company:coca cola

  • #jeux_d'influences (sur #arte, mais aussi en #réalité)

    Une #lobbyste pro-agrochimie nommée à l’#Anses )
    https://reporterre.net/Une-lobbyste-pro-agrochimie-nommee-a-l-Anses

    Sophie Le Quellec a été nommée, le 3 juin dernier, « directrice de la communication et des relations institutionnelles » de l’Anses et directrice de cabinet du Directeur général de l’Agence. Pour rappel, l’Agence nationale de sécurité sanitaire a pour rôle « d’évaluer les risques sanitaires pour éclairer l’action publique et ainsi de contribuer à assurer la sécurité des travailleurs et des consommateurs ».

    Le mouvement Nous voulons des coquelicots a vivement réagi à sa nomination. En effet, Sophie Le Quellec a travaillé pendant quatorze ans, de 2002 à 2016, pour une agence de communication et de lobbying appelée i&e, intégrée depuis 2012 dans la transnationale du lobbying Burson-Marsteller. Or, ce cabinet a défendu les intérêts de Coca Cola, Findus, Danone, #Total, #Bayer et #Monsanto. « Madame Le Quellec a elle-même participé à des campagnes pro-OGM après le fameux démontage du McDo de Millau, en 1999. Des campagnes payées notamment par Monsanto », a affirmé le mouvement dans un communiqué, reprenant une information du #Canard_Enchaîné paru au début du mois

  • Un accord historique pour réduire les déchets plastiques dans presque tous les pays du monde (Waking Times)
    https://www.crashdebug.fr/sciencess/16023-un-accord-historique-pour-reduire-les-dechets-plastiques-dans-presq

    Allez une bonne nouvelle pour terminer la journée, profitez en, ce n’est pas souvent le cas hélas, mais on peut féliciter les populations des pays concernés de cette prise de conscience collective, par ce que ce n’était pas gagné, bravo à vous toutes et tous. Maintenant il faut taxer Coca cola, Mc Do et toutes ces société à la hauteur du préjudice qu’ils nous font subir, nous et les générations futures..... (Informations complémentaires)

    Elias Marat, TMU

    Waking Times

    Au fur et à mesure que l’on prend conscience dans le monde entier de la crise croissante des déchets plastiques, on pourrait penser qu’il serait logique que les nations parviennent à une forme d’accord pour limiter la pollution plastique.

    Ce fut le cas vendredi dernier lorsque plus de 180 pays se sont joints à un (...)

  • Nestlé, Coca, Carrefour... De grandes marques remettent la consigne au goût du jour (Le Figaro)
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/15556-nestle-coca-carrefour-de-grandes-marques-remettent-la-consigne-au-g

    J’ai vu cela récement avec Coca Cola à mon supermarché, et j’avais été étonné, surtout après le reportage de Cash investigation sur la pollution environnementale de la firme à cause de ses bouteilles en plastique, aussi voici un petit coup de pub pour ces enseignes qui se prennent en main et réagissent. Pour les plus anciens rappelez-vous ces temps ou on ramenait les bouteilles en verre au supermarché pour gagner quelques centimes pour s’acheter des bonbons, la conduite était vertueuse et responsabilisait les gens, aussi si c’était possible avant pourquoi pas à nouveau, en tout cas avec la pollution des plastiques il faudra bien réagir, car ce n’est ni plus ni moins qu’une question de survie.

    En collaboration avec une vingtaine de géants de la grande distribution, une plateforme de (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Les #Multinationales françaises face aux simples citoyens : les chiffres de l’injustice
    https://www.bastamag.net/Les-multinationales-francaises-face-aux-simples-citoyens-les-chiffres-de-l

    À partir de ce 22 janvier, grands patrons de multinationales et dirigeants politiques du monde entier se retrouvent à Davos, en Suisse, pour le Forum économique mondial. Lundi, Macron recevait plus de cent responsables de grandes entreprises à Versailles, dont ceux de ArcelorMittal, Coca Cola, Engie ou Google… Un rapport que l’organisation Attac vient de publier avec l’Observatoire des multinationales, montre, en chiffres, que les patrons de multinationales ne sont pas les meilleurs (...)

    En bref

    / #Justice_fiscale, #Climat, #Inégalités, Multinationales

    https://www.bastamag.net/IMG/pdf/les_grandes_entreprises_francaises_un_impact_desastreux_pour_la_societe_et

  • Sprite, 7Up, Lipton Ice Tea... Pourquoi ces sodas contiennent soudainement moins de sucre
    https://www.bfmtv.com/economie/sprite-7up-lipton-ice-tea-pourquoi-ces-sodas-contiennent-soudainement-moins-d

    Les sodas sont en train de procéder à une cure de sucre parfois drastique. Leurs fabricants ont tous, plus ou moins discrètement, changé de recette ces derniers mois pour faire baisser le niveau de glucose de leurs breuvages. Preuve que la nouvelle taxe soda entrée en application ce 1er juillet est extrêmement efficace pour les inciter à en utiliser toujours moins.

    Dans sa précédente version, instaurée il y a cinq ans, la taxe coûtait aux fabricants environ 8 centimes le litre. Désormais, son taux augmente en proportion du sucre ajouté. Ainsi, elle se limite à 3 centimes par litre pour un produit contenant moins de 10 grammes de sucre par litre, comme le Volvic Zest Citron, quand pour du Coca Cola Classic (et ses 106 grammes de sucre par litre) elle s’élèvera à 15,5 centimes par litre.
    Le sucre joue sur le goût et la texture

    Chez Breizh Cola, le concurrent breton de l’iconique Coca, la bouteille de 1 litre compte désormais 12 grammes de sucre en moins, l’équivalent de deux morceaux de sucre supprimés dans chaque bouteille. Une nouvelle formule, sans édulcorant, adoptée pour subir le moins possible cette nouvelle fiscalité, admet sans ambages Stéphane Kerdodé, le président de Phare Ouest, qui produit le cola celtique. Cette baisse devrait lui permettre de faire une « économie » sur la taxe d’environ 2 centimes par bouteille de 1,5 litre.

    « Cette réduction ne change pas le goût pour le consommateur, assure le fabricant, mais si on passait des 94 grammes de sucre actuels par litre à 70 grammes, le Breizh Cola n’aurait plus du tout le même goût », précise-t-il. Et il n’aurait plus la même texture.

  • Poétique politique, une histoire des chansons de luttes francophones.

    Pendant une semaine, Rocé explique sa recherche de plusieurs années sur l’histoire des musiques de luttes francophones, par les damnés elleux-mêmes, les colonisés, les ouvriers. Avec pas mal de femmes aussi dedans. Une redécouverte de slam et spoken word en français, depuis longtemps avant que le rap n’arrive de ce côté de l’océan. C’est un énorme projet ! Qui sort en septembre.

    Rocé, aux origines de la recherche
    http://nova.fr/podcast/nova-stories/roce-aux-origines-de-la-recherche

    (Je ne sais pas comment trouver les mp3 de l’émission comme sur radio france depuis les RSS ping @intempestive)

    Le rappeur Rocé livre les coulisses de son projet Par les damnés de la terre, qui va faire l’objet d’une compilation à la rentrée de septembre. Une recherche de plusieurs années, de rencontres de hasard en flair attentif, il est parti à l’origine du spoken word à la française, via les « chansons de luttes » depuis la fin des années 1960. On part dans le XIXe arrondissement de Paris, au Cameroun, au Burkina, à Haïti, à New York... « C’est important de réunir avec cohérence cette énergie du passé si présent dans nos quotidiens, ces voix qui résonnent aujourd’hui dans le rap et ailleurs, les voix des vaincus, des subalternes, des damnés de la terre », nous dit Rocé.

    Des morceaux qui servaient pour les luttes sociales ou anticoloniales. Une quête subjective, qui l’a mené de rencontres en rencontres. Selon lui, on trouve là une des sources d’un spoken word francophone, qui a nourri plus ou moins directement le slam et le hip-hop français. Comme une branche de l’arbre pas encore totalement découverte.

    2ème : L’esthétique et la politique
    http://nova.fr/podcast/nova-stories/lesthetique-et-la-politique

    Parti du free jazz, conseillé par un ami disquaire, mais passé aussi par un underground sans œillère et l’écoute de francs-tireurs multiples, le projet de Rocé se nourrit de multiples racines. Ce qui lui parle : le mélange d’une teneur politique, mais esthétique forte : funk, blues... « Je cherche les Last poets à la française », dit Rocé. « Le proto-rap, le rap avant le rap ». La playlist du jour va de Francis Bebey aux chants de luttes sociales de la Régie Renault à la fin des années 1960.

    3ème : Un nom en entraîne un autre
    http://nova.fr/podcast/nova-stories/un-nom-en-entraine-un-autre

    En partant d’une pochette de disque, Rocé trouve des noms de labels, puis des figures comme François Tusques, pièce maîtresse du free jazz français, et enfin des noms qui restent clandestins et compliqués à trouver. À l’écoute, notamment : « Déménagement », par Salah Sadaoui, « Le Mal du pays », par Manno Charlemagne...

    4ème : Dane Belany, l’aventure américaine
    http://nova.fr/podcast/nova-stories/dane-belany-laventure-americaine

    Le projet a permis à Rocé de retrouver des artistes oubliés. Dane Belany en faire partie. Chanteuse noire d’origine turque et sénégalaise, qui chantait dans les cabarets de Pigalle, elle côtoyait du beau monde parisien, avant de partir à New York. Là-bas elle a rencontré Thelonious Monk, Miles Davis, croisé James Baldwin. Une maladie lui fait perdre sa voix. Elle s’est mise à clamer des textes en français, de David Diop, Aimé Césaire... Ce qui donne un disque dédicacé à Frantz Fanon. Rocé l’a retrouvée...

    5ème : Un chapitre africain
    http://nova.fr/podcast/nova-stories/un-chapitre-africain

    On termine cette Nova Story par un zoom sur la partie africaine des recherches de Rocé. Qui commence par un morceau d’Abdoulaye Cissé, figure de la musique burkinabè, mandaté par le président Thomas Sankara, créateur à sa demande de deux groupes : Les chanteurs au poing levé et Les Colombes de la Révolution. Rocé retrouve Abdoulaye Cissé, qui l’aide aujourd’hui dans ses travaux.

    #musique #Rocé #Histoire #luttes_sociales #damnés_de_la_terre #colonisation #chanson #spoken_word #slam #radio #audio #Radio_Nova #historicisation

    et cc @intempestive @sinehebdo @mad_meg @odilon @touti

    • les urls sont des redirections du proxy google, il faut donc cliquer sur celles que tu as données pour les retrouver ! (ce qui permet à google d’enregistrer qui va écouter quoi avant de te laisser l’accès)

    • L’album arrive ! Premier extrait ! (et on peut le commander)
      https://horscadres.bandcamp.com/album/par-les-damn-e-s-de-la-terre

      Je fais partie de cette génération qui a vu naître le rap français, et avec lui l’énorme engouement pour cette musique des enfants de la deuxième et troisième génération d’immigrés. J’ai voulu creuser au-delà du rap, fouiller les artistes de la langue française qui véhiculent la poésie de l’urgence, la poésie à fleur de peau, engagée malgré elle parce que le contexte ne lui donne pas le choix. La poésie des « damné.e.s de la terre ». Dans l’ombre des chanteurs à texte médiatisés existent des femmes et des hommes devenus artistes juste le temps d’un disque.
      Inutile de chercher dans ce recueil le morceau « exotique et funky », extrait du folklore destiné à la métropole. Rythmes et textes sont vêtus de leur propre « blues » dur et sincère. La langue française réunit des régions du monde qui portent des fardeaux communs. Géopolitique et sentiments se mêlent. Les paroles des anciens résonnent jusque dans les oreilles des enfants d’aujourd’hui, ceux des diasporas. Un bon nombre des artistes présent.e.s dans ce recueil n’a pas eu la chance de croiser son public à l’époque, je pense que le contexte actuel des migrations et des questionnements identitaires donnera une résonance toute particulière à ces textes et à ces musiques.

      Deux historiens, Naïma Yahi et Amzat Boukari-Yabara, écrivent le livret du disque, ils décrivent les contextes de l’époque et des pays dont proviennent les morceaux.

      Ce projet, musical et de patrimoine, répond à un besoin : (re)donner la voix aux nouvelles générations qui évoluent en France avec une absence d’identification, un oubli de l’histoire de leurs parents dans le paysage politique et culturel qu’elles traversent en grandissant. Il écrit une autre histoire de la musique en français. A la jonction des luttes de libération des pays d’origines, des luttes ouvrières, des exils, il cristallise une époque où les luttes bâtissaient des fraternités, des affirmations, de la dignité, des liens entre les peuples opprimés et des convergences que l’Histoire des livres scolaires ne dit pas. Il est important à mes yeux de transmettre ces moments de tous les possibles afin d’en imprégner la morosité dans laquelle grandissent les nouvelles générations.

      Les enfants des diasporas et ceux des travailleur.euse.s ouvrier.ère.s ont besoin d’avoir des espaces de transmission de l’histoire de leurs parents. Ces parents qui ont sacrifié des années dans des luttes ou dans l’exil et qui ont choisi pour leurs enfants une intégration dans la discrétion et pointée vers un futur sans le poids d’une lourde mémoire. Le passé ne se transmet pas facilement lorsqu’il est emprunt de tabous et qu’on pense ses enfants libres, sauvés, car nés en France. Mais les combats de nos aînés, à la vue des luttes actuelles, sont précieux et utiles. Le présent se débrouille mieux lorsqu’il a de la mémoire.

      Ce disque est donc un constat, un bout de mémoire qui montre que le champ des possibles était ouvert un court moment, avant d’être refermé, nous plongeant dans l’individualisme, le court terme, l’absence de projets de société. L’absence des ces histoires dans l’Histoire nous prive de l’espoir, des notions de fraternité, de résistance, de modes d’emplois d’autodéfense. L’époque actuelle nous impose ses fictions dystopiques, des histoires d’échecs et d’impasses.

      Le sillon fossilisé dans le disque m’a permis de découvrir des artistes et intellectuels qui ont transmis des solutions multiples. On connaît trop peu le personnage de Frantz Fanon, ce Martiniquais qui a épousé la cause algérienne, on connaît trop peu le grand Franklin Boukaka, artiste congolais qui rend hommage dans une chanson à Mehdi Ben Barka, homme politique marocain. Il a existé un soutien entre étudiants guadeloupéens pour l’indépendance de la Guadeloupe et un militant corse du FLNC qui a décidé d’héberger sur son label leur musique.
      Nous pouvons être tous d’accord, ça ne sert à rien s’il n’y a pas de projet commun. Je ne sais pas comment sera demain, ce que je sais c’est qu’avec la mémoire nous pouvons additionner la force et l’union des peuples d’hier aux diasporas et subalternes d’aujourd’hui. Nous placer au centre de l’histoire que l’on nous conte afin de rompre avec la logique impérialiste.


      « Voir ce qui n’avait pas lieu d’être vu, faire entendre comme discours ce qui n’était entendu que comme un bruit. » Jacques Rancière

      Rocé

    • Yes ! et vendredi 2 novembre, à l’occasion de la sortie du projet tant attendu, grand entretien avec Rocé sur www.jefklak.org ! Le livret, le projet et les sons/chansons sont plus qu’indispensables !

    • Pour celles et ceux qui ont aimé Par les damné·es de la terre collecté par monsieur @Roce, on pourra continuer le chemin avec

      MOBILISATION GENERALE/ Protest and Spirit Jazz from France 1970-1976

      Commande & écoute ici : http://www.bornbadrecords.net/releases/bb057-va-mobilisation-generale-protest-and-spirit-jazz-from-france-1

      1968. France société anonyme. L’incendie est déclaré et tout l’immeuble est entrain de s’effondrer. On ne sauvera rien. Des décombres du vieux monde les enfants de Marx et de Coca Cola surgissent pour arracher le bleu et le blanc au drapeau tricolore. Le fond de l’air est rouge et la musique n’adoucira plus les mœurs. Le chantier peut commencer.

      Si les Stones, les Who, les Kinks ou le MC5 composent la bande son de la revolution à coups de singles Molotov, ce sont des noirs américains qui ont fait sauter les digues durant les sixties. Contre le jazz à papa et la tradition occidentale Ornette Coleman, Cecil Taylor, Eric Dolphy, Albert Ayler ou Archie Shepp libèrent alors la note, explosent les formats, se lancent dans des improvisations furieuses qui redessinent un territoire sans frontières, aussi spirituel que politique. Avec le free jazz, le saxo devient lui aussi une machine à détruire l’ordre établi.

      L’Art Ensemble of Chicago qui atterrit à Paris en 1969 au Théâtre du Vieux Colombier allume une nouvelle mèche. Le quintette intègre au linup traditionnel une multiplicité de « petits instruments » dénichés un peu partout (de la sonnette de bicyclette aux wind chimes en passant par le steel drum, le djimbe ou le vibraphone : rien ne leur échappe) dont ils usent en fonction de leur inspiration. Sur scène le groupe détonne en arborant boubous et peintures de guerre afin de célébrer les pouvoirs d’une musique libre et hypnotique, en connexion directe avec ses racines africaines. La rencontre avec le label Saravah (fondé en 1965 par Pierre Barouh), alors aux avant postes d’une world music qui ne porte pas encore de nom, est évidente. L’album Comme à la radio de Brigitte Fontaine enregistré en 1970 à l’issue d’une série de concerts donnés au Théâtre du Vieux Colombier scelle l’union de cette héritière d’une chanson française, poétique et engagée (Magny, Ferré, Barbara) avec le jazz voodoo de l’Art Ensemble of Chicago et la tradition arabe perpétuée par son compagnon Areski Belkacem.

      Un ovni vient de se poser sur les platines des ados français qui découvrent la culture underground via Actuel, Libération, Charlie Hebdo, Rock’n Folk et une free press en pleine ébullition. Une jeunesse qui est de tous les combats : aux cotés des paysans sur le plateau du Larzac, des ouvriers de l’usine Lip, contre le nucléaire à Creys-Malville, la guerre du Vietnam, la peine de mort, les discriminations subies par les femmes, les homosexuels et les immigrés. Faire de la musique quand on a 20 ans au début des années 70, c’est faire de la politique. On ne prend pas un micro pour devenir une rock star mais pour faire avancer ses idées. Tandis que le prix du baril s’enflamme et que Pompidou bétonne à tout va en développant les grands ensembles et en « adaptant la ville à l’automobile », on prend la route pour se réfugier à la campagne. Des communautés qui se forment aux quatre coins de l’hexagone naissent des groupes (ou plutôt des collectifs) à géométrie variable qui mélangent allégrement musique, happening théâtral et agit prop sous une bonne dose d’acide. Le grand n’importe quoi est souvent de mise (le prog rock est la tarte à la crème de l’époque), mais ceux qui empruntent le sentier dessiné par le spiritual jazz planent vers d’autres cieux. La véhémence (voir la grandiloquence) des propos est alors portée et transcendée par la finesse et l’inspiration du jeu. La France de Claude François n’a jamais entendu ça. À la fois spatiaux, pastoraux et tribaux, les morceaux réunis ici font la jonction parfaite entre un certain héritage psychédélique, le space jazz de Sun Ra et l’Afro Beat qui se met alors en place à Lagos avec Fela, ils sont autant des incantations (l’usage du spoken word est récurrent), des cris de guerre, des poèmes que des tracts.

      1978. Giscard est à la barre. Le punk et la disco décapitent les derniers hippies. Si le sang bout toujours, il est déjà trop tard. La guerre est finie, elle a été perdue sans que personne ne s’en aperçoive, et l’on a beau se battre encore contre des moulins à vent, faire parfois parler la poudre et le plomb dans des luttes sans issues (du rêve au cauchemar il n’y a qu’un pas), on sait que la parenthèse enchantée vient de se refermer, que les lendemains qui chantent sont désormais derrière nous et qu’on ne laissera que quelques disques à nos enfants. Le spectre d’un single prophétique peut alors ressurgir des speakers. Brigitte Fontaine y interroge Areski : « Hey mais je pense à un truc, on ne va pas mourir dans une minute ? »

    • Très bonne interview : http://dialna.fr/interview-par-les-damne-e-s-de-la-terre-lhommage-aux-luttes-du-passe-de-roce

      Évocation de #archivage_militant (mais au final tout le projet en est question)

      Cet album est aussi possible car ces luttes ont été gravées sur vinyles, ou sur bandes. D’après toi, que garderons-nous de nos luttes actuelles ?
      Rocé : Je pense que c’est un peu le problème de notre époque. Tu peux le voir avec notre consommation de la musique, des photos, etc .. Aujourd’hui tu changes de téléphone, tu perds tes photos. Avant tu avais moins ce problème. On a beaucoup plus de choses aujourd’hui, mais on les transporte beaucoup moins longtemps avec nous. Je ne sais pas ce qu’il advient des albums photos de famille, plus personne n’en a. C’est tout con, mais on fait une confiance aveugle en la technologie mais l’obsolescence fait qu’on peut tout perdre du jour au lendemain. Il y a des morceaux qui cartonnent grâce à des plateformes de téléchargement, mais tout ne tient qu’à ces plateformes. J’ai réédité mon premier album qui date de 2001. Le graphiste de l’époque avait gardé un disque dur avec les morceaux, la pochette, etc. Le disque dur ne démarrait pas quand on l’a branché. On a dû reprendre la pochette vinyle et allait la faire une reproduction de la photo. Encore une fois, le vinyle a sauvé l’affaire, c’est du sillon gravé. Le numérique, c’est limité. Que va-t-il advenir de nos luttes d’aujourd’hui ? On va y arriver mais ça va être moins simple.

  • Forum mondial de l’eau de Brasilia : face aux multinationales, la société civile s’organise
    https://www.bastamag.net/Forum-mondial-de-l-eau-de-Brasilia-face-aux-multinationales-la-societe-civ

    C’est la grand messe de promoteurs de la privatisation de la gestion de l’eau. Tous les trois ans depuis 1997, le Conseil mondial de l’eau organise son forum mondial de l’eau. Y viennent les représentants des grandes entreprises de gestion de l’eau, dont les multinationales françaises Veolia et Suez, des autorités politiques, des grandes ONG. Cette année, ce forum mondial de l’eau se tient du 18 au 23 mars dans la capitale brésilienne Brasilla. L’événement est sponsorisé, entre autres, par Coca Cola, (...)

    ça bouge !

    / #Altermondialisme, #Accès_à_l'eau

    #ça_bouge_!

  • « Heidegger n’a jamais cessé de participer à la mise en œuvre de la politique nazie »

    Dans une tribune au « Monde », la philosophe Sidonie Kellerer revient sur une récente découverte qui démontre que le penseur était toujours membre, en avril 1942, de la Commission pour la philosophie du droit, une instance nazie dirigée par Hans Frank, « le boucher de la Pologne ».
    LE MONDE | 26.10.2017 Sidonie Kellerer (Professeur de philosophie à l’université de Cologne)

    Tribune. Les Cahiers noirs, les carnets du philosophe, dont quatre volumes ont été publiés depuis 2014, montrent que Heidegger n’a pas hésité, durant les années du nazisme, à justifier « philosophiquement » ses propos antisémites. Pourtant, nombreux sont les chercheurs qui soutiennent que cet antisémitisme irait de pair avec une critique croissante du régime nazi. Ainsi, dans une tribune parue le 12 octobre dans Libération, Jean-Luc Nancy affirme-t-il – sans preuves – que Heidegger aurait « accablé » les nazis avec la dernière « virulence », dans ses textes des années 1930.
    Une découverte importante qui vient d’être faite en Allemagne confirme, s’il en était besoin, l’affinité en pensée et en actes qui existe entre Heidegger et le régime nazi. Elle concerne la participation de Heidegger à l’élaboration pratique du droit nazi.

    Nous savions, depuis le livre de Victor Farias Heidegger et le nazisme (Verdier, 1987), que Heidegger n’avait nullement renoncé, en avril 1934, à sa fonction de recteur de l’université de Fribourg par opposition au régime nazi. En effet, à peine avait-il cessé d’être recteur qu’il acceptait, au printemps 1934, de devenir membre de la Commission pour la philosophie du droit. Farias montrait qu’il y avait siégé au moins jusqu’en 1936, aux côtés, entre autres, de Carl Schmitt et d’Alfred Rosenberg, idéologue officiel du nazisme. Cette commission était intégrée à l’Académie du droit allemand, mise en place en juin 1933 par Hans Frank, juriste, qui occupait alors la fonction de commissaire du Reich chargé de la nazification du droit.

    « Hygiénisme racial »
    Emmanuel Faye avait poursuivi la recherche sur ce fait : en 2005, il mettait en évidence le lien étroit qui existe entre cet engagement pratique de Heidegger et sa pensée. Il rappelait que l’Académie pour le droit allemand avait élaboré les lois raciales de Nuremberg, dont la loi « pour la protection du sang et de l’honneur allemands » de 1935, qui interdisait les rapports sexuels et les mariages entre juifs et non-juifs. L’adhésion de Heidegger à la Commission pour la philosophie du droit, concluait Faye, pesait au moins aussi lourd que son engagement à Fribourg.
    En 1934, Heidegger décide d’intégrer cette commission. A cette époque, aucun des membres de la commission n’ignore que Hans Frank prône la stérilisation de ceux qu’il considère être de « caractère substantiellement criminel ». Son mot d’ordre : « Mort à ceux qui ne méritent pas de vivre. »
    Quels sont les objectifs de cette commission, que Frank appelle, dès 1934, « commission de combat du national-socialisme » ? En 1934, lors d’une réunion de la commission à Weimar, Alfred Rosenberg précise ses objectifs en professant qu’« un certain caractère juridique naît avec un certain caractère racial propre à un peuple » – ce caractère racial que le droit allemand a pour tâche de défendre face à ses « parasites ». L’objectif n’est pas de développer une philosophie du droit en général, mais de retrouver « le caractère de l’homme germano-allemand », et d’établir « quels dons et limitations constituaient son essence alors qu’il se tenait, ici, créateur ».

    Les membres de cette commission, qui œuvraient en toute conscience à l’élaboration d’un droit « aryen » raciste, devaient en outre travailler en étroite collaboration « avec les représentants de la raciologie allemande et de l’hygiénisme racial », raison pour laquelle un médecin, le psychiatre Max Mikorey, faisait partie de la commission.
    Découverte majeure
    Or Miriam Wildenauer, de l’université de Heidelberg, a récemment découvert, dans les archives de l’Académie du droit allemand, une liste datée des membres de la commission qui prouve que Heidegger est resté membre de cette instance au moins jusqu’en juillet 1942. C’est là une découverte majeure puisqu’elle établit que Heidegger ne s’est pas contenté de justifier l’idéologie nazie : il n’a jamais cessé de participer activement à la mise en œuvre de la politique nazie.
    Hans Frank, le président de la Commission pour la philosophie du droit, sera nommé, à partir de 1939, gouverneur général de la Pologne, où il organisera l’extermination des juifs et des opposants politiques, y gagnant le surnom de « boucher de Pologne ». Il finira condamné à mort par le tribunal de Nuremberg et sera pendu en 1946.
    Heidegger, qui, fin 1941, écrit dans les Cahiers noirs que « l’acte le plus haut de la politique » consiste à contraindre l’ennemi « à procéder à sa propre autoextermination », continue donc à siéger dans cette commission, au moins jusqu’en juillet 1942, alors que la « solution finale » a été décidée en janvier 1942, et que l’extermination des juifs d’Europe atteint son paroxysme. Il y siège sous la présidence de celui qui, à partir de 1942, organise personnellement le gazage des juifs en Pologne.

    Comme le souligne, à juste titre, Mme Wildenauer, il faudra poursuivre les recherches afin de déterminer précisément le rôle de l’Académie du droit allemand, et en particulier de cette commission, dans la mise en œuvre du génocide perpétré par les nazis. De futures recherches devraient également clarifier les raisons pour lesquelles la Commission pour la philosophie du droit fut la seule, parmi les autres commissions de l’Académie du droit allemand, à être tenue secrète par les nazis. Les protocoles des séances restent introuvables. Alfred Rosenberg n’en dit mot dans son journal.

    Pensée autoritaire
    Le débat autour de Heidegger revient régulièrement depuis l’après-guerre. Loin de tenir, comme le suggère M. Nancy, au refus d’accepter une philosophie qui dérange, cette persistance peut être rapportée à deux raisons principales. D’abord, Heidegger fit preuve d’une grande habileté à effacer après-guerre les traces de sa participation active au régime nazi, n’hésitant pas à « blanchir » plus d’une fois les textes qu’il publiait. Il est normal que le débat reprenne chaque fois que ces faits, longtemps dissimulés, resurgissent au fil des recherches.
    La seconde raison de cette résurgence tient à la manière dont Heidegger conçoit sa philosophie dès avant l’arrivée au pouvoir des nazis : pour lui, rien ne sert d’argumenter puisque tout se joue avant la discussion. Soit un Dasein – terme heideggerien qui désigne l’« être humain » – a une essence qui lui donne accès à l’Etre, soit il en est dépourvu. Raison et logique ne sont que l’échappatoire de ceux qui ne sont pas à la hauteur de l’Etre.

    Cette pensée autoritaire, qui criminalise la raison, imprègne aussi sa réception apologétique : dénégation des faits, procès d’intention et insultes plus ou moins directes tiennent alors lieu de discussion mesurée et argumentée. C’est ce refus d’une véritable discussion qui donne un aspect d’éternel retour du même au débat.
    Les totalitarismes ne sont pas, n’en déplaise à Jean-Luc Nancy, des « éruptions » du destin, c’est-à-dire des désastres sortis d’on ne sait où. Ils sont mis en œuvre par des individus à qui on peut en attribuer la responsabilité ; ils ont des causes économiques, politiques et sociales, qu’il nous incombe de déterminer et de comprendre.

    #Martin_Heidegger #Nazisme #Jean-Luc_Nancy

  • Pub du futur : l’analyse des émotions, un risque de manipulation ? - CNET France
    http://www.cnetfrance.fr/news/pub-du-futur-l-analyse-des-emotions-un-risque-de-manipulation-39858642.ht

    L’arme du neuromarketing

    Face à un consommateur émotionnel, les publicitaires dégainent ainsi une arme redoutable : le neuromarketing. Cette discipline, interdite en France, qui utilise les neurosciences à des fins marketing et communicationnelles, permet d’étudier les réactions du système nerveux face à des stimuli. Depuis plus de 10 ans, pour le compte d’entreprises diverses (Coca Cola, McDonald, Facebook, Disney...), les spécialistes en neuromarketing utilisent l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) et l’électroencéphalographie (EEG) pour observer la façon dont le cerveau d’un consommateur cobaye réagit aux émotions suscitées par une publicité.

    Comme nous en parlions récemment, la détection et l’analyse des visages permet aux annonceurs d’étudier les « microexpressions » révélatrices des sentiments d’une personne, afin de proposer ensuite une publicité ultra-ciblée. Emanation de l’Affective Computing Group du MIT, la startup Affectiva, spécialisée dans la mesure de l’émotion, propose par exemple depuis 2015 un logiciel, baptisé Affdex, capable d’analyser (en direct) les nuances de nos expressions faciales (les changements musculaires), afin de déduire les émotions d’une personne filmée par webcam, en train de regarder un spot publicitaire à la TV ou sur Internet. Ses algorithmes, qui se sont entraînés sur plus de 4 millions de vidéos de visages, sont utilisés par des entreprises comme Coca Cola et Kellogg’s, mais aussi par des cabinets d’étude, comme Millward Brown et IPG Media Lab.

    Des panneaux publicitaires « intelligents » munis de caméras et de capteurs sont actuellement capables de détecter (à son insu) l’âge et le sexe d’un consommateur, afin de lui proposer de la pub ciblée. Pour l’heure, ils ne savent pas encore « lire » les émotions, mais avec un logiciel comme celui d’Affectiva, autant dire que cela ne saurait tarder…

    Même si la reconnaissance des émotions par l’IA et les neurosciences n’est pas encore 100% efficace, l’idée de voir nos émotions analysées et utilisées par les annonceurs pour ajuster leurs messages soulève d’importantes questions éthiques. La protection de la vie privée se pose, en premier lieu, puisque les systèmes utilisés pour lire notre humeur - sans notre consentement - collectent forcément des données. Selon Datakalab, Affectiva et les autres, les données utilisées sont toujours anonymes, ou anonymisées, et ne sont pas stockées.

    Mais au-delà de la vie privée, c’est le risque d’être manipulé qui inquiète le plus. « Les émotions sont le chaînon manquant qui peut permettre aux grandes plateformes d’affiner encore l’indexation, le séquençage de l’ensemble de nos comportements, afin d’instrumentaliser toujours davantage ce qui, dans nos interactions, est de l’ordre du pulsionnel et non du rationnel », explique Olivier Ertzscheid, maître de conférences en sciences de l’information, dans Culture Mobile, en abordant le cas Facebook. « La clé de toutes les manipulations, qu’elles soient commerciales ou politiques, est d’être capable de jouer sur les émotions des gens pour mieux les influencer », ajoute-t-il.

    #Publicité #Neuromarketing #Emotions #Vie_privée

  • [Témoignage] Contre la #malnutrition, a-t-on tout essayé ?
    http://www.socialter.fr/fr/module/99999672/509/tmoignage_contre_la_malnutrition_a_t_on_tout_essay

    Avec seulement trois écoles publiques, une quarantaine d’écoles communautaires ont vu le jour. Kangemi Ressource Center, qui existe depuis 2008, est un centre éducatif qui permet aux écoles locales d’avoir accès à une bibliothèque, une salle d’ordinateur et de bénéficier de programmes d’éducation, y compris d’éducation à la santé et à l’hygiène (notamment hygiène dentaire et lavage de mains).

    Le centre distribue également de l’eau potable pour les habitants des bidonvilles grâce à un système de filtration. Il s’agit d’un lieu de vie inspirant, animé par de gens passionnés par l’éducation et créé par une femme franco-belge qui a passé une dizaine d’années sur place pour tisser des liens avec les populations locales, des bénévoles et des mécènes.

    Ayant été particulièrement marquée par le succès du programme Nutrissimo Junior en France, je cherchais un support adapté pour les pays en développement afin d’effectuer des formations nutrition/hygiène de façon ludique. Ainsi ai-je identifié le jeu Nutricartes, conçu par des pédiatres français pour apprendre à classer les aliments entre différentes catégories : aliments de construction (protéines animales et végétales), aliments d’énergie (glucides, lipides), aliments de protection (légumes verts, fruits) et les boissons. Avec un plateau de jeu et 150 cartes photos d’aliments, le but est de faire comprendre l’utilité d’une alimentation variée pour grandir et rester en bonne santé. Rien d’autre que du bon sens, mais qui s’avère fort utile dans ce contexte.

    Les futures mères devraient également être sensibilisées à l’importance de l’alimentation des « 1.000 premiers jours »*. C’est durant cette période cruciale que se construit la santé du futur adulte et que la consommation de protéines revêt une importance particulière. Si certaines protéines animales (viande, poisson) sont souvent jugées trop chères pour les populations locales, les œufs sont plus abordables et les protéines végétales (lentilles, pois chiches, haricots…) semblent plus ancrées dans les habitudes alimentaires.

    L’ugali, farine de maïs cuite à l’eau est aussi très répandue dans l’alimentation kényane car elle est peu chère et nourrissante, mais elle a une faible densité nutritionnelle. Aussi convient-il d’expliquer que l’alimentation sert avant tout à apporter des nutriments destinés à donner de la force, des vitamines et de l’énergie, et pas uniquement à assouvir sa faim. Les aliments issus de notre mode de vie occidental ont également fait largement leur apparition, notamment bonbons, gâteaux sucrés et Coca Cola… qui est moins cher que l’eau !

  • C’est super chiant Blade Runner en fait, on dirait une vieille série B des années 80.

    Il repassait ce soir sur Arte, j’ai refait un essai mais vraiment, non, c’est vraiment pas ma tasse de culte.

    Les trucs technologiques bien dépassés, j’agrandis une photo comme dans les Experts Miami, les voitures qui décollent en faisant de la fumée...
    Le jeu d’acteurs (Harrison Ford, au secours), les coiffures, les fringues, l’imper transparent de la réplicante, les cadrages... série B !

    Y’a que la bande son et la musique à sauver (et pourtant je suis pas particulièrement fan de Vangelis).

    Pénible.

    Je l’avais vu ado, j’avais du pas mal fumer pour le trouver « cool ».
    Revu il y a quelques années chez Utopia (version remasterisée je crois, en tout cas bien marketée). Je voulais surtout le montrer à mes mômes.
    Ils ont vachement aimé plein de films que je leur ai montrés, mais Blade Runner, pas vraiment bluffés...

    En échange, je vous propose un film de Terry Gilliam qui n’a pas fait beaucoup parler de lui, démoli par la critique, mais que j’aime beaucoup : The zero theorem.

    http://www.imdb.com/title/tt2333804

    Inventif, touchant, dystopique (on dit qu’il est dans sa trilogie orwellienne), là vous allez vraiment vous régaler.

    Et mes mômes l’ont adoré celui là.

    #films_de_culte

  • De l’absurdité de la publicité programmatique : Sleeping Giants europe
    https://sites.google.com/view/slpng-giants-fr/accueil

    QU’EST-CE QUE LA PUBLICITÉ PROGRAMMATIQUE ?
    La publicité programmatique est, pour une entreprise, un moyen nécessitant peu d’investissement financier et humain pour faire de la publicité en ligne. Des entreprises aussi importantes que Coca Cola, mais aussi beaucoup plus modestes, comme le snack du coin, l’utilisent pour toucher leurs consommateurs. Cependant, sans implication ni de choix du placement de ces publicités, les entreprises n’ont que peu de contrôle. Parce qu’elles ciblent le consommateur individuel en fonction des sites déjà visités, les entreprises ne savent souvent pas sur quels sites leurs annonces peuvent apparaître. Par le passé, les entreprises ont été en mesure d’empêcher les annonces d’apparaître sur des sites pornographiques, ou à proximité de contenus violents. Mais elles ont toutes négligé le fait que leurs annonces pourraient apparaître à côté d’informations extrêmement sensibles, biaisées ou mensongères. De tels sites peuvent donc écrire ce qu’ils veulent et se faire payer tout simplement parce qu’ils génèrent du trafic. Les fausses informations étant devenues un véritable phénomène à part entière, il est apparu que la publicité programmatique avait donné vie à nombre de ces sites et rempli les poches de leurs propriétaires avec l’argent du consommateur.

    à propos des Sleeping Giants et des Sleeping Giants europe
    https://sites.google.com/view/slpng-giants-fr/articles/publicit%C3%A9-programmatique
    Sleeping Giants a été lancé aux États-Unis à la suite de l’élection présidentielle de 2016. Les fondateurs de Sleeping Giants ont immédiatement compris que la prolifération d’informations racistes, sexistes, xénophobes, homophobes et antisémites était incontestable. L’information manipulée et/ou fausse (fake news) et les articles prônant la haine semblaient fleurir partout, du jour au lendemain. En recherchant l’origine du financement de ces articles par les encarts publicitaires,

    Sleeping Giants a découvert que les annonceurs étaient, en fait, extrêmement nombreux. Des gros et des petits, chacun contribuant à reverser des millions à des sites comme Breitbart News - le plus gros poisson du domaine - grâce à leurs publicités. Pourtant, étonnamment, ils n’avaient aucune idée que leurs annonces apparaissaient sur ces sites en raison de ce que l’on appelle « la publicité programmatique », un réseau complexe de placement d’annonces qui cible le consommateur plutôt que des sites spécifiques. Armé de cette information, Sleeping Giants a commencé à avertir les annonceurs de leur présence sur Breitbart News.

    La campagne aux États-Unis a rendu quelques personnes en Europe conscientes du problème. Nous nous sommes donc décidés sans hésiter : ce marché des encarts publicitaires étant global et lié à la localisation de l’internaute, l’Europe avait besoin de son propre centre de Sleeping Giants, et, plus largement, de branches nationales. Au vu des plans d’expansion de Breitbart en Europe, nous sommes déterminés à minimiser l’espace public pour les propos haineux. Les réseaux de propagande tels que Breitbart constituent une véritable menace pour les sociétés ouvertes et le discours démocratique.

    À ce jour, plus de 2500 entreprises ont retiré leurs annonces de Breitbart News, parmi elles plus de 1100 en Europe. Et ce grâce à des milliers de géants qui travaillent nuit et jour pour les informer de leur présence sur ce site à leur insu.

    Nino Godart/BfmBusiness

    Le ProgrammaticFail
    Le #ProgrammaticFail est le constat de l’absurdité de la publicité programmatique. Les algorithmes déterminant que telle publicité doit s’afficher à côté de tel article sont complexes et multiples. Certains mots-clés, certaines photos ou illustrations sont censés faire apparaître une publicité « appropriée ». La communication et le sens étant des qualités profondément humaines, les algorithmes – bien que puissants– peinent à en maîtriser la finesse d’interprétation.

    Le #ProgrammaticFail peut être drôle. Souvent il est nocif pour l’annonceur, parfois nocif pour le support.
    Jugez vous-même en découvrant notre sélection. https://sites.google.com/view/slpng-giants-fr/programmaticfail

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=49&v=YTyy3O2RNoE

    #publicité_programmatique #Sleeping_Giants #publicité #breitbart_news #boulevard_voltaire #robert_ménard #fn #publicité_programmatique #financement #boulevard_voltaire

  • #Corporate_Tax is a feminist matter
    http://africasacountry.com/2016/09/corporate-tax-is-a-feminist-matter

    CitiGroup, Coca Cola, ExxonMobil, General Motors, Goldman Sachs, Verizon, Wal-Mart, Pfizer, JP Morgan Chase, Bank of America and Microsoft; of all the things these multinational corporations (MNCs) agree on, two things stand out: a proclaimed devotion to the feminist agenda and a penchant for tax dodging. On the former, all MNC’s claim to dedicate some […]

    #IT'S_THE_ECONOMY #activism #development #economics #feminism #human_rights #NGOs #Tax_havens

  • À quoi Nicolas Hulot sert-il ?
    http://reporterre.net/A-quoi-Nicolas-Hulot-sert-il

    En choisissant une agence de relation presse dénommée Révolution 9, Hulot est-il devenu révolutionnaire ? Cette agence fait des « relations publics » (relations publiques, ça fait ringard) et du lobbying, du design, de l’édition d’entreprise, et a comme clients Engie (ex-GDF Suez, investie dans le charbon, « une entreprise parmi les plus polluantes de la planète », selon les Amis de la Terre), Carrefour, Citroën, Coca Cola, Nestlé, les services financiers de General Electric, Thalès, l’Armée de terre, la Bibliothèque nationale de France et l’industriel Pyrex, les consoles Sega et la mairie de Paris, BMW (concernée par le récent scandale, révélé par l’ONG Transport et environnement, sur les normes environnementales truquées), Colgate, Alstom, Le Crédit Lyonnais. Pas vraiment des entités qui respirent l’écologie.

    On connaît les relations qu’entretient Nicolas Hulot, « homme libre », et sa fondation avec les grands groupes capitalistes. La Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l’homme est financée par EDF, qu’on peut considérer comme un lobby pro-nucléaire, L’Oréal, TF1, les groupes Véolia, Vivendi, Vinci, Lesieur… Il ne faudra pas attendre de Hulot qu’il dénonce les déclarations hypocrites et les obstacles à la transition énergétique mis en place par les grands groupes industriels, dont Engie ou EDF, même s’il s’est rallié à une position de sortie du nucléaire.

  • La critique de l’industrie culturelle
    http://coutoentrelesdents.noblogs.org/post/2015/03/16/la-critique-de-lindustrie-culturelle

    Adorno et #horkheimer analysent l’industrie culturelle et sa logique marchande qui impose des loisirs standardisés et une uniformisation des modes de vie.  « Ce que nous vendons à Coca Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible », annonce fièrement le … Continue reading →

    #ANTICOLONIALISME #CAPITALISME #FILMS #GENRE #IMAGE #LIVRES #LUTTES #MUSIQUE #REPRESSION #adorno #capitalisme #culture #ecole_de_francfort #industrie_culturelle #kulturindustrie #pensé_critique

  • Licenciements massifs : une campagne de boycott fait plier Coca Cola
    http://www.bastamag.net/Licenciements-massifs-une-campagne

    C’est l’histoire d’une campagne de boycott réussie contre la filiale espagnole du géant états-unien. En janvier 2014, Coca-Cola Iberian Partners annonce la fermeture de quatre de ses onze usines d’embouteillage à Madrid, Palma de Majorque, Alicante et Colloto (Asturies). Ces fermetures inattendues sont assorties d’un plan social qui prévoit le licenciement de 1 253 travailleurs sur 4 200 employés au total. Avec plus d’un quart de la population nationale au chômage, l’annonce suscite un véritable tollé (...)

    En bref

    / #Luttes_sociales, #Syndicalisme, #Multinationales, #Capitalisme

  • Licenciements massifs : une campagne de boycott fait plier Coca Cola
    http://www.bastamag.net/Plan-social-le-boycott-qui-fait

    C’est l’histoire d’une campagne de boycott réussie contre la filiale espagnole du géant états-unien. En janvier 2014, Coca-Cola Iberian Partners annonce la fermeture de quatre de ses onze usines d’embouteillage à Madrid, Palma de Majorque, Alicante et Colloto (Asturies). Ces fermetures inattendues sont assorties d’un plan social qui prévoit le licenciement de 1 253 travailleurs sur 4 200 employés au total. Avec plus d’un quart de la population nationale au chômage, l’annonce suscite un véritable tollé (...)

    En bref

    / #Luttes_sociales, #Syndicalisme, #Multinationales, #Capitalisme

  • Coca Cola irrite les Australiens
    http://expresse.excite.fr/les-australiens-naiment-plus-le-coca-N29698.html

    Dans la région australienne du Territoire du Nord, les autorités locales ont voulu instaurer un système de #consigne : chaque bouteille, carton ou canette ramené vide à un dépôt vaudrait 10 centimes de dollar australien (7 centimes d’euro) à son propriétaire. Une initiative visant à encourager le #recyclage donc, déjà mise en place en Australie Méridionale depuis plusieurs années, avec succès. Elle est même très bien accueillie par le public australien, il n’y a qu’à voir les chiffres des utilisateurs réguliers.

    Sauf que la compagnie Coca Cola Australie n’a pas trouvé ça normal : ses clients allaient payer 10 centimes de dollar australien de plus par bouteille et perdre ainsi du pouvoir d’achat ! Quelle injustice avec 7 centimes d’euro pourtant reversés au retour de la bouteille. La multinationale a donc décidé de porter l’affaire devant les tribunaux et le verdict vient de tomber : Coca Cola gagne et le Territoire du Nord est contraint d’annuler le projet.

    #multinationales

  • Etats-Unis • XIXe-XXe siècles – Quand les ségrégationnistes buvaient du Coca

    L’étrange et tumultueuse histoire de la relation entre les boissons gazeuses, la prohibition et la question raciale.

    http://www.courrierinternational.com/article/2013/03/14/xixe-xxe-siecles-quand-les-segregationnistes-buvaient-du-coca

    En 1899, de nouvelles inquiétudes se firent jour lorsque la société lança ses fameuses bouteilles de verre : le Coca n’était désormais plus limité aux fontaines à soda. Quiconque avait 5 cents en poche, qu’il fût blanc ou noir, pouvait s’offrir un verre de soda à la cocaïne. Or la petite bourgeoisie blanche craignait que ce type de limonade ne contribue à ce qu’elle considérait déjà comme une explosion de la consommation de cocaïne parmi les Africains-Américains. La presse sudiste dénonçait “les nègres cocaïnomanes” qui violaient des femmes blanches et échappaient à la police. Quatre ans plus tard, cédant aux arguments des Blancs (et à une série de lois contre les substances narcotiques), Candler retira la cocaïne de sa formule pour y ajouter davantage de sucre et de caféine.

    Ce changement de recette ne fut pas l’unique concession de Coca-Cola à la suprématie blanche : tout au long des années 1920 et 1930, la firme aux deux C entrelacés ignora sciemment le marché africain-américain. Elle affichait ses publicités dans les établissements qui servaient les deux races séparément, mais rarement dans ceux réservés aux Noirs.

    #Coca_Cola #US #Afro-Américains #Pepsi #racisme

  • The Swastika in Japan
    http://www.japanese-buddhism.com/swastika.html

    The word swastika come from the Sanskrit and it means “that which is associated with well-being.” Its meaning is one of luck, well-being. It has been used consistently around the world, even in the U.S. as a good-luck charm, especially by early aviators.

    Native americans and Chinese also used it to represent the sun.

    Comme par hazard les couleurs de Coca Cola sont identiques avec les couleurs du drapeau nazi : rouge, noir et blanc. Il est pourtant vrai qu’à l’ouest le producteur de limonades américain à préféré le père Noël à la croix gammée pour porter ses couleurs.

    Voire aussi : Die Entwicklung des Hakenkreuzes zum todbringenden Symbol des Nationalsozialismus http://www.peter-diem.at/Buchtexte/hakenkreuz.htm

  • La Californie rejette par référendum l’étiquetage obligatoire des #OGM
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/11/07/la-californie-rejette-par-referendum-l-etiquetage-obligatoire-des-ogm_178703

    La Californie a rejeté, mardi 6 novembre, par voie référendaire l’étiquetage des produits contenant des OGM, ont annoncé les autorités après le dépouillement de près de trois quarts des bulletins. Le non à la « Proposition 37 », qui visait à imposer un étiquetage spécial pour les produits alimentaires contenant des OGM, l’a emporté avec 54 % des suffrages, selon le ministère de l’intérieur californien.

    ben voilà

    • ...le vent a commencé à tourner quand Monsanto, Bayer, BASF, Coca Cola et autres Kellogg ont commencé à faire entendre leur voix...

      À partir du moment ou l’esclave est capable d’offrir sa vie pour défendre son maître, alors il n’y a plus rien à faire...

  • #Brésil : La manifestation contre la privatisation de l’espace public dégénère à Porto Alegre · Global Voices en Français
    http://fr.globalvoicesonline.org/2012/10/22/125471

    Le 4 octobre dernier, des centaines d’étudiants et d’activistes se sont retrouvés sur la place Montevideo et dans le square Glênio Peres à Porto Alegre pour manifester contre ce qu’ils appellent la privatisation de l’espace public.

    Ils protestent contre l’interdiction faite aux acteurs de rues et à la population en général d’utiliser le square pour des activités artistiques ou des fêtes foraines, alors que Coca Cola a eu l’autorisation d’utiliser cet espace pour y installer un “Tatu-bola” géant (un armadillo en tenue de joueur de foot), symbolisant la mascotte de la Coupe du monde de 2014. Porto Alegre est une des principales villes à accueillir l’évènement.

    La société est tombée bien bas. Nous payons des impôts (et des sommes significatives) qui servent à rémunérer cette même police qui défend une poupée gonflable en plastique. Une poupée que le peuple n’a pas demandé à avoir, une poupée qui ne représente pas les aspirations du peuple.

    […]

    La police frappe des êtres humains pour défendre une saleté d’entreprise multinationale, et elle justifie ses actes en prétendant que les gens s’en prennent à une propriété privée ; et non contente de battre des gens, elle va jusqu’à casser leurs téléphones portables et leurs appareils photo.

    Qui sont les vandales ? Qui sont les idiots ?

    C’est reparti mon kiki #vive_le_sport #CM14 #multinationales #espace_public #manifestation #violences_policières

  • Coke, Segway inventor team up on clean water project | Reuters
    http://www.reuters.com/article/2012/09/25/us-cocacola-water-idUSBRE88O0W120120925

    [Coca Cola] is teaming up with American inventor Dean Kamen to roll out his new invention, called the Slingshot, to bring clean water to areas where it is limited.

    Kamen, whose organization is called Deka R&D, has made many inventions in the medical device field but is best-known for his Segway personal transporter. He also worked with Coke on its Freestyle fountain dispenser.

    Kamen expects to deliver 30 Slingshot machines to Coke by the end of 2012. Next year, Coke will place machines in rural areas of South Africa, Mexico and Paraguay, in places like schools, health clinics and community centers.

    #eau #technologie #publicité #csr