provinceorstate:ohio

  • Inside the Elementary School Where Drug Addiction Sets the Curriculum - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2019/06/12/us/opioids-ohio-minford.html

    Encore des descriptions terribles et lacrymales. Quand on sait que cette crise a été causée de prime abord par la cupidité et le cynisme des groupes pharmaceutiques...

    MINFORD, Ohio — Inside an elementary school classroom decorated with colorful floor mats, art supplies and building blocks, a little boy named Riley talked quietly with a teacher about how he had watched his mother take “knockout pills” and had seen his father shoot up “a thousand times.”

    Riley, who is 9 years old, described how he had often been left alone to care for his baby brother while his parents were somewhere else getting high. Beginning when he was about 5, he would heat up meals of fries, chicken nuggets and spaghetti rings in the microwave for himself and his brother, he said. “That was all I knew how to make,” Riley said.

    Riley — who is in foster care and who officials asked not be fully identified because of his age — is among hundreds of students enrolled in the local school district who have witnessed drug use at home. Like many of his classmates at Minford Elementary School, Riley struggles with behavioral and psychological problems that make it difficult to focus, school officials said, let alone absorb lessons.

    “If you’re worried about your parents getting arrested last night, you can’t retain information,” said Kendra Rase Cram, a teacher at Minford Elementary who was hired this past academic year to teach students how to cope with trauma. Over the past nine months, she led several classes a day, and met every week in one-on-one sessions with up to 20 students who have experienced significant trauma.

    “We have all these kids who are in survival mode,” Ms. Cram said.

    Minford Elementary is not like typical schools. At this small campus in rural southern Ohio, there is a dedicated sensory room stocked with weighted blankets, chewable toys and exercise balls. Children who were born dependent on drugs, as well as others with special needs, can take time to jump on a trampoline or calm down in a play tunnel, sometimes several times each day. In class, students role-play in lessons on self-control, such as blowing bubbles and then waiting to pop them, and anger management, while also learning calming strategies like deep breathing techniques.

    But the pastoral landscape belies a devastated community. In this county, long considered ground zero in Ohio’s opioid epidemic, nearly 9.7 million pills were prescribed in 2010 — enough to give 123 to each resident, the highest rate in the state, according to official statistics. Over the years, as opioid prescriptions have fallen, many drug users have moved on to heroin and fentanyl .

    #Opioides #Addiction #Enfants #Ohio #Ecole

  • Jedediah Britton-Purdy : « Trump est une farce. Mais c’est un bon politicien »
    https://www.mediapart.fr/journal/international/040619/trump-est-un-bon-politicien-0

    En deux ans et demi, qu’a fait Donald Trump à la Maison Blanche, à part tonner et tempêter ? Il a remporté plus de victoires que l’on ne le croit, prévient Jedediah Britton-Purdy, professeur de droit à l’université Columbia. Politicien « destructeur », Trump remplit les cours fédérales de juges conservateurs, attaque l’environnement, mène une politique identitaire qui satisfait sa base.

    #Entretien #effondrement,_Jedediah_Purdy,_extinction,_catastrophe_climatique,_juges,_Cour_suprême_américaine,_Climat,_Donald_Trump

    • La stratégie politique passe aussi par les cours fédérales et la Cour suprême, des institutions très importantes dans le système politique américain. L’administration Trump a nommé plus de cent juges dans les cours fédérales, un record. En poste à vie, ils vont se prononcer pendant des décennies sur toutes sortes de décisions politiques majeures. Avec deux juges nommés par Trump, les très conservateurs Neil Gorsuch et Brett Kavanaugh, la Cour suprême a désormais une majorité conservatrice. Elle a validé le « muslim ban » et va à l’avenir se prononcer sur des décisions cruciales, comme le recensement, le droit de vote, la politique migratoire, la discrimination positive, le mariage des couples de même sexe. Plusieurs États (la Géorgie, l’Alabama, le Mississippi, l’Ohio, etc.) ont voté récemment des lois interdisant purement et simplement l’avortement, des lois illégales destinées à pousser le contentieux devant la Cour suprême...

      Il n’y a pas de stratégie plus puissante lorsqu’on est minoritaire politiquement que de s’appuyer sur les cours, qui sont les grandes institutions antidémocratiques de notre pays.

      Trump est membre d’un parti qui a depuis longtemps bénéficié de la restriction des prérogatives démocratiques. Avant lui, c’est la Cour suprême qui a amputé la réforme de la santé de Barack Obama d’une part substantielle, celle qui justement avait le plus d’impact pour les travailleurs et les pauvres. C’est elle qui a restreint la loi sur le droit de vote de 1965, elle encore qui a instauré en 2010 le droit de dépenser des sommes illimitées dans les campagnes politiques.

      Les libéraux commencent à comprendre ce que la gauche américaine a compris depuis longtemps : cette idée que les tribunaux opèrent selon de grands principes constitutionnels apolitiques n’a jamais été vraie. Les décisions des juges fédéraux ou de la Cour suprême sont une forme de politique, et même la forme de politique la plus favorable aux élites, la plus antidémocratique.

      Les prochaines décennies seront peut-être marquées par une résistance démocratique à ce gouvernement des cours, qui se placent souvent du côté du pouvoir établi et des riches.

      Le plus troublant est que les cours opèrent une forme de tyrannie politique du passé sur le présent et le futur. Les juges nommés aujourd’hui resteront à leurs postes à vie, à un moment où le niveau de carbone dans l’atmosphère aura peut-être dramatiquement augmenté. Le monde sera différent et ces gens-là, placés par un président minoritaire autour de 2017, décideront encore de la direction du pays. Ces juges sont placés là pour étendre au maximum l’influence de ce qui est, espérons-le, le dernier souffle du nationalisme extractif, cette version ploutocrate, masculiniste, ethnonationaliste et suprémaciste du parti républicain.

      Sa pratique du pouvoir ne risque-t-elle pas de créer un précédent ? Trump n’est-il pas en train d’étendre à un tel point les prérogatives présidentielles qu’il sera difficile de revenir en arrière ?

      Cette question est compliquée parce qu’en réalité, toutes les administrations américaines ont de plus en plus de mal à légiférer. La pression est donc grande de gouverner par le biais de décisions administratives et présidentielles. J’ai fait partie de ceux qui ont applaudi la décision de Barack Obama d’accorder en 2012 un statut aux 700 000 enfants nés de parents étrangers mais ayant grandi sur le sol américain [les fameux « Dreamers », dont Trump a annulé la protection, toutefois temporairement maintenue par les tribunaux – ndlr], et pourtant il faut bien admettre que cette décision a contribué à présidentialiser la politique migratoire.

      Le problème est que de nombreux libéraux continuent de considérer Trump comme un accident, et non comme le symptôme d’une crise plus large. Comme l’ancien vice-président Joe Biden, ils pensent que tout irait bien si l’on pouvait revenir quatre ans en arrière.

      Mais même si le prochain locataire de la Maison Blanche n’est pas Trump, la question de notre capacité à produire des décisions démocratiques se posera tout autant. Trump ne fait pas que pervertir des institutions qui existaient avant lui. Il le fait de façon éhontément partisane, et nomme des juges notoirement incompétents. Qu’il puisse faire tout cela aussi montre que nos institutions ne sont pas démocratiques.

  • Cartels dans l’Ohio : les termites de l’Empire
    https://www.dedefensa.org/article/cartels-dans-lohio-les-termites-de-lempire

    Cartels dans l’Ohio : les termites de l’Empire

    Entre les rhétoriques officielles, surtout avec cette administration Trump devenue essentiellement une productrice de narrative avantageuses pour la puissance US et issues d’imaginations fantaisistes, – celle de Trump ou celle de Bolton, par exemple, – et les vérités-de-situation qui apparaissent de plus en plus souvent, on trouve un abîme grandissant qui implique une inconscience à mesure de l’extension des véritables conditions de la situation des USA. (Peu ou prou, le même schéma peut être retrouvé dans divers pays du bloc-BAO.)

    C’est ce que nous désignerions comme “l’Empire dévoré du dedans”, selon un processus que nous qualifiâmes également par la mise en évidence du phénomène des “termites”, citant un éditorial qui date de plus de dix ans et qui (...)

  • ‘Become My Mom Again’: What It’s Like to Grow Up Amid the Opioid Crisis - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2019/05/31/us/opioid-children-addiction.html

    More than 20 years after the introduction of OxyContin — and nearly 400,000 opioid overdose deaths later — a generation is growing up amid the throes of a historic epidemic. Call them Generation O: the children whose families are trapped in a relentless grip of addiction, rehab and prison. Here in Scioto County, a mix of verdant farmland and old mill towns on the southern edge of Ohio where everyone appears to know someone who has struggled with dependency, 51 people died of an overdose in 2017. At one school, administrators said, four kindergartners lost parents to drugs, and a fifth to a drug-related homicide.

    Nearly two dozen young people across the county described chaotic home lives rife with neglect and abuse. They recounted begging their parents — who more often spent money on the next fix than on food — to stop using drugs. And they described finding relatives unconscious or frothing at the mouth after overdosing. The interviews were coordinated by social workers, educators and community activists, and for those younger than 18, church staff, their guardians or their parents gave them permission to speak, and were present in some cases.

    Schools in Scioto County, educators said, have seen a surge in the number of children born addicted to opioids or suffering from neglect, many with severe learning disabilities, some barely able to speak. Teachers told of tantrums, at times violent, and of chairs thrown in classrooms.

    In a nation where more than 130 people die every day from an opioid overdose — and in a region where the impact of addiction has taken a severe emotional toll on children — school is for many students a refuge; a place where they attend classes, but also have access to hot meals, hot showers and donated clean clothes. On Fridays, educators said, students can take home backpacks full of food so they won’t go hungry over the weekend.

    Harrowing stories of living amid addiction spill out during play therapy sessions at school or in halting conversations with a sympathetic basketball coach. One recent afternoon, Christian Robinson, a lanky 18-year-old who plans to join the Marines after he graduates from high school, said his mom went to rehab when he was 11, but she relapsed last year on meth and heroin. She now lives in another city several hours away.

    “Mom has said that even us kids are not a good enough reason to stay clean,” Christian said. One of his sisters was born addicted to crack, he said, and a brother was born addicted to Oxycodone.

    “I’ve seen what drugs can do to a family and it’s not worth it to me,” he said.

    Amid the tumult, many children said they faulted themselves for not saving their parents from addiction. Others said they were made to feel guilty.

    #Opioides #Vie_d_enfer #Enfants

  • Les États-Unis risquent de perdre leur statut de pays ayant éliminé la rougeole Afp à Washintown - 30 Mai 2019 - Le Devoir
    https://www.ledevoir.com/societe/sante/555680/les-etats-unis-risquent-de-perdre-leur-statut-de-pays-ayant-elimine-la-rou

    Le nombre de cas de rougeole aux États-Unis a atteint son plus haut niveau en 25 ans, et le pays pourrait « perdre son statut d’élimination de la rougeole » si l’épidémie se poursuivait au-delà de l’été, ont prévenu jeudi les autorités sanitaires américaines.

    Le nombre de malades depuis le début 2019 a atteint 971 jeudi, selon les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC), un record depuis les 963 cas enregistrés sur toute l’année 1994.

    En 2000, la rougeole a été déclarée « éliminée » aux États-Unis, un but qui avait été fixé en 1963 avec le début de la vaccination. Ce terme correspond à l’absence de transmission continue pendant 12 mois dans une zone géographique particulière (le terme d’« éradication » correspond à une élimination sur toute la planète).


    Dans le cas présent, c’est l’épidémie persistante de la région new-yorkaise qui alarme les autorités. Elle a commencé officiellement à New York le 30 septembre 2018, et dans le comté voisin de Rockland le 1er octobre. Si elle continuait pendant encore quatre mois, selon cette convention, les États-Unis ne pourront plus dire qu’ils ont « éliminé » la maladie.

    Malgré la vaccination obligatoire décrétée par le maire de New York début avril dans les quartiers de la communauté juive les plus touchés, la ville a eu 173 cas en avril et 60 en mai.

    En pratique, les États-Unis ne sont jamais descendus à zéro cas. Depuis 2000, le nombre de cas oscillait entre quelques dizaines et quelques centaines par an, le maximum étant de 667 malades en 2014, une épidémie qui était alors concentrée pour plus de la moitié dans des communautés amish de l’Ohio (nord).

    La résurgence de foyers est principalement due à des voyageurs non-vaccinés ou sous-vaccinés contaminés à l’étranger et revenant aux États-Unis. C’est le cas depuis l’an dernier dans diverses régions des États-Unis, avec des souches importées notamment des Philippines, d’Israël et d’Ukraine.

    « Le seul moyen de mettre fin à l’épidémie est que tous les enfants et adultes qui peuvent être vaccinés le soient », a déclaré Robert Redfield, le directeur des CDC. « Je veux rassurer à nouveau les parents et leur dire que les vaccins sont sûrs, ils ne causent pas l’autisme. Le danger plus grave est la maladie que la vaccination prévient ».

    #santé #rougeole #vaccination #vaccins #vaccin #maladie #religion #ultra-orthodoxes #ultra-orthodoxe #israel #religieux #Philippines #Ukraine

  • Avortement : au tour de la Louisiane de restreindre l’IVG | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/177858/loi-anti-avortement-louisiane-etats-unis-democrates

    Ces derniers mois, les lois visant à restreindre l’avortement se sont multipliées dans le Sud des États-Unis. C’est désormais en Louisiane que la Chambre des représentants vient d’adopter une loi interdisant l’avortement dès lors que les premiers battements du cœur de l’embryon peuvent être repérés. Cela revient à interdire l’IVG au-delà de la sixième semaine de grossesse, moment où les battements de cœur commencent généralement à être décelables.
    Une loi portée par des démocrates

    Adopté à 79 pour et 23 contre dans une Chambre contrôlée par les républicains, le projet de loi a cependant été écrit par un sénateur démocrate et a reçu le soutien du gouverneur John Bel Edwards, autre démocrate candidat à la réélection en cette saison législative. Cette configuration est assez nouvelle, les opposants aux lois restrictives sur l’avortement trouvant habituellement leurs soutiens politiques chez les démocrates, depuis que leur parti avait adopté dans les années 1990 un slogan pour un avortement « sûr, légal et rare ».

    Le gouverneur Edwards a cependant un engagement de longue date contre l’avortement, qui avait déjà été un thème mis en avant dans sa précédente campagne de 2015.

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    C. Denise Marcelle, démocrate membre de la Chambre des représentants a déclaré qu’« il devrait être inadmissible que nous restions assis ici à dicter quoi faire avec le corps d’une femme ».

    Le vote a pourtant eu lieu ce mercredi 29 mai, alors qu’une série d’amendements visant à établir des exceptions en cas de viol ou d’inceste ont été rejetés. Seules les femmes présentant un « risque grave » de santé seraient susceptibles d’être autorisées à avorter au-delà de la détection d’un rythme cardiaque fœtal. Les médecins qui pratiqueraient tout de même des avortements risqueraient deux ans de prison.

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    Vers une contestation du Roe v. Wade ?

    Les détracteurs du droit à l’avortement espèrent que la vague législative de restriction de l’IVG qui a gagné l’Alabama, la Géorgie, le Kentucky, le Mississippi, le Missouri et l’Ohio, permettra de revenir sur le droit constitutionnel à l’avortement entériné par le Roe v. Wade en 1973, en portant l’affaire devant la Cour suprême.

    La loi doit entrer en vigueur en novembre prochain, mais sera contestée par les mouvements de défense des droits civiques.

    Au Mississipi, un juge de la Cour fédérale de district a récemment bloqué une loi similaire qui devait entrer en vigueur au premier juillet, estimant qu’elle « empêchait le libre choix d’une femme, qui est essentiel à la dignité et à l’autonomie d’une personne ». Dans l’Arkansas, le Kentucky, l’Iowa et le Dakota du Nord, l’application ce type de loi a également été empêchée, en dépit de l’avis favorable des gouverneurs.

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    La nomination à la Cour suprême du juge Brett M. Kavanaugh par le président Donald Trump en octobre 2018 a cependant donné une majorité conservatrice à la Cour suprême, ce sur quoi misent les dits « pro-life » pour revenir sur la jurisprudence concernant le droit à l’avortement.

    • Les hommes hétéros des USA doivent se faire vasectomiser pour ne pas participer à cette torture de masse des femmes. Il serait temps de leur faire comprendre que ces lois font de chacun d’eux un bourreau. Si ils persévèrent dans la sexualité fécondante ils sont coupables de barbarie. Les hommes hétéros qui prennent le risque de féconder des femmes dans les pays interdisant l’IVG sont criminels.
      Leurs penis sont des furoncles.
      Ce qui leur sort de la verge c’est du pus.
      Il va falloir que je fasse un dessin là dessus.

    • Je ne voie pas le rapport entre la contraception masculine et l’extermination de masse. Je ne voie pas non plus de virilisme dans ma volonté de pointé le fait que les femmes ne se fécondent pas seules. Mais merci @igor_babou de me comparé à Solanas, c’est toujours agréable de sentir la peur chez l’oppresseur et de constater que j’ai visé juste.

      #mansplanning #fraternité #déni

      A part ca j’ai écrit un début de nouveau sort, j’en ai demandé la traduction à une amie anglophone pour le faire tournée aux USA afin qu’ @igor_babou ne soit pas le seul nécessiteux à bénéficier de mes bienfaits.

      Aux hommes hétéros des USA et des pays qui interdisent l’IVG qui prennent le risque de féconder.

      Il serait temps de comprendre,
      Que ces lois font de vous des bourreaux.
      Elles font de vos bourses des poires d’angoisses,
      De vos verges, des furoncles,
      Et de votre sperme, du pus
      qui pourrit la vie des femmes par le ventre.

      Faites vous vasectomiser, faites vous contracepter
      Prenez vos responsabilités, arrêtez de féconder
      Et allez militer pour l’IVG.

      Car une grossesse non désirée,
      C’est un viol ininterrompu de 9 mois.
      Vous qui prenez le risque d’ensemencer,
      Dans les pays interdisant l’IVG,
      Vous êtes la lie de l’humanité,
      Votre sperme vous pouvez garder.

      Faites vous vasectomiser, faites vous contracepter
      Prenez vos responsabilités, arrêtez de féconder
      Et allez militer pour l’IVG.

      Vous qui acceptez la baise en pays sans IVG,
      Vos enfants en priorité on doit faire passé.
      Car l’interdiction de l’avortement
      C’est le moyen que vous avez trouvé
      Pour nous imposer votre descendance
      Des violeurs et des tortionnaires.

      Faites vous vasectomiser, faites vous contracepter
      Prenez vos responsabilités, arrêtez de féconder
      Et allez militer pour l’IVG.

      Vous êtes plus ignobles que les législateurs,
      Car c’est de vos pénis que vous détruisez
      Celles que vous prétendez aimer.
      A vous de vous mobiliser
      Et de ne plus êtres les déchets putrides
      Que ces lois font automatiquement de vous.

      Faites vous vasectomiser, faites vous contracepter
      Prenez vos responsabilités, arrêtez de féconder
      Et allez militer pour l’IVG.

      Si vous ne voulez pas être confondus
      Avec un canon chargé à l’agent orange
      C’est à vous de lutter contre Trump
      Et de vous en démarquer.
      Les femmes ne se fécondent pas toutes seules,
      Les fauteurs d’IVG c’est vous.

      Faites vous vasectomiser, faites vous contracepter
      Prenez vos responsabilités, arrêtez de féconder
      Et allez militer pour l’IVG.

      #mégèrisme

    • @igor_babou

      Pour ce que j’en comprends, il n’y aucune connotation génocidaire et/ou viriliste dans les propos de @mad_meg. Ils sont plutôt destinés à instiller, chez ceux qui brandissent à tort et à travers leurs attributs fécondants (et par là même oppressifs), le même dégout révolté que ces comportements inspirent à celles qui en pâtissent.

      Les phallus sont des instruments de domination symbolique autant que des armes de guerre bien concrète. C’est peut-être difficile à intégrer lorsqu’on en est porteur, mais l’enjeu mérite largement de refuser une axiologie faussement neutre.

    • Il ne me semble pas avoir lésiné sur les arguments. Toi tu ne fait que me traiter d’idiote et de nazie. Tu peu quitter seenthis si tu es aussi couillon que tu en as l’air et qu’une personne suffit à te privé de toutes les autres. En attendant je vais te bloquer ca fera des vacances à tout le monde et je te laisse avec ton auto-certificat de mec jamais macho parce qu’il a fait un discours pour soutenir une femme excellente à l’institut prout-prout.

    • Oui c’est ce raccourcie qui lui permet de me traiter de genocidaire.

      en tout cas je remercie cet igor de m’avoir confirmé que je suis sur la bonne voie. Tant que l’IVG est un truc de femmes tout va bien et il n’y a aucun homme dans la discussion, mais dès que le moindre effort de responsabilisation est demandé à un homme les masques tombent. Je relève aussi le manque d’humour total du gonze et comme d’habitude il n’as été voire aucun des liens qui lui ont été fournis car le pouvoir divin de ses couilles sacrée lui donnent la science infuse.

    • en écoutant Liogier dans un débat il explique que les hommes utilisent une « stratégie de méconnaissance » qui n’est pas l’ignorance, mais un choix délibéré de ne pas se former ou étudié un sujet.
      C’est à mon avis la stratégie adopté par ces hommes, méconnaitre intentionnellement la contraception.
      https://seenthis.net/messages/784526

      #domination_masculine #stratégie_de_méconnaissance

      Autre technique de domination mise en évidence dans la meme discusion ; la confusion - le hors sujet.
      exemple - sur #me_too parlé de « on ne peu plus séduir » alors que Metoo dénonce les agressions sexuelles et non la séduction. La séduction n’as aucun rapport avec le sujet.
      exemple - sur un appel à la résponsabilisation des personnes en capacité d’en fécondé d’autres dans des pays interdisant IVG, un dominant répond ; massacre de masse, y a des femmes qui veulent pas d’IVG, et #tone_policy
      #stratégie_de_domination

  • Nation’s first opioid trial could set precedent for massive pharma payouts - POLITICO
    https://www.politico.com/story/2019/05/28/opioid-trial-pharma-payouts-1344953

    The Oklahoma trial, which will be broadcast online, is expected to last for much of the summer, putting a national spotlight on the opioid crisis, which is still killing 130 people in the United States every day. The testimony will focus on how much manufacturers of highly addictive painkillers are to blame for getting patients hooked on opioids through misleading medical claims and aggressive marketing practices.

    The trial involving Johnson & Johnson will be closely watched by the hundreds of parties participating in the larger multi-district litigation overseen by U.S. District Court Judge Dan Polster, who has been pushing for a massive settlement before the first of those cases go to trial in the fall.

    “It’s going to be one of the first times that there will be evidence presented in an open forum about how we got to where we are,” said Joe Rice, co-lead counsel in the federal litigation targeting drugmakers and distributors in Ohio. “That’s a big question that a lot of people in the health community want to know. … Why and how did we get here?”

    On Sunday, Oklahoma also announced an $85 million settlement with Teva. That left Johnson & Johnson subsidiary Janssen Pharmaceuticals as the sole remaining defendant, barring a last-minute settlement.

    Purdue and its owners, the Sackler family, settled with Oklahoma for $270 million in March, which some state lawmakers and public health experts condemned as too meager. The biggest chunk of that settlement, $200 million, will be used to establish a new addiction treatment center at the University of Oklahoma. Another $60 million will be paid to attorneys involved in the case, and just $12 million will filter down to cities and towns struggling to deal with the addiction epidemic.

    Oklahoma Attorney General Mike Hunter stressed that the settlement was the best option because of the threat that Purdue would declare bankruptcy and the state might end up with nothing. But that means Oklahoma’s attorneys will have to make the potentially trickier case that other, less notorious players in the opioid pipeline created a “public nuisance” in the state by pushing misleading medical claims.

    #Opioides #Oklahoma #Sackler

  • Federal Court Throws Out Ohio’s Congressional Map : NPR
    https://www.npr.org/2019/05/03/720047669/federal-court-throws-out-ohios-congressional-map

    A federal court has ruled that Ohio’s congressional map is an “unconstitutional partisan gerrymander” and must be redrawn by the 2020 election.

    In the ruling Friday, a three-judge panel from the U.S. District Court for the Southern District of Ohio argues that the map was intentionally drawn “to disadvantage Democratic voters and entrench Republican representatives in power.” The court argues the map violates voters’ constitutional right to choose their representatives and exceeds the state’s powers under Article I of the Constitution.

    #cartographie #gerrymanding

  • Recent Poll Showing Biden in Lead Confuses and Distorts Support for Bernie Sanders
    https://gritpost.com/recent-poll-biden-confuses-distorts-support-bernie

    In the poll released April 30, Biden is shown with an impressive 24-point edge over Sanders, with 39% of voters saying they supported him, compared to just 15% for the Vermont senator. However, a Grit Post analysis of the results found that the poll largely excluded voters under the age of 50 in coming to that conclusion.

    Also, the poll didn’t give respondents the option to offer their approval or disapproval of Sen. Sanders, even though the poll did ask respondents to give their approval or disapproval of lesser-known candidates like Reps. Seth Moulton (D-Massachusetts), Tim Ryan (D-Ohio), and Eric Swalwell (D-California), and even Miramar, Florida mayor Wayne Messam.

    “We’d like to get your overall opinion of some people in the news. As I read each name, please say if you have a favorable or unfavorable opinion of these people – or if you have never heard of them. How about Joe Biden?” the poll asked. “How about Pete Buttigieg? … How about Kirsten Gillibrand? … How about Tim Ryan? … How about Eric Swalwell? … How about Seth Moulton?”

    The phrase “How about Bernie Sanders?” does not appear in the poll.

  • Docteur américain échange opioïdes contre argent ou rapport sexuel | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/175977/etats-unis-sante-medecins-opioides-prescriptions-illegales-echange-argent-sexe

    Alors que les États-Unis luttent contre une épidémie sans précédent de prescriptions de médicaments contre la douleur, qui a fait près de 218.000 victimes entre 1999 et 2017, des dizaines de professionnel·les de la santé ont été interpellé·es le 17 avril 2019 pour prescription illégale de plus de trente-deux millions d’analgésiques. Plusieurs médecins sont soupçonnés d’avoir délivré des ordonnances en échange de rapports sexuels ou d’argent.

    Parmi les soixante personnes inculpées figurent notamment trente-et-un médecins, sept pharmaciens et huit infirmières praticiennes. Les accusé·es encourent une peine d’emprisonnement maximale de vingt ans.

    En tout, plus de 350.000 ordonnances illégales ont été rédigées en Alabama, au Kentucky, en Louisiane, en Ohio, en Pennsylvanie, au Tennessee et en Virginie occidentale.

    « C’est l’équivalent d’une dose d’opioïdes pour chaque homme, femme et enfant de la région, a déclaré Brian Benczkowski, procureur général adjoint chargé de la division criminelle du département de la Justice. Si ces professionnels de la santé se comportent comme des trafiquants de drogue, soyez assurés que le département de la Justice va les traiter comme des trafiquants de drogue. »

    À LIRE AUSSI Épidémie d’overdose aux antidouleurs aux États-Unis
    Une dent contre des médicaments

    C’est grâce aux informations de sources confidentielles et d’agent·es infiltré·es dans les centres médicaux de toute la région que l’équipe chargée de l’enquête a pu documenter comment les professionnel·les de la santé abusaient de leur licence pour prescrire ces opioïdes très addictifs en échange d’argent et de sexe.

    Les forces de l’ordre ont découvert que pour passer sous les radars de la justice, des spécialistes n’avaient pas hésité à aller très loin. C’est par exemple le cas d’un médecin du Tennessee, qui avait installé une pharmacie attenante à son cabine en toute illégalité. Après un examen superficiel, sa patientèle n’avait qu’à passer dans la pièce d’à côté pour récupérer directement une ordonnance d’antidouleurs.

    Autre cas rélevé par le bureau du procureur : un dentiste n’acceptait de délivrer des ordonnances d’opioïdes que si ses patient·es le payaient en espèces et acceptaient de se faire arracher une ou plusieurs dents, en guise de couverture.

    Dans l’Alabama, un docteur a même appâté des jeunes femmes et des prostituées en leur proposant de s’approvisionner et de consommer ces antidouleurs à son domicile, en échange de faveurs sexuelles.

    Toujours en Alabama, un médecin exigeait des frais annuels de 600 dollars [environ 530 euros] pour pouvoir figurer sur son listing et bénéficier de prescription d’opioïdes très fortement dosés.

    Aux États-Unis, où les opioïdes tuent désormais plus que les armes à feu, quelque 175 personnes décèdent chaque jour d’une overdose de ces médicaments.

  • ‘Siding with Big Pharma’ : Republicans warn CEOs not to cooperate with Democrats’ drug price probe – Alternet.org
    https://www.alternet.org/2019/04/siding-with-big-pharma-republicans-warn-ceos-not-to-cooperate-with-democra

    Jusqu’où iront les Républicains US en tordant les déclarations et en absolvant d’avance les Big Pharma. La bataille politique ne porte plus sur les projets, mais sur les détournements du langage. Ce ne sont plus les « petites phrases », mais les « extraits de phrases utilisés pour faire dire l’inverse ». Ce phénomène est grave. Il est un symptôme de la fin des Lumières... du mauvais côté (il y a des critiques à faire aux Lumières, mais pas celles portant sur le Tribunal de la raison et le développement d’une connaissance appuyées sur les faits).

    As Democrats on the House Oversight Committee attempt to investigate soaring drug prices in the U.S., Republicans are warning the CEOs of some of America’s largest pharmaceutical companies against cooperating with the probe.

    Reps. Jim Jordan (R-Ohio) and Mark Meadows (R-N.C.), leaders of the far-right House Freedom Caucus, sent letters (pdf) to a dozen drug company CEOs “warning that information they provide to the committee could be leaked to the public by Democratic chair Elijah Cummings in an effort to tank their stock prices,” Buzzfeed reported Monday.

    Cummings, a Democrat from Maryland, launched his investigation in January with a request for “information and communications on price increases, investments in research and development, and corporate strategies to preserve market share and pricing power” from pharmaceutical giants such as Pfizer, Novartis, Johnson & Johnson, and others.

    In their letters to the same pharmaceutical companies, Jordan and Meadows suggested that Cummings is attempting to obtain information that “would likely harm the competitiveness of your company if disclosed publicly.”

    “While we cannot speculate about Chairman Cummings’s motives, we believe the committee should not pursue an investigation to ‘impact… stock prices with regard to drugs’—especially when there is bipartisan interest in real oversight of rising prescription drug prices,” the Republicans wrote in their letters, dated April 5.

    As Buzzfeed notes, Jordan and Meadows’ claims rest on an out-of-context quote from Cummings:

    The [Republicans’] letter quotes Cummings as saying of his drug team: “If you follow the headlines, we have already seen the impact they have had… on stock prices with regard to drugs. I mean, it has been astronomical.” The letter omits the rest of the sentence: “saving the taxpayers money.”

    In the edited quote, Cummings seems to be bragging about an “astronomical” impact on drug company stocks. In the context of his statements before and after, he seems to be saying the “astronomical” impact is on taxpayer savings, which justify giving his committee more resources. A minute later he says: “Whatever you all give us, we will give it back in savings by rooting out fraud, waste, and abuse.”

    In a statement to Buzzfeed, Cummings said Jordan—the ranking member of the House Oversight Committee—”is on the absolute wrong side here.”

    “He would rather protect drug company ‘stock prices’ than the interests of the American people,” Cummings added.

    Economist and University of California, Berkeley professor Robert Reich expressed agreement with Cummings, tweeting of the two Republicans, “Once again, they’re siding with Big Pharma at the expense of the American people.”

    #Big_pharma #Politique_USA #Langage

  • Aux Etats-Unis, victoire judiciaire majeure contre les fabricants d’opioïdes
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/03/27/etats-unis-premiere-victoire-judiciaire-contre-les-fabricants-d-opiaces_5441

    Le laboratoire pharmaceutique, Purdue, et sa famille propriétaire, les Sackler, ont accepté de payer 270 millions de dollars (environ 240 millions d’euros) pour mettre fin à une plainte de l’Etat de l’Oklahoma liée à la crise des opioïdes. Il s’agit d’une victoire majeure contre les industriels accusés d’avoir favorisé la dépendance aux drogues qui ravage les Etats-Unis.

    Le procureur général de cet Etat du Midwest, qui a vu comme d’autres exploser le nombre d’overdoses mortelles ces dernières années, a annoncé mardi 26 mars, ce paiement dans le cadre d’un accord à l’amiable passé avec le producteur de l’OxyContin, un antidouleur au premier rang des accusés dans cette crise.

    Ce sont les pratiques marketing des compagnies pharmaceutiques qui sont visées : en encourageant les médecins à prescrire, voire à surprescrire, ces analgésiques hautement addictifs, elles sont accusées d’avoir précipité des millions d’Américains dans l’addiction aux médicaments ou aux drogues dures, comme l’héroïne, ou de synthèse, comme le fentanyl.
    Article réservé à nos abonnés Lire aussi Les Etats-Unis tentent de réagir face à la crise des opioïdes
    Deux autres laboratoires attaqués

    Les 270 millions de dollars serviront en grande partie à financer le centre de recherche sur les dépendances de l’université publique de Tulsa, qui va recevoir de Purdue Pharma 102,5 millions de dollars dès maintenant, plus 75 millions de dollars sur cinq ans de la famille Sackler, et 20 millions de dollars en médicaments destinés à traiter les personnes dépendantes, a annoncé le procureur Mike Hunter.

    « C’est une victoire monumentale » dans la bataille contre la crise « cauchemardesque » des opioïdes qui ravage les Etats-Unis, même si ce n’est qu’« un premier pas », a-t-il fait valoir.

    L’accord à l’amiable ne met pas fin à la plainte déposée en 2017 par l’Oklahoma contre les fabricants d’opioïdes, qui attaquait non seulement Purdue, mais aussi Johnson & Johnson et Teva. Ces derniers restent attendus au tribunal le 28 mai, pour se défendre d’avoir promu ces médicaments alors même qu’ils connaissaient leurs effets néfastes.

    Ce devrait être le premier grand procès contre les laboratoires dans cette crise des opioïdes déclarée « urgence de santé publique » par le gouvernement Trump fin 2017. A moins qu’eux aussi négocient d’ici là un accord avec l’Oklahoma, ce que n’a pas complètement exclu M. Hunter.
    Lire le reportage : Aux Etats-Unis, la ville de Manchester face au fléau des overdoses d’opiacées
    Au moins 1 600 plaintes au niveau fédéral

    D’autres accords à l’amiable pourraient suivre dans d’autres juridictions où Purdue Pharma a été attaqué pour des faits similaires : au moins 1 600 plaintes ont été enregistrées au niveau fédéral, supervisées par un juge de Cleveland (Ohio), et des centaines au niveau des Etats, dont New York et le Massachusetts. Face à cette avalanche de plaintes, la direction du laboratoire avait évoqué la possibilité de se déclarer en faillite.

    Le procureur Hunter a cependant fait savoir qu’il avait tout fait pour s’assurer que la société ne se mettrait pas « en faillite à court terme », pour pouvoir honorer le paiement promis. Le président de Purdue, le docteur Craig Landau, a assuré que l’accord trouvé reflétait « la détermination [de la firme] à jouer un rôle moteur pour résoudre la crise des opioïdes ». Un porte-parole de la famille Sackler a lui aussi affirmé « sa détermination à contribuer substantiellement à sauver des vies ».
    Regarder le reportage : Opiacés, portrait d’une Amérique à la dérive
    70 000 Américains morts d’overdoses en 2017
    Jérôme Sessini/Magnum Photos

    Si d’autres fabricants de médicaments opioïdes sont sur la sellette, Purdue Pharma et la famille Sackler – de grands philanthropes dont le nom orne de nombreux musées aux Etats-Unis et en Europe – ont été la première cible des critiques. Les Sackler ont amassé des milliards de dollars grâce à l’OxyContin.

    Or, on sait aujourd’hui que l’OxyContin et d’autres opioïdes contre la douleur ont été surprescrits par le milieu médical pendant des années, entraînant une dépendance croissante aux opioïdes et poussant les consommateurs vers des drogues plus fortes comme le fentanyl et l’héroïne, avec pour effet de multiplier les overdoses.

    Les plaintes accusent les fabricants d’avoir promu agressivement ces médicaments auprès du corps médical alors qu’ils connaissaient leurs effets addictifs et qu’ils auraient dû limiter leurs ordonnances à des maladies bien précises.
    Selon les derniers chiffres des Centres pour la prévention des maladies (CDC), quelque 70 000 Américains sont morts d’overdoses aux Etats-Unis, 10 % de plus qu’en 2016. Dans des métropoles comme New York, les opioïdes font désormais davantage de victimes qu’accidents de la route et homicides réunis. Cette explosion d’overdoses a contribué à faire baisser l’espérance de vie aux Etats-Unis en 2017, pour la troisième année consécutive.

  • ce qui se passe à Ferguson mérite quelques secondes d’attention. Depuis 2014 les militant.e.s là-bas qui ont impulsé le mouvement #BlackLivesMatter meurent les uns après les autres. De mort violente.
    L’hypothèse d’une série d’exécutions commises par un groupe de tueurs suprémacistes blancs ne peut plus être étouffée, même si la police et la justice s’y emploient fermement.
    Police, the FBI and Homeland Security have monitored black activists throughout the country, especially after Michael Brown’s killing.” D’autres témoignages glaçants et des précisions importantes dans cet article du média indépendant Black Agenda Report.

    The Fight for Justice Takes Its Toll on Ferguson Activists | Black Agenda Report
    https://www.blackagendareport.com/fight-justice-takes-its-toll-ferguson-activists
    http://www.blackagendareport.com

    Darren Seals, one of the two activists who were shot and found in burning cars, had said in a November 2014 Facebook post that he had been shot before. Some activists in St. Louis also often suffer from depression and isolation, and have limited access to therapy and other resources.

    St. Louis is one of the most segregated cities in the US, with Delmar Blvd. dividing the more affluent white population from neighborhoods that are up to 98 percent black in North St. Louis. The Ferguson protests in 2014 were a flash-point, but “there’s a long history of this kind of violent reaction to black folks in St. Louis generally, and certainly violent reaction to protesters,” said Blake Strode, the executive director of ArchCity Defenders, a nonprofit civil rights law firm that has worked on dozens of cases of police brutality.

    “St. Louis has the highest murder rate in America.”

    Besides the unexplained deaths, Ferguson activists have experienced myriad threats to their physical and mental well-being. In 2014, one young activist, Josh Williams, was arrested after lighting a garbage can on fire while protesting the police killing of another black man, Antonio Martin, according to activists. He was convicted a year later, after pleading guilty for arson, burglary, and theft, and sentenced to prison for eight years. He told Vice News that his harsh sentence was to make an example out of him, and that prison guards verbally abuse him with racist slurs.

    https://seenthis.net/messages/768521

    • Je me permets de libérer ici l’entièreté du thread trèsimportant de Olivier Cyran :

      Sans vouloir ajouter à l’accablement général – mais ce qui se passe à Ferguson mérite quelques secondes d’attention. Depuis 2014 les militant.e.s là-bas qui ont impulsé le mouvement #BlackLivesMatter meurent les uns après les autres. De mort violente.
      https://twitter.com/OlivierCyran/status/1108279806104428544
      Etats-Unis. L’agence de presse officielle du capitalisme américain Associated Press reconnait enfin les assassinats ciblés d’animateurs de protestations antiracistes. @rebel_workers @OlivierCyran
      Puzzling number of men tied to Ferguson protests have died
      https://twitter.com/contre_capital/status/1108083463557709824

      Deandre Joshua a été abattu d’une balle dans la tête puis brûlé dans sa voiture en 2014, au plus fort des protestations qui avaient suivi le meurtre par un policier blanc d’un jeune homme noir désarmé de 18 ans, Michael Brown.
      Son camarade Darren Seals, vu sur Internet en train de réconforter la mère de Michael Brown, a connu le même sort deux ans plus tard. Le corps criblé de balles, la voiture incendiée. Dans ces deux affaires l’enquête n’a toujours rien donné.
      Marshawn McCarrel, de Columbus, dans l’Ohio, très impliqué lui aussi dans les mobilisations de Ferguson, meurt en février 2016 d’une balle dans la tête. Les enquêteurs concluent... au suicide.
      En mai 2017, deuxième "suicidé" par balle : Edward Crawford Jr., 27 ans. C’est lui qu’on voit retourner une grenade lacrymogène aux envoyeurs sur cette photo célèbre, couronnée d’un prix Pulitzer.
      Octobre 2017 : le corps sans vie de Danye Jones, autre jeune militant de Ferguson, est retrouvé pendu à un arbre dans le jardin de sa maison. Suicide, continue de marteler la police. Lynchage, accuse sa mère.
      Un mois plus tard, c’est au tour de Bassem Masri de succomber. Cet Américano-Palestinien de 31 ans s’était fait remarquer par ses « livestreams » téméraires au cœur des manifestations violemment réprimées de Ferguson. Cette fois, la police conclut à un décès par overdose.
      Incroyable : c’est au sixième mort seulement que des soupçons commencent à affleurer dans la presse mainstream – grâce notamment à cet article de l’agence American Press (AP), beaucoup repris aux USA et utilisé comme source pour ce thread. 
      L’hypothèse d’une série d’exécutions commises par un groupe de tueurs suprémacistes blancs ne peut plus être étouffée, même si la police et la justice s’y emploient fermement.
      À Ferguson, cela fait des années pourtant que les militant.e.s qui ont allumé la mèche de BlackLivesMatter vivent dans la peur. Cori Bush, une figure du mouvement, évoque « le harcèlement, les intimidations, les menaces de mort et les tentatives d’assassinat » dont elle fut et continue d’être la cible. La maison de Cori Bush a été vandalisée, sa voiture percutée et envoyée dans le décor pendant qu’elle conduisait. Un jour un inconnu lui tire dessus alors qu’elle est au volant, manquant de tuer sa fille de 13 ans. On peine à concevoir le mélange de stress, de deuil, de colère, de terreur et d’impuissance dans lequel vivent les rescapé.e.s de la lutte de 2014. Inutile de préciser qu’elles n’ont aucune aide à attendre d’une police notoirement raciste – et peut-être impliquée elle-même dans ce qui ressemble fort à une série d’assassinats politiques. Sans doute que dans dix ou vingt ans Hollywood en tirera un film à oscars – on essaiera d’attendre moins longtemps pour témoigner de la solidarité aux militant.e.s en danger.
      “Police, the FBI and Homeland Security have monitored black activists throughout the country, especially after Michael Brown’s killing.” D’autres témoignages glaçants et des précisions importantes dans cet article du média indépendant Black Agenda Report.
       https://www.blackagendareport.com/fight-justice-takes-its-toll-ferguson-activists

  • Exclusive: OxyContin Maker Purdue Pharma Exploring Bankruptcy - Sources | Investing News | US News
    https://money.usnews.com/investing/news/articles/2019-03-04/exclusive-oxycontin-maker-purdue-pharma-exploring-bankruptcy-sources
    https://www.usnews.com/dims4/USNEWS/a731fff/2147483647/thumbnail/970x647/quality/85/?url=http%3A%2F%2Fcom-usnews-beam-media.s3.amazonaws.com%2F36%2F18d09dd2aa95

    By Mike Spector, Jessica DiNapoli and Nate Raymond

    (Reuters) - OxyContin maker Purdue Pharma LP is exploring filing for bankruptcy to address potentially significant liabilities from roughly 2,000 lawsuits alleging the drugmaker contributed to the deadly opioid crisis sweeping the United States, people familiar with the matter said on Monday.

    The potential move shows how Purdue and its wealthy owners, the Sackler family, are under pressure to respond to mounting litigation accusing the company of misleading doctors and patients about risks associated with prolonged use of its prescription opioids.

    Purdue denies the allegations, arguing that the U.S. Food and Drug Administration-approved labels for its opioids carried warnings about the risk of abuse and misuse associated with the pain treatments.

    Filing for Chapter 11 protection would halt the lawsuits and allow Purdue to negotiate legal claims with plaintiffs under the supervision of a U.S. bankruptcy judge, the sources said.

    Shares of Endo International Plc and Insys Therapeutics Inc, two companies that like Purdue have been named in lawsuits related to the U.S. opioid epidemic, closed down 17 percent and more than 2 percent, respectively, on Monday.

    More than 1,600 lawsuits accusing Purdue and other opioid manufacturers of using deceptive practices to push addictive drugs that led to fatal overdoses are consolidated in an Ohio federal court. Purdue has held discussions to resolve the litigation with plaintiffs’ lawyers, who have often compared the cases to widespread lawsuits against the tobacco industry that resulted in a $246 billion settlement in 1998.

    “We will oppose any attempt to avoid our claims, and will continue to vigorously and aggressively pursue our claims against Purdue and the Sackler family,” Connecticut Attorney General William Tong said. Connecticut has a case against Purdue and the Sacklers.

    BANKRUPTCY FILING NOT CERTAIN

    A Purdue bankruptcy filing is not certain, the sources said. The Stamford, Connecticut-based company has not made any final decisions and could instead continue fighting the lawsuits, they said.

    “As a privately-held company, it has been Purdue Pharma’s longstanding policy not to comment on our financial or legal strategy,” Purdue said in a statement.

    “We are, however, committed to ensuring that our business remains strong and sustainable. We have ample liquidity and remain committed to meeting our obligations to the patients who benefit from our medicines, our suppliers and other business partners.”

    Purdue faces a May trial in a case brought by Oklahoma’s attorney general that, like others, accuses the company of contributing to a wave of fatal overdoses by flooding the market with highly addictive opioids while falsely claiming the drugs were safe.

    Last year, U.S. President Donald Trump also said he would like to sue drug companies over the nation’s opioid crisis.

    Opioids, including prescription painkillers, heroin and fentanyl, were involved in 47,600 overdose deaths in 2017, a sixfold increase from 1999, according to the latest data from the U.S. Centers for Disease Control and Prevention.

    Purdue hired law firm Davis Polk & Wardwell LLP for restructuring advice, Reuters reported in August, fueling concerns among litigants, including Oklahoma Attorney General Mike Hunter, that the company might seek bankruptcy protection before the trial.

    Companies facing widespread lawsuits sometimes seek bankruptcy protection to address liabilities in one court even when their financial condition is not dire. California utility PG&E Corp filed for bankruptcy earlier this year after deadly wildfires raised the prospect of large legal bills even though its stock remained worth billions of dollars.

    DECEPTIVE MARKETING

    Massachusetts Attorney General Maura Healey in June became the first attorney general to sue not just Purdue but Sackler family members. Records in her case, which Purdue has asked a judge to dismiss, accused Sackler family members of directing deceptive marketing of opioids for years while enriching themselves to the tune of $4.2 billion.

    Some other states have since also sued the Sacklers. The Sacklers are currently discussing creating a nonprofit backed by family financial contributions to combat addiction and drug abuse, a person familiar with their deliberations said.

    The drugmaker downplayed the possibility of a bankruptcy filing in a Feb. 22 court filing in the Oklahoma case. “Purdue is still here - ready, willing and eager to prove in this Court that the State’s claims are baseless,” the company said in court papers.

    Sales of OxyContin and other opioids have fallen amid public concern about their addictive nature, and as restrictions on opioid prescribing have been enacted. OxyContin generated $1.74 billion in sales in 2017, down from $2.6 billion five years earlier, according to the most recent data compiled by Symphony Health Solutions.

    Purdue Chief Executive Officer Craig Landau has cut hundreds of jobs, stopped marketing opioids to physicians and moved the company toward developing medications for sleep disorders and cancer since taking the helm in 2017.

    In July, Purdue appointed a new board chairman, Steve Miller, a restructuring veteran who previously held leadership positions at troubled companies including auto-parts giant Delphi and the once-teetering insurer American International Group Inc.

    Mortimer D.A. Sackler no longer sits on Purdue’s board, according to a filing the company made with the Connecticut secretary of state late Monday.

    The Oklahoma case and other lawsuits seek damages from Purdue and other pharmaceutical companies accused of fueling the opioid crisis. In addition to lawsuits consolidated in an Ohio federal court, more than 300 cases are pending in state courts, and dozens of state attorneys general have sued manufacturers, including Purdue.

    Settlement discussions have not yet resulted in a deal.

    Purdue and three executives in 2007 pleaded guilty to federal charges related to the misbranding of OxyContin and agreed to pay a total of $634.5 million in penalties, according to court records.

    (Reporting by Mike Spector and Jessica DiNapoli in New York and Nate Raymond in Boston; Editing by Bill Berkrot)

    Copyright 2019 Thomson Reuters.

    #Opioides #Sackler #Bankruptcy

  • #Trump et le coup d’État des #multinationales

    Comment Donald Trump a-t-il conquis la Maison-Blanche ? Au travers d’analyses d’observateurs et de paroles d’électeurs, Fred Peabody dessine le saisissant portrait d’une démocratie confisquée.

    Et si le 45e président des États-Unis n’était pas le symbole d’une ère nouvelle, mais au contraire l’aboutissement d’un processus entamé depuis de longues années ? Alors que la journaliste canadienne Naomi Klein a récemment comparé l’administration Trump à un « coup d’État des grandes entreprises », son compatriote philosophe John Saul (Mort de la globalisation, éd. Payot) estime, lui, que la confiscation de la démocratie et des biens publics par les intérêts privés a débuté dès la fin des années 1970, la première élection de Ronald Reagan en 1981 la rendant effective. Sa théorie du « coup d’État au ralenti » a notamment inspiré le journaliste Chris Hedges dans son analyse de l’état de l’Amérique. Pour lui, et certains de ses pairs, également interviewés ici, l’élection de Donald Trump ne constitue que le dernier rebondissement, le plus visible sans doute, d’une dérive à laquelle ses prédécesseurs démocrates, Bill Clinton et Barack Obama, ont activement prêté la main. Des pans entiers de la population américaine, notamment dans les anciennes régions ouvrières, ont ainsi été délibérément sacrifiés par les élites au nom de la libéralisation du marché, et la crise de 2008 a contribué à accélérer cet abandon.

    Outsiders
    En écho à ces réquisitoires très argumentés, le réalisateur Fred Peabody (Tous les gouvernements mentent) explore ainsi les villes dévastées de Camden (New Jersey) et de Youngstown (Ohio), anciens bastions industriels livrés au chômage et à la misère, où des sans-abri, citoyens jadis prospères, campent à deux pas de rangées de maisons murées. Et c’est l’aspect le plus passionnant, et le plus novateur, de son film, que de donner la parole à des électeurs de Trump qui, ni haineux, ni racistes, ni religieux fanatiques, expliquent pourquoi ils n’ont pu se résoudre, une fois de plus, à voter pour un parti qui les a rayés de la carte sans sourciller. Sans illusion sur Trump, ils lui reconnaissent une seule vertu : celle de l’outsider, méprisé comme eux par les politiciens professionnels et les médias. De Washington à la Rust Belt, la « ceinture de rouille », cette balade dans une Amérique oubliée fait puissamment écho à l’actualité française.


    https://www.arte.tv/fr/videos/084760-000-A/trump-et-le-coup-d-etat-des-multinationales
    #coup_d'Etat #USA #Etats-Unis #corporation #coup_d'Etat_permanent #impôts #fiscalité #élite #pouvoir_économique #démocratie #groupes_d'intérêt #intérêt_personnel #Mussolini #fascisme #corporatisme #propagande #médias #presse #lobby #Camden (New Jersey) #pauvreté #SDF #sans-abris #sans-abrisme #villes-fantôme #capitalisme #ghost-city #pillage #Youngstown (Ohio) #sidérurgie #industrie_sidérurgique #acierie #désindustrialisation #Rusting_belt #délocalisation #chômage #drogue #Manifeste_Powell #inégalités #richesse #pauvreté #ALENA #traité_de_libre-échange #accords_de_libre-échange #syndicats #prisons #privatisation_des_prisons #emprisonnement #divisions #diviser_pour_régner #racisme #sexisme #patriarcat #film #documentaire #film_documentaire

  • Opioid Lawsuits Are Headed to Trial. Here’s Why the Stakes Are Getting Uglier. - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2019/01/30/health/opioid-lawsuits-settlement-trial.html

    Uncontested: The devastation from prescription opioids has been deadly and inordinately expensive.

    Contested: Who should foot the bill?

    Just over a year ago, opioid lawsuits against makers and distributors of the painkillers were proliferating so rapidly that a judicial panel bundled all the federal cases under the stewardship of a single judge. On a January morning, Judge Dan Aaron Polster of the Northern District of Ohio made his opening remarks to lawyers for nearly 200 municipal governments gathered in his Cleveland courtroom. He wanted the national opioid crisis resolved with a meaningful settlement within a year, proclaiming, “We don’t need briefs and we don’t need trials.”

    That year is up.

    Far from being settled, the litigation has ballooned to 1,548 federal court cases, brought on behalf of cities and counties, 77 tribes, hospitals, union benefit funds, infants with neonatal abstinence syndrome and others — in total, millions of people. With a potential payday amounting to tens of billions of dollars, it has become one of the most complicated and gargantuan legal battles in American history.

    With settlement talks sputtering, the judge has signed off on a parallel track involving, yes, briefs, focused on, yes, trial. He will preside over three consolidated Ohio lawsuits in what is known as a “bellwether,” or test case. The array of defendants include Purdue Pharma, Mallinckrodt PLC, CVS RX Services Inc. and Cardinal Health, Inc. That jury’s verdict could determine whether the parties will then negotiate in earnest or keep fighting.

    The plaintiffs have long said that the companies deliberately looked the other way at the improbable quantities. But the lawyers did not have the hard numbers in hand to bolster their claims.

    Now they do.

    For the time being, the judge will not release the data to the public. But a passage from a congressional report gives a sense of the granular information in the data: during 10 months in 2007, one distributor, McKesson, shipped three million prescription opioids to a single pharmacy in a West Virginia town with 400 residents.

    Typically, patients who sue for medical malpractice or product liability must turn over their own medical records as proof. They forfeit conventional privacy rights.

    Here, the overwhelming majority of plaintiffs are government entities, not individuals. They are seeking to be reimbursed for the accumulated costs of drug addiction and its collateral damage. The defendants want them to produce precise evidence showing how those costs are calculated, including the chain of events — for example, from a drug’s development, to its delivery, to a pharmacy-filled prescription to, eventually, bills from hospitals and others.
    What on Earth Is Going On?

    That means the drug industry is asking for patients’ records and for every prescription the plaintiffs deemed medically “suspicious.” The plaintiffs are pushing back, saying that the depleted municipal budgets for health, social services and law enforcement paint a more telling picture.

    Why drug companies could have an upper hand

    Lawyers on both sides agree: This litigation presents a slew of novel legal issues.

    If the bellwether ends in a victory for plaintiffs, appeals courts, increasingly filled with conservative judges, would be unlikely to uphold all of Judge Polster’s rulings on these untested legal questions, much less a whopping, emotional jury award. Complexity favors the defense.

    And in settlement negotiations, the long game is the defense’s best friend: they can afford to drag this out. Typically, the longer it slogs on, the more the final tab gets driven down.

    #Opioides #Procès

  • Incroyable, encore une fois, le New-York Times va à l’encontre de ses positions sioniste (peut-être est-ce que c’est fait pour faire chier Trump ?) et publie cette tribune :

    Time to Break the Silence on Palestine
    Michelle Alexander, The New-York Times, le 19 janvier 2019
    https://www.nytimes.com/2019/01/19/opinion/sunday/martin-luther-king-palestine-israel.html

    And so, if we are to honor King’s message and not merely the man, we must condemn Israel’s actions: unrelenting violations of international law, continued occupation of the West Bank, East Jerusalem, and Gaza, home demolitions and land confiscations. We must cry out at the treatment of Palestinians at checkpoints, the routine searches of their homes and restrictions on their movements, and the severely limited access to decent housing, schools, food, hospitals and water that many of them face.

    We must not tolerate Israel’s refusal even to discuss the right of Palestinian refugees to return to their homes, as prescribed by United Nations resolutions, and we ought to question the U.S. government funds that have supported multiple hostilities and thousands of civilian casualties in Gaza, as well as the $38 billion the U.S. government has pledged in military support to Israel.

    And finally, we must, with as much courage and conviction as we can muster, speak out against the system of legal discrimination that exists inside Israel, a system complete with, according to Adalah, the Legal Center for Arab Minority Rights in Israel, more than 50 laws that discriminate against Palestinians — such as the new nation-state law that says explicitly that only Jewish Israelis have the right of self-determination in Israel, ignoring the rights of the Arab minority that makes up 21 percent of the population.

    Michelle Alexander est une avocate, professeure, spécialiste du racisme aux Etats-Unis. En 2017, elle a reçu le Prix Martin Luther King de l’Université de l’Ohio. Dans cet article elle revient justement sur Martin Luther King qui eut le courage de dénoncer la guerre du Vietnam, pour dire qu’il est temps aujourd’hui de dénoncer la situation en Palestine...

    #Palestine #USA #Michelle_Alexander #Guerre #Martin_Luther_King #Occupation #Droit_au_retour #Apartheid #BDS #New-York_Times

  • Interview du groupe The Staples ou The Staple Singers à leurs débuts en 1963. J’extrais une citation du père, Roebuck, sur le racisme auquel ils devaient faire face :

    Staple Singers Interview
    Chris Strachwitz and Barbara Dane, 3 August 1963
    http://arhoolie.org/staple-singers-interview-2

    Extrait :

    Roebuck Staples: This is my land. This is ours. This land belong to everybody. To see it like that, we’d have a better United States. It’s just really rough, what the colored entertainers have to go through with sometime, in the trail. We hit down in the Southern states. It’s hard to get food sometimes. Nobody know, that’s why colored people sang the blues. That’s why they can sing with soul.

    With all the integration, and what they’re saying have been done, you don’t know what’s gone on when you get out there and even the police will tell you things in your car, that you know you don’t know what’s going on, either.

    Who was it, Jackie Russell? I was reading little piece where they let him go inside a white hotel. He’d let Barbara come in, and then the desk clerk had a fit. You can’t do nothing you know. It’s just so silly.

    I was down south last year. I was at a cavalcade and had, how many cars would we have? About four cars. I drive a Cadillac because that’s the best car. I’m not trying to be a big shot. That’s the best car in the world to drive. When you talk about Cadillac, they always give you one. I hope they see this and they can give me a Cadillac, but they’re the best cars in the world. I don’t do nothing but put gas in that car and change the oil. We drove up to Yazoo City, Mississippi, and I never will forget, a man asked me and I told him, fill my car up. Fill it up. I was driving a brand new ’62 Cadillac. Reverend Franklin driving a brand new ’62 Cadillac. And they was kind of mad at us ‘cause we was driving them big new cars and “what about that one back there? Want me to fill up too?”

    I said “Reverend you want your car filled up too…? I said “Yeah, fill ‘em up.” “Don’t you say Yeah to us white people down here.” Yes he did. He had fifty cent worth of gas in my car. I said, cut it off. That’s plenty. He cut it off. I gave him fifty cent. Thank you. My son came out of the door, and getting’ a can of something, and he said, okay to him…”Don’t say Okay, you say Yes sir to us white people down here. “

    I can’t understand. We went on down the street, and I don’t know what he was thinking of. We went down, he lost twenty-five dollars. We went on down the street, we filled all the cars up.

    He lost twenty-five dollars right there. We went on to the next station. We filled up. We had a full car. I don’t see how he can stand to lose that money like that. Twenty-five dollars. When you fill it up, it cost seven to eight dollars. He lost about twenty-some dollars. Right there. Just on account of he abused me like that.

    Not an exclusive place. I went in to just a service station. They had a counter there, you know. I ordered, I was driving. We’d gone late at night, real late, and I was going to get something to eat here, get us some sandwiches. Went in there, and I ordered. Well, you go around to the back. Well you keep your food, I’m gone. That’s the kind of stuff. You’d be hungry too, but you don’t feel like eating it after they tell you something like that.

    I took my son to get some sandwiches, in a place down there, two ladies was in there. I went to the front, and I was asking, Perv, what you doing back here? He told me, they told me to come around the back. I said, never buy any food like that as long as you live. If my money won’t spend there, if it’s not good enough to spend there, it’s not good enough to spend back here. Lady came, she said, Mr., said we awful sorry. Said we trying to make a living, so I know how you feel, but we got to do what this man said. We can’t do nothing about it. We hate it as bad as you do. Some of them, it’s not all bad white people now. Don’t think that, because she just didn’t see any sense in herself, she couldn’t see it, but there are some, yep, if they didn’t do that, they would lose their jobs, and they’d needed to work.

    One girl was coming through going to Cincinnati, stopped in the house in Chicago. CORE (Congress for Racial Equality) convention was in Cincinnati, Ohio. She stopped, and I asked her how was things going. She’s from Jackson, Mississippi, right out where Evers got killed, and asked her how was things in Mississippi. She was coming on from Jackson then, in Canton, and the police stopped her. Let me see your driver’s license, nigger. Who you calling nigger? See all that kind of stuff we have to go through with, that you all don’t, the white never know about...

    Près de 10 ans plus tard, à #Wattstax :
    https://www.youtube.com/watch?v=oab4ZCfTbOI

    #Staple_Singers #Musique #Musique_et_politique #Gospel #Histoire #ségrégation #racisme #USA

  • #security Audits, Essential yet Neglected!
    https://hackernoon.com/security-audits-essential-yet-neglected-130e9af974fe?source=rss----3a814

    Image Ref. — Quill Audits“Blockchain technology is no more Nascent”, rather, its immense potential is being realised by governments and enterprises all around the globe. Traditional businesses from fields like healthcare, agriculture, finance and transportation have already integrated #blockchain in their supply chains, and made business records secure and immutable. The adoption of cryptocurrencies by governments of Ohio and Florida further strengthens my point.As we adopt something new in our lives, critics too, find their way to creep in. Rather than giving facts on the how blockchain use cases have transformed a business process, media reports have highlighted the cases where millions of dollars were stolen from a blockchain ecosystem-DAO Hack — $150 Million StolenParity — $300 Million (...)

    #cybersecurity #audit #smart-contracts

    • Like Rachel Sweet, Devo also hailed from Akron, Ohio but that was where the similarities ended. Forming in 1973 they began tapping into – and drumming up – a new wave of pop, inspired by everything from electronics and 60s sci-fi to the DIY ethos of punk and surf.

      “We recorded and produced our first single in Ohio, Jocko Homo backed with Mongoloid,” remembers Devo’s Gerald Casale. “It came to Stiff’s attention after Bomp Records, Greg Shaw’s independent label in LA, picked it up. We made a foreign distribution deal with Stiff.” The first fruit of this was the Be Stiff EP (released on the bands Booji Boy imprint), which contained a bizarre, funky Talking Heads-style deconstruction cover of the Stones’ (I Can’t Get No) Satisfaction.

      “Rather than being a homage to their label, Be Stiff (the EP’s title track) was written in 1974, long before we heard about Stiff,” says Casale. “It was a satire of fear-driven, uptight people in America - nothing ever changes…” But Be Stiff became a fitting anthem nonetheless and spawned various cover versions from elsewhere on the label as part of the 1979 Be Stiff Tour. “Of course we thought most of them were stupid and missed the point of the original,” Gerald says, “but we expected that to happen!”

      http://www.stiff-records.com/stiff-artists/devo

  • Et le « bloomer » libéra le corps des sportives - Libération
    https://www.liberation.fr/sports/2018/12/08/et-le-bloomer-libera-le-corps-des-sportives_1696434

    Au XIXe siècle, la militante féministe Amelia Bloomer affronte les moqueries lorsqu’elle encourage le port d’une tenue révolutionnaire : le « bloomer », une culotte bouffante qui deviendra un vêtement sportif accompagnant l’essor de la bicyclette.

    Chaque samedi avec RétroNews, le site de presse de la BNF, retour sur un épisode de l’histoire du sport tel que l’a raconté la presse française. Aujourd’hui, comment un vêtement a permis l’émancipation sportive des femmes.

    Au milieu du XIXe siècle, un nouveau vêtement féminin fait son apparition : le bloomer, un pantalon court surmonté d’une jupe, qui donnera les shorts-culottes aujourd’hui portés par diverses sportives, en athlétisme, au volley ou au tennis. Il tient son nom de la militante féministe Amelia Bloomer qui en fut la plus grande avocate, dès 1851. Mais faire accepter ce vêtement dans les sociétés corsetées du XIXe ne fut pas sans obstacles, comme le racontent les journaux de l’époque.

    Le Constitutionnel du 2 octobre 1851 fait ainsi état d’une soirée de présentation à Londres du « nouveau costume américain pour dames » plutôt mouvementée : « Jusqu’à l’arrivée des bloomers en costume, on ne saurait décrire le désordre ni rapporter le feu roulant des plaisanteries. » Organisée par une certaine Mme Dexter, la présentation de ces bloomers n’aura pas lieu face aux railleries du public pourtant venu en nombre.

    « Le tyran : c’est la mode »

    « Encore les bloomers ! », titre le Constitutionnel quelques jours plus tard. A l’occasion d’un nouveau défilé, « les dispositions avaient été prises pour que l’ordre ne fût point troublé », précise le journal. Une Américaine de 26 ans vient présenter ces tenues : « Huit dames accoutrées d’une manière assez bizarre entrent dans la salle. […] Il est impossible au public de garder plus longtemps son sérieux. » Une nouvelle fois, les bloomers ne sont pas pris au sérieux, alors que l’Américaine se lance dans une plaidoirie féministe pour ce nouveau vêtement : « Les dames américaines ont réfléchi qu’il y avait un autre esclavage à abolir, esclavage contre lequel la religion, la morale, la loi sont impuissantes. Vous avez déjà nommé le tyran : c’est la mode. […] La toilette actuelle des dames exerce sur elles une torture physique, spirituelle et morale. » Puis, l’oratrice fait applaudir Amelia Jenks Bloomer, « l’auteur de cette innovation ».

    A cette époque, l’idée du bloomer apparaît tellement saugrenue à certains qu’une pièce comique, les Blooméristes ou la Réforme des jupes*, est mise en scène au Théâtre du Vaudeville, comme le raconte le Siècle, le 2 février 1982. Pour le journaliste du Siècle, Amelia Bloomer est même une « excentrique insulaire qui a attaché son nom à l’idée la plus saugrenue qui ait pu poindre dans une cervelle humaine, celle de masculiniser les femmes par le costume d’abord, par les habitudes ensuite ». Dans les Blooméristes ou la Réforme des Jupes, l’héroïne, Mlle Césarine, « a été élevée à la façon bloomerienne ; elle fume comme un Turc, tire le pistolet comme Lepage, manie le fleuret comme le professeur italien Raimondi ».

    Répression du bloomer

    Finalement, c’est en Californie que le bloomer se démocratise d’abord, fin XIXe : dans le Petit Parisien du 24 janvier 1898, on raconte ainsi qu’il « s’est fondé à San Francisco un club de jeunes femmes et de jeunes filles qui ont décidé d’adopter d’une façon permanente le port de la culotte bouffante américaine ». Ces centaines de « miss appartenant aux meilleures familles » s’exercent par ailleurs « à tous les sports athlétiques généralement réservés au sexe fort. La course à pied, le canotage, le cricket, le football n’ont plus de secret pour elles. […] Ajouterons-nous que ces dames font beaucoup d’équitation et montent à cheval comme les hommes, – à califourchon… N’est-ce pas un peu cavalier tout de même ? »

    Le bloomer est adopté massivement par les femmes cyclistes. Le journal parisien Gil Blas relate un fait divers survenu à Washington et lié au port du bloomer, « objet de réprobation des puritains aux Etats-Unis ». « Une maîtresse correction infligée à deux dames de Washington par le mari de l’une d’elles, M. Redman » : aperçue à bicyclette vêtue d’un bloomer dans les rues de la capitale américaine, Mme Redman reçut des « coups de cravache » de son mari, tandis que son amie se voit administrer une paire de claques. L’auteur de ces violences fut exempté de l’amende de 50 francs qu’il encourait. Pire : « Il a été hautement félicité par le juge, comme ayant bien mérité de la société en s’élevant publiquement contre une coutume déplorable. Ce magistrat a même exprimé le regret de ne pouvoir appliquer l’amende à Mme Redman pour la corriger de la mauvaise habitude de s’habiller en homme. »

    A Chicago, la répression va loin également : le port du bloomer est interdit. La bicyclette est partout aux Etats-Unis, comme le relate la Petite Gironde du 16 juin 1895 : « Rien ne manque à la gloire de la bicyclette en Amérique, pas même la persécution ! […] Ce projet est ainsi rédigé : […] il sera illégal pour toute personne de sexe féminin […] de se promener ou d’essayer de se promener en bicycle ou de se montrer dans les rues, avenues ou voies publiques habillée ou déguisée en costume à jupe courte, vulgairement connu sous le nom de bloomers. » « Il est clair qu’interdire à une femme la culotte et le jupon court pour aller à bicyclette cela équivaut à lui interdire la bicyclette », conclut le journal : « On ne peut songer pédaler avec une robe à traîne. »

    « La femme nous a pris la culotte ! »

    Le débat sur les femmes cyclistes et leur accoutrement traversera l’Atlantique : en France, le docteur Léon Petit donne une conférence pour évoquer les bienfaits de la bicyclette pour les femmes. Elle est retranscrite dans la Presse du 19 janvier 1896 : « Mères, fillettes, grands-mères, enfants, petites bourgeoises, grandes dames, accourez au sport nouveau ! » Lui aussi voit dans le vêtement qui accompagne la pratique un mélange des genres, tout en s’en accommodant : « Le costume rationnel ? La culotte, emblème de l’égalité avec l’homme, la culotte ; symbole de la force et du pouvoir, la culotte depuis si longtemps désirée et enfin conquise ! Ah ! messieurs, c’est un coup terrible porté à notre prestige ! La femme nous a pris la culotte, et il faut bien reconnaître qu’elle la porte mieux que nous ! »

    Suite et fin de l’histoire. Un siècle et quelques plus tard, les débats sur le vêtement sportif féminin ne se sont pas arrêtés, bien au contraire. Pour preuve : la polémique, fin août, autour de la combinaison noire de Serena Williams lors du dernier Roland-Garros, jugée trop excentrique, et qui a entraîné la mise en place d’un « code vestimentaire », effectif à l’occasion des prochains Internationaux de France.

    https://www.liberation.fr/sports/2018/12/08/et-le-bloomer-libera-le-corps-des-sportives_1696434

    #femmes #sexisme #mode #culotte #misogynie #histoire

    * texte complet de la pièce : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62636114.texteImage

    • Fiche Wikipédia sur Amélia Bloomer
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Amelia_Bloomer

      Histoire du port du pantalon par les femmes
      https://lemundemfinue2013.wordpress.com/2013/11/29/le-port-du-pantalon

      C’est en Perse que l’on voit les premiers pantalons féminins. Jusqu’au XVIIIème siècle les femmes ont essayé de l’adopter mais sans succès. Souvent les gouvernements leur en ont interdit l’usage, surtout pour les femmes qui travaillent. Dans certaines entreprises, les employées en contact avec la clientèle n’ont pas le droit de porter le pantalon. Par exemple les hôtesses de l’air d’Air France devaient porter des jupes jusqu’en 2005, signe d’élégance.

      –-----
      Bloomers – A Fashion Revolution
      http://www.victoriana.com/bloomer-costume

      No description of 19th century women’s fashions would be complete without some mention of the notorious lady, Amelia Jenks Bloomer, who had the courage to attempt to introduce reform in the conventional dress for women. It is said that the first man who carried an umbrella was mobbed through the streets of London because of its oddity; therefore, it is not surprising that the first woman who took on “pantalettes” as part of her public dress became at once the object of vulgar curiosity and idle gossip.


      Hand-colored lithograph of the music cover for the “Bloomer Waltz, (costume for summer)” published in 1851 showing a woman in the notorious bloomer costume walking along a path in a wooded area.

      Amelia Bloomer was an American women’s rights advocate who proclaimed her strong views regarding reform in feminine attire in her publication The Lily. In 1849 she took up the idea, previously originated by Mrs. Elizabeth Smith Miller, of wearing a short skirt and loose trousers gathered round the ankles.


      A Currier & Ives rendition of the bloomer costume, c1851.

      Reportedly, Elizabeth Smith Miller began wearing the outfit of Turkish pantaloons and a knee length skirt after seeing this type of clothing on a trip to Europe. This design was an attempt to preserve a Victorian woman’s modesty while providing freedom of movement in household activities. The name of “bloomers” gradually became popularly attached to any divided skirt or knickerbocker dress for women because of Amelia Bloomer’s strong advocacy.

      Clipping of Elizabeth Cady Stanton (left) wearing the controversial bloomer costume in 1851. Stanton’s cousin Elizabeth Smith Miller introduced the outfit and editor Amelia Bloomer publicized its healthful and liberating benefits in her newspaper The Lily.

      The costume that Bloomer advocated was sometimes referred to as the Camilla, consisting of short skirts reaching just below the knees, and long pantalettes. The bloomer costume was popular for some time by most of the leaders in the women’s rights movement.


      Glass negative portrait photograph circa 1855-1865.


      bloomer costume

      The bloomer outfit was changed numerous times but eventually discarded because of the amount of attention given to its criticism in the press. Nevertheless, the name “bloomers” survived in women’s fashion as a generic term for Turkish-style pantaloons, divided skirts, and for the knickerbockers worn by women when riding bicycles in the 1890s.

      #pantalon #bloomer #femmes #mode #histoire #historicisation

      Amelia Bloomer
      https://lacasavictoriana.com/2010/08/12/amelia-bloomer

      Aunque hoy en día muchos sólo recuerdan a Amelia Bloomer como la creadora de una moda revolucionaria en su época, los bloomers – conocidos en español como pantalones bombachos -, Bloomer fue también una incansable defensora de los derechos de la mujer en una sociedad para la que una mujer era sólo el pilar de la familia, y trataba de dejar en un segundo plano sus facetas culturales, creativas, políticas o trabajadoras.

      Merece la pena conocer un poco más sobre esta sobresaliente mujer, que no sólo luchó por las mujeres desde un punto de vista social, sino que incluso intentó cambiar la rígida moda victoriana por prendas más cómodas y apropiadas para las diferentes actividades a las que la mujer se estaba incorporando.


      La activista por los derechos de las mujeres, Amelia Jenks Bloomer nació en Homer, New York en 1818. Cuando tenía 22 años se casó con el abogado norteamericano Dexter Bloomer, quien la animó a defender sus ideas a través de su periódico The Seneca Falls Courier y a colaborar activamente en la defensa del sufragio femenino y los derechos de las mujeres a través de oranizaciones femeninas del área de Seneca Falls, llegando a participar en la famosa Seneca Falls Convention en 1848 (esta convención paso a la posteridad por ser la primera en la que se defendieron los derechos de la mujer en todos los ámbitos sociales y de la que salió el documento Declaration of Sentiments, donde se recogían los puntos fundamentales acordados en esa reunión)

      En Enero de 1849, animada por Elizabeth Cady Stanton y Susan B. Anthony – otras defensores de los derechos de la mujer, comenzó a publicar su propio periódico The Lily, una publicación completamente dedicada a la mujer y a sus intereses y desde donde intentaba enfocar los temas femeninos – educación, disciplina, moda y sufragio – desde un punto de vista reformista, reclamando un papel más destacable e igualitario de la mujer en la sociedad.

      En 1850. a través de su periódico, presentó un nuevo estilo de vestuario para las mujeres “activas” inspirado en los trajes tradicionales turcos. La presentación de sus pantalones para mujeres provocaron una oleada de indignación entre la sociedad e insultos de la prensa – de hecho existe la expresión “making a bloomer “ que podría traducirse como meter la pata, cuyo origen fue la presentación de los citados pantalones y que toma el apellido de Amelia como parte de la expresión.

      Estos pantalones eran como unas enaguas largas, flojas y ligeramente hinchadas que se estrechaban en el tobillo; sobre ellas iba una falda más corta que las habituales faldas victorianas. Aunque el diseño desde el punto de vista estético puede resultar discutible, lo cierto es que resultaban cómodos y fueron la antesala de los pantalones para uso femenino.

      Fueron muchas las mujeres que se atrevieron a usarlos, a pesar de ser ridiculizadas y de las burlas que tuvieron que soportar; algunas los usaban por el convencimiento de que representaban un avance para la comodidad de las mujeres lejos del encorsetamiento que imponía la moda victoriana; otras lo hicieron por reivindicación, usando los “bloomers” como un símbolo de la igualdad de derechos de la mujer.

      Pero fueron las feministas las primeras en dejar de usarlos, ya que pensaron que los bloomers estaban desviando la atención de sus reivindicaciones y tenían miedo no ser tomadas en serio por sus ideas.


      Así, el bloomerismo – termino acuñado en la época para denominar esta moda – fue perdiendo adeptos, pero sorprendentemente volvió para convertirse en todo un fenómeno representante de lo moderno, en 1890, con la llegada de la “fiebre de la bicicleta”, ya que era mucho más cómodo montar en bici con bloomers y no con faldas. Eso sí, su renacer trajo consigo alguna variación estética, como un tejido más adecuado, como el tweed, y la supresión de la falda superpuesta.

      Después del revuelo causado por los revolucionarios pantalones, Amelia y su marido se mudaron a Ohio, donde él publicó Western Home Visitor y ella vendió su The Lily. Un par de años después se mudaron a Iowa; pero en ambos lugares y a pesar de no tener ya su propia publicación Amelia Bloomer siguió participando activamente a favor de los derechos de la mujer y colaborando con grupos y asociaciones sufragistas. Murió el 31 de Diciembre de 1894 en Council Bluffs, Iowa.

    • J’avais pas joint l’image d’illustration que fournis libé et qui contiens une autre manifestation de la continuité de la misogynie


      Sur la droite de l’image
      « Le trottin de modiste ne pourra plus se troussé hélas ! »
      qui rappel le « troussage de domestique » et « droit d’importuné » dans lequel nous croupissons toujours.
      #culture_du_viol #humour

      Ca rappel l’importance du pantalon pour les femmes, c’est pour elle une protection contre le viol et les agressions sexuelles et ceci interdit par les hommes et les femmes de droite.

    • Je note ce paragraphe sur le #vélo et l’entrave faite aux #femmes de pratiquer la #bicyclette.

      A Chicago, la répression va loin également : le port du bloomer est interdit. La bicyclette est partout aux Etats-Unis, comme le relate la Petite Gironde du 16 juin 1895 : « Rien ne manque à la gloire de la bicyclette en Amérique, pas même la persécution ! […] Ce projet est ainsi rédigé : […] il sera illégal pour toute personne de sexe féminin […] de se promener ou d’essayer de se promener en bicycle ou de se montrer dans les rues, avenues ou voies publiques habillée ou déguisée en costume à jupe courte, vulgairement connu sous le nom de bloomers. » « Il est clair qu’interdire à une femme la culotte et le jupon court pour aller à bicyclette cela équivaut à lui interdire la bicyclette », conclut le journal : « On ne peut songer pédaler avec une robe à traîne. »

  • Vers un dépistage gratuit du VIH à Paris - Libération
    https://www.liberation.fr/france/2018/11/27/vers-un-depistage-gratuit-du-vih-a-paris_1694522

    « Ah bon ! Quelle drôle d’idée », lâche un rien perplexe un responsable associatif de lutte contre le sida, en apprenant l’annonce faite ce mardi matin par la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, que des préservatifs seront remboursés sur prescription médicale à compter du 10 décembre. « Il y a un dispositif médical qui s’appelle le préservatif, qui a demandé à être évalué par la Haute Autorité de santé (HAS), qui a émis un avis favorable pour le remboursement d’une marque de préservatifs à un coût très faible », a ainsi expliqué la ministre sur France Inter, ajoutant : « On pourra maintenant, quand on est un jeune ou quand on présente des risques particuliers, ou pas d’ailleurs, quand on est une femme ou quand on est un homme, aller voir son médecin et avoir des préservatifs remboursés sur prescription médicale. » Ce remboursement concernera la marque Eden, du laboratoire français Majorelle, qui avait demandé et obtenu en juin un avis favorable de la HAS, a précisé le ministère de la Santé dans un communiqué.

    ________

    J’ai du mal à comprendre cette mise en avant du laboratoire français Majorelle plutot que d’autres. Ces préservatifs sont dits économiques, mais du coup on peu avoir des craintes sur leur qualité.
    Ces préservatifs sont remboursés par la secu, et du coup ca me semble pas adapté pour les « jeunes ou quand on présente des risques particuliers ».
    Enfin est-ce que ce labo et ces remboursements comprennent des préservatifs féminins, des préservatifs sans latex, des digues ?

    • C’est un peu la même chose pour la pilule du lendemain qui est en libre accès (et remboursé si ordonnance) , le pharmacien dira toujours que la plus chère est la plus sûre et la femme en face, dans l’urgence de sa situation, il faut qu’elle ait le cran de dire : je prends le risque de payer 10€ de moins et je t’emmerde parce que non, je ne serai pas enceinte.

    • « Il y a un dispositif médical qui s’appelle le préservatif, qui a demandé à être évalué »

      j’imagine bien la scène…

      si la ministre de la santé s’intéressait à la santé elle pourrait imaginer faire comme dans beaucoup d’endroits des distributions gratuites et anonymes dans des points de collecte discrets ou par la poste

      exemple en Ohio (pas un pays du tiers monde je crois) :
      http://ohiv.org/learn/free-condoms

      et +1 pour @mad_meg sur le fait de ne pas limiter à un seul produit

  • Ohio Republicans Proposing Death Penalty For Abortion
    https://www.refinery29.com/en-us/2018/11/217323/ohio-abortion-ban-death-penalty


    #au_secours ! Stop ! On arrête là, on arrêêêêêêêêêêêête !!!!

    After passing a bill through the House that would ban abortion at six weeks, Ohio Republicans are considering legislation that would ban abortion completely in the state and make the procedure punishable by life in prison or even the death penalty.
    House Bill 565, sponsored by Ohio Sens. Rob Hood and Nino Vitale, allows for no exceptions for abortion in cases of rape, incest, or danger to a woman’s life. Under the law, fetuses would be classified as “unborn humans,” making abortion punishable under the Ohio criminal code. This means that a woman who receives an abortion and doctors who perform the procedure could face criminal penalties, ranging from a prison sentence to capital punishment.
    Unfortunately, floating criminal punishment for abortion is not an obscure idea among conservatives: In April, Idaho State Sen. Bob Nonini suggested that “anyone who has an abortion should pay.” And, before he was elected, President Donald Trump said “there has to be some form of punishment” for women who undergo the procedure.

  • Ohio Republicans declare motherhood “necessary,” want to make it mandatory | Salon.com
    https://www.salon.com/2018/11/21/ohio-republicans-declare-motherhood-necessary-want-to-make-it-mandatory

    While the name of Brett Kavanaugh has fallen out of the headline news cycle, the religious right has not forgotten that his recent addition to the Supreme Court now means they likely have five votes to overturn Roe v. Wade and allow states to ban abortion. While the endless churn of outrageous Trump stories occupies national headlines, anti-choice activists and politicians are swiftly moving to pass laws that they clearly hope will lead, perhaps within a year, to vacating the current legal protections for abortion rights.

    In the stampede to ban abortion, Republican politicians don’t always bother to keep up the pretense that their opposition to abortion is about “life.” All to often, they let slip how much it’s rooted in contempt for women having control over their own bodies and their own futures.

    Last week, the Ohio state house passed a bill that would ban abortions at six weeks. That would effectively a ban on most abortions, since performing the procedure before a pregnancy shows up on an ultrasound, which happens at just about six weeks, is not medically recommended. During debate over the bill in the Ohio state house, Republican state Rep. Christina Hagan brought her infant twins onto the floor to shame women who aren’t mothers about their alleged selfishness.

    “Motherhood isn’t easy but it’s necessary,” Hagan dramatically declared when arguing for her bill to make motherhood mandatory.

    Perhaps we should be grateful to Hagan for using her floor time to unsubtly suggest that women who have abortions are lazy and selfish. There should be no doubt that this is the belief that motivates the anti-choice movement in general, but most abortion foes have become media savvy enough to realize that they get more sympathy if they ascribe views to a religious delusion that equates embryonic life to that of actual babies. So at least Hagan showed her true colors, revealing the resentment of childless women and desire to exert control over other people’s lives that lies at the center of the anti-choice movement.

    Still, this rhetoric is enraging on a couple of levels. First, there’s the deep sexism of assuming that a childless woman has nothing to offer society, that our value is only in the womb and not in the brain and the heart.

    Furthermore, Hagan’s insinuation — that forced childbirth is needed to ensure the continuation of the human race — simply doesn’t reflect reality. The majority — nearly 60 percent — of women who seek abortions are mothers already. Among the rest, plenty plan to have children in the future, but are waiting for stability in both their economic and romantic life — because that’s best for the child. Women have abortions because they take motherhood seriously and believe that it’s better for children to be raised in homes that are ready to accept them.

    That’s why it shouldn’t be controversial to point out that anti-choice views are rooted in misogyny. These people actively choose to ignore the carefully collected evidence about women’s lives, in order to cling to sexist stereotypes painting women who have abortions as lazy and slutty. The only reason to choose ugly stereotypes over facts is because you want to believe the worst about women.

    That, in turn, should explain why, after passing this already egregious abortion ban, the Ohio legislature is now considering an even more draconian bill that would reclassify fertilized eggs, embryos and fetuses as “persons” in the criminal code.

    This bill received a lot of national attention, because headlines emphasized that it could make performing or getting an abortion a capital offense. That’s alarming, absolutely, but it barely touches the surface of how troubling this bill actually is. It could very likely criminalize more than abortion, putting women in danger of prosecution if they have a miscarriage, or even use birth control.

    The six-week abortion ban is enough to end abortions in Ohio, if that’s all the Ohio Republicans wanted. This bill, on the other hand, would go much further. By designating an embryo or a fetus a person, the state could open the door to charging women for child abuse or manslaughter if authorities believe their personal choices — ranging from using drugs to eating soft cheeses — were to blame for miscarriage or poor birth outcomes.

    This isn’t just “Handmaid’s Tale” speculation, either. Many states have already experimented with charging women for child abuse for drug use during pregnancy. In Montana, women are frequently held captive during pregnancy for just this reason. Formalizing these efforts by declaring that embryos are the same as babies could drastically expand these efforts, moving it past just punishing women for drug and alcohol abuse and towards criminal investigations for any failure to follow medical advice during pregnancy.

    To understand the full scope of how awful this bill is, note that it defines as “persons” entities that are undetectable by either the woman herself or by any medical instruments. It takes a number of days for a fertilized egg, which this bill would declare a “person,” to attach to the uterine lining and start the process of pregnancy. About half of all fertilized eggs fail to attach, and the woman then experiences a normal period with no way to know the difference. This bill would render every menstrual period, at least for women who have sex with men, into a legally ambiguous area, where she may or may not have a “corpse” of a “person” in her tampon.

    It’s no mysterious why anti-choice activists think creating this troubling legal ambiguity is a great idea. For years, the movement has been spreading pseudo-science about female-controlled birth control methods, such as the pill or the IUD, claiming that they kill fertilized eggs. (In reality, they work primarily by preventing fertilization to begin with.) This pseudo-science gives anti-choice activists an excuse to claim that female-controlled contraception is a form of “abortion” — as Kavanaugh did during his confirmation hearing — and thereby lay the groundwork to restrict contraception access.

    Tendering every period a woman has as a maybe-person admittedly creates such an enormous legal gray area that it’s unlikely even Republicans want to go there. But that’s why there’s no downside for anti-choice politicians in introducing this bill. It makes the six-week ban look “moderate” in comparison. It’s unlikely that the birth control pill will ever legally be considered “murder,” but anti-choice activists are using the claim that it kills fertilized eggs as a pretext for cutting off government and insurance funding for contraception. The appointment of Scott Lloyd, a lawyer who has worked to allow pharmacists to deny contraception prescriptions to women, to work at the Center for Faith and Opportunity Initiatives in the Department of Health and Human Services suggests that this new office, created in May, department, exists mostly to create bureaucratic obstacles for women seeking contraception.

    In Mississippi, a ban on abortion after 15 weeks was struck down by a district court judge, who pointed out that multiple court decisions, including at least three from the Supreme Court, have upheld that states “may not ban abortions prior to viability.” Because of decisions like this, it’s believed that Ohio Gov. John Kasich will veto the six-week ban, rather than commit state resources to defending it through the lengthy appeals process as lower federal courts strike it down.

    Still, if Mississippi chooses to fight that, and if that leads to a real chance to overturn Roe v. Wade before the Supreme Court, there’s no telling how aggressive Republicans might become. Abortion bans that once seemed blatantly unconstitutional now have a real shot at being upheld. It’s likely just a matter of time before there’s a showdown in the Supreme Court over whether or not abortion rights in the United States will stand.