Jean-Luc Godard - Conférence de presse « Le Livre d’image »
▻https://soundcloud.com/dali_z/jean-luc-godard-conference-de-presse-le-livre-dimage
Jean-Luc Godard - Conférence de presse « Le Livre d’image »
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Jean-Luc Godard annonce son soutien au mouvement de boycott du cinéma israélien | The Times of Israël
▻https://fr.timesofisrael.com/jean-luc-godard-annonce-son-soutien-au-mouvement-de-boycott-du-cin
Le cinéaste français Jean-Luc Godard a rejoint des dizaines d’autres professionnels de l’industrie cinématographique française qui ont promis de boycotter un événement célébrant le cinéma israélien.
Godard, pionnier du cinéma de la Nouvelle Vague des années 1960 et marxiste avoué qui a déjà combattu des accusations d’antisémitisme, a ajouté son nom à une pétition du 4 mai appelant à un boycott de la saison France-Israël organisée par l’Institut français.
C’est à la suite de plusieurs lettres d’artistes dans le monde qui s’engagent dans le boycott culturel de l’Etat israélien :
►https://seenthis.net/messages/693020
#André_S._Labarthe, l’impertinence du hasard
▻https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/060318/andre-s-labarthe-l-impertinence-du-hasard
Labarthe était cinéaste. Il était critique de #Cinéma. Il était écrivain. Il était joueur de pétanque. Il était bien d’autres choses. En particulier et peut-être avant tout, il était un personnage. Ou disons plutôt une création, la sienne. Il est mort lundi 5 mars à 86 ans.
#Culture-Idées #Cahiers_du_Cinéma #Cinéastes_de_notre_temps #de_notre_temps #Janine_Bazin #Jean-Luc_Godard #John_Cassavetes
Jean-Luc Godard delivers a monologue from Hannah Arendt’s «The Nature of Totalitarianism.»
▻https://www.youtube.com/watch?v=RLMEcxdsMew&feature=youtu.be
Images : dans les rayons du « Supermarché du visible »
▻https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/121117/images-dans-les-rayons-du-supermarche-du-visible
Al Pacino dans l’escalator de « L’Impasse » (1993) de Brian De Palma. Dans #Le_Supermarché_du_visible, #Peter_Szendy analyse sous le nom d’« iconomie » l’« échangeabilité » des images. En quoi celles-ci fonctionnent-elles à la façon d’une monnaie ? Pour prolonger son propos, Mediapart a proposé au philosophe et musicologue de commenter quelques scènes de films réalisés par #Billy_Wilder, #Jean-Luc_Godard ou Brian De Palma.
#Culture-Idées #Editions_de_Minuit #Gilles_Deleuze #Jean-Pierre_Gorin #Kathryn_Bigelow #les_Deschiens #Michelangelo_Antonioni #Walter_Benjamin
Jean-Luc Godard invité du 7/9 de France Inter
▻http://www.franceinter.fr/emission-le-79-jean-luc-godard-invite-du-79
En compétition à Cannes avec le film « Adieu au langage », mais absent de la Croisette, le cinéaste a accordé une interview exclusive à Patrick Cohen.
J’eus préféré qu’il le soit par Laure Adler par exemple, mais enfin...
▻http://www.franceinter.fr/sites/default/files/sons/2014/05/s21/jlg-vl.mp3
#Adieu_au_langage #Cinéma #Entretien #Festival_de_Cannes #France #Jean-Luc_Godard
Les sublimes « cinépoèmes » du trop méconnu Artavazd Pelechian
▻http://pelechian.free.fr/Pelechian/Pelechian___Differentes_conceptions_du_montage.html
Artavazd Pelechian est un #cinéaste arménien, longtemps inconnu en Europe et aujourd’hui encore largement méconnu.
Découvert en France dans les années 1980 en particulier par
et #Jean-Luc_Godard, cet « inconnu mondialement célèbre » (expression de Pierre Murat) est considéré par de nombreux #cinéphiles dans le monde, comme un véritable mythe.
Notre siècle ( 1982)
▻http://www.youtube.com/watch?v=g7FrY3CRZ1U
Ses films sont originaux, #surprenants, . Sans dialogue, sans #acteur, sans #histoire, des images toujours en #mouvement qui ne cessent de revenir, de manière envoûtante, accompagnées d’une #musique omniprésente. Des #images de l’homme et de la nature, des images universelles où il est question du secret de la #vie, tel est le cinéma de Pelechian.
Pour réaliser ses #cinépoèmes Pelechian travaille les images et les #sons au #montage qui constitue l’étape essentielle de son travail.
Comme les #cinéastes #soviétiques des années 1920, Artavazd Pelechian a théorisé sa pratique ; il a en particulier inventé le concept du montage à distance.
Les Habitants (1970)
▻http://www.youtube.com/watch?v=enoJAHDoQ5w
A propos du montage comme moyen de redéfinir et d’imaginer un nouveau cinéma.
#Eisenstein détruit le récit linéaire et s’intéresse à la façon de produire des idées abstraites par le #montage.
Dans son célèbre article Montage 1938, repose les bases de ses #théories du montage, à savoir que deux plans montés, collés bout à bout font naître inévitablement une idée nouvelle. Il conçoit le montage comme une collision entre les plans (alors que dans le cinéma narratif traditionnel il s’agit d’accorder de façon harmonieuse les images) et, dit-il, « de la collision de deux facteurs surgit un concept ». Il veut un montage productif : « si le montage doit être comparé à quelque chose, les collisions successives d’un ensemble de plans peuvent être comparées à une série d’explosions dans un moteur d’automobile ou de tracteur. Comme ceux-ci impriment le mouvement à la machine, le dynamisme du montage donne l’impulsion au film et le conduit à sa finalité expressive » - S. Eisenstein, Film Form, Meridian Books, New-York, 1957, p.38.
Par ce #montage_intellectuel, il veut agir sur le #psychisme du #spectateur et faire naître chez lui des idées.
Avec l’arrivée du parlant, Eisenstein et les autres #cinéastes_soviétiques réfléchissent au rapport entre images et sons. Eisenstein a signé, en 1928, un manifeste, le « Manifeste du contrepoint orchestral ». Ce manifeste prônait la "non-coïncidence" des images et des sons, regrettant l’utilisation redondante que la plupart des films parlants font du son et de la parole (souvent le son correspond exactement à ce que montre déjà l’image, il a alors seulement une fonction illustrative - ou théâtrale pour la parole). Tous les cinéastes, signataires ou pas du Manifeste, s’entendent cependant sur la nécessité de #désynchroniser, d’induire un #interstice entre images et son. Ainsi, le montage du son contribue, à l’égal de l’image et grâce à leur « désynchronisation », à la création de sens, renforçant ou contredisant le discours de l’image.
#Artavazd_Pelechian #Cinéma #Expérimental #Arménie #URSS #Vidéo
Quand la poésie côtoie la phénoménologie, ou comment vouloir donner sens à une existence dépossédée de son horizon.
Deux ou trois choses que je sais d’elle (1967) de Jean-Luc Godard
▻http://www.youtube.com/watch?v=cVtYMQ2haeU
Doit-on souffrir pour faire un f#ilm ? 1966 : #Godard a tourné onze longs métrages en sept ans. De Deux ou trois choses que je sais d’elle, il dit « (…) c’est un peu comme si je voulais un #essai_sociologique en forme de roman, et pour le faire, je n’ai à ma disposition que des notes de musique. Est-ce donc cela le cinéma ? Et ai-je raison de vouloir continuer à en faire ? » Epuisé, englouti sous son travail, notre héros ? Craint-il d’avoir découvert ses propres limites ? Godard est mûr pour ne plus filmer désormais comme il s’y abandonnerait que ce qui s’offre à lui, la vie, et confondre son labeur avec elle. Le monde n’a qu’à se laisser regarder, se tenir coi, bien se tenir, le cinéma débarque, faisant feu de tout bois, et tout est son #objectif. Décomposant la vie en trois éléments (#réalité #objective, #subjectivité et #loi d’ensemble), JLG pense sincèrement naïvement ? pouvoir la retrouver telle qu’en elle-même, là, partout, autour. Dans une sorte de torpeur généralisée se joue plein pot un rituel de transsubstantiation brechtien : l’#actrice, son #corps et son #sang se métamorphosent en direct (par le seul effet du verbe) en personnage ; la #pensée entre en jeu. Le #style tend à rendre les #formes humaines, ou le contraire. Les villes changent et la vie s’ennuie dans les cafés (dans deux ans, Mai) ; les coeurs, les âmes grincent comme des portes. Alors, vive l’ivresse : trente ans après, le sujet la #construction de #grands_ensembles et la vie qu’on y mène, une #prostitution_généralisée est un sujet comme un autre (cette cité peu riante à la mode gaulliste, proprette, « #années_60 », est filmée comme #Tati filmait les gratte-ciel et #de_Broca, Brasília) et fait frémir (le pire arrivait). Godard, sans bouteille, filme comme il respire, avec la sérénité et la patience de la fatigue, sans plus aucune douleur, ou à son seuil, parce qu’il n’y a plus d’autre solution pour survivre. Alors, les #femmes, les #hommes, l’#argent, le #travail, la prostitution, l’#aliénation, tout, tout cela, c’est lui, mais aussi l’annonce de ses dix ou vingt autres films à venir : le produit dérivé est le #film lui-même… L’enfance de l’art a-t-elle 36 ans ? Un film, pour être adulte, facile et évident, doit-il être fabriqué à bout de force ? Faut-il avoir mal pour filmer, pour dire sa #souffrance, celle que vous inspire le #monde, celle du monde, ou suffit-il au contraire d’ouvrir l’oeil et le bon ?
#Cinéma #nouvelle_Vague #Société #Consommation #Politique #Littérature #Philosophie #Langage #Jean-Luc_Godard #Vidéo