous vous demandons de conserver nos droits historiques et légitimes, et de ne jamais abandonner un pouce de la Palestine, du fleuve à la mer. Le droit au retour est le pont de nos droits historiques. Ces droits ne peuvent pas être restaurées sans résistance, qui est le seul langage que comprend notre ennemi.

    Cinquièmement, n’oubliez pas les détenus qui resteront en vie après nous, car ceux qui sacrifient leur liberté comme un prix pour la liberté de leur peuple, méritent la liberté plutôt que la mort.

    À notre digne peuple de Palestine et de la diaspora, aux hommes libres et aux combattants de la liberté à travers le monde, nous laissons nos cris perçus malgré l’obscurité des prisons israéliennes creusées pour enterrer la vie. Et aux personnes dont la conscience est morte à travers le monde, nous disons que notre peuple palestinien continuera la lutte jusqu’à la victoire. Nous faisons nos adieux avec des visages souriants.

  • Gaza : une Palestinienne tuée par l’armée israélienne près de la frontière
    http://www.romandie.com/news/n/_Gaza_une_Palestinienne_tuee_par_l_armee_israelienne_pres_de_la_frontiere_ ?

    GAZA (Territoires palestiniens) - Une Palestinienne a été tuée dans le sud de la bande de Gaza à l’aube samedi par des tirs de l’armée israélienne près de la frontière, selon le ministère de la Santé du gouvernement Hamas qui contrôle l’enclave palestinienne.

    Le corps de Amena Atiyyeh Qdeih , âgée de 57 ans, a été découvert près de la frontière dans la localité de Khazaa, à Khan Younès, a indiqué le porte-parole du ministère précisant que la victime était malade mentale et qu’elle a été tuée par des tirs de l’armée israélienne.

    Qdeih a été atteinte de plusieurs balles, a-t-il ajouté, précisant que les ambulanciers n’avaient pu l’évacuer dans l’immédiat en raison des tirs israéliens dans la zone frontalière.

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    Muataz Washaha : Assassiné par Israël tandis que les pourparlers de "paix" continuent
    Par Shahd Abusalama

    http://www.ism-france.org/temoignages/Muataz-Washaha-Assassine-par-Israel-tandis-que-les-pourparlers-de-paix-c

    « Ne t’inquiète pas »

    « Je serai libre ici. Pars et ne t’inquiète pas pour moi. Je vais rester ici et pas me rendre. Je ne retournerai pas en prison. » Tels sont les derniers mots de Muataz Washaha à un agent de la défense civile, la dernière personne à avoir pu lui parler avant l’évacuation de la maison.

    L’homme de la défense civile n’a pas eu d’autre choix que d’embrasser Muataz au front et de partir, respectant son choix.

    Peu de temps après, avec sa technologie sophistiquée, l’armée israélienne localisait Muataz et commençait à lui tirer dessus à balles réelles et obus. Malgré les appels à se rendre, Muataz a refusé. Cette confrontation inégale a duré six heures, ce qui suffisait à tuer Muataz mille fois.

    Après le retrait des forces israéliennes, le corps de Muataz a été trouvé, déchiqueté par des dizaines de balles. Il avait été touché à la tête par une balle de fusil d’assaut Energa.

    D’après l’armée israélienne, Muataz Washaha a été tué parce qu’il était « soupçonné d’activités terroristes ». Quelle déclaration ridicule.

    Après les innombrables actes de terrorisme que les forces d’occupation ont perpétré contre le peuple palestinien, elles devraient être les dernières à parler de terrorisme ou à définir ce qu’est le terrorisme.

    #Palestine

  • "À Gaza tous les rêves s’évanouissent au passage de Rafah"


    https://twitter.com/iHaZeMi/status/385128569560895488

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    Sous le blocus israélo-égyptien de Gaza, « Dieu seul le sait... »

    samedi 28 septembre 2013 -Shahd Abusalama
    http://www.info-palestine.net/spip.php?article14025

    J’ai plusieurs fois tenté d’écrire sur mon expérience au passage de Rafah, bouclé par l’Égypte et qui a laissé des milliers de personnes enfermées dans Gaza. Chaque fois que je commence à écrire, une profonde lassitude m’envahit. Peu de temps après, je me sens paralysée, et je finis par déchirer ma feuille. Je n’ai jamais trouvé cela aussi difficile d’écrire sur une expérience personnelle. Aucun mot ne peut rendre toute la souffrance et la douleur de notre peuple dans la bande de Gaza, collectivement frappé par ce suffocant et inhumain blocus israélo-égyptien.

    Au moment où j’écris, je serais censée être quelque part dans le ciel, entre les nuages​, volant vers Istanbul pour commencer mes études supérieures. Mais je n’ai pas pu prendre mon avion, je suis toujours coincée dans la bande de Gaza, assise dans l’obscurité pendant les coupures de courant provoquées par la crise du carburant, essayant d’exprimer mes pensées avec ce qu’il reste de la batterie de mon ordinateur portable.

    Autant je suis attachée à la ville de Gaza, où je suis née et où j’ai passé les 22 années de ma vie, chaque jour que je passe bloquée ici me fait abhorrer cet endroit. Chaque jour qui passe me fait souhaiter encore plus désespérément de me libérer de cette grande prison à ciel ouvert. Chaque jour me rend encore moins capable de résister à cette montagne d’injustice, de tourment, de brutalité et d’humiliation .

  •  Il faut sauver la vie du prisonnier Samer Tariq Issawi
    par Shahd Abusalama / 2 février 2013 - The Electronic Intifada / traduction Info-Palestine - Claude Zurbach
    http://www.info-palestine.eu/spip.php?article13180

    La lecture de With My Own Eyes écrit par l’avocat israélien Felicia Langer fait découvrir des scènes pénibles, mais ma foi en l’humanité s’est en même temps approfondie. Alors que les sionistes crient « malheur aux vaincus », il y a des Juifs en Palestine, comme Langer, qui en leur for intérieur reconnaissent qu’il faut dire « Malheur au vainqueur ». Langer est une personne qui a combattu courageusement contre l’injuste système israélien tout au long de ses 23 ans de carrière. Elle a défendu mon père Ismael Abusalama devant les tribunaux israéliens. Il a toujours parlé d’elle avec admiration et respect, pour son humanité et sa fermeté.
    (...)
    Étonnamment, c’est par son livre que j’ai appris cette histoire, et ne l’ai jamais entendue racontée par papa. Quand j’ai lu cette histoire et qu’il avait perdu son sens de l’ouïe, je lui ai posé la question, et il me l’a confirmé tout en ajoutant : « mais je n’ai jamais été envoyé à l’hôpital. »

    « Les détenus souffrent de graves négligences dans les soins médicaux », m’a-t-il dit. « Les petits problèmes de santé peut devenir critiques à cause de cette constante négligence. J’ai heureusement survécu, mais beaucoup d’autres se sont retrouvés avec des incapacités permanentes ou des problèmes de santé qui ont conduit dans certains cas jusqu’à la mort. »

    Il s’arrêta un instant et continua : « En fait, dans ces cas-là, peut-être que le mot ’décès’ n’est pas approprié. Assassinat sonne mieux. »
    (...)
    Apprendre l’assassinat dont a été victime Achraf Abu Dhra, double mon inquiétude à propos de Samer Issawi. La santé de Samer se détériore rapidement en raison de son refus, historique et héroïque, de refuser de s’alimenter volontairement depuis 194 jours pour protester contre sa nouvelle arrestation sans inculpation ni jugement. Sa faim consomme peu à peu son corps, mais comme il le disait plus tôt, « ma détermination ne faiblira jamais. »

    Il a entamé son combat en faisant la promesse qu’il ira si nécessaire jusqu’au martyr. Samer a déjà goûté à l’amertume de l’emprisonnement durant 12 années. Mais après avoir été à nouveau arrêté en juillet 2012, sans inculpation ni procès, il a décidé de se rebeller pour envoyer un message à ses ravisseurs qu’ils ne pouvaient pas décider de son destin. Il ne fait pas cela par amour de la mort. Il aime la vie, mais dans la forme dont il a toujours rêvé... Une vie de liberté et de dignité.

    #prisonniers_palestiniens