city:uber

  • De Visa à Uber ou Free, Facebook obtient des alliés de poids pour sa cryptomonnaie
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/06/14/de-visa-a-uber-ou-free-facebook-obtient-des-allies-de-poids-pour-sa-cryptomo

    L’entreprise de Mark Zuckerberg doit annoncer mardi les détails de « libra », une « monnaie » qui sera lancée avec une vingtaine de partenaires mi-2020. Facebook a réussi à convaincre des entreprises importantes de tenter l’aventure de sa cryptomonnaie, « libra ». Parmi celles-ci figurent deux poids lourds du paiement – le système de carte bancaire Visa-Mastercard et le service en ligne PayPal –, mais aussi les transporteurs Uber et Lyft ou encore des fournisseurs de service comme le site de réservation (...)

    #Free #Visa #Facebook #WhatsApp #Messenger #domination #cryptomonnaie

  • Paris, terrain de jeu de l’innovation, Laetitia Van Eeckhout et Claire Legros
    https://www.lemonde.fr/smart-cities/article/2019/01/28/paris-terrain-de-jeu-de-l-innovation_5415624_4811534.html

    Si la capitale fait tout pour séduire les entreprises de pointe, elle doit aussi faire face aux plates-formes numériques de l’économie de partage, qui déstabilisent les politiques de la ville.

    Avec sa structure de bois et de métal, ses façades largement vitrées, ses toitures végétalisées et sa cheminée solaire, le bâtiment ressemble à une proue de navire. Il accueillera en 2022, dans le 13e arrondissement de Paris, le nouveau campus parisien de 9 700 mètres carrés de l’université de Chicago (Illinois).

    Si le fleuron universitaire américain a choisi Paris pour construire son siège pour l’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient, c’est pour « sa concentration de pôles de recherche » et ses « sources culturelles et intellectuelles extraordinaires ». « Un signe fort de l’attractivité croissante de la métropole parisienne », se félicite Jean-Louis Missika, adjoint à la maire de Paris chargé de l’urbanisme, du développement économique et de l’attractivité.

    L’élu en a fait l’objectif de ses deux mandatures : transformer Paris en « hub mondial de l’#économie de l’innovation ». Depuis dix ans, l’équipe municipale déploie les grands moyens pour séduire chercheurs et entrepreneurs, en particulier dans le domaine du numérique. Entre 2008 et 2014, plus d’un milliard d’euros ont été investis dans l’accompagnement de start-up, selon les chiffres de la Ville de Paris. Les programmes se sont multipliés pour attirer les entreprises innovantes : fonds Paris Innovation Amorçage, lancé en 2009 en partenariat avec la Banque publique d’investissement pour offrir un financement aux start-up qui choisissent un incubateur parisien ; création en 2015 de l’agence de développement économique Paris & Co, puis de l’Arc de l’innovation pour promouvoir l’innovation au-delà du périphérique en partenariat avec une vingtaine de communes du Grand Paris…

    « Ingénieurs bien formés »
    A la course aux podiums des #métropoles_mondiales, la capitale se hisse désormais dans le peloton de tête des villes les plus attractives, de la troisième à la neuvième place selon les classements. Une dynamique dopée par le contexte international. « Le coût de la vie et le niveau élevé du prix du foncier et des salaires à San Francisco amènent des entrepreneurs à se tourner vers Paris, de même qu’avec le Brexit, beaucoup renoncent à se lancer à Londres », constate Roxanne Varza, directrice de #Station_F, l’incubateur fondé par Xavier Niel, patron de Free (et actionnaire à titre personnel du Monde). Dans ce paradis des geeks et de l’innovation, un tiers des 3 000 #start-up accueillies sont portées par des entrepreneurs étrangers, venant principalement des Etats-Unis, de Grande-Bretagne, mais aussi de Chine et d’Inde.

    Le contexte international n’explique pas à lui seul le succès de la capitale. Avec son maillage d’universités et de laboratoires publics de recherche, Paris bénéficie d’atouts. « Ce qui fait l’attractivité de la métropole, ce sont ses pôles de recherche et la population des 25-45 ans qui va avec », estime Dominique Alba, directrice de l’Atelier parisien d’urbanisme, qui audite la capitale pour le compte de la Ville de Paris.

    « Pour une start-up, Paris, riche d’une culture scientifique et technique très forte, avec des ingénieurs bien formés, offre un environnement bien plus bénéfique que Londres », assure l’entrepreneur Bertrand Picard, qui a lancé en 2013 Natural Grass, une start-up de fabrication de gazon hybride pour stades de football. Cet ancien banquier chez Rothschild, à Londres, pensait initialement créer son entreprise outre-Manche, mais il a trouvé à Paris le soutien de laboratoires publics de recherche, comme le CNRS ou l’université Pierre-et-Marie-Curie.

    Incubateurs spécialisés
    Selon la dernière étude de l’Institut d’aménagement et d’urbanisme d’Ile-de-France, Paris compte quelque 150 #incubateurs, souvent spécialisés, dans tous les secteurs ou presque, du tourisme au sport, de l’alimentation à l’aéronautique, en passant par la santé. Peu à peu, les fonds privés ont pris le relais. Et les grandes entreprises, comme Renault ou la SNCF, viennent y frotter leurs unités de recherche et développement aux méthodes agiles des start-up, dans une démarche d’open innovation.

    Pour autant, Paris souffre aussi de faiblesses. Les sociétés d’investissement y sont moins nombreuses qu’à Londres ou New York. Si l’écosystème parisien s’est fortement renforcé en fonds d’amorçage, « il reste difficile d’y trouver des partenaires pour grandir », observe Bertrand Picard. Pour lui, « à la différence des entreprises californiennes comme Uber qui, de #levée_de_fonds en levée de fonds, peuvent étendre leurs services, les boîtes parisiennes qui atteignent un chiffre d’affaires de quelques dizaines de millions d’euros sont souvent amenées à être rachetées pour continuer de croître. » La multiplication des champs d’innovation peut conduire à disperser les forces. « On a d’excellentes boîtes mais on ne les valorise pas, confirme Stéphane Distinguin, président du pôle de compétitivité Cap Digital. Plutôt que d’investir en masse dans un domaine où l’on déciderait d’exceller, on saupoudre. On est encore très loin du modèle qui a permis à la Silicon Valley d’exister. »

    En matière d’emploi, le bilan est aussi mitigé. L’attractivité profite surtout à l’ activité non salariée, en progression de 19 % dans la métropole du Grand Paris de 2011 à 2016 . Au sein de l’Arc de l’innovation, qui concentre la moitié des lieux d’innovation de la métropole, près de 60 000 établissements ont été créés en 2017, la majorité sous le régime de #micro-entrepreneur. Des emplois pour partie portés par le développement des #plates-formes numériques de l’économie de partage.

    « En 2016, en à peine quatre ans d’existence, les sociétés de VTC [voiture de transport avec chauffeur] avaient créé 22 000 emplois en Ile-de-France, ou plutôt 22 000 autoentrepreneurs. Uber occupe le premier rang des créations d’emploi en Seine-Saint-Denis. Certes, aucune entreprise traditionnelle n’aurait été capable d’en faire autant. Mais ces nouveaux emplois d’#autoentrepreneurs posent une sérieuse question de #précarisation et de couverture sociale », relève Thierry Marcou, de la Fondation Internet Nouvelle Génération, coauteur de l’étude « Audacities », parue en avril 2018, sur le thème « Innover et gouverner dans la ville numérique réelle ».

    Crise du logement
    Car de l’innovation, Paris connaît aussi le revers de la médaille. Si son dynamisme séduit les start-up, il profite également aux plates-formes numériques, souvent d’origine américaine, qui ont transformé Paris en terrain de jeu de l’économie de partage. Créatrices de nouveaux services mais aussi d’emplois souvent précaires, celles-ci viennent déstabiliser les politiques de la ville.

    En dix ans, le nombre d’appartements entiers proposés sur le site de location de courte durée Airbnb a explosé dans la capitale, passant de 56 544 en octobre 2016 à 88 670 en mars 2018 (sur 101 873 offres totales) selon l’Observatoire-airbnb.fr, fondé par Matthieu Rouveyre, conseiller municipal de Bordeaux. Un phénomène qui accentue la crise du logement, même si, pour Airbnb, « la forte hausse de la part de logements inoccupés date en réalité de la fin du XXe siècle, bien avant l’arrivée des plates-formes de locations meublées touristiques ».
    Entre la start-up californienne et la Ville de Paris, la guerre est déclarée. Depuis le 1er décembre 2017, les règles se sont durcies : les loueurs doivent être enregistrés auprès de la mairie et ne pas dépasser cent vingt nuitées par an, faute de quoi ils encourent une amende. Mais ces mesures restent largement inappliquées : à peine 10 % des loueurs ont obtempéré.

    La collectivité s’en prend donc maintenant à Airbnb, qu’elle a assigné en justice afin qu’il supprime les annonces illégales, sous peine d’une astreinte de 1 000 à 5 000 euros par jour et par annonce. « Airbnb a des effets positifs, bien sûr. Il représente un complément de revenus pour les Parisiens et a obligé les hôtels à se réinventer mais, en même temps, il ne respecte pas les règles et représente un danger majeur pour le centre de Paris », souligne Jean-Louis Missika, tandis que Ian Brossat, le maire-adjoint au logement, va plus loin et plaide pour l’interdiction de la plate-forme dans les arrondissements du centre.

    Gouvernance de l’espace public
    Comment #gouverner_la_ville quand on ne dispose pas des leviers de régulation nécessaires ? L’irruption des services de partage de véhicules en free floating (ou « sans station ») rebat aussi les cartes de la gouvernance de l’espace public. Pas moins de six applications de partage de trottinettes se sont lancées sur le bitume parisien en 2018, offrant « une alternative à la voiture individuelle en diminuant les risques de congestion », soutient Kenneth Schlenker, directeur de Bird France, société californienne installée à Paris depuis cinq mois. Mais ces nouveaux services posent aussi de sérieux problèmes de sécurité, sur les trottoirs ou les voies de circulation.

    Contrairement à celle des Vélib’, l’activité des plates-formes ne fait pas l’objet d’une délégation de service public. « Aujourd’hui, on n’a aucun moyen d’obliger Amazon à utiliser des véhicules propres pour ses livraisons au dernier kilomètre. Dans la mesure où elle sous-traite la livraison, l’entreprise ne règle même pas ses contraventions », relève Jean-Louis Missika.

    Une charte de bonnes pratiques pour les véhicules en free floating est en chantier. La future loi d’orientation sur les mobilités, dont la présentation au Parlement est prévue fin mars, devrait aussi apporter de nouveaux leviers de régulation, que Jean-Louis Missika verrait bien aller jusqu’à la création de « licences délivrées par la Ville ». A Londres, ce dispositif a permis d’imposer à Uber des contraintes plus strictes en matière de sécurité du public. Une façon aussi d’accéder aux données et de peser sur l’impact environnemental des véhicules.

    Economie circulaire
    En attendant, des acteurs alternatifs tentent de trouver leur place dans le grand bazar parisien des plates-formes. Ils revendiquent une autre vision, non plus collaborative mais coopérative, où les données sont vraiment partagées et les revenus, plus équitablement répartis. C’est le cas de CoopCycle, une coopérative de livreurs à vélo qui vient de se lancer dans la capitale et se revendique comme une alternative à Deliveroo et Foodora.

    Selon Antoinette Guhl, maire-adjointe à l’économie sociale et solidaire (ESS) et à l’économie circulaire, il existe « une vraie demande des habitants de nouveaux modes de production, de distribution et d’entrepreneuriat ». Avec un poids non négligeable sur l’économie : toutes structures confondues (associations, entreprises, mutuelles), l’ESS contribue à 10 % du PIB de la capitale, tandis que l’économie circulaire représente 70 000 emplois directs. « L’urgence climatique nous oblige à penser l’innovation dans une logique plus locale, à taille humaine et qui répond aux grands défis sociaux et écologiques », insiste l’adjointe.

    La #Ville_de_Paris mise désormais sur la chaîne de production, source de création d’emplois, en favorisant l’émergence de fab labs et de makerspaces, dont une partie travaille dans le secteur de l’économie circulaire. En 2018, elle a intégré le réseau des fab cities qui testent de nouveaux modèles urbains pour développer les productions locales.

  • San Francisco to Uber, Lyft : Tell us what drivers earn
    https://www.sfchronicle.com/business/article/San-Francisco-to-Uber-Lyft-Tell-us-what-drivers-12951396.php

    Do Uber and Lyft stiff their drivers on wages ? A legal push by the ride-hailing companies’ hometown of San Francisco could lead to the drivers becoming employees rather than independent contractors. City Attorney Dennis Herrera subpoenaed the companies on Tuesday for records of driver pay and benefits, as well as their classification as independent contractors, rather than employees. The move follows a groundbreaking California Supreme Court decision that makes it harder for companies to (...)

    #Lyft #Uber #travail

  • Pendant que vous dormiez. Uber, Zuma, Kim Jong-un, Lula et hacking : les informations de la nuit
    https://www.courrierinternational.com/article/pendant-que-vous-dormiez-uber-zuma-kim-jong-un-lula-et-hackin

    <b>L’Arizona dit stop à Uber.</b> C’est l’une des conséquences de l’accident mortel provoquée par une voiture autonome de la firme de San Francisco la …

  • #Procès du siècle : #Google cherche à tuer #UBER en lui réclamant près de 2,6 milliards de dollars

    https://fr.news.yahoo.com/proc%C3%A8s-si%C3%A8cle-google-cherche-%C3%A0-tuer-uber-r%C3%A9claman

    Je n’avais pas entendu parler de cette affaire. Quelqu’un·es a d’autres références ?

    Google accuse Uber de lui avoir volé des documents secrets et stratégiques et lui réclame près de 2,6 milliards de dollars.

    Le procès qui s’est ouvert hier à San Francisco et qui oppose Google à Uber fera date. Si Google gagne ce procès, Uber est mort. L’enjeu est en effet considérable puisque Google réclame l’équivalent de 2,2 milliards d’euros à Uber et que le géant américain peut donner là le coup de grâce à la plus célèbre des plateformes de réservation de VTC.

    Ensuite, parce que c’est la première fois qu’un contentieux porte sur un vol de documents et de logiciels dans le digital. Enfin, parce que tout cela est assez rocambolesque.

    #guerre_des_monstres

  • Après Uber, Lyft est à son tour accusée d’avoir espionné ses clients
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2018/01/27/apres-uber-lyft-est-a-son-tour-accusee-d-avoir-espionne-ses-clients_5248016_

    La plate-forme américaine de voitures avec chauffeur ouvre une enquête interne. Voilà qui pourrait bien écorner l’image de bon élève que s’est efforcée de bâtir Lyft face à Uber, sa sulfureuse rivale aux Etats-Unis. Jeudi 25 janvier, la plate-forme américaine de voitures avec chauffeur a indiqué avoir ouvert une enquête interne pour vérifier les allégations formulées par un employé, accusant ses collègues d’espionner des proches ou des célébrités. Ces comportements « seraient contraires à [ses] règles et (...)

    #Lyft #données #consommation #surveillance

  • Uber : 1,4 million d’utilisateurs français touchés par le piratage
    http://www.zdnet.fr/actualites/uber-14-million-d-utilisateurs-francais-touches-par-le-piratage-39861730.htm

    À la fin du mois de novembre, le secrétaire d’État chargé du numérique Mounir Mahjoubi demandait directement à Uber de publier plus de détails sur le nombre d’utilisateurs français touchés par l’attaque ont avait été victime en 2016 l’application de VTC. Uber a fini par s’exécuter et a publié vendredi les détails sur cette attaque : dans un post de blog, l’application précise qu’environ 1,4 million d’utilisateurs français ont été affectés par l’attaque. Uber précise néanmoins que ce chiffre n’est qu’une (...)

    #Uber #hacking

  • À Londres, la compagnie américaine Uber en fin de course Solidaire - Kareen Janselme - 201 Novembre 2017
    http://solidaire.org/articles/londres-la-compagnie-americaine-uber-en-fin-de-course

    Deux chauffeurs Uber viennent de gagner en appel contre la plateforme. Le tribunal du travail a condamné l’entreprise à leur verser un salaire minimum, les considérant comme des employés de la compagnie.

    Plus de 50 000 chauffeurs britanniques indépendants pourraient aujourd’hui se faire requalifier comme salariés... À Londres, Uber peut trembler depuis que la décision de justice du tribunal du travail est tombée vendredi. Deux conducteurs, soutenus par le Syndicat des travailleurs indépendants de Grande-Bretagne (IWGB), ont attaqué le géant américain, réclamant de recevoir un salaire horaire minimum, des congés payés, des indemnités en cas de congés maladie, autant de droits garantis par la législation britannique. En octobre dernier, en première instance, le tribunal leur avait donné raison. Une décision judiciaire vient de confirmer le premier jugement.

    « Une décision qui confirme qu’Uber agit en dehors de la loi »
    « Je mène campagne contre Uber depuis 2014 et j’ai toujours su que j’étais du bon côté, a déclaré Yaseen Aslam, l’un des coplaignants et fondateur d’un syndicat de chauffeurs affilié à IWGB. Je suis heureux que le juge ait confirmé ce que moi et des milliers de chauffeurs savons depuis longtemps : Uber n’exploite pas seulement des chauffeurs mais agit en dehors de la loi. » Jusqu’à présent, l’entreprise américaine de VTC (véhicules de transport avec chauffeur) rémunérait ces personnes à la course, sans minimum fixe, ni indemnités de congés payés. Comme à chaque fois que la compagnie est attaquée (quel que soit le pays concerné, États-Unis compris), Uber affirme que les conducteurs de VTC veulent garder leur indépendance. Leurs « partenaires », comme la société les nomme, veulent selon elle profiter de la « liberté d’être leurs propres patrons », et pouvoir aussi choisir leurs horaires et leur temps de travail. Voilà pourquoi Uber les considère comme des indépendants. Un choix de traitement qui n’est pas anodin, loin s’en faut : face aux indépendants, les obligations fiscales et sociales sont bien moins contraignantes et bien moins coûteuses pour l’entreprise.

    Or les plaignants ont dénoncé les conditions de travail des chauffeurs travaillant avec Uber, les semaines de 90 heures pour atteindre le salaire minimum, mais aussi les charges liées aux assurances, aux licences. Et leur absence d’autonomie réelle. « La victoire d’aujourd’hui est une preuve supplémentaire, s’il en fallait encore une, que la loi est claire et que ces entreprises choisissent simplement de priver les travailleurs de leurs droits. Ces entreprises se moquent du droit du travail », estime dans un communiqué le secrétaire général d’IWGB, Dr Jason Moyer-Lee. « Il s’agit d’une décision historique dans un contexte de marché du travail en évolution », a renchéri l’avocate des deux plaignants.

    Uber a perdu sa licence d’exploitation à Londres
    Uber dispose de deux semaines pour faire appel mais a déjà contesté la décision des juges, s’appuyant sur des mesures mises en place récemment. « L’année passée, nous avons apporté un certain nombre de modifications à notre application pour donner encore plus de contrôle aux chauffeurs. Nous avons également investi dans des choses comme l’accès à une assurance-maladie et nous continuerons à apporter des améliorations », a voulu se dédouaner le directeur général d’Uber. Mais la situation s’annonce difficile en Grande-Bretagne pour l’entreprise valorisée à 60 milliards de dollars, mais qui a perdu plus de 600 millions de dollars au deuxième trimestre. En septembre, l’Autorité des transports londoniens (TFL) a décidé de ne pas renouveler sa licence dans la ville, déplorant « un manque de responsabilité (...)

    avec des conséquences potentielles pour la sûreté et la sécurité du public ». TFL reprochait notamment à Uber de ne pas vérifier les casiers judiciaires ou les certificats médicaux de ses conducteurs, ou encore de les laisser utiliser un logiciel brouillant leurs pistes et leur permettant de ne pas être repérés dans des secteurs où ils n’avaient pas le droit d’exercer. Dans ce cas-là encore, Uber a fait appel et devrait à nouveau se confronter aux juges le 11 décembre.

    Toutes ces casseroles pourraient finir par convaincre la plateforme d’aller voir ailleurs et quitter l’île, comme elle a été condamnée à le faire en Hongrie et au Danemark.

    #uber #Londres #tribunal #TFL #Hongrie #Danemark #casseroles #casiers_judiciaires #logiciel #condamnation

  • Google réclame 2,6 milliards de dollars à Uber pour vol de technologies | Silicon 2.0
    http://siliconvalley.blog.lemonde.fr/2017/09/21/google-reclame-26-milliards-de-dollars-a-uber-pour-vol-de

    Waymo place la barre très haut. Mercredi 20 septembre, au cours d’une audience devant le tribunal de San Francisco, les avocats d’Uber ont révélé que la filiale de Google en charge des véhicules autonomes réclamait au moins 2,6 milliards de dollars (2,2 milliards d’euros) à son rival. Elle l’accuse de lui avoir volé neuf secrets industriels grâce au rachat en 2016 de la start-up Otto. Un montant « astronomique » qui se base sur « des hypothèses qu’aucun expert digne de ce nom ne ferait », rétorque la plate-forme américaine de voitures avec chauffeur.
    […]
    Selon Waymo, M. Levandowski a dérobé environ 14.000 documents confidentiels, portant notamment sur le lidar, quelques semaines avant son départ. L’entreprise estime que ces fichiers ont profité à Otto, puis à Uber. Des accusations que la société de VTC rejette, assurant n’avoir jamais eu accès aux documents. Mais Waymo soupçonne Uber d’avoir été au courant dès le départ. M. Levandowski refuse toujours de témoigner. Mi-mai, le juge en charge du dossier lui avait interdit de participer aux travaux sur le lidar. Il a été licencié deux semaines plus tard.

    Cette affaire constitue l’un des premiers défis pour Dara Khosrowshahi, arrivé le 5 septembre au poste de directeur général d’Uber. Jusqu’à présent, la société a opté pour une stratégie d’obstruction systématique, plusieurs fois dénoncée par le juge. Faute d’accord à l’amiable entre les deux parties, un procès doit s’ouvrir le 10 octobre. Les avocats de Waymo essaient cependant de repousser l’échéance afin d’examiner le rapport commandé, au moment du rachat d’Otto, par Uber à un cabinet d’avocats. Longtemps gardé secret, celui a été récemment transmis à Waymo.

  • À qui profite l’économie du partage en Europe ? | Opinions

    http://blogs.worldbank.org/voices/fr/qui-profite-l-economie-du-partage-en-europe

    Ce qui m’impressionne, c’est que c’est la Banque mondiale qui publie ça !

    L’économie collaborative reste un domaine peu documenté mais une étude récente fait état de l’augmentation spectaculaire du chiffre d’affaires réalisé par Uber, Airbnb et autres plateformes de partage. Jugez plutôt : les revenus générés par l’ensemble de ces acteurs au sein de l’Union européenne (UE) sont passés de 1 milliard d’euros en 2013 à 3,6 milliards en 2015 (a). Et, si ce secteur ne représente aujourd’hui que 0,2 % du PIB de l’UE, les dernières estimations indiquent une progression rapide et soutenue.

    #économie_collaborative #coopérative

    • Je trouve assez logique que la BM s’intéresse à Uber, Airbnb etc. vu les conséquences qu’ont ces modèles libéraux-hardcore sur l’économie, l’emploi, la protection sociale, la stabilité politique.

      Ce que dit aussi l’article :


      Notre récent rapport, Reaping Digital Dividends (a), s’intéresse aussi aux perturbations provoquées par l’économie collaborative. Nous y montrons que le développement de cette nouvelle forme d’économie réclame l’instauration d’un cadre d’action publique. Voici pourquoi.

      Tout d’abord, les plateformes de free-lance. Cet avatar de l’économie du partage remet, en effet, profondément en cause la réglementation du marché du travail, car l’activité y est rarement encadrée par un contrat. Ainsi, sur un échantillon principalement composé de travailleurs russes et ukrainiens en free-lance, seuls 12% environ pouvaient justifier d’un contrat en bonne et due forme avec leur donneur d’ordre.

      En outre, les travailleurs indépendants ne bénéficient, bien souvent, d’aucune forme de protection sociale — chômage, santé ou retraite — et se trouvent donc exposés, avec l’âge ou en cas de retournement de l’économie, à un risque de pauvreté accru.

      Par ailleurs, si l’économie collaborative peut favoriser l’inclusion, il n’en reste pas moins vrai qu’elle est aussi susceptible d’aggraver les inégalités. En Europe, elle fait ressortir de fortes disparités en termes de sexe, d’âge et de qualifications. A titre d’exemple, 10 % des travailleurs non qualifiés se sont rendus sur une plateforme collaborative contre 27 % chez les personnes qualifiées.

  • Attentat de Londres : Uber scandalise ses utilisateurs en augmentant ses prix pendant les attaques

    Voilà qui va faire de la très mauvaise pub à Uber. La compagnie de VTC a scandalisé ses utilisateurs lors de l’attentat de Londres qui a fait sept morts et 48 blessés, samedi 3 juin au soir.

    En voulant s’éloigner du London Bridge et de ses alentours, zone touchée par les attaques, les utilisateurs qui ont voulu prendre un Uber ont pu voir le prix des courses grimper en flèche, au lieu d’être gratuits comme ont pu l’être ceux des black cab, célèbres taxis londoniens.

    #Uber #uberisation #taxi #cab #londres #attentats

    http://www.huffingtonpost.fr/2017/06/04/attentat-de-londres-uber-scandalise-ses-utilisateur-en-augmenta_a_221

  • Voiture autonome : la Californie somme Uber de cesser ses tests
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/voiture-autonome-la-californie-somme-uber-de-cesser-ses-tests-624894.html

    La Californie ne veut des voitures autonomes d’Uber sur ses routes. Pour le moment. « Il est illégal [pour l’entreprise] de faire rouler des véhicules sans chauffeur sur des routes publiques tant qu’elle n’a pas reçu le permis (adéquat, ndlr) », a assuré un responsable du Département des véhicules à moteur (DMV) de Californie, Brian Soublet, dans un courrier adressé à Uber. L’avertissement est clair.

    Après Pittsburgh, le service de réservations de voitures avec chauffeur avait décidé de lancer mercredi une nouvelle phase de test à San Francisco pour affiner sa technologie dans le secteur très porteur des voitures autonomes. Concrètement, n’importe quel utilisateur de l’application mobile d’Uber commandant une voiture à San Francisco pouvait se voir attribuer un véhicule sans chauffeur mais embarquant un technicien pour reprendre le contrôle en cas d’urgence.

    • J’ose pas imaginer ce que Uber compte laisser comme paye à ce "technicien embarqué".
      Aujourd’hui il y a un appel à la grève en France lancé par les chauffeureuses Uber.

      http://www.lemonde.fr/entreprises/article/2016/12/15/nouvelle-journee-de-mobilisation-des-chauffeurs-de-vtc_5049151_1656994.html

      Mercredi, un porte-parole d’Uber disait que « ce mouvement est sans rapport avec les récents changements tarifaires » de l’entreprise. Il affirmait que depuis cette évolution de la grille « les revenus des partenaires chauffeurs d’Uber ont d’ores et déjà augmenté d’environ 5 % ».

      Ce porte-parole a assuré que deux des associations organisatrices « s’opposent de longue date à l’existence même des plates-formes VTC » et « ne représentent qu’une minorité des chauffeurs ». Selon lui, certains des leaders du mouvement « sont par ailleurs connus des services de police pour des appels et faits de violence ».
      Plusieurs associations se désolidarisent

      L’association VTC de France s’est dissociée de cette action à la dernière minute. Elle anticipait « de la casse », et a affirmé « privilégier la diplomatie » et non pas « l’offensive » tant que les débats sur la loi Grandguillaume, censée apaiser les relations entre chauffeurs de taxi et conducteurs de VTC, ne sont pas clos et le texte définitivement voté.

      La fédération Transports de la Confédération française démocratique du travail (CFDT-Transports) a appelé les chauffeurs à « se déconnecter massivement » de la plate-forme jeudi, sans appeler à manifester. Le syndicat a rencontré lundi la direction d’Uber. A l’issue de cette réunion – une première –, Uber et la CFDT ont décidé d’ouvrir en 2017 des discussions visant à améliorer la rentabilité et la protection sociale des chauffeurs.

      "Mercredi, un porte-parole d’Uber disait que « ce mouvement est sans rapport avec les récents changements tarifaires » de l’entreprise. Il affirmait que depuis cette évolution de la grille « les revenus des partenaires chauffeurs d’Uber ont d’ores et déjà augmenté d’environ 5 % »."
      C’est pas ce que m’a dit un chauffeur Uber à qui j’en avais parlé. Il m’a expliqué être endetté pour des années et complètement à la mercie de Uber. Pour cette augmentation il m’a dit que ces 5% vont en majorité dans la poche de Uber et sont dissuasive pour les client·e·s ce qui fait au final baisser leurs revenus. Il m’a expliqué aussi que beaucoup des chauffeurs Uber sont des jeunes "pères de famille des cités" (pour reprendre son expression) et qu’ils sont très nombreux à avoir pris des crédits qui les enchaînent à cette société pour très longtemps. Je lui ai conseillé de se syndiqué parce que le fait que ca soit des jeunes hommes des cités les exposait plus à la violences policière que d’autres population, et que le syndicat pouvait les protégé. Mais il était sceptique sur l’idée d’un syndicat de chauffeurs Uber.

      La grève n’est pas très suivie vers Toulouse selon France 3 midi-pyrenees, haute-garonne et Toulouse
      http://france3-regions.francetvinfo.fr/midi-pyrenees/haute-garonne/toulouse/greve-connexion-uber-faible-mobilisation-chauffeurs-vtc

    • En fait ce « technicien·ne embarqué·e » ille devrait vivre H24 dans le robot pour gagner sa croûte. Ou avoir un second job à l’interieur du robot. Ille surveille et en même temps ille peu faire standardiste ou démarcheureuse téléphonique. Et puis de la restauration rapide, vu qu’il vie dans le robot il aura un micro onde. Il y a un gros potentiel cauchmardesque avec ces robots.

  • Les chauffeurs d’Uber déplorent la baisse de leurs revenus | LeCourrier
    http://m.lecourrier.ch/139531/les_chauffeurs_d_uber_deplorent_la_baisse_de_leurs_revenus

    Etonnamment, leurs premières critiques ne visent pas seulement leurs concurrents, les taxis, mais également le géant américain qui leur fournit les clients et dicte le prix des courses. « En février, Uber a diminué les tarifs de 25% alors qu’il avait déjà augmenté sa commission de 5% auparavant », indique Nasr El Din Hassenein, le président de VTC-Genève. Un chauffeur à 100% pouvait gagner environ 7500 francs brut par mois, mais ses revenus ont aujourd’hui largement chuté.

    « Dès son arrivée, Uber a encouragé les conducteurs de limousine à utiliser son application et a veillé à se démarquer par la qualité de ses services, poursuit-il. Mais la société incite aujourd’hui activement de nombreuses personnes à devenir chauffeurs indépendants et à utiliser sa plateforme. Elle n’attire pas pour autant l’attention sur les exigences qualitatives de ce métier. » La concurrence entre tous les véhicules d’Uber diminue de fait l’activité de chacun. « Les prix sont actuellement trop bas pour pouvoir vivre correctement grâce à Uber », ajoute Franck Bardon, vice-président de VTC-Genève. L’association reçoit les plaintes de certains chauffeurs qui ont, à la suite d’une présentation trop optimiste d’Uber, investi dans une nouvelle voiture, « et qui se retrouvent pris à la gorge ».

    #Uber #Schweiz

  • Uber est « un criminel endurci », accuse l’ex-ministre Chevrette Publié le 24 mai 2016 par Denis Lessard

    « Uber a un comportement de criminel endurci. Il sait qu’on est dans une société de droit, qu’on a des droits et règlements. [...] Cela me rend honteux que le gouvernement prenne autant de temps pour arrêter un voleur », a martelé l’ancien ministre des Transports Guy Chevrette qui représente l’industrie du taxi.

    Uber va tenter d’amadouer le gouvernement en promettant des redevances plus élevées sur les courses, prédit le représentant de l’industrie du taxi, Guy Chevrette, à l’ouverture de trois jours de consultation en commission parlementaire sur le projet de loi 100 sur l’industrie du taxi.
    L’industrie du taxi, que représente l’ancien ministre des Transports Guy Chevrette, est favorable au projet de loi qui forcerait les chauffeurs d’Uber à obtenir une licence et un permis de taxi avant de transporter des clients. Une telle obligation ne permettrait plus au modèle d’Uber de fonctionner, affirme de son côté la multinationale.

    Celle-ci sera entendue en après midi à la Commission parlementaire. Pour M. Chevrette, « Uber a un comportement de criminel endurci. Il sait qu’on est dans une société de droit, qu’on a des droits et règlements. On ne peut pas parler d’un exemple de vertu, c’est un voleur, qui vole nos taxes. Ça m’insulte, cela me rend honteux que le gouvernement prenne autant de temps pour arrêter un voleur. Si c’était un petit citoyen derrière les barreaux, cela fait longtemps qu’on l’aurait collecté ! », a-t-il martelé.

    Pour lui, le débat autour d’Uber va bien au-delà du paiement de la TVQ et de la TPS. « On gruge le revenu de 22 000 travailleurs du taxi et personne ne s’en soucie. Même les jeunes libéraux ! Ils ne sont pas conscients de ce que c’est : 22 000 travailleurs se sont acheté un emploi, ont payé 200 000 $ et voient des gens sans gêne venir voler leur territoire ! », a lancé M. Chevrette.

    Les chauffeurs s’attendent à ce que le gouvernement rachète leurs permis, une facture totale de 1,4 milliard de dollars s’il veut laisser libre cours à Uber, « s’ils abolissent le système de permis, qu’ils nous exproprient ! Ce serait mieux que de nous faire gruger à long terme », a soutenu l’ancien ministre.

    Pour M. Chevrette on ne peut parler « d’économie du partage » quand un système demande 400 $ pour une course de Montréal à Laval en période de pointe.

    Source : http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/201605/24/01-4984471-uber-est-un-criminel-endurci-accuse-lex-ministre-chevrette.php
    #Esclavage #uber #Tout_pour_moi #économie_du_partage

  • Taxi-Aktionen in Paris und Frankreich

    Plusieurs syndicats de taxis reconduisent leur mouvement de grève
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/01/27/nouvelle-journee-de-mobilisation-des-taxis-malgre-la-designation-d-un-mediat

    Grève des taxis : les syndicats annoncent un troisième jour de mobilisation
    http://www.lefigaro.fr/social/2016/01/27/09010-20160127ARTFIG00044-greve-des-taxis-nouvelle-journee-de-galere-pour-l

    Karim Asnoun, CGT-Taxis : « Les patrons du taxi sont des parasites » | Révolution : journal marxiste
    http://www.marxiste.org/actualite-francaise/luttes-mouvement-syndical/127-karim-asnoun-cgt-taxis-les-patrons-du-taxi-sont-des-parasites

    TAXIS PARISIENS Site dédié aux taxis parisiens
    http://taxisparis.blogspot.de

    EXCLU - Le responsable CGT Taxis refuse de condamner les violences physiques contre les UberPop
    http://www.jeanmarcmorandini.com/article-339127-exclu-le-responsable-cgt-taxis-refuse-de-condamner

    La CGT-Taxis donne rendez-vous à Uber et Djump au tribunal
    http://www.20minutes.fr/societe/1638891-20150624-cgt-taxis-donne-rendez-uber-djump-tribunal

    CGT-Taxis
    http://www.cgt-taxis.fr

    #Taxi #Frankreich #Paris #Gewerkschaft #Uber #Mietwagen #Aktion

  • La Russie veut tester la propulsion nucléaire pour aller sur Mars en 45 jours - Ubergizmo France
    http://fr.ubergizmo.com/2016/03/18/la-russie-veut-tester-un-moteur-nucleaire-pour-aller-sur-mars-en-45-jo

    Aller sur Mars en 6 semaines au lieu de... 9 mois ! C’est ce que souhaite réaliser la Russie d’ici 2018. C’est génial, non ? Oui c’est formidable, mais il y a un problème. Il s’agit d’un moteur nucléaire... Et vous vous demandez s’il contiendra des matières radioactives ? La réponse est : « Oui ». Désolé.

    Parmi les prétendants à la planète Mars, nous avons :

    La NASA qui se fixe 2030 comme objectif.
    Elon Musk et SpaceX qui pensent y arriver d’ici 2025.
    Et enfin, Mars One qui imagine y arriver d’ici 2026 ( et ils sont seuls à y croire).

    .../...

    La semaine dernière, Rosatom, la corporation nucléaire russe a annoncé qu’elle fabriquait un moteur nucléaire qui pourrait atteindre Mars en 45 jours et qui pourrait également ramener l’équipage sur Terre. La Russie envisage de tester un prototype à terre d’ici 2018 et de lancer un prototype avant 2025.

    Américains et Russes en sont encore à jouer à celui qui pisse le plus loin avec ce genre de #GPI

  • affordance.info : De Ned Ludd à Uber. Et retour. Les 3 #côtés obscurs du numérique.
    http://affordance.typepad.com/mon_weblog/2015/06/de-john-ludd-%C3%A0-uber-et-retour.html

    Enfin, en sus de l’uberisation et de la problématique de la surveillance, toutes deux disposant d’un très fort potentiel clivant dont on observe déjà les germes de la radicalisation, il faut ajouter l’affrontement qui se dessine autour de l’homme augmenté entre « transhumanistes » et bio-conservateurs.

    Soit les 3 constantes numériques suivantes :

    « Uberisation » de l’économie : Salariat et/ou lumpen-cognitariat algorithmique Confidentialité biométrique : Surveillance systématique VS anonymat Humanité augmentée : Bio-conservatisme VS tanshumanisme Ces 3 modèles, ces 3 nouveaux paradigmes profondément disruptifs pourraient aussi devenir les 3 scénarios catastrophe du siècle à venir si le débat public et la classe politique dans son ensemble ne parviennent pas à s’en saisir, laissant au « marché » le seul soin (...)

    • Pour nuancer peut-être, un peu... Quoique, dire que l’on peut comprendre les taxis, n’est pas dire qu’ils ont raison. Mais l’essentiel est à la fin de l’article : La manifestation d’aujourd’hui n’est que le premier acte d’une pièce dont l’enjeu dépasse de loin les seuls déplacements à Bruxelles. Elle est le reflet de l’inadéquation croissante entre d’un côté les structures de notre société héritées de la révolution industrielle (voire d’avant), et les politiciens incapables de les réformer, et de l’autre, une économie digitale qui amorce enfin sa propre révolution, en phase avec les préoccupations de la génération Y et d’un nombre croissant d’acteurs de la génération X. Une révolution qui implique de tout déconstruire pour reconstruire nos vies autrement. Nos dirigeants ont le choix : soit ils deviennent acteurs de ce changement et réinventent leur rôle (et deviennent du coup facilitateurs au lieu d’être régulateurs), soit ils seront eux aussi emportés par la vague.

  • Un conseiller du ministère des Transports nommé chez Uber France
    http://www.lepoint.fr/politique/un-conseiller-du-ministere-des-transports-nomme-chez-uber-france-11-06-2015-

    Du ministère des Transports à Uber, il n’y a qu’un pas. Grégoire Kopp, jusqu’ici conseiller en communication du secrétaire d’Etat en charge des transports Alain Vidalies, vient d’être nommé directeur de la communication d’Uber France.

    #faut_pas_se_gêner

  • On ne peut pas faire #confiance à Uber - New York Times
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/104833131948

    Pour le New York Times, les chercheurs Zeynep Tufekci (@zeynep) et Brayden King (@braydenk) signent une tribune assassine sur l’usage qu’Uber, le célèbre service de voiture avec chauffeurs, fait des données de ses utilisateurs. Ils reviennent sur les déclarations récentes du vice-président d’Uber envisageant de s’en prendre aux journalistes qui critiquaient le service. Une journaliste de BuzzFeed, interviewant le responsable général d’Uber à New York s’est vue signifiée qu’elle était tracée par Uber. Uber a même posté un billet sur son blog (retiré depuis) s’amusant de constater que beaucoup d’utilisateurs ne rentraient pas toujours chez eux le soir ! Cela signifie que les données de géolocalisation que collecte Uber peuvent être utilisées à d’autres fins que de réserver un taxi. Uber sait si vous avez une (...)

    #data #big_data #régulation