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  • Le combat de Mme Tran contre Monsanto et l’agent orange Paris et Vietnam, reportage - 25 Octobre 2018 - Reporterre
    https://reporterre.net/Le-combat-de-Mme-Tran-contre-Monsanto-et-l-agent-orange

    Tran To Nga est née et a grandi au Vietnam. Les épandages massifs de défoliants par les avions militaires états-uniens durant la guerre l’ont empoisonnée, comme des millions de ses compatriotes, qui souffrent encore des ravages causés par la dioxine. Elle a intenté un procès à Monsanto et Dow Chemical, qui ont fabriqué ces poisons, au nom de toutes les victimes et « pour la santé du monde entier ».

    Lundi 7 novembre 2016, j’ai rendez-vous avec Nga à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris. Son temps est rare, et celui qu’elle m’octroie me donne l’impression de faire partie de son intimité. J’attends, assise sur un banc au rez-de-chaussée de l’hôpital ; un livre à la main, comme toujours, je n’entends pas sa voix frêle m’appeler depuis l’extrémité de la salle d’attente. Je m’assois à côté d’elle, et lui demande des nouvelles. De sa santé, d’abord, puis du procès qu’elle mène contre les principales firmes chimiques états-uniennes, responsables des épandages de défoliants pendant la guerre du Vietnam. Entre ses prises de sang, à l’occasion de l’attente entre chaque rendez-vous, j’apprends qu’il a fallu cinq longues années avant d’arriver au procès. Tran To Nga est franco-vietnamienne. Ancienne militante, combattante et journaliste, elle a vécu la guerre d’Indochine, puis celle du Vietnam, contre les États-Unis. Aujourd’hui, ces combats sont derrière elle, mais leurs traces perdurent dans son corps. Nga a un taux de dioxine très élevé dans le sang. Elle souffre de l’alpha-thalassémie, une maladie qui affecte la production des globules rouges, de chloracné sous-cutanée (une forme sévère d’acné) et du diabète de type 2. Insidieuses et imperceptibles blessures de guerre. Même si ces maux paraissent invisibles quand on regarde Nga, ils sont pourtant bien réels.


    « Laisser la conscience se réveiller, assumer le mal qu’on a causé, et se rassembler pour le réparer. » Tran To Nga

    « L’humanité n’est pas une espèce animale : c’est une réalité historique », écrivait Simone de Beauvoir en 1964, peu après le début de la guerre du Vietnam (1961-1973). C’est sur les visages, les corps et les paysages que s’exprime l’histoire d’un pays. À partir de l’année 1962, le gouvernement des États-Unis a lancé l’opération « Ranch Hand » (« ouvrier agricole ») et déversé plus de 80 millions de litres de défoliants sur la partie Sud du Vietnam. Parmi eux, l’agent orange, mais aussi l’agent blanc, l’agent vert, l’agent bleu, l’agent rose et l’agent violet… « The Rainbow Herbicides », selon l’armée états-unienne, les « herbicides arc-en-ciel ». L’acide 2,4,5-T est l’une des molécules herbicides de l’agent orange, massivement épandu pour détruire la couverture végétale qui enveloppait et protégeait les résistants vietnamiens. Cet acide contient de la dioxine, qui s’est disséminée à travers les forêts, les ruisseaux, les nappes phréatiques, et a peu à peu contaminé la faune, la flore et les habitants du pays.

    « Et, tout à coup, une pluie gluante dégouline sur mes épaules, se plaque sur ma peau » 

    Plus de quarante ans après la fin du conflit, la guerre continue de s’exprimer sur le visage des nouveau-nés. Le dernier rapport de Vava (The Vietnam Association for Victims of Agent Orange/Dioxin) publié en août 2016 confirme que, au Vietnam, la majorité des malformations génitales, des décès prénataux et des fausses-couches sont dus à l’agent orange. La dioxine est un agent tératogène (du grec, « teras, teratos », « monstre » et « genos », « gène »). Parmi ses formes d’expression les plus graves, on liste : absence de membres, bec-de-lièvre, tumeur(s) externe(s), microcéphalie, hydrocéphalie, cécité, surdité, autisme, retard mental, cancers, diabètes… Selon ce même rapport, 4,8 millions de Vietnamiens auraient été exposés directement ou indirectement à la dioxine et 150.000 enfants auraient des malformations de naissance (ce chiffre provient, d’après le rapport, de statistiques encore incomplètes).


    Kien est une victime de l’agent orange. Il souffre d’une tumeur externe sur la partie droite du visage et de chloreacné ; il est présent dans le film de Jean-Marc Turine « Liên de Mê Linh »

    Dans son livre Ma terre empoisonnée, paru début 2016, Nga cite sa grand-mère qui, à peine quelques années après sa naissance, lui disait : « Prépare-toi à une vie difficile, ma petite. » Tran To Nga est née le 30 mars 1942 à Soc Trang, une région prospère grâce à la culture du riz. Dès son plus jeune âge, elle a été plongée dans une rude existence. Fille d’une figure militante communiste au Vietnam, Nga a été impliquée dans la guerre dès ses 8 ans, étant utilisée comme agent de liaison. Après des études de chimie à Hanoï, elle a rejoint le Sud, parcourant la « piste de Truong-Son » [1] avec, en tête, l’espoir de libérer le pays. Sa force de caractère et ses convictions politiques lui ont permis de tenir dans la jungle et dans la prison où elle fut emprisonnée, torturée, et où est née sa seconde fille.

    « Un jour, je suis en train d’écrire un article au fond de ma tanière, éclairée par un lampion, quand un avion nous survole, passant et repassant au-dessus de l’abri en cercles de plus en plus resserrés. Intriguée, je sors. Le C-123 vole à basse altitude. De ses entrailles s’échappe une sorte de nuage blanc qui fait tache dans le bleu du ciel. Je le contemple comme on regarderait un vol d’oiseaux migrateurs, sans bouger. Et, tout à coup, une pluie gluante dégouline sur mes épaules, se plaque sur ma peau. Une quinte de toux me prend. Maman, venue me rejoindre, me crie d’aller vite m’asperger d’eau et de changer de vêtements, en m’expliquant ce que je n’ai pas encore compris : “C’est du défoliant, de l’agent orange, Nga !” » [2].


    Des avions états-uniens en opération d’épandage de produits chimiques lors de la guerre du Vietnam.

    Après cet incident, Nga accouche d’une petite fille, qui décède peu de mois après. Nga pensait que c’était en raison des conditions de vie et du manque d’hygiène. Aucun lien ne s’était encore tissé entre l’agent orange et cette mort prématurée.

    « Il faut que les gens se rassemblent, non seulement pour les victimes, mais pour la bonne santé du monde entier » 

    C’est seulement après des tests sanguins en 2011 que Nga eut la preuve qu’elle avait été contaminée par l’agent orange. Aujourd’hui, les circonstances lui demandent encore de solliciter l’énergie qui lui reste, à presque 75 ans, pour les victimes de la dioxine. Les Vietnamiens ne peuvent pas mener de procès contre les firmes qui ont fabriqué ces produits. Leur gouvernement empêche les avocats de participer à des procès internationaux par peur de dégrader les relations économiques avec les États-Unis.


    Portraits d’un ancien combattant vietnamien au mur d’une demeure de famille de victimes. La photo a été prise pendant une journée de visite des familles avec l’association VNED, dans la province de Quang Binh.

    Nga, qui est à la fois vietnamienne, française — depuis que le gouvernement français lui a décerné la Légion d’honneur — et victime de l’agent orange, rassemble les conditions nécessaires pour mener ce procès. C’est lorsqu’elle a témoigné au tribunal international d’opinion pour les victimes vietnamiennes de l’agent orange/ dioxine, qui s’est déroulé à Paris les 15 et 16 mai 2009, qu’André Bouny, auteur de l’essai Agent orange, apocalypse Viêt Nam (éditions Demi-Lune lui a proposé d’intenter un procès aux géants de la pétrochimie. Nga a refusé, d’abord ; puis, André Bouny lui a dit qu’il ne s’agissait pas de « sa justice à elle », mais de celle de l’ensemble des victimes. « Quand on m’a expliqué que c’était pour les autres victimes, j’ai tout de suite accepté », dit-elle. Épaulée par trois avocats, maîtres William Bourdon, Amélie Lefebvre et Bertrand Repolt, Nga s’est lancée en 2011 dans ce combat long et difficile.


    Tran To Nga au cinéma Le Vox, à Fréjus (Var), pendant une séance de dédicace, cet été.

    Nga et ses avocats n’espèrent pas une victoire juridique, mais marquer les esprits. Ce combat, qui revêt la forme d’un procès, est avant tout un combat pour l’humanité : « Il faut que les gens se rassemblent, non seulement pour les victimes, mais pour la bonne santé du monde entier. » « J’agis pour que les crimes de la guerre ne soient pas oubliés ; pour que l’ensemble de la communauté internationale se mobilise contre les écocides et les génocides », ajoute-t-elle. Car ce procès ne renferme pas que la seule visée mémorielle. Monsanto continue à semer la mort dans le monde entier. Le premier tribunal international et citoyen, qui a eu lieu le mois dernier à La Haye pour dénoncer ses crimes, en est la preuve.

    Accusé d’#écocide et d’être la cause de nombreux maux, #Monsanto subit maints procès. Alors qu’il ne répond pas systématiquement à toutes les plaintes, il a décidé de le faire contre cette « belle dame » (la signification du prénom de Nga) de 75 ans, comme les 25 autres sociétés accusées, dont #Dow_Chemical. Cette réponse est une première victoire pour Nga et ses avocats : ces firmes s’inquiètent du symbole qu’elle représente.


    Ma terre empoisonnée, par Tran To Nga et Philippe Broussard, éditions Stock, 304 p., 19,5 €

  • La #CNR planche sur un nouveau #canal en Amérique latine

    Après avoir conçu des écluses au Panama, la #Compagnie_nationale_du_Rhône (CNR) vient d’annoncer la signature d’un protocole d’étude pour permettre la navigation sur le #fleuve_Paraná, entravée par un #barrage à la frontière du #Brésil et du #Paraguay. Cet accord, signé par Élisabeth Ayrault, présidente de CNR, et James Spalding, directeur général paraguayen de #Itaipu_Binacional (société gestionnaire du barrage contrôlée à parité par le Brésil et le Paraguay), prévoit des actions en matière d’ingénierie et de renforcement de capacités sur le projet d’#écluses et la prise en main future d’ouvrages de navigation. Le barrage et la #centrale_hydroélectrique d’#Itaipu, situés à la frontière entre le Brésil et le Paraguay, ont été construits par ces deux pays entre 1975 et 1982. Mais ce barrage constitue un obstacle sur la voie navigable du fleuve (près de 4.000 km) et de ses affluents, qui pourrait être levé au moyen d’un canal de navigation et d’écluses. « Le savoir-faire de CNR est reconnu dans plus de 30 pays », souligne le concessionnaire du Rhône et premier producteur français d’énergie exclusivement renouvelable. Spécialisé en ingénierie hydroélectrique et fluviale, CNR Ingénierie a notamment réalisé des études sur la conception des écluses de Panama - Grand Prix national de l’Ingénierie en 2011 - ou l’aménagement durable du cours principal du Mékong (Laos, Cambodge, Vietnam, Thaïlande). L’activité de CNR Ingénierie se répartit entre deux tiers de missions internes et un tiers de contrats pour le compte de clients externes, en France et à l’international. Depuis 2000, ses activités ingénierie sont certifiées Iso 9.001. La société Itaipu Binacional est pour sa part membre des Initiatives pour l’avenir des grands fleuves (IAGF).

    https://www.lantenne.com/La-CNR-planche-sur-un-nouveau-canal-en-Amerique-latine_a40170.html
    #barrage_hydroélectrique

    ping @simplicissimus

  • De la #pauvreté mondiale à l’#exclusion et à la détresse : allons à contre-courant de la guerre et de la #mondialisation | Mondialisation - Centre de Recherche sur la Mondialisation
    https://www.mondialisation.ca/de-la-pauvrete-mondiale-a-lexclusion-et-a-la-detresse-allons-a-contre-courant-de-la-guerre-et-de-la-mondialisation/5612918

    Le programme néolibéral, qui se démarque par l’imposition d’un « remède économique » énergique (mesures d’#austérité, gel des #salaires, #privatisation, abandon des programmes sociaux), soutient depuis les 30 dernières années une #délocalisation généralisée de l’industrie manufacturière vers des havres économiques dans des pays en développement où il y a une #main-d’œuvre bon marché (faibles salaires). Cela contribue aussi à appauvrir à la fois les pays développés et les pays en développement.

    « La pauvreté, c’est bon pour les affaires. » Elle permet d’approvisionner l’#industrie et des secteurs de l’économie de services en biens fabriqués à bon marché partout dans le monde.

    Ce processus de #restructuration économique généralisé (qui a atteint de nouveaux sommets) repose sur la compression des salaires et du coût de la main-d’œuvre partout dans le monde, tout en réduisant le pouvoir d’achat de centaines de millions de gens. Cette compression de la demande des consommateurs finit par provoquer une #récession et une hausse du #chômage.

    L’#économie de faibles salaires va de pair avec des taux de chômage excessivement élevés qui, dans les pays en développement, découlent de la #destruction de la production régionale et locale, sans oublier la déstabilisation de l’économie rurale. Cette « armée de réserve des sans-emploi » (Marx) contribue à maintenir les salaires au strict minimum.

    La Chine constitue le plus important havre de main-d’œuvre bon marché au chapitre de l’assemblage industriel, avec ses 275 millions de travailleurs migrants (selon des sources chinoises officielles). Ironiquement, les anciennes colonies de l’Occident, tout comme les pays qui ont été victimes de l’agression militaire et des crimes de guerre des USA (ex. Vietnam, Cambodge, Indonésie), ont été transformés en havre de main-d’œuvre bon marché. Les conditions qui prévalaient au lendemain de la guerre du Vietnam ont pour une large part contribué à l’imposition d’un programme néolibéral à partir des années 1990.

    Une main-d’œuvre bon marché est aussi importée de pays appauvris (Inde, Bangladesh, Philippines, Indonésie, etc.) et utilisée par l’industrie de la construction et l’économie de services.

    Les taux de chômage élevés permettent de maintenir les salaires à des niveaux exagérément faibles.

    Demande globale

    Cette restructuration économique mondiale a entraîné une hausse spectaculaire de la pauvreté et du chômage. Bien que la pauvreté soit considérée comme un avantage côté offre, parce qu’elle favorise des niveaux de salaires faibles, l’économie mondiale basée sur une main-d’œuvre bon marché entraîne inévitablement un effondrement du pouvoir d’achat, qui à son tour fait monter les taux de chômage.

    La main-d’œuvre bon marché et la compression du pouvoir d’achat sont des piliers du #néolibéralisme. Les politiques keynésiennes orientées sur la demande des années 1970 ont fait place au programme macroéconomique néolibéral dans les années 1980. Le programme de politique économique néolibérale adopté partout dans le monde soutient l’économie mondiale basée sur une main-d’œuvre bon marché. Avec l’abandon des politiques orientées sur la demande, le néolibéralisme ressort comme le paradigme économique dominant.

    Ajustement structurel dans les économies développées

    L’effondrement généralisé des niveaux de vie, qui est la conséquence du programme macroéconomique, ne se limite plus aux soi-disant pays en développement. Aux États-Unis, le chômage est généralisé ; dans plusieurs pays de l’UE, dont l’Espagne, le Portugal et la Grèce, les taux de chômage sont extrêmement élevés. Simultanément, les revenus de la classe moyenne sont comprimés, les programmes sociaux sont privatisés, les filets de sécurité sociale, y compris les prestations d’assurance-chômage et les programmes d’aide sociale, sont amoindris.

  • #Mer_de_Chine. La #Chine et #Taïwan réunis contre l’#arbitrage de La Haye

    La Cour permanente d’arbitrage de La Haye s’est prononcée le 12 juillet en défaveur de la Chine à propos du conflit territorial en mer de Chine méridionale. Cette décision a suscité l’ire de Pékin, mais aussi de Taïwan – pour des raisons bien différentes.

    http://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/mer-de-chine-la-chine-et-taiwan-reunis-contre-larbitrage-de-l

  • Et si on osait la paix ? Le pacifisme en Belgique d’hier à aujourd’hui | Expositions

    http://expositions.mundaneum.org/fr/expositions/et-si-osait-la-paix-le-pacifisme-en-belgique-dhier-aujourdhui

    Dossier pédagogique :

    http://expositions.mundaneum.org/sites/default/files/pdf/pedagogique/dossier_-_et_si_on_osait_la_paix.pdf

    

    

    On commémore régulièrement les Belges qui ont versé leur sang pendant la guerre, mais qui se souvient de ceux et celles qui ont lutté pour la paix ? Combien se rappellent que la Belgique compte quatre prix Nobel de la paix (dont Henri La Fontaine) ? Que des pacifistes belges ont largement contribué à la création d’institutions internationales visant à empêcher les conflits ? Que, dans les années 1980, plusieurs centaines de milliers de personnes ont manifesté contre les missiles nucléaires ? Que de nombreuses guerres (Corée, Vietnam, Irak…) ont suscité des mobilisations citoyennes ?

    #images #propagande #manipulation #guerre #paix #conflits

  • Quand la #France ouvrait les bras à 120 000 #réfugiés sauvés en mer

    En 1979, politiques et intellectuels français mettaient leurs désaccords de côté et accueillaient plus de 120 000 réfugiés vietnamiens et cambodgiens. Une union impensable sur la crise en Méditerranée.


    http://rue89.nouvelobs.com/2015/04/24/quand-france-ouvrait-les-bras-a-120-000-refugies-sauves-mer-258841
    #histoire #accueil #migration #asile #Vietnam #Cambodge

  • Perspectives économiques dans les pays émergents - Focus sur l’Inde
    http://sites.google.com/site/ouestgest/actualites/perspectiveseconomiquesdanslespaysemergents-focussurlinde

    Le 2 juin prochain, l’assureur-crédit COFACE organise une nouvelle Web Conférence, consacrée aux perspectives économiques dans les pays émergents et en particulier en Inde.Cette manifestation, qui se déroulera de 11h à 12h, abordera les thèmes suivants :Quid des « pays émergents » - Panorama économique des BRICTendances dans les « nouveaux pays émergents » - Philippines, Vietnam, Sri Lanka, …Zoom sur l’économie indienne un an après l’élection du 1er Ministre Narendra MODI Information et inscription : http://www.coface.fr/Actualites-Publications/Web-conferences

  • Poudrières asiatiques
    http://www.monde-diplomatique.fr/mav/139

    « Manière de voir » n° 139 — Février - mars 2015

    Chine, Corées, Japon, Etats-Unis, Vietnam, Inde… Le XXIe siècle, annoncé comme le « siècle chinois », sera-t-il celui d’une déflagration en Asie-Pacifique ? Les nuages s’amoncellent, les dépenses militaires (hors Etats-Unis) augmentent, le ton monte et le risque de conflit ouvert s’accentue.

  • Disneylandisation des horreurs de la guerre - Visionscarto

    http://visionscarto.net/disneylandisation-guerre

    La publication du jour sur notre tout nouveau site Visions cartographiques, c’est Patrick Naef qui nous l’offre avec une réflexion sur lieux de mémoire et tourisme (exploitation de la souffrance, instrumentalisation par les Etats). Ici, le Vietnam, la Lituanie et la Pologne, mais nous pourrons poursuivre le débat plus tard en Corée avec la DMZ ou en Afrique du Sud...

    Violence et tourisme ne font à priori pas très bon ménage. Lorsqu’une région touristique sombre dans la guerre, connaît des émeutes ou subit des actes de terrorisme, elle est désertée et s’effondre économiquement.

    Des pays comme l’Égypte, en profonde mutation après la « révolution » de 2011 et encore très instable politiquement, luttent pour réhabiliter un secteur touristique essentiel pour l’économie. Mais si les événements ont contribué à vider les lieux traditionnellement touristiques (ils y reviendront une fois que la situation sera plus calme), ce sont parfois les lieux-même de la violence qui deviennent des centres d’intérêts et peuvent se trouver transformés en attractions touristiques.

    #tourisme #lieux_de_mémoire #guerre #conflits

  • Gigantesque coupure d’électricité au Venezuela, le 3/09 : 70% du pays affecté.
    À Caracas, qui n’avait pas été touchée depuis 2008, la coupure a duré entre une demi-heure et plus de quatre heures ; plus longtemps dans d’autres parties du pays. Elle a touché 13 des 24 états du pays.

    Apagón afectó al 70 % de Venezuela - BBC Mundo - Última Hora
    http://www.bbc.co.uk/mundo/ultimas_noticias/2013/09/130903_ultnot_venezuela_apagon_caracas_jp.shtml

    Un apagón de gran magnitud, originado en una falla de la línea de transmisión principal, dejó sin electricidad a mediodía del martes a casi el 70% de Venezuela, según el presidente Nicolás Maduro.
    El apagón, que comenzó a las 12.30, no afectó a la industria petrolera, que da cuenta de un 95% de las exportaciones y es la principal fuente de ingresos del país.
    Aunque el interior de Venezuela padece continuos cortes y racionamientos en el suministro de energía, el problema llevaba años sin afectar a la capital, Caracas, que desde 2008 no sufría un apagón de tal magnitud.

    La panne provient d’un incident sur la ligne à haute tension (765 kV) « colonne vertébrale » qui achemine l’électricité de l’ensemble hydroélectrique du Guri, sur le Caroni, troisième centrale mondiale après les Trois-Gorges et Itaipu.
    Panne ou sabotage, comme le suggère N. Maduro ?

    La centrale Simón Bolívar sur la retenue du Guri
    http://www.venezuelatuya.com/guayana/guri.htm

    Schéma du réseau et des pannes


    (de http://www.noticias24.com/fotos/noticia/11668/apagon-registrado-en-parte-del-pais-fue-generado-por-una-falla-en-la-lin )

    • Une semaine après la panne, la distribution électrique est toujours instable. 18 états du pays sont toujours sous la menace de coupures, prévues et tournantes d’une durée jusqu’à 2 heures ou non…

      18 estados continuarán con interrupciones rotatorias de energía
      http://www.el-nacional.com/economia/continuaran-interrupciones-rotatorias_0_261574188.html

      A una semana del apagón que se registró en el centro y occidente del país persisten las fallas del servicio: unas son programadas porque forman parte del plan de administración de cargas, que implica un racionamiento hasta de dos horas en la tarde o noche; y otras se deben a caídas por problemas en los sistemas de transmisión. En total, al menos 18 estados –sin incluir Caracas- están expuestos a una u otra situación.

      Le ministre de l’Énergie électrique promet de réactiver la page web qui faisait le point quotidien.

      El experto señala la necesidad de que el ministro Chacón retome la información diaria que hasta diciembre de 2010 difundía el Centro Nacional de Despacho mediante su página de Internet. Vale mencionar que el funcionario a principios de julio prometió que se retomaría la difusión de estos datos.

    • La #CNR planche sur un nouveau canal en Amérique latine

      Après avoir conçu des écluses au Panama, la #Compagnie_nationale_du_Rhône (CNR) vient d’annoncer la signature d’un protocole d’étude pour permettre la navigation sur le #fleuve_Paraná, entravée par un #barrage à la frontière du #Brésil et du #Paraguay. Cet accord, signé par Élisabeth Ayrault, présidente de CNR, et James Spalding, directeur général paraguayen de #Itaipu_Binacional (société gestionnaire du barrage contrôlée à parité par le Brésil et le Paraguay), prévoit des actions en matière d’ingénierie et de renforcement de capacités sur le projet d’#écluses et la prise en main future d’ouvrages de navigation. Le barrage et la #centrale_hydroélectrique d’#Itaipu, situés à la frontière entre le Brésil et le Paraguay, ont été construits par ces deux pays entre 1975 et 1982. Mais ce barrage constitue un obstacle sur la voie navigable du fleuve (près de 4.000 km) et de ses affluents, qui pourrait être levé au moyen d’un canal de navigation et d’écluses. « Le savoir-faire de CNR est reconnu dans plus de 30 pays », souligne le concessionnaire du Rhône et premier producteur français d’énergie exclusivement renouvelable. Spécialisé en ingénierie hydroélectrique et fluviale, CNR Ingénierie a notamment réalisé des études sur la conception des écluses de Panama - Grand Prix national de l’Ingénierie en 2011 - ou l’aménagement durable du cours principal du Mékong (Laos, Cambodge, Vietnam, Thaïlande). L’activité de CNR Ingénierie se répartit entre deux tiers de missions internes et un tiers de contrats pour le compte de clients externes, en France et à l’international. Depuis 2000, ses activités ingénierie sont certifiées Iso 9.001. La société Itaipu Binacional est pour sa part membre des Initiatives pour l’avenir des grands fleuves (IAGF).

      https://www.lantenne.com/La-CNR-planche-sur-un-nouveau-canal-en-Amerique-latine_a40170.html
      #barrage_hydroélectrique