• Fiasco du marché du carbone : qu’attend la France pour agir ?
    http://www.bastamag.net/Fiasco-du-marche-du-carbone-qu-attend-la-France-pour-agir

    Le marché du carbone devait permettre selon ses promoteurs d’accélérer la transition énergétique. Après dix ans de fonctionnement, il a montré toutes ses limites. Il est temps de remettre ce sujet sur la table des négociations climatiques, défend Jean-Michel Naulot, ancien banquier et membre du collège de l’Autorité des marchés financiers (AMF). Et d’envisager une véritable taxe, pour sortir de l’inaction face au réchauffement climatique. Comme régulateur de marchés et comme citoyen, j’ai trop souvent été (...)

    #Débattre

    / #Le_défi_du_réchauffement_climatique, #Climat, #Finance

  • #Déclaration_de_Durban sur REDD
    http://www.amisdelaterre.org/declaration-durban.html

    Nous, communautés locales, mouvements #paysans, #peuples_autochtones et organisations de la société civile africaine et mondiale, appelons les Nations Unies, le Congrès forestier mondial, la FAO, la Banque Mondiale et les Etats à rejeter les formes de développement imposées par le haut, en particulier les #fausses_solutions au changement climatique et à la préservation des forêts et de la biodiversité, qui servent uniquement l’économie de marché dominante.

    Nous sommes unis pour combattre et rejeter la marchandisation, la privatisation et le pillage de la nature, notamment #REDD+1 et d’autres mécanismes de marché - dont la compensation biodiversité et écologique - qui placent le profit au-dessus du bien-être de l’humanité et de la planète.

    Ces mécanismes incluent la “financiarisation de la nature”, c’est à dire la marchandisation, la séparation et la quantification des cycles et du fonctionnement naturel du carbone, de l’eau, des forêts, de la faune et de la biodiversité en les transformant en “unités” à vendre sur les marchés financiers et spéculatifs. La Planète Terre est source de vie et a besoin d’être protégée plutôt que d’être considérée comme une ressource à exploiter et à échanger comme “capital naturel”.

    REDD+ est le pilier de l’économie verte. #REDD+, qui inclut déjà les forêts, les #plantations et l’#agriculture dans le marché du #carbone, est faussement présenté comme une solution pour sauver les forêts et le #climat mondial. C’est aussi le principal résultat attendu de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques à Paris, en décembre 2015.

    Des rapports montrent que la déforestation et les émissions qui y sont liées se poursuivent et que REDD+, au lieu de les réduire, porte atteinte aux communautés qui dépendent des forêts pour vivre et à celles qui produisent la majorité de la nourriture dans le monde : les petits agriculteurs.

    #forêt #déforestation

  • Exxon’s Own Research Confirmed Fossil Fuels’ Role in Global Warming Decades Ago
    http://insideclimatenews.org/news/15092015/Exxons-own-research-confirmed-fossil-fuels-role-in-global-warming

    Dès 1977.

    #Exxon responded swiftly. Within months the company launched its own extraordinary research into carbon dioxide from fossil fuels and its impact on the earth. Exxon’s ambitious program included both empirical #CO2 sampling and rigorous climate modeling. It assembled a brain trust that would spend more than a decade deepening the company’s understanding of an environmental problem that posed an existential threat to the oil business.

    Then, toward the end of the 1980s, Exxon curtailed its carbon dioxide research. In the decades that followed, Exxon worked instead at the forefront of climate denial. It put its muscle behind efforts to manufacture doubt about the reality of global warming its own scientists had once confirmed. It lobbied to block federal and international action to control greenhouse gas emissions. It helped to erect a vast edifice of misinformation that stands to this day.

    #carbone#énergie #fossiles #climat #sans_vergogne

    • Climat : Exxon savait, parmi d’autres
      http://www.journaldelenvironnement.net/article/climat-exxon-savait-parmi-d-autres,62079

      Bref, en un mot comme en cent, les dirigeants de la plus grande compagnie pétrolière du monde connaissaient les effets à venir des émissions croissantes de CO2. Six ans avant la création du Giec. Etaient-ils les seuls ? Evidemment, non.

      En 1960, les premiers climatologues américains avaient rédigé, pour le président Johnson, un rapport sur le sujet. Leur verdict : un réchauffement prévisible pouvant aller jusqu’à 4°C, l’acidification des océans, la montée du niveau des mers[1]. Bien des années avant, en 1953, Gilbert Plass, un physicien passé chez le constructeur d’avions Lockheed, avait calculé, à l’aide des premiers ordinateurs, qu’un doublement de la concentration de dioxyde de carbone allait faire grimper de 3,6°C la température moyenne globale. Pile poil, ou à peu près, ce que dira le Giec, plus de 40 ans plus tard.

      NIER PLUTÔT QUE COMBATTRE
      Faut-il blâmer Exxon de ne pas avoir agi en toute connaissance de cause Sans doute. Mais il y a plus grave. La compagnie américaine était loin d’être la seule à imaginer les conséquences (les principales, du moins) de l’utilisation du pétrole. Pour preuve, la note de 1982 se base sur des articles publiés par la presse scientifique et des études ouvertes. Plus problématique, en revanche, est la suite qu’elle a donné à ses trouvailles. Comme le rappelait, récemment, Greenpeace Exxon a préféré, des décennies durant, nier la réalité du changement climatique et de ses origines et financer, à coup de millions de dollars, les médias et les personnalités qui jetaient le doute sur les travaux des climatologues. Les vrais.

    • Exxon Mobil Investigated for Possible Climate Change Lies by New York Attorney General
      http://www.nytimes.com/2015/11/06/science/exxon-mobil-under-investigation-in-new-york-over-climate-statements.html

      The New York attorney general has begun an investigation of Exxon Mobil to determine whether the company lied to the public about the risks of climate change or to investors about how such risks might hurt the oil business.

      According to people with knowledge of the investigation, Attorney General Eric T. Schneiderman issued a subpoena Wednesday evening to Exxon Mobil, demanding extensive financial records, emails and other documents.

      The investigation focuses on whether statements the company made to investors about climate risks as recently as this year were consistent with the company’s own long-running scientific research.

      The people said the inquiry would include a period of at least a decade during which Exxon Mobil funded outside groups that sought to undermine climate science, even as its in-house scientists were outlining the potential consequences — and uncertainties — to company executives.

  • Les chemins d’une profonde décarbonisation en France
    Pathways to deep decarbonization in France | Veille énergie climat
    http://energieclimat.hypotheses.org/28022

    une stratégie axée sur une forte réduction de la demande est plus robuste qu’une stratégie privilégiant la décarbonisation de l’offre énergétique : en réduisant le besoin en énergie décarbonée, elle laisse plus de marge de manœuvre en cas d’échec des politiques de réduction de demande

    #carbone #efficacité_énergétique

  • Un #océan souterrain découvert en #Chine
    http://fr.sputniknews.com/sci_tech/20150915/1018170972.html

    Des chercheurs chinois ont découvert d’immenses réserves d’eau souterraines dans l’une des régions les plus arides de la planète.

    La découverte a été faite dans le bassin du Tarim, dans la province chinoise du Xinjiang (nord-ouest), rapporte la chaîne Discovery.

    [...]

    Pendant des travaux de recherche sur le réchauffement climatique dans cette région, les scientifiques se sont aperçus que d’importantes quantités de dioxyde de #carbone y disparaissaient sans aucune raison apparente.

    En fait, le bassin du Tarim est un énorme "puits de carbone", une zone qui contribue à limiter le réchauffement climatique.

    D’habitude, ce sont des #forêts ou des #océans qui aspirent le carbone. En mesurant des échantillons de dioxyde de carbone dans différents emplacements du désert, les chercheurs sont parvenus à estimer la quantité d’#eau infiltrée dans le bassin.

    « C’est une quantité d’eau terrifiante », déclarait le professeur Li Yan, qui conduit l’étude, au South China Morning Post. « Personne n’avait jamais imaginé qu’il puisse y en avoir autant sous le sable. Nous allons devoir revoir notre définition du #désert ».

    Il se peut également qu’il y ait d’autres océans souterrains dans le monde, estime le professeur. En effet, il y aurait 1.000 milliards de tonnes de carbone "manquantes" sur la planète.

    Researchers just discovered a massive body of water under China’s biggest desert
    http://inhabitat.com/vast-ocean-discovered-under-chinese-desert-may-be-worlds-largest-carbon-s

    Forests and oceans have been traditionally considered the world’s largest carbon processors, but Li’s research, published in the journal Geophysical Research Letters, appears to show that, paradoxically, the driest places on earth may be hiding massive water reserves which serve as enormous liquid carbon sinks. Li explained that “It’s like a can of coke. If it is opened all the greenhouse gas will escape into the atmosphere”. These desert waters may contain more carbon than all the plants on the planet combined.

    Fascinatingly, when Li’s team took samples of the water from a variety of locations and used a process of carbon dating they “recorded a jump of ‘carbon sinking’ after the opening of the ancient Silk Road more than two thousand years ago.” Meaning that the natural world began dealing with human excess long before we ever imagined. “CCS [carbon capture and storage] is a 21st century idea, but our ancestors may have been doing it unconsciously for thousands of years,” he said.

    The big question now is whether other deserts in the world harbor watery secrets on a similar scale. There is some scientific excitement about the likelihood of a “trillion tons” of carbon contained in subterranean desert aquifers worldwide, a figure that matches the “missing carbon” on the planet, according to scientific calculations.

    #climat

  • Six #pétroliers demandent un prix « ambitieux » du #carbone
    http://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/021104229758-six-petroliers-demandent-un-prix-ambitieux-du-carbone-1124223.

    « Les pétroliers préfèrent un prix du CO2 qui répartisse la contrainte en la faisant d’abord peser sur les centrales au charbon plutôt qu’une approche qui durcirait les normes d’émissions sur ses principaux clients que sont les constructeurs automobiles », analyse Emmanuel Fages, consultant chez Roland Berger. « Aujourd’hui, tout le monde demande un prix du carbone. Les pétroliers ont tout intérêt à se montrer pro-actifs et ils ne prennent pas un grand risque, parce que toutes les tentatives récentes ont échoué ou se sont traduites par des conséquences peu contraignantes, les Etats redoutant l’impact sur l’emploi ou la compétitivité », estime aussi un expert.

    Sans fixer de prix – « parce que nous ne sommes pas seuls » –, Patrick Pouyanné a indiqué que ces « mécanismes de tarification doivent être stables, transparents et ambitieux », évaluant tout de même autour de 40 dollars la tonne de CO2 le point d’équilibre entre gaz et charbon pour produire de l’électricité.

    Quant à la technologie émergente de capture et stockage du carbone (CCS), elle nécessiterait un prix de 80 à 100 dollars la tonne pour être rentable, a jugé le patron de Total, qui produit déjà autant de gaz que de pétrole et devrait voir la part du premier s’accroître encore ces prochaines années.

    Plus précisément encore :

    In Stunning Reversal, ‘Big Oil’ Asks for Carbon Price
    http://www.climatecentral.org/news/oil-companies-carbon-price-19054

    The desire for a price on carbon might seem anathema to companies that make much of their billions from extracting oil and gas, two of the main drivers of carbon dioxide emissions that are warming the planet. And make no mistake, the six companies are not talking about getting out of the oil and gas business anytime soon. In fact, a separate letter to the media highlights natural gas as an important bridge fuel.

    And despite signing the letter, Shell is also headed back to the Arctic this summer to drill for oil.

    But in the big picture, the lack of a price on carbon creates an uncertain environment for companies that tend to plan decades into the future. The sooner a price is set, the quicker companies can adjust their plans for future profitability.

    In addition, there’s been growing pressure from shareholders that want more clarity on how oil companies plan to continue making money in a world where carbon emissions need to decline in order to avoid the worst impacts of climate change. The growing power of the divestment movement, which aims to get pension funds and endowments to remove fossil fuel companies from their portfolio, is also posing a growing issue for fossil fuel companies.

    “The investors have really woken up in the past 12 months,” Frances Way, co-chief operating officer of programs at CDP, said. “There’s a push to ask that as a responsible investor, should they be supporting oil and gas at this point.”

    CDP works with investors and companies interested in planning for the impacts of climate change and how to reduce emissions. For fossil fuel companies, reducing emissions means reimagining what kind of company they are.

    “It depends if you see it as a fossil fuel business or an energy business. Can they can diversify and change over time?” Way said. “I feel a number of individuals are trying to get a point of dialogue about the strategy and risk and being more transparent.”

    Figueres has said she wants to have fossil fuel companies at the table for climate talks. The letter signals a willingness that they’ll be pulling up a seat as good guests and not party crashers.

    • Si je voulais critiquer, je dirais que ça permet à chacun chez soi de faire économiser de l’argent à des industriels malin, en leur offrant un espace chez soi ? Cela étant dit c’est marrant. j’ai cherché où s’inscrire pour héberger des machines, apparemment c’est pas encore ouvert — et il faudra avoir la fibre.

    • c’est expliqué dans leur doc : ils baissent la capacité l’été (les calculs gratuits pour universitaires, ce sera pas en juillet-août)

    • Cet article de la #BBC (http://www.bbc.com/news/magazine-32816775) qui traite du chauffage utilisant l’énergie perdue par les calculateurs et qui mentionne la genèse de Nerdalize précise « The server in the radiator does not stop working when the unit is turned off, but the heat is pushed into an extractor on the outside wall » - les travaux d’installation supposent donc un accès à une sortie d’air, donc le marché visé est plutôt la maison individuelle.

      L’industriel économise en climatisation, le particulier bénéficie de chauffage gratuit ne prenant pas plus de place qu’un radiateur électrique et dont l’industriel lui rembourse la consommation électrique, l’ensemble génère un quart du carbone d’un hébergement et d’un chauffage séparés... C’est à mon avis un bel exemple de recyclage d’un déchet !

  • « La forêt amazonienne ne peut pas accumuler plus de carbone » - Terra eco
    http://www.terraeco.net/Amazonie-carbone-CO2-climat,59510.html

    Imaginez un hectare de #forêt amazonienne. Il représente 400 tonnes de biomasse sèche, stockée dans les arbres vivants. Pendant plusieurs décennies, cet hectare de forêt stockait chaque année un peu plus de biomasse. Nous interprétions ce phénomène comme une capacité de l’#écosystème à s’adapter. Comme il y avait plus de carbone – c’est-à-dire plus de nourriture – présent dans l’atmosphère, il y avait plus de carbone qui rentrait dans l’écosystème via la photosynthèse. L’arbre, un peu gourmand en quelque sorte, profitait de l’accumulation de ce #carbone atmosphérique. L’écosystème s’est mis à fonctionner plus vite : les arbres poussaient un peu plus, devenaient un peu plus gros… Dans les années 1990, la capacité de stockage de l’#Amazonie était de 2 milliards de tonnes de #CO2 par an. Ce que l’on constate aujourd’hui, c’est que, depuis quinze ans, ce mécanisme s’est arrêté. L’écosystème semble désormais saturé. La forêt amazonienne ne peut pas accumuler plus de carbone.

    Quel rôle ont joué les grandes sécheresses ?

    Si l’on parle de mortalité des arbres, elles ont joué un rôle important. En 2005 et en 2010, l’Amazonie centrale et l’Amazonie du Sud ont subi des épisodes très sévères. L’Amazonie a l’habitude de fonctionner avec une saison sèche régulière, qui dure entre deux et quatre mois par an, selon les endroits. L’écosystème fonctionne ainsi. Le problème, c’est que ces saisons sèches deviennent de plus en plus importantes, à la fois en intensité et en durée. Une partie des arbres ne sont pas capables de survivre à trois ou quatre mois de saison sèche. Les conséquences sont massives. Il faut imaginer qu’à certains endroits de la forêt un arbre sur dix est mort ! L’impact en termes de capacité de stockage du carbone est important. Mais nous avons réalisé l’étude en omettant volontairement ces grandes sécheresses. Et les tendances sont les mêmes ! Ce qui fait la tendance, c’est avant tout un mouvement de fond. L’écosystème ne peut plus grossir.

    #sécheresse #climat #déforestation

  • Carbon storage hopes rise again - Climate News Network

    http://www.climatenewsnetwork.net/carbon-storage-hopes-rise-again

    By Tim Radford

    Carbon capture and storage, if it proved possible, would help to make the main greenhouse gas harmless. American scientists say they are making progress.

    LONDON, 20 April, 2015 – Two groups of US scientists are exploring new ways of capturing carbon dioxide from the atmosphere. One technology mimics the tree by using artificial photosynthesis. The other exploits a membrane that is a thousand times more efficient than any tree.

    Although the nations of the world agreed in 2009 to attempt to limit the global warming temperature rise this century to no more than 2°C above pre-industrial levels, colossal quantities of the greenhouse gas carbon dioxide are still being emitted into the atmosphere.

    #climat #co2 #co2_emissions #carbone

  • Tropical Forests Soak Up Much More Carbon than We Thought | Motherboard
    http://motherboard.vice.com/read/tropical-forests-soak-up-much-more-carbon-than-we-thought

    The authors warn, however, that while the CO2 fertilization effect dominates over positive climate feedbacks right now, in the future, accelerated ecosystem carbon losses due to droughts—which will slow forest growth and increase the frequency of wildfires—are likely to come out on top.

    And, of course, this sink will only continue to work in our favor so long as we protect our planet’s tropical forests from decimation. For now, we can thank our forests for helping buffer us against the consequences of our fossil fuel appetite, but at the end of the day, we’ve still got to get our act together.

    #climat #co2, #carbone #foret, #déforestation #Foret_tropicale

  • Plus on est diplômé, plus on émet de CO2 en se déplaçant - Olivier Razemon
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/101996475839

    Sur son blog Olivier Raezmon revient sur une étude du Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement qui souligne qu’en France, 60% des émissions de carbones sont le fait de 20% des individus et que la caractéristique commune des “grands navetteurs”, des “grands voyageurs” et des “hypermobiles” repose sur le diplôme plus que sur le revenu, et moins sur la distinction entre habitant des villes, du péri-urbain ou de la ruralité. 

    "Autrement dit, plus les gens ont passé de longues années sur les bancs de l’université ou des grandes écoles, plus ils ont tendance à se déplacer en émettant des gaz à effet de serre. En forçant le trait, on peut même ajouter que, plus on a les moyens d’être conscients du risque que représente le CO2, plus on en (...)

    #écologie #carbone #transition

  • La transition énergétique est aussi bénéfique pour l’#environnement
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/10/09/la-transition-energetique-est-aussi-benefique-pour-l-environnement_4502813_3

    L’équipe de chercheurs, dirigée par Edgar Hertwich et Thomas Gibon, de l’Université norvégienne de science et technologie, a mis face à face deux scénarios de l’Agence internationale de l’#énergie (AIE). Le premier, dit « Baseline », perpétue le modèle énergétique actuel. Il prévoit une hausse de 134 % de la production mondiale d’#électricité entre 2007 et 2050, les ressources #fossiles conservant une part prépondérante (environ deux tiers du total) avec, en particulier, une augmentation de 149 % de la production d’électricité à partir de #charbon.

    Le second, « Blue Map », vise à limiter à 2° C la hausse des #températures au milieu du siècle, conformément à la préconisation du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (#GIEC). Il repose sur le développement des #énergies_renouvelables, du stockage-captage du #CO2 et de l’efficacité énergétique, celle-ci conduisant à une demande en électricité inférieure de 13 % à celle du premier scénario.

    SANTÉ HUMAINE
    Dans le second cas, les émissions de CO2 sont réduites de 62 % par rapport au premier. Mais ce n’est pas le seul bénéfice. Les rejets de particules #toxiques dans l’#atmosphère baissent de 40 %. Et la #pollution des eaux douces de près de 50 %. « Les effets positifs en termes de #santé humaine sont clairs, commente Edgar Hertwich. Poursuivre nos objectifs de réduction des gaz à #effet_de_serre limitera les impacts sur la santé humaine et celle des #écosystèmes, alors que ne rien faire les augmentera significativement. »

    Le gain environnemental, ajoute Thomas Gibon, ira croissant puisque, dans « une boucle vertueuse », les installations renouvelables, au fur et à mesure qu’elles seront mises en service, pourront fournir l’électricité « propre » nécessaire à la construction des suivantes.

    DEMANDE EN MATÉRIAUX
    La mutation de la production d’électricité vers des technologies bas #carbone à faible pollution entraînera toutefois, soulignent les chercheurs, une demande accrue en #matières_premières. Car la durée de vie d’un parc solaire ou éolien est inférieure à celle d’une centrale thermique. Leur production est intermittente. Et ces installations, souvent décentralisées, nécessitent des raccordements. Pour produire au final 1 kilowattheure, un parc photovoltaïque nécessite ainsi, selon les auteurs, entre 11 et 40 fois plus de cuivre, pour les câblages, qu’une centrale fossile. Et un parc éolien, pour les turbines, entre 6 et 14 fois plus de fer.

    Une pression sur les #matériaux que les chercheurs jugent « non négligeable mais réaliste », la quantité de cuivre nécessaire pour mettre en place l’ensemble des systèmes photovoltaïques de la planète en 2050 représentant « environ deux fois la production mondiale de 2011 ». Les besoins en fer et en acier, eux, augmenteraient de 10 %, tandis que ceux en aluminium baisseraient au contraire.

    Au final, estiment les auteurs, « un futur où la production mondiale d’électricité n’émettra que peu de carbone, non seulement est réaliste en termes de demande de matériaux, mais encore réduira la pollution de manière significative ».

    #climat

    • Agriculture intelligente face au climat

      Le modèle d’agriculture intelligente face au climat que la FAO s’efforce de promouvoir a trois grands objectifs :

      Accroître durablement la productivité et les revenus agricoles
      Aider les communautés rurales et les agriculteurs à s’adapter aux effets du changement climatique et à renforcer leur #résilience
      Réduire ou éliminer, si possible, les émissions de #gaz_à_effet_de_serre de l’#agriculture.

      La manière dont les agriculteurs affrontent ces objectifs varie selon les contextes locaux.

      L’aide de la FAO

      La FAO collabore avec les partenaires nationaux et locaux dans le monde entier pour les aider à mettre au point des solutions testées et adaptées à l’échelon local.

      Par exemple, sur les hauts plateaux du Kilimandjaro, l’Organisation a travaillé avec les agriculteurs pour relancer un système d’#agroforesterie vieux de 800 ans, connu sous le nom de Kihamba, qui fait vivre environ un million de personnes et une des populations rurales à plus haute densité d’Afrique.

      L’agroécosystème Kihamba, semblable à une forêt vierge tropicale de montagne, optimise l’utilisation de terres limitées, offre une grande variété d’aliments tout au long de l’année et maintient les eaux souterraines en bonne santé, entre autres services environnementaux.

      Pendant ce temps, un projet en Chine dispense aux éleveurs de yaks de nouvelles connaissances et de nouveaux outils pour restaurer les #pâturages dégradés, en améliorant l’efficacité et la productivité de leurs troupeaux tout en piégeant le #carbone de l’atmosphère.

      Dans les Andes péruviennes, la FAO encourage la conservation des variétés locales de maïs, de pommes de terre et de quinoa, qui sont cultivées avec succès depuis des siècles dans des conditions climatiques et d’altitude spécifiques. Garantir une vaste #biodiversité des cultures et des animaux sera déterminant pour adapter l’agriculture au #changement_climatique.

      Parmi les autres études de cas présentées dans la publication FAO success stories on climate-smart agriculture, citons :

      Au Kenya et en Tanzanie, le travail avec les agriculteurs dans des écoles de terrain, qui a permis d’identifier et de mettre au point des systèmes agricoles résilients, intelligents face au climat, adaptés aux conditions locales
      En Inde, un projet qui a exploité le potentiel des femmes en tant qu’agents de changement social pour promouvoir les pratiques agricoles intelligentes face au climat
      Au Nicaragua, une initiative visant à aider les communautés côtières à élaborer leur propre plan de gestion des ressources naturelles et stratégie de développement rural, pour inverser la dégradation de l’environnement et renforcer leur résilience
      Au Malawi, au Vietnam et en Zambie, une assistance aux décideurs pour concevoir des politiques nationales visant à promouvoir et à soutenir l’agriculture intelligente face au climat
      Au Nigeria, des projets qui ont introduit de nouvelles technologies d’engrais, et en Ouganda, des approches innovantes de gestion de l’utilisation des #sols dans le bassin du fleuve Kagera.

      #ruralité #paysannerie

  • We can’t count on plants to slow down global warming
    http://www.theguardian.com/environment/climate-consensus-97-per-cent/2014/may/09/cant-count-on-plants-slowing-global-warming

    The authors note that many experiments have shown the increased CO2 usually helps stimulate photosynthesis and plant growth. Some of this extra CO2 ends up in the soils where it is unable to participate as a greenhouse gas.

    The current authors went a step further though. They asked what happens to the carbon after it is in the soils. We know that microbes decompose soil matter and thereby release the carbon back to the air. Will this process increase, decrease, or stay the same as the climate warms and climate change progresses? It is important because soil stocks (the amount of carbon contained in soil) is determined by a balance between the influx and outflux of carbon.

    The authors found that increased CO2 in the atmosphere actually increased the outflux of carbon dioxide from the soils. That is, it increased the rate of decomposition. In the long run, the increases in influx and outflux will essentially balance out. This suggests that there will be little help from the biosphere for us humans – plants will not take up our emissions.

    The authors have two competing hypotheses behind the physical mechanisms that drive the decomposition. They told me that it is possible the plants close their stomata (the tiny pores which allow water and CO2 to pass into and out of leaves). As the stomata close, the soils become wetter and microbial activity increases. The authors also think that as atmospheric CO2 increases, soil microbes respond by decomposing older soil carbon. They call this a “priming effect” which is a natural buffering mechanism that slows carbon accumulation in soils.

    Author Dr. Bruce Hungate from the Center for Ecosystem Science and Society told me,

    These results add to an increasingly clear picture that natural carbon sinks are finite. In particular, the soil carbon sink driven by rising CO2 concentrations has probably been overestimated. Natural land ecosystems are unlikely to sequester as much carbon as we had hoped. We should not expect nature to mop up the atmosphere for us. We have long thought soils to be a stable, safe place to store carbon, but our results show that soil carbon is not as stable as we previously thought .”

    This all goes to show that it is really up to us humans, the emitters of greenhouse gases to take the lead on fixing the problem we started. The earlier we take action, the easier it will be.

    http://www.sciencemag.org/content/344/6183/508.abstract

    #climat #carbone #plantes

  • Une des présentations les plus inspirantes et importantes que j’ai vues, par Eric Toensmeier. Son but est de combattre le dérèglement climatique et l’#injustice_climatique par l’#agriculture. La première partie évoque différents types d’agricultures qui stockent du #carbone dans le #sol, et dans la seconde partie il évoque certaines stratégies pour essayer d’en faire un gagne pain.

    Eric Toensmeier - Regenerative Farming - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=dCzobbV7g5c

    La Regenerative Agriculture (ou farming) est une agriculture qui permet d’améliorer la santé écologique des systèmes cultivés, au lieu de la dégrader comme c’est le cas actuellement. Je n’ai pas trouvé de bonne traduction en français (comme souvent). Peut être agriculture aggradatrice mais c’est plutôt moche. En tout cas c’est ce que j’ai l’intention de faire à petite échelle sur le terrain pour notre consommation perso, et peut être à plus grande échelle, un jour ...

    Article lié :
    http://www.perennialsolutions.org/carbon-sequestering-agriculture-global-warming-solution-piece-re

    #permaculture #jardinage #climat

    • Un des points importants c’est la limitation de la marge de manœuvre pour le choix des espèces à faire pousser à cause de la commercialisation (qui va acheter des choses bizarres inhabituelles) ou l’équipement. Les solutions à ce problème sont l’#autoproduction à petite échelle, et l’élevage à grande échelle (les animaux mangeant les espèces bizarres intéressantes d’un point de vue agro/éco/nutritionnel). Et sûrement des solutions intermédiaires comme les #AMAP où les maricher⋅e⋅s ont plus de latitude sur l’aspect du produit, mais pas forcément tellement de marge au niveau espèces bizarres.

  • USA : baisse de 3,4% des émissions de gaz à effet de serre en 2012
    http://www.rtl.fr/actualites/info/international/article/usa-baisse-de-3-4-des-emissions-de-gaz-a-effet-de-serre-en-2012-7771184651

    Cette baisse reflète surtout une réduction de la consommation d’énergie dans tous les secteurs de l’économie américaine et une baisse de l’intensité des émissions de carbone dans la production d’électricité, en raison de l’utilisation grandissante du gaz naturel par les centrales électriques au détriment du charbon. Les autres facteurs ayant contribué à ce recul des GES sont la baisse des émissions dans le transport, attribuée à un accroissement des économies de carburant dans les différents modes de locomotion. Selon le rapport de l’#EPA (Environmental Protection Agency), les émissions de GES ont diminué de 10% en 2012 comparativement à 2005.

    Le président Barack Obama s’était engagé en 2009 à réduire les émissions de GES des #Etats-Unis de 17% au-dessous de leur niveau de 2005 d’ici 2020.

    http://www.epa.gov/climatechange/Downloads/ghgemissions/US-GHG-Inventory-2014-Chapter-Executive-Summary.pdf
    #climat #carbone

  • Rapport soumis par le Rapporteur spécial [de l’#ONU] sur le droit à l’#alimentation, #Olivier_De_Schutter
    Rapport final : Le droit à l’#alimentation, facteur de changement
    http://www.srfood.org/images/stories/pdf/officialreports/20140310_finalreport_fr.pdf

    « Les modes industriels de production agricole » sont un échec nutritionnel avec de graves répercussions environnementales qui doivent être abandonnés.

    Comme l’a indiqué le Rapporteur spécial (voir A/HRC/19/59), même lorsque l’apport alimentaire est suffisant, des régimes alimentaires inadaptés peuvent entraîner des #carences en micronutriments, par exemple en iode, en vitamine A ou en fer, pour ne citer que les carences les plus courantes dans une grande partie du monde en développement.

    À l’échelle mondiale, plus de 165 millions d’enfants présentent un retard de croissance − leur degré de #malnutrition est tel qu’ils ne se développent pas pleinement sur les plans physique et cognitif − et 2 milliards de personnes présentent des déficiences en vitamines et en minéraux indispensables à une bonne santé.

    Bien que les bénéfices à long terme d’une #nutrition adéquate pendant la #grossesse et avant le deuxième anniversaire de l’#enfant aient été prouvés, trop peu de mesures ont été prises pour garantir une nutrition adéquate, tant dans les pays à faible revenu, où la sous-alimentation est le principal sujet de préoccupation5, que dans les pays à revenu moyen et élevé6. En outre, les régimes alimentaires inadaptés sont l’une des principales causes de l’augmentation des #maladies non transmissibles, qui touche aujourd’hui toutes les régions du monde. À l’échelle mondiale, la prévalence de l’#obésité a doublé entre 1980 et 2008. En 2008, 1,4 milliard d’adultes étaient en #surpoids ; 400 millions d’entre eux étaient obèses et étaient donc exposés à un risque accru de diabète de type 2, de troubles cardiaques ou de cancer gastro-intestinal7.

    L’accent mis exclusivement sur l’augmentation de la production agricole a également eu de graves conséquences pour l’environnement. La « révolution verte » du XXe siècle a associé l’utilisation de variétés végétales à haut rendement, l’augmentation de l’irrigation, la mécanisation de la production agricole et le recours à des pesticides et à des engrais azotés. Ces techniques combinées, ainsi que le soutien apporté par l’État sous forme de subventions et de marketing, ont permis une augmentation du volume de production des principales céréales (maïs, blé et riz, notamment) et du soja. Le but de la révolution verte était de relever l’enjeu tel qu’il était compris à l’époque : faire en sorte que l’augmentation de la productivité agricole corresponde à la croissance démographique et à la transition alimentaire facilitée par la hausse des revenus. Elle a cependant conduit à une extension des #monocultures et, partant, à une baisse importante de la #biodiversité agricole et à une #érosion accélérée des #sols. L’utilisation excessive d’engrais chimiques a entraîné la #pollution des #eaux potables et l’augmentation de leur teneur en phosphore et des apports de phosphore dans les #océans, qui s’élèveraient actuellement à quelque 10 millions de tonnes par an. La pollution des eaux par le phosphore et par l’azote est la principale cause de l’#eutrophisation, augmentation d’origine humaine des processus de fertilisation naturelle, qui stimule la croissance des algues, et entraîne une absorption de l’oxygène dissous nécessaire pour maintenir le niveau des stocks de #poissons.

    Les répercussions des modes industriels de production agricole qui peuvent être les plus dévastatrices viennent de la contribution de ces modes de production à l’augmentation des émissions de gaz à #effet_de_serre. Au total, les pratiques agricoles sont à l’origine d’environ 15 % de l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine, sous la forme d’hémioxyde d’azote (N2O) provenant de l’utilisation d’#engrais azotés organiques et inorganiques, de #méthane (CH4) dégagé par les terres inondées des rizières et par le #bétail, et de dioxyde de #carbone (CO2) provenant de la perte de carbone organique du sol dans les terres cultivées et, en raison du pâturage intensif, dans les pâtures. De plus, la production d’engrais, d’herbicides et de #pesticides, le labour, l’irrigation et la fertilisation, ainsi que le transport, le conditionnement et la conservation des aliments nécessitent des quantités considérables d’#énergie, qui sont à l’origine de 15 à 17 % de l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine imputables aux systèmes alimentaires9. Les #changements_climatiques résultant de ces émissions risquent de limiter fortement la productivité que les méthodes agricoles actuelles permettent d’atteindre. Dans certains pays, il semble que l’évolution des conditions climatiques observée ces trente dernières années ait déjà remis en cause en grande partie l’augmentation des rendements moyens obtenue, entre autres, grâce à la technologie et à la fertilisation par le dioxyde de carbone10. En l’absence de changement notable, on peut s’attendre à une baisse de productivité de 2 % en moyenne tous les dix ans, les variations de rendement dans les pays en développement allant de -27 % à +9 % pour les cultures essentielles11.

    (...)

    L’enseignement que l’on peut tirer de cet échec est que le passage à des politiques agroalimentaires qui soutiennent la réalisation du droit à l’alimentation demande une action #politique d’envergure visant à restructurer le système d’appui, autour de formes d’#agriculture #agroécologique à fort coefficient de #main-d’œuvre qui contribuent à la réduction de la #pauvreté.

  • Le Capital naturel, un nouvel eldorado pour le business ?

    Le concept de « capital naturel » a été récemment promu par de nombreuses conférences et publications dans les arènes nationales et internationales. Pour protéger l’environnement ou permettre le maintien d’un business as usual dévastateur ? Retour sur le récent premier Forum Mondial sur le capital naturel organisé à Edimbourg fin novembre 2013.

    http://blogs.mediapart.fr/blog/maxime-combes/110214/le-capital-naturel-un-nouvel-eldorado-pour-le-business

    #capital_naturel #business #Edimbourg #Ecosse #Rio+20 #services_écosystémiques #compensation #investissement #révolution #Royal_Bank_of_Scotland #Rio_Tinto #Coca_Cola #KPMG #IUCN #scientifique #biodiversité #carbone #zones_humides #mangroves #Havas #Defra #chaines_d'approvisionnement #métrique #entreprises #PUMA #Webcor #TruePrice #internaliser #externalités #communs
    @rezo

  • Carbon output ‘will climb 29% by 2035′ | Climate News Network

    http://www.climatenewsnetwork.net/2014/02/carbon-output-will-climb-29-by-2035

    By Alex Kirby

    Climate scientists agree that global carbon dioxide emissions need to be sharply cut. A prominent player in the energy industry predicts they will go in the opposite direction.

    LONDON, 7 February – The good news, from the climate’s standpoint, is that while global demand for energy is continuing to grow, the growth is slowing. The bad news is that one energy giant predicts global carbon dioxide emissions will probably rise by almost a third in the next 20 years.

    The Intergovernmental Panel on Climate Change says greenhouse gas emissions need to peak by 2020 and then decline if the world is to hope to avoid global average temperatures rising by more than 2°C over pre-industrial levels. Beyond 2°C, it says, climate change could become dangerously unmanageable.

    But BP’s Energy Outlook 2035 says CO2 emissions are likely to increase by 29% in the next two decades because of growing energy demand from the developing world.

    #climat #carbone

  • Les émissions de CO2 dues à la combustion d’énergie dans le monde en 2011 : Observation et statistiques
    http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/publications/p/2099/1080/emissions-co2-dues-combustion-denergie-monde-2011.html

    Raffa

    Les émissions de CO2 dues à la combustion d’énergie dans le monde en 2011 : Observation et statistiques - http://www.statistiques.develo...

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    « Rapportées au PIB, ces émissions reculent dans la plupart des pays, entraînant une baisse de 1,0 % au niveau mondial. Cependant, rapportées à la population, elles progressent de 1,6 % dans le monde. En particulier, les émissions par habitant de la Chine ont triplé au cours des vingt dernières années. En 2011, elles s’élèvent ainsi à 5,9 t CO2/habitant : c’est plus qu’en France (5,0 t CO2/habitant), mais près de trois fois moins qu’aux États-Unis (16,9 t CO2/habitant). » - (...)

  • U.S. energy-related CO2 emissions in 2013 expected to be 2% higher than in 2012
    http://www.eia.gov/todayinenergy/detail.cfm?id=14571

    Once all data are in, energy-related carbon dioxide (CO2) emissions in 2013 are expected to be roughly 2% above the 2012 level, largely because of a small increase in coal consumption in the electric power sector. Coal has regained some market share from natural gas since a low in April 2012; however the impact on overall emissions trends remains fairly small.

    Emissions in 2013 are slightly more than 10% below 2005 levels, a significant contribution towards the goal of a 17% reduction in emissions from the 2005 level by 2020 that was adopted by the current Administration. This level of reduction is expected to continue through 2015, according to EIA’s most recent Short-Term Energy Outlook.

    #énergie #carbone #climat #Etats-Unis

  • Deux études sur le #climat sorties hier :
    l’une (http://www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0081648) disant que l’objectif de 1000 milliards de tonnes de #carbone generalement associé à un réchauffement de +2°C est beaucoup trop haut et qu’il doit être revu à 500 milliards pour éviter de terribles consequences.

    Sachant qu’on en est actuellement à 575 milliards...
    http://www.trillionthtonne.org

    Study Rebuts IPCC, Calls For More Severe Emissions Cuts
    http://www.climatecentral.org/news/study-proposes-far-more-stringent-carbon-emissions-cuts-16794

    The study found that a 3.6°F [2°C] warming target, which many experts already consider to be extremely ambitious given recent emissions trends and the slow progress in international climate diplomacy, would actually commit the globe to much more warming over the longer term, as various slow-moving feedbacks in the climate system kick in, such as the buildup of deep ocean heat content.
    The study recommended that fossil fuel emissions should decline by 6 percent per year starting immediately.

    ... L’autre (http://www.nap.edu/catalog.php?record_id=18373) concerne les changements abrupts causés par le réchauffement (même si celui-ci est progressif), que ce soit l’impossibilité des especes animales à s’adapter, la chute des rendements agricoles ou les consequences de la hausse du niveau des mers.

    Gradual Climate Changes Could Cause Sudden Impacts
    http://www.climatecentral.org/news/gradual-climate-changes-could-cause-sudden-impacts-16792

    Greenhouse gas emissions from human activities have already altered the climate. Most changes have been gradual, but the possibility of abrupt shifts concerns the scientific community. Anthony Barnosky, a paleoecologist at University of California, Berkeley, likened gradual changes to being able to see the road while driving. With unexpected changes, the “road drops out from under you,” he said at a press conference.

  • Incredible technology maps rainforest biodiversity in 3D
    http://news.mongabay.com/2013/1125-ted-asner-vod.html

    Carnegie Airborne Observatory allows Asner and his team to conduct extremely high-resolution “x-rays” of tropical forests, revealing information on their species richness, health, and ecosystem function. The system can also be used detect forest disturbance on an individual tree scale, revealing activities such as selective logging that would otherwise remain hidden from satellites and other conventional methods for monitoring forests.

    http://www.youtube.com/watch?v=qCrVpRBBSvY

    #foret #biodiversite #carbone #climat #cartographie #TED

  • PHOTOS : Quand la science copie la nature
    http://www.huffingtonpost.fr/2013/11/23/science-copie-nature_n_3721689.html

    Des rubans adhésifs inspirés des lézards

    Sans les progrès effectués dans le domaine du nano, nous en serions encore à penser que les gekkonidae, une famille de geckos, sont pourvus de ventouses leur permettant de se coller aux parois les plus verticales, même vitrifiées.

    En réalité, si l’on observe leurs pattes au microscope, on peut remarquer une série de fibres velues organisées selon un schéma bien défini, avec des fibres encore plus petites à l’intérieur de chacune d’entre elles. Grâce à ce mécanisme, le gecko a à sa disposition un système d’attraction-répulsion entre molécules connu sous le nom de « force de Van der Waals ». Si l’on ajoute à cette capacité le procédé d’interaction hydrostatique, l’on peut comprendre que des dizaines de scientifiques se soient penchés sur le cas de ce petit lézard afin de créer des rubans adhésifs capables d’être collés et décollés sans perdre leur adhérence.

    Gustave Eiffel ne pouvait le savoir mais les 320 mètres de fer qu’il a assemblés à l’occasion de l’Exposition universelle de 1889 suivent un schéma que l’on peut trouver aussi dans les os poreux des vertébrés. Leur structure offre tout à la fois résistance et légèreté. Ils suivent un système que l’on appelle, en architecture et en ingénierie, « organisation hiérarchique », du fait de leur schéma répétitif de structures.

    Ce principe d’assembler de petites poutres pour en fabriquer de plus grandes et créer un deuxième ou troisième niveau de structures explique la résistance dans le temps de la Tour Eiffel, qui n’était en principe qu’une installation éphémère. Si l’on démontait et fondait l’intégralité du fer de la Tour pour le déposer sur une surface équivalente à sa base, le tas formé ne s’élèverait pas à plus de six centimètres du sol.

    Cette sorte de résistance légère apparaît aussi dans la nacre que les huîtres transforment en perles. Il est possible de voir au microscope que la perle mère est formée de minuscules briques de carbone calcaire collées les unes aux autres par une quantité infime de matière organique. Sa résistance aux chocs est 3000 fois supérieure à celle du carbone calcaire pur simplement grâce à son organisation hiérarchique. Aujourd’hui, les chercheurs essaient d’appliquer ces propriétés à l’élaboration de céramiques servant à recouvrir les avions et les navettes spatiales.

    #Science-Nature
    #Physics-World
    #Bioimitation
    #Carbone
    #Calcaire
    #Insolite
    #Mit
    #Métamatériaux
    #Nano
    #Pomphorhynchus